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L'armée turque pourrait opter pour le S-400


Invité barbaros pacha

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La presse s'affole

https://www.reuters.com/article/us-turkey-usa-sanctions-analysis/how-u-s-sanctions-over-a-russian-weapon-could-rattle-turkey-idUSKCN1T00WI

On a déjà évoqué cette solution sur le ton de la blague mais quelle alternative au F-35 pour la Turquie si elle veut rester dans l'OTAN tout en conservant ses s-400 ? Un eurocanard ?

Modifié par herciv
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il y a 12 minutes, herciv a dit :

La presse s'affole

https://www.reuters.com/article/us-turkey-usa-sanctions-analysis/how-u-s-sanctions-over-a-russian-weapon-could-rattle-turkey-idUSKCN1T00WI

On a déjà évoqué cette solution sur le ton de la blague mais quelle alternative au F-35 pour la Turquie si elle veut rester dans l'OTAN tout en conservant ses s-400 ? Un eurocanard ?

Mais non ! Contre qui aurait-elle besoin de S-400 ? Contre la Syrie, contre l'Iran : non. Contre la Russie ? Evidemment pas. Contre... l'Arménie ? ...

L'hypothèse la plus favorable compatible avec un maintien dans l'OTAN serait d'utiliser du S-400 pour protéger un éventuel corps expéditionnaire, ou une base à l'étranger. Est-ce bien réaliste ?

S'il y besoin de S-400, ce ne peut être que contre les grecs ou contre d'autres "alliés" de l'OTAN, par exemple pour neutraliser au besoin Incirclik. Peut être est-ce légitime, mais ça ne peut pas être considéré comme amical.

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il y a 38 minutes, herciv a dit :

On a déjà évoqué cette solution sur le ton de la blague mais quelle alternative au F-35 pour la Turquie si elle veut rester dans l'OTAN tout en conservant ses s-400 ? Un eurocanard ?

Il y a débat je pense: Eurofighter GmbH pourrait-il placer ses avions sans opposition des gouvernements AL/GB/IT/ES? De mon point de vue c'est envisageable. Mais est-ce probable pour autant?

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Mais non ! Contre qui aurait-elle besoin de S-400 ? Contre la Syrie, contre l'Iran : non. Contre la Russie ? Evidemment pas. Contre... l'Arménie ? ...

L'hypothèse la plus favorable compatible avec un maintien dans l'OTAN serait d'utiliser du S-400 pour protéger un éventuel corps expéditionnaire, ou une base à l'étranger. Est-ce bien réaliste ?

S'il y besoin de S-400, ce ne peut être que contre les grecs ou contre d'autres "alliés" de l'OTAN, par exemple pour neutraliser au besoin Incirclik. Peut être est-ce légitime, mais ça ne peut pas être considéré comme amical.

Tu oublis l'historique de cette histoire La frontière très agitée. Pourquoi les Turques veulent absolument un système anti missile. Au départ l'otan avait aidé les Turcs. Et puis plus rien... Et la les turcs ont fini par aller voir Poutine. 

il y a 49 minutes, Patrick a dit :

Il y a débat je pense: Eurofighter GmbH pourrait-il placer ses avions sans opposition des gouvernements AL/GB/IT/ES? De mon point de vue c'est envisageable. Mais est-ce probable pour autant?

AL ? pas sûr compte tenu de la nature peu democratique de Erdogan notamment l'annulation des élections.

Modifié par herciv
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il y a 23 minutes, herciv a dit :

Tu oublis l'historique de cette histoire La frontière très agitée. Pourquoi les Turques veulent absolument un système anti missile. Au départ l'otan avait aidé les Turcs. Et puis plus rien... Et la les turcs ont fini par aller voir Poutine.  

Tu parles de la frontière avec la Syrie je pense. Ca me semble outrageusement curieux comme récit.

D'une part parce que je n'ai pas souvenir d'incursion ou de bombardement aérien syrien sur le territoire turc (et vu le déséquilibre entre les forces aériennes des deux côtés, outrageusement en faveur des turcs...). Pas de souvenir non plus d'attaque syrienne par missiles.

D'autre part parce qu'il y a eu quand même plusieurs missions des alliés de l'OTAN sur cette frontière, de mémoire toujours : américains et allemands, de janvier 2013 à janvier 2016, soit bien après que l'armée de l'air turque ait prouvé qu'elle savait protéger sa frontière en descendant un avion russe d'ailleurs.

 

Tout ça pour dire que l'idée d'une nécessité de protection anti-aérienne ou anti-missile justifiée par une menace syrienne me laisse très dubitatif. Restent les iraniens, peut être, mais les tensions entre les deux pays sont-elles si fortes ? En outre, si les iraniens avaient cette vilaine idée, l'oncle SAM actuel ne laisserait pas passer l'occasion.

J'en reviens à mon hypothèse de base... Non ?

Modifié par Boule75
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Il y a 2 heures, herciv a dit :

Au départ l'otan avait aidé les Turcs. Et puis plus rien... Et la les turcs ont fini par aller voir Poutine. 

Euh... Si. Il y a depuis longtemps un roulement au sein de l'OTAN pour installer un ou plusieurs systèmes sur le sol turc. En ce moment il y a au moins un ASMP/T italien sur place.

 

Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Tout ça pour dire que l'idée d'une nécessité de protection anti-aérienne ou anti-missile justifiée par une menace syrienne me laisse très dubitatif

Ce que veulent les turcs en fait, c'est la technologie. Ils ont approché tous les constructeurs mondiaux et n'ont obtenu ce qu'ils voulaient qu'auprès des russes. Ils ont eu la promesse d'un TOT. On verra comment cela se concrétise parce qu'il faut bien admettre que le danger est aussi grand pour le F-35 que pour le S-400 tant que le cul n'a pas choisi sa chaise.

Modifié par Gallium nitride
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Il y a 6 heures, Boule75 a dit :

J'en reviens à mon hypothèse de base... Non ?

La Turquie étant membre de l'Otan, abritant des bases Otan et surtout des bombes nucléaires Otan, cela semblait pourtant crédible de vouloir un bon système ABM pour (se) protéger...

Sauf qu'il me semble me souvenir que les Américains ne voulaient pas vendre de patriote dernier cri.

Une base Otan protégé par des S400, ça ne manque pas de piquant non ?

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Il y a 7 heures, rendbo a dit :

La Turquie étant membre de l'Otan, abritant des bases Otan et surtout des bombes nucléaires Otan, cela semblait pourtant crédible de vouloir un bon système ABM pour (se) protéger...

Certes ! C'est d'ailleurs ce qui fut fait.

Il y a 7 heures, rendbo a dit :

Une base Otan protégé par des S400, ça ne manque pas de piquant non ?

S'il s'agit pour la Turquie de récupérer la techno, pas sûr que ça plaise aux russes. Ca pourrait plaire aux américains (ou à d'autres...) mais alors pourquoi les russes signeraient-ils ? Les turcs seraient-ils capables de s'engager à ce que la technologie reste confinée chez eux ? J'ai comme un doute.

Par contre, quand on se souvient des légères coupures d'électricité et du quasi-siège d'Incirclik lors du "putsch", on conçoit assez bien que les aviateurs de l'OTAN n'aient pas trop envie de dépendre d'une base dotée d'une défense anti-aérienne performante et opérée par les turcs en toute autonomie. Un accident est si vite arrivé !

Très, très piquant vraiment.

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Vous trouverez ci-dessous des détails sur les huit sociétés turques qui ont soutenu le développement et/ou la production de F-35 / F135. https://www.f35.com/global/participation/turkey-industrial-participation
- Alp Aviation soutient le programme depuis 2004 et fabrique actuellement la structure et les assemblages de la cellule de production du F-35, les composants du train d'atterrissage de série et plus de 100 pièces de moteur de série du F135, dont des rotors à pales intégrées en titane.
- Ayesas est actuellement l'unique fournisseur de deux composants majeurs du F-35 : l'unité d'interface à distance pour missiles et l'écran panoramique du poste de pilotage.
- Fokker Elmo fabrique 40 % du système de câblage et d'interconnexion électrique (EWIS) du F-35 et fournira et soutiendra également TAI avec tous les systèmes de câblage à section centrale. Fokker Elmo développe également l'EWIS pour le moteur F135, dont une part importante est produite à Fokker Elmo Turquie à Izmir.
- Havelsan soutient les systèmes de formation des F-35 depuis 2005. De plus, Havelsan a joué un rôle déterminant en tant que responsable turc pour le développement de la construction du futur centre turc de formation intégrée au pilotage et à la maintenance des F-35 (ITC) et des systèmes de formation associés en Turquie.
- Kale Aerospace soutient le F-35 depuis 2005. En collaboration avec les industries aérospatiales turques, ils fabriquent et produisent des structures et des assemblages de cellules d'avions F-35. Kale Aero soutient également Heroux Devtek en tant que fournisseur exclusif pour les trois variantes de trains d'atterrissage à verrouillage rentré. En outre, Kale Aerospace a également créé une coentreprise à Izmir avec Pratt & Whitney et fabrique du matériel de production pour le moteur F135.
- ROKETSAN et Tubitak-SAGE sont l'équipe de direction conjointe turque qui gère stratégiquement le développement, l'intégration et la production du missile Stand-off (SOM-J) qui sera transporté à bord du F-35 de cinquième génération. En outre, Lockheed Martin Missiles and Fire Control s'est associé à Roketsan, dans le cadre d'un accord d'équipe, pour développer, produire, commercialiser et vendre conjointement le missile de pointe à guidage précis Stand Off Missile - Joint Strike Fighter (SOM-J).
- Turkish Aerospace Industries (TAI) soutient stratégiquement le programme F-35 depuis 2008. L'entreprise fournit actuellement du matériel de production qui entre dans chaque avion de série F-35. En collaboration avec Northrup Grumman, TAI fabrique et assemble les fuselages centraux, produit des peaux composites et des portes de soute d'armes, et fabrique des conduits d'entrée d'air en composite pour le placement des fibres. De plus, TAI fabrique stratégiquement 45 % des F-35, y compris des pylônes et des adaptateurs air-sol, qui sont des équipements de mission de remplacement (TEA).
En outre, l'industrie turque va jouer un rôle important dans la participation industrielle en soutenant Lockheed Martin et Pratt and Whitney pour le maintien en puissance des F-35 et la production et le maintien en puissance des moteurs F135. La Turquie a reçu l'autorisation de construire ses propres moteurs F135 et a également été sélectionnée pour disposer de la première capacité de révision d'un dépôt régional européen de moteurs F135. La production et la révision des moteurs auront lieu au 1er HIBM à Eskisehir. En outre, TAI a également été chargé de représenter les dépôts organiques des forces armées turques dans le cadre du système ALGS (Autonomic Logistic Global Sustainment) et Havelsan a été désigné comme intégrateur turc pour le Centre national intégré de formation (ITC).

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Rebondissement dans l'affaire du F-35 turc

Trump l'emporte sur les conseillers, approuve l'étude de compatibilité F-35/ russe S-400

https://www.washingtontimes.com/news/2019/may/31/trump-oks-study-f-35-russian-s-400-missile-system/

Les États-Unis et la Turquie ont convenu d'un examen conjoint cette semaine au cours d'un entretien téléphonique avec M. Erdogan (Turquie).

Par Ben Wolfgang - The Washington Times - Le vendredi 31 mai 2019

Le président Trump et son homologue turc ont convenu cette semaine de former un groupe d'étude chargé d'examiner la compatibilité de l'avion de combat F-35 avec le système de missiles S-400 de fabrication russe, d'après les médias, avec les objections majeures de M. Trump de la part des conseillers au Pentagone et au département d'État.

Pendant des mois, l'administration a averti la Turquie qu'aller de l'avant avec son projet d'achat du S-400 russe tuerait probablement le potentiel pour Ankara d'acheter aussi des F-35. La crainte au sein de la Maison-Blanche et du ministère de la Défense était que la sécurité du F-35 puisse être compromise en opérant en conjonction avec le S-400.

Mais M. Trump semble garder l'esprit plus ouvert. Middle East Eye a annoncé vendredi que le président avait accepté la proposition du président turc Tayyip Erdogan de former un groupe de travail conjoint chargé d'examiner si l'utilisation de ces deux systèmes présente des failles de sécurité inévitables.

M. Trump et M. Erdogan ont discuté de la question lors de leur appel téléphonique de mercredi, selon la Maison Blanche, bien que les fonctionnaires de l'administration n'aient pas confirmé les rapports d'un groupe d'étude conjoint.

"Les deux dirigeants ont discuté d'un certain nombre de questions bilatérales, y compris leur désir commun d'accroître les échanges commerciaux, la décision du Président de réduire les droits de douane sur l'acier de 50 à 25 %, l'achat prévu par la Turquie du système de défense antimissile S-400 et la possibilité de poursuivre la discussion lors du sommet du G20 à Osaka, au Japon, le mois prochain ", a déclaré Judd Deere, porte-parole du président à la Maison Blanche, dans un communiqué publié cette semaine.

La décision met également le président sur une trajectoire de collision avec le Congrès. Les législateurs des deux parties demeurent profondément préoccupés par l'appariement des S-400 et des F-35, et la loi massive d'autorisation de la défense nationale - actuellement en cours d'examen par le Congrès - contient des dispositions interdisant explicitement les ventes de F-35 à la Turquie, sauf si le pays abandonne son projet d'acheter des missiles de Russie.

"La Turquie ne peut pas s'associer à l'alliance de l'OTAN tout en s'associant à des entrepreneurs russes de la défense ", a déclaré cette semaine le sénateur James Lankford, républicain de l'Oklahom

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Il y a 10 heures, herciv a dit :

La décision met également le président sur une trajectoire de collision avec le Congrès. Les législateurs des deux parties demeurent profondément préoccupés par l'appariement des S-400 et des F-35, et la loi massive d'autorisation de la défense nationale - actuellement en cours d'examen par le Congrès - contient des dispositions interdisant explicitement les ventes de F-35 à la Turquie, sauf si le pays abandonne son projet d'acheter des missiles de Russie.

 "La Turquie ne peut pas s'associer à l'alliance de l'OTAN tout en s'associant à des entrepreneurs russes de la défense ", a déclaré cette semaine le sénateur James Lankford, républicain de l'Oklahom

Trump peut-il passer outre? Surtout avec les deux camps désormais opposés à la vente.

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Il y a 12 heures, herciv a dit :

Le président Trump et son homologue turc ont convenu cette semaine de former un groupe d'étude chargé d'examiner la compatibilité de l'avion de combat F-35 avec le système de missiles S-400 de fabrication russe, d'après les médias, avec les objections majeures de M. Trump de la part des conseillers au Pentagone et au département d'État.

Ce mec est trop fort.

Rendre l'Amérique great again ? Niveau politique internationale, l'Amérique est désormais totalement le greatest smart-ass...

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il y a une heure, rendbo a dit :

Ce mec est trop fort.

Rendre l'Amérique great again ? Niveau politique internationale, l'Amérique est désormais totalement le greatest smart-ass...

Pour le coup si le Congrès + le Pentagone + le MIC US sont contre le F-35 turc, Trump va s'écraser.

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il y a 6 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

The greatest smart ass va péter un nouveau tweet plutôt.

Citation

"Best agreement on F-35 EVER with my friend erdogan against evil Iran! Brings JOBS to AMERICA! Fake news won't report on it! SAD!"

:ph34r:

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Trump peut-il passer outre? Surtout avec les deux camps désormais opposés à la vente.

Oui. Il le fait pour la construction du mur à la frontière mexicaine.
La loi l'intéresse peu sauf en tant qu'outil : tant que le sénat ne bascule pas en faveur de l'impeachment, Trump ignorera les parlementaires.

il y a 22 minutes, collectionneur a dit :

@herciv Le souci est que cette page ne me semble pas à jour.

Ah bah le Washington Times, ça se mérite ! :happy:

 

Quelqu'un a-t-il une idée de ce que pourrait être la "compatibilité entre S-400 et F-35" ? Le F-35 comme désignateur de cible pour le S-400 ?

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Le 01/06/2019 à 19:41, herciv a dit :

Rebondissement dans l'affaire du F-35 turc

Trump l'emporte sur les conseillers, approuve l'étude de compatibilité F-35/ russe S-400

https://www.washingtontimes.com/news/2019/may/31/trump-oks-study-f-35-russian-s-400-missile-system/

Les États-Unis et la Turquie ont convenu d'un examen conjoint cette semaine au cours d'un entretien téléphonique avec M. Erdogan (Turquie).

Pentagon: No joint U.S.-Turkish study group on F-35, S-400 missile system

https://www.washingtontimes.com/news/2019/jun/3/pentagon-no-joint-us-turkish-study-group-f-35-s-40/

Les responsables du ministère de la Défense ont déclaré ce week-end qu'il n'y a pas eu de formation d'un groupe d'étude conjoint américano-turc pour examiner la compatibilité des avions de combat F-35 américains avec le système de missiles S-400 de fabrication russe.

Les déclarations des responsables du Pentagone - ainsi que du Conseil de sécurité nationale (CNS) de la Maison-Blanche - font suite à un rapport du Middle East Eye selon lequel le président Trump a accepté le concept d'un groupe d'étude lors d'un entretien téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan la semaine dernière. Un tel accord aurait représenté un changement majeur dans la politique administrative, étant donné la position de longue date selon laquelle les systèmes F-35 et S-400 ne peuvent être utilisés ensemble en raison de graves craintes en matière de sécurité.

Mais les responsables disent qu'aucun accord n'a été conclu et qu'aucun groupe d'étude n'a été mis sur pied.

"Le rapport du Middle East Eye affirmant qu'un groupe a été créé pour s'occuper spécifiquement de la sécurité liée à la colocalisation du F-35 et du S-400 est incorrect et basé sur des rumeurs, et non sur des faits ", a déclaré le porte-parole du Pentagone Eric Pahon. "Nous poursuivons de solides discussions et réunions avec nos homologues turcs à tous les niveaux au sujet de l'avenir de nos relations[entre militaires], mais nous avons clairement indiqué que l'achat du S-400 créerait un risque inacceptable car son système radar pourrait fournir aux militaires russes des informations sensibles sur le F-35. Ces préoccupations ne peuvent être atténuées."

Le porte-parole de la NSC, Garrett Marquis, a également repoussé les rapports.

"Nous n'avons rien de nouveau à annoncer pour le moment. Nous avons clairement indiqué que l'acquisition du S-400 créerait un risque inacceptable pour la technologie américaine, nos pilotes et nos avions, a-t-il dit.

Les représentants de l'administration et les législateurs du Capitole ont averti à plusieurs reprises la Turquie que la poursuite du S-400 signifierait qu'elle n'aurait plus accès au programme des F-35.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator

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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Pentagon: No joint U.S.-Turkish study group on F-35, S-400 missile system

https://www.washingtontimes.com/news/2019/jun/3/pentagon-no-joint-us-turkish-study-group-f-35-s-40/

Les responsables du ministère de la Défense ont déclaré ce week-end qu'il n'y a pas eu de formation d'un groupe d'étude conjoint américano-turc pour examiner la compatibilité des avions de combat F-35 américains avec le système de missiles S-400 de fabrication russe.

Les déclarations des responsables du Pentagone - ainsi que du Conseil de sécurité nationale (CNS) de la Maison-Blanche - font suite à un rapport du Middle East Eye selon lequel le président Trump a accepté le concept d'un groupe d'étude lors d'un entretien téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan la semaine dernière. Un tel accord aurait représenté un changement majeur dans la politique administrative, étant donné la position de longue date selon laquelle les systèmes F-35 et S-400 ne peuvent être utilisés ensemble en raison de graves craintes en matière de sécurité.

Mais les responsables disent qu'aucun accord n'a été conclu et qu'aucun groupe d'étude n'a été mis sur pied.

"Le rapport du Middle East Eye affirmant qu'un groupe a été créé pour s'occuper spécifiquement de la sécurité liée à la colocalisation du F-35 et du S-400 est incorrect et basé sur des rumeurs, et non sur des faits ", a déclaré le porte-parole du Pentagone Eric Pahon. "Nous poursuivons de solides discussions et réunions avec nos homologues turcs à tous les niveaux au sujet de l'avenir de nos relations[entre militaires], mais nous avons clairement indiqué que l'achat du S-400 créerait un risque inacceptable car son système radar pourrait fournir aux militaires russes des informations sensibles sur le F-35. Ces préoccupations ne peuvent être atténuées."

Le porte-parole de la NSC, Garrett Marquis, a également repoussé les rapports.

"Nous n'avons rien de nouveau à annoncer pour le moment. Nous avons clairement indiqué que l'acquisition du S-400 créerait un risque inacceptable pour la technologie américaine, nos pilotes et nos avions, a-t-il dit.

Les représentants de l'administration et les législateurs du Capitole ont averti à plusieurs reprises la Turquie que la poursuite du S-400 signifierait qu'elle n'aurait plus accès au programme des F-35.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator

Donc retour à l'échéance initiale de la fin de la seconde semaine de juin : la semaine prochaine. 

Modifié par herciv
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https://fr.yahoo.com/news/washington-lance-ultimatum-à-ankara-au-sujet-missiles-203545754.html

Washington (AFP) - Les Etats-Unis ont lancé vendredi un ultimatum à la Turquie, lui donnant jusqu'au 31 juillet pour renoncer à l'achat de systèmes de défense russes S-400 qu'ils considèrent comme incompatibles avec le nouvel avion furtif américain F-35 qu'Ankara veut aussi acquérir.

Si, d'ici le 31 juillet, la Turquie n'a pas renoncé au système russe de défense antiaérienne S-400, les pilotes turcs s'entraînant actuellement aux Etats-Unis sur le F-35 seront expulsés, a déclaré à la presse Ellen Lord, ministre adjointe à la Défense chargée des acquisitions.

Le personnel turc du consortium international qui fabrique le F-35 sera remplacé et les contrats de sous-traitance attribués à des entreprises turques pour la fabrication du F-35 seront annulés à la même date. Les bureaux du consortium seront interdits au personnel des forces aériennes turques et les quatre appareils déjà achetés par la Turquie mais encore sur le sol américain ne seront pas livrés, a-t-elle ajouté.

La responsable américaine a justifié cet ultimatum par le fait que la Turquie, alliée des Etats-Unis au sein de l'Otan, avait envoyé du personnel en Russie pour commencer à s'entraîner sur le S-400.

Mais il intervient aussi trois jours après de nouvelles déclarations du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a assuré qu'il ne reculerait pas sur l'acquisition du système russe, ajoutant que la Turquie ne pourrait envisager d'acheter le système antimissiles américain Patriot que si les conditions étaient aussi favorables que celles offertes par la Russie pour ses S-400.

"Mais malheureusement nous n'avons pas reçu de proposition positive de la partie américaine au sujet des Patriot", a-t-il déclaré.

Le chef du Pentagone Patrick Shanahan a indiqué pour sa part avoir envoyé une lettre à son homologue turc Hulusi Akar pour l'informer de ces décisions. Il a précisé à la presse que l'offre américaine pour les Patriot était "très concurrentielle".

Ankara refuse officiellement de revenir sur l'achat du système de défense antiaérienne et antibalistique russe S-400 et affirme que la livraison des premières batteries est prévue cet été, en juin ou en juillet.

- "Pas irréversible" -

Washington a sommé la Turquie de choisir entre le système de défense russe et les avions de chasse américains F-35, dont la Turquie souhaite acquérir 100 exemplaires.

Quatre de ces appareils conçus pour communiquer en temps réel avec les systèmes militaires de l'Otan, dont ceux de défense antimissiles, ont été livrés depuis juin 2018 mais ils sont restés aux Etats-Unis, officiellement pour toute la formation des pilotes turcs.

Si Ankara n'a pas renoncé au 31 juillet, les entreprises turques --qui fournissent actuellement 937 pièces détachées du F-35, dont 400 qu'elles sont les seules à produire-- ne recevront aucun nouveau contrat de sous-traitance et leur part dans la fabrication du F-35 sera attribuée à d'autres entreprises, a précisé Mme Lord.

Les entreprises turques fabriquent notamment des pièces pour le train d'atterrissage et des pales de rotor en titane.

Le constructeur aéronautique Lockheed Martin et le motoriste Pratt and Whitney ont déjà commencé à chercher d'autres fournisseurs potentiels, a-t-elle ajouté, soulignant que les entreprises turques pourraient continuer à fabriquer les pièces déjà commandées jusqu'à la fin du contrat en cours.

L'idée est que la participation des entreprises turques s'achève début 2020.

Ces mesures, qui "n'auront aucun impact sur le programme du F-35" en général "ne sont pas irréversibles", a souligné la responsable du Pentagone.

"La Turquie a encore l'option de changer de cap. Si la Turquie n'accepte pas la livraison des S-400, nous permettrons à la Turquie de revenir à des activités normales au sein du programme du F-35", a-t-elle ajouté.

Lancé au début des années 1990, le F-35 est le plus cher des programmes d'armement de l'histoire militaire américaine, avec un coût estimé au total à près de 400 milliards de dollars pour le Pentagone, pour un objectif de près de 2.500 appareils à produire dans les décennies à venir.

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Ankara lâche des charognes concernant le f-35.

“Ankara already thinks that even if F-35s are delivered, they will create serious security risks for Turkey as they are directly commanded by the United States. Therefore, nobody regrets ‘losing’ F-35s,” the daily said.

https://ahvalnews-com.cdn.ampproject.org/c/s/ahvalnews.com/us-turkey/turkey-considers-russian-su-57-chinese-j-31-jets-replace-f-35s-yeni-safak?amp

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