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Galileo


Adriez

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On utilise pour des fins expérimentaux, eux un usage quasi-normal et publique (et militaire bien sûr). La différence est là.

Parce que les Européens sont au pied du mur, il n'y a pas 'intérêt de se coucher.

Ca c'est du parti pris pas du tout neutre, il n'est marqué nulle part que l'utilisation expérimentale n'est pas une utilisation, laissons cela aux avocats.

Les chinois tentent de passer en force , par la vitesse en dépit d'un accord EU-USA rendu public dans lequel la plage de fréquence était mentionnée. Les Chinois voulaient la fréquence, les Européens ont trainé en chemin, les Chinois ont tenté le coup de force et de poker poussé par leur hyper-confiance en eux surtout devant des européens carpettes, pas de bol ca passe pas.

On verra la nature du compromis car la Chine n'est pas encore en position d'être arrogante, comme tous les empires.

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Comme tu dis, laissons le débat juridique aux avocats des deux côtés. Puis pour l'arrogance c'est aussi un problème dans les deux sens, je ne veux pas m'aventurer dans ce débat que je qualifierai comme "pathétique".

Reste donc le soucis technique, car sur ce point là il n'existe pas de compromis technique à ma connaissance, c'est soit l'un soit l'autre qui aura la plage de fréquences, mais pour le moment les chinois semblent dore et déjà en train de l'utiliser à grande échelle alors que nous sur une échelle expérimentale, c'est un fait.

Au final il n'y peut qu'avoir un utilisateur, soit la Chine, soit l'Europe, sur cette plage de fréquences.

Je me demande juste s'il n'existe pas une solution technique acceptable pour les deux grands pour sortir de cette impasse.

Étant juriste, je peux donner quelques éléments sur ce point :

Les fréquences ont été réservées auprès d'une institution internationale qui gère ce genre de chose, l'Union internationale des télécommunications, une subdivision de l'ONU. La règle est simple : Les fréquences peuvent être perdues si elles ne sont pas utilisées, peut importe la méthode et le but de l'utilisation. Giove A et B rentrent parfaitement dans ce cadre, leurs signaux sont d'ailleurs utilisés au sols pour des expériences scientifiques. Si l'un ou l'autre de ces satellite venait à tomber en panne, il y en a un en réserve, qui ne sera probablement pas utilisé, vu que les 2 premiers satellites du système final doivent être lancés dans 2 mois.

Quand aux Système "commercial" actuel chinois, après vérification, il n'utilise pas les même fréquences, il ne peux dont pas se prévaloir d'une quelconque antériorité, le problème viens de fait qu'ils veulent utiliser des fréquences proches de celle de galileo dans leur futur système. Leur prototype a commencé à émettre le 14 avril 2007 (12 janvier 2006 pour Giove A).

Les européens étaient donc bien là les premier. Un des problème, c'est que les chinois s'en foutent royalement.

Le problème est même bien plus sérieux que le conflit EU/US car il concerne ici les 3 fréquences, et pas une seule. (même si le problème le plus criant est au niveau du système PRS). Une des raison pour laquelle les chinois s'en foutent, c'est qu'ils considèrent que le fait que les fréquences sont identiques n'empêchent pas le service. C'est vrai, mais le problème, c'est que le signal PRS est soumis a une obligation de service au niveau contractuel, ce qui veut dire qu'en cas de problème causé par le signal chinois, c'est les européens qui prennent les conséquences juridique. Le problème se pose surtout car il s'agit de la fréquence militaire des satellites. Autrement dis, si la fréquence militaire chinoise est brouillée, ça affecte le signal européen (et vice versa d'ailleurs), alors que l'accord EU/US a permit d'éviter ce problème.

Un des conflit viens aussi du fait que les chinois ont fait ça "de leur coté" sans prévenir personne : c'est en analysant les émission du prototype que les européen et les américains ont su quelle fréquences étaient utilisées, les chinois refusant de le dire (alors que les fréquences utilisées par Giove/Galileo étaient publiques depuis 2000, ce qui a permis aux européens et aux américains de régler les incompatibilité avant le début de l'émission, les codes utilisés sont eux public depuis Juin 2006). D'ailleurs, la plupart des informations sur le signal ne sont toujours pas officiellement dévoilées par le gouvernement chinois, bien qu'il s'agisse d'un secret de polichinelle (le signal est très proche de celui du GPS-2, ce qui a rendu sont identification assez simple).

Il faut aussi savoir que les accord US/EU de 2004 interdisent à l'Europe de changer les fréquences de son système. (idem pour le système américain)

299792458 ne te parle pas?

Et si j'écris 299792458 mètres par second, ça te permet de mieux mémoriser?  :lol:

Henri suffit amplement.  8)

Si on peut plus plaisanter...  ;)

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c'est quoi la solution alors? descendre les satellites chinois? parce que la pression politique ne fera pas beaucoup d'effet, quand on pense qu'ils n'arrêtent pas d'essayer de se rapprocher des us et de l'eu et ils nous font des coups pareils, moi je les renverraient chez eux avec de la chevrotine dans le ***

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ben si il y a bien quelque chose dont j'ai horreur, c'est qu'on se foute de ma geule

Pour pratiquer pas mal les Chinois, je peut te rassurer sur un point, ce n’est généralement pas du foutage de gueule, c'est qu'ils comprennent réellement pas pourquoi on donne de l'importance à certaine choses. Ils ne nous comprennent pas (et vice versa d'ailleurs, c’est pas du tout à sens unique). Ça amène à de sacré problèmes (bon, ok, parfois, il y a en plus un peu de mauvaise fois, ce qui n'arrange rien).

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  • 3 months later...

Galileo : Bruxelles pourrait avancer la prochaine commande de satellites

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201391129240-galileo-bruxelles-pourrait-avancer-la-prochaine-commande-de-satellites-167406.php

les deux premiers satellites du GPS européen décolleront de Kourou le 20 octobre, à l'occasion du vol inaugural de Soyouz, la fusée russe, depuis la Guyane. Sur la période 2007-2013, la constellation devait coûter 3,4 milliards d'euros. Mais Bruxelles a réussi à dégager des économies. « L'argent épargné sera utilisé pour acheter des satellites dont l'acquisition n'était pas prévue sur l'enveloppe de 3,4 milliards  », s'est félicité Antonio Tajani.

A ce jour, 18 satellites sur les 30 prévus ont été achetés : les quatre premiers auprès d'EADS Astrium, les 14 autres à l'allemande OHB. Faute d'argent, les suivants ne devaient pas être acquis avant 2014. Pour cela, il fallait inscrire 1,9 milliard d'euros dans le prochain cadre budgétaire pluriannuel de l'Union. Devant l'ampleur de la rallonge, Bruxelles a demandé aux industriels de faire un effort

.

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  • 5 weeks later...

Un demi-milliard d'euros d'économies réalisées sur le budget de Galileo devrait permettre au projet spatial européen de s'enrichir de six satellites supplémentaires. La flotte de satellites passerait de dix-huit à vingt-quatre, a annoncé, mercredi 22 juin, le commissaire à l'industrie européen.

'Nous pouvons dire aujourd'hui que nous sommes en train de réduire les coûts de 500 millions d'euros', s'est félicité Antonio Tajani, à l'occasion de la signature d'un contrat de 281 millions d'euros pour des installations terrestres de ce système au Salon du Bourget.

Les deux premiers satellites appellés à former à terme une 'constellation' devraient être lancés le 20 octobre à bord d'une fusée Soyouz, du centre spatial de Kourou en Guyane.

Système de navigation concurrent du GPS américain, Galileo doit notamment permettre une couverture améliorée du territoire, en particulier dans zones soumises à des interférences. Mais de nombreux retards se sont accumulés pour ce projet, qui devrait progressivement entrer en vigueur, au mieux, d'ici deux ans.

Plusieurs grandes entreprises européennes y participent, parmi lesquelles EADS Astrium, OHB, Thales Alenia Space, Space Opale et Arianespace. La Commission espère que les bénéfices de ce projet technologique pharaonique pourraient atteindre 90 milliards d'euros sur la période 2010-2027. 'Si nous voulons gagner contre la crise d'aujourd'hui, il faut choisir l'économie réelle', même s'il faut 'aussi réduire la dette publique', a plaidé le commissaire européen.

http://fr.news.yahoo.com/six-satellites-supplémentaires-gps-européen-galileo-191459919.html

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  • 1 month later...
  • 1 month later...
  • 1 month later...

Cela à était long, laborieux et couteux, mais enfin, demain, si tout va bien, débutera la mise sur orbite de la constellation Galileo - avec 2 satellites lancés depuis un Soyouz  :O - :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/infos-generales/science-environnement/afp_00389135-galileo-coup-d-envoi-du-rival-civil-europeen-du-gps-americain-234160.php

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