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Russie et dépendances.


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effectivement ,sa se tient aussi ton explication (mais honnêtement ,entre poutine et Eltsine qui ne géré rien ,s'est le moins pire même si se n'est pas le mieux )  ,mais l'exemple de l'Estonie n'est pas forcément le bon exemple comme le dit Mox ,faut voir le rejet du Russe comme leitmotiv .

En fait Elstine a fait un truc, il a laissé des gens comme Poutine et Medvedev faire leurs armes.

Pour ce qui est de la corruption du régime Poutine il n'a pas toujours le cas s'il veut ne serait-ce que rester au pouvoir et il ne s'agit pas de se remettre de 70 ans de communisme seulement mais en fait... d'Ivan le terrible, au fonds. 

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En fait Elstine a fait un truc, il a laissé des gens comme Poutine et Medvedev faire leurs armes.

Pour ce qui est de la corruption du régime Poutine il n'a pas toujours le cas s'il veut ne serait-ce que rester au pouvoir et il ne s'agit pas de se remettre de 70 ans de communisme seulement mais en fait... d'Ivan le terrible, au fonds. 

s'est marrant ,je me suis fais aussi cette réflexion qu'en faite ,se n'était pas que les 70 années de communisme qui bouffé la Russie ,et que sa remonté à plus loin .

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Le problème éternel de la Russie c'est la maîtrise de son territoire. Désespérément trop grand pour vraiment tout contrôler et correctement exploiter.

Une population éparpillée là dessus et très récemment urbanisée (dans des conditions calamiteuses). Des structures féodales que le communisme, puis le régime post 91 n'ont fait que reproduire et perpétuer sans réussir à les éliminer comme on a pu faire en France.

L'Etat central et les structures politiques du pays sont à mon avis le meilleur facteur d'explication.

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Le problème éternel de la Russie c'est la maîtrise de son territoire. Désespérément trop grand pour vraiment tout contrôler et correctement exploiter.

Une population éparpillée là dessus et très récemment urbanisée (dans des conditions calamiteuses). Des structures féodales que le communisme, puis le régime post 91 n'ont fait que reproduire et perpétuer sans réussir à les éliminer comme on a pu faire en France.

L'Etat central et les structures politiques du pays sont à mon avis le meilleur facteur d'explication.

effectivement .
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qu'est-ce qui pourrait modifié cet état de fait ?

enfin je veux dire y 'a t'il des gens qui peuvent passer outre et proposer un "thème" qui parle au gens du peuple et qui  sortirait de l'engrenage "dictatoriale" en Russie et ailleurs (ceux de la liste que tu as donné ) ?

Le probleme c'est qu'il est assez difficile de s'exprimer dans un pays ou l'etat controle les medias et ou les seuls partis qui peuvent se presenter sont proches du pouvoir.

en se qui concerne les pays Balte ,pense-tu que la Russie a toujours des ambitions sur ses pays ?

Des ambitions, non, mais un oeil sans aucun doute, la minorite russe l'explique. Ils ont tres mal vecu l'affaire de la statue demonte, ne se voyant pas comme des occupants des pays baltes mais comme des liberateurs du nazisme.

En fait Elstine a fait un truc, il a laissé des gens comme Poutine et Medvedev faire leurs armes.

C'est vrai, il a aussi, et on le denigre facilement mais il faut quand meme garde ca a l'esprit, ete le premier rempart contre le retour du communisme. C'est lui l'homme du Putsh de 91

Pour ce qui est de la corruption du régime Poutine il n'a pas toujours le cas s'il veut ne serait-ce que rester au pouvoir et il ne s'agit pas de se remettre de 70 ans de communisme seulement mais en fait... d'Ivan le terrible, au fonds. 

Tout a fait, culturellement les russes sont un peuple qui a besoin d'un etat fort, d'un chef, depuis toujours. Poutine en joue tres bien, capitalisant encore et toujours sur la victoire de 45, montrant un homme qui n'a peur de rien. Je me rappelle une discussion avec ma tante qui m'expliquait comme les gens se sont trouves demunis et sans objectif a la chute du communisme. La question c'etait "Et maintenant, qu'est ce qu'on fait?".
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Aviapics : Il me paraît indéniable que Poutine à eu une action positive durant son premier mandat.

Je pense que concrètement, la corruption la plus gênante est à l'échelon intermédiaire, car elle handicape l'activité économique et ralenti l'action gouvernementale.

Et ça représente un nombre de gars trop important pour être tous fliqués simultanément.

Le problème, c'est l'exemplarité. Tant que les gros au dessus en croqueront, les moyens le feront au dessus (et pour les petits, il reste à peine des miettes).

Mais Poutine ne (veut/peut) (pas/plus) virer ces mecs là car une partie sont des copains / une partie sont un appui politique / d'autres raisons à imaginer.

s'est marrant ,je me suis fais aussi cette réflexion qu'en faite ,se n'était pas que les 70 années de communisme qui bouffé la Russie ,et que sa remonté à plus loin .

+ beaucoup !

C'est l'erreur habituelle de considérer toutes les tares de la Russie (voir, de l'URSS) comme uniquement lié au système communiste.

Car finalement, la déportation en Sibérie (le goulag avant l'heure), c'était les Tsars.

Une agriculture à base de serfs et de corvées, c'était les Tsars.

Une forte répression de l'opposition politique (Okhrana), c'était les Tsars.

De la corruption à tout les étages de l'administration, c'était les Tsars.

Et les routes de merde était déjà là aussi  :lol:

C'est en lisant Gogol / Dostoïevski que l'on comprend comment certains de ces traits étaient déjà "ancrés" en Russie au XIXème.

Par contre, pour expliquer leur apparition ...  :rolleyes: Tancrède ?  :lol:

Il faut que je me motive à vous faire une Uchronie sur la Russie/URSS. P'tet ce WE. Wait&See.

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Pourquoi Poutine a décidé de redevenir président

C’est la fin d’un suspens qui tenait en haleine les médias et la population russes depuis des mois. Lors du Congrès du Parti du pouvoir, le président Dmitri Medvedev vient d’annoncer qu’il ne se représenterait pas au poste suprême comme il en a le droit (deux mandats consécutifs sont autorisés). Il a proposé que son mentor, Vladimir Poutine, qui a déjà été deux fois chef de l’Etat, soit de nouveau candidat à l’élection présidentielle russe prévue en mars prochain.  Pourquoi s’efface-t-il ainsi, alors qu’à la fin du printemps il avait fait savoir qu’il aimerait conserver son poste ?

C’est qu’il n’a pas le choix. Il sait que, puisque Poutine a décidé de revenir au Kremlin, il n’a pas les moyens de l’en empêcher. Il n’a pas bâti un réseau de soutien suffisamment important, dans l’élite et dans le parti Russie Unie. Il n’est pas assez populaire dans le pays, sauf à Moscou où les sondages le placent devant Poutine (ce que celui-ci n’a pas dû apprécier).

Du coup, la principale question est : pourquoi Vladimir Poutine, qui, à plusieurs reprise, a dit que la charge de président lui avait pesé et qu’il souhaitait mener une vie « normale », a-t-il décidé de revenir au Kremlin au risque d’apparaître aux yeux du monde comme un Chavez russe et d’inquiéter bon nombre de ses compatriotes ?

A l’évidence, Poutine considère que les orientations de son ex-protégé étaient contraires aux intérêts de son clan et le mettait en danger.

1/ Le jeune président était le plus sévère critique du système (et donc de l’homme) qu’il servait depuis onze ans. Il n’avait pas de mots assez durs contre la corruption qui gangrène le pays et la stagnation à la Brejnev qui menace de faire reculer la Russie au rang de république bananière.

2/ Medvedev avait exigé que les ministres renoncent à leurs sièges dans des conseils d’administration (et aux émoluments associés…). Cette décision affectait les finances et le pouvoir du clan au pouvoir dont une bonne partie lui avait, du coup, déclaré la guerre.

3/ Même si beaucoup doutaient de sa volonté réelle, le président russe a commencé à mener une bataille frontale contre la corruption, notamment dans la police et l’armée, deux piliers du régime. Il semblait même prêt à s’attaquer au saint des saints : le FSB (l’ex-KGB). En juin dernier, il s’est déclaré favorable à une enquête élargie sur la mort de Sergeï Magnitski, alors même que le Département d’Etat a interdit de séjour aux Etats-Unis une soixantaine d’officiels russes impliqués dans cette affaire. En prenant cette position dure, Medvedev s’est ouvertement désolidarisé du clan –ou du moins de la partie la plus criminelle du groupe au pouvoir.

4/ Lui-même blogueur, Medvedev a maintenu la liberté totale sur internet, dont un nombre croissant de sites sont extrêmement critiques à l’égard de la camarilla qui dirige le pays depuis onze ans. Au moment des révolutions arabes, des proches de Poutine avaient, par peur de la contagion, demandé publiquement une censure de la toile russe. Medvedev avait refusé. Le retour de « VVP » (le surnom de Vladimir Vladimirovitch Poutine) au pouvoir n’annonce rien de bon en la matière.

5/ Medvedev était clairement le favori de l’Occident. Sarkozy et Obama ne cachaient pas qu’ils souhaitaient traiter avec lui plutôt qu’avec le « leader national » russe. Le vice-président américain Biden était même venu le dire à Poutine cet été. C’était une grossière erreur tactique. Si Poutine hésitait encore, cette intrusion manifeste des Américains dans ses affaires l’a évidemment convaincu de se présenter !

6/ Medvedev a fait des choix diplomatiques stratégiques qui ont rapproché la diplomatie russe de celle de l’Occident. Il a accepté de nouvelles sanctions contre l’Iran et refusé de livrer à Téhéran des missiles anti-aériens très performants ; au Conseil de Sécurité, il n’a pas mis son véto à la résolution autorisant des frappes contre les forces de Kadhafi. Poutine avait critiqué publiquement, et c’était une première, cette décision. Une partie de l’élite russe considère aujourd’hui que les Occidentaux ont outrepassé le mandat de l’ONU et que donc Medvedev s’est fait rouler dans la farine, notamment par la France. Cette élite-là (les « hommes à épaulettes ») souhaite revenir en arrière et reprendre son business avec ces régimes condamnés par l’Occident.

7/ Afin de mettre un terme à une longue période d’hésitation, Poutine veut faire savoir aux Russes et au monde que son clan dirigera le pays pendant très longtemps encore. Comme le mandat du président russe a été allongé de quatre à six ans, le « leader national » va donc rester au Kremlin jusqu’en 2024 ! Douze années pendant lesquelles ses hommes liges pourront continuer à s’enrichir tranquillement. A moins qu’une telle perspective n’effraie ou ne dégoute à ce point les Russes qu’un jour ils ne le chassent dans la rue.

http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/09/24/pourquoi-poutine-a-decide-de-redevenir-president.html

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Je n'ai pas le temps de développer (mes excuses) mais je trouve que cet article, s'il soulève probablement du vrai, est encore dans une vision trop binaire de la Russie (le blanc Dimitri, le sombre Vladimir), de sa politique, et même de ses aspirations. A quand un reportage d'un émigré Russe ou autre, enfin quelqu'un qui vive vraiment ce pays et cette nation plutôt que des journalistes "d'ailleurs"?

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Je suis tombé sur l'article suivant  :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/28/97002-20110928FILWWW00612-russie-2-millions-de-pauvres-debut-2011.php

Le nombre de Russes vivant sous le seuil de pauvreté (150,5 euros par mois) a atteint 21,1 millions de personnes sur les six premiers mois de 2011, alors qu'il était de 19,1 millions sur cette même période en 2010. Au seul deuxième trimestre, le nombre de pauvres s'est établi à 19,5 millions en [baisse de 3,4 millions environ [ par rapport au premier trimestre.

Si je ne me suis pas trompé, cela fait :

* mi-2010 : 19,1 millions

* premier trimestre 2011 : 22,9 millions

* second trimestre 2011 : 19,5 millions

* mi-2011 : 21,1 millions

Et la croissance pour cette année est prévu à 4 % non 4,4 % comme cela était prévu; la baisse du prix du pétrole laisse craindre un sacré effondrement des rentrées d'argent pour 2012 :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/15/97002-20110915FILWWW00518-russie-croissance-abaissee-bm.php

Son excédent commercial baisser pour atteindre 67 milliards de dollars en 2011, puis être divisé par trois en 2012, à 21 milliards de dollars.

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On n'a pas trop parle du depart/demission/debarquement de Koudrine, ministre des finances historique (depuis 2000)...

Pourtant ca souleve quelques bonnes interogation, les infos qui arrivent etant assez variables et/ou contradictoires.

Pour l'histoire, c'est un tres proche de Poutine, ils bossaient ensemble a la mairie de St-Petersbourg.

Il est l'homme de la reussite financiere russe, n'acceptant que des budgets au moins a l'equilibre. Il est celui qui a toujours tente de faire venir des investisseurs etrangers pour apporter capitaux et savoir-faire.

Les rumeurs de la cause de son depart :

-Incompatibilite d'humeur avec Medvedev, il refuse de l'avoir comme 1er ministre apres 2012 (peu credible a mon avis...)

-Poutine lui avait promis le poste de 1er ministre en 2012, mais viens de le proposer a Medvedev pour l'evincer de la course a la presidentielle. Koudrine s'ennerve et se fait larguer

-Poutine a propose une augmentation considerable du budget de la defense (+65Md$), Koudrine n'est pas d'accord mais ne veut pas s'attaquer frontalement a Poutine, il met cela sur le dos de Medvedev et demissionne.

Au final et en croisant toutes ces histoires, on se rend compte qu'il y a eu une jolie manoeuvre de Poutine, une fois de plus, pour eliminer 2 concurrents au presidentielles, et eliminer un "rigoriste" budgetaire qui le genait. La mauvaise nouvelle est pour les russes... Poutine a les mains de plus en plus libre pour faire ce qu'il veut.

Image IPB

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Ou encore, Poutine veux créer un deuxième produit-type Medvedev (ok avec les étrangers, pas militariste & co) et a orchestré ce clash. Une déclaration de ce genre faite depuis les US à un journal non-russe, Medvedev se devait de réagir "fermement" si il ne voulait pas passer pour une loque.

En créant une "rivalité" entre les deux, il disposera d'un 1er ministre de rechange au cas où il faudrait faire sauter Medvedev pour "dégradation de la situation économique".

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http://fr.rian.ru/discussion/20110929/191290920.html

La paupérisation des Russes: un risque social accru

16:24 29/09/2011

Par Anna Kourskaïa, RIA Novosti

En un an, le nombre de Russes ayant un revenu inférieur au minimum vital a augmenté de 2 millions. Selon les statistiques, près de 15% de la population russe vivent en-dessous du seuil de pauvreté, et une telle situation pourrait conduire à des protestations sociales, estiment certains experts. La croissance économique de l’Etat, ainsi que la réforme du système social - principal moyen de lutte contre la pauvreté – permettront de changer la situation, estiment les spécialistes.

Selon l’agence russe des statistiques Rosstat, le nombre de pauvres en Russie a augmenté de 2 millions en un an pour se chiffrer à 21,1 millions de personnes. Le taux de pauvreté en Russie est passé de 13,5% à 14,9%. Les familles dont les revenus moyens par personne sont inférieurs au minimum vital sont considérées comme pauvres. Le minimum vital est calculé en fonction du coût du panier de la ménagère et des prestations quotidiennes minimums.

Selon le décret du gouvernement russe, le minimum vital au second trimestre 2011 par habitant était de 6.505 roubles (environ 158 euros), 7.023 roubles (environ 170 euros) pour la population en âge de travailler, 5.141 roubles (environ 125 euros) pour les retraités et 6.265 roubles (environ 150 euros) pour les enfants.

Mais même un revenu équivalent au minimum vital ne permet pas à la population de satisfaire ses besoins quotidiens. Le modèle du minimum vital intègre un délai trop long de port de vêtements et un éventail de prestations trop réduit, estiment les experts. Par exemple, l’Etat ne prévoit pas que l’individu puisse avoir besoin de se nourrir en dehors de son logement, or la majorité des Russes actifs doivent acheter de la nourriture toute prête.

Néanmoins, selon les dernières études, actuellement pratiquement 15% des Russes vivent en-dessous de ce minimum vital extrêmement bas.

Pourquoi les Russes deviennent-ils plus pauvres

Le nombre de personnes démunies a augmenté en raison de la situation macroéconomique du pays, des particularités de la politique gouvernementale des revenus destinée à faire des économies et de l’inflation relativement élevée, estiment les experts.

"La cause est plus qu’évidente: cette année les salaires du secteur public n’ont pas augmenté, les retraites n’ont pas été significativement augmentées, tout est économisé pour être déboursé au cours des derniers mois de la campagne électorale", estime Natalia Zoubarevitch, directrice du programme régional de l’Institut indépendant de politique sociale.

Près de la moitié des personnes dont les revenus sont inférieurs au minimum vital sont vivent dans les familles d'employés. Ceci concerne en particulier le secteur public, à savoir les enseignants, les médecins, les travailleurs de la sphère culturelle et les professeurs d’université, a fait remarquer Viatcheslav Bobkov, directeur général du Centre russe d’étude du niveau de vie.

Dans le secteur réel, les patrons peuvent augmenter les salaires à leur guise, mais en pratique ils doivent économiser en maintenant les salaires au même niveau en raison de la croissance insuffisante de l’industrie. Actuellement, les salaires ne sont pas indexés sur l’inflation, a fait remarquer l’expert.

Le second groupe traditionnel de Russes pauvre inclut les familles monoparentales, les familles avec des handicapés et les familles de chômeurs. Les retraités en font également partie. "L’augmentation du nombre de personnes âgées est le revers de la crise démographique et de la dénatalité. Evidemment, cela affecte le niveau de vie en général", a déclaré Igor Beloborodov, directeur de l’Institut d’études démographiques.

Mais selon Natalia Zoubarevitch, les enfants font partie de la catégorie la plus importante des pauvres. "Le système social russe n’y est pas du tout adapté. Le gouvernement pousse à faire des enfants, mais octroie une allocation familiale de 150 roubles (environs 3,5 euros)", a fait remarquer l’expert.

Chacun survit comme il peut

Les inégalités sociales augmentent parallèlement avec la hausse de la pauvreté en Russie. "La différence entre les revenus des riches et des pauvres au cours des dernières années n’a cessé de s'élargir, non pas en termes de salaires mais d’autres sources de revenus: les bénéfices sur les titres de valeurs et les placements, et la location de biens", a expliqué Anna Loukianova du Centre d’études de l’emploi du Haut collège d’économie.

Mais la stratification de la société n’est pas aussi dangereuse si les "ascenseurs sociaux", les moyens légitimes pour faire carrière, y fonctionnent. Malheureusement, ces possibilités sont pratiquement inaccessibles aux jeunes, et beaucoup estiment qu’il est impossible de trouver un bon travail sans avoir un bon "piston."

"Cependant, l’instauration de l’examen d’Etat unique (un examen que chaque élève doit passer après l'obtention du diplôme de l'école pour entrer dans une université ou un collège professionnel - ndlr) entrouvre ces possibilités. Car la migration de ceux qui voulaient faire leurs études dans les années 1990 s’est considérablement réduite, et pendant une longue période les personnes issues de la province pouvaient difficilement intégrer une bonne université", fait remarquer l’expert.

Selon Anna Loukianova, en raison de l’inégalité élevée et de la faible mobilité sociale, la catégorie des pauvres se refermera sur elle-même, et les jeunes qui sont nés dans les familles défavorisées ne pourront pas trouver leur place dans la société.

"Cela est susceptible de conduire à des protestations sociales, à l’instar des manifestations qui se sont tenues sur la place de Manège à Moscou en décembre 2010 ou en été à Londres", estime l’expert.

Viatcheslav Bobkov prédit le renforcement de l’individualisme et de l’indifférence au sein de la société russe: chacun survivra comme il peut, fera du profit grâce aux autres et la société perdra ses repères moraux.

"Un entrepreneur privé augmentera le prix de ses prestations, et si vous pouvez vous augmenterez vos prix également. Cela conduira à la hausse du taux d’inflation provoquée par l’individualisme et l’égoïsme", a-t-il fait remarquer.

Que l’Etat peut-il faire

Selon les experts, l’Etat doit intervenir afin de stopper les processus négatifs au sein de la société russe. "L’Etat doit se fixer pour objectif d’aider tous ceux qui vivent en-dessous du minimum vital à atteindre ce niveau", estime Viatcheslav Bobkov.

Le 24 septembre, lors du congrès du parti Russie Unie, le premier ministre russe Vladimir Poutine a déclaré que les taxes sur l’immobilier, les secondes résidences et les achats importants seront augmentées pour les personnes aisées. Si ces mesures étaient mises en œuvre, cela aiderait à réduire les inégalités dans la société.

"Mais on en parle depuis longtemps sans rien faire, car les structures publiques défendent aujourd’hui les intérêts des riches. Si le futur président le voulait, la hausse de la pauvreté pourrait être stoppée. Sinon, les processus négatifs continueront à s’aggraver", a fait remarquer Viatcheslav Bobkov, directeur général du Centre russe d’étude du niveau de vie.

Il est nécessaire de changer le système social du pays, car sous sa forme actuelle il n’est pas conçu pour aider les pauvres, estime Natalia Zoubarevitch. "Le système social est conçu en vue de répartir l'argent par catégories: 75% de toutes les subventions sociales ne sont pas repartis en fonction du revenu, mais selon l’appartenance de l’individu à une certains catégorie – handicapés, victimes de Tchernobyl, vieux travailleurs et vétérans – indépendamment de leurs revenus", a déclaré l’expert.

Selon Anna Loukianova, actuellement, seulement les augmentations importantes de salaires et de retraites réduisent quelque peu le nombre des pauvres, mais le système social doit changer pour devenir ciblé: "Un tel système implique le contrôle des revenus, ce qui est difficilement réalisable. Mais c’est seul système capable de réduire le nombre de pauvres."

Selon les experts, le principal moyen de lutte contre la pauvreté est la croissance économique. Dans tous les pays il existe une relation entre la croissance économique et le nombre de pauvres, confirmée par les études, y compris de la Banque mondiale.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

Pas optimiste comme article... et pourtant ca sort de RIA Novosti...

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Merci des articles Aviapics, et j'en profite pour te dire que je suis conscient (et que j'ai d'ailleurs lu avec intérêt tes posts) de la difficulté entre "ne pas prendre un cas pour une généralité", et "ne pas prendre un avis global et facile pour bible", mais, même si ça n'est que mon avis, je préfererais toujours, pour ces choses là, l'avis, le sentiment d'un local que d'un autre Français, qui a le même ressenti culturel que moi sur la Russie..

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Ce cher Dimitri tente de sauver les apparences :

Russie/élections: rien n'est joué d'avance (Medvedev)

Les élections en Russie ne sont pas décidées d'avance et tout homme politique, quel qu'il soit, peut y échouer, a indiqué vendredi le président russe Dmitri Medvedev dans une interview aux trois principales chaînes de télévision du pays.

"C'est le peuple qui fait son choix, et ce ne sont pas de vains mots, c'est absolument vrai. Tout homme et toute force politique peuvent "échouer" aux élections, et c'est arrivé souvent au cours de l'histoire de notre pays et d'autres États. Personne n'est assuré de rien. Comment cela peut être prédéterminé? Laissons le peuple décider lui-même qui a le plus d'autorité", a déclaré le président.

L'interview sera montrée sur les chaînes Pervyi Kanal, Rossiya-1 et NTV à 20h30 heure de Moscou (16h30 GMT).

http://fr.rian.ru/politique/20110930/191299773.html
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Une interview datant de Juin qui explique peut etre certaines choses sur le depart de Koudrine :

Q. and A. with Aleksei L. Kudrin

By ELLEN BARRY

Published: June 27, 2011

Following are excerpts from an interview conducted last week by The Times’s Moscow bureau chief, Ellen Barry, with Aleksei L. Kudrin, the finance minister of Russia. Mr. Kudrin is considered the third most powerful figure in the Kremlin, after Prime Minister Vladimir V. Putin and President Dmitri A. Medvedev, and is a close ally of Mr. Putin.

Q: I understand that you were originally offered the post of dean of the economics department at St. Petersburg State University, but that you preferred to head the liberal arts department. Why?

A: I have known this program for many years, as program for liberal arts within the philological department. ...I liked the standard when I got acquainted with it for the first time. It’s a well-known standard, liberal arts and science, which is used in the U.S. I think it is the right kind of education, which assumes general creative education, the development of a creative student, and also a well-rounded education. A person should get command of art history and know the natural disciplines as well.

Q: Recently you have spoken out quite forcefully about the Russian political system, something we rarely heard you do in the past. Why have you chosen this time to begin addressing these questions?

A: The end of the crisis creates new opportunity and challenges in Russia. We have to revise many things, economic policy in particular. We shouldn’t live with such dependence on oil. We have to more strictly implement certain rules, rules by which both the government and businesses exist. And I think if we don’t do this, Russia won’t have a great chance to become one of the leading countries. But in order to achieve this, greater political transparency is needed — a more transparent system of elections. I have spoken about that, these things are connected. In order to create a competitive country with a very interesting economic policy, one should have a good political system and transparent elections.

Q: Do you feel that we have come to a decision point ahead of the presidential elections?

A: We are standing in front of it. There is always a choice.

Q: Why did you refuse the position as leader of Right Cause?

A: First of all, probably the formulation of your question is not very exact. In order to refuse, one has to make a decision to create a party. It’s a matter of creating a new party — a big new party. In this case one has to have a great number of allies, brothers-in-arms. It’s a serious process. In this case, I think a liberal party should be created. I work at the government now and do much so that reforms would be carried out. And I think I will keep working her.

Q: If we accept that there is a desire to broaden the competition in government, to create a new party — if this party created by the Kremlin itself, can it be real competition?

A: Of course, if a party is created no one can say for sure whether it will be popular. It depends on its leaders, this program, and on people’s expectations. It’s a very complicated process, and it may not always end up with victory, not in all cases... . I think that a liberal party would be very useful. Now, in Russia, this political spectrum is poorly represented in the party system and absolutely not represented in the Parliament. I think it is a great drawback of our political system. But I also see that united Russia is playing a very serious role which it has been performing until now. A certain balance is needed. A liberal party is lacking in this balance.

Q: Everyone talks about who will be the next president, but there is little public discussion about what policies will be followed after the election. Are those conversations going on behind the scenes?

A: Very acute problems have arisen in the economy. Not everybody has understood this completely. In the next 10 years Russia will not have an increase in oil production. In principle, oil production will not increase. It is because the old oil fields will end their existence. They will cease to exist, and though new ones will be opened, they will have a hard task to compensate for the volume of production at the old fields. With very big investments into the oil industry in future years, especially in eastern Siberia, we will be able to compensate for the completion of production and other oil fields. This is why growth in oil production will stop for the next 10 years. The great part of the economy, about 17 percent, will not grow. I mean 17 percent of G.D.P. In order for Russian economy to grow at 6 or more percent, it is necessary for all the rest of the economy to grow even faster. And in order for it to grow faster very understandable rules are needed. Understandable institutions. A good judicial system, so that everyone will be sure in his investments, in fair arbitration and courts, in very efficient work of the government and its administration of all federal bodies and its authority. We won’t be able to grow the economy by simply increasing oil production anymore. More complicated work is ahead of us. In essence, it will be diversification of economy. This has already become inevitable, because the oil industries won’t grow and other industries will. Communication, transport, information communications, main branches of industry will grow. But not oil. Of course, we will get away from our dependence on oil. It will be very difficult — it is necessary to create good rules of the game, and both Putin and Medvedev understand this.

Q: Is there consensus between them on this?

A: They understand it a little bit differently. As a whole, yes, they understand it. Probably they are ready — I think they are ready for this work. I know this from our discussions. This is why, in principle, Russia will improve its investment climate and carry out reforms under either leader.

Source : http://www.nytimes.com/2011/06/28/world/europe/28kudrin.html?_r=1

Pendant ce temps la sur le web russe :

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Nouvelle epoque, nouveaux idoles :

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Poutine veut créer une "Union eurasiatique".

Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a appelé à créer une "Union eurasiatique" avec les anciennes républiques soviétiques, tout en se défendant de vouloir ressusciter l'URSS, dans un article publié mardi 4 octobre pour le quotidien russe Izvestia.

"Nous proposons un modèle d'unification puissante et supranationale, capable de devenir l'un des pôles du monde contemporain", explique dans cet article M. Poutine, qui fait figure de favori pour l'élection présidentielle de 2012. La Russie cherche depuis plusieurs années à renforcer ses liens, notamment économiques, avec ses anciens partenaires soviétiques.

Vladimir Poutine vante les avantages de ce qui, selon lui, peut devenir – vingt ans après l'explosion de l'Union soviétique – le noyau de ce nouveau projet : l'Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan, . L'ex-président russe, arrivé au pouvoir en 2000 et resté depuis l'homme fort du pays, a été le principal artisan de cette union, formalisée en 2009.

Dans son article, M. Poutine qualifie d'"étape historique" la mise en place, prévue en janvier 2012, de cet espace économique unique avec la Biélorussie et le Kazakhstan, prolongement de leur union douanière.

En conflit avec l'Ukraine sur les tarifs gaziers, la Russie n'a eu de cesse de proposer à Kiev de rejoindre cette union. Mais Moscou a, pour l'instant, essuyé un refus, l'Ukraine ambitionnant de renforcer ses liens avec l'Union européenne.

Le premier ministre russe reconnaît un objectif plus ambitieux : "Aller vers un autre niveau, plus élevé, d'intégration : l'Union eurasiatique", explique-t-il. "L'idée n'est pas de récréer l'Union soviétique sous une autre forme", souligne cependant M. Poutine, qui avait restauré l'hymne soviétique après son arrivée au pouvoir, et a qualifié en 2005 l'explosion de l'URSS de "plus grande catastrophe géopolitique" du XXe siècle.

L'idée de cette Union eurasiatique est celle "d'une intégration étroite sur de nouvelles valeurs, politiques et économiques", avance l'ex-agent du KGB. "Ce sont les exigences de l'époque", ajoute-t-il.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/04/poutine-veut-creer-une-union-eurasiatique_1581950_3214.html#xtor=AL-32280184

En gros, il veut créer un clone de l'Union Européenne à l'est ?  :rolleyes:

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Russie: rééquiper complètement l'armée dans 5 à 10 ans (Poutine)

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MOSCOU, 24 septembre

La Russie doit rééquiper son armée dans 5 à 10 ans, a déclaré samedi à Moscou le premier ministre russe et leader du parti Russie unie Vladimir Poutine, qui pourrait devenir le prochain président du pays.

"Nous devons rééquiper complètement notre armée et notre flotte dans 5 à 10 ans", a indiqué M.Poutine dont la candidature à la prochaine présidence avait été proposée samedi par le président sortant russe Dmitri Medvedev lors du congrès préélectoral du parti.

Le rééquipement de l'armée "est un instrument important de la modernisation de l'industrie de défense et de l'ensemble de l'économie russe", a ajouté M.Poutine.

http://fr.rian.ru/politique/20110924/191201865.html

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Voilà une petite liste des articles publié depuis début septembre par RIA Novosti sur l'évolution de l'ABM et ces concéquences.

ABM: l'accord USA-Roumanie incite Moscou à réclamer des garanties

MOSCOU, 13 septembre

L'accord sur le déploiement d'éléments du système de défense antimissile (ABM), signé entre les Etats-Unis et la Roumanie, souligne la nécessité de garantir que le futur bouclier antimissile de l'Otan ne sera pas dirigé contre la Russie, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, et son homologue roumain Teodor Baconschi ont signé mardi un accord intergouvernemental prévoyant la mise en place d'éléments du système ABM sur le territoire de la Roumanie.

"Cet événement rend encore plus actuelle la nécessité d'obtenir de la part des Etats-Unis et de l'Otan des garanties contraignantes attestant que les systèmes antimissiles qu'ils sont en train de déployer en Europe ne seront pas dirigés contre les forces stratégiques nucléaires russes. Il est également nécessaire de charger le Conseil Russie-Otan de concevoir des décisions concrètes concernant les objectifs et l'architecture du bouclier antimissile en cours d'implantation dans la région", lit-on dans le communiqué.

Le 9 septembre dernier, le secrétaire général adjoint de l'Otan pour les affaires politiques et la politique de sécurité, Dirk Brengelmann, a annoncé que l'Alliance atlantique n'excluait pas de signer avec Moscou un document garantissant que son futur bouclier antimissile en Europe ne sera pas dirigé contre la Russie.

http://fr.rian.ru/world/20110913/191046462.html

L'envoyé russe à Paris pour discuter de l'ABM

BRUXELLES, 14 septembre

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, rencontrera mercredi à Paris le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, pour évoquer la coopération dans la mise en place d'un système de défense antimissile européen.

"Un entretien à l'Elysée est aussi prévu. Je rencontrerai Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président français", a annoncé M.Rogozine à RIA Novosti.

Plusieurs rencontres avec les parlementaires français sont également au menu de la visite d'un jour.

Les Etats-Unis envisagent de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

L'idée d'engager la coopération en vue de créer un bouclier antimissile européen a été formulée en novembre 2010 lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne. L'Alliance atlantique insiste sur la mise en place de deux systèmes de défense antimissile indépendants mais coordonnés: l'un russe, l'autre otanien. Moscou propose pour sa part de créer un système indivisible intégrant les dispositifs des deux parties.

http://fr.rian.ru/world/20110914/191050339.html

ABM en Roumanie: les experts russes partagés sur les risques

MOSCOU, 14 septembre

Les experts russes évaluent différemment les risques que comporte le déploiement envisagé en Roumanie d'éléments du système antimissile américain (ABM) conformément à l'accord signé mardi entre la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton et son homologue roumain Teodor Baconschi.

Un chercheur du Centre d'études politiques, le général Evgueni Boujinski, a déclaré mercredi à RIA Novosti que la mise en place d'éléments du futur bouclier antimissile américain ne constituait pas de menace pour le potentiel stratégique russe.

"Du point de vue militaire, ces éléments ne mettront pas en danger le potentiel stratégique russe", a-t-il affirmé.

L'expert a dans le même temps souligné que les autorités russes étaient préoccupées par l'absence totale de progrès aux négociations sur la création d'un bouclier antimissile commun en Europe.

"On a l'impression que les Etats-Unis réalisent leurs projets sans tenir compte de notre position. Et pourtant, la position de Moscou est diamétralement opposée à celle de Washington", a-t-il indiqué.

Le président de l'Académie des problèmes géopolitiques, le général Leonid Ivachov, estime pour sa part que le futur bouclier américain sera dirigé contre la Russie et la Chine et qu'il permettra à l'avenir de contrôler le programme balistique indien.

"Les Américains implantent un radar en Turquie et envisagent de déployer des missiles intercepteurs en Roumanie. A l'avenir, ces éléments pourraient être remplacés par d'autres, plus puissants, car les infrastructures nécessaires à cet effet auront été créées", a-t-il souligné.

"Seul le renforcement du potentiel de dissuasion russe pourrait constituer une garantie réelle de non-agression", a conclu M. Ivachov.

http://fr.rian.ru/world/20110914/191056608.html

ABM: Turquie et USA signent un mémorandum sur le déploiement d'un radar

ANKARA, 14 septembre

La Turquie et les Etats-Unis ont signé mercredi à Ankara un mémorandum sur le déploiement sur le sol turc d'un radar intégré au système antimissile européen, rapportent les médias russes.

Le document a été signé par le chef-adjoint de la diplomatie turque Feridun Sinirlioglu et l'ambassadeur américain en Turquie Francis Ricciardone.

Le radar sera déployé dans le district de Kuluncak de la province de Malatya au sud-est de la Turquie. Cette région héberge également la Seconde armée de Turquie, ainsi qu'une base aérienne.

Les Etats-Unis envisagent de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

http://fr.rian.ru/world/20110914/191057882.html

Bouclier: la réponse de Sarkozy au message de Medvedev remise à l'envoyé russe

PARIS, 14 septembre

En visite à Paris, le délégué permanent russe auprès de l'Otan Dmitri Rogozine a annoncé mercredi à RIA Novosti avoir reçu la réponse officielle du président français Nicolas Sarkozy au message de son homologue russe Dmitri Medvedev sur le bouclier antimissile.

"J'ai reçu la réponse officielle du président français au message du président Medvedev sur la défense antimissile, adressé aux chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Otan. Je transmettrai aujourd'hui même cette réponse à Moscou", a déclaré l'ambassadeur à l'issue de négociations à l'Elysée.

Les Etats-Unis envisagent de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

L'idée d'engager la coopération en vue de créer un bouclier antimissile européen a été formulée en novembre 2010 lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne. L'Alliance atlantique insiste sur la mise en place de deux systèmes de défense antimissile indépendants mais coordonnés: l'un russe, l'autre otanien. Moscou propose pour sa part de créer un système indivisible intégrant les dispositifs des deux parties.

http://fr.rian.ru/world/20110914/191060551.html

Bouclier: la responsabilité de l'Europe engagée en cas de menace pour la Russie

PARIS, 14 septembre

L'Europe sera en partie responsable de la menace que le futur bouclier antimissile de l'Otan pourrait constituer pour les intérêts russes, a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l'Alliance, Dmitri Rogozine, à l'issue d'une visite en France.

Le diplomate a rencontré mercredi à Paris le ministre de la Défense Gérard Longuet, le conseiller diplomatique présidentiel Jean-David Levitte, le chef d'état-major particulier du président français, le général Benoît Puga, le directeur politique du ministère des Affaires étrangères et des parlementaires français.

Selon M. Rogozine, les Européens, y compris les Français, ne veulent pas s'immiscer dans le dialogue russo-américain sur la défense antimissile.

"Une telle position n'est pas dépourvue de malice, car le système antimissile en cours de création n'est pas un bouclier américain, mais un bouclier otanien. Cela signifie que les Européens sont directement associés à la conception de son architecture et à la réalisation de projets antimissiles concrets", a-t-il souligné dans une interview à RIA Novosti.

D'après M. Rogozine, l'Europe "assumera sa part de responsabilité dans le cas où ces projets porteraient atteinte aux intérêts stratégiques russes".

Il a affirmé être très content des entretiens avec ses collègues français.

"J'espère que les consultations que je mène actuellement […] dans des pays européens inciteront ces derniers à jouer un rôle plus actif dans la recherche d'un compromis sur le futur bouclier antimissile en Europe", a-t-il souligné.

http://fr.rian.ru/world/20110914/191061498.html

Bouclier/Pologne: déploiement de missiles d'interception d'ici 2018 (USA)

WASHINGTON, 15 septembre

Signés entre Washington et Varsovie, l'accord et le protocole additionnel sur le déploiement d'intercepteurs de missile sur le territoire polonais sont entrés en vigueur le 15 septembre, rapporte jeudi matin le département d'Etat américain.

"Les Etats-Unis et la Pologne annoncent que l'accord sur le système de défense antimissile de 2008 et le protocole additionnel de 2010 autorisant le déploiement de missiles d'interception SM-3 sur le territoire polonais sont entrés en vigueur dès le 15 septembre", lit-on dans le communiqué.

Les éléments du système de défense antimissile qui feront partie du bouclier antimissile en Europe seront déployés en Pologne d'ici 2018.

Le 13 septembre dernier, les Etats-Unis et la Roumanie ont signé un accord intergouvernemental prévoyant le déploiement d'intercepteurs de missile sur le territoire roumain.

http://fr.rian.ru/world/20110915/191075532.html

Bouclier: l'Otan salue l'entrée en vigueur de l'accord américano-polonais

BRUXELLES, 16 septembre

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a salué vendredi l'entrée en vigueur de l'accord américano-polonais sur le bouclier antimissile en Europe, en le qualifiant de progrès dans la mise en place du système de défense antimissile de l'Alliance.

"La création de la base de la défense antimissile constituera une importante contribution à la capacité de l'Otan de protéger son territoire européen, la population et son potentiel face à la menace balistique grandissante", lit-on dans la déclaration de M.Rasmussen dont le texte est parvenu à RIA Novosti.

Signés entre Washington et Varsovie, l'accord de 2008 et le protocole additionnel de 2010 sur le déploiement d'intercepteurs de missile SM-3 sur le territoire polonais sont entrés en vigueur jeudi 15 septembre.

Les éléments du système de défense antimissile qui feront partie du bouclier antimissile en Europe seront déployés en Pologne d'ici 2018.

Le 13 septembre dernier, les Etats-Unis et la Roumanie ont signé un accord intergouvernemental prévoyant le déploiement d'intercepteurs de missile sur le territoire roumain.

http://fr.rian.ru/world/20110916/191095441.html

Bouclier: Moscou insiste sur des garanties pour sa sécurité

MOSCOU, 17 septembre

L'entrée en vigueur de l'accord américano-polonais sur la mise en place d'une base de défense antimissile en Pologne incite Moscou à réclamer des garanties attestant que le futur bouclier antimissile en Europe ne sera pas dirigé contre la Russie, a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Comme nous l'avons déjà souligné à plusieurs reprises à l'occasion du déploiement d'éléments d'un bouclier antimissile américain en Roumanie et en Turquie, les Etats-Unis réalisent rapidement et méthodiquement leurs projets antimissiles en Europe et ce, sans tenir compte de la nature des menaces balistiques actuelles. L'exemple de la Pologne en constitue la preuve", lit-on dans le communiqué de la diplomatie russe.

Le document souligne que "la logique des événements confirme la nécessité d'obtenir de la part des Etats-Unis et de l'Otan des garanties contraignantes attestant que les systèmes antimissiles en cours de déploiement en Europe ne seront pas dirigés contre les forces stratégiques nucléaires russes".

Moscou juge également nécessaire de "charger le Conseil Russie-Otan de concevoir des décisions concrètes concernant les objectifs et l'architecture du bouclier qu'il est prévu de mettre en place en Europe".

L'accord et le protocole additionnel américano-polonais sur le déploiement d'intercepteurs de missile en Pologne sont entrés en vigueur le 15 septembre. Ces éléments, qui feront partie du futur bouclier antimissile en Europe, seront implantés dans ce pays d'ici 2018.

http://fr.rian.ru/world/20110917/191103734.html

Déploiement possible d'éléments de l'ABM en Europe

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Bouclier antimissile: Moscou envisage de créer un système naval

KIEV, 22 septembre

La Russie envisage de créer un système naval de défense antimissile, a déclaré jeudi le directeur adjoint du département de l'information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères Vladimir Kozine.

"Nous avons l'intention de créer un système naval de défense antimissile. C'est un système assez efficace qui, à notre avis, correspond aux normes internationales du droit naval", a indiqué M.Kozine lors d'une vidéoconférence Moscou-Kiev placée sous le thème "Système euro-atlantique de défense antimissile vu par la Russie et l'Ukraine".

http://fr.rian.ru/defense/20110922/191176469.html

Bouclier antimissile: les négociations russo-américaines au point mort

TCHELIABINSK, 27 septembre

On ne note aucun progrès dans les négociations russo-américaines sur la création du bouclier antimissile européen, les Américains continuant de réaliser leurs projets en toute hâte, a déclaré mardi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

"Aucune percée n'a eu lieu dans nos négociations. Nos partenaires américains continuent de réaliser leurs projets visant à créer le segment européen du bouclier antimissile américain", a déploré le vice-ministre.

Selon lui, il est erroné d'affirmer que l'Europe assiste à la création du "bouclier antimissile de l'OTAN".

"C'est une erreur. En réalité, les Américains réalisent en Europe leurs propres projets. Je suis navré de le dire, la réalisation de ces projets devance largement les négociations qui sont actuellement menées dans ce domaine entre la Russie, les Etats-Unis et l'Otan", a souligné le haut responsable.

"Je ne dirais pas que le "redémarrage sur le bouclier antimissile" se trouve dans une impasse. J'estime que nos partenaires américains et otaniens comprennent que leur entêtement dans ce domaine ne mène nulle part. Il faut rechercher des solutions. Nous expliquons clairement nos problèmes ainsi et la cause de nos préoccupations face à la réalisation des projets américains. Nous proposons nos solutions. En réponse, ils nous sourient et continuent à réaliser leurs propres projets", a ajouté le vice-ministre russe de la Défense.

Les Etats-Unis envisagent de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

http://fr.rian.ru/world/20110927/191245711.html

Bouclier antimissile: Washington veut une entente avec Moscou

WASHINGTON, 29 septembre

Les États-Unis poursuivent les consultations avec la Russie sur la coopération en matière de défense antimissile et veulent parvenir à une entente sur cette question, a déclaré mercredi la porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland.

"Nous continuerons les consultations avec la Russie. Nous voudrions coopérer avec la Russie dans le domaine de la défense antimissile au niveau bilatéral et au sein du conseil Russie-Otan. Nous évoquons actuellement les moyens de progresser dans cette question", a indiqué la responsable.

Mme Nuland a toutefois indiqué ne pas être au courant des récentes déclarations des médias affirmant que la Russie, la Chine et l'Iran envisageaient de créer leur propre système de défense antimissile.

Les Etats-Unis envisagent de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

http://fr.rian.ru/world/20110929/191288390.html

Défense antimissile: le bouclier devient une réalité (Rasmussen)

BRUXELLES, 3 octobre

Le système de défense antimissile européen de l'Otan devient graduellement une réalité, a annoncé lundi aux journalistes le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

"Étape par étape, la défense antimissile territoriale de l'Otan devient une réalité. Et je prévois qu'à Chicago (lieu du sommet de l'Otan qui se tiendra en mai 2012 - ndlr) nous déclarerons une capacité «intérimaire» (de défense antimissile)", a indiqué le responsable lors d'un point-presse à Bruxelles.

Le secrétaire a salué les traités sur le déploiement de futurs éléments du bouclier antimissile, récemment conclus entre les Etats-Unis d'une part et la Pologne, la Roumanie et la Turquie de l'autre.

Les Etats-Unis envisagent de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

Les Etats-Unis ont déjà conclu des traités sur le déploiement d'éléments du bouclier avec plusieurs pays européens, dont la Pologne (signé en août 2008), la Roumanie et la Turquie (septembre 2011).

http://fr.rian.ru/defense/20111003/191337928.html

Bouclier antimissile: l'Espagne participera au projet de l'Otan

MOSCOU, 5 octobre

L'Espagne participera au système de défense antimissile de l'Otan en Europe, lit-on mercredi sur le site de l'Alliance atlantique.

Une déclaration ad hoc sera faite plus tard dans la journée par le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, le premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, et le chef du Pentagone, Leon Panetta, en marge de la réunion des ministres de la Défense de l'Otan à Bruxelles.

Selon l'agence Reuters, qui cite ses sources au sein de l'Alliance, il s'agit de l'utilisation de la base navale espagnole de Rota située dans le sud-est du pays. Les Etats-Unis ont déjà conclu des traités sur le déploiement d'éléments du bouclier antimissile avec plusieurs pays européens, dont la Pologne (signé en août 2008), la Roumanie et la Turquie (septembre 2011).

Washington envisage de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

http://fr.rian.ru/world/20111005/191363713.html

Le bouclier antimissile complètement opérationnel en 2018 (Otan)

BRUXELLES, 5 octobre

Le système de défense antimissile de l'Otan en Europe sera complètement opérationnel en 2018, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, à l'issue du premier jour de la réunion des ministres de la Défense des 28 à Bruxelles.

"Nous nous attendons à ce que le système soit complètement opérationnel en 2018", a estimé M.Rasmussen devant les journalistes.

Et d'ajouter qu'une capacité "intérimaire" de la défense antimissile de l'Otan pour l'Europe serait sans doute annoncée lors du sommet de l'Alliance en mai 2012 à Chicago.

Auparavant, le secrétaire général a salué la signature d'accords sur le déploiement d'éléments du bouclier antimissile avec plusieurs pays européens, notamment avec la Pologne (signé en août 2008), la Roumanie et la Turquie (septembre 2011).

Washington envisage de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

Aussi la Russie réclame des garanties contraignantes attestant que les systèmes antimissiles en cours de déploiement en Europe ne seront pas dirigés contre les forces stratégiques nucléaires russes.

http://fr.rian.ru/world/20111005/191368051.html

Bouclier US: Moscou fustige le comportement de Washington

MOSCOU, 6 octobre

Moscou a qualifié d'inacceptable la politique du "fait accompli" menée par les Etats-Unis dans le domaine de la défense antimissile, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaire étrangères.

"Nous trouvons inacceptable la politique américaine du "fait accompli" (…). On adopte sans discussion collective des décisions capables d'avoir des répercussions sur la sécurité et la stabilité de l'espace euro-atlantique", est-il indiqué dans un communiqué ministériel.

Si les événements continuent à évoluer de cette manière, les Etats-Unis perdront à jamais la possibilité de coopérer dans le domaine de la défense antimissile, offerte par le sommet Russie-Otan de Lisbonne, a souligne le document.

Ces propos de la diplomatie russe interviennent alors que Madrid vient d'accepter d'accueillir sur son territoire quatre navires militaires américains équipés de missiles intercepteurs.

Washington envisage de déployer de 2015 à 2020 une troisième zone de positionnement de leur système de défense antimissile en Europe. Moscou s'oppose à ce projet, considérant que la mise en place d'un bouclier antimissile à proximité de ses frontières menace le potentiel stratégique russe.

Le Russie réclame en outre des garanties contraignantes attestant que les systèmes antimissiles en cours de déploiement en Europe ne seront pas dirigés contre les forces stratégiques nucléaires russes.

http://fr.rian.ru/world/20111006/191375354.html

Bouclier antimissile en Europe: Kiev intéressé en cas de participation russe

KIEV, 6 octobre

L'Ukraine participera au programme de l'OTAN de création d'un bouclier antimissile en Europe si la Russie adhère à ce projet, a déclaré jeudi à Bruxelles l'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'OTAN Igor Dolgov.

"Ce projet intéressera l'Ukraine si le système antimissile otanien est construit avec le concours de la Russie. Si on crée un système protégeant une partie de l'Europe des deux côtés de l'Ukraine, cela répond à nos intérêts vitaux", a indiqué le diplomate cité par l'agence ukrainienne UNIAN.

A l'heure actuelle, l'Ukraine ne mène pas d'entretiens avec l'OTAN sur la défense antimissile, "parce qu'il n'y a rien à discuter" tant que la configuration finale du système antimissile de l'OTAN en Europe n'est pas définie, a noté M.Dolgov.

Dans le même temps, il a annoncé avoir eu une discussion à ce sujet avec les responsables du secrétariat international de l'OTAN. "J'ai informé les représentants du secrétariat international de l'OTAN du potentiel ukrainien dans ce domaine. Quant à l'Ukraine, elle souhaite obtenir des précisions sur le système qui sera créé par l'OTAN. Nous comptons poursuivre cet échange d'informations", a déclaré l'ambassadeur ukrainien.

Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a annoncé mercredi que le système de défense antimissile de l'OTAN serait complètement opérationnel en 2018 et qu'une capacité "intérimaire" du bouclier de l'OTAN en Europe serait annoncée lors du sommet de l'Alliance en mai 2012 à Chicago.

Auparavant, le secrétaire général a salué la signature d'accords sur le déploiement d'éléments du bouclier antimissile avec plusieurs pays européens, notamment avec la Pologne (signé en août 2008), la Roumanie et la Turquie (septembre 2011).

Moscou considère que la mise en place d'un bouclier antimissile européen doit être effectuée sur un pied d'égalité et prévoir des mesures de confiance. Il refuse d'être réduit à un rôle d'observateur passif.

Les Etats-Unis ont déclaré à maintes reprises que le bouclier antimissile ne visait pas la Russie et que la coopération dans le domaine de la défense antimissile profiterait aux Etats-Unis, à l'OTAN et à la Russie. Moscou, qui ne comprend pas quel rôle lui réservent les Etats-Unis dans le futur bouclier antimissile européen, insiste sur la signature d'un document garantissant que le futur système ne sera pas dirigé contre les forces stratégiques nucléaires russes.

http://fr.rian.ru/world/20111006/191382272.html

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MOSCOU (AP) — La Russie consacrera 400 milliards de roubles (10,2 milliards d'euros) à la modernisation de son industrie de défense au cours des trois prochaines années, a annoncé vendredi le Premier ministre Vladimir Poutine.

Le chef du gouvernement russe a déclaré lors d'une réunion de son cabinet que 1.700 usines d'armement devaient être radicalement modernisées, évoquant un "travail colossal".

Il a précisé que cet effort était essentiel pour réaliser un ambitieux programme d'achat de nouvelles armes. "Si nous voulons avoir des armes qui répondent aux exigences du combat d'aujourd'hui, (...) nous devons restructurer le complexe militaire industriel", a-t-il dit.

La Russie compte dépenser d'ici 2020 un total de 20.000 milliards de roubles (460 milliards d'euros) en nouveaux armements. AP

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