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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN

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Elle n'a pas eu lieu véritablement. Il faut faire attention à ne pas confondre des agrégats qui laissent croire à une tendance avec le réel qui est beaucoup plus complexe.

En effet, la croissance de taxes dont la CSG dans la part des recettes de l'état peut faire croire à une tendance vers une flat taxe. Dans le réel, il n'en est rien. C'est à dire qu'il existe de multiples seuils, donc effets de seuils, qui dissuadent les acteurs économiques sur de nombreuses décisions.

De plus, au delà de la neutralisation des effets de seuils, les flat taxes cumulent les avantages de la baissent des coûts afférents au calcul, au prélèvement de l'impôt, rends difficile les stratégies de contournement de l'impôt (la fraude), diminue les erreurs de calcul et le coût des actions en justice grâce à la disparition de nombreuses causes de litiges.

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Dans le réel, la notion de flat tax est liée à l'imposition des revenus et l'introduction de la CSG a bien fait évolué le système français d'imposition français vers un système majoritairement basé sur la flat-tax et non plus sur un système progressif

Piketty a par ailleurs bien montré que la taxation des revenus du travail et du capital ( en considérant que les charges sociales étaient des taxes ) était relativement peu progressive au moins pour les classes moyennes et supérieures et même dégressive pour la part des hyper-riches ( le 1% ou 1 pour mille mais avec des effets majeurs compte tenu des sommes en jeu ( plusieurs milliards d'euros ) )

Enfin la flat-tax ne permet de mieux lutter contre la fraude que très marginalement ( ça fait 14 ans que je bosse dans la lutte contre la fraude fiscale.... )

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Ici il y a la politique de rigueur qui est une chose (je suis aussi d'accord qu'il faut assainir les finances) et la politique étrangère. Et être capable, une fois les dettes soldées, de faire ce qu'il faut pour avoir une Europe indépendante (et plus asservie aux Etats-Unis ou à la Chine).

Si tu veux une Union Européenne indépendante, alors il faut que chacun des membres soit indépendant.

Quand on est endetté à 100% de la production annuelle de richesse, que le remboursement des seuls intérêts est le premier poste budgétaire, il n'y a aucune indépendance.

La France a un besoin de réformes profondes et on perd notre temps à parler des inégalités. Chose qui n'a aucun intérêt.

Une union de faibles est une union faible.

Cessons de dénoncer ce que nous ne comprenons pas des États-Unis et de la Chine (deux pays qui ne vont pas bien.) et mettons fin au suicide collectif français en cours. Simplifions la fiscalité, passons à la retraite par capitalisation (c'est une urgence), laissons libre l'assurance santé (ce serait un gain de 300€ par mois pour un smicard.), renforçons le droit de propriété. On ne génère pas de puissance dans l'assistanat mais par le travail.

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Les besoins en ressource sont tellement immense que l'Europe est incapable de ne dépendre exclusivement des siennes, donc parler d'indépendance c'est un vœux pieu.

 

En fait tu parles d'une capacité à vivre en autarcie. Heureusement que ce n'est pas nécessaire pour être indépendant politiquement.

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D'accord avec Serge sur certains points mais s'en sortir par le travail c'est assez difficile quand il y en a si peu pour une telle population. De plus il faut que celui-ci soit suffisamment rétribué que pour permettre une consommation intérieure.

 

Et les inégalités il faut en parler. S'il y en a de trop ce sont des troubles sociaux assurés.

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laissons libre l'assurance santé (ce serait un gain de 300€ par mois pour un smicard

Tu es au courant que le seul grand pays occidental ( les USA ) à "laisser libre" son assurance santé ( en pratique à laisser majoritairement le privé gérer la santé et à demander à l'état de créer un filet de sécurité ) est celui qui a les coûts de santé les plus élevés que ce soit en dollar ou en pourcentage de PIB ( et en plus pour un système de santé médiocre ) ?

une source statistique :

http://stats.oecd.org/index.aspx?DataSetCode=HEALTH_STAT&lang=fr

On peut faire varier les indicateurs pour avoir le chiffre en % de PIB ou en montant ( avec d'autres variables montant par habitants etc etc )

Modifié par loki
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Dans le réel, la notion de flat tax est liée à l'imposition des revenus et l'introduction de la CSG a bien fait évolué le système français d'imposition français vers un système majoritairement basé sur la flat-tax et non plus sur un système progressif

Piketty a par ailleurs bien montré que la taxation des revenus du travail et du capital ( en considérant que les charges sociales étaient des taxes ) était relativement peu progressive au moins pour les classes moyennes et supérieures et même dégressive pour la part des hyper-riches ( le 1% ou 1 pour mille mais avec des effets majeurs compte tenu des sommes en jeu ( plusieurs milliards d'euros ) )

Enfin la flat-tax ne permet de mieux lutter contre la fraude que très marginalement ( ça fait 14 ans que je bosse dans la lutte contre la fraude fiscale.... )

 

Avec une flat tax on a quand même quelque intérêt à déclarer moins de revenus imposables.

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Le gros de la fraude est basé sur des personnes qui éludent complétement ou en bonne partie leurs revenus que ce soit à l'IRPP ou à la CSG : la plupart des contrôles/redressements que j'ai vu entraine souvent un double redressement à l'IR et à la CSG

Avec la système actuel, un salarié peut difficilement "cacher" ses revenus que ce soit à l'IRPP ou à la CSG

La difficulté est plus liée aux professions libérales, aux entrepreneurs individuels et aux gérants/associés

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En fait tu parles d'une capacité à vivre en autarcie. Heureusement que ce n'est pas nécessaire pour être indépendant politiquement.

 

Non,

 

Je parle de la richesse en ressource naturelle. Il est logique pour un pays de ne produire et exploiter que très pu voir pas dutout de ressource naturelle, ce qui est plus ou moins le cas de la France selon la ressource naturelle en question. Et donc à partir du moment ou on a besoin d'un autre pays pour produire et transformer ces ressources on ne peu plus se targuer d'être indépendant. Comme nous le démontre nos relations avec les pays du Golfe, ou nos besoins en pétrole nous pousse intrinsèquement à arranger notre politique internationale. Sauf, si bien sur on possède à son tour un atout majeur pour faire balancer les choses à notre faveur, comme une force militaire/diplomatique conséquente. (Mais encore là, il faut aussi posséder une magne financière tout aussi grande.)

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Dans le réel, la notion de flat tax est liée à l'imposition des revenus et l'introduction de la CSG a bien fait évolué le système français d'imposition français vers un système majoritairement basé sur la flat-tax et non plus sur un système progressif

Le problème est la manifestation quotidienne de la fiscalité. Si la CSG écrase par sa taille (comme la TVA) la progressivité de l'IRPP, ce n'est pas grave. Cela ne fait pas pour autant de l'IRPP une flat taxe. C'est un impôt progressif qui a des effet nuisibles par sa forme, son assiette et son intensité par foyer fiscal.

Piketty a par ailleurs bien montré que la taxation des revenus du travail et du capital ( en considérant que les charges sociales étaient des taxes ) était relativement peu progressive au moins pour les classes moyennes et supérieures et même dégressive pour la part des hyper-riches ( le 1% ou 1 pour mille mais avec des effets majeurs compte tenu des sommes en jeu ( plusieurs milliards d'euros )

Sauf que les résultats de Piketty sont bidonnés.

Voici la fameuse courbe (la numéro 1) qui motive sa révolution fiscale telle que proposée en 2011 :

courbe-fiscalite-piketty.png

Les trois autres courbes sont les redressements successifs faits par Zimmern et Saint-Cast en s'appuyant sur les propres sources de Piketty.

La 2 provient de l'intégration de la population (30 millions tout de même) que Piketty met de côté. Comme mar hasard, le morceau de la population qu'il selectionne correspond à l'effet plateau de la 2. Il est joueur.

La 3 est celle où l'on passe du revenu brut au revenu secondaire. Amusant Piketty avait rajouté aux "riches" les dividendes non versés par les entreprises. C'est intellectuellement honnête pour un universitaire, non ?

Le reste de l'article de l'Ifrap paru dans Les Échos :

http://www.ifrap.org/Les-Echos-Fiscalite-l-erreur-de-M-Piketty,12136.html

Picketty bidonne ses analyses du début à la fin car son unique but est de promouvoir les mécanismes de redistribution. Surtout les mécanismes qui ne seront jamais appliqués, c'est mieux car de la sorte on n'a jamais à expliquer ses échecs.

Modifié par Serge
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Piketty a répondu à ses détracteurs :

http://www.revolution-fiscale.fr/dans-les-medias/100

Sinon la courbe sur la faible progressivité des impôts sur les revenus est ici

http://www.revolution-fiscale.fr/le-systeme-actuel/des-impots-progressifs-/12-un-systeme-faiblement-progressif-decomposition-par-impots-

et pas dans l'article de l'Ifrap

Article qui ne contredit ni la dégressivité de l'impôt pour les 1% les plus riches ( il faut aller dans les annexes de Piketty et faire quelques calculs pour chiffrer cette dégressivité mais ça représente plusieurs milliards ) ni le caractère peu progressif de l'impôt à partir du moment où on parle de revenus du travail et du capital et/où l'impôt porte sur les classes moyennes

Même dans l'hypothèse retenue par l'Ifrap, on constate que l'impôt ( qui comprend chez Piketty les charges sociales rappelons le ) n'est plus progressif dès qu'on arrive aux classes moyennes

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Avec une flat tax on a quand même quelque intérêt à déclarer moins de revenus imposables.

Justement non. C'est tout l'inverse.

Rappelons que l'impôt progressive est présenté par Marx dans le Manifeste du Partie Communiste comme l'outil fiscal de spoliation à mettre en place sitôt après la Révolution.

L'impôt progressif incite la dissimulation de revenus car il fonctionne par tranches. Le but est donc de minimiser la déclaration de revenus pour ne pas entrée dans une tranche d'imposition supérieur ou pour réduire sa part officielle dans la tranche marginale (la plus taxée).

La flat taxe elle ne connaît pas de tranches. Il y a un taux unique quel que soit le revenu. Que tu déclares 40000 ou 100000, tu seras prélevé au même taux. Par conséquent, l'intérêt de dissimuler le revenu de la tranche T+1 qui est plus taxée que la tranche T n'existe plus.

Mais il y a encore un autre intérêt empirique, on se rends compte que le taux en flat taxe est plus bas qu'en progressif pour un recette constante. La flat taxe étant plus basse, il y a plus de foyers fiscaux concernés. L'assiette est plus large.

Pour donner une idée, il faut citer Thierry Breton alors aux finances qui avait demandé des simulations de flat taxe sur l'IRPP sur les modèles économétriques de Bercy. Le résultat était explicite. Avec un taux unique de 11%, il recouvrait les même recettes. Avec 15%, le budget du gouvernement était à l'équilibre.

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Une flat-tax entraîne un transfert d'impôt des plus riches ( la part des 50% des plus riches, pas les hyper-riches ) vers les 50% les plus pauvres

Sinon je le répète : la flat-tax ne réduit en rien la fraude fiscale, celle-ci est liée non pas à une optimisation fiscale un peu poussée ( même si le phénomène existe vraiment ) mais à une vraie démarche de dissimulation de l'ensemble des revenus

Je parle ici des impôts sur les particuliers car pour les pro, c'est différent avec notamment :

- une frontière de plus en plus tenue entre fraude fiscale "simple" et criminalité organisée

- les processus d'optimisation des grands groupes ( taxés en fait à 8% à l'IS contre 33% légalement )

etc etc

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15% D'IRPP c'est énorme, les taux moyen d'imposition sont très en dessous de ca.

La tranche 14% court jusqu'à 27000 par part. Et à 27000 par par le taux moyen d'imposition est de 8.9%!!!

Un taux de 15% augmenterait l'impôt de 95% des menages...

Un taux de 10% augmenterait l'impôt de 90% des menages...

calcul fait

10% d'imposition a sens de l'IRPP c'est un revenu imposable de 28054€ par part.

11% d'imposition a sens de l'IRPP c'est un revenu imposable de 29530€ par part.

15% d'imposition a sens de l'IRPP c'est un revenu imposable de 37400€ par part.

22% d'imposition a sens de l'IRPP c'est un revenu imposable de 71397€ par part.

Quand a la sociologie de la tranche d'imposition c'est de la sociologie de comptoir :lol:

Passer d'une tranche a l'autre n’intéresse que la partie du revenu imposable qui déborde, en gros il n'y a pas d’intérêt particulière a dissimuler le revenu de la tranche supérieure plutôt que celui de la tranche inférieure! Soit on dissimule tout soit on dissimule rien ... le risque est le meme si tu te fait prendre.

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Piketty a répondu à ses détracteurs :http://www.revolution-fiscale.fr/dans-les-medias/100

Elles sont rigolotes ses réponses.

1) Il est vexé car on conteste ses manipulations. D'ailleurs aux US, il s'est bien fait déchiqueté avec son Capital. Bien sûr ni par Obama, ni par Krugman (Paraît qu'il s'est fait virer de son université d'ailleurs. Étrange.).

2) Il dénonce la moindre taxation du capital sur le travail. Bravo. Il vient pourtant de découvrir un besoin économique : Le capital doit être moins taxé que le travail. Quand ce n'est pas le cas, c'est le désastre.

3) On n'est pas chômeur toute sa vie donc on ne peut entrer dans ses statistiques. Bah oui, de même que l'on ne gagne pas la même chose toute sa vie.

4) la fameuse non progressivité est juste due à l'effet de la tranche marginale qui ecrase les résultats au bout d'un moment.

Sinon la courbe sur la faible progressivité des impôts sur les revenus est icihttp://www.revolution-fiscale.fr/le-systeme-actuel/des-impots-progressifs-/12-un-systeme-faiblement-progressif-decomposition-par-impots-et pas dans l'article de l'Ifrap.

Et où est la différence ? Celle de l'Ifrap n'est pas décomposée, c'est tout.

Il n'y a donc pas d'erreur.

Modifié par Serge
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Sur le fonds :

- la courbe de Piketty n'est pas erronée non plus, elle est basée sur les revenus primaires et non secondaires ( voir explications des uns et des autres )

Allez un exemple :

Tu disais

"Amusant Piketty avait rajouté aux "riches" les dividendes non versés par les entreprises. C'est intellectuellement honnête pour un universitaire, non ?"

En fait Piketty a bien raison de rajouter aux riches les dividendes non versés car ils comptent dans leur impôt l'IS

Hors l'assiette de l'IS, ce sont les bénéfices des entreprises et non les dividendes qui ne servent que de base à l'IR

Bref bien sur que les "riches" ne touchent pas les dividendes non versés mais ils ne payent pas non plus l'IS

Comme la démarche de Piketty consiste à "attribuer" aux particuliers les revenus et charges ( impôts ) des entreprises, il est logique qu'il prenne en compte les dividendes non distribués ( le bénéfice fiscal ) comme revenus de la même manière qu'il prend en compte les impôts propres aux entreprises comme "charges" des "riches"

Les courbes ne l'Ifrap ne contredisent pas le fonds du propos de Piketty :

- L'impôt n'est plus progressif dès que l'on atteint les classes moyennes qui sont aussi taxées que les plus riches

- Pour les hyper-riches, l'impôt devient dégressif et cela pour un montant de plusieurs milliards d'euros

- elles ont surtout le défaut d'être des manipulations visant à mettre au même plan des contribuables soumis aux prélèvements sociaux ( les actifs ) et ceux non soumis à ces prélèvements donc à comparer des pommes à des poires : l'étude de Piketty porte sur les actifs de 18 à 65 ans justement au motif de la prise en compte des prélèvements sociaux

On peut aussi ajouter que les courbes de Piketty et de l'Ifrap ne prennent pas en compte une autre "source" de revenus : la fraude fiscale estimée à environ 80 milliards d'euros et essentiellement au bénéfice des plus riches.

Modifié par loki
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par Krugman (Paraît qu'il s'est fait virer de son université d'ailleurs. Étrange.).

 

Source? Tu ne peux pas écrire un truc pareil ici sans source.

 

Le capital doit être moins taxé que le travail. Quand ce n'est pas le cas, c'est le désastre.

 

Et si j'ajoute revenu du capital et revenu du travail, ça te pose toujours problème? Je ne sais pas pour les USA mais en France le taux d'imposition varie beaucoup selon le type de capital (industriel ou immobilier) et le travail est très lourdement taxé. 

 

 On n'est pas chômeur toute sa vie 

 

Si, ou quasiment chômeur. Environ 20% de la PA est concerné par ce processus infernal.

 

4) la fameuse non progressivité est juste due à l'effet de la tranche marginale qui ecrase les résultats au bout d'un moment.

 

Ce sophisme ne tient pas une seconde à l'analyse : pour profiter des niches fiscales il faut gagner beaucoup, donc être riche. 

Article très intéressant sur Atlantico qui rappel l'existence non pas deux idéologies économiques mais de trois:

 

- Les keynésiens 

- les ultralibéraux rigoristes (Serge, BCE, Japon avant Shinzo Abe)

- Les markets-monetaristes (Friedman) 

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/et-market-monetarists-firent-exploser-duel-traditionnel-partisans-austerite-contre-keynesiens-nicolas-goetzmann-1679746.html

 

L'application d'une politique monétaire pertinente permet de revenir au taux de chômage non accélérateur de l'inflation. Avec 10% de chômage "officiel" et presque autant d'emploi bidon on n'est pas très loin de 20% de la PA la tête sous l'eau. Très loin de ce taux de chômage naturel autour de 5-6%. Il y a de la marge pour donner du travail à pas mal de monde, sans même mettre le nez dans la balance des échanges. 

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En même temps avec des politiques comme on en a en France depuis 10 ou 20ans on va pas allé bien loin...

Ils font des ajustement à 0.3 ou 0.5% alors qu'il faut plus de 3 voir 5% (comme il est communément admis) pour voir les choses évoluer. Si on ajoute à ça tous les dogmatiques atteint de bichromie, déphasé par rapport au monde réel (ultra-libéraux, écolos etc.) et qui sont à des postes importants, bah on est bien dans la merde pour les siècles avenir.

 

Le pires c'est quand même qu'on connait les solutions mais qu'on ne les applique pas. Moi qui suis d'habitude optimiste, je vois plus l'entré d'un tunnel que la fin :mellow:

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Je ne sais pas s'il y a des adorateurs de Renzi ici, le fameux réformateur de l'Italie qui devait casser la baraque, et ben voilà le résultat :

 

http://www.bfmtv.com/economie/italie-retour-recession-824995.html

 

Toute politique d'austérité budgétaire et monétaire produit de la décroissance. C'est une loi économique vérifié à de nombreuse reprise. 

L'Italie va s'enfoncer dans la crise. 

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Je ne sais pas s'il y a des adorateurs de Renzi ici, le fameux réformateur de l'Italie qui devait casser la baraque, et ben voilà le résultat :

 

http://www.bfmtv.com/economie/italie-retour-recession-824995.html

 

Toute politique d'austérité budgétaire et monétaire produit de la décroissance. C'est une loi économique vérifié à de nombreuse reprise. 

L'Italie va s'enfoncer dans la crise. 

 

Dans l'article l'explication est toute trouvée: il n'a pas fait les reformes assez vite...

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Attends, selon le fil UE et notre cher HouseofTrucjeanbelvedbis c'est la faute à l'UE et à Mario Monti, faudrait se mettre d'accord sur le responsable total et pas partagé, sinon comment faire plaisir pour les affirmations simples pour le peuple ?

 

De toute façon, tant que l'Allemagne (sans dettes depuis 3 ans grâce à l'austérité) n'acceptera pas de desserrer la vis, ça n'ira pas mieux à l'Ouest. Mais ce que je ne comprend pas c'est que l'armée allemande c'est peanuts, et pas de nukes, ça devrait au moins légèrement peser dans l’intérêt et les demandes franco-italiennes et cie.

 

C'est quoi le but de Angela ? Fin de l'UE et Mittleuropa juste après, de Anvers à Vilnius avec les Alpes au Sud ?

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Dans l'article l'explication est toute trouvée: il n'a pas fait les reformes assez vite...

 

 

La dépression n'est que de 0.2% par trimestre, effectivement ils peuvent faire mieux. 

 

De toute façon, tant que l'Allemagne (sans dettes depuis 3 ans grâce à l'austérité) n'acceptera pas de desserrer la vis, ça n'ira pas mieux à l'Ouest. 

 

 

Plein emploi, décroissance démographique, basculement progressif à une économie patrimoniale. Pourquoi les allemands accepteraient d'éroder la valeur de leurs capitaux? Le problème de l'UE c'est le choc entre un projet politique et des mécanismes économiques. 

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Source? Tu ne peux pas écrire un truc pareil ici sans source.

Quand tu vas sur un moteur de recherche et que tu tapes Krugman + leave + Princeton, tu obtiens des articles qui annoncent son départ et d'autres qui s'interrogent sur les raisons du départ. Comme celui-là :

http://www.forbes.com/sites/ralphbenko/2014/07/14/is-paul-krugman-leaving-princeton-in-quiet-disgrace/

Et si j'ajoute revenu du capital et revenu du travail, ça te pose toujours problème? Je ne sais pas pour les USA mais en France le taux d'imposition varie beaucoup selon le type de capital (industriel ou immobilier) et le travail est très lourdement taxé.

Tu peux rajouter ce que tu veux.

Quoi qu'il en soit le capital doit toujours être moins taxé que le travail. Faire converger les deux détruit l'économie.

Le capital est un facteur de production risqué alors que le travail est certain. Ce dernier ne peut en effet être détruit à la différence du premier. Cette différence de nature explique la nécessité d'un écart de taxation. Écart qui ne peut être marginal mais conséquent. Il n'est donc pas choquant d'avoir d'avoir un rapport de 1 à 2 entre le capital et le travail.

Ce sophisme ne tient pas une seconde à l'analyse : pour profiter des niches fiscales il faut gagner beaucoup, donc être riche.

Les journalistes ne sont pas riches mais bénéficient de détaxes. Tout comme les militaires. Une niche est une exception favorable de fiscalité. C'est un privilège. Privilège signifiant "loi privée".

D'autre part, mon argument souligne que plus le revenu est élevé, plus son taux d'imposition converge de façon asymptotique vers le taux de la tranche marginale. Surtout que les deux dernières tranches sont très proches (41 et 45%). Picketty a découvert l'eau chaude.

Article très intéressant sur Atlantico qui rappel l'existence non pas deux idéologies économiques mais de trois:

- Les keynésiens

- les ultralibéraux rigoristes (Serge, BCE, Japon avant Shinzo Abe)

- Les markets-monetaristes (Friedman)

http://www.atlantico.fr/decryptage/et-market-monetarists-firent-exploser-duel-traditionnel-partisans-austerite-contre-keynesiens-nicolas-goetzmann-1679746.html

Ça fait longtemps que je ne lis plus les articles de Goetzmann tellement il voit dans les échecs quotidiens des politiques qu'il défend des solutions. Il est trop présent sur Atlantico. Ce site devrait trouver d'autres plumes en économie.

Maintenant, un article de Goetzmann qui s'appuie sur Krugman, là, ce ne peut être que l'apothéose.

Dailleurs, oser me regrouper avec la ligne de la BCE et les Abenomics, c'est une aberration. De même que de dire de la BCE et Abe sont des libéraux rigoristes. C'est absurde. Il suffit d'écouter Delamarche tous les lundi. Sachant que je suis très autrichien (sans l'être totalement.), c'en est une de plus que de me rapprocher d'une politique de manipulation des taux.

Encore, une fois au risque de me répéter et d'être désobligeant (mais répétition est mère de toute pédagogie.), il faut maîtriser les concepts que l'on met en avant.

Pour ce qui concerne les différents courants de l'éthique libérale, il faut aller à la source. Et pour le moment, en France, la seule vrai source est Contrepoints. Il semble que l'Opinion soit libéral mais je ne lis pas ce journal. Passé Contrepoints, il n'y a rien que des étatistes. Et Goetzmann en est un pur et parfait.

Donc, parcourez Contrepoints pendant plusieurs mois, allez dans tous leurs liens, réagissez et échangez aux articles qu'ils diffusent et, au bout d'un moment, vous comprendrez pourquoi les libéraux développent des arguments qui vont à l'encontre de la totalité de la press française.

D'ailleurs voici le dernier article sur Friedman :

https://www.contrepoints.org/2014/08/01/175461-indispensable-milton-friedman

L'application d'une politique monétaire pertinente permet de revenir au taux de chômage non accélérateur de l'inflation. Avec 10% de chômage "officiel" et presque autant d'emploi bidon on n'est pas très loin de 20% de la PA la tête sous l'eau. Très loin de ce taux de chômage naturel autour de 5-6%. Il y a de la marge pour donner du travail à pas mal de monde, sans même mettre le nez dans la balance des échanges.

Cela ne marche pas, cela n'a marché que dans le cas chilien et cela ne marchera plus. Le monétarisme a cela de dangereux qu'appliqué, il ne l'est jamais.

La théorie monétariste permet de définir des optimums de taux par zone monétaire et économique mais, dès qu'un homme politique se met à faire du monétarisme, il sort du monétarisme en décidant de taux biaisants les équilibres économiques stables de long terme. C'est ce que font Abe, la FED, la BCE. C'est ce qu'Hayek décrivait comme la chose la plus dangereuse qui soit. Après la Théorie de la monnaie de Keynes, bien sûr.

Et Goetzmann, comme par hasard, ignore le Public Choice de Buchanan, ce qui l'arrange beaucoup.

Je ne sais pas s'il y a des adorateurs de Renzi ici, le fameux réformateur de l'Italie qui devait casser la baraque, et ben voilà le résultat :

http://www.bfmtv.com/economie/italie-retour-recession-824995.html

Toute politique d'austérité budgétaire et monétaire produit de la décroissance. C'est une loi économique vérifié à de nombreuse reprise.

L'Italie va s'enfoncer dans la crise.

Non.

Une politique d'austérité n'a d'effet récessif que sur le très court terme. Sur le long terme, elle est source de richesse et seul le long terme compte. Le court terme est électoraliste et suicidaire au long terme.

Ainsi, ce que vit la France n'est que l'accumulation des décisions influencés par des concepts aberrants comme l'état providence, le Conseil Nagional de la Résistance, les forces de progrès, les droits acquis et j'en passe.

De toute façon, tant que l'Allemagne (sans dettes depuis 3 ans grâce à l'austérité) n'acceptera pas de desserrer la vis, ça n'ira pas mieux à l'Ouest. Mais ce que je ne comprend pas c'est que l'armée allemande c'est peanuts, et pas de nukes, ça devrait au moins légèrement peser dans l’intérêt et les demandes franco-italiennes et cie.

C'est quoi le but de Angela ? Fin de l'UE et Mittleuropa juste après, de Anvers à Vilnius avec les Alpes au Sud ?

L'Allemagne ne pratique pas d'austérité mais de la rigueur.

Être rigoureux n'est rien d'autre que de dépenser ce que l'on gagne. L'Allemagne se désendette et c'est à encourager. Il n'existe aucune autre voie.

Le but d'un chef politique n'est autre que de créer les conditions les plus favorables au développement personnel de chacun selon ses envies et ses capacités.

L'Allemagne a absorbé l'Allemagne de l'est (et ce n'est pas encore fini.). C'est pour d'la qu'elle était l'homme malade de l'Europe fin des annees 90. L'Allemagne paye l'incurie des grecs. Sans l'Allemagne nous aurions déjà fait faillite car c'est leur signature qui nous garanti des taux bas. Quand la France cessera de mentir, on pourra en reparler.

Modifié par Serge
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