debonneguerre Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 Non ces images ont quelques semaines, après avoir vidé le véhicule sur la première image, ils y mettent le feu sur la seconde. En syrie ils réparent des T55 voir des T72 c'est bien plus rustique qu'un M1, je doute qu'ils aient la compétence pour un M1A1M. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 Déjà que l'armée américaine à du mal à l'entretenir et le maintenir à de bons niveaux de dispos :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arnaud D. Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 De plus, l'IAF a déjà frappé près de la frontière syrienne au nord, dans la ville de SInjar, à partir de Bagdad (406 km de distance). Soit une distance plus grande que ce qui sépare Bagdad de la frontière. Il paraît établi donc désormais que cette assertion que la distance est trop grande pour les appareils irakiens entre Bagdad et la Syrie est fausse. Source : http://online.wsj.com/articles/iraqs-nouri-al-maliki-authorizes-air-strikes-to-support-kurdish-forces-1407158267 La distance de Bagdad vers la deuxième ville du califat en Syrie (Deir es-zor) est de 450 km. Ton postulat initial était que les irakiens fassent quelques raids en Syrie et s'allient à Damas. J'ai du mal m'exprimer : je n'ai jamais dit qu'ils ne pouvaient pas frapper en Syrie, mais le fait de s'allier à Damas implique de mener des raids profondément en territoire syrien pour qu'il y ait coopération sinon, ça revient à ce que font/feront les US en tapant sur les arrières de l'IS en Syrie. Pour que cette option soit envisageable, l'armée irakienne doit déjà reprendre et sécuriser les bases situées au nord du territoire. Et ce n'est pas avec seulement 12 Su-25 donc seulement 5 volent (cause manque de pilotes locaux, mais ça peut encore changer ...) qu'ils vont récupérer ces bases rapidement malheureusement ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 Ton postulat initial était que les irakiens fassent quelques raids en Syrie et s'allient à Damas. J'ai du mal m'exprimer : je n'ai jamais dit qu'ils ne pouvaient pas frapper en Syrie, mais le fait de s'allier à Damas implique de mener des raids profondément en territoire syrien pour qu'il y ait coopération sinon, ça revient à ce que font/feront les US en tapant sur les arrières de l'IS en Syrie. Pour que cette option soit envisageable, l'armée irakienne doit déjà reprendre et sécuriser les bases situées au nord du territoire. Et ce n'est pas avec seulement 12 Su-25 donc seulement 5 volent (cause manque de pilotes locaux, mais ça peut encore changer ...) qu'ils vont récupérer ces bases rapidement malheureusement ... Je ne cherche pas à avoir de débat plus large sur cette possible alliance ou ces raids ou même le nombre de su-25 opérationnels (surtout sans liens). Donc voilà je cherchais surtout à répondre à ton assertion : " quant aux pilotes de l'IQAF, leurs avions n'ont pas assez d'autonomie pour aller en Syrie, donc il faut oublier ! " Ceci a probablement été compris au premier degré par les membres du forum et je cherchais donc à faire une mise au point. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arnaud D. Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 Je ne cherche pas à avoir de débat plus large sur cette possible alliance ou ces raids ou même le nombre de su-25 opérationnels (surtout sans liens). Donc voilà je cherchais surtout à répondre à ton assertion : " quant aux pilotes de l'IQAF, leurs avions n'ont pas assez d'autonomie pour aller en Syrie, donc il faut oublier ! " Ceci a probablement été compris au premier degré par les membres du forum et je cherchais donc à faire une mise au point. Il n'y a pas de problème, c'est pour cela que j'ai dis que je m'étais mal exprimé ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 Islamic State Relying More on Suicide Squads http://www.defensene...-Suicide-Squads Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JASHUGAN Posté(e) le 27 août 2014 Share Posté(e) le 27 août 2014 Un M1A1M tout neuf, quel gâchis ! Il a l'air intact et prêt à servir, si ce n'était cette position très inconfortable. On dirait que l'équipage a paniqué et s'est foutu dans le fossé :- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogmios Posté(e) le 28 août 2014 Share Posté(e) le 28 août 2014 La république tchèque va vendre 15 avions d'entrainement et de combat à l'Irak : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aero_L-159_Alca Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arnaud D. Posté(e) le 28 août 2014 Share Posté(e) le 28 août 2014 La république tchèque va vendre 15 avions d'entrainement et de combat à l'Irak : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aero_L-159_Alca Va livrer ;) , la commande a été passé il y a déjà longtemps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogmios Posté(e) le 28 août 2014 Share Posté(e) le 28 août 2014 Va livrer ;) , la commande a été passé il y a déjà longtemps. il me semble qu'une commande avait été faite en 2011 ou 2012 (?) mais plus de nouvelles, je pensais que ça avait été annulé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 28 août 2014 Share Posté(e) le 28 août 2014 (modifié) no comment http://www.lepoint.fr/politique/la-bourde-malvenue-de-fabius-sur-twitter-28-08-2014-1858118_20.php Modifié le 28 août 2014 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 29 août 2014 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 août 2014 Quelques éclaircissements sur ISIS, sur lequel l'effort de renseignement s'intensifie (rien de nouveau dans le principe, mais l'info s'affine tous les jours désormais): l'organisation pratique/opérationnelle d'Al Baghdadi s'articule autour de lui (et on imagine, un "Etat Major" central sous une forme ou une autre) et de 25 "représentants"/"envoyés"/"lieutenants" répartis sur l'Irak occupé et la portion de Syrie contrôlée par ISIS, qui forment donc 25 "commandements opérationnels" en relation directe avec le chef. Sur ses 25 lieutenants, 8 ou 9 sont d'anciens militaires irakiens (de l'armée et du Jihaz Al-Mukhabarat Al-Amma de Saddam), virés après 2003 et pour l'essentiel tous passés par une phase d'emprisonnement par les Américains. La proportion semblerait révélatrice de l'ensemble de la structure hiérarchique d'ISIS, jusqu'aux plus bas échelons tactiques (environs 1/3 de cadres de tous niveaux seraient donc d'anciens militaires professionnels irakiens), et de l'intégration qu'ISIS semble avoir réussie entre organisation et tactique militaire d'un côté et organisation et tactique "terroriste"/guérilla de l'autre. Au bas de l'échelle, chez les combattants "du rang", l'estimation des effectifs d'étrangers à la zone géographique de conflit (Syrie et Irak) irait jusqu'à 6 ou 7000, dont peut-être 1000 venant d'occident, l'essentiel consistant plutôt en Tunisiens, Libyens, Egyptiens et Saoudiens, sur un total estimé d'effectifs combattants d'ISIS (chiffre très aléatoire) tournant autour de 25-30 000 hommes (et femmes comme on a pu le découvrir récemment). Le niveau de contradiction qu'on voit sur les effectifs (qui va de 15 à 50 000h) ne reflète pas forcément des réalités différentes, le terme de "combattant" pouvant être interprété à des degrés très variables: le combat proprement dit est une chose, mais l'ensemble de la "chaîne de soutien" d'une telle force est importante (et répartie sur les axes contrôlés, souvent longs), repose sur des effectifs vastes (donc un ratio soutien-combat très important) et implique une attrition forte des bas échelons (notamment les éléments étrangers et non expérimentés qui servent de chair à canon, ou pour qui le soutien n'est pas prioritaire), où le turnover peut être très conséquent. Il peut être en plus difficile, voire illusoire, d'essayer de faire la part entre les chefs/cadres militaires de tous échelons et les chefs "civils" (administratifs, judiciaires, politiques....), ces postes étant souvent (encore à ce stade de l'organisation) confondus. Enfin, essayer de chiffrer la proportion des combattants expérimentés (surtout évidemment les cadres -équivalents officiers/sous offs) dans le total des effectifs reste le point délicat (la "main d'oeuvre qualifiée", quoi), sur lequel semblent se pencher les USA (dont le potentiel de rens sur zone s'est certes accru, mais reste très limité: il y a donc une priorisation importante sur ce point), beaucoup s'accordant à dire, expérience récente à l'appui, que cibler le haut de la hiérarchie est une perte de temps, nécessitant trop d'efforts/ressources à acquérir pour un effet trop réduit (le syndrôme des "n°2" et"n°3" d'Al Qaida, descendus en pagaille), et que s'attaquer au "middle management" (facilement identifiable, peu défendu) est beaucoup plus rentable pour peu qu'on puisse taper dans une proportion suffisante. De même pour les cadres militaire de bas échelon, à ceci près que cette action repose là sur les échelons combattants de même niveau (côté kurde et irakien, dont les capacités "de pointe" -renseignement, précision....- sont trop limitées pour ce genre de stratégie ciblée) que, pour l'instant, les USA ne semblent pas être prêts à faire accompagner systématiquement par des éléments US (le déploiement impliquerait beaucoup plus de FS qu'ils semblent prêts à envoyer à ce jour, et/ou des troupes régulières, ce qui est là encore pour l'instant un tabou absolu à Washington). Le 2ème angle sur lequel bosse le renseignement américain, et largement évoqué ici (mais là, l'info, y compris publiée, progresse désormais quotidiennement), est le "business model" de l'organisation terroriste qui essaie de se convertir en Etat, chose dont les coûts sont dans une toute autre dimension, surtout quand on doit arrêter (ou au moins limiter) nombre des activités qui ont constitué ses principales sources de revenus jusqu'ici, dans les territoires contrôlés, à savoir principalement l'extortion/racket et le kidnapping, très partiellement compensés par leur remplacement par une forme "régularisée" d'impôt (fixe dans le montant, pas trop arbitrairement appliqué, maintenu suffisamment bas pour développer l'attractivité d'ISIS, et "compensé" par des prestations coûteuses: électricité, eau, administration et justice, police, prestations sociales, constructions....). Le tout pour une "population" tournant autour de 8 millions d'habitants dans les zones durablement contrôlées, qui plus est une population répartie sur une vaste surface très découpée. Difficile dans une zone où ces modes de financement ont quand même saigné les économies locales déjà pas franchement solides, à la production faible, y compris dans le domaine alimentaire (pas de "cash crops", agriculture vivrière insuffisante, dépendante d'une organisation territoriale précise incluant des circuits économiques continus), des économies souvent détruites (comme en Syrie dans beaucoup d'endroits). Ne parlons même pas du fait que même en disposant du cash voulu, ISIS ne peut avoir accès aux mille et une choses nécessaires à une économie, une population, un pays: biens et savoirs-faires de toutes sortes (surtout dans les quantités nécessaires) pour faire fonctionner l'appareil productif, l'économie, la société. La contrebande a ses limites quantitatives. Outre les dépenses de fonctionnement qui explosent, ISIS doit dépenser beaucoup pour la guerre, mais aussi pour la com: propagande, certes, mais surtout acheter des loyautés, tant des groupes organisés (en clair, on backchiche des chefs de clans/tribus ou hiérarques quelconques, d'une façon ou d'une autre) que des individus, via une politique "religieuse" de charité à grande échelle. Ca fait de la dépense en cash, qu'il s'agisse de dons d'argents, de dons en nature, de prestations diverses.... Cela explique entre autre le besoin d'expansion permanent d'ISIS, moins au sens de conquête territoriale (quoiqu'elle soit le but "ultime") que de besoin d'avoir, au-delà de la "frontière" effectivement contrôlée un peu durablement, une zone de pillage/razzia qui concourt de la stratégie militaire (occuper l'ennemi, le décrédibiliser dans son territoire....). Le pétrole est évidemment central dans ce besoin (le ratio dollar/kilomètre carré est imbattable), et ce chaque jour d'avantage; coûts de fonctionnement qui explosent, économies locales qui rapportent peu et fonctionnent mal, circuits économiques limités, modèle économique de distribution du haut vers le bas, peu d'investissement productif. Et à cet égard, aucune cible dans le rayon d'action d'ISIS n'est aussi constante que la région immédiate de Kirkouk, bien plus que Baghdad. Ce d'autant plus qu'ISIS ne peut obtenir du pétrole que des prix dégradés, et des flux peu constants, étant donné l'obligation d'en faire la contrebande, avec des débouchés et possibilités d'acheminement limités. L'estimation actuelle est qu'ISIS fait 2 millions de dollars/jours via le trafic de pétrole et ses autres activités; si l'ensemble des gisements autour de Kirkouk étaient pris, le potentiel théorique serait de 100 millions/jour -sous réserve qu'ils puissent effectivement tout vendre/acheminer, ce qui est douteux. Là encore, la contrebande n'est pas un flux commercial fiable, surtout quand les USA et d'autres ciblent précisément ces flux. Mais là encore, au moment où les dons de l'étranger baissent dramatiquement (ils n'ont certes été qu'un apport minoritaire sauf au début, mais il ne faut jamais sous-estimer le caractère disproportionnellement crucial d'une somme en cash, soit de l'argent frais, qui arrive en net dans le "système" coûts-dépenses d'une organisation) et où les dépenses explosent pour garder ce qui est tenu, ce besoin de pétrole est incontournable pour l'organisation qui se veut un Etat, mais dont la majorité des territoires ne peut être tenue par la force: ils ont besoin, pour faire court, de la loyauté des populations, et cette loyauté, ferveur religieuse à part, s'achète au comptant (par des modes divers, certes, du backchich au fait de "faire arriver les trains à l'heure", mais achetée néanmoins); et de ce côté, ce que rapporte le territoire contrôlé n'approche pas, de très loin, ce que coûte son maintien (c'est pas l'économie sous-développée de ces zones contrôlées qui pourra fournir une base fiscale). ISIS dépend donc absolument d'une expansion agressive et d'une économie/stratégie de razzia dans le voisinage (ciblant avant tout le pétrole), sous peine de s'effondrer sous le poids des obligations qu'elle s'est imposée (effondrement qui prendrait la forme de populations nettement moins réceptives et un tantinet aggressives). De l'inconvénient de n'être, au final, qu'une bande de gangsters armés aux oripeaux idéologiques. Et dans cette stratégie, la région de Kirkouk est le pivot absolu. ISIS essaierait en outre de recruter online des ingénieurs spécialistes du domaine pétrolier pour se confronter à son autre problème dans la durée, qui est de continuer à faire fonctionner son secteur pétrolier, évidemment écarté de tout circuit économique important, donc de possibilités d'entretien/maintenance et de développement. Economiquement, ISIS n'est pas armé pour durer et assumer les coûts qu'il doit affronter, ce qui rappelle une fois encore que garder et contrôler un territoire est infiniment plus cher à tous égards (main d'oeuvre, coût financier, nombre de savoirs-faires nécessaires, complications, temps....) que le conquérir. Enfin, ce que révèle la structure interne d'ISIS -et quelques échos qu'on a pu avoir sur les relations internes et les récentes perches tendues par Baghdad et Washington aux chefs tribaux sunnites- est que les ex-Baasistes sont aussi nécessaires à l'effort de guerre qu'hostiles au militantisme et à la religiosité d'ISIS (on connaîtrait quelques histoires d'accrochages entre les "hardcore" et les ex-baasistes): peu d'entre eux ont réellement adhéré au mouvement, et ils doivent avoir une vue nettement moins passionnée des réalités militaires, politiques et économiques du mouvement et de ses perspectives. Il y a sans doute un effet de "course contre la montre" via lequel les ISIS-iens "historiques" essaient de drainer autant de savoir-faire que possible de ces cadres (qui, de leurs côté, doivent tout faire pour rester nécessaires, donc être efficaces, transmettre, mais aussi garder des trucs) pour former des chefs compétents de son côté à tous échelons; mais c'est pas quelque chose de facile, surtout sans structure permanente de formation (avec "mémoire institutionnelle" ouverte à tous), plates-formes d'échanges (EM et "stages", rotations d'officiers et sous-offs de façon ouverte....) et tous systèmes de transmission du savoir et de l'expérience, de mise en confiance et de développement personnel et collectif, toutes choses difficiles à créer et maintenir dans un pays pacifié et unifié, et évidemment bien plus difficiles dans une entité divisée. La prise de Mosoul (où ces cadres ont joué un rôle absolument crucial) avec 800h à tout péter pourrait être bien plus un one shot qu'on ne le croit. L'alliance des ex-baasistes et des fanatiques religieux n'est donc pas un socle si solide, même si elle a pu, dans des circonstances précises et pendant un moment donné, produire des résultats extraordinaires. Encore une fois, entre le coup d'éclat et la durée, il y a une sérieuse marge. C'est encore plus vrai quand on ajoute le 3ème pilier qui fait tenir le tripode instable qu'est ISIS: les chefs tribaux (et leurs ouailles, bien évidemment), principalement désaffectés par le gouvernement Maliki et donc aussi avec ISIS pour des motifs "négatifs" et non une adhésion idéologique. Autant de cibles pour une stratégie anti-ISIS, qui ne semble décidément pas être un titan instoppable sorti de nulle part, et plus une nuisance aux pattes courtes. 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Je vois qu'on s'est trouvé un nouveau dada monsieur Tancrède O0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 C'est bien, c'est complet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 C'est didactique et presque rassurant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fjojo032 Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Toujours difficile de passer après Tancrède, c'est complet et une très bonne analyse... j'espère juste qu'il a raison et que ce n'est que "une nuisance aux pattes courtes." Personnellement je suis fonctionnaire de police et quand j'entends certains jeunes qui vivent en plein cœur de nos villes j'ai peur que la situation s'aggrave même ici... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Terrorisme : le Royaume-Uni relève son niveau d'alerte http://www.lefigaro.fr/international/2014/08/29/01003-20140829ARTFIG00315-terrorisme-le-royaume-uni-releve-son-niveau-d-alerte.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Oui, encore merci Tancrède l'agent de la DGSE d'avoir posté sur AD un rapport confidentiel... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Toujours difficile de passer après Tancrède, c'est complet et une très bonne analyse... j'espère juste qu'il a raison et que ce n'est que "une nuisance aux pattes courtes." Personnellement je suis fonctionnaire de police et quand j'entends certains jeunes qui vivent en plein cœur de nos villes j'ai peur que la situation s'aggrave même ici... On est avant tout inquiété par la soudaineté de l'offensive de juin, l'absence de connaissances sérieuses dans les premiers temps (et donc l'effet "shock and awe" qui entraîne tous les délires), et plus encore les tons excessifs de tous les médias pendant l'été, surtout les moins informés et plus sensationnalistes (qui, dans les médias audiovisuels, sont la norme), qui ont donné une caisse de résonnance énorme au phénomène, sans beaucoup de voix pour équilibrer le propos: c'est pas une tempête dans un verre d'eau, mais c'est le même principe. Après, le danger d'ISIS est réel, faut pas se voiler la face, et dans les processus que j'ai décrit, notamment la course contre la montre en interne pour former une quantité suffisante de cadres efficaces de tous niveaux qui soient aussi des fidèles au "chef", beaucoup peuvent produire plus ou moins de fruits. C'est la viabilité d'ISIS en temps qu'Etat constitué et solide qui est douteuse et a beaucoup trop de probabilités contre elle. En tant que mouvance armée semant de l'instabilité, du danger et des horreurs, elle peut être partie pour un bon moment, comme le front Al Nosrah (avec qui ISIS est AUSSI en guerre, ce qui fait 4 fronts avec l'Etat syrien, les Kurdes et l'Etat irakien: un peu occupé le Baghdadi) et les autres groupes armés en Syrie. Et quand je parle de "pattes courtes", c'est vraiment de manque de souffle dans la durée ET en tant qu'Etat constitué que je parle; ces "pattes courtes" peuvent quand même se compter en mois ou années, voire plus si le mouvement en revient aux "basics", c'est-à-dire redevient graduellement ou brutalement une bande armée de taille conséquente, avec un territoire plus gérable (en fait un ratio "territoire propre/territoire razzié" beaucoup plus réduit) et plus d'ambitions en tant que "parasite". Les volontaires étrangers -entendez en fait "occidentaux" dans le langage médiatique- sont une autre menace brandie exagérément: certes, ça peut créer des dangers occasionnels, mais pas de menace structurelle. Des jeunes désaffectés, désillusionnés (mais attention, la CSP n'est pas un déterminant absolu, comme le rappelle le cas du jeune Américain tué cette semaine) et au profil psychologique souvent "tendu" (conjonction de l'atteinte d'un point de rupture ET d'un travail personnalisé par les recruteurs, ce qui n'est pas une chose propice au recrutement de masse) qui franchissent le cap.... Et dont la majorité de ceux qui reviennent (pas la majorité en soi: beaucoup servent de bonniches et de chair à canon, à entendre les experts, et seuls quelques-uns sont repérés et "travaillés" pour servir de façon plus pointue) tend à prendre de la distance avec l'expérience. C'est comme les attentats-suicides: beaucoup de gens sont blessés/choqués par une situation et ne désapprouvent pas totalement le geste, un nombre nettement plus petit surfe sur la vague, mais juste avec des mots forts et enragés, un tout petit nombre soutient, milite et joint (voire commet des actes de violence mineurs ou, dans d'autres circonstances, joint une lutte armée), et un micro échantillon (on compte en individus, là) va effectivement commettre un tel attentat. Mais sur tout ce processus qui a des milliers ou millions de gens en amont, et quelques individus en aval, beaucoup de grands mots, de rage qui s'évacue, de baudruches qui se dégonflent, de menaces, de vantardise, de hurlement avec les loups (histoire "d'appartenir" à un pack, une bande).... "Sticks and stones may brake my bones, but words will never hurt me". En d'autres temps et autres lieux, le même genre de situations et gens en appelaient au grand soir où on pendrait le dernier patron avec les tripes du dernier curé, ou bien ou tous les immigrés de telle ou telle vague ou telle ou telle couleur seraient foutus à la mer, tous les gauchistes (ou communiste, ou grévistes, ou syndiqués.... Choisir le terme de préférence); bref, les mouvances et idéologies ont toujours un public d'appel, et bien souvent, ça crée un certain nombre de situations glauques et quelques horreurs de petite échelle (désolé pour le terme: vu du terrain, ça doit pas être réjouissant et ça sera toujours des horreurs). Mais au final, les mouvements de foule contre les immigrés italiens, belges et polonais fin XIXème-début XXème siècle (jusque dans les années 20-30) ont tué et blessé bien plus de monde en France que l'islamisme radical, de même que l'anticléricalisme, ou les affrontements entre mouvances d'extrême droite et communistes (les seules grèves insurrectionnelles de 47 furent une horreur sans nom et plus dangereuse que ce que peut produire l'islamisme actuel sur le sol français). Et si on se penchait sur l'histoire des USA (icône de la paix civile et de l'Etat prospère et uni), même seulement celle depuis les années 50-60, on pourrait faire le compte de nombre d'horreurs et dangers dont l'échelle surprend. Je rappelle que le premier danger terroriste aux USA est tout sauf islamiste: ce sont les "homegrown terrorists" -milices et radicaux divers, chrétiens, survivalistes....-, et que la menace du crime organisé est bien supérieure aux tarés islamistes. Oui, encore merci Tancrède l'agent de la DGSE d'avoir posté sur AD un rapport confidentiel... Jamais été à la DGSE: sorti d'école, mon papa m'a (très fortement) dissuadé (en usant de méthodes lâches), et j'ai suivi les conseils de mon papa.... Oui, j'ai honte d'avoir cédé pour cette raison. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 (modifié) Oui, je comprend mieux. Le format de tes posts, leurs teneurs, le style..etc. Tout converge, c'était là comme le nez au milieu du visage. Tu assouvis ta vocation contrarié d'analyste des services secrets. T'inquiète t'est pas le seul qui a été détourné de SA voie. Combien de fanboys d'AD auraient voulu être pilotes de Rafale ? Je te raconterais un jour mon parcours, c'est du Zola. Modifié le 29 août 2014 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Oui, je comprend mieux. Le format de tes posts, leur teneur, le style..etc. Tout converge, c'était là comme le nez au milieu du visage. Tu assouvis ta vocation contrarié d'analyste des services secrets. T'inquiète t'est pas le seul qui a été détourné de SA voie. Combien de fanboys d'AD auraient voulu être pilotes de Rafale ? Je te raconterais un jour mon parcours, c'est du Zola. Nan, c'est pas du Zola: t'es encore vivant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 C'est pas faux 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sovngard Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Je te raconterais un jour mon parcours, c'est du Zola. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 (modifié) La situation est déjà bien assez dramatique pour en rajouter et me morfondre sur ma personne. Nous parlerons de tous ça un autre jour, quand les temps seront plus cléments. Là maintenant on serre les dents et ont fait face. Il faut libérer l'Irak des Arachnides...pardons des jihadistes. étoiles, garde à vous ! Modifié le 29 août 2014 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arnaud D. Posté(e) le 29 août 2014 Share Posté(e) le 29 août 2014 Aug. 29: U.S. Military Conducts Airstrikes Against ISIL Near Mosul Dam http://www.centcom.mil/en/news/articles/aug-29-u.s.-military-conducts-airstrikes-against-isil-near-mosul-dam TAMPA, Fla., Aug. 29, 2014 - U.S. military forces continued to attack ISIL terrorists in support of Iraqi security force operations, using fighter and attack aircraft to conduct four airstrikes in the vicinity of the Mosul Dam. The strikes destroyed four ISIL armed vehicles, severely damaged another armed vehicle, and destroyed three ISIL support vehicles. All aircraft exited the strike areas safely. The strikes were conducted under the authority to support Iraqi security force and Kurdish defense force operations, as well as to protect critical infrastructure, U.S. personnel and facilities, and support humanitarian efforts. Since Aug. 8, U.S. Central Command has conducted a total of 110 airstrikes across Iraq. The video depicts a U.S. airstrike against an ISIL armed truck near Irbil on Aug. 26. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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