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GPS : encore du retard pour Galileo, les Français écartés du projetpar Olivier Chicheportiche, ZDNet France. Publié le 12 janvier 2010

Tags: GPS, Satellite, galileo, intégralement, confirmer, comprenant, deutsche telekom

Technologie - Reports, changements de modèle économique, tensions diplomatiques..., le GPS made in Europe illustre l'incapacité de l'UE à s'entendre sur un projet stratégique.

Vous souvenez-vous de Galileo ? Mais si, le GPS européen dont on parle depuis des années, la contre-offensive de l'Union contre l'hégémonie américaine... Y-a-t-il du nouveau ?

Reporté à plusieurs reprises, le projet qui initialement devait être opérationnel cette année prend encore quatre ans de retard ! La Commission européenne vient de confirmer ce nouveau calendrier et promet (mais peut-on la croire ?) que les premiers services GPS gratuits seront "à l'essai" à partir du début de l'année 2014.

Cette annonce illustre une nouvelle fois les difficultés (c'est un euphémisme) de l'Europe à se mettre d'accord autour de ce projet stratégique visant à contrer le monopole absolu du GPS américain exploité par de plus en plus d'appareils.

Petite chronologie des faits...

En 2005, un consortium d'industriels (les français Thalès et Alcatel-Lucent, l'espagnol Hispasat, le britannique Inmarsat, les italiens AENA et Finmeccanica, ainsi qu'un conglomérat allemand dirigé par Deutsche Telekom et European Aeronautic, Defence & Space Co) allié au secteur public avait reçu le feu vert pour lancer le projet.

Objectif : un système opérationnel mis en orbite d'ici 2008 (!), comprenant 30 satellites (contre les 24 du GPS).

Financement intégralement public

Alors qu'un seul satellite a été lancé en 2005, les difficultés du consortium à former une entité pour chapeauter le projet et à choisir pour celle-ci un directeur général ont bloqué les pourparlers entre les industriels et les responsables de l'UE. Point d'achoppement : les termes de la concession de vingt ans qui devait leur être accordée pour exploiter Galileo.

Les industriels ont alors refusé de prendre le moindre risque financier à l'échéance qui avait été fixée au 10 mai 2007 par les ministres des Transports des Vingt-Sept.

Face à ces blocages, la Commission européenne a annoncé en 2008 son intention de retirer le contrat de construction au consortium d'entreprises auquel elle l'a attribué, au profit d'un financement intégralement public.

Les Vingt-Sept ont donc décidé que l'argent public financerait l'infrastructure satellitaire pour un coût de 3,4 milliards d'euros, soit 2,4 milliards supplémentaires par rapport au milliard d'euros déjà injecté, sur un coût total, exploitation comprise, de 10 milliards d'euros.

Enfin, il y a quelques jours, la Commission européenne a attribué trois marchés à trois industriels européens, sifflant enfin le coup d'envoi de ce programme (même s'il reste à envoyer les 30 satellites...).

L'allemand OHB System a été choisi pour fournir les 14 premiers satellites pour une valeur de 566 millions d'euros. Le français EADS Astrium, a été écarté ce qui constitue une lourde défaite... Mais on a promis à l'industriel un contrat cadre pour l'une des prochaines tranches de satellites. L'espoir fait vivre.  

De son côté, l'italien ThalesAleniaSpace décroche le marché relatif aux services de soutien du système Galileo d'une valeur de 85 millions d'euros. Enfin, Arianespace sera chargé d'assurer les mises en orbite grâce à cinq lanceurs Soyouz, emportant chacun deux satellites. Le premier lancement est programmé pour la fin 2012.

Pendant ce temps, une nouvelle version du GPS américain devrait être lancée tandis que la Chine et la Russie ont ou vont lancer leurs propres technologies maison.

Avec 4 à 6 ans de retard, Galileo risque donc de connaître un décollage difficile.

.http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39712156,00.htm

C'est quand même une belle claque pour la France.

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  • 2 weeks later...

La série continue :

http://www.lefigaro.fr/societes/2010/01/27/04015-20100127ARTFIG00050-paris-et-berlin-se-disputent-le-futur-satellite-meteo-.php

Paris et Berlin se disputent le futur satellite météo

Marc Mennessier

26/01/2010 | Mise à jour : 21:45 | Commentaires  3 | Ajouter à ma sélection

Vue d'artiste du futur satellite météo de troisième génération d'Eumetsat.

INFO FIGARO - Les deux consortiums remettent mardi leur ultime offre à l'Agence spatiale européenne.

L'Allemagne a-t-elle fait pression sur l'Agence spatiale européenne (ESA) pour obtenir la maîtrise d'œuvre des six futurs satellites météo de troisième génération (MTG) dont le lancement est prévu à partir de 2015 ? «Nous serons très vigilants sur le résultat de cet appel d'offres. Si nos doutes persistent nous demanderons un audit indépendant lors du prochain conseil de l'ESA», confie, au Figaro, un conseiller de Valérie Pécresse. Fait inhabituel, la ministre française de la Recherche est récemment intervenue auprès de Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'ESA, pour demander des «garanties sur l'équité de traitement des candidats».

Les deux consortiums rivaux, qui se disputent ce contrat de 1,5 milliard d'euros, financé aux deux tiers et à parité par l'Allemagne et la France (34 % chacune), doivent remettre leur ultime offre mardi. Avant une décision début février. D'un côté, Thales Alenia Space, allié à l'allemand OHB, récent vainqueur de l'appel d'offres Galileo, a déjà fabriqué dans son usine de Cannes (Alpes-Maritimes) les onze satellites Météosat de première et seconde génération dont les images sont retransmises à la télévision depuis plus de trente ans. Il est bien sûr soutenu par Paris. De l'autre, le géant européen de l'aéronautique EADS a fait une offre concurrente soutenue par Berlin où la maîtrise d'œuvre est confiée à la filiale allemande d'Astrium, basée à Friedrichshafen, sur les bords du lac de Constance.

Bien sûr chaque compétiteur est tenu de respecter la règle du juste retour géographique de l'ESA qui veut que les entreprises françaises et allemandes obtiennent, in fine, la même charge de travail, les deux pays ayant mis la même somme au pot. La maîtrise d'œuvre reste toutefois la part la plus convoitée du contrat et celle qui offre le plus de retombées notamment en termes d'emplois…

Le poison du doute

Les premières frictions sont apparues le mois dernier, lorsque l'ESA a demandé aux deux compétiteurs de revoir leur copie une deuxième fois après la remise initiale de leur offre en septembre. «Il s'agissait d'obtenir des clarifications sur un certain nombre de points mineurs et en aucun cas de refaire une offre technique différente», souligne-t-on chez Thales Alenia Space tout en se refusant de commenter les offres en cours d'évaluation. Les Allemands auraient-ils profité de ces reports pour parfaire leur offre ? Au siège de l'ESA à Paris, on assure qu'«il n'y a pas de raison de douter de la loyauté ni de la transparence de la procédure». La semaine dernière, le président d'EADS-Astrium, François Auque, a démenti, devant la presse, toute rivalité franco-allemande sur ce dossier. Il n'empêche, le poison du doute ne s'est pas dissipé.

Depuis la conférence ministérielle de l'ESA en novembre 2008, où la délégation allemande n'a pas hésité à faire de la surenchère pour emporter le leadership avant d'accepter un financement à parité avec la France, Berlin n'a jamais caché son intention de remporter la maîtrise d'œuvre de MTG. Toute la question est de savoir si les compétences techniques existent outre-Rhin pour mener à bien la construction de ces satellites ultrasophistiqués. La réponse est entre les mains de l'ESA.

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La meme tactique que pour Galilleo, faire trainer le projet.

Dans l'intervalle OHB avait réalisé Sar-Lupe, gagné en compétence/crédibilité et a remporté Galiléo.

Si ça se prolonge autant cette fois on sera encore de la xxxxx.

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  • 1 month later...

La chine est "expulsée" du programme galileo

http://www.spacenews.com/policy/100312-officials-poised-remove-chinese-payloads-galileo.html

European Officials Poised To Remove Chinese Payloads From Galileo Sats

MUNICH, Germany The European Commission appears set to order the builders of the initial four Galileo navigation satellites, now in final assembly, to remove their Chinese-built search-and-rescue payloads as part of an evolving security and technology-independence policy, European government and industry officials said.

Similar motivations will prevent the builders of the full 30-satellite Galileo constellation from purchasing search-and-rescue terminals from Canadas Com Dev despite Canadas status as an associate member of the 18-nation European Space Agency and Com Devs acknowledged expertise in the technology, officials said.

Galileo program managers, anticipating a commission ruling they say they still have not received, have begun designing replacement hardware that would have the same weight as the Chinese gear and would not further delay delivery of the four Galileo In-Orbit Validation spacecraft.

The four satellites are in final assembly and test by a manufacturing consortium led by Astrium Satellites and Thales Alenia Space. Their launch date has recently slipped to early 2011 for the first two, and mid-2011 for the remaining pair.

A European Union decision to offload the Chinese-built hardware could serve as a metaphor for the European Commissions relations with China in the Galileo program.

When Galileo was viewed as a private-sector development with public-sector financial participation, European Commission program managers sought Chinese participation in pursuit of Chinese cash in the short term and privileged access to Chinas market for positioning and timing applications in the longer term.

That business model collapsed, however, and Galileo was transformed into a 100 percent taxpayer-financed project. Galileos managers also became aware of the security considerations implicit in the construction of a global positioning, navigation and timing satellite network.

China was, in effect, disinvited from Galileo, a decision that was reinforced by Chinas move to build its own global system,

called Beidou/Compass.

At the Munich Satellite Navigation Summit here March 10, a Chinese government official bluntly asked the European Commission why it no longer wanted to work with China, and when Chinas cash investment in Galileo would be returned.

Paul Verhoef, the European Commissions satellite navigation program manager, sought to explain.

Europes decision to invite China to invest in Galileo, Verhoef said, was with a number of purposes in mind, and in a different context. Some nations [outside Europe] wanted to participate in the construction of the system as part of a public-private partnership. But Galileo subsequently was made into a public procurement with public-procurement rules.

Verhoef added: Chinas ambitions also had changed. China originally said it was designing is own smaller, regional system for military use. Then China moved to a global civil system. It is one thing to work together in one context. It is quite another in another context. But our two systems can still cooperate.

The former Galileo partners are now embroiled in a dispute over the radio frequencies their separate navigation constellations will use for their encrypted, quasi-military service, which for Galileo is called the Public Regulated Service (PRS). Chinese officials refer to their PRS equivalent simply as the Authorized Service.

Satellite navigation system sponsors would like to be able to locate their government-only service on radio spectrum not used by any other navigation system. That way, they can jam all other navigation signals in a conflict zone or during an emergency while retaining the use of their own service.

For the authorized service, spectral separation is beneficial, said Jiao Wenhai of the China Satellite Navigation Office in Beijing during a March 10 presentation here. But due to the limits of the spectrum, it is difficult to achieve.

China has begun deploying its Beidou/Compass satellites. The full system is designed to include five geostationary-orbit satellites, three satellites in inclined geosynchronous orbit for northern coverage and 27 satellites operating in medium Earth orbit. An initial capacity to serve Asia is expected to be in place by 2012, with full system deployment by 2020, Jiao said.

In an interview, Jiao said that despite some two years of negotiations with Europe and the United States to find separate spectrum slices for the U.S. GPS military code, Europes PRS and the Chinese Authorized Service, no solution has been found because of the physical limits of available radio spectrum.

Europe and the United States agreed on the locations of their encrypted services in 2004. Verhoef said Europe and Russia whose Glonass constellation is nearing full in-orbit operational status are well advanced on the issue. Were still in discussions with China, he said.

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Thales et OHB présélectionnés pour les futurs Meteosat

PARIS (Reuters) - L'Agence spatiale européenne (ESA) annonce son intention d'entrer en négociations avec Thales Alenia Space et OHB pour le contrat des satellites Meteosat de troisième génération, un revers pour Astrium, la division spatiale d'EADS.

Lancée dans les années 1970, les satellites Meteosat fournissent des images numériques terrestres qui permettent à plusieurs bureaux météorologiques européens, parmi lesquels Météo France, d'établir leurs prévisions quotidiennes.

Le programme de troisième génération, dont l'enveloppe budgétaire a été fixée à 1,5 milliard d'euros, porte sur l'assemblage de six satellites, quatre imageurs et deux sondeurs atmosphériques. Leur entrée en service est prévue à partir de 2016.

"Les deux offres (d'Astrium et de Thales-OHB) ont été jugées 'bonnes' techniquement et leur montant est resté inférieur à l'enveloppe financière prévue. Pour autant, compte tenu d'un prix inférieur, le bureau d'évaluation des offres a recommandé que des négociations contractuelles soient engagées avec Thales Alenia Space France", explique l'Esa dans un communiqué.

L'Agence spatiale européenne a ajouté qu'une décision finale serait probablement rendue en juin.

Vers 16h20, l'action OHB progressait de 8,8% à 18,17 euros à la Bourse de Francfort. A Paris, Thales gagnait 0,48% à 29,60.

Thales Alenia Space, coentreprise entre le spécialiste de l'électronique de défense français Thales et l'italien Finmeccanica, est le partenaire historique de l'Esa. Il a construit les deux premières familles de satellites Meteosat. La société s'est alliée à l'allemand OHB pour ce troisième appel d'offres.

Astrium, qui a perdu fin 2009 un appel d'offres pour une première tranche des satellites du système européen de géolocalisation Galileo au profit d'OHB, espérait un succès avec l'appel d'offres des satellites Meteosat.

Un porte-parole d'Astrium s'est refusé vendredi à tout commentaire.

http://www.challenges.fr/depeches/entreprises/20100319.REU9578/thales_et_ohb_preselectionnes_pour_les_futurs_meteosat.html

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  • 3 months later...
  • 4 months later...

PLF 2011 http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2011/a2862-tVII.asp#P4938_680980

#P4938_6809802. La navigation par satellite : GALILEO

#P4939_681022Actuellement, un seul système de navigation par satellite est opérationnel : le GPS américain. Cette dépendance technologique et donc stratégique perdure. Cela signifie que les personnels et les systèmes d’armes qui ont recours au GPS se reposent totalement sur la fiabilité d’un système américain pour la réussite de leurs missions. La confiance n’excluant pas le contrôle, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes de l’armée de l’air vérifie continuellement la précision des signaux GPS pour lever tout risque « d’égarement », provoqué ou subi.

Pour garantir l’indépendance européenne en la matière, le programme GALILEO a été lancé en 1999. Il compte d’ores et déjà cinq ans de retard, en raison de nombreux soubresauts financiers, politiques, techniques et industriels.

Présenté comme le concurrent commercial du GPS, GALILEO a récemment donné lieu à un imbroglio industriel européen. Alors que Thalès Alenia Space et EADS Astrium étaient en charge de la phase de conception du programme, la réalisation et le lancement des 14 premiers satellites (sur un total de 32) ont été confiés par la Commission européenne à la société allemande OHB en janvier 2010. Ce contrat de 566 millions d’euros a été attribué en respectant scrupuleusement les règles de la concurrence, à l’étonnement des sociétés ayant participé à la première phase sous l’égide de l’agence spatiale européenne. Selon François Auque, P-DG d’EADS Astrium, « s’agissant de Galileo, Astrium et Thalès Alenia Space (TAS) sont responsables de la première phase de déploiement consistant en la mise en orbite de quatre satellites. C’est l’agence spatiale européenne qui était responsable de cette phase, avec on le sait l’application de ses principes, à savoir “ préférence européenne ” et l’application, la plus intelligente possible, du principe du “ juste retour ”. TAS et Astrium, qui ont été choisies pour cette première phase, sont sans doute les entreprises les plus qualifiées d’Europe. Pour que Galileo fonctionne, il faut trente-deux satellites. Or, les autres financements sont venus de l’Union européenne et l’Union n’applique pas du tout le principe de préférence européenne, mais celui de concurrence pure et parfaite. L’application de ce principe a conduit à choisir une autre équipe, en l’occurrence avec du contenu américain, complètement différente de la première pour déployer les autres satellites. On est donc reparti de zéro et on fait un nouveau développement. La conséquence de cette décision c’est que le budget sur lequel ils ont remporté l’appel d’offres ne sera pas tenu et que les délais sont irréalistes » (#P4942_683816203).

Cet imbroglio institutionnel, industriel et juridique jette le doute sur la conduite du programme et sur le respect de son calendrier : le premier satellite doit être fourni à l’été 2012, le quatorzième et dernier au printemps 2014. Il est fort probable que le système GALILEO connaîtra dans les prochains mois de nouveaux écueils.

Le retard pris par l’Europe pour disposer de son propre système de navigation par satellite est particulièrement alarmant au regard des progrès accomplis par d’autres puissances. #P4944_684468La Russie développe sa propre constellation satellitaire, GLONASS : actuellement, une vingtaine de satellites en orbite sont dédiés à ce système. En 2010, elle ambitionne d’en lancer sept supplémentaires avec pour objectif de couvrir l’intégralité du globe. La Chine, avec BEIDOU, dispose déjà de cinq satellites couvrant le territoire chinois et qui doivent être complétés par 25 autres. Un contentieux autour des fréquences entre la Chine et l’Europe n’est toujours pas réglé ; il est de nature à retarder un peu plus GALILEO.

L’impuissance européenne à donner un essor décisif à GALILEO a des conséquences lourdes en termes politiques et stratégiques, plaçant les États européens sous des dépendances étrangères. Elle symbolise peut-être le déclin et la marginalisation de l’Europe sur la scène mondiale.

Alors que le GPS a des applications civiles et militaires, l’Europe refuse toujours de reconnaître la dimension militaire de GALILEO. Comme le souligne Bernard Deflesselles, « le système Galileo est potentiellement dual, comme la plupart des programmes spatiaux, à commencer par la fusée Ariane qui envoie sur orbite des satellites militaires aussi bien que civils. […] Le temps des pudeurs est révolu, l’affirmation de l’existence d’une dimension militaire du programme Galileo est une nécessité politique » (#P4947_685855204).

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  • 2 months later...

Quelques perles du boss d'OHB.

22.10.2009: OHB-SYSTEM CEO CALLS GALILEO A WASTE OF GERMAN TAX PAYER MONEY

C O N F I D E N T I A L BERLIN 001324

SIPDIS STATE FOR EUR/CE PETER SCHROEDER STATE FOR OES/SAT DAVID TURNER STATE FOR EUR/ERA AND EB/IFD/OMA

E.O. 12958: DECL: 10/22/2034 TAGS: ETTC, PGOV, PINR, MCAP, PREL, TSPA, FR, GM SUBJECT: OHB-SYSTEM CEO CALLS GALILEO A WASTE OF GERMAN TAX PAYER MONEY

REF: A. BERLIN 1319 B. BERLIN 1207 C. BRUSSELS 1153 D. BERLIN 655 E. BERLIN 430 F. BERLIN 429 G. 08 BERLIN 899 H. 08 BERLIN 897 I. 08 BERLIN 264 J. 08 BERLIN 243

Classified By: Acting Global Affairs Unit Chief David L. Fisher for reasons 1.4 (b) and (d).

1. © SUMMARY: Berry Smutny, the CEO of Germanys top satellite manufacturer, OHB-System, called the EUs Galileo global navigation satellite system (GNSS) "a waste of EU tax payers money championed by French interests." Nevertheless, Smutny said his company would gladly accept contracts to build the satellites. Smutny anticipates the EU Commission (EC) will award his company a contract this December to build a significant portion of the Galileo satellites. According to a recent media report, the EC is scaling back the Galileo project by about 25 percent off the previously planned 30 satellites ($1.24 billion) due to budget overruns.

2. © On October 2, EconOffs met with OHB-System CEO, Mr. Berry Smutny for general consultations. Smutny became CEO of OHB-System in June of this year and was previously the CEO of Tesat Spacecom, a German subsidiary of the European Aeronautical Defense and Space Company (EADS). When Smutny arrived at the Berlin Embassy on October 2, he had just finished a high-level meeting with the German Transportation Ministry for Transportation, Building and Urban Development (BMVBS) to discuss OHB-systems bid on the Galileo satellite build contract. Smutny said the meeting went "very well" and his expectation is that OHB will be awarded 40-60 percent of the satellite build. END SUMMARY

GALILEO IS A STUPID IDEA BUT OHB WILL TAKE THE BUSINESS --------------------------------------------- ----------

3. © Smutny stated frankly, "I think Galileo is a stupid idea that primarily serves French interests" given that GPS already supplies all of Europes position, navigation and timing (PNT) needs. He claimed the EU desire to develop a redundant but alternative to GPS was spearheaded by the French after an incident during the Kosovo Conflict when the US military "manipulated" GPS to support military operations (NFI). Since this time, he said France has aggressively corralled EU support to invest in Galileo development -- something Smutny said France wants to ensure their missile guidance systems are free of any GPS reliance. Smutny added, the irony for German investment in Galileo is that some of Frances nuclear missiles are aimed at Berlin.

THE EC COMMISSION IS SCALING BACK GALILEO TO CUT COSTS --------------------------------------------- --------

4. (U) Space News reported that at an October 15-16 conference on European space policy, the EC announced they will reduce the number of Galileo satellites to be built from 28-30 to a maximum of 22 satellites due to cost overruns elsewhere in the program. In addition to soliciting a quote for the entire satellite build, the EC asked both OHB-System and Astrium-Satellites to quote blocks of eight and 16 satellites in the event that the contract is divided. Best-and-final offers are due in November and a final decision on the contract is expected in late December.

5. © Smutny said the EC is steadfast that the entire Galileo system stay within the allotted 3.4 billion euro budget. In Smutnys opinion, the EU has grossly underestimated the complexity of the complete Galileo system and additional cost overruns and schedule slips are likely. He said industry experts estimate the final Galileo cost to be about 6.5 billion euros (assuming the previously desired 32 satellite constellation), but in his opinion the final

cost will balloon to around 10 billion euro.

GALILEO CAN NOT BE BUILD ITAR FREE ----------------------------------

6. © Smutny said no matter how much the French would like Galileo to be built International Traffic in Arms Regulation (ITAR)-free, this is highly unlikely given that there are not sufficient replacements for some radiation-hardened US ITAR-controlled components that Galileo will need. Smutny pointed out that the EU already strayed from the concept of a completely indigenous EU system when they procured the Galileo clock - the heart and soul of the system - from the Swiss. Smutny said he recommended early on that Galileo try an procure an US-origin clock, but this idea was immediately rejected by Galileo decision makers (NFI).

7. © Smutny feels that the Galileo program, as it currently looks, is either doomed for failure or will have to undergo drastic scalebacks for survival. He said OHB-System is serious about their bid and will deliver contracted product "on time, within budget, and per requirements" (something OHB-System has a good track record of), but his company is preparing for the possibility that the contracts will be canceled if the EC can no longer stomach the ballooning costs. Murphy

http://www.aftenposten.no/spesial/wikileaksdokumenter/article3985655.ece

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Je pense qu'il faudrait lancer notre propre programme civil, je commence à croire que galileo ne viendra jamais.

Ca peut rapporter beaucoup d'argent en offrant un systeme plus fiable que le GPS qui est à vocation militaire et

qui peut etre interrompu à n'importe quel moment par les USA. un systeme civil doit  assurer la perenite des services.

lancer 30 satellites deux par deux  et raccroder tout ca au centre controle de toulouse, c'es pas la mere a boire.

reste les agences commerciales et les offres de service a mettre en place, en deux ans c'est fait si on veut.

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Il l'on satellisé.

German Satellite Boss Sacked After Wikileaks Revelation

(Source: Deutsche Welle German radio; published Jan. 18, 2011)

WikiLeaks documents published by a Norwegian newspaper have caused a German satellite company CEO his job. Berry Smutny reportedly called a major European project his company is involved in a 'stupid idea.'

The CEO of German satellite company OHB-Technology, Berry Smutny, was fired four days after a WikiLeaks document revealed Smutny's candid comments on the European Galileo satellite project.

On January 13, the Norwegian newspaper Aftenposten cited the document in a story that published Smutny's comments.

The WikiLeaks document, dated October 2009, detailed conversations between Smutny and US diplomats in Berlin.

French bashing

In a previously leaked diplomatic cable published by Aftenposten, Smutny was also revealed to have called France "an evil empire in stealing technology," and that Germany suffered more from French intellectual property rights espionage than it did from China or Russia.

OHB is one company taking part in Europe's satellite project Galileo, which is seen as a challenge to the American Global Positioning System but has been plagued by problems and cost over-runs.

In the leaked cable, Smutny also called the Galileo project, which is due to come into operation in 2014, a waste of EU-taxpayers' money.

In December, Aftenposten said it had acquired all of WikiLeaks' 250,000 cables and would publish the cables and stories based on them independently of WikiLeaks.

However, the controversial site has only released approximately one percent of the cables that it holds, in conjunction with media outlets in Europe and the United States. (ends)

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Confirmé sur le fil d'air et cosmos

"Le directeur général du fabricant allemand de satellites OHB System, Berry Smutny, a été suspendu après avoir taxé, selon Wikileaks, d'"idée stupide" le "GPS européen" Galileo, dont le groupe est un des gros bénéficiaires, a-t-on appris mardi auprès d'OHB."

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Ca devient de plus en plus bizarre,  ca dépense sans compter et sans résultat.

3,4 milliards d'euro d'investi et il leur faut 1,9 Milliard de plus, pas un seul satellite a été lancé, mis a part les deux vieux giove a & b qui étaient les

prototypes.

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Il devrait y avoir pour 10 milliards au final.

un autre leaks.

[quote

14.01.2010: OHB ECLIPSES ASTRIUM FOR GALILEO CONTRACT BUT BOTH

]CO N F I D E N T I A L SECTION 01 OF 02 BERLIN 000043

SIPDIS STATE FOR EUR/CE PETER SCHROEDER STATE FOR OES/SAT RAYMOND CLORE AND DAVID TURNER STATE FOR ISN/MDSP DICK BUENNEKE

E.O. 12958: DECL: 01/14/2035 TAGS: ETTC, PGOV, PINR, MCAP, PREL, TSPA, FR, UK, GM SUBJECT: OHB ECLIPSES ASTRIUM FOR GALILEO CONTRACT BUT BOTH END UP WINNERS

REF: A. BERLIN 1324 B. BERLIN 1207 C. BRUSSELS 1153 D. BERLIN 655 E. BERLIN 430 F. BERLIN 429 G. 08 BERLIN 899 H. 08 BERLIN 897 I. 08 BERLIN 264 J. 08 BERLIN 243

Classified By: Global Affairs Unit Chief Don L. Brown for reasons 1.4 (d).

1. (SBU) SUMMARY: Germanys OHB-Technology GmbH, in partnership with Surrey Satellites Technology Limited (SSTL), recently pulled off an underdog victory over industry giant EADS-Astrium for a majority of the EUs heralded Galileo satellite contract worth around 850 million euro. Interestingly, this is not a total loss for Astrium, as it is the majority shareholder of SSTL and is entitled to a share of the OHB/SSTL profits. Industry observers believe OHBs bid was superior to that of Astrium in terms of cost and that OHBs established reputation of delivering product on-time and within budget ultimately sealed the deal. END SUMMARY

2. © On January 7, the European Commission awarded OHB-Technology a contract worth 566 million euro to build at least 14 of the currently planned 22 Galileo position, navigation, and timing (PNT) satellites. The French newspaper Le Monde reported that Astriums bid for the 14 satellites was valued at 100 million euro higher than OHBs and that this was likely the salient factor in the cost-conscious European Commissions (EC) decision. (COMMENT: OHB is a conservative, family-run company about one tenth the size of Astrium. Some insiders view OHBs victory as a serious blow to Astrium, as it was always considered the favorite to win the contract. END COMMENT)

A WIN/WIN FOR EVERYONE ----------------------

3. © (TEXT REMOVED BY AFTENPOSTEN), told us that since Astrium is the majority shareholder of SSTL, a win for the OHB/SSTL partnership is an indirect win for Astrium as well. (TEXT REMOVED BY AFTENPOSTEN)estimated that up to 40 percent of the OHB/SSTL profits will wind up in Astriums hands.

OHB IN PARTNERSHIP WITH ITS COMPETITION? ----------------------------------------

4. © A couple years ago, when OHB was positioning itself to compete for the Galileo contract, it formed a strategic partnership with SSTL, in which SSTL would integrate the payloads OHB would take care of the satellite buses. As part of this partnership, (TEXT REMOVED BY AFTENPOSTEN)said that OHB tried to purchase SSTL, but Astrium swooped in with its deeper pockets and outbid OHB. (TEXT REMOVED BY AFTENPOSTEN) emphasized that the Fuchs family, OHBs owners/operators, has a standing policy to not get in bidding wars for companies/assets, and that once the SSTL price reached OHBs limit, it politely stepped aside. (TEXT REMOVED BY AFTENPOSTEN)said that as a condition of the SSTL sale to Astrium, the EC and British Parliament specified that OHBs prior arrangement with SSTL on Galileo would hold and that all of SSTLs involvement with Galileo must be firewalled-off from Astrium.

COMMENT -------

5. © OHB will continue to compete with Astrium for the remaining eight satellites, but if price remains the ECs primary criteria, OHB may very well get the rest of the contract. On the other hand, the EC also values multiple

BERLIN 00000043 002 OF 002

sources for the satellites and if Astrium can close its price gap with OHB, it may get the upper hand. While it is true that the OHB/SSTL victory is also a win for Astrium in terms of profits, job creation is the other prize. If OHB/SSTL wins the rest of the satellite competition, it is clear that a bulk of the resultant job creation will reside in Germany and the UK and not in France. MURPHY

http://www.aftenposten.no/spesial/wikileaksdokumenter/article3985637.ece

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  • 2 weeks later...

Et comme d'habitude, les Allemands soit se contentent de suivre les Américains comme des toutous, soit "coopèrent" pour renforcer leur propre industrie et une fois repus, envoient la France balader.

Je suis franchement sceptique quant à la "coopération". Avec un peu de volonté politique nationale, et j'emploie délibérément ce vocable de nation, la France aurait toutes les ressources pour lancer ce genre de projet toute seule. Au final ce serait probablement moins cher et plus satisfaisant techniquement que ces "coopérations" qui prennent systématiquement des retards et des dépassements de coûts, tout en marginalisant notre industrie.

Mais apparemment nos politiques sont enamourés d'une Europe idéalisée qui n'existe que dans leur tête.  >:(

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Si Latribune commençait par apposer les liens vers les documents dont elle nous crache un résumé ce serait bien ensuite le marché de l'espace ne nous appartient pas et si les Allemands s'y intéresse de plus en plus c'est qu'il devient mature et dépasse le cadre d'un enjeu strict de souveraineté.

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Bonjour

Je sais que il y a deja un fil de discutions sur le galileo mais je n'arrive pas à savoir ce que c'est.

C'est une sorte de GPS européen?

Quel pays y participe?

Merci de vos réponse.

1) Oui

2) l'Union européenne via l'Agence spatiale européenne. Mais aussi : la Chine, l'Inde, Israël, le Maroc et l'Ukraine

3) Vas donc te présenter dans la section dédiée du forum, c'est une sorte d'obligation ici  ;)

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la Chine a été éjectée. Toutes les pièces made in China ont été remplacées.

D'ailleurs depuis, l'Europe est en dispute avec la Chine pour l'utilisation de fréquences. les Chinois avec leur GPS Beidou ont été plus rapide pour utiliser la fréquence et donc estime qu'elle leur revient même si l'europe a déposé la demande avant.

Pour les autres pays, j'ignore ce qu'ils font dans Galileo.

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Je peux me tromper mais il me semble que la règle définie par ITU (International Telecommunication Union) est "First Use First Stay", on n'a aucun moyen légal de forcer les chinois à céder les plages de fréquences déjà utilisées, même si tous les deux ont "réservé" ces fréquences en même temps.

On n'a pas été moins rapide, c'est tout.  >:(

Oui peut-être, sans doute. Mais la partie en cours sur ce sujet entre l'EU et la Chine est très sérieuse, entre deux grands garçons qui sont tout à fait prêts à sortir des lignes tracées par le "fair use" pour s'imposer. On est toujours dans la phase de négociaiton mais y aurait de la musculation et du bluff. On a déjà évoqué du coté de techniciens Européen que la "propreté" de la fréquence ne pourrait pas être garantie si elle est conservée par les Chinois. Les Européens "seraient obligés" d'utiliser des fréquences proches qui pourraient involontairement dégrader les signaux du GPS chinois.

L'éviction du matos chinois était aussi improbable selon des observateurs parce que "on ne doit pas vexer pas la Chine" et pourtant cela a été fait.

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Le problème pour eux c'est aussi que légalement on utilise déjà les fréquences, giove A et B ont été lancé en grande partie pour cette raison (la raison secondaire c'est servir de prototype de test). Donc légalement, l'UE n'est pas mal placé non plus. Mais effectivement, je n'ai pas l'impression qu'ils soient vexée, il y a un problème, il faut le régler comme dit hk[chiffresuperlongquej'ailaflemmedereproduire]. La chose était nettement plus conflictuelle avec les USA à l'époque de l'attribution desdites fréquences (problème depuis réglé, Giove A et B et leurs fréquences sont le résultat de ce compromis)

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