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Russie et dépendances.


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Base russe au Tadjikistan: Douchanbe et Moscou proches d'un accord

MOSCOU, 17 juillet

Le Tadjikistan a accepté la variante russe du futur l'accord russo-tadjik sur la présence de la 201e base militaire russe sur le sol tadjik après 2014, a annoncé mardi à Moscou le commandant en chef de l'Armée de terre russe Vladimir Tchirkine.

"Le Tadjikistan considère comme acceptable le projet d'accord russo-tadjik prolongeant la présence de la 201e base militaire au Tadjikistan de 49 ans. Les dirigeants de la république ont déclaré qu'elles œuvreront pour accélérer les consultations nationales", a indiqué le général Tchirkine.

Selon le projet, la Russie ne payera toujours pas de loyer pour la 201e base, a-t-il ajouté.

La 201e base est la plus importante base russe à l'étranger, ses effectifs se chiffrant à près de 7.000 hommes. Les négociations sur la présence de cette base sur le territoire tadjik se déroulent depuis 2008, les troupes russes devant se retirer en 2014 selon les accords existants. Pour le moment, la Russie ne paye pas de loyer pour la base, fournissant "des armements modernes et des matériels militaires et spéciaux au Tadjikistan" (ce qui n'est pas officiellement considéré comme un loyer), a précisé le commandant en chef.

http://fr.rian.ru/defense/20120717/195383925.html

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Tatarstan: vers le "scénario caucasien"?

"Impressions de Russie" par Hugo Natowicz

A la veille du mois de Ramadan, un double attentat a frappé la république russe du Tatarstan, un territoire majoritairement musulman situé sur la Volga. Ildous Faïzov, le Grand mufti de la république, a été blessé jeudi dans l'explosion de sa voiture, dont il a miraculeusement eu le temps de s'extraire. Certaines sources indiquent qu'il aurait été éjecté du véhicule par la puissante déflagration. Grièvement blessé, il a été hospitalisé.

L'adjoint du mufti, Valioulla Iakoupov, a quant à lui été tué par balles jeudi plus tôt dans la journée, dans une attaque distincte. Alors qu'il quittait son domicile pour se rendre dans son véhicule, un malfaiteur lui a tiré six balles dans le corps. Il est décédé sur le chemin de l'hôpital.

Les forces de sécurité de la république ont immédiatement été mises en état d'alerte, renforçant les contrôles dans les infrastructures de transport et autour des mosquées. Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part déclaré que "les forces de l'ordre mettraient tout en œuvre pour que les auteurs de ces crimes soient punis". De son côté, la police de la république reste prudente, se contentant de constater qu'"il ne s'agit pas d'un accident".

Roustam Minnikhanov, le président de cette république, a été un peu plus disert. "Les dirigeants de la direction spirituelle (du Tatarstan, ndlr) menaient une politique caractérisée par un islam traditionnel. Il est clair qu'il existe d'autres tendances, et ce qui est survenu aujourd'hui est clairement un défi. Notre position doit être plus ferme. L'islam traditionnel n'a jamais autorisé de telles choses, d'autant plus que ce crime a touché des personnes qui elles-mêmes servent l'islam", a-t-il indiqué.

Le Tatarstan, région tiraillée

Dans la bouche du chef de la république, l'expression "islam traditionnel" correspond à l'idée d'"islam modéré", par opposition à un islam rigoriste, ou intégriste. Un "islam de Russie" enraciné, en quelque sorte, par analogie à l'"islam de France" que les dirigeants de l'Hexagone cherchent tant bien que mal à faire émerger. Toutefois, comparaison n'est pas raison: le contexte tatar appelle quelques précisions.

Le Tatarstan, région russe composée à environ 43% de Musulmans et 38% de Russes (sans compter 115 autres ethnies), était jusqu'à une date récente caractérisé par sa concorde confessionnelle, les attentats y étant inexistants et la stabilité politique importante. C'est une région eurasiatique très dynamique, à la pointe en matière d'innovation, dont l'ancien président Mintimer Chaïmiev était partisan d'un "islam européen".

L'histoire complexe des relations entre Russes et Tatars a été une dynamique fondatrice de la constitution de l'Empire russe. Pour la résumer brièvement, il convient de rappeler que le "joug tatar" a pesé sur la Russie depuis la prise de Riazan en 1237 jusqu’à la fin du XVe siècle. La région étant un point de passage stratégique en direction de la Sibérie, Ivan le Terrible reprendra Kazan et le khanat tombera en 1552. L'histoire des peuples russe et tatar est entremêlée, comme en témoigne durant la période récente l'importante présence de Tatars à Moscou. Le Tatarstan étant une région constitutive de la Fédération, il ne peut être question d'évoquer, comme c'est le cas en France, l'idée d'une "intégration" de l'islam en Russie, s'agissant d'une religion autochtone.

Situé dans l'Oural et traversé par la Volga, le Tatarstan ne doit en outre pas être assimilé aux tendances qui agitent le Caucase. Le conflit qui a marqué la Tchétchénie, ou encore les violences qui ont longtemps déstabilisé les républiques d'Ingouchie et du Daghestan, se caractérisent par la superposition d'une organisation clanique de la société et de dynamiques mafieuses, le tout agrégé autour de l'islam radical.

L'"islam traditionnel" qui domine au Tatarstan constitue un modèle discret d'entente confessionnelle. Il est pourtant déstabilisé et concurrencé depuis quelques années par les tenants d'un islam radical et supranational, qui a largement pénétré le territoire russe à la faveur des conflits qui ont ensanglanté le Caucase russe. Selon le chef du Centre de la Volga pour les études régionales et ethno-religieuses Raïs Souleïmanov, c'est le "scénario caucasien qui fait son entrée au Tatarstan" avec cet attentat. "Aussi bien Ildous Faïzov que Valioulla Iakoupov étaient les représentants d'un islam modéré, ils irritaient fortement les wahhabites qui montent en puissance dans la république. Les autorités locales, qui ont longtemps tergiversé avec les extrémistes et fermé les yeux sur leurs agissements, sont responsables du fait que ces derniers aient osé perpétrer de tels actes", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien Moskovskie Novosti.

Comme dans une grande partie monde islamique, l'islam autochtone et traditionnel entre au Tatarstan dans une lutte de plus en plus acharnée contre les tendances radicales. Selon le premier président adjoint de la Direction spirituelle des musulmans de la partie européenne de la Russie (DOuMER) Damir-khazrat Moukhetdinov, la lutte "ferme et déterminée" du mufti et de son adjoint contre les radicaux, menée sous le slogan de la "déwahhabisation du clergé musulman", a provoqué des tensions au sein de la communauté musulmane, contrastant avec la politique plus modérée du prédécesseur de M. Faïzov.

Suite aux tensions qui parcourent la république, il convient d'espérer que les autorités, aussi bien nationales que locales, pèseront de tout leur poids en faveur de ceux qui, au péril de leur vie, tentent de défendre un "islam européen" et la concorde confessionnelle de la république russe du Tatarstan.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

http://fr.rian.ru/tribune/20120720/195417394.html

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L'Asie centrale: région de tous les dangers

"Un monde changeant" par Fedor Loukianov

Depuis longtemps on évoque les nombreux problèmes de l'Asie centrale qui sont remis à plus tard et s'accumulent au lieu d'être réglés. Les événements récents suscitent une idée sinistre – le potentiel négatif accumulé risque de passer au niveau supérieur.

La semaine dernière, une fusillade entre des gardes-frontières a eu lieu sur la frontière entre l'Ouzbékistan et le Kirghizstan, faisant des victimes des deux côtés. L'incident a été provoqué par un conflit avec des ouvriers qui renforçaient la route du côté kirghize de la zone frontalière litigieuse. Mais ce n'est pas la cause de l'incident qui est importante, mais la facilité avec laquelle les représentants des forces armées des pays voisins ouvrent le feu à volonté. Au Tadjikistan, l'opération antiterroriste au Pamir, qui était une riposte des autorités à l'assassinat du général Abdoullo Nazarov, chef des services régionaux de sécurité, s'est transformée en un véritable affrontement armé avec des dizaines de victimes.

Ce genre d'événements n'est pas exclusif et s'est déjà produit auparavant. Cependant, les changements à venir en Afghanistan, où les paramètres du pouvoir changeront inévitablement, ce pour quoi on commence déjà à se battre, donnent aux événements dans les pays voisins davantage l'impression d'un danger croissant.

L'Afghanistan demeure le plus grand facteur d'incertitude de l'ensemble de la région. En dépit des nombreuses déclarations des autorités américaines sur leur intention de quitter le pays d'ici 2014, la stratégie américaine reste floue. Premièrement, est-ce que cela signifie le retrait de l'ensemble du contingent ou le maintien sur place des forces de stabilisation, à titre de garantie? Deuxièmement, est-ce que des unités militaires seront redéployées dans les pays voisins d'Asie centrale? Troisième, est-il possible d'avoir un gouvernement stable dans l'Afghanistan post-américain, et quel sera-t-il?

Pour l'instant, il n'y a aucune réponse claire à ces questions, et les parties intéressées, aussi bien en Afghanistan qu'à l'extérieur, essayent de prévoir tous les cas de figure. Probablement, la répercussion de ces événements sur l'Asie centrale dépendra avant tout du comportement des minorités en Afghanistan – ceux qui faisaient partie de l'Alliance du Nord avant le renversement du régime des talibans en 2001. Les dirigeants ouzbeks et tadjiks influents du nord d'Afghanistan ne croient pas aux perspectives du maintien du régime actuel sous l'égide de Hamid Karzaï. Evidemment, l'éventuel retour des talibans à Kaboul après le départ des Etats-Unis ne leur convient pas du tout. Dans l'histoire récente de l'Afghanistan, à certaines périodes le pouvoir central appartenait aux minorités (régime des moujahids en 1992-1995) et à la majorité pachtoune (régime des talibans en 1995-2001). La première période était caractérisée par une guerre incessante entre les clans et les groupements, et la seconde a été marquée par la dictature islamique dans un pays divisé.

La reproduction de l'un des deux scénarios risque d'avoir des conséquences désagréables, mais le premier est particulièrement catastrophique, notamment sachant que derrière toutes les fractions se trouvent des forces extérieures – Islamabad, New Dehli, Pékin, Téhéran, Tachkent, etc. Si les talibans arrivaient au pouvoir, la principale question serait de savoir ce qu'il faut faire avec les minorités et comment incorporer au pouvoir les Tadjiks, les Ouzbeks, les Hazâras et les autres. Il serait logique de tenter de canaliser leur énergie de lutte intérieure vers la lutte extérieure, orientée vers le nord. Cela ne fonctionnera pas complètement, car les Tadjiks et les Ouzbeks afghans veulent avant tout obtenir une part du gâteau dans leur pays d'origine, mais même une faible partie des turbulences propres à l'Afghanistan suffirait à déstabiliser les pays voisins d'Asie centrale. Quoi qu'il en soit, l'intensification de l'activité de divers groupes ethniques, confessionnels et sociaux en Afghanistan entrera forcément en résonnance avec les événements dans les pays voisins.

Dans ces conditions, le véritable malheur est la situation au sein et autour de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), qui vient de fêter son 20e anniversaire. Force est de reconnaître que les efforts actifs de Moscou depuis la fin des années 2000 visant à la transformer en une alliance militaire et politique plus ou moins opérationnelle n'ont donné aucun résultat. En juin, l'Ouzbékistan a une nouvelle fois annoncé sa sortie de l'OTSC. Des conflits surviennent constamment entre la Russie, d'une part, et le Tadjikistan et le Kirghizstan, d'autre part, en raison de la présence des bases militaires russes. Les relations ouzbéko-kirghizes ont déjà été mentionnées. Le conflit entre Tachkent et Douchanbé est devenu plus aigu et se trouve au seuil d'une véritable guerre froide. Par ailleurs, tous les pays d'Asie centrale cherchent à mener une politique étrangère dite "multivectorielle", en espérant obtenir un profit économique ou sécuritaire grâce à la concurrence entre la Russie et les Etats-Unis.

Le problème de l'OTSC réside dans le faible niveau de confiance mutuelle entre la majorité des membres. (La Biélorussie et l'Arménie sont des cas à part car elles ont des ordres du jour complètement différents dans le domaine de la sécurité). La sonnette d'alarme a retenti après les événements de 2010 au Kirghizstan, lorsque l'alliance n'a pas réussi à adopter une approche commune et engager des actions visant à surmonter la crise gravissime dans un Etat membre. En fait, l'incapacité à identifier et à délimiter clairement les menaces extérieures et intérieures et à s'entendre sur les moyens de les contrer semble un problème insoluble. Perdant les émeutes kirghizes, tous les membres de l'OTSC craignaient de créer un précédent avec l'ingérence russe dans les affaires des autres – ils le craignaient plus que les conséquences des troubles.

Cependant, le caractère des risques dans la région est tel qu'il est pratiquement impossible de séparer les processus intérieurs et extérieurs. L'infiltration des extrémistes de l'extérieur contribuerait à la croissance de la tension intérieure, et vice versa. On ignore comment dans ce cas formuler les critères d'ingérence. L'OTSC tourne en rond dans un cercle vicieux.

Beaucoup de griefs adressés à la Russie par les partenaires de l'alliance sont justifiés. Moscou a beaucoup de mal à considérer les alliés en tant que participants au processus sur un pied d'égalité. Cependant, dans l'analyse de leurs propres perspectives, les pays d'Asie centrale ne doivent pas oublier une chose. La lutte géopolitique pour l'influence sur les pays postsoviétiques, qu'ils considéraient tous comme un axiome et quelque chose de durable, a des limites. Le système des priorités des principaux acteurs (Etats-Unis, Chine, Union européenne) se construit de telle manière que la majorité des Etats passe au second et au troisième plan, même ceux qui suscitaient beaucoup d'intérêt il n'y a pas si longtemps. Et en cas de véritable situation d'urgence, il pourrait n'y avoir aucun volontaire pour s'ingérer et endosser la responsabilité. Bien sûr, la Russie aura le plus de mal à échapper à cette responsabilité, car les conséquences éventuelles seraient trop nombreuses pour elle-même. Mais Moscou semble également avoir moins d'entrain pour montrer qui est le chef. Et on constate davantage d'analyses attentives des risques.

http://fr.rian.ru/tribune/20120726/195471050.html

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Tadjikistan: le président évoque la situation avec des ambassadeurs européens

DOUCHANBE, 27 juillet

Le président tadjik Emomali Rakhmon a évoqué vendredi avec les ambassadeurs de plusieurs pays européens l'opération des forces gouvernementales visant à neutraliser un groupe criminel responsable du meurtre d'un colonel des services spéciaux, a annoncé le service de presse du président.

"L'opération a pour but de traduire en justice les assassins d'Abdoullo Nazarov, responsable du Comité de sécurité nationale du Tadjikistan", a déclaré M. Rakhmon, cité par son service de presse.

"Tous les moyens seront mis en œuvre pour amener les bandits à déposer les armes", a ajouté le chef de l'Etat tadjik.

Le général Abdoullo Nazarov a été tué le 21 juillet au soir dans la région autonome du Haut-Badakhchan (est du pays). Les autorités tadjikes ont accusé du meurtre un groupe criminel local. L'opération visant à neutraliser ce dernier a débuté le 24 juillet.

Selon les informations officielles, les forces gouvernementales ont tué 30 bandits et interpellé 40 autres, dont huit ressortissants afghans. Les communiqués officiels font également état de 12 morts et de 23 blessés parmi les militaires tadjiks. Et bien qu'aucune mention ne soit faite des pertes civiles, leur nombre s'élève à des dizaines de personnes selon les informations non officielles.

"Tout en reconnaissant la nécessité de lancer une opération spéciale contre les groupes criminels, les diplomates ont dans le même temps souligné l'importance d'assurer la sécurité des civils et de respecter la législation en vigueur lors de l'enquête ouverte à l'encontre des personnes interpellées", lit-on dans le communiqué du service de presse.

Selon le communiqué, le président Rakhmon a réuni les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de l'Union européenne, ainsi que les chargés d'affaires par intérim des Etats-Unis et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

http://fr.rian.ru/world/20120727/195495590.html

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Les forces gouvernementales du Tadjikistan ont commencé dans la matinée du 24 juillet à l'est du pays une opération spéciale visant des groupes criminels locaux, suite au meurtre d'Abdoullo Nazarov, chef du département des services régionaux de sécurité.

Image IPB

http://fr.rian.ru/photolents/20120728/195492425_6.html

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Moscou augmente le budget de la défense

le 18.07.2012

 

La Russie va augmenter de 25,8% ses dépenses budgétaires pour la défense nationale en 2013, mais diminuer celles pour l’éducation et la santé, selon des prévisions budgétaires publiées mercredi sur le site du ministère des Finances.

L’an prochain, les dépenses consacrées à la défense nationale vont atteindre près de 2.346 milliards de roubles (près de 59 milliards d’euros), soit une hausse de 25,8% comparé à 2012, selon ce projet de budget établi pour la période 2013-2015. La progression sera ensuite de 18,2% en 2014 et de 3,4% en 2015.

Les dépenses consacrées à la santé vont elles être réduites de 8,7% à 506,6 milliards de roubles (12,7 milliards d’euros) et celles de l’éducation de 2,8% pour atteindre 597,4 milliards de roubles (15 milliards d’euros) en 2013.

Les secteurs de la culture, du sport, des médias vont également voir baisser les dépenses budgétaires qui leur sont consacrées.

Complexe militaro-industriel

L’actuel Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, avait, lorsqu’il était président (2008-2012), soutenu une hausse des dépenses pour la défense. Cette position avait favorisé le départ en septembre 2011 du ministre des Finances d’alors, Alexeï Koudrine, qui estimait que les dépenses militaires allaient peser lourd sur le déficit budgétaire du pays.

En 2011, la Russie a dégagé un excédent budgétaire de 0,8%.

De son côté, Vladimir Poutine avait indiqué avant la présidentielle de mars qui a marqué son retour au Kremlin après deux mandats de président (2000-2008) et un intermède de quatre ans comme Premier ministre, qu’il comptait placer le complexe militaro-industriel au centre du développement du pays, comme en URSS, et avait promis un réarmement "sans précédent" du pays dans les années à venir.

http://www.tdg.ch/monde/europe/moscou-augmente-budget-defense/story/26702147?track

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La Biélorussie subie un bombardement aérien plantigrade

Lukachenko, a destitué le chef des contrôles des frontières le général-major Rachkovski Igor, et le commandant de l'armée de l'air, le général-major Dmitri Pahmelkin, pour "négligence pendant le service"

Le 4 juillet, la périphérie sud de Minsk et la ville de Ivianec ont été "bombardés" par un avion de tourisme venu de Suède avec un millier d'ours en peluche portant des messages de protestation contre la limitation des droits civiques par le régime biélorusse.

Un étudiant en journalisme et un metteur en scène ont été arrêtés en rapport avec cette affaire, organisée, semble-t-il, par une agence de pub suédoise.

http://www.evz.ro/detalii/stiri/belarus-atac-aerian-cu-ursuleti-de-plus-contra-regimului-lukasenko-994541.html

Edit

Avant de penetrer l'espace aérian bielorusse, l'avion a survolé la Lituanie.

On attend la démission des responsables de l'OTAN pour la protection aérienne des trois pays baltes  =)

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Y'en a surtout qu'on pris des gros risques.

Un SA9 ou  un Mig29 au derche et ils auraient moins fait les fiers (et c'est pas Loukachenko qui aurait versé une larme ou qui se serait repandu en excuses)

D'après le biélorusses, l'avion avait été repéré. C'est la décision de non interception qui a fait tomber des têtes. Ou plutôt la non-décision...

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A chaque fois on dit toujours qu'ils avaient été repéré.

Je me demande toujours dans quelle mesure c'est vrai.

Ca a fait la une des journeaux TV.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=Xjp8lkTawns

Il y a une interview de témoins.

Apparement les ourses étaient sensiblement différent de ceux montré par Meurope.

Ils portaient leur message sur une sorte de petite pancarte.

Image IPB Image IPB Image IPB Image IPB

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Armée russe: vers une augmentation du nombre d'engagés

OULIANOVSK, 1er août

Le président russe Vladimir Poutine a confirmé que le nombre d'engagés dans l'armée russe passerait de 186.000 actuellement à 425.000, tout en précisant que cet élargissement dépendrait des possibilités financières.

"Quelque 186.000 militaires servent sous contrat dans l'armée russe. Notre objectif pour les années à venir est de porter leur nombre à 425.000", a-t-il déclaré mercredi  à Oulianovsk (Volga) lors d'une rencontre avec des militaires.

"L'armée coûte cher", a poursuivi le dirigeant russe.

"Je ne sais pas si c'est réalisable à court terme, ceci dépendra des possibilités budgétaires, mais ont tâchera d'atteindre cet objectif", a conclu le président.

http://fr.rian.ru/defense/20120801/195543323.html

Et sinon, au sujet du bouclier anti-missile

La Pologne développera son propre système antimissile (Komorowski)

VARSOVIE, 4 août

La Pologne doit développer son propre système de défense antimissile qui fasse partie du bouclier de l'Otan, quant à la participation au projet américain - c'est une "erreur politique", a déclaré le président polonais Bronislaw Komorowski dans une interview au magazine Wrpost.

"Nous devons posséder cet élément de défense. Il est absurde de dépenser d'énormes sommes d'argent pour le matériel militaire si ce dernier n'a pas protégé contre les attaques les plus typiques et les plus dangereuses - attaques aériennes et de missiles", a-t-il déclaré.

Selon M. Komorowski, le système antimissile polonais devra faire partie du bouclier de l'Otan, quant à la participation aux projets américains, c'est "une grande erreur politique".

"En acceptant la proposition américaine, nous n'avons pas pris en compte le risque politique lié au changement de président. Nous avons payé un prix très élevé et ne devons pas répéter la même erreur", a conclu le chef de l'Etat polonais.

En 2008, la Pologne a accepté d'accueillir sur son territoire des bases de missiles intercepteurs SM-3. Les premiers éléments du système antimissile américain seront y déployés en 2018.

http://fr.rian.ru/world/20120804/195579177.html

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Les casques bleus russes en Transnistrie, occupants ou sauveurs?

Image IPB

Par Dmitri Vinogradov,

La nouvelle fête de la République moldave de Transnistrie non reconnue célébrée le week-end dernier (28 juillet), la Journée du soldat de la paix, a suscité de nouveaux débats sur la présence des troupes russes en Moldavie. Aux yeux des habitants de Transnistrie, les soldats russes sont des protecteurs et des sauveurs. Mais pour le reste de la Moldavie ce sont des étrangers qui font obstacle à l'unification du pays et l'empêche d'adhérer un jour à l'Union européenne.

Les Russes ne se rendent jamais

Une Volkswagen s'arrête au poste de contrôle protégé par les soldats russes du contingent des forces de maintien de la paix. Les casques bleus encerclent le véhicule et le chef demande aux occupants leurs papiers d'identité.

Le conducteur obtempère, mais le passager commence à s'offusquer en prétendant avoir mieux à faire et déclare qu'il n'a aucun papier d'identité sur lui parce qu'il se rend simplement dans la ville voisine. Mais les casques bleus restent de marbre – l'officier demande à tout le monde de sortir du véhicule et fait ouvrir le coffre. "A chaque fois c'est pareil, ça suffit, allez, on y va!", continue à se révolter le passager.

"En général on proteste de cette façon lorsqu'on a quelque chose à cacher. La nervosité est un signe", explique le colonel Igor Vlassov, qui assiste au contrôle.

Image IPB

Entraînement des casques bleus russes en Transnistrie

Finalement l'un des soldats trouve de l'explosif sous le siège avant. "A genoux! Alerte!", commande-t-il.

Les "criminels" tombent à genoux devant le véhicule. Les casques bleus prennent position et les tiennent en joue

"Malheureusement, nous ne pouvons rien faire de plus, se désole le colonel Vlassov.

Nous devons en informer le chef de la garde du Commandement militaire conjoint des forces communes de maintien de la paix."

En réalité, i l s'agit d'un entraînement des casques bleus en Transnistrie. Cette année, près de 40 incidents se sont produits aux postes de contrôle, dont un tragique, lorsque le 1 janvier un casque bleu russe a abattu un contrevenant totalement saoul.

Le deuxième exercice est une tentative de prise d'assaut du poste par un groupe d'ennemis armés.

Des gens en civil arrivent du côté moldave. Ils ouvrent le feu sur le poste de contrôle et les casques bleus se cachent derrière des blocs en béton. Quelqu'un crie: "Eh, vous, les Russes, rendez-vous!". Mais les Russes ne se rendent jamais.

Reformater les casques bleus

Il y a vingt ans, ce sont les forces russes qui ont mis un terme aux affrontements qui avaient submergé cette petite république. A la fin des années 80, la Moldavie a également participé à la "parade des souverainetés" qui passait à travers toute l'Union soviétique. Les nombreuses régions russophones de l'est de la république, qui jusqu'en 1940 faisait partie de l'URSS (le reste de la Moldavie appartenait à la Roumanie), ont proclamé leur indépendance. Selon l'idée de Tiraspol, pour faire contrepoids à Chisinau "pro-roumain" la Transnistrie devait rester une sorte de véritable République socialiste soviétique (RSS) de Moldavie – avec le drapeau et les armoiries de cette république. La Transnistrie emploie toujours la symbolique de l'époque soviétique.

Rapidement, Chisinau a tenté de rétablir son intégrité territoriale en envoyant l'armée et la police en Transnistrie. Ce qui a déclenché une guerre qui a emporté la vie d'environ 850 personnes du côté de Tiraspol, alors que Chisinau comptait 3.000 morts.

Image IPB

Un casque bleu russe au poste de contrôle situé à l'entrée de la ville de Tighina (Bendery)

Les combats n'ont cessé qu'après l'intervention des troupes russes sous le commandement du général Alexandre Lebed. Les présidents russe et moldave ont signé un accord sur les principes du règlement pacifique, qui conférait aux soldats russes en Transnistrie le statut de casques bleus.

Les casques bleus russes, moldaves, transnistriens et ukrainiens se trouvent actuellement en Transnistrie. Toutefois, si à Tiraspol les Russes sont pratiquement considérés comme leur propre force armée veillant au maintien de la paix, les dirigeants de Chisinau perçoivent les soldats russes comme une "menace" et proposent de "reformater" l'opération de maintien de la paix.

En 2009, le président moldave de l'époque Vladimir Voronin a déclaré: "Nous tolérons la présence d'observateurs civils, mais pas de soldats de maintien de la paix". Et le président du parlement moldave Mihai Ghimpu avait déclaré: "A partir du moment où la Russie a reconnu l'indépendance de la Moldavie, elle doit retirer ses troupes". D'ailleurs, Ghimpu rappelle volontiers un proverbe prétendument russe: "Là où se trouve un soldat étranger, ça sent la poudre".

L'année dernière, le gouvernement de Chisinau a changé, mais sa position est restée la même. "La mission de maintien de la paix doit être reformatée en mission civile sous mandat international", a déclaré à plusieurs reprises le nouveau premier ministre moldave Vladimir Filat.

Image IPB

Vitali Bondarenko, ancien chef de Cosaques de la mer Noire, dans la cour de sa maison à Tiraspol

"On serait forcés de parler moldave"

"Nous n'avons pas besoin de policiers européens, ni onusiens – on fait davantage confiance aux casques bleus russes, on les connaît. C'est grâce à eux si nous connaissons la paix", déclare Vitali Bondarenko de 71 ans, habitant de Tiraspol, ancien chef de Cosaques de la mer Noire, qui a participé au conflit.

Il se targue de ce qu'avec 32 cosaques, en prenant des armes dans l'arsenal de la 14e armée (déployée en Transnistrie), il s'est rendu dans la ville voisine de Tighina pour défendre pendant plusieurs jours le bâtiment des communications, situé à un emplacement stratégique, contre les attaques des policiers moldaves. Vitali Bondarenko ne peut toujours pas se rendre à Chisinau car les autorités le considèrent comme un criminel.

Nous parlons dans la cour de M. Bondarenko, sous de lourdes grappes de raisin au-dessus de la tête. Il est convaincu qu'en l'absence des casques bleus russes, les autorités moldaves auraient pris le dessus en "forçant tout le monde à parler moldave et utiliser l'alphabet latin, et les postes clés seraient occupés seulement par les moldavophones".

"J'ignore quelle décision prendra la génération suivante, mais tant que les cosaques sont en vie, nous bloquerons l'adhésion à la Moldavie, et le président transnistrien qui le suggérerait serait immédiatement renvoyé de son poste", promet le cosaque en avalant une baie de raisin.

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Poste de contrôle des casques bleus russes à l'entrée de la ville de Tighina

L'absence de dialogue

La jeune génération de Transnistriens, qui a grandi à l'ombre des baïonnettes russes est aussi radicale par rapport à ceux qui ont participé à ces événements de longue date.

J'ai 22 ans, ce qui signifie que toute ma vie j'ai connu la présence des casques bleus, rit la Moldave Doïna, qui travaille comme vendeuse dans un magasin. Ils ne nous gênent pas. Mais on ignore ce qui se passerait s'ils partaient. Serait-on à l'abri d'une nouvelle tentative d'annexion?

Près d'un tiers de la population de Transnistrie est constitué de Moldaves ethniques. La majorité d'entre eux ont des passeports moldaves, et les plus chanceux possèdent également un passeport roumain. Selon Doïna, ils ne ressentent aucune discrimination de la part des autorités locales, et pour cette raison ils ne cherchent pas à partir en Moldavie.

"Nous nous sommes habitués à vivre dans une république non reconnue. Certains travaillent en Europe, d'autres à Moscou. On peut également trouver du travail ici, mais les salaires sont bas. Et on ignore ce qui se passerait si on faisait partie de la Moldavie, car leur république est également pauvre."

"Quand on arrive en Moldavie, on ressent les regards de travers, reconnaît la serveuse Anna du café Abajour. Une amie a acheté un appartement à Chisinau, je l'ai aidée à déménager. En voyant nos plaques transnistriennes, on nous a dit à maintes reprises de ne pas stationner, et qu'on ferait mieux de repartir à Tiraspol."

Anna et ses amis voient plutôt leur avenir en Russie – la majorité possède la nationalité russe, beaucoup étudient dans des universités russes où ils sont admis après le passage de l'examen d'Etat unifié (EGE) transnistrien.

Les relations entre la Transnistrie et la Moldavie sont compliquées, ce qui est plutôt normal pour un pays dont une partie se considère comme indépendante, et l'autre ne l'accepte pas.

Par exemple, les étudiants moldaves ont le droit d'étudier gratuitement à l'université de Transnistrie, mais, selon Anna, ils restent à part, dans leurs groupes on enseigne en moldave et ils communiquent très peu avec les étudiants locaux.

Plusieurs émissions TV et une conférence scientifique abordant l'importance de la présence de la mission de maintien de la paix ont été organisées à l'occasion du 20e anniversaire de l'arrivée des casques bleus dans la république non reconnue. Mais aucun point de vue moldave sur ce problème n'a été exprimé pendant ces activités.

Par exemple, dans l'émission "Diplomatie publique", le présentateur a demandé au représentant du gouvernement transnistrien de parler de la position de Chisinau, mais il a répondu que les "thèses des opposants n'étaient étayées par aucun argument".

En revanche, les participants à l'émission rivalisaient d'argument en faveur du maintien des casques bleus en Transnistrie. Un officier a déclaré: "La présence militaire sur Dniestr est importante pour la Russie".

Elena Bobkova de l'université de Transnistrie a rapporté les chiffres suivants: 92% des habitants de Transnistrie estiment que le format actuel de la mission de maintien de la paix doit être conservé. Et 43% n'écartent pas la possibilité d'une nouvelle agression contre la république.

Toutefois, elle n'a aucune information sur les habitants du reste de la Moldavie qui estimeraient que les soldats d'un autre pays n'ont rien à faire sur le territoire de la république.

Image IPB

Monument en honneur au 20e anniversaire de l'arrivée des casques bleus russes à Tighina (République moldave de Transnistrie)

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

http://fr.rian.ru/reportage/20120806/195591521.html

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Ouai, l'article sur la Transnistrie vaut son pesant de cacahuètes, mais il est assez "présentable"

Pour ceux qui connaissent mal le coin:

La langue moldave n'existe pas, c'est le roumain, "avé' acsant" et des régionalismes. Jusqu'il y a 20 ans il n'existait d'ailleurs pas de dictionnaire roumano-moldave, malgré les efforts des soviétiques, mais l'exploit a été réalisé récemment par un gugus dont l'oeuvre fait la risée de ses concitoyens.

La Moldavie géographique et historique est éclatée actuellement sur trois pays, la Roumanie, l'Ukraine et la "République Moldave". La "Transnistrie", avec un bout de la rive droite du Dniestre, administre aussi quelques kilomètres carrés.

Les Russes ont occupé pour la première fois la Bessarabie (partie est de la Moldavie) en 1812, après la paix de Bucarest entre l'Empire Ottoman et l'Empire Russe. Ils ont fait des aller-retours depuis.

La Transnistrie n'a jamais été sous administration roumaine (sauf pendant l'avancée vers l'est des troupes de l'Axe) mais il y avait aussi une population d'origine moldave avant 1812.

Pendant le conflit de 1992, les éléments de la 14e armée russe/soviétique a abondamment combattu les policiers et gardes moldaves.

C'était une des unités d'action rapide de l'Armée Rouge, à la pointe de l'attaque vers l'OTAN. Ils sont devenus des "casques bleus".

En Transnistrie il y a une proportion très élevée de retraités de l'armée rouge ou du KGB (presque 5 fois plus élevée que dans le reste de la République Moldave).

La Russie s'est engagée à retirer ses troupes par un accord signé (en 2001 il me semble) Le délai est expiré depuis longtemps.

La Russie a intérêt a garder ce moyen de pression, car elle peut l'exercer, à géométrie variable, contre la République Moldave, la Roumanie et l'Ukraine.

En fait, ce qui évite d'aborder cet article, c'est l'éventuelle réunification avec la Roumanie et le fait que, suite aux découpages de Staline, les deux départements roumains du nord du delta du Danube (le Bugeac) sont incorporées dans l'Ukraine (sans parler de la Boukovine du Nord) et qu'ils pourront faire un échange contre le territoire transnistrien.

Edit:

Je n'ai pas fait gaffe, dans la première photo il y a la plaque bleue où il est écrit en russe "poste frontière", alors que la "République de Transnistrie" n'est reconnue même pas par la Russie!

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On rigole pas à Moscou...

MOSCOU (Reuters) - Le parquet a requis trois ans de prison contre les trois chanteuses du groupe punk russe Pussy Riot qui avaient occupé une cathédrale de Moscou en février dernier et prié pour le départ du président Vladimir Poutine.

"Le geste des prévenues montre clairement une haine et une hostilité envers la religion", a déclaré le procureur Alexeï Nikiforov lors de son réquisitoire devant un tribunal de Moscou. "Jurer dans une église est une insulte à Dieu".

http://fr.news.yahoo.com/trois-ans-prison-requis-à-moscou-contre-les-095903522.html

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Ossétie du Sud: Moscou était informé des préparatifs de guerre géorgiens

Image IPB

VYBORG (région de Leningrad), 7 août

Moscou savait que Tbilissi s'apprêtait à attaquer l'Ossétie du Sud quatre jours avant l'agression géorgienne d'août 2008 et préparait une riposte, a rappelé mardi le président russe Vladimir Poutine à l'occasion du 4e anniversaire du conflit russo-géorgien dans le Caucase du Sud.

"Une décision sur l'emploi des forces armées est une décision très sérieuse, parce qu'il s'agit de lancer des hostilités, il y aura des morts. Il faut réfléchir dix fois avant de prendre une telle décision. Nous avons réfléchi pendant trois jours", a indiqué M.Poutine devant les journalistes.

Selon lui, la Russie a appris que la Géorgie se préparait à une offensive contre la république autoproclamée d'Ossétie du Sud le 4 août 2008.

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à imposer la paix à la Géorgie avant de reconnaître le 26 août 2008 l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par rapport à Tbilissi. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu ses relations diplomatiques avec Moscou et proclamé les républiques "territoires occupés". La Russie a déployé ses contingents militaires sur les territoires des républiques sud-caucasiennes aux termes d'accords bilatéraux.

A ce jour, à part la Russie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont reconnues par le Nicaragua, le Venezuela, Nauru, Tuvalu et Vanuatu.

http://fr.rian.ru/world/20120807/195607136.html

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Le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a promulgué mercredi 8 août la loi élargissant les droits d'utilisation de la langue russe au niveau régional, dont l'adoption au Parlement avait déjà provoqué de vives protestations de l'opposition et des empoignades entre députés. Ce texte élargit en effet les droits d'utilisation des langues des minorités au niveau régional, dont le russe, ce qui revient de facto, selon l'opposition, à faire du russe la deuxième langue officielle en Ukraine, à côté de l'ukrainien.

Dans une tentative d'apaiser les tensions, le chef de l'Etat a également ordonné de préparer des amendements à la législation afin d'assurer le 'développement' et le bon 'fonctionnement' de l'ukrainien, a ajouté le communiqué. (lemonde.fr)

:rolleyes:

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Le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a promulgué mercredi 8 août la loi élargissant les droits d'utilisation de la langue russe au niveau régional, dont l'adoption au Parlement avait déjà provoqué de vives protestations de l'opposition et des empoignades entre députés. Ce texte élargit en effet les droits d'utilisation des langues des minorités au niveau régional, dont le russe, ce qui revient de facto, selon l'opposition, à faire du russe la deuxième langue officielle en Ukraine, à côté de l'ukrainien.

Dans une tentative d'apaiser les tensions, le chef de l'Etat a également ordonné de préparer des amendements à la législation afin d'assurer le 'développement' et le bon 'fonctionnement' de l'ukrainien, a ajouté le communiqué. (lemonde.fr)

:rolleyes:

En meme temps, passer du russe à l'ukrainien, c'est un peu passer du belge au francais...

parlant l'ukrainien, ya vraiment que des petits mots qui changent et jme fait comprendre de ma famille en russie sans soucis

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