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[Irak] passé, présent, avenir


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Irak : vaste offensive des Kurdes irakiens pour reprendre Sinjar à l’EI

http://www.france24.com/fr/20151112-irak-offensive-peshmerga-sinjar-ei-jihadistes-etat-islamique-kurdes

 

Une route cruciale de communication/ravitaillement de l'EI sera coupée en cas de succès :

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Modifié par Barristan-Selmy
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Y'a des combats assez violents qui opposent depuis quelques jours des forces kurdes avec des forces chiites à Touz Khormato : https://www.google.fr/maps/place/Tuz+Khurma,+Irak/@34.8750251,44.5803783,12.5z/data=!4m2!3m1!1s0x15550a11df8c3259:0x37df290154a7455c

http://in.reuters.com/article/2015/11/12/mideast-crisis-iraq-violence-idINKCN0T12EC20151112

Modifié par Barristan-Selmy
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j'ai regardé une carte.

 

Ils ont coupé le seul autoroute mais il reste énormément de pistes plus ou moins pourries au sud.

En clait ça va vraiment bloquer les déplacements rapides de Daesh et la mobilité des convois de gros transporteurs mais le contournement est toujours possible.

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  • 2 weeks later...

L'Irak juge «hostile» l'envoi de troupes sur son sol

http://www.lematin.ch/monde/L-Irak-juge-hostile-lenvoi-de-troupes-sur-son-sol/story/31816036

Le déploiement au sol de troupes étrangères serait considéré comme un «acte hostile» par l'Irak, a déclaré jeudi le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, précisant qu'une telle intervention militaire n'avait pas été sollicitée par Bagdad.

Les États-Unis ont annoncé en début de semaine l'envoi d'une unité des forces spéciales --une centaine d'hommes-- pour combattre les djihadistes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, alors que deux sénateurs américains ont plaidé pour l'envoi de 100'000 soldats étrangers. L'Irak «considérera l'envoi au sol de forces de combat de n'importe quel pays comme un acte hostile et règlera cela sur ces bases», a affirmé Haider al-Abadi dans un communiqué. Bagdad «n'a demandé à aucune partie (...) d'envoyer des forces terrestres en Irak», a-t-il ajouté.

Réaction ferme

Il s'agit de la réaction la plus ferme du Premier ministre irakien qui avait déjà indiqué mercredi que son pays n'avait pas besoin de troupes de combat étrangères sur son territoire. La présence de troupes américaines au sol est un sujet épineux en Irak, où les Etats-Unis ont mené une guerre de neuf ans largement critiquée. Le secrétaire à la Défense Ashton Carter avait indiqué mardi que les Etats-Unis étaient «en train de déployer» une «unité spécialisée» des forces spéciales pour «aider les forces irakiennes et kurdes peshmergas» à mener des raids sur le terrain contre l'EI. La nouvelle unité comptera «probablement une centaine» d'hommes, avait indiqué mercredi un porte-parole militaire américain. A Bruxelles, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait affirmé que «le gouvernement irakien était bien sûr informé en avance» de l'annonce de Ashton Carter.

Dilemme nord-américain

Ce renforcement de l'implication des forces spéciales traduit la volonté de Washington d'intensifier son effort contre le groupe Etat Islamique, après plus de 15 mois de campagne. Il grignote un peu plus le principe du «pas de soldats sur le terrain» («no boots on the ground») posé par le président Barack Obama. Le déploiement de quelque 50 membres des forces spéciales sur le terrain en Syrie pour aider les forces arabes et kurdes avait déjà été annoncé le 30 octobre par la Maison Blanche. Jusqu'à cette date, les Etats-Unis avaient privilégié contre le groupe Etat islamique les frappes aériennes. Ils avaient aussi envoyé 3500 conseillers militaires et formateurs en Irak, restant à l'écart des combats.

(nxp/afp)

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A quel titre ?

Si on considère :

  • que Bagdhad depuis plusieurs années est piloté par des chiites, à la fois passablement sectaires et très incompétents (Ramadi ! Mossoul ! Tikrit ! Daesh !! ) et, pour le dire gentiment,  très attentifs aux desiderata de Téhéran,
  • que nous ne pouvons pas laisser Daesh prospérer, que conséquemment la situation est dangereuse (trop d'avions de trop de pays),
  • que les accords concernant le nucléaire iranien n'ont pour l'instant débouché sur aucune détente politique (sont-ils bêtes, alors qu'ils pourraient profiter des friction entre la Turquie et le reste de l'OTAN),
  • que le fond de conflit entre chiites et sunnites enflamme également le sud de la péninsule arabique avec le soutien bien visible de Téhéran,
  • que Bachar el-Assad personnellement pourrait être bien plus soutenu par l'Iran que par la Russie,

on a bien l'impression que les deux gouvernements "chiites" de deux pays composites en pleine guerre civile sont encouragés dans une voie bien malsaine, consistant à profiter du nécessaire combat contre Daesh (qu'ils ne mènent pas, ou très marginalement) pour affermir leur politique sectaire envers les sunnites et renforcer encore le côté autoritaire de leurs régimes.

Voir le gouvernement irakien, qui vient d'être protégé quoi qu'il en dise par la "coalition" menée par Etats-Unis après avoir subi des échecs militaires de portée stratégique, venir dire dire qu'il ne veut voir personne chez lui alors même que la moitié de son territoire lui échappe et est utilisée activement par des fanatiques qui nous attaquent, ça me pose problème.

 

Je serais assez curieux de savoir ce que Sistani pense de tout ça.

 

Edit : je réagis aussi en considérant le contenu rapporté par g4lly : on a le même jour un mouvement symétrique entre Irak et Syrie des deux gouvernements soutenus (voire tenus) par l'Iran et affirmant qu'ils ne veulent plus voir d'avions occidentaux, fut-ce pour taper sur Daesh.

Modifié par Boule75
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En parallèle, Bagdad ne veut surement pas que le Kurdistan devienne trop autonome, ni qu'il prenne trop de territoires. Ca avait déjà fait grincer des dents quand un contrat pétrolier avait été signé sans passer par le gouvernement central. Et récemment ca a dégénéré : 

Y'a des combats assez violents qui opposent depuis quelques jours des forces kurdes avec des forces chiites à Touz Khormato : https://www.google.fr/maps/place/Tuz+Khurma,+Irak/@34.8750251,44.5803783,12.5z/data=!4m2!3m1!1s0x15550a11df8c3259:0x37df290154a7455c

http://in.reuters.com/article/2015/11/12/mideast-crisis-iraq-violence-idINKCN0T12EC20151112

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Pendant qu'on parle du gouvernement irakien, deux questions me chatouille :

- Où en est la scène politique irakienne ? Ils prennent le chemin d'une meilleur entente entre les communautés ?

- Que devient la restructuration de l'armée irakienne ? ça avance aussi ? où en sont-ils ?

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 Bagdad a appelé la Turquie à retirer "immédiatement" ses troupes d'Irak après le déploiement de soldats turcs dans les environs de Mossoul, deuxième ville d'Irak. Les autorités irakiennes demandent à la Turquie de retirer "immédiatement" ses troupes envoyées pour entraîner des groupes armés irakiens "sans l'aval du gouvernement" de Bagdad.

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