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La France en route pour la guerre Spatiale


P4

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Le Phoenix est incapable d'abbattre autre chose qu'un avion en ligne droite, ce n'est pas le cas de ses équivalents russes.

Le Phoenix a prouvé en tout cas qu'il suffisait pour abattre facilement les Mig 25 contre lequel il était conçu...

Et contrairement au mythe, les Stingers furent assez peu employé en Aghanistan la plupart ne marcherent pas ou furent revendus, on en retrouve encore comme monnaie d'échange, trop cher, trop complexe et trop fragile, des copies de Strella fabriqué en Chine ainsi que des missiles volé aux russes bien plus rustique, mieux adaptés pour des combattants illétré furent bien plus efficace.

Source ? Le fait qu'il soit trop cher ne constituait pas un problème a priori pour les Afghans puisqu'il était donné par les USA... Bien manipulé, il a abattu toutes ses cibles en tout cas lors de sa première utilisation, qui fut d'ailleurs filmée.

J'ai jamais rien vu sur des milans en Aghanistan, ils avaient déja du mal avec les SA-7 et les RPG-7 à viser correctement.

Je te trouve bien méprisant pour les résistants afghans. Sinon oui, les Milan ont bien été utilisés en Afghanistan, achetés puis livrés par les Américains aux résistants afghans. D'après un bouquin écrit par un ancien des services secrets US dont j'ai oublié le nom, les Soviétiques après quelques expériences désastreuses pour eux, ont retiré tous leurs chars du secteur concerné (les fils de cuivre retrouvés par terre signaient l'utilisation des missiles filoguidés Milan).

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Les Afghans visaient tres mal, ca c'est un fait, on le vois de nos jours, ils avaient des milliards de dollars d'aides et pouvaient se replier au Pakistan sans risque d'etre poursuivi par les soviétiques, en fait à partir d'un moment l'essentiel venait du pakistan apres avoir été lobotomisé dans des écoles coraniques et entrainés par des gens comme Ben Laden, les russes en ont dégommé plus d'1 million.

Des Milans et pas de TOW ?

Ca parait curieux.

Pour les Stingers, leur électronique était trop fragile, bien souvent ils ne marchaient pas, les SA-7 beaucoup plus rustiques flanchaient moins à ce niveau.

Le taux de réussite des manpads en Afghanistan étaient assez faible du fait de l'inexperience de leurs utilisateurs et des conditions de stockage déplorables.

8000 avions et helicoptères abattu au Vietnam, dont rien moins que 37 B-52 et 3 F-111 lors de Linebaker.

Et au dessus de l'URSS on commence seulement à se rendre compte du nombre d'avions espions abattu par la DCA russe, plus d'une centaine.

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8000 avions et helicoptères abattu au Vietnam, dont rien moins que 37 B-52 et 3 F-111 lors de Linebaker.

Et au dessus de l'URSS on commence seulement à se rendre compte du nombre d'avions espions abattu par la DCA russe, plus d'une centaine.

Bon on parle d'avions et par missiles, donc cela ne représente plus "que" 197 avions en 15 ans (taux de pertes 0.1 %) de quoi relativiser, non ?

Source (wiki y a peu-être plus fiable): http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Vi%C3%AAt_Nam#Pertes_a.C3.A9riennes_des_forces_arm.C3.A9es_des_.C3.89tats-Unis_au_Vi.C3.AAt_Nam

Et aussi :

l’utilisa pour la première fois en 1965 contre les F-86 et Hunter pakistanais, mais ne réussit à abattre qu’un seul avion. Fourni au Nord-Viêt Nam, il fut déployé en batteries concentriques tout d’abord autour des sites stratégiques comme les ponts, les barrages et les usines, et il scora de très nombreux coups au but, y compris contre des bombardiers B-52, trop lents et lourd pour les esquiver. Initialement assez précis contre les avions américains, le SA-2 vit son efficacité diminuer par les contre-mesures électroniques américaines. En décembre 1972, le faible inventaire de missiles restants au Viêt Nam-nord n’eut qu’un faible taux de succès de 2% contre les B-52. Pour leurrer le missile, des avions furent spécialement équipés avec des émetteurs de leurres et de signaux de brouillage afin de tromper les radars Fan Song de ces SA-2. Ces avions étaient accompagnés de chasseurs-bombardiers F-4 Wild Weasel équipés d’armes anti-radar comme le missile Shrike qui pouvaient neutraliser les radars de missile. Un SA-2 ne peut pas être lancé sans son radar. De plus, des avions d’attaque au sol volant plus bas que l’enveloppe de détection du radar Fan Song, pouvaient attaquer les sites de SA-2 avec succès.

L’autre théâtre d’opération important sur lequel le SA-2 fut utilisé intensivement fut au Moyen-Orient, mais avec moins de succès qu’au Viêt Nam.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/SA-2

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Et au dessus de l'URSS on commence seulement à se rendre compte du nombre d'avions espions abattu par la DCA russe, plus d'une centaine.

C'est un sujet qui m'intéresse. Pendant la Guerre Froide, les Américains et les Soviétiques se sont en effet accrochés à pas mal de reprises mais quasiment rien n'a filtré pendant longtemps. Depuis quelques années, on commence à savoir des trucs (docs déclassifiés, témoignages d'anciens militaires des deux camps,...). Il y a eu des accrochages entre sous-marins, pour la récupération des données satellites (les photos satellites pendant longtemps étaient récupérées dans des capsules par des avions équipés de filets ou, quand cela foirait, par des commandos au sol), avec des espions infiltrés sur le territoire ennemi et donc aussi lors de survols de l'URSS par les Américains (j'ignore si les Soviétiques se sont risqués à survoler le territoire US).

A ce que je sais, les Soviétiques n'ont jamais pu intercepter le SR-71 Blackbird en tout cas, bien qu'ils aient balancé de nombreux missiles contre.

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J'ai jamais rien vu sur des milans en Aghanistan, ils avaient déja du mal avec les SA-7 et les RPG-7 à viser correctement.

Là je ne suis pas tout à fait d'accord, voilà un article tiré de L'Express.

Une réussite qui tient aux liens, tissés de longue date, entre les services français et le commandant Massoud

Un autre général a également «visité» secrètement l'Afghanistan durant la même période. Dominique Champtiaux, n° 2 de la DGSE, effectuait, lui, une sorte de tournée: il venait rencontrer ses hommes, les militaires du service Action, en opération dans la zone. Pendant ce temps, à Paris, le patron de la direction du Renseignement, Jean-Pierre Pochon, centralisait toutes les notes de synthèse qui ont permis au gouvernement français d'être parfaitement informé du déroulement - et des dessous - de la guerre.

Un grand nombre d'informations sensibles - politiques, militaires, antiterroristes - ont en effet été recueillies sur le terrain par la DGSE. Certaines ont même été communiquées aux Américains, qui ont chaleureusement remercié son directeur, Jean-Claude Cousseran. Ce travail efficace des services français est demeuré jusqu'ici totalement dans l'ombre. L'Express peut aujourd'hui lever un voile sur les actions secrètes de nos «agents en Afghanistan».

«Nous avions un pied dans la marmite»

Une réussite qui tient d'abord aux liens, tissés de longue date, entre les services français et le commandant Massoud. «Un lien plus "romantique" qu'opérationnel, précise un responsable. L'Afghanistan n'est pas notre "zone de chasse", mais Massoud aimait bien la France. Nous lui livrions des missiles Milan, du matériel de communication, nous faisions un peu de formation militaire, bref, des bricoles, mais qui lui faisaient plaisir. Si bien qu'après les attentats du 11 septembre, et malgré sa disparition, nous avions un pied dans la marmite.»

Donc il y avait bien des Milan làbas.

En plus de cela, je me rappel que plusieurs Milans avaient été retrouvé par les américains dans une cache taliban.

D'ailleur plusieur députés avaient demandé une enquête à l'époque.

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des copies de Strella fabriqué en Chine ainsi que des missiles volé aux russes bien plus rustique, mieux adaptés pour des combattants illétré furent bien plus efficace.

Cela veut-il dire que n'importe quel missile sol-air, même un sous-produit chinois, était suffisant pour abattre un aéronef soviétique ? Si oui, alors les Soviétiques était peut-être en avance dans le domaine des missiles mais en retard sur le plan des contre-mesures et leurres !

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HS : Pour Zarorama, un Milan est beaucoup plus léger qu'un Tow qui à besoin d'un véhicule porteur. Et au Tchad, ils ont aussi fait des cartons contres les chars Lybiens  :lol:

Sinon, pour le SA-2, s'il en reste encore en service, il peut compter sur des SA-3 amélioré :

http://athena-et-moi.blogspot.com/2007/08/dfense-arienne-la-russie-parie-sur-le.html

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Pourquoi les russes sont-ils si préoccupés par le bouclier anti-missiles américain (depuis Reagan en fait) s'ils ont une avance telle qu'ils pourraient en activer un aussi sinon plus performant ? Cela créérait un nouvel équilibre entre les deux grands tout en les préservant des autres puissances nucléaires.

Le bouclier de défense russe de Moscou et Saint Petersbourg doit être obsolète aujourd'hui si tant est qu'il ait été efficace un jour (voir les déboires des américains aujourd'hui)...

Je ne conteste pas la qualité de missiles de défense anti-aérienne russes, c'est un fait. Mais ici, c'est de défense contre missiles intercontinentaux dont il s'agit et je doute même que le S-400 soit à même de traiter ce genre de missiles. Il est plutôt fait pour stopper ceux du type IRBM.

Seulement, dire que les Etats-Unis qui ont un budget énorme, des installations (parmi) les meilleures et des scientifiques reconnus, ne savent que gaspiller l'argent dont ils disposent apparait simpliste...

S'ils dépensent sans compter c'est peut-être pour rattraper un certain retard (encore qu'ils aient l'expérience des années 1980) mais aussi pour creuser l'écart face aux autres puissances. Au final, ça coûte peut-être moins cher qu'une guerre pour stopper le programme nucléaire iranien...

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Perso je crois que le but des américains est de retrouver la situation du début des années soixante.

A l'époque où ils pouvaient atomiser tout le monde et où personne ne pouvait rien contre eux.

Aujourd'hui, l'amérique est totalement décomplexée et rêve de ne plus avoir à rendre de compte à qui que ce soit sur quoi que ce soit,

Et en devenant totalement inpunissable quoi qu'elle fasse, les USA affirme leur position de lideur du monde.

C'est le même genre de résonnement qui pousse les USA à ne pas reconnaître le TPI, car l'amérique de demain sera au-dessus des lois des hommes.

Il n'y a pas forcément de lien, mais les évangélistes américains penssent la même chose et son très influent à la maison blanche il paraît.

C'est le bon vieux rêve de sanctuariser le territoire américains en disant, on peut vous détruire et vous n'y pourrez rien.

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Je ne savais pas pour les milans en Afghanistan, j'avais lu surtout des articles et des temoignages sur l'aide américaine par le pakistan, les AK des afghans étaient des type 56 chinois nottament, et les RPG-7 des type 69, les américains avaient même donné une licence pour la fabrication du M-16 aux chinois (qu'ils ont filé à l'Iran après).

Le Tow peut se tirer sur trepied aussi, il est plus gros que le milan c'est sur.

Le taux des pertes au Vietnam auquel pretendent les américains est aussi pipoté que les victoires revendiqués par les viets.

Il faut faire la moyenne, c'est comme les "fils électriques" au Liban l'année dernière, on sait bien que c'est des manpads.

Le SA-2 avec un radar et une electronique mise à jour reste tres dangereux.

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Je ne conteste pas la qualité de missiles de défense anti-aérienne russes, c'est un fait. Mais ici, c'est de défense contre missiles intercontinentaux dont il s'agit et je doute même que le S-400 soit à même de traiter ce genre de missiles. Il est plutôt fait pour stopper ceux du type IRBM.

Effectivement le S-400 n'est pas prévu pour parer des attaques de missiles intercontinentaux : il est adapté aux menaces actuelles qui concernent la Russie. Mais la Russie a démontré il y a plus de 40 ans sa capacité à intercepter des ogives nucléaires - ça lui confère une avance historique indéniable.

Seulement, dire que les Etats-Unis qui ont un budget énorme, des installations (parmi) les meilleures et des scientifiques reconnus, ne savent que gaspiller l'argent dont ils disposent apparait simpliste...

  Je pense que les programmes américains pâtissent de budgets trop importants : une sorte de syndrôme du riche. Quand on dispose d'un budget quasi-illimité, on ne peut plus mettre de limites à ses ambitions - et ça peut-être suffisant pour rendre infaisables les projets très innovants.

  Si la France décidait de se doter d'un bouclier contre les missiles intercontinentaux, elle déterminerait quelles pourraient être les menaces potentielles pour les 20 prochaines années (on imagine un missile de 4000 km de portée embarquant 2 ogives), puis lancerait l'étude d'un système basé sur un satellite pour surveiller les départs de missiles dans des zones suspectes situées jusqu'à 4000 km de la métropole - et évaluer les trajectoires. Et concomitamment, il s'agirait de s'assurer qu'elle puisse lancer aux moins deux missiles à la poursuite du missile menaçant, pour en intercepter les ogives avec 4 à 8 véhicules tueurs.

  Les Etats-Unis choisiraient quand à eux un système global capable de contrer tous les types de missiles nucléaires, qu'ils soient ballistiques ou aéroportés. Le système devrait être basé sur deux douzaines de satellites d'alerte, quelques satellites de suivi, quelques centre de traitement des menaces faisant travailler 4000 analystes, une flotte de satellites équipés de lasers susceptibles de détruire les missiles pendant leur phase ascendante, des bases de missiles intercepteurs réparties sur toute la planète... Le marché colossal serait réparti entre Boeing, Lockeed et Raytheon qui au bout de 5 années demanderaient une rallonge budgétaire de deux cent milliards de dollars sur 10 ans pour financer l'ajout de lasers aéroportés, d'une permanence aérienne confiée à 400 drônes ou de toute autre technologie étudiée en interne et qu'ils aimeraient valoriser.... De plus des pays comme la Russie ou la France annonceraient des missiles nucléaires larguant une centaine de leurres en plus des ogives - les Etats-Unis décideraient donc de doter leur système de la possibilité d'engager plusieurs centaines de cibles à la fois ce qui transformerait les missiles intercepteurs en lanceurs de la puissance d"Ariane V - et comme d'habitude, le projet s'arrêterait lors du renouvellement du congrés américain.

  C'est aussi l'histoire du Rafale et du F-35 : le Rafale devait être un des avions les plus chers du monde compte tenu de son petit marché et du cahier des charges trop ambitieux donné par les armées françaises; le F-35 devait être un des avions les moins chers du monde grâce à un carnet de commande initiale de plusieurs milliers d'avions, et des capacités sommes toute limitées. Aujourd'hui les budgets de R&D illimités du F-35 ont conduit son prix à tripler, alors que le Rafale, faute de budget extensible, est resté a peu près dans son enveloppe - et apparaît soudain comme un des avions modernes les moins chers.

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  • 1 year later...

Lancement du démonstrateur pour l’alerte spatiale avancée SPIRALE

La Délégation générale pour l’armement (DGA) s’apprête à mettre en orbite le 12 février les deux micro-satellites du démonstrateur pour l’alerte avancée SPIRALE (Système préparatoire infrarouge pour l’alerte).

DÉLÉGATION Á L’INFORMATION ET Á LA COMMUNICATION DE LA DÉFENSE

Paris, le lundi 9 février 2009

La Délégation générale pour l’armement (DGA) s’apprête à mettre en orbite le 12 février les deux micro-satellites du démonstrateur pour l’alerte avancée SPIRALE (Système préparatoire infrarouge pour l’alerte).

Un système d’alerte spatiale vise à détecter le tir d’un missile balistique le plus tôt possible après son départ. Il repose sur le principe de la détection de la chaleur (signature infrarouge) dégagée par les moteurs pendant la phase de propulsion du missile.

Destiné à préparer ce futur système d’alerte spatiale, le démonstrateur SPIRALE va collecter pendant une année une grande variété d’images infrarouges de la Terre afin d’évaluer les situations possibles de fausses alarmes générées par des phénomènes naturels (nuages ou montagnes enneigés éclairés par le soleil). Enfin, il doit permettre de modéliser et de proposer à la DGA d’ici octobre 2010 les premières caractéristiques du futur satellite (notamment la résolution et la sensibilité de la caméra infrarouge).

La France a décidé d’acquérir une capacité de détection et d’alerte des tirs de missiles balistiques d’ici 2020 afin de surveiller des tirs d’essais de pays proliférants, de protéger des centres de population, des forces et des installations identifiées comme cibles, et de localiser précisément l’origine des tirs de missiles.

La DGA a confié la maîtrise d’œuvre de SPIRALE à EADS-Astrium, responsable du centre de contrôle des satellites, de l’exploitation des images et de la définition du futur système d’alerte. Sous-traitant du projet, Thales Alenia Space a conçu et développé les deux micro-satellites basés sur la plate-forme Myriade du CNES.

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Destiné à préparer ce futur système d’alerte spatiale, le démonstrateur SPIRALE va collecter pendant une année une grande variété d’images infrarouges de la Terre afin d’évaluer les situations possibles de fausses alarmes générées par des phénomènes naturels (nuages ou montagnes enneigés éclairés par le soleil). Enfin, il doit permettre de modéliser et de proposer à la DGA d’ici octobre 2010 les premières caractéristiques du futur satellite (notamment la résolution et la sensibilité de la caméra infrarouge).

Droits : Tous droits réservés

Contact : Bruno Daffix Contact : Centre de presse (DICoD)

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http://www.defense.gouv.fr/defense/breves/spirale_premier_pas_vers_l_alerte_avancee

SPIRALE, premier pas vers l’alerte avancée 

Les deux micro-satellites seront mis en orbite par le lanceur Ariane V, afin de collecter pendant un an des images de la Terre, dans le cadre du programme d’alerte avancée. Crédit : EADS/Astrium

Le 12 février vers 23 heures, les deux micro-satellites du démonstrateur pour l’alerte avancée SPIRALE (Système préparatoire infrarouge pour l’alerte) devraient être mis sur orbite géostationnaire, par un lanceur Ariane V.

Le démonstrateur SPIRALE constitue une première étape dans l’élaboration de la composante spatiale d’un système d’alerte destiné à la surveillance des tirs et des activités d’essais de missiles balistiques de pays proliférant. L’acquisition d’un tel système répond aux objectifs fixés par le Livre Blanc qui prévoit « face à la menace balistique, une capacité de détection et d’alerte des tirs de missiles d’ici 2020 ». Celle-ci s’intègre dans la nouvelle fonction stratégique dédiée à la « connaissance et anticipation », qui prévoit un fort investissement dans le spatial .

Les caméras infrarouges équipant les micro-satellites sont en mesure de détecter la flamme du propulseur et donc de repérer un missile, notamment dans sa phase de lancement. En identifiant au plus tôt un tir de missile hostile, l’alerte avancée permet de réagir pour protéger les centres de population, des forces déployées ou des installations identifiées comme cibles. Elle permet également de localiser l’agresseur et donc d’accroître la dissuasion en rendant une riposte possible.

D’avril 2009 à avril 2010, la mission du démonstrateur technologique SPIRALE sera de collecter une grande variété d’images infrarouges de la Terre, à différentes saisons et altitudes. Ceci afin d’observer depuis l’orbite les phénomènes naturels susceptibles de compromettre la future détection des missiles, voire de générer de fausses alertes.

Une étape clé puisqu’une fois cette « cartographie infrarouge» effectuée, il sera possible à la délégation générale pour l’armement (DGA ) de proposer des spécifications techniques pour le futur satellite. Ces dernières concerneront, par exemple la résolution et la sensibilité de la caméra infrarouge. Ces spécifications devraient être réalisées entre avril et octobre 2010.

La DGA a notifié ce Programme d’études amont (PEA) en janvier 2004, pour un montant de 124 Millions d’euros. Le maître d’œuvre, EADS-Astrium, choisi par la DGA, sera également responsable du centre de contrôle des satellites, de l’exploitation des images et de la définition du futur système d’alerte avancée.

Outre la partie spatiale, le dispositif complet comprendra un radar sol très longue portée (TLP), d’environ 400 m², capable de déterminer et de caractériser la trajectoire du missile, même après l’extinction du propulseur. L’ensemble des capteurs fonctionnera en réseau pour en assurer le contrôle et le commandement. La récupération des images, leur traitement au sol au centre d’exploitation et de contrôle des satellites, constitueront en effet un paramètre essentiel de la performance de la future composante spatiale d’alerte.

Floriandre Deriu

Le radar aura une portée de 3000 km mais je ne sais pas combien il y en aura et où il(s) sera(ont) implanté(s). Si quelqu'un sait ?

A noter si j'ai bien compris, que c'est la première fois que des satellites sur base Myriade sont postés en orbite géostationnaire.

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http://www.flashespace.com/html/fev09/12a_02_09.htm

SPIRALE pour " Système Préparatoire Infra-Rouge pour l'ALErte

Les micros satellites SPIRALE A et B, construits à partir d'une plate-forme Myriade de conception CNES ont été réalisés pour le compte de la DGA par Astrium. Cette mission prépare un futur programme d'alerte balistique destiné à la surveillance de la prolifération des missiles balistiques, à la détermination de l'origine des tirs et à l'alerte avancée.

Pendant les 18 mois de leur durée de vie Ces 2 petits satellites collecteront des images en infrarouge des fonds terrestres et leur analyse pour évaluer la capacité à détecter les missiles balistiques, pendant leur phase propulsée. Par le traitement et l'analyse de ces données Astrium sera capable de caractériser les conditions de la détection de tirs des missiles balistiques, pendant leur phase propulsée, juste après leur tir.

Ce n'est pas la première fois qu'Arianespace est utilisée pour lancer des charges utiles à vocation militaires. La société européenne a déjà mis en orbite les 4 micros satellites Essaim lors du lancement du satellite Hélios 2A pour la Délégation Générale pour l'Armement, ainsi que les satellites Syracuse 3A et 3B.

Image IPB

http://www.opex360.com/2009/02/13/la-france-lance-la-premiere-phase-dun-systeme-dalerte-spatiale-avancee/

Image IPB

De plus, la capacité de déterminer avec précision l’origine d’un tir de missile balistique susceptible de frapper l’Hexagone renforcera aussi la crédibilité de la dissuasion nucléaire française.

Seulement, la mise en place d’un tel système de surveillance va coûter cher. Il est question de 400 millions d’euros, le montant du Programme d’études amont (PEA) Spirale, lancé par la DGA en 2004, ayant déjà atteint les 124 millions d’euros. Cela nécessiterait de faire des économies sur d’autres postes de dépenses étant donné le contexte budgétaire.

Or, d’autres priorités sont à l’ordre du jour, à commencer par l’acquisition de nouveaux matériels pour remplacer ceux qui sont actuellement à bout de souffle.

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De plus, la capacité de déterminer avec précision l’origine d’un tir de missile balistique susceptible de frapper l’Hexagone renforcera aussi la crédibilité de la dissuasion nucléaire française.

Seulement, la mise en place d’un tel système de surveillance va coûter cher. Il est question de 400 millions d’euros, le montant du Programme d’études amont (PEA) Spirale, lancé par la DGA en 2004, ayant déjà atteint les 124 millions d’euros. Cela nécessiterait de faire des économies sur d’autres postes de dépenses étant donné le contexte budgétaire.

Or, d’autres priorités sont à l’ordre du jour, à commencer par l’acquisition de nouveaux matériels pour remplacer ceux qui sont actuellement à bout de souffle.

Si on considère que ça fait partie de la dissuasion nucléaire on a largement les moyens de se le payer. Quand on voit ce qu'on était prés à payer pour le ncléaire il y a quelques années on peut largement financer se programme. (rien que le passage d'un bombardier spécifique à un avion polyvalent pouvant embarquer les ASMP doit suffir à économiser l'équivalent du programme Spirale)
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  • 1 month later...

Le principe de base des fusée et l'équation fondamentale des fusées, cad l'action de réaction quand on expulse un gaz à haute vitesse a été découvert par constantin Tsolkhiovsky, un instituteur russe, à la fin du XIXème siècle.Il y a eu beaucoups de développements théoriques dans la communauté scientifique russe jusqu'à la période communiste sans que ça ne perce en dehors de russie. Puis il y a eu la révolution d'octobre la guerre civile etc.... quand le pouvoir communiste s'est installé, un thème récurrent dans la propagande soviétique et ce dès 1924 a été la conquête "d'univers inexplorés", de planètes lointaines sur lesquelles les soviétiques établiraient autant d'utopies collectivistes.

Les Rouges avaient une avance énorme jusqu'aux purges et aux pas de géant effectués par le IIIeme Reich avec Von Braum.

Perso je crois que le but des américains est de retrouver la situation du début des années soixante.

A l'époque où ils pouvaient atomiser tout le monde et où personne ne pouvait rien contre eux.

Aujourd'hui, l'amérique est totalement décomplexée et rêve de ne plus avoir à rendre de compte à qui que ce soit sur quoi que ce soit,

Et en devenant totalement inpunissable quoi qu'elle fasse, les USA affirme leur position de lideur du monde.

C'est le même genre de résonnement qui pousse les USA à ne pas reconnaître le TPI, car l'amérique de demain sera au-dessus des lois des hommes.

Il n'y a pas forcément de lien, mais les évangélistes américains penssent la même chose et son très influent à la maison blanche il paraît.

C'est le bon vieux rêve de sanctuariser le territoire américains en disant, on peut vous détruire et vous n'y pourrez rien.

analyse politique intèressante, il est vrai que les yankees sont particulièrement décomplexés dans leur attitude et leur volonté d'hégémonie, et ce depuis leur "renaissance" sous Reagan: à mon sens l'amérique d'aujourd'hui est totalement reaganienne,du moins niveau "conscience nationale" et place des USA dans le monde, pas en matière de politique intérieure =(

Mais après le trip évangéliste j'y croit pas du tout, les milieux militaires y sont totalement imperméables, ils sont dans leur "ego trip phallocratique"; au final oui, les USA sont une hyperpuissance, ils le savent et veulent le rester.

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Perso je crois que le but des américains est de retrouver la situation du début des années soixante.

A l'époque où ils pouvaient atomiser tout le monde et où personne ne pouvait rien contre eux.

Aujourd'hui, l'amérique est totalement décomplexée et rêve de ne plus avoir à rendre de compte à qui que ce soit sur quoi que ce soit,

Et en devenant totalement inpunissable quoi qu'elle fasse, les USA affirme leur position de lideur du monde.

Et quand cette situation est devenue une réalité, quelques chercheurs de l'Opération Manhattan ont gentiment refilé les données à la partie adverse pour équilibrer le tout, sonnant le début de la fin de la guerre froide (la MAD permettait aux puissances mineurs/moyennes de retrouver un peu d'autonomie, France et Roumaine (je crois) en tête).

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  • 1 month later...

http://www.aviationweek.com/aw/blogs/defense/index.jsp?plckController=Blog&plckScript=blogScript&plckElementId=blogDest&plckBlogPage=BlogViewPost&plckPostId=Blog%3a27ec4a53-dcc8-42d0-bd3a-01329aef79a7Post%3a8f028a72-030b-4982-af03-77e03b0baa67

The French missile advanced warning satellite demonstrator Spirale, launched on February 12, has been officially accepted by the French procurement agency DGA from its manufacturer Astrium.

Spirale is the the tool that DGA engineers will use to evaluate the technological difficulties of detecting a missile and providing early warning that one has been launched and help them to find solutions ... notably to the problem of recognising a missile's signature in the infrared segment, with the Earth in the background: a capacity held in the Western world today only by the Americans.

Spirale has taken more than 300,000 images of the Earth in various infrared bandwidths and these have been analysed by the ground segment of the system.

The DGA says the demonstrator has already proven its worth in supplying information on detecting phenomena linked to a missile firing through the wealth and variety of situations it has photographed and analysed.

Spirale is composed of two mico-satellites on an elliptical orbit which bring them 600km from the earth's surface at the closest point and 36,000 kms at its furthest. The ground and mission control segment are based in Toulouse.

Development of the system began in January 2004 and the two satellites will be operational until autumn 2010.

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  • 1 year later...

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