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Aéronavale et l'avenir


Philippe Top-Force

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

FANUC

http://www.corlobe.tk/article15445.html

Le porte-avions français navigue sans arme nucléaire

Par Rédacteur en chef.

Publié le 5 août 2009, dernière mise à jour le 5 août 2009.

La France n’envoie plus d’armes nucléaires sur son porte-avions Charles de Gaulle, dans des circonstances normales, mais stocke les armes à terre, selon des responsables français.

Le porte-avions Charles de Gaulle avec ses avions sur le pontLe Président Nicolas Sarkozy avait déclaré en mars 2008 que la France “pouvait et devrait être plus transparente en ce qui concerne son arsenal nucléaire que n’importe qui l’a jamais été.” Mais, alors que les autres puissances nucléaires ont déclaré depuis longtemps que leurs armes navales ont été débarquées ou démantelées après la fin de la Guerre Froide, une annonce similaire n’a — à la connaissance de l’auteur — pas été faite par la France.

L’annonce française marque la fin du déploiement en mer en temps de paix d’armes nucléaires à courte portée.

On ignore quand a eu lieu le débarquement ; il pourrait s’être produit il y a des années. Mais il termine un retrait mondial des armes nucléaires à courte-portée des océans du monde qui, il y a 20 ans, comprenaient plus de 6.500 missiles de croisière, missiles anti-sous-marins et anti-aériens, bombes, torpilles et charges de profondeur, britanniques, françaises, russes et américaines.

Le porte-avions Charles de Gaulle

Le porte-avions à propulsion nucléaire Charles de Gaulle emporte une escadrille de chasseurs Super Étendard équipés du missile de croisière nucléaire ASMP. A partir de 2010, ces appareils seront remplacés par le Rafale F3 (version Marine), équipé d’un nouveau missile de croisière nucléaire, connu sous le nom ASMP-A. L’arme entrera en service l’automne prochain sur les Mirage 2000N de l’armée de l’air et l’an prochain sur le Rafale F3.

Un missile ASMP sur Super Étendard.

Un Super Étendard se prépare à décoller d’un porte-avions avec un missile de croisière ASMP factice sous son aile droite.

La France disposait précédemment de 2 porte-avions, le Clémenceau et le Foch, à capacité nucléaire. Initialement armés de bombes nucléaires, les 2 navires ont été équipés à la fin des années 80 de l’ASMP, mais ils ont été désarmés respectivement en 1997 et 2000. Des projets visant à les remplacer par 2 porte-avions à propulsion nucléaire ne se sont pas concrétisés ; seul le Charles de Gaulle a été construit.

Un missile ASMP-A sur Rafale F3.

Un Rafale F3 avec un missile de croisière nucléaire ASMP-A factice installé sur le pylône central.

Avec une portée de seulement 300 km (500 km pour l’ASMP-A), le missile de croisière correspond, strictement parlant, à la catégorie des armes américaines et russes non stratégiques, mais la France qualifie ses missiles de croisière de stratégiques ou pré-stratégiques. Techniquement, le rayon d’action de l’appareil lançant le missile de croisière étend la portée à 2.000-2.500 km, similaire à celle du missile de croisière nucléaire américain Tomahawk (version attaque terrestre) et du SS-N-21 russe. Mais cela suppose que l’appareil sera capable de pénétrer les défenses aériennes du pays cible. Quoi qu’il en soit, les adversaires potentiels se préoccupent probablement moins de la terminologie que du fait que l’arme soit nucléaire.

Dans des circonstances normales, les missiles de croisière sont stockés à terre, peut-être dans une zone de stockage d’armes proches du port-base du porte-avions à Toulon. Les soutes de stockage des armes sur le Charles de Gaulle sont entretenus et l’équipage s’entraîne régulièrement et est certifié pour stocker et mettre en œuvre le missile, de façon à ce qu’ils puissent rapidement être embarqués si la décision est prise de les déployer.

En ce qui concerne la mission de frappe nucléaire du Charles de Gaulle, elle peut difficilement être qualifiée d’essentielle. Au cours de la période prolongée où le porte-avions est en entretien (18 mois), la France n’a pas de capacité de lancer depuis la mer des missiles de croisière nucléaire.

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  • 1 month later...

t'en fait pas çà va venir surtout quand on aura 8 Rafale par an pour les forces françaises

Justement, il y a de quoi s'en faire, mais c'est peut-être pas la priorité arbitrale du moment.

Pour le PA2, tu le sais depuis des lustres qu'on n'aura jamais 2 à 4 FDA HZN/2 SNA/6 FREMM supplémentaires pour les escorter.

D'ailleurs, l'aéronavale n'aura pas plus que 58 Rafale M F3/Road map +/ AESA pour armer le(s) porte(s)-avions. Sauf si on avalise certaine doctrine.

J'ai toujours dis que si on veut respecter la cible initiale de 294/288 Rafale et donner de la crédibilité à l'ensemble des forces aériennes de combat qu'elles soient embarquées ou terrestre/ GAetan.

On pourrait tenter de faire un compromis dans la répartition des Rafale M embarquable. Un escadron voire 2 de Rafale M (si on est bon en tractation) en affectation AdA étant un objectif à atteindre.  ;)

Là, on pourrait (si le contexte stratégique venait à être modifié ou si on se trouvait dans un conflit de très haute intensité), armer les 2 PA déployables sur la même zone de conflit.

PAN= 24 Rafale PA2= 32 pour courte période.

La MN n'a pas les capacités de déployer le PAN vers l'Océan Atlantique et le PA2 vers l'Océan Indien ou Méditerranée. Ou toutes autres zones de conflits haute intensité.

Tu le sais très bien les détracteurs ne regardent que leurs Armes et ne pensent nullement à l'intérêt général de la France ou de la défense.

Pour moi, ce sont 14 A330-200 MRTT qui sont tout autant complémentaires qu'avec le PA2. On peut rajouter que les KC-390 seront aussi complémentaires avec les 14 MRTT.

Ce n'est pas l'un sans l'autre, ce sont les 2 programmés et à programmer. MRTT & PA2.

Seulement, c'est la guerre intestine et des Chapelles entre l'AT/ADA/MN, on observe parfois de vieux réflexes comme le replis corporatiste "du chacun pour soi" à celui qui va préserver le maximun d'effectif aux détriments des divers programmes majeurs.

On se doute bien que les tractations sont rugeuses entre l'AdA et la MN sur la tranche des 60 Rafale que le MinDef/DGA n'ont toujours pas commandé.

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La MN n'a pas les capacités de déployer le PAN vers l'Océan Atlantique et le PA2 vers l'Océan Indien ou Méditerranée. Ou toutes autres zones de conflits haute intensité.

En réalité il faudrait plutôt dire que la MN n'a pas les moyen de constituer seule 2 GAN avec une escorte raisonnable. Mais selon toute probabilité la MN (et même la France) n'aura jamais a s'occuper simultanément de 2 gros fronts distincts sans l'aide de ses alliés. Je vois mal 2 pays distants de plus de 10 000 km se mettre d'accord pour nuire simultanément aux intérêts du petit pays qu'est la France.

Si on doit participer à 2 gros conflits, je présume que pour au moins l'un des deux on aura des alliés de l'OTAN ou de l'UE qui pourront nous prêter quelques navires pour renforcer notre task force.

Le contrat actuel est de 3 SNA de disponibles en permanence, donc on doit pouvoir escorter nos 2 GAN par au moins un SNA, c'est léger mais ça reste suffisant. On peut aussi espérer disposer de SNA anglais ou américains surtout si le PA français remplace un CVN américain ou que la task force française comprend aussi un PA anglais. Et évidemment on peut aussi compter sur des SSK européens. Un SSK anglais a bien participé à la guerre des Malouines donc il ne faut pas forcement négliger l’efficacité des SSK.

Pour les frégates, on devrait avoir assez de FREEM ASM pour l'escorte anti-sous-marine de 2 GAN. Ce serra juste surtout pendant l'IPER simultané de plusieurs frégates et si on doit laisser 2 FREEM ASM pour protéger nos SNLE. Mais la protection de nos SNLE peut être suspendu pendant les 2 mois d'une guerre style Malouines, s'ils restent en mer. Et puis nos alliés espagnols ou italiens disposent même de porte-avions conçu pour la lutte sous-marine donc une task force commune permettrait de pallier à nos faiblesse anti-sous-marine.

Ensuite ce qui nous manque vraiment ce sont les frégates anti-aériennes. Mais si on a suffisamment d'AWACS (E2C ou E3 accompagnés de ravitailleurs) cela devient moins vital. En plus les Italiens, les Espagnols, les Grecque ... en ont un grand nombre et devraient pouvoir nous prêter quelques frégates pour une opération internationale et pour une opération de l’OTAN on doit pouvoir compter sur les AWACS luxembourgeois.

Et évidemment pour la plupart des conflits récent, on aurait pu se contenter d’envoyer un PA sans véritable escorte tout comme on a envoyer nos BPC, TCD et autre PH. Il n’y a qu’à voir l’escorte des porte-avions italiens, espagnols, indiens, thaïlandais ou brésiliens.

J’ai vraiment l’impression que l’absence d’escorte pour le PA2 est plus une excuse ou un argument qu’une réalité opérationnelle. Cela sert à dire que le PA2 ne servira pas former un second GAN qui impliquerait de commander des avions supplémentaires et que ça ne justifiera pas l’achat de navires d’escortes supplémentaires (a mon avis la marine peut fournir 2 GAN mais seulement pendant quelques mois et au détriment d’autres missions) ce qui globalement ferait plus que tripler le prix du PA.

Ensuite c’est une excuse par ce que les politiques ne l’ont jamais demandé à la marine donc la marine n’a pas à en être capable et si c’était le cas, ça voudrait dire qu’elle a un budget trop important. Et surtout si la marine annoncé qu’elle est capable de déployer 2 GAN on pourrait lui imposer de le faire pour 2 grosses zones de tension nécessitant une réelle escorte.

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1)Il n'a jamais été acté dans le LBDSN 2008 d'avoir 2 GAN différents pour y être déployés.

2)Il n'a jamais été question d'augmenter fortement les flottes de surface de combat de premier rang ni celles des forces sous-marines.

Il est juste question d'étudier la possibilité du lancement du second PA. D'en avoir 2.

Il n'est pas question de porter la flotte E2C Hawkeye à 5/6, on n'a pas eu les moyens d'en commander un quatrième d'occasion.

Il n'est pas question que la Royale commande 86 Rafale M, elle en aura 58/60.

Il n'est plus question d'avoir 4 FDA de type Horizon, on en aura 2 et 2 FAA Cassard, puis plus 2 FREDA si on les commande.

Il n'est pas question que l'on monte à 17 FREMM ASM, on en aura 9 FREMM ASM.

Il n'est pas question que l'on augmente l'escadrille de SNA et la portant à 7/8 SNA Suffren, seuls 6 voire 5 seront construits.

Maintenant, c'est bien de croire que les italiens, allemands, bataves ou espagnols nous escorteraient si on allait bombarder la Syrie ou L'Iran. Seuls les Britanniques pourraient accepter de nous rejoindre.

Cf Suez 56, Irak 2003.

Maintenant, si on va bombarder Syrianna, les américains se feront un plasir de s'inviter  :lol: ou de nous en empêcher.  ;)

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Maintenant, c'est bien de croire que les italiens, allemands, bataves ou espagnols nous escorteraient si on allait bombarder la Syrie ou L'Iran.

C'est au moins aussi réaliste que de croire qu'on leur déclarera la guerre sans le soutient d'autre pays.

Maintenant, si on va bombarder Syrianna, les américains se feront un plasir de s'inviter  :lol: ou de nous en empêcher.  ;)

Dans ce cas on n'a même pas besoin d'escorte. Il suffit de demander à notre PA de naviguer à quelques centaines de mètres du CVN américain. Et si les américains ne sont pas d'accord avec cette intervention, bah elle n'aura tout simplement pas lieu.
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Je pense que la France peut mener une attaque contre la Syrie sans aide des autres puissances. Sûrement qu'Israël mettra à disposition une base sur son sol ainsi que Chypre éventuellement. On aurait aussi Djibouti et les EAU dans le coin pour contrôler un peu la région avec peut être une autorisation de survol de l'espace aérien Irakien.

Bon bien sûr on pourra pas tenir sur la longueur sans aide extérieure mais juste le fait de détruire le potentiel militaire Syrien reste possible à mon avis.

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C'est au moins aussi réaliste que de croire qu'on leur déclarera la guerre sans le soutient d'autre pays.

Dans ce cas on n'a même pas besoin d'escorte. Il suffit de demander à notre PA de naviguer à quelques centaines de mètres du CVN américain. Et si les américains ne sont pas d'accord avec cette intervention, bah elle n'aura tout simplement pas lieu.

Le réalisme,  :lol: c'est l'invasion des Russes en Ossétie du sud. Le réalisme, ce sont les bombardements d'Irak pendant des années d'embargo, puis la destitution/pendaison de SH.

Le réalisme, c'est qu'il y a des personnes qui pourraient dire qu'on n'a plus autant besoin de Rafale M si on ne garde qu'un PACDG. Le réalisme, c'est l'opposition entre les 2 forces aériennes, alors qu'elles sont complémentaires.

Le soutien:

Ils étaient où les soutiens des autres capitales européennes quand les Britanniques et les Russes s'opposaient diplomatiquement? Ils étaient où les soutiens de l'UE pour Madrid dans l'affaire des îlots espagnols/marocains ?

Ils étaient où les soutiens quand l'administration Bush voulait punir Paris après 2003/2004? Ils sont où les opinions favorables à la guerre asymétriques en Afghanistan ?

En Europe, il n'y a pas de politique étrangère commune.

En Europe, seule la France dispose vraiment d'une aéronavale convenable et embarquable. Quand les 2 CVF et les 90 F35 seront commandés, on pourra dire que la FAA sera revenue à son premier rang.

Il serait plus réaliste de se donner les moyens au vu de notre immense domaine maritime.

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http://www.midilibre.com/articles/2009/09/14/NIMES-Super-Etendard-et-Rafale-pour-un-dernier-exercice-918716.php5

Ils reviennent ! La base aéronavale de Nîmes Garons accueille à partir d'aujourd'hui et pour une semaine, des avions à réaction Super-Etendard et ponctuellement Rafale pour un exercice destiné à "remettre dans le bain" les pilotes du Groupe aérien embarqué du porte-avions Charles-de-Gaulle, placé en phase de réentraînement après une période de réparation.

Ils reviennent et pourtant ils n'auraient pas dû. Dans l'optique de la cessation d'activité de la Ban à horizon 2011, les bruyants exercices du GAE, notamment les appontages simulés sur piste (ASSP, où les pilotes font comme s'ils se posaient sur un porte-avions avant de remettre les gaz, et ce de multiples fois) devaient être transférés à Istres. Seulement voilà, si les essais effectués sur la base aérienne buccorhodanienne en juin ont bien montré que de tels exercices étaient possibles, ils ont aussi prouvé que des aménagements techniques étaient nécessaires. Des aménagements type peinture au sol, balisage... qui ne seront réalisés qu'à la fin de l'année. C'est pourquoi, sur décision du ministre de la Défense, le Groupe aérien embarqué du Charles-de-Gaulle peaufinera sa préparation sur la Ban de Nîmes Garons.

Cette semaine donc, six Super-Etendard et ponctuellement deux Rafale, tous venus de la base traditionnelle du GAE, c'est-à-dire Landivisiau en Bretagne (la Ban nîmoise ayant toujours eu la fonction d'être en quelque sorte la base d'hiver du GAE, ce que va devenir Istres), tourneront dans le ciel nîmois pour les ASSP, à raison de deux sessions diurnes de 30 minutes et d'une session nocturne par 24 heures, durant quatre jours. Mais, promis-juré, aucun vol ne sera autorisé à l'heure du déjeuner, et les exercices de nuit ne dépasseront pas 22 h 30. Si la météo n'était pas clémente, l'exercice serait repoussé d'une semaine.

Durant cette même semaine, la Ban servira de théâtre à un complément de formation aéronautique pour de jeunes pilotes de Super-Etendard, dont certains effectueront leur premier vol solo ou nocturne ou leur premier ravitaillement en vol. Des missions toujours délicates qu'il convient donc de faire dans les meilleures conditions possibles. Des conditions, au moins climatiques, meilleures à Nîmes qu'en Bretagne. D'où le choix de la Ban pour ces exercices qui devraient être en principe, cette fois-ci, les derniers que la base nîmoise accueillera

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  • 1 month later...

Un post sur Strategypage qui résume l'après demain de l'aéronavale :

The Next Naval Aviation Revolution

July 15, 2009: The U.S. Navy is hard at work preparing its X-47B unmanned carrier aircraft, for carrier operations. The new UAV is being put together using, literally, some proven components. This includes the tail hook from the retired F-14, the same tires used on the retired S-3, the brakes used on the F-18 and generators used in the F-22. The X-47B weighs the same as the F-18. The navy plans to use the X-47B for reconnaissance, surveillance and targeting. But it also has two internal bays holding two tons of smart bombs. Many naval officers believe that eventually, once it proves it can operate off a carrier, the X-47B will be used for a lot of bombing. Sort of a super-Predator. The navy has been impressed with the success of the Predator. The 15 ton X-47B has a wingspan of 62 feet (whose outer 15 foot portions fold up to save space on the carrier). It uses a F100-PW-220 engine, which is currently used in the F-16 and F-15.

Many naval aviators have noted how a few UAVs can maintain 24/7 observation over a lot of real estate. That's persistent observation, and it is a big advantage in combat. The submarine and surface warfare communities in the navy are eager to get that. The marines were already seeing persistence in action, when they served in Iraq and Afghanistan. The submariners liked the idea of long range, persistent, UAVs scouting way ahead for them. Then there is the prospect of one-way UAVs that could be launched from a torpedo tube. Suddenly, with UAVs, there are all manner of new possibilities. But it was the carrier community that finally saw the future. The persistent, much longer ranged, UAVs can keep carriers safer, and enable carrier aviation to strike targets much farther away.

Earlier this year, the U.S. Navy  rolled out the X-47B, its first combat UAV (or UCAS, for Joint Unmanned Combat Aerial System). This is part of a six year long, $636 million contract to build and test two X-47B aircraft. The test program calls for first flight later this year, and first carrier operations by 2011. The navy believes that, with aerial refueling, a X-47B can stay aloft for fifty hours. With internal fuel, it can go 2,700 kilometers and return to its carrier. This greatly expands the reconnaissance capability of a carrier.

Five years ago, the X-47A UCAV made its first flight. Development of this aircraft began in 2001. The Air Force was also testing the X-45 UCAV, which also had a naval version (the X-46). The X-45 program began in 1999, and the eight ton (max takeoff weight, with two ton payload) aircraft was ready for operational tests in 2006. The X-46 has a different wing layout, and a range of 1,100 kilometers, carrying a payload of two tons. The X-47A also has a two ton payload and a range of 1,600 kilometers. Unlike the X-45, which is built to be stored for long periods, the X-47A was built for sustained use aboard a carrier. All of these aircraft are very stealthy and can operate completely on their own (including landing and takeoff, under software control). The UCAVs would also be used for dangerous missions, like destroying enemy air defenses, and reconnaissance where enemy air defenses were strong.

The navy has developed auto-pilot software for landing the X-47B on a carrier. In over 10,000 simulations, under a wide variety of sea and wind conditions, the software has never failed to get the X-47B safely down. This is the same simulation software used to test changes to manned aircraft, and has proven very realistic in predicting the performance of the F-18. The navy is confident that the X-47B will be successfully taking off and landing on carriers within two years.

avec une question :

La capacité d'un PA est actuellement évaluée en nombre de sortie/ jour  :

Comment revoit-on la copie avec un drone persistant pouvant rester jusqu'à 50 h en l'air via de l'air refueling ?

Avec toutes les conséquences sur le pont en terme de mouvement , de stockage à bord ,etc...

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Petite révélation de l'Amiral Forissier chez le camarade Laverdure

http://lemamouth.blogspot.com/2009/10/quand-la-marine-changera-les-225-en-725.html

Et sur l'audition CEMM http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/09-10/c0910008.asp#P3_69, il est dit ceci :L’arrivée d’un hélicoptère EC 725 de l’armée de l’air dans la base de Lanvéoc est effective depuis février 2009. Du fait du prochain retrait de service des hélicoptères Super-Frelon, nous souhaitons toutefois disposer de deux hélicoptères lourds supplémentaires pour assurer nos missions de sécurité maritime en attendant la livraison des NH 90 en version sécurité maritime. La DGA y travaille. D’autre part, nous nous efforçons d’améliorer l’organisation interne de la maintenance aéronavale en renforçant les synergies entre nos équipes et celles du service industriel de l’aéronautique – le SIAé.

Nous attendons également deux Rafale, ce qui ne fera malheureusement que nous ramener à la case de départ, car nous venons d’en perdre deux

Je vous avais fait part, l’an dernier, de mes craintes concernant l’envolée des prix du MCO pour l’aéronautique navale, du fait de l’arrivée en service de nouveaux aéronefs et de l’augmentation des coûts de rechange. C’est une question sur laquelle nous travaillons avec l’armée de l’air et la SIMMAD – la structure de maintenance du matériel de l’aéronautique de défense. La situation n’est finalement pas aussi grave qu’on pouvait l’imaginer, mais elle reste critique, car il n’est plus possible de régénérer la totalité de notre potentiel. Nous modulons donc notre volume d’heures de vol en fonction des contraintes du MCO.

La dotation pour 2010 ne permettra pas d’améliorer la situation et pourrait même conduire à une baisse de la disponibilité. La taille et l’ancienneté des parcs d’aéronefs rendent, en effet, l’aéronautique navale plus sensible aux aléas budgétaires que d’autres armées. Nous avons des micro-parcs d’avions vieux et nous serons contraints de gérer des reliquats tant que nous ne disposerons pas d’appareils plus récents

Nous attendons, par ailleurs, trois Rafale au standard F3 et la livraison des quatre premiers hélicoptères NH 90, dont l’absence nous fera malheureusement défaut pendant les nuits d’hiver qui viennent.

S’agissant de la base de Nîmes-Garons, la marine sera remplacée par des unités de l’armée de terre au sein de la base de défense de Nîmes, de sorte que la population militaire devrait rester à peu près identique sur le site. Nos installations ne seront pas démantelées : elles changeront simplement d’utilisateur. Cette question est distincte de l’avenir de la tour de contrôle, qui relève aujourd’hui de la marine. Si la plateforme aéronautique n’a pas vocation à perdurer, il n’y aura pas lieu que la tour de contrôle reste en service ; nous la fermerons donc progressivement jusqu’à l’arrêt total de l’activité. Dans le cas contraire, je m’engage à passer le relais à l’organisme « repreneur » dès qu’il sera identifié en prenant le temps qu’il faudra pour assurer la continuité. Mais en tant que telle, la décision de maintenir ou non cette activité ne m’appartient pas.

La perte de deux Rafale contrecarre naturellement la montée en puissance de la deuxième flottille, à laquelle nous travaillions ; elle sera décalée d’autant.

Les appareils affectés à la base de Lanvéoc seront des EC 225 qui ne deviendront des Caracal qu’une fois leur mission de sauvegarde en mer terminée. En effet, nous avons besoin d’hélicoptères rapidement disponibles pour nos missions de sécurité maritime. Une fois que les NH 90 seront là, nous remettrons ces appareils à la disposition de l’ensemble de la communauté de défense et ils pourront alors recevoir des équipements complémentaires. La DGA met toute l’énergie qu’on lui connaît à résoudre les difficultés auxquelles nous nous heurtons pour obtenir ces appareils, notamment au plan industriel, mais je ne sais pas quand ils pourront être déployés sur le terrain.

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les gens de la commission de la Défense de l'Assemblée sont des gens sympathiques ... 5il ne manquerait plus qu'ils mordent !  :lol:) mais de là à exiger d'eux qu'ils poussent les responsables dans leurs derniers retranchements ...

Il ne faut quand même pas trop leur en demander celA voudrait dire qu'ils maîtrisent leur sujet.

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les gens de la commission de la Défense de l'Assemblée sont des gens sympathiques ... 5il ne manquerait plus qu'ils mordent !  :lol:) mais de là à exiger d'eux qu'ils poussent les responsables dans leurs derniers retranchements ...

Il ne faut quand même pas trop leur en demander celA voudrait dire qu'ils maîtrisent leur sujet.

Si Tancrède te lit, il ne sera pas content  :lol:

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Certes Philippe certes mais on ne peut pas dire que les débats en Commission fassent particulièrement la lumière sur certains aspects  notamment techniques.

Ils sont à l'image de la place du Parlement dans le domaine de la Défense domaine réservé de la tête de l'exécutif: absent

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Certes Philippe certes mais on ne peut pas dire que les débats en Commission fassent particulièrement la lumière sur certains aspects  notamment techniques.

Ils sont à l'image de la place du Parlement dans le domaine de la Défense domaine réservé de la tête de l'exécutif: absent

A part, L'Amiral Guillaud à la tête de l'équipe de reflexion de l'executif....comment dire  :-[

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Non non aussi.

Ce qui m'a frappé à la lecture de ce compte rendu, c'est les propos spontanés sur l'aéronavale. Il en parle plusieurs fois, par exemple ici :

Bien que notre bilan soit relativement positif, la disponibilité fluctuante des moyens aéromaritimes n’a pas été sans conséquences pour l’efficacité de nos opérations et le respect de notre contrat opérationnel. Le vieillissement des parcs d’hélicoptères obère notamment l’aptitude de la marine à projeter des frégates embarquant des aéronefs fiables et à réaliser ses missions de service public. Or, nous ne voulons pas être responsables de la disparition en mer de vies qui auraient pu être sauvées.

Ca ressemble quand même à un appel au secours, en évoquant seulement les moyens disponibles et même pas ceux disparus qui n'ont pas été remplacés (genre Nord 262)

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http://www.lorient.maville.com/actu/actudet_-Les-avions-ne-font-pas-beaucoup-de-bruit-pour-rien-_loc-1126398_actu.Htm

Laurent Hava, commandant de la base de Lann-Bihoué, assure que toutes les mesures sont prises pour limiter les nuisances sonores. Mais réaffirme-t-il, « nous avons vocation à accueillir les entraînements ici. »

Dossier

Tout le mois d'octobre

« Jusqu'au 25 de ce mois, les entraînements de pilotes vont se poursuivre au départ de la piste de Lann-Bihoué. Nous les avons démarrés en début de mois. Je reconnais que cette session a été intensive, mais elle était nécessaire. Cela faisait sept mois qu'il n'y avait pas eu d'entraînements significatifs avec des Rafale et Super Étendard, Hawkeye, ici. Je comprends donc que les riverains aient été surpris, par leur fréquence et leur intensité, ces derniers jours. »

Pour apponter sur le Charles de Gaulle

« Le porte-avions a été indisponible un certain temps. Du coup, il fallait que les pilotes remettent leurs qualifications à jour. Dont 30 pilotes de chasse de Landivisiau. La base finistérienne ne pouvait absorber tous les entraînements. Lann-Bihoué, Istres, base de l'armée de l'Air, et Nîmes-Garons en ont donc accueilli aussi. C'est notre vocation de le faire. On ne peut se contenter du simulateur de vol. »

Du Super Étendard au Rafale

« Certains pilotes passent d'un avion à l'autre. C'est un motif d'entraînement supplémentaire. D'autres plus jeunes n'ont jamais apponté sur le Charles de Gaulle. Pour valider un entraînement, il faut que l'officier d'appontage contrôle six présentations sur la piste de la base. Elle a été configurée pour être conforme à la taille de celle du porte-avions français. »

Plusieurs tours

« Cela nécessite plusieurs tours de piste. Pour réduire le bruit, les cercles sont très restreints en journée. Les évolutions ne dépassent pas la superficie de la base. Ce n'est pas possible la nuit. Mais dans ces conditions, les avions volent plus haut pour tenter là encore de limiter les nuisances sonores. »

Les horaires

« En règle générale, nous tentons de concentrer les exercices en journée jusqu'à ce qu'on appelle la nuit aéronautique qui démarre une demi-heure après le coucher du soleil. »

On les appelle les hiboux

« Les pilotes capables d'apponter sur le porte-avions, la nuit, sont une élite. Ils sont entre 20 et 30. On les surnomme les hiboux. Vu la complexité de ce type de manoeuvre, leur entraînement doit être permanent. Et à ce moment-là, les avions volent jusqu'à minuit. Mais ce sont des opérations ponctuelles. »

Les coups de téléphone

« Depuis la mise en place de la charte sur les nuisances sonores, les riverains peuvent nous appeler 24 heures sur 24. Nous avons reçu une petite vingtaine d'appels pour cette session. Les gens téléphonent surtout pour poser des questions sur les horaires. Nous notons où habitent les personnes pour repérer l'origine des nuisances et leur impact sur les localités alentour, Quéven, Guidel, Ploemeur, Lorient. Cela peut aller jusqu'à Hennebont parfois. Et depuis mon arrivée, j'ai pris contact avec les associations de riverains. Le prochain gros entraînement ne se déroulera pas à Lann-Bihoué, mais en Méditerranée du 23 novembre au 3 décembre. »

« La prochaine réunion autour de la charte sur les nuisances sonores devrait se dérouler avant Noël à la sous-préfecture. »

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  • 2 weeks later...

http://www.lorient.maville.com/actu/actudet_-Sorti-de-piste-l-avion-de-chasse-reste-cloue-au-sol-_loc-1141713_actu.Htm

Problèmes techniques, météo difficile ? Un Super Étendard de Landivisiau a loupé son atterrissage lundi soir à Lann-Bihoué. L'appareil n'a pu être dégagé hier.

Dossier

Le Super-Étendard de la flottille 11 F de Landivisiau est sorti de la piste 25, dans le sens est-ouest, sur la base aéronavale de Lann-Bihoué, dans un secteur proche de Guidel. L'appareil s'est immobilisé, sur son train d'atterrissage, à 200 mètres de l'axe qu'il aurait du emprunter.

Ce chasseur de l'aéronavale participait à des manoeuvres de remise à niveau sur le Charles de Gaulle. Actuellement au large de Toulon, le porte-avions français doit repartir en opérations au début de l'année prochaine. D'où des exercices intensifs, en ce moment.

Ce Super Étendard modernisé (version créée en 1994) devait initialement rejoindre la base de Landivisiau, mais il s'est dérouté à la suite d'un problème technique, dont l'origine n'a pas été précisée hier par les autorités militaires. Lann-Bihoué est un site de déroutement habituel pour la base finistérienne en pareil cas.

Une météo exécrable

Le pilote, un homme chevronné, est indemne. « L'appareil ne semble pas avoir trop souffert, indique le capitaine de frégate Christian Clouet, commandant en second de la base de Lann-Bihoué, mais il devra subir une expertise avant de pouvoir de nouveau voler. » Une délégation de Landivisiau était d'ailleurs sur place, hier après-midi, pour un premier examen de l'appareil.

Cet accident serait dû à la météo exécrable de lundi soir, et à une piste détrempée, et, déjà, de fortes rafales de vent. En phase d'approche, ce type de chasseur vole à une vitesse de 130 noeuds, soit un peu plus de 200 km/h. Le Super Étendard est resté immobilisé dans un champ à 200 mètres de la piste à Lann-Bihoué. Une grue de levage a été acheminée sur le site, dans l'après-midi. « Mais nous avons dû renoncer à l'opération de déplacement de l'appareil, en raison du vent soufflant en tempête. » La manoeuvre sera retentée aujourd'hui.

L'appareil n'était pas armé

Était-il armé ? C'est la question récurrente dès que se produit ce type d'incident. « Non il n'était pas armé au moment des faits. » Le Super Étendard est un avion doté de nombreuses possibilités pour une grande diversité de missions : assaut contre la terre, assaut à la mer, appui feu de troupes au sol et interception aérienne. Il existe une vingtaine de configurations différentes. En version bombardier, il emporte six bombes de 250 kg, ou quatre bombes et des réservoirs pendulaires de carburant pour augmenter son autonomie. Il participe à la dissuasion nucléaire grâce à des missiles dernière génération, qu'il est capable de délivrer sur des objectifs terrestres et maritimes.

Trafic civil perturbé

La sortie de piste du chasseur a entraîné de fortes perturbations dans le trafic aérien civil. Les avions du soir en direction de Paris et de Lyon ont été annulés au départ de Lorient. Les passagers ont été reroutés sur Quimper. Le retour à la normale est intervenu dans la matinée de mardi. « Le vol de 7 h n'a pu être assuré, indique Franck Martin, directeur de l'aéroport. En revanche, tous les avions de ligne ont pu atterrir et décoller ensuite. »

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