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AIR-DEFENSE.NET

Les FREMM de la Marine Nationale


Jojo67

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C'est un chiffre donné au hasard, j'étais dans l'hypothétique, dans l'exemple (j'aurais du préciser, désolé).

Je voulais juste dire que dans l'absolu, un petit investissement consentit par les opérationnels ou les industriels au moment de la conception sur papier, bah ça peut permettre d'économiser beaucoup plus tard.

Si on veut comparer ça avec le Rafale, on peut prendre en exemple les point 3 de voilure ou les points en tandem en central fuselage, qui pour l'instant ne sont pas utilisés par les clients français, mais que nous avons accepté de payer dans le développement de l'appareil parce que ça ne représentait pratiquement rien sur la facture finale mais que le jour où nous (ou un client export) en aurions besoin, on gagnerait alors un pognon monstrueux puisque tout serait déjà en place.

Si on devait développer le Rafale aujourd'hui, avec nos soit-disant contraintes budgétaires, est-ce qu'on accepterait de payer les 0,8 ou 0,2% (encore une fois, je donne un chiffre aléatoire pour illustrer mon propos) de surcoût que ça représente, ou est-ce qu'on préfèrerait renoncer à ce potentiel d'évolution ?

On est quand même en droit de se poser la question.

Si je fais appel à mes expériences personnelles des projets industriels dans le secteur aéronautique -

* Si budget < 500k€, il n'y a que le cahier de charge technique qui compte, tu fais ta vie, personne ne t'emmerde

* Si budget < 1M€, tu penses à ton cahier de charge, mais bon tu n'es pas tranquille comme à côté il semblerait qu'il y a une possibilité qu'un copain à côté voudrais accessoirement piquer ton pognon...

* Si budget < 2M€, si tu ne veux pas te faire baiser il faut mieux que tu arrives à baiser ton copain en premier. Technicité? Cahier de charge? Evoluabilité? Rien ne vaut le jeu de garder ton pognon car 10 000 personnes sont en train de faire la queue pour l'unique but de pomper ton pognon... Et accessoirement si tu n'arrives pas à garder ton pognon ton projet est mort...

* Si budget > 3M€, c'est le début de la drame, comment couvrir le cahier de charge initial n'est qu'une question infime sous-traitée à ton n-2 minimum, car toutes les 5 minutes tu dois traiter un problème subsidiaire et existentiel comme "Tiens Henri j'ai entendu dire que tu as lancé un gros projet (message caché : "Connard tu m'as piqué du pognon qui devrait m'appartenir"...). Tu sais, j'ai un expert allemand il faut absolument que je le garde, tu penses qu'il y a moyen de..." ou encore ton chef qui se pointe alors que la dernière fois que tu l'as vu c'est il y a un an dans ton entretien annuel : "Euh Henri, n'oublies pas ta contribution au département..." avec un regard poignardant avant de rajouter : "Tu sais, le temps est dûr, les PMO le café la photocopieuse les tables les meubles les PQ...etc...etc... coûtent cher...", ou encore tes fournisseurs qui viennent te dire avec le même discours : "Oh la la ces nouveaux besoins, c'est difficile, c'est peut-être faisable mais ça va prendre du temps..." (Message caché : "Pigeon, maintenant paies!". Une fois tu as traité tous ces points tu te remarques qu'au final tu es plus pauvre que quand tu n'avais que 500k€ de budget et tu n'as peut-être couvert seulement 20% de cahier de charge alors que tu as 6 fois plus de budget...

* Si budget >... et non, plus de si, j'ai pété un plomb et tombé dans l'alcool la drogue et l'herbe du jardin pour palier à mon parano professionnel avant de pouvoir accéder à un pallier plus haut...

Tout ça en fait pour dire que, 2M€ en industrie, surtout les grandes, c'est à peine suffisant pour payer quelques conneries et le legacy.

Le cahier de charge? Tu peux aller dire gentillement à ton client aller se faire f..., revenez l'an prochain avec 10 fois plus de budget et accessoirement 3 fois moins de besoins...

Et à force, les clients ont appris à venir avec un minimum de besoins donc un minimum de sous comme ils n'ont pas envie de financer les copains des copains la drogue l'alcool les escorts les royalties les parking les PQ les PMO...etc...etc du BE et de l'usine alors, donc au final on a un minimum de requirement avec un minimum de budget et on se trouve avec un minimum des minimums par rapport à la lettre au père Noël que le client avait exprimé initialement.

:lol:

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Il faut arrêter de rêver, nos 2 FDA n'auront pas 16 cellules en plus, fautes de crédits et lourdes contraintes budgétaires.

Le vœux pieux des forumeurs d'avoir des navires équipés d'une artillerie principale d'un 127/64 LW à la proue, d'un CIWS à la poupe type 76/62 SR à 35 mm millennium/30 mm Goalkeeper .... et tribord/bâbord des 40mm/30/25mm téléopérés avec 48 missiles ensilés et 8 à 16 missiles antinavires sur des navires de 145 mètres, comme dit Pascal, ça fait bander quoi que ce n'est pas Adriana le Pacha  :lol:

Petit HS mais pas tant qu'il y paraît : c'est drôle l'EPR de Flamanville va coûter 8.5 milliards d'euros (au lieu des 3.3 initialement prévus) et à part quelques élus écologistes ça semble ne déranger personne ; d'ailleurs il n'y a aucun doute sur le fait que l'Etat va bien aligner sans sourciller le pognon pour le dernier surcoût de 2.5 milliards d'euros qui vient d'être annoncé ...

Question de volonté politique

Les forumeurs qui réclament "une artillerie principale d'un 127/64 LW à la proue, d'un CIWS à la poupe type 76/62 SR à 35 mm millennium/30 mm Goalkeeper .... et tribord/bâbord des 40mm/30/25mm téléopérés avec 48 missiles ensilés et 8 à 16 missiles antinavires sur des navires de 145 mètres, comme dit Pascal, ça fait bander quoi que ce n'est pas Adriana le Pacha" voudraient juste que l'équipement de nos navires soit un peu moins négligé et qu'on arrête de nous servir des mensonges du genre "il n'y a pas d'argent", car pour d'autres équipements bien plus cher il y en a toujours, dette publique ou pas ...

Après si on veut embarquer Adriana à bord, là ni Raoul, Mat ou moi feront les chieurs, car le cachet journalier que la belle va réclamer pèserait lourdement sur le budget "fonctionnement" annuel de la Royale sans augmenter l'efficacité au combat du navire et de son équipage (au contraire concernant l'équipage) ; donc là Ok je suis d'accord pour qu'on se contente seulement de posters d'Adriana à bord :lol:

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Petit HS mais pas tant qu'il y paraît : c'est drôle l'EPR de Flamanville va coûter 8.5 milliards d'euros (au lieu des 3.3 initialement prévus) et à part quelques élus écologistes ça semble ne déranger personne ; d'ailleurs il n'y a aucun doute sur le fait que l'Etat va bien aligner sans sourciller le pognon pour le dernier surcoût de 2.5 milliards d'euros qui vient d'être annoncé ...

Question de volonté politique

Les forumeurs qui réclament "une artillerie principale d'un 127/64 LW à la proue, d'un CIWS à la poupe type 76/62 SR à 35 mm millennium/30 mm Goalkeeper .... et tribord/bâbord des 40mm/30/25mm téléopérés avec 48 missiles ensilés et 8 à 16 missiles antinavires sur des navires de 145 mètres, comme dit Pascal, ça fait bander quoi que ce n'est pas Adriana le Pacha" voudraient juste que l'équipement de nos navires soit un peu moins négligé et qu'on arrête de nous servir des mensonges du genre "il n'y a pas d'argent", car pour d'autres équipements bien plus cher il y en a toujours, dette publique ou pas ...

Après si on veut embarquer Adriana à bord, là ni Raoul, Mat ou moi feront les chieurs, car le cachet journalier que la belle va réclamer pèserait lourdement sur le budget "fonctionnement" annuel de la Royale sans augmenter l'efficacité au combat du navire et de son équipage (au contraire concernant l'équipage) ; donc là Ok je suis d'accord pour qu'on se contente seulement de posters d'Adriana à bord :lol:

Bonjour Bruno

Oui, enfin à ceci près qu'EDF est maintenant officiellement une société privée et cotée à Paris...

Il devient difficile de comparer, même si l'état français est certes toujours actionnaire.

Sincères salutations

Vorpal777

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Globalement d'accord avec ce que tu as écrit (à l'exception notable du passage sur les compétences pointues pour tirer un antinav... compétences qui ne serait que l'apanage des pays à tradition aéronavale :rolleyes:), sauf que moi (et Pascal a priori ?) je parlais des capacités "physiques" et non pas des volontés politiques. C'est pourquoi il est faux de dire que seuls qqs pays peuvent saturer les défense d'une freda car, dans les faits, c'est une bonne douzaine voire plus ; il ne faut pas confondre "pouvoir" et "vouloir". Et je pense qu'il est assez imprudent de parier sur la retenue et l'inhibation d'un éventuel adversaire et qu'il est préférable de prendre en compte ses capacités physiques.

Par ailleurs, on note que plusieurs pays du profil de la France (membre de l'OTAN...) ne font, eux, pas ce choix et procurent à leurs navires une défense AA plus musclée...  ;) Alors, soit ils sont paranos, soit nous sommes trop sûrs de nous  :lol:

A l'heure actuelle, toutes les marines que tu nous as exposées, ne sont pas à mettre dans le même panier capacitaire "frappe dans la profondeur", frappes navales, destructions/attaques de navires et encore moins toutes n'ont pas des marins/pilotes/radaristes/artilleurs/opérateurs expérimentés.

Faisons fi du tonnage, il y a dans ces plates formes navales lanceurs de missiles, ces coques noires sous-marines, et ces forces d'actions navales encore des divergences et des degrés d'aptitude.Donc, dans ta liste de certains pays que tu avais cités plus haut.Certains n'ont pas la capacité de leurrer une marine comme celles des USA/France ou RU. ;)

Les rares pays pouvant saturer rien que ces pays majeurs, sont aussi des pays nucléaires ...Avant de saturer, il faut voir dans quel contexte? Car jamais une frégate française ne sera à déployer seule sur une zone de conflit.Si elle navigue en escorte, elle sera aussi réseau centrée avec les autres bâtiments.

La DEFA ne se résume pas une plate-forme porte et lance missiles, il faut la maîtrise situationnelle globale de l'espace aérien dans la zone étendue.Il faut y avoir l'accès et le partage de d'information, d'être intégrée dans des réseaux ,avoir la capacité de gérer des communications, contrôler les autres plates-formes...

Maintenant, soyons clairs une FREDA à 32 cellules c'est un pis aller économique à cause et parce que les restrictions seront encore là.Toujours là, c'est l'argumentaire des personnes qui ne veulent pas investir et se complaisent dans cette Europe d'endormis. :lol: Alors les décideurs militaires demandent aux constructeurs navalistes de réviser ses propositions tarifaires, lesquels réduisent le nombre de senseurs, le nombre de silos, le nombre de canons et même les calibres. :lol: ils finissent aussi par réduire la structure (plus petit mais moins d'hommes pour l'armer)

Puis les décideurs politiques réduisent les formats flottes, moins de navires moins d'ambitions mais toujours plus de missions  :lol:

Moins de SNLE/SNA/PA/Frégates/personnels/missiles et aéronefs.

Un destroyer lance-missiles à vocation lutte antiaérienne, ce sont 48 missiles AA et 8 AN, l'artillerie avec les obus AA et la chaîne complète de leurres et brouillage, des senseurs et radars embarqués performants, du personnels qualifiés, une volonté d'être déployer et donc faire la guerre au Top départ élyséen, ce sont des drones et des hélicoptères de combat navals embarqués.

Ensuite, y-a-t-il une personne sur ce forum qui aurait une idée d'un coût d'acquisition/dotation en 2013 ,d'un navire de 145 à 150 mètres équipé d'un 127/64 LW, de 8 Exocet MM40 Block III, de 48 Aster , d'un CIWS aux choix, d'artillerie petit calibre téléopérée au choix, et de quelques Mistral , navire armé de la panoplie complète radariste, d'un Caïman de combat ASM, de 16 MU90, de SLAT, de lanceurs Sagaie NG,...Tout ceci construit à Lorient?

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1.2 milliards à la louche, sachant que l'on parle d'un seul bâtiment de 150 m et donc environ 6500 tonnes à l'état de l'art en matière de détection, d'écoute et de guerre électronique ...

Il me fallait quelqu'un autre que moi pour y répondre  :lol: et faire un bilan de fin d'année 2012.

Ce programme FREMM est conduit au sein de l'OCCAR en coopération bipartite avec l'Italie. La cible de ce programme pour la France est fixée à 11 frégates FREMM dont 9 en version sous-marine (ASM) et 2 en version de défense aérienne (FREDA).

La commande des huit premières frégates, inscrite dans la loi de programmation 2003-2008 a été notifiée en 2005. La commande des trois dernières FREMM est intervenue en 2009. L'Italie a commandé ses deux premières frégates en 2006 et les quatre suivantes en 2008. Le marché de réalisation est porté par un groupement industriel constitué par DCNS et Orrizonte (Finmeccanica-Fincantieri).

Au total, le programme devrait coûter 8,6 Mds € en 2012. Le prix moyen d'une frégate s'établit à 592 M € en 2012 (hors coût de développement) pour onze frégates, à raison d'une cadence de livraison de une frégate par an pour la France.

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Au total, le programme devrait coûter 8,6 Mds € en 2012. Le prix moyen d'une frégate s'établit à 592 M € en 2012 (hors coût de développement) pour onze frégates, à raison d'une cadence de livraison de une frégate par an pour la France.

Ce coût comprend-t-il les armements ? 16 ASTER + 16 MdcN + 8 exocet + 19 Mu90, cela fait 59 munitions à au moins un million l'unité !

Il est fort possible que d'autres équipements soient aussi gérés dans des programmes indépendants.

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Ce coût comprend-t-il les armements ? 16 ASTER* + 16 MdcN** + 8 exocet*** + 19 Mu90****, cela fait 59 munitions à au moins un million l'unité !

Il est fort possible que d'autres équipements soient aussi gérés dans des programmes indépendants.

Non! et oui donc:

Commençons par le plus compliqué sur ta liste. :lol:

*Le programme FSAF². Les missiles ASTER 15 et ASTER 30 peuvent être déployés dans trois systèmes d'armes :

Il a pour objectif d'assurer l'auto protection du porte-avions « Charles de Gaulle », grâce à des missiles Aster 15, d'équiper les frégates de défense aérienne (FDA) également d'Aster 15 et de fournir les munitions du SAMP-T, le système de défense aérienne terrestre de l'armée de l'air.

La cible du programme FSAF est de 10 systèmes SAMP/T, de 375 missiles ASTER 30 et de 200 missiles ASTER 15.

Huit systèmes SAMP/T, soixante et un missiles ASTER 15 et 160 missiles ASTER 30 auront été livrés fin 2012.

La dernière estimation fournie concernant le coût global du programme était de 4,1 Mds € en 2010.

Pour la défense locale et l'autodéfense pour les frégates HORIZON (France et Italie) et T45 (Royaume-Uni). Il s'agissait d'équiper ces deux frégates de défense aérienne (FDA) avec un lot global de 40 ASTER 15 et 80 ASTER 30. Au total la cible du programme est de 120 missiles.

²Les ASTER 30 navalisés et les ASTER 30 ne sont toutefois pas interchangeables et comportent quelques différences.

Le coût total de ce programme HORIZON était de 2,160 Mds € en 2009. Plus les engagements prévus pour 2013 (14 M € en 2012) qui sont destinés à assurer les dernières modifications suite à retour d'expérience.

**La cible d'acquisition SCALP Naval est de 200 missiles, dont 150 destinés aux frégates multi-missions et 50 aux sous-marins nucléaires d'attaque, ces derniers impliquant la réalisation d'un dispositif de changement de milieu pour pouvoir être tirés sous la surface.

Le coût du programme est de 1,2 Mds € en 2011 pour une série de 200 missiles avec un prix unitaire (hors développement) de 2,48 M € en 2011.

***L'objectif du programme « évolution de l'Exocet » est, d'une part, de traiter les obsolescences touchant les équipements du missile permettant une amélioration des capacités intrinsèques de la munition face aux contre mesures électroniques et aux navires furtifs conduisant à la définition appelée Block 3c et de permettre leur intégration sur les frégates Horizon et FREMM, et, d'autre part d'assurer la capacité à équiper les Rafale F3 et les sous-marins SNA Barracuda respectivement en missiles AM39 et SM39 (dans une définition appelée Block 2 Mod2).

Il s'agit de :

- transformer 45 missiles MM40 dans la version block 3, dont la commande a été notifiée en 2008, 24 ont été livrés.

- acquérir 35 missiles MM40Block 3c neufs dont la commande a été notifiée fin 2011.

- acquérir 40 kits pour le AM39, commandés en 2009, dont 25 ont été livrés et 40 kits SM39 block 2 mod.2 qui devraient être commandés en 2013.

****Le coût total du programme MU 90 est de 1,15 Mds € en 2012 avec un prix unitaire (hors développement) de 1,6 M € en 2012.

Ce programme est typique d'une dérive des coûts unitaires due à une diminution de la cible. Initialement, il était prévu de commander 1 000 torpilles. Cette cible a été réduite à 600 unités en 1991, puis à 450 en 2000 et à 300 en 2008.

La torpille MU90 est désormais totalement intégrée sur quatre porteurs : frégates anti-sous marines F70 et frégates anti-aériennes Horizon, hélicoptères Lynx et avions de patrouille maritime. La mise en service opérationnelle sur FREMM et NFH est prévue en 2013

250 torpilles ont été livrées. Il reste 25 torpilles à livrer en 2013 et 25 en 2014.

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Pourquoi on ne met pas ce genre de leurre flottant sur nos frégates ?

http://www.irvingq.co.uk/irvingq/nd.asp

Cela ne doit pas être bien cher, ne prend pas trop de place et de masse et est surement assez efficace ...

Idéalement, je pense qu'il faudrait pouvoir déployer des leurres gonflables à distance via l'artillerie embarqué, mais cela doit avoir du mal à rentrer y compris dans un obus de 127 mm alors dans un de 76 mm ...

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Pourquoi on ne met pas ce genre de leurre flottant sur nos frégates ?

http://www.irvingq.co.uk/irvingq/nd.asp

Cela ne doit pas être bien cher, ne prend pas trop de place et de masse et est surement assez efficace ...

Idéalement, je pense qu'il faudrait pouvoir déployer des leurres gonflables à distance via l'artillerie embarqué, mais cela doit avoir du mal à rentrer y compris dans un obus de 127 mm alors dans un de 76 mm ...

Probablement parce que contrairement a nos leurre lancé par mortier, celui ci ne permet pas de renvoyer une signature EM assez séduisante pour le missile - leurre structuraux -. Les radar des missiles sont capable de faire de l'imagerie, et donc de faire le tri entre un chaff basique et le navire qu'il y a a coté ... meme chose pour l'infrarouge. Fini l'époque ou on se contentait de faire un gros écran de chaff, maintenant on séduit en proposant un appât super sexy, sans ca le poisson ne mord pas.

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Très bien mais vos images de synthèse Thalès datent un peu il n'y figurent pas les deux redans des dalots de plage avant, les coffrages des outriggers de mise à l'eau des RHIB, les systèmes contr alto et NGDS

Je sais mais on utilise celles là pour le moment... faute de mieux
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Probablement parce que contrairement a nos leurre lancé par mortier, celui ci ne permet pas de renvoyer une signature EM assez séduisante pour le missile - leurre structuraux -. Les radar des missiles sont capable de faire de l'imagerie, et donc de faire le tri entre un chaff basique et le navire qu'il y a a coté ... meme chose pour l'infrarouge. Fini l'époque ou on se contentait de faire un gros écran de chaff, maintenant on séduit en proposant un appât super sexy, sans ca le poisson ne mord pas.

Je suis bien d'accord, mais ce genre de leurre à l'air peu coûteux et a surtout l'avantage de la persistance car il peut rester plusieurs heures actif. Les leurres déployés par mortier ne sont actifs que pendant quelques minutes et leur quantité est limité. En plus, avec le vent, les leurres sphères roulent surement et ont donc des vitesses relatives pouvant les rendre plus attractifs que des leurres fixes. Dans un environnement avec brouillage, il n'est pas certain qu'un missile soit si discriminant que cela.

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La RN utilise aussi un système se rapprochant du NGDS de Sagem:

Cela m'a l'ai mécaniquement très compliqué. Il faut une porte et un mécanisme de pointage du tube par projectile ...

Le type 45 a à la fois des leurres par mortier et des leurres flottants.

Wiki :


Countermeasures

- The Seagnat decoy system allows for the seduction and distraction of radar guided weapons, through active and passive means. An infra-red 'spoofing' device is planned for future retrofits.

- Airborne Systems's IDS300 floating naval decoy system (corner reflectors)

Surface

- Ship Torpedo Defence System (SSTD) active torpedo decoy system


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Pour ce qui est de rester plusieurs heures actif, il faut mieux que le navire soit immobile (cela dit ça peut toujours permettre de rendre la détection plus compliquée avec des faux échos partout dans le théatre en en lourdant plein par avion, si ils ont une signature plus ou moins correcte de loin pour un radar de PATMAR par exemple).

Pour le leurrage d'un missile, ça m'a l'air d'être vachement directif (coins de cubes donc renvoi dans la direction d'arrivée et haute SER). Ça peut être intéressant d'avoir des paillettes moins directives, qui permettent de disperser dans toutes les directions un signal venant des brouilleur du bateau, et donc de créer une antenne déportée (la dispersion des paillettes doit par contre être maitrisée pour pas faire des interférences n'importe comment).

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Réflexion sur la DAMB à l'horizon 2022 :

2022 : vers une contribution navale à la DAMB ?

Image IPB

© Marine nationale.

C'est par une information de Mer et Marine du 11 décembre qu'il convient de se replonger dans l'évolution de la défense aérienne de la Flotte. Ainsi, il faudrait comprendre que l'état-major de la Marine planche sur les évolutions à apporter pour que, d'une part, les frégates Cassard et Jean Bart puissent aller au bout de leur service sans subir d'obscolenscences majeures, et que, d'autre part, le porte-avions n'en subissent pas non plus, en raison des mêmes causes. C'est-à-dire que le vénérable radar de veille aérienne DRJB-11B (qui équipaient ou équipent les trois navires mentionnés) arrive en fin de vie et ne correspond plus aux standards actuels.

Dès lors, il ne s'agit pas simplement de remplacer trois radars sur autant de navires en service puisqu'il est question de rechercher une standardisation, tout du moins, une certaine homogénéisation des radars de veille aérienne qui équipent les navires de surface de la Royale. Dès lors, on ne peut que constater que :

les deux F70 AA, Cassard et Jean Bart, seraient équipées toutes les deux, à terme, et jusqu'à la fin de leur service actif (2021 et 2022), d'un radar SMART-S.

Ces deux frégates doivent être, à l'heure actuelle, remplacées par deux FREDA. En l'état actuel des choses, la proposition des industriels est contenue dans la "FREMM ER" (pour Extended Range) qui supporte un radar Sea Fire 500 à quatre faces planes.

A noter que les deux frégates Horizon, Forbin et Chevalier Paul, sont équipées d'un radar de veille aérienne SMART-L (S1850 dans la désignation de Thales, LRR (Long Range Radar dans la Royale) et par une conduite de tir EMPAR.

la prochaine IPER du porte-avions Charles de Gaulle, qui sera aussi l'occasion de sa refonte à mi-vie, pourrait voir la modernisation de sa suite de radars de veille aérienne (DRJB-11B) et de conduite de tir (DRBV-26D et Arabel) soit :

par un radar polyvalent (veille et conduite de tir) Herakles (qui équipe actuellement les neuf FREMM ASM),

par le même radar polyvalent que les FREDA : le Sea Fire 500.

A terme, soit 2022 et l'entrée en service espérée de la seconde FREDA, il existerait deux grandes options (dans l'hypothèse où il y aurait suffisamment de crédits budgétaires lors de la refonte à mi-vie du porte-avions pour les envisager toutes les deux) :

soit le porte-avions s'aligne sur la majorité des frégates, soit sur le radar Herakles, et à ce moment là, les économies d'échelles seront relativement importantes, tout comme celles découlant des évolutions futures ;

soit l'effet de série existera tant dans l'acquisition et la mise en oeuvre du nouveau radar, mais à une échelle moindre.

Dans les deux cas, il y aura un certain "effet de génération" qui sera recherché afin de créer une bulle défense aérienne la plus cohérente possible. C'est ce qui a pu être fait par le passé :

Les frégates lance-engins de classe Duquesne étaient les premières frégates1 à mettre en oeuvre des radars de veille aérienne à longue portée : le DRBI-23B. Celui-ci aurait eu un rayon de détection de 400 km.

Les unités suivantes, les Cassard et Jean Bart (corvettes C70, puis frégates F70) reçurent le DRBJ-11 (bien que le Cassard reçu en premier lieu le DRBV-15). Ce radar avait une portée similaire à celle de son prédécesseur.

Les deux navires sont actuellement refondus afin de mettre en oeuvre le SMART-S (d'une portée réduite : de 150 à 250 km de rayon).

Enfin, les frégates issues du programme Horizon, les Forbin et Chevalier Paul, disposent du radar S-1850 (ou SMART-L) qui permet d'établir une bulle de détection de 500 km de rayon.

A contrario, le croiseurs Colbert (mais pas le De Grasse) reçut d'importants équipements de veille aérienne lors de sa refonte (1970-1972) : les DRB-20, 23C et 50. A noter que le navire ne reçut pas d'intercepteurs à la hauteur de ses capacités : le MASALCA n'entra jamais en service, contrairement au Talos américian.

Du côté des porte-avions, les Clemenceau et Foch portaient les DRB-20, 23C et 50 de veille aérienne. Ces senseurs seront modernisés, et complétés par la suite par un radar de veille air tridimensionnel : le DRBI-10. Ces deux navires ne mettaient pas en oeuvre d'aéronefs de guet aérien. Il a été nécessaire d'attendre la refonte d'une partie des Alizée pour assurer cette mission qui donne un très grand avantage à celui qui en dispose.

Ainsi, la défense aérienne dans la "génération Clemenceau" usa du même radar de veille aérienne à longue portée : le DRB/DRBI-23. Celle du Charles de Gaulle eut recours au DBRJ-11.

Quant au Charles de Gaulle, ces moyens de veille air consistent en le DRBJ-11 (aussi utilisé sur les frégates F70) et le DBRV-26D. Il n'y a pas eu de construction de la défense aérienne autour d'un même radar de veille aérienne à longue portée : les Horizon portent le S-1850/SMART-L et les FREMM emporteront l'Heraklès.

Ce qui peut être intéressant de relever, c'est que ces deux choix contiennent des possibilités stratégiques différentes. Si l'on demeure dans le cadre d'une généralisation du radar Herakles, alors le porte-avions et les frégates pourront à loisir perfectionner un réseau de senseurs et d'intercepteurs en vue de constituer une efficace bulle de défense aérienne.

Cependant, le potentiel offert par le nouveau radar de Thales est tout autre sur le plan stratégique. Outre le fait que la Marine passerait à la technologie des radars à face planes, il s'agirait surtout de choisir un radar qui est clairement conçu dans l'optique de la défense anti-missile balistique. Sa portée est annoncée comme étant celle du double de ses prédécesseurs. Sachant que l'avantage du porte-avions, c'est que la puissance électrique disponible (dans le cas où elle est prévue d'être extensible afin d'absorber les évolutions) et la taille de l'ilôt, des aériens permettent d'envisager une version "dopée" pour le porte-avions.

Quoi qu'il en soit, l'éventuel choix de ce radar ouvre la porte à une contribution navale navale à la DAMB. Mieux encore, le fait de l'installer aussi sur le porte-avions ne serait pas non plus une décision anodine puisqu'il serait envisageable de faire travailler en réseau le pont plat avec, au moins, une FREDA.

Dès lors, la France aurait le loisir de déplacer une bulle de défense aérospatiale à sa guise, en fonction de l'évolutions de la menace. Cela permet d'obtenir une couverture anti-missile balistique flexible du monde, en fonction de l'évolution du contexte international. C'est particulièrement avantageux pour offrir une DAMB de théâtre lors d'un engagement.

Mais dans le cadre d'une DAMB de territoires -choix de développement effectué par l'OTAN au sommet de Lisbonne du 20 novembre 2010- cette bulle offrirait un compromis avantageux. La constitution d'un tel bouclier anti-missiles (DAMB de territoires, ABM aux Etats-Unis) s'entend, dans le cadre de la "menace iranienne", par la création de moyens d'alerte avancée dans un premier temps. Généralement, ils se matérialisent comme étant une alerte avancée spatiale (satellite de détection de départ de missiles balistiques par infrarouge) et terrestre (base(s) radar(s). Dès lors, il y a deux grandes options :

soit il s'agit d'un dispositif qui combine des moyens mono-azimut : centrés sur la "menace iranienne",

soit il s'agit de moyens tous azimut. 

La difficulté qui se pose, c'est l'articulation entre la DAMB de territoires, et la dissuasion nucléaire. Selon les discours des précédents présidents de la République et de l'actuel, celle-ci est tous azimut. Il se pose alors la question de la difficile articulation entre un dispositif de défense spécifique à une menace et la dissuasion. D'autant plus que cette dernière engage des menaces qui pourraient porter atteinte à nos intérêts vitaux, et une DAMB de territories peut affronter bien des menaces qui engageraient nos intérêts vitaux, donc la dissuasion.

Dans cette impasse manifeste, en l'état actuel des choses, la bulle aérospatiale projetée en 2022 offre l'avantage de réaliser la quadrature du cercle. En effet, il s'agit toujours d'une bulle qui peut être centrée sur un secteur géographique. Mais grâce aux capacités de mobilité (stratégique qui plus est) des navires, elle peut se positionner selon le contexte international. Par ces mouvements, cette alerte avancée devient tous azimut (en théorie). Ce serait même constituer au renforcement de la dissuasion conventionnel que de pouvoir montrer, dans un contexte plus ou moins tendu, que cette bulle peut entraver sérieusement la mise en œuvre d'engins balistiques de toutes sortes.

A la remarque près que pour qu'un bouclier de cette sorte puisse être crédible, il faut qu'il soit capable de frapper l'archer adverse, sans quoi, il n'encaissera même pas. Cela revient à remettre sur le devant de la scène la question du développement des intercepteurs, et le coût d'un porte-avions y passerait.

Il n'en demeure pas moins qu'il existe une dernière hypothèse à visiter : celle où l'homogénéisation des radars de la Flotte pousserait à refondre les neuf FREMM ASM afin qu'elles bénéfcient du radar de la FREMM ER (le Sea Fire 500). L'objectif d'une telle hypothèse est de démultiplier la surface couverte par la bulle. Dans cette optique, il y aurait non plus trois plateformes navales, mais douze. Ce qui reviendrait à dire que la conjonction de ces navires permettrait de surveiller une vaste zone, de l'ordre de la région à l'échelle de la planète ?

Cela suppose une mise en réseau et des moyens pour échanger les flux de données pour coordonner, unifier l'image tactique (ou stratégique ?) et centraliser la décision dans une lutte où tout se compte de secondes. C'est en quoi la DARPA nous annonce qu'une hypothétique future liaison tactique qui permettra des échanges de données de l'ordre des 100 Gigabit par seconde entre l'unité et un satellite (afin de renvoyer vers le PC à terre ?).

Dans cette idée-là, la propositions de bulle précédente change d'échelle puisque le groupe navale se constitue au moins à l'échelon régional, là où la proposition précédente se limitait au théâtre. Il y aurait même possibilité de porter l'hypothèse à son paroxysme en questionnant les avantages et inconvénients à adapter le radar à faces planes de Thales sur les trois BPC afin de renforcer le réseau encore.

Dernier acte paroxystique : la nouvelle liaison de donnée rêvée de la DARPA peut permettre d'envisager d'intégrer un navire comme le Monge dans une telle bulle aérospatiale. Ainsi, la couverture serait aussi étendue en surface qu'en altitude.

A partir du moment où l'on rentre dans la logique du développement de la bulle aérospatiale navale, outre la simple homogénéisation des radars entre FREDA et porte-avions, s'enclenche un engrenage qui mène à la surenchère. C'est une logique de densification de la puissance par plateforme qui peut atteindre bien des unités. C'est quelque part flatter l'idée du croiseur polyvalent dont l'Arleigh Burke en est la plus grande matérialisation et vers lequel les FREMM, comme les frégates Suffren et Duquesne en leur temps, pourraient se diriger.

C'est sans parler de l'intérêt non-démontré de constituer une telle bulle alors que la dissuasion traite ces menaces et qu'un engagement "massif" d'engins balistiques de nature à justifier une telle couverture en réseau ne semble pas faire partie des hypothèses d'étude.

Mieux encore, ce serait constater que le maillon le plus faible de ce réseau (outre l'absence d'intercepteurs) serait les liaisons tactiques qui utilisent le "centre de gravité spatial" de notre action, et qui demeure toujours autant vulnérable aux actions terrestres, voire spatiales.

Enfin, une version maîtrisée, rationalisée de cette bulle aérospatiale aurait peut être finalement un intérêt. Il s'agirait d'un scénario où la Syrie, pour une raison quelconque et imaginaire, envisagerait des frappes par missiles balistiques à courte portée contre ses voisins (à une date où, au moins, nos FREDA et notre porte-avions refondu seraient équipés). A ce moment là, il y aurait une séduisante idée où :

le porte-avions croiserait en Méditerranée orientale au large de la Turquie,

une FREDA en mer Rouge

la dernière dans le Golfe Persique.

Alors, il serait potentiellement possible d'offrir une couverture radar aux pays riverains de ces trois points et de coordonner la défense aérienne de la zone contre ces potentielles menace. C'est-à-dire qu'en l'état actuel des choses, surtout avec nos intercepteurs actuels (Aster 30 block 1), il serait possible d'étendre la DAMB de théâtre à une DAMB de territoires limitée à l'interception de missiles balistiques de courte portée (SRBM).

Mais ce ne sont là quelques hypothèses, et il convient d'attendre de lire ce que le pouvoir politique aura choisit à travers le nouveau livre blanc, et ce qui sera transposé en lignes budgétaires dans la future loi de programmation militaire.

http://lefauteuildecolbert.over-blog.fr/article-2022-vers-une-contribution-navale-a-la-damb-113659601.html

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En terme de coûts on est en droit de penser que le PA pourrait faire l'économie d'une suite radars missiles hyper sophistiquée, à l'heure des FDA et des FREMM. Le CdG première version s'entendait alors que seules les F 614 assuraient sa protection AA ce n'est plus le cas aujourd’hui"hui, ce le sera plus encore demain.

Dès lors de substantiels gains en terme de budgets et de poids dans les hauts pourraient être réalisés.

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