Paschi Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin Il y a 2 heures, FAFA a dit : @Paschi ou @Crys79 savez vous si pour le Piranha équipé d'un canon on s'oriente vers du 30 mm ou si le projet est plutôt de se doter d'un véhicule doté de 105, voir 120 mm ? D'autre part les nouveaux véhicules blindés de déminage seraient-ils à chenilles (sur une base de Léopard? ) ? Sachant que 84 véhicules Piranha en version "sapeur de char" destinés à dégager les routes sont déjà en commande. Il me semble avoir lu quelque part que cela serait plutôt du 30 mm mais je ne saurais te dire où. Pour ce qui est des véhicules de déminage, je ne savais pas qu'il était question d'en acquérir. Ceux basés sur M113 sont toujours en service ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin il y a 4 minutes, Paschi a dit : Pour ce qui est des véhicules de déminage, je ne savais pas qu'il était question d'en acquérir. Ceux basés sur M113 sont toujours en service ? Les M-113 de déminage sont en cours de remplacement par les Piranha, mais il me semble que ces deux engins sont surtout utilisés pour faire un passage sur les routes. Pour le terrain nous avons une version du Léopard 2 spécialisé dans le déminage mais nous ne disposons que de 12 engins de ce type : https://militaerfahrzeuge-ch.translate.goog/unterkategorie_13_17_177.html?_x_tr_sl=de&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc La guerre en Ukraine montre la difficulté des véhicules blindés à se déplacer dans des zones minées. Dans ces conditions, 12 léopard de déminage paraissent nettement insuffisants. Je me demande ce que souhaite l'armée ? Transformer d'autres Léopard 2 qui sont actuellement en stockage en véhicule de déminage ou se doter d'un engin neuf ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 16 juin Share Posté(e) le 16 juin Le 15/06/2024 à 15:33, FAFA a dit : Pour le terrain nous avons une version du Léopard 2 spécialisé dans le déminage mais nous ne disposons que de 12 engins de ce type : https://militaerfahrzeuge-ch.translate.goog/unterkategorie_13_17_177.html?_x_tr_sl=de&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc J'ignorais que l'on avait aussi le module de déminage pour le Kodiak Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crys79 Posté(e) le 17 juin Share Posté(e) le 17 juin Le 15/06/2024 à 12:16, FAFA a dit : Dans le cadre des "Études de projets, essais et préparatifs d’achats (EEP)" pour 2024, il est notamment prévu de, je cite: - " Évaluer et tester, sur la base de la plateforme du Piranha IV, un véhicule blindé à pneus équipé d’un canon, afin de permettre aux forces terrestres de constituer des formations mécanisées supplémentaires." et de : - "Acquérir de nouveaux véhicules blindés destinés au déminage et à l’élimination de munitions non explosées." @Paschi ou @Crys79 savez vous si pour le Piranha équipé d'un canon on s'oriente vers du 30 mm ou si le projet est plutôt de se doter d'un véhicule doté de 105, voir 120 mm ? D'autre part les nouveaux véhicules blindés de déminage seraient-ils à chenilles (sur une base de Léopard? ) ? Sachant que 84 véhicules Piranha en version "sapeur de char" destinés à dégager les routes sont déjà en commande. D'après ma compréhension, c'est pour la création des force médianes plus particulièrement l'infanterie mecanisée, donc je dirais plutôt du 30 mm. Pour les équipes IED, je fais l'hypothèse que cela sera plutôt des Eagles 6x6 puisque actuellement il sont dotés de Duro pour tranporter le robot demineur et d'eagle 4x4. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Le RCH-155 Piranha 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crys79 Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 21 heures, Titus K a dit : Le RCH-155 Piranha Avec la vidéo c est mieux ;-) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 13 juillet Share Posté(e) le 13 juillet Au Tessin, l’Armée suisse construit ces jours-ci dans la commune de Cevio un pont de substitution à celui de Visletto, détruit lors des intempéries de fin juin. En Valais, le bataillon de génie 6 a terminé son engagement d’aide en cas de catastrophe. https://www.vbs.admin.ch/fr/nsb?id=101831 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Crys79 Posté(e) le 3 septembre Share Posté(e) le 3 septembre Voici une petite vidéo de synthèse sur la teneur des essais pour la nouvelle plate-forme d'artillerie 155mm de l'Armée suisse. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 26 septembre Share Posté(e) le 26 septembre (modifié) Réflexions intéressante du chef adjoint d' Armasuisse sur le défit posé par les drones pour l'armée suisse : Après un rappel de leur utilisation intensive en Ukraine, plusieurs solutions sont évoquées afin de répondre aux besoins de l'armée: "De son côté, Armasuisse a récemment constitué un groupe de travail. Sa mission est d'identifier les moyens permettant à l'armée suisse de disposer d'un nombre suffisant de drones en cas de conflit. Il s'agit d'un défi majeur, car les cycles de développement courts et les innovations rapides des drones sont diamétralement opposés au processus d'acquisition traditionnel d'armement, plutôt lent. "De grands entrepôts avec des drones en stock n'ont pas de sens", déclare Thomas Rothacher. Pour lui, la solution réside dans la mise en réseau d'entreprises flexibles, capables de fabriquer, d'adapter, de compléter et de modifier rapidement des drones. En la matière, la Suisse est très bien positionnée. Par rapport à la population, il n'y a guère d'autres pays qui disposent d'autant d'expertise en matière de drones. D'innombrables start-up de l'ETH, de l'EPFL et des universités sont opérationnelles avec des drones hautement spécialisés et des logiciels de contrôle sophistiqués. Certains de ces objets volants sont du reste visibles dans la salle d'exposition du Centre suisse des drones et de la robotique à Thoune. Néanmoins, un problème central demeure: aucun drone ne vole sans puces électroniques - et aucune des nombreuses entreprises suisses spécialisées dans la fabrication de drones n'est capable de produire ce genre de puces. Selon Thomas Rothacher, une des solutions serait une stratégie dite de consigne: il s'agirait d'échanger des produits suisses contre des puces électroniques. Mais cette stratégie ne garantit pas que les circuits électroniques convoités soient effectivement disponibles. C'est pourquoi il envisage également de stocker des puces à longue durée de vie et librement programmables. Actuellement, le problème n'est pas complètement résolu et des interrogations subsistent. Dans tous les cas, Armasuisse souhaite aller plus vite en matière de drones. Dès l'an prochain, les troupes devraient effectuer des tests avec de petits drones - des appareils que l'on peut se procurer pour seulement quelques centaines de francs et que l'on peut facilement adapter à ses propres besoins." L'article complet est ci-dessous: https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/le-defi-des-drones-pour-l-armee-suisse-28632577.html Modifié le 27 septembre par FAFA 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 septembre Share Posté(e) le 29 septembre Le 26/09/2024 à 19:32, FAFA a dit : C'est pourquoi il envisage également de stocker des puces à longue durée de vie et librement programmables. Actuellement, le problème n'est pas complètement résolu et des interrogations subsistent. Réflexion très pertinante 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 septembre Share Posté(e) le 29 septembre 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 2 octobre Share Posté(e) le 2 octobre Ces derniers temps l'armée effectue des essais à grande échelle dans différents domaines. Tout cela aurait été impensable il y a quelques années et on voit que des enseignements de la guerre en Ukraine sont testés en "grandeur nature" : "Au printemps 2024, le commandement Cyber a testé sur le terrain la possibilité d’utiliser les smartphones des militaires comme capteurs pour compléter l’image militaire de la situation. Les informations reçues ont été évaluées à l’aide d’une application d’intelligence artificielle. Dans un premier temps, l’essai sur le terrain a permis de tester le traitement des données de bout en bout et s’est révélé être un succès. Pour que ce projet innovant soit concrétisé au sein de la troupe, il reste encore des étapes à franchir... Pendant l’essai sur le terrain, les militaires ont envoyé des données relevées avec leur smartphone (images, vidéos, textes) et des informations de géolocalisation à une adresse déterminée via Threema. L’essai a couvert trois activités : reconnaître, observer et signaler. Il a d’abord servi à tester le traitement des données de bout en bout. Les informations ont été triées manuellement et leur validité évaluée à l’aide d’une application d’intelligence artificielle (IA), le but étant d’identifier les fausses annonces. La cybersécurité a joué un rôle déterminant lors de cet essai. Les contenus ont été transférés vers un collecteur de données. Les données pertinentes du point de vue militaire ont alors été filtrées au moyen d’une application IA, mais aussi par tri manuel..." Pour ceux qui sont intéressés l'article complet est ci-dessous: https://www.vtg.admin.ch/fr/utiliser-les-smartphones-des-militaires-comme-capteurs-essai-sur-le-terrain-reussi Il y a également eu ce test de "hameçonnage" sur 3200 militaires : "Dans le cadre de la première campagne de sensibilisation à l’hameçonnage destinée aux militaires de milice de l’Armée suisse, de nombreux militaires reçoivent de faux courriels frauduleux depuis le lundi 29 juillet 2024. Ceci exclusivement sur des adresses électroniques de service mises à disposition par l'armée. Des attaques d’hameçonnage réalistes sont simulées afin d’aiguiser leur sensibilité vis-à-vis des potentiels dangers et de tester leur réactivité... À la date de référence du 26 août 2024, 86 % des destinataires ne présentaient pas un risque global, étant donné qu’ils n’ont effectué aucune action et qu’ils n’ont cliqué sur le lien hypertexte que dans des cas isolés. Les 14 % restants ont par contre adopté un comportement dangereux. Certaines personnes ont par exemple ouvert la pièce jointe d’un courriel ou entré les données demandées (code PIN) sur la page où elles ont été redirigées..." L'article complet: https://www.vtg.admin.ch/fr/simulations-de-hameconnage-pour-la-milice-bilan-intermediaire 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 9 octobre Share Posté(e) le 9 octobre "Report du délai de livraison des armes antichars sur demande de l’Allemagne L’acquisition des armes à épauler antichars RGW 90, du fabricant allemand Dynamit Nobel Defence GmbH, a été décidée dans le cadre du programme d’armement 2016. Leur livraison s’effectue par étapes, réparties entre 2024 et 2025. Les deux premières tranches ayant été acheminées selon la planification, le système a pu être introduit à la troupe. La date de livraison de la dernière tranche a été échangée avec l’Allemagne, qui entend remettre ces armes à l’Ukraine. Par conséquent, les engins restants seront livrés à la Suisse en 2026, soit environ une année plus tard que prévu... Une pratique ordinaire Le DDPS a déjà accédé à des demandes similaires par le passé. En 2022, une livraison d’armes polyvalentes à épauler de type NLAW avait été cédée à la Grande-Bretagne. Les demandes de ce type offrent l’occasion à la Suisse de soutenir ses principaux partenaires de manière ponctuelle, sans violer le principe de neutralité et sans subir de conséquences sur l’introduction des systèmes d’armes..." https://www.ar.admin.ch/fr/nsb?id=102715 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 15 octobre Share Posté(e) le 15 octobre L'image de la Suisse est associée aux paysages de montagne. Cela donne l'impression que le soldat suisse est habitué à y opérer et qu'il maitrise ce milieu. C'est vrai, mais seulement jusqu'à un certain point. Par exemple, durant mes obligations militaires je n'ai jamais été au-dessus d'environ 2200 mètres. La haute altitude nécessite de très bonnes capacités physiques ainsi que des connaissances spécifiques. La formation des troupes spécialisées pour la haute montagne se déroule à Andermatt. A noter que ceux qui viennent y faire leur école de recrue disposent déjà d'une bonne connaissance de cet environnement. Des troupes étrangères y viennent régulièrement afin de se perfectionner dans ce milieu si particulier. Ce petit film explique les activités du "Centre de compétences du service alpin de l’armée". 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 23 octobre Share Posté(e) le 23 octobre "Essais OTAN/PPP sur les systèmes radars sous la direction d’armasuisse Sciences et technologies Comment les systèmes radars dotés d’intelligence artificielle et de principes cognitifs pourront-ils s’imposer demain sur le champ de bataille dans des conditions difficiles ? ... Un système radar cognitif adapte en cours de fonctionnement ses caractéristiques opérationnelles aux variations de son environnement et apprend de ses expériences passées afin d’accomplir de façon optimale une ou plusieurs tâches prédéfinies. Les premiers démonstrateurs de ces systèmes s’appuient donc sur des plateformes de développement dotés de composants de radio logicielle (SDR) qui permettent une adaptation continue par des algorithmes de commande apprenants basés sur des techniques d’intelligence artificielle. L’expérience de recherche était centrée sur le test de tels algorithmes dans différents scénarios militaires sur le terrain. Les radars ont par exemple été exposés à des signaux parasites. Par conséquent, les tests ont porté sur l’exécution des tâches des systèmes radars cognitifs, comme la détection de drones ou d'objets en mouvement au sol malgré des conditions difficiles. L’utilisation de systèmes radars cognitifs lors des scénarios de test a donc fourni des informations inédites et importantes pour le développement global du domaine de recherche, d’autant plus que le champ de recherche des systèmes radars cognitifs est encore en phase de construction. armasuisse S+T a engagé les systèmes radars miniCODIR et VERA. C’était la première fois que VERA était utilisé et les résultats obtenus ont été très satisfaisants. miniCODIR a permis de faire la démonstration d’algorithmes d’apprentissage pour le suivi optimal des cibles..." Ci-dessous se trouve la publication complète: https://www.ar.admin.ch/fr/test-otan-radar Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) mardi à 09:48 Share Posté(e) mardi à 09:48 Nouveau système d’artillerie: le modèle est choisi Il est prévu de proposer au Parlement l’acquisition du système AGM Artillery Gun Module sur Piranha IV de l’entreprise KNDS Deutschland dans le cadre du message sur l’armée 2025. https://www.vtg.admin.ch/fr/nsb?id=103026 https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/90339.jpg https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/90340.jpg https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/89376.jpg https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/89377.jpg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) mardi à 17:35 Share Posté(e) mardi à 17:35 Le 15/10/2024 à 17:24, FAFA a dit : L'image de la Suisse est associée aux paysages de montagne. Cela donne l'impression que le soldat suisse est habitué à y opérer et qu'il maitrise ce milieu. C'est vrai, mais seulement jusqu'à un certain point. Par exemple, durant mes obligations militaires je n'ai jamais été au-dessus d'environ 2200 mètres. La haute altitude nécessite de très bonnes capacités physiques ainsi que des connaissances spécifiques. La formation des troupes spécialisées pour la haute montagne se déroule à Andermatt. A noter que ceux qui viennent y faire leur école de recrue disposent déjà d'une bonne connaissance de cet environnement. Des troupes étrangères y viennent régulièrement afin de se perfectionner dans ce milieu si particulier. Ce petit film explique les activités du "Centre de compétences du service alpin de l’armée". Equivalent/comparable à notre EMHM ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) mardi à 19:13 Share Posté(e) mardi à 19:13 Il y a 1 heure, Polybe a dit : Equivalent/comparable à notre EMHM ? Je ne peux pas te répondre car je ne connais pas le EMHM. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) mardi à 23:07 Share Posté(e) mardi à 23:07 Il y a 3 heures, FAFA a dit : Je ne peux pas te répondre car je ne connais pas le EMHM. C'est une école d'alpinisme, mais militaire. Elle propose tout un tas de formation pour les militaires qui doivent évoluer en montagne, des plus basiques aux plus complexes. Et comme c'est une école et fait du développement et un peu de recherche concernant les activités en haute montagne ou milieu alpin ou polaire, les plus exposés. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) mercredi à 07:07 Share Posté(e) mercredi à 07:07 Il y a 11 heures, FAFA a dit : EMHM Ecole Militaire de Haute Montagne si cela n'a pas changé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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