Ardachès Posté(e) jeudi à 06:17 Share Posté(e) jeudi à 06:17 Il y a 8 heures, Ciders a dit : Sinon, personne n'a tout bonnement envisagé la possibilité de vouloir faire un exemple avec Ate Chuet ? … Si, moi (mais il faut se coltiner les précédents messages) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) jeudi à 07:41 Share Posté(e) jeudi à 07:41 (modifié) Il y a 7 heures, Patrick a dit : Merci beaucoup pour cet extrait, c'est fascinant, si tout ça est vrai, ça démontrerait qu'en France au XXIe siècle les méthodes existant autour du phénomène dit "gangstalking", célèbre théorie du complot sur internet, sont bel et bien réelles. Je trouve ça très décevant si c'est tout ce qu'on a trouvé. Je lis à propos de ce bouquin: Ce livre a été publié trois mois avant que le lanceur d’alerte Edward Snowden se fasse connaître et défraye la chronique. Et il l’a été, également, sans que son auteur ait été autorisé par son ex-employeur à le faire ; ici, la communauté du renseignement d’un pays d’Europe occidentale. Il n'a donc pu être publié que par la grâce de moyens numériques de publication littéraire indépendants, lesquels lui ont permis de contourner les inévitables censure et pressions qui l’auraient empêché sinon. Ce qui est assez fascinant puisque l'auteur se retrouve donc dans la position d'être lui aussi poursuivi et tué socialement avec les méthodes qu'il décrit... un peu spécieux non? Sauf s'il a fait défection. Pour ce qui relève du complot, c'est un raccourci avec lequel je suis souvent en désaccord. Les vrais complots sont très rares, car ils relèvent de la trahison indiscutable. L'emploi par un Etat, avec l'assentiment de ses hauts fonctionnaires (dont c'est le boulot), de méthodes indirectes de sanctions des individus pour protéger ses intérêts, donc nos intérêts collectifs, ça ne relève pas du complot. On peut dire que c'est amoral, anti-démocratique, déloyal (pour ce que ça veut dire dans un tel contexte), discrétionnaire, mais dire que c'est un complot, c'est ne pas voir l'intégralité des enjeux qui consistent à nous défendre par tous les moyens. Du même auteur, j'ai retrouvé ce passage intéressant dans un autre bouquin, où il évoque le rôle de la DRSD dans les missions d'élimination sociale. Pure coïncidence avec le cas d'Ate, hein ? Citation Due to its unofficial and sensitive nature, and to its causes that generally relate to matters of national security and secrecy, social elimination is a mission of the French intelligence community, therefore. The DRSD orders those missions in all instances and ultimately—i.e. the Security Service of the DGSE when this other agency is directly concerned—because this agency is responsible of the protection of secrecy not only in the military, the intelligence agencies of the Ministry of Defense, and the military industrial complex, but also in the entire French Government, largely unbeknownst to the civilian public, as explained in detail in an earlier chapter. However, the enforcement of social eliminations neither is executed nor even supervised by the DRSD. Other intelligence agencies supervise and execute social eliminations with the active support of the employment and welfare agency Pole Emploi, the police, the Gendarmerie, and the grand lodges of the French liberal Freemasonry under the lead of the GOdF. In point of fact, Pole Emploi and the GOdF cooperate in general and regularly with the domestic intelligence apparatus for reasons the reader shall discover in other chapters. [...] In a large majority of cases, the DGSE—and the DGSI alike—socially eliminates an individual when he is deemed likely to make himself a troublemaker by exposing publicly highly sensitive State’s secrets, and / or when he does not any longer abide the unofficial authority of the State with regard to the protection of secrecy. Or else when he is a highly valued target who refused for too long to “cooperate” in intelligence activities. More precisely, people to be socially eliminated the more often may be • a foreign spy or a terrorist who has been identified as such but who refuses to “cooperate,” e.g. to become a double agent or simply a spotted talent who denies his recruitment, especially when it was underway, already, • a thoroughbred agent or an enlightened employee in intelligence who stops obeying or who is suspected to leaking highly sensitive information to the public by himself or via a journalist, to a foreign power, or to a terrorist organization, • an ordinary individual or a VIP with a knowledge of sensitive information that will be detrimental to the national interest / public order or to important personalities in case of their public disclosure, and who is both credible and thought likely to disclose this information because he could not be manipulated / handled, and proved vulnerable to no leverage, nor pressure, or no longer is, • a charismatic would-be-political or religious activist gifted with a capacity to convincing and to rallying others people to his cause, but who could not be manipulated / handled, persists denying all offers to join an officially recognized or tolerated political group or party, and is vulnerable to no leverage nor pressure, • an agent or employee in intelligence who is punished and expelled for serious misconduct / grave fault, and who, therefore, must be discredited definitively in order to prevent him from convincing ordinary people of the actuality of anything he may tell (this is my case, by the way). Generally, a mission of social elimination may be launched against spies and ex-spies, politicians, officials and employees of all ranks, and to Freemasons of the GOdF who attempt or attempted to make unwarranted public revelations or, in any case, people who are guilty of serious misconduct that cannot be sanctioned officially and legally. At last, all French are equal before this unofficial law, regardless of their social statuses, indeed. DGSE, The French spy machine, Dominique Poirier (probablement un pseudonyme). Modifié jeudi à 07:47 par olivier lsb 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) jeudi à 09:29 Share Posté(e) jeudi à 09:29 (modifié) Il y a 11 heures, Patrick a dit : Exemple médiatique à coup de "name and shame"? Pas trop dans la culture Française ça. L'état pourrait aussi bien faire fermer ses comptes sur les réseaux sociaux pour atteinte à la sûreté de l'état, la procédure peut aller assez vite. Ils ne le font pas non plus. Après le shaming, avec l’aide de Tylelman et de Stardust, cela a déjà commencé. Mais aucun d’eux ne pourra faire mieux que de répéter les informations déjà sorties et de juste médiatiser l’histoire encore davantage. Ce n’est pas certain que cela le grille sur la plateforme, mais dans son activité professionnelle de conférencier, consultant, intervenant télé, et autres, en revanche, cela ne va pas l’aider." Modifié jeudi à 09:31 par Castor Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 17:41 Share Posté(e) jeudi à 17:41 Il y a 19 heures, Ciders a dit : Ksimodo qui commence doucement à vouloir la tête de tout le monde. Fais gaffe, y'en a ici qui ont parlé de "purges" pour moins que ça. Sinon, personne n'a tout bonnement envisagé la possibilité de vouloir faire un exemple avec Ate Chuet ? Stopper l’hémorragie est un exemple, oui ça parait assez clair. D'où a DRSD qui sort du bois. Il me semble que c'est son boulot. Il y a 19 heures, Patrick a dit : Exemple médiatique à coup de "name and shame"? Pas trop dans la culture Française ça. L'état pourrait aussi bien faire fermer ses comptes sur les réseaux sociaux pour atteinte à la sûreté de l'état, la procédure peut aller assez vite. Ils ne le font pas non plus. C'est vrai que c'est inédit. Mais en même temps, la situation est un peu nouvelle aussi. Et si comme j'en soulignais la possibilité, l'individu recrute via son aura médiatique, ça aurait du sens. Il y a 18 heures, ksimodo a dit : Les interventions, je m'en méfie comme la peste pourtant à peu prés disparue. On palr d'un sous service particulier, et tu sous entends que celui a l'aval d'un ministère, voir même qu'il est "sous ordre". Tu peux retranscrire celà au Min Def à de nombreuses circonstances passées et / ou à de nombreux ministères. De là à en déduire que c'est sous ordre, c'est pas gagné. Que celà ne change pas avec un virage à 180 degrés dans 3 mois encore moins. Que ça change dans 6 mois avec changement de ministre de tutelle, idem. Que cela soit l'avis de la majorité des salariés sous la tutelle, c'est plus qu'un pas énorme. Que celà soit sous accord unanime de l'état dirigeant, encore moins. Que ce soit en accord avec Sénat et Assemblée, encore des grands pas. A creuser sans trop de peine, on ne manquera pas de trouver des avis totalement divergents entre DGSE et DRSD par exemple. Tu parles d'une intervention sans précédent de la DR, mais à ce jour il n'y en a pas. L'argume,nt selon le quel il n'y a pas de démenti ne tient pas trop non plus. Quand des anciens des services DGSE ou assimilés expriment des choses dans les médias, on ne voit pas les services sortir un X non plus le lendemain. Il y a une vie en dehors de méta. Inconcevable que la DRSD face un truc pareil sans l'aval du Ministre des Armées. C'est littéralement SON SR ! Et si il y en a, à partir du moment où la DRSD intervient dans un média en tant que tel. Ou alors je n'ai pas compris ta phrase. Il y a 18 heures, ksimodo a dit : Librement, mais flouté sans nom, ou alors tu me corriges. Et pas au nom de quoi que ce soit. Tu peux interroger n'importe qui à la sortie d'une boite ou ministère quelconque et faire de même. Ca vaut avis de la hiérarchie directe, du N+2, du servie entier, du ministère de rattachement ? Encore une fois, je ne défend rien, ni n'accuse rien non plus. Mais encore une fois, il conviendrait que les attitudes assez tranchées soient cohérentes jusqu'au bout, en harmonie et de manière lisible, logique. Sinon ça sent la peau de banane et le truandage quelque part. Prendre la parole de manière masquée, on serait là dans le lanceur d'alertes. Et dans le domaine le meilleur cotoie le pire, surtout le pire. Le lanceur d'alerte, il doit passer par les médias mainstream car il est étouffé par sa hiérarchie directe par définition. Donc alors, le type de la DG parles pour lui et pas sa hierarchie ? C'est l'un ou l'autre, mais pas les 2 à la fois ! Si la DG veut faire passer un message, elle a les moyens des boules puantes sans un clown de service à 21H30 sur M6. Encore une fois, chacun a son libre arbitre, mais faut être cohérent jusqu'au bout. Il est dans les locaux de la DRSD...il te faut quoi ?! Ok je viens de voir que tu vas re-regarder ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 17:44 Share Posté(e) jeudi à 17:44 Il y a 8 heures, Castor a dit : Après le shaming, avec l’aide de Tylelman et de Stardust, cela a déjà commencé. Mais aucun d’eux ne pourra faire mieux que de répéter les informations déjà sorties et de juste médiatiser l’histoire encore davantage. Ce n’est pas certain que cela le grille sur la plateforme, mais dans son activité professionnelle de conférencier, consultant, intervenant télé, et autres, en revanche, cela ne va pas l’aider." Faut avouer par contre que ces deux youtubers semblent assez sensibles à ceux qui leur ont dit d'abord d'attendre, puis ensuite d'y aller... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) jeudi à 19:50 Share Posté(e) jeudi à 19:50 il y a une heure, Polybe a dit : Faut avouer par contre que ces deux youtubers semblent assez sensibles à ceux qui leur ont dit d'abord d'attendre, puis ensuite d'y aller... On leur a peut-être fait comprendre que, s'ils voulaient garder certains accès ou continuer à travailler avec certaines personnes ou institutions, il fallait coopérer. On sent que Tytelman n'est pas mécontent de le faire. Peut-être que cela le démangeait depuis un moment et qu'il se sent, à tort ou à raison, le devoir de le faire, pour ses camarades "chie dans l'eau". Quant à Stardust, je trouve que ça manque vraiment de classe. Surtout pour dire la même chose, mais sans histoire personnelle avec la Marine. Ça fait sujet destiné à faire du clickbait et du buzz et tireur d’ambulance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 19:56 Share Posté(e) jeudi à 19:56 Hmm j'ai un doute que ça est pu être présenté comme ça. Par contre comme expliqué plus haut, mettre à garde à ne pas le fréquenter, en expliquant pourquoi dans des formations à contre-ingérence, ça oui possible. Ah Tytelman oui clairement. Stardust, je plaiderai plus une forme de naïveté et d'immense déception. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) jeudi à 19:59 Share Posté(e) jeudi à 19:59 il y a 5 minutes, Castor a dit : On leur a peut-être fait comprendre que, s'ils voulaient garder certains accès ou continuer à travailler avec certaines personnes ou institutions, il fallait coopérer. On sent que Tytelman n'est pas mécontent de le faire. Peut-être que cela le démangeait depuis un moment et qu'il se sent, à tort ou à raison, le devoir de le faire, pour ses camarades "chie dans l'eau". Quant à Stardust, je trouve que ça manque vraiment de classe. Surtout pour dire la même chose, mais sans histoire personnelle avec la Marine. Ça fait sujet destiné à faire du clickbait et du buzz et tireur d’ambulance. En tout cas les deux vidéos, celle de Tytelman et celle de Stardust, ont achevé la notoriété d’Até Chuet auprès de son public cible. Tout le monde n’avait pas forcément vu le reportage de M6 diffusé en seconde partie de soirée. Castor tu as donc certainement raison, Tytelman et Stardust étaient probablement en service commandé. Concernant ses collaborateurs de D.BRIEF ils risquent de devoir rapidement chercher un nouveau job. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) jeudi à 20:59 Share Posté(e) jeudi à 20:59 Le general Clermont sur les RS https://fr.linkedin.com/posts/bruno-clermont-22973161_faireface-activity-7284607302194581505-FSXm?utm_source=li_share&utm_content=feedcontent&utm_medium=g_mb_web&utm_campaign=copy Citation Les lamentables. Ces anciens pilotes de chasse français de la Marine et de l'armée de l'air qui acceptent de former les pilotes de chasse de l'Armée Populaire de Chine. Un transfert de compétences opérationnelles indigne pour s'en mettre plein les poches. Leur savoir faire ne leur appartient pas. Il appartient à la France. La Chine n'est pas n'importe quel pays. C'est celui qui s'est donné l'objectif de dominer le monde. Stratégiquement, économiquement et militairement. C'est le pays qui soutient la Russie contre laquelle nous sommes en guerre par procuration pour défendre l'Ukraine. L'armée chinoise n'est pas n'importe quelle armée, c'est une des deux armées contre lesquelles nous avons le plus de chance d'entrer un jour en guerre. Sans ces mercenaires, l'APC serait incapable de mettre en œuvre des porte-avions. Leur responsabilité est abyssale. Vous allez me dire qu'ils ne font pas pire que certains industriels et hommes politiques. Vous avez raison, ils ne valent pas mieux. Mais ces pilotes ont été des officiers de l'armée française. Et un officier respecte une éthique: celle de ne pas se mettre au service des ennemis potentiels de la France. Pourtant, ils savent parfaitement ce qu'ils font. L'un d'entre eux, dont le nom est donné dans ce reportage, à l'indécence de continuer ses activités sur une chaîne Youtube. Il est régulièrement consulté par une chaîne de télévision. Les pilotes français ne sont pas les seuls à être débauchés par l'armée de la Chine communiste. L’appât du gain fonctionne aussi en Grande Bretagne, en Allemagne, au Canada, en Australie. Il y a la Légion étrangère de l'honneur. Ceux qui sont Français pas le sang versé. Il y a les mercenaires du déshonneur. Ceux qui font honte à leur pays. Ceux qui font honte à leurs anciens frères d'armes. Ceux qui ont accepté de collaborer avec l'ennemi. Cela a toujours été comme ça me direz vous. Ce n'est pas une raison pour ne pas s'en indigner. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 21:01 Share Posté(e) jeudi à 21:01 Citation Il y a la Légion étrangère de l'honneur. Ceux qui sont Français pas le sang versé. Il y a les mercenaires du déshonneur. Ceux qui font honte à leur pays. Ceux qui font honte à leurs anciens frères d'armes. Ceux qui ont accepté de collaborer avec l'ennemi. Cela a toujours été comme ça me direz vous. Ce n'est pas une raison pour ne pas s'en indigner. Un bon gros déluge de merde ... ... ce qui me fascine c'est le niveau des gens qui ont eu des responsabilité dans l'armée, et qui sortis de là pour exister doivent pondre ce genre d’immondice. S'il y a eu une enquête et s'il n'a pas été poursuivi plus que ça, c'est qu'il n'y a pas d’élément permettant d'établir qui à éventé des secrets d'état, encore moins sur du matos US. Si tout un tas de pays de l'OTAN laisse depuis des lustres leur pilotes faire de la formation ailleurs, c'est que ça ne dérange pas tant que ça, ou que nos services de sécurité sont les rois des teubés. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 21:13 Share Posté(e) jeudi à 21:13 il y a 9 minutes, g4lly a dit : Un bon gros déluge de merde ... ... ce qui me fascine c'est le niveau des gens qui ont eu des responsabilité dans l'armée, et qui sortis de là pour exister doivent pondre ce genre d’immondice. S'il y a eu une enquête et s'il n'a pas été poursuivi plus que ça, c'est qu'il n'y a pas d’élément permettant d'établir qui à éventé des secrets d'état, encore moins sur du matos US. Si tout un tas de pays de l'OTAN laisse depuis des lustres leur pilotes faire de la formation ailleurs, c'est que ça ne dérange pas tant que ça, ou que nos services de sécurité sont les rois des teubés. Ou que dans un pays de droit, l'arsenal juridique ne permet pas tout. On pète pas des genoux dans le doute. La situation a un poil évolué ces dernières années, et désormais on s'en préoccupe plus, avec en face à un adversaire qui ose plus. Pour le côté judiciaire, il semble que légalement il n'était pas possible de faire plus. Je ne suis pas juriste, donc je reste prudent sur ce point. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 21:15 Share Posté(e) jeudi à 21:15 il y a 2 minutes, Polybe a dit : Ou que dans un pays de droit, l'arsenal juridique ne permet pas tout. On pète pas des genoux dans le doute. La situation a un poil évolué ces dernières années, et désormais on s'en préoccupe plus, avec en face à un adversaire qui ose plus. Pour le côté judiciaire, il semble que légalement il n'était pas possible de faire plus. Je ne suis pas juriste, donc je reste prudent sur ce point. La DGSI et l'ancienne DPSD était quand même bien encline à mettre méchamment à la pression à n'importe quel MDR - et à sa famille - qui s'épanchait un peu trop sur internet y a pas si longtemps. Pourquoi ils prendrait des gants avec un officier de la marine ?! C'est quand meme facile de pourrir la vie à quelqu'un sans avoir besoin d'artifice juridique, c'est comme ca que les USA fonctionnent et que tout fini en arrangement avec le ministère public d'ailleurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) jeudi à 21:31 Share Posté(e) jeudi à 21:31 il y a 17 minutes, Polybe a dit : On pète pas des genoux dans le doute. Pas officiellement non. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) jeudi à 21:41 Share Posté(e) jeudi à 21:41 (modifié) Ce qui est compliqué ici, c'est de dire les choses. S'il y'a compromission et des poursuites ou des textes de loi à adapter ou une chasse aux sorcières. Je n'aime pas le sensationnalisme d'un journaliste qui vit du même panier. Modifié jeudi à 21:41 par Phacochère orthographe 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 21:44 Share Posté(e) jeudi à 21:44 il y a 4 minutes, Phacochère a dit : Ce qui est compliqué ici, c'est de dire les choses. S'il y'a compromission et des poursuites ou des textes de loi à adapter ou une chasse aux sorcières. Je n'aime pas le sensationnalisme d'un journaliste qui vit du même panier. C'est exactement ça, le mec a une "société de conseil" sert la soupe à tout le monde sur les plateaux télé les plus moisis et se pointe pour hurler avec les loups... ... mais personne ne s'interroge sur l'institution et le politique qui a permis la situation. Surtout pas... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) jeudi à 21:46 Share Posté(e) jeudi à 21:46 On verra dans la durée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) jeudi à 21:57 Share Posté(e) jeudi à 21:57 il y a 23 minutes, g4lly a dit : La DGSI et l'ancienne DPSD était quand même bien encline à mettre méchamment à la pression à n'importe quel MDR - et à sa famille - qui s'épanchait un peu trop sur internet y a pas si longtemps. Pourquoi ils prendrait des gants avec un officier de la marine ?! C'est quand meme facile de pourrir la vie à quelqu'un sans avoir besoin d'artifice juridique, c'est comme ca que les USA fonctionnent et que tout fini en arrangement avec le ministère public d'ailleurs. il y a 46 minutes, g4lly a dit : Un bon gros déluge de merde ... ... ce qui me fascine c'est le niveau des gens qui ont eu des responsabilité dans l'armée, et qui sortis de là pour exister doivent pondre ce genre d’immondice. S'il y a eu une enquête et s'il n'a pas été poursuivi plus que ça, c'est qu'il n'y a pas d’élément permettant d'établir qui à éventé des secrets d'état, encore moins sur du matos US. Si tout un tas de pays de l'OTAN laisse depuis des lustres leur pilotes faire de la formation ailleurs, c'est que ça ne dérange pas tant que ça, ou que nos services de sécurité sont les rois des teubés. Oui ben mettre la pression, c'est différent de judiciariser. Et c'est exactement ce qu'est en train de faire la DRSD dans le cas Ate. Il a très bien pu y avoir une enquête, la constatation d'éléments accablants mais plein de bonnes raisons pour lesquelles judiciariser est difficile, voir impossible. Le système juridique Américain est très très différent du notre. Il faut lire et relire les derniers comptes rendus d'enquête de la commission sénatoriale sur les réseaux de la drogue en France, et la difficulté de judiciariser des dossiers de gros barons. Ces derniers peuvent se payer d'excellents avocats qui ne vont attaquer que sur des vices de procédures. Très souvent ça marche alors même que le fond des dossiers est bien plus accablant que ce qu'on reproche à Ate, et rempli d'éléments d'enquêtes réalisées en France. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/30/narcotrafic-dans-les-coulisses-de-la-guerilla-judiciaire_6245468_3224.html « Les délinquants paient très cher une défense qui ne va pas se battre sur le fond du dossier mais sur la procédure avec, en ligne de mire, la détention. » Devant la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, Isabelle Couderc, juge d’instruction à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, avait, en mars, dénoncé des pratiques que les sénateurs vont analyser comme « l’emploi de stratagèmes par une minorité d’avocats de la défense qui suscitent délibérément des irrégularités de procédure via le recours à divers procédés déloyaux ». Les avocats pénalistes, piqués au vif, ont vivement réagi. Mais la commission d’enquête, présidée par le sénateur (Saône-et-Loire, Parti socialiste) Jérôme Durain, a imposé les réflexions sur la procédure pénale comme l’un des axes à emprunter dans la lutte contre le narcotrafic. Alors pour des faits suspectés de trahison, pour lesquels la commission a techniquement eu lieu à l'étranger, c'est très très compliqué à établir que le recueillement des preuves est inattaquable devant une procédure pénale, en l'état des texte. A supposer qu'un procès ait lieu, dans le meilleur des cas, on arriverait à soit à prouver que la contre-ingérence chinoise est une passoire (LOL), soit à dévoiler nos sources et nos méthodes (sans commentaire). Plus vraisemblablement, le tribunal finirait par constater l'impossibilité de présenter des preuves et les débats de s'en tenir à du pur circonstanciel, lequel sera immanquablement favorable à la défense: Até a trahi... ou bien il est allé manger du porc laqué à Zuhai en tout bien tout honneur. L'élimination sociale est une 3e voie entre l'impunité totale permise par la rigidité d'un droit pénal et de procédures pénales en démocratie, certainement pas conçu pour ce type d'affaires, et l'élimination physique façon régime autoritaire. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neuron Posté(e) jeudi à 21:59 Share Posté(e) jeudi à 21:59 il y a 56 minutes, g4lly a dit : Un bon gros déluge de merde ... ... ce qui me fascine c'est le niveau des gens qui ont eu des responsabilité dans l'armée, et qui sortis de là pour exister doivent pondre ce genre d’immondice. S'il y a eu une enquête et s'il n'a pas été poursuivi plus que ça, c'est qu'il n'y a pas d’élément permettant d'établir qui à éventé des secrets d'état, encore moins sur du matos US. Si tout un tas de pays de l'OTAN laisse depuis des lustres leur pilotes faire de la formation ailleurs, c'est que ça ne dérange pas tant que ça, ou que nos services de sécurité sont les rois des teubés. J’ai eu l’occasion de croiser cet ancien général à quelques occasions, il ne grandit pas la fonction… 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 22:00 Share Posté(e) jeudi à 22:00 il y a 7 minutes, olivier lsb a dit : Oui ben mettre la pression, c'est différent de judiciariser. Et c'est exactement ce qu'est en train de faire la DRSD dans le cas Ate. Il a très bien pu y avoir une enquête, la constatation d'éléments accablants mais plein de bonnes raisons pour lesquelles judiciariser est difficile, voir impossible. Pourquoi des années plus tard ... qu'est ce qui à changé dans son cas ?! Il sert d'agneau sacrificiel ? D'un coté tu ne peux pas produire quantité de militaire sous contrat, t'en débarrasser en rase campagne pour pas leur payer de pension, puis t'étonner qu'il aille gagner leur beurre ailleurs avec les compétences qu'ils ont. C'est l'institution le problème, et le politique derrière. Pourquoi n'y a t il pas de cadre stricte concernant les activités permise après la période active, pourquoi tout un tas de compétences, connaissances, savoir faire ne sont pas réservés. Parce que ça couterait plus cher ?! Sinon je recommence... pas besoin de judiciariser pour faire chier salement quelqu'un en France. Des ministres qui envoie les impôts pourrir ci ou là ou au contraire sauver les miches d'untel ou d'untel c'est monnaie courante. Et pas besoin que le ministre bouge les lèvres ... Si le mec est de retour dans civil et que tu ne veux pas impliquer l'armée la DGSI sait très bien te rappeler qu'elle te tient à l’œil ... elle traite les dossier que lui transmet la DPSD, même pour des truc ridicule de photo publié sur le net, mais pas pour un transfert de compétence critique vers la Chine ?! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) jeudi à 22:08 Share Posté(e) jeudi à 22:08 il y a 13 minutes, g4lly a dit : C'est exactement ça, le mec a une "société de conseil" sert la soupe à tout le monde sur les plateaux télé les plus moisis et se pointe pour hurler avec les loups... ... mais personne ne s'interroge sur l'institution et le politique qui a permis la situation. Surtout pas... C'est un bon point, mais soulever ces questions revient à poser la question des méthodes des services, et par extension, la caution que leur a donné la tutelle politique. Dangereux, très dangereux de s'intéresser aux méthodes. Les journalistes, les youtubeurs, les influenceurs doivent cultiver leurs accès et leurs sources, et donc rendre des petits services en retour. C'est le jeu, c'est universel et pas propre à la France. A mon sens, ça participe de la meilleure éducation possible et prise de conscience des dangers de la trahison, sans trahir des méthodes en "zone grise" qui sont pilotées à distance par les institutions et tout en œuvrant à faire respecter les intérêts du pays (c'est là où je dis qu'il n'y a pas de "complot"). Qu'un ancien pilote aillent servir la soupe, fusse-t-elle sans saveur particulière, à des puissances pas intégrées à nos alliances militaires ou politiques, c'est très très problématique. Tout le monde a besoin de plus de fric, c'est pas une excuse entendable... et ça ne saurait encore moins justifier une enfreinte au devoir de réserve et à la préservation des secrets de la boutique. Point à la ligne. Qu'on fasse mine de découvrir la rigidité extrême de la condition militaire au moment d'une trahison (ou quasi trahison), c'est quand même un étonnement assez cocasse. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 22:10 Share Posté(e) jeudi à 22:10 il y a 2 minutes, olivier lsb a dit : Qu'un ancien pilote aillent servir la soupe, fusse-t-elle sans saveur particulière, à des puissances pas intégrées à nos alliances militaires ou politiques, c'est très très problématique. Si c'était si problématique il aurait fini mort d'un deuxieme AVC dans une clinique canadienne ... ... ici on parle d'un militaire francais certes, mais divulgant soit disant des infos critique sur du matériel américain, et pas n'importe lequel, celui qui assure la bulle de détection de la flotte. Et les service US aurait laissé passé ca tranquille?! Soit les infos en question ne sont pas critique, de la meme maniere qu'on trouve le manuel du E2 sur internet ... soit il y a un loup. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) jeudi à 22:18 Share Posté(e) jeudi à 22:18 (modifié) il y a 20 minutes, olivier lsb a dit : Oui ben mettre la pression, c'est différent de judiciariser. Et c'est exactement ce qu'est en train de faire la DRSD dans le cas Ate. Il a très bien pu y avoir une enquête, la constatation d'éléments accablants mais plein de bonnes raisons pour lesquelles judiciariser est difficile, voir impossible. Le système juridique Américain est très très différent du notre. Il faut lire et relire les derniers comptes rendus d'enquête de la commission sénatoriale sur les réseaux de la drogue en France, et la difficulté de judiciariser des dossiers de gros barons. Ces derniers peuvent se payer d'excellents avocats qui ne vont attaquer que sur des vices de procédures. Très souvent ça marche alors même que le fond des dossiers est bien plus accablant que ce qu'on reproche à Ate, et rempli d'éléments d'enquêtes réalisées en France. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/30/narcotrafic-dans-les-coulisses-de-la-guerilla-judiciaire_6245468_3224.html « Les délinquants paient très cher une défense qui ne va pas se battre sur le fond du dossier mais sur la procédure avec, en ligne de mire, la détention. » Devant la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, Isabelle Couderc, juge d’instruction à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, avait, en mars, dénoncé des pratiques que les sénateurs vont analyser comme « l’emploi de stratagèmes par une minorité d’avocats de la défense qui suscitent délibérément des irrégularités de procédure via le recours à divers procédés déloyaux ». Les avocats pénalistes, piqués au vif, ont vivement réagi. Mais la commission d’enquête, présidée par le sénateur (Saône-et-Loire, Parti socialiste) Jérôme Durain, a imposé les réflexions sur la procédure pénale comme l’un des axes à emprunter dans la lutte contre le narcotrafic. Alors pour des faits suspectés de trahison, pour lesquels la commission a techniquement eu lieu à l'étranger, c'est très très compliqué à établir que le recueillement des preuves est inattaquable devant une procédure pénale, en l'état des texte. A supposer qu'un procès ait lieu, dans le meilleur des cas, on arriverait à soit à prouver que la contre-ingérence chinoise est une passoire (LOL), soit à dévoiler nos sources et nos méthodes (sans commentaire). Plus vraisemblablement, le tribunal finirait par constater l'impossibilité de présenter des preuves et les débats de s'en tenir à du pur circonstanciel, lequel sera immanquablement favorable à la défense: Até a trahi... ou bien il est allé manger du porc laqué à Zuhai en tout bien tout honneur. L'élimination sociale est une 3e voie entre l'impunité totale permise par la rigidité d'un droit pénal et de procédures pénales en démocratie, certainement pas conçu pour ce type d'affaires, et l'élimination physique façon régime autoritaire. Comparaison n'est pas raison. Le renseignement est capable d'éteindre n'importe quel dossier dans ses apports de preuves à charge ou à décharge. Ces éléments sont portés à la connaissancede la justice, fondée sur un système démocratique. On parle d'un cas concret, pas d'opinion, on parle surtout d'éléments connus et non judicarisés à ce jour. Modifié jeudi à 22:19 par Phacochère 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) jeudi à 22:20 Share Posté(e) jeudi à 22:20 il y a 9 minutes, g4lly a dit : Pourquoi des années plus tard ... qu'est ce qui à changé dans son cas ?! Il a peut être poursuivi ses activités, puisque "on" ne l'a pas stoppé avant. Il a peut être créé un dangereux précédent aux yeux des futurs anciens officiers, et la DRSD de siffler la fin de la récrée. On a peut être fini par recevoir des avertissements en off de la part de nos puissants amis, au risque de compromettre la fourniture des futurs équipements du PANG si on était pas capable de protéger les procédures qui les entourent. C'est pas les raisons qui manquent. Citation Il sert d'agneau sacrificiel ? Oui, et ? On parle d'un militaire, certes officier, mais on est pas sur le cas de la veuve de Carpentras. Citation D'un coté tu ne peux pas produire quantité de militaire sous contrat, t'en débarrasser en rase campagne pour pas leur payer de pension, puis t'étonner qu'il aille gagner leur beurre ailleurs avec les compétences qu'ils ont. C'est l'institution le problème, et le politique derrière. Pourquoi n'y a t il pas de cadre stricte concernant les activités permise après la période active, pourquoi tout un tas de compétences, connaissances, savoir faire ne sont pas réservés. Parce que ça couterait plus cher ?! Tu soulèves un point qui s'entend, mais rien ne dit que l'officier Até n'a pas eu d'autre choix que celui d'aller émarger en Chine. Il a fait un choix au départ, en s'engageant, en connaissance de cause. Et encore un choix, à la sortie, en contractant avec les autorités chinoises. J'ai du mal à croire qu'un ancien officier de ce calibre en soit réduit à devoir choisir entre dormir sous le pont ou prendre des Yuan. La facilité n'est pas une excuse entendable, AMHA. C'est aussi une question d'équité avec l'écrasante majorité qui ne trahi pas et met un peu moins de beurre dans les épinards. Citation Sinon je recommence... pas besoin de judiciariser pour faire chier salement quelqu'un en France. Des ministres qui envoie les impôts pourrir ci ou là ou au contraire sauver les miches d'untel ou d'untel c'est monnaie courante. Et pas besoin que le ministre bouge les lèvres ... Tout n'est pas qu'une question d'impôt, c'est une méthode qui a ses limites. Qui fait partie des méthodes d'élimination sociale, d'augmentation du stress de la cible, mais qui n'est pas exclusive d'autres méthodes. C'est une question de dosage en fonction de la nature de la cible et des effets recherchés. Peut être qu'il a aussi un contrôle fiscal sur le cul. Peut être aussi qu'il boit ce bouillon parce qu'il fut dûment averti et n'en n'a eu cure. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) jeudi à 22:24 Share Posté(e) jeudi à 22:24 (modifié) On n'a pas d'infos précises sur le moment où le renseignement français s'en est rendu compte. Certains ont avancé que c'était le pilote de Hawkeye qui avait vendu la mèche, d'autres que ça pourrait être les États-Unis qui sont tombés dessus en ciblant la boîte sud-africaine, après. Cela a peut-être une influence sur le volet judiciaire, la qualité du matériel et son éligibilité. Ate n'est pas le premier à le faire, à en croire les infos qui sortent, donc pourquoi a-t-il droit à un traitement de faveur maintenant ? Il n'y a aucune info à ce sujet. Pascal disait qu'il n'était pas apprécié dans la marine (cf apparement accueil pas ouf de son dernier vol), mais ça ne peut pas être à cause de la chinoiserie, qui est postérieure. Donc il peut y avoir une partie de l'histoire qui nous échappe pour le moment. Modifié jeudi à 22:26 par Castor 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) jeudi à 22:28 Share Posté(e) jeudi à 22:28 il y a 6 minutes, Phacochère a dit : Comparaison n'est pas raison. Le renseignement est capable d'éteindre n'importe quel dossier dans ses apports de preuves à charge ou à décharge. Ces éléments sont portés à la connaissancede la justice, fondée sur un système démocratique. On parle d'un cas concret, pas d'opinion, on parle surtout d'éléments connus et non judicarisés à ce jour. Non c'est compliqué, il y a des preuves qu'il est impossible de mettre au dossier sans révéler les sources ou les méthodes. Quand ça part en justice, la confidentialité disparait, même si les audiences sont à huit-clos. Trop de personnes ont accès au dossier, qui passe dans trop de systèmes hors de contrôle des services, pour garantir une bonne protection des éléments du dossier. Ca me rappelle le fiasco Quennedey il y a deux ans, quand la DGSI a voulu poursuivre ce fonctionnaire. Les juges ont prononcé un non lieu, révélant la difficulté à produire des pièces (et le coût !) et les risques que ça pose pour un service. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/09/la-justice-s-oppose-au-renseignement-dans-une-affaire-d-espionnage-en-france-au-profit-de-la-coree-du-nord_6129497_3210.html Citation La justice s’oppose au renseignement dans une affaire d’espionnage en France au profit de la Corée du Nord Plus de trois ans après avoir été accusé d’« intelligence » avec le régime de Pyongyang, un fonctionnaire de la direction des parcs et jardins du Sénat a bénéficié d’un non-lieu. Par Jacques Follorou Publié le 09 juin 2022 à 09h47 Un haut fonctionnaire du Sénat soupçonné d’espionnage au profit de la Corée du Nord, de tentatives de recrutement de chercheurs et d’un ingénieur en armement, d’aide à la chasse aux dissidents nord-coréens : l’affiche était belle. La mise en examen, le 29 novembre 2018, de Benoît Quennedey pour « recueil, livraison d’informations à une puissance étrangère » et « intelligence » avec le régime de Pyongyang semblait même conforter le succès du renseignement français, à l’origine des accusations. Trois ans et demi plus tard, la justice vient pourtant de renvoyer sèchement la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans les cordes. Comme l’a indiqué Le Parisien, les juges d’instruction chargés de l’enquête ont rendu, le 29 avril, une ordonnance de non-lieu en faveur de M. Quennedey, suivant ainsi les réquisitions du parquet. Pour son avocat, Me Florian Lastelle, cette affaire rappelle à quel point la judiciarisation du renseignement pose des questions sur la loyauté de la preuve, l’absence de contradictoire et le droit des services de renseignement à ne jamais révéler l’origine de leurs informations. Tout a débuté par la transmission, début 2018, au parquet de Paris d’un rapport rédigé par le service de contre-espionnage de la DGSI assurant, sans réserve, que M. Quennedey, un fonctionnaire d’une quarantaine d’années de la direction des parcs et jardins du Sénat, était « un agent d’influence » au profit de la Corée du Nord, une des dictatures les plus fermées au monde. Le renseignement le décrit alors comme « un traître », grief qui lui vaut, après une courte enquête préliminaire, d’être interpellé, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Activisme L’enquête judiciaire s’est d’abord concentrée sur les accusations d’intervention auprès de chercheurs français pour le compte des Nord-Coréens. La DGSI estimait en effet que le fonctionnaire avait démarché des scientifiques afin d’obtenir des informations servant les intérêts de la Corée du Nord. En filigrane, le renseignement laisse même entendre que cela visait, à terme, à soutenir les efforts de Pyongyang en vue d’obtenir l’arme nucléaire. « Mon client n’a jamais nié ses relations avec les représentants nord-coréens en France. Mais les juges n’ont trouvé nulle trace de ces accusations farfelues, rien sur la collecte d’information au profit d’une puissance étrangère, et encore moins sur le nucléaire », observe Me Lastelle. Au terme de leurs investigations, les magistrats ont, en effet, considéré que rien ne venait conforter les affirmations de la DGSI. Selon nos informations, l’autre principal grief fait à M. Quennedey portait sur sa quête d’informations concernant un étudiant nord-coréen ayant disparu alors qu’il suivait un cursus en architecture en France. La DGSI a estimé qu’il agissait alors pour le compte des autorités nord-coréennes à Paris. Ce qui n’apparaît pas dans le dossier judiciaire, c’est que la France a aidé ce jeune homme à fuir son pays et à se soustraire à l’attention des représentants de son pays en poste à Paris, en lui trouvant un pays d’accueil à l’étranger. « Tout cela est faux, s’insurge de nouveau Me Lastelle. Mon client a expliqué, sans même qu’on le lui demande, qu’il s’était inquiété de sa disparition. Il le connaissait bien et l’appréciait. » M. Quennedey semble avoir également attiré l’attention des services français par son activisme en faveur de la Corée du Nord : une dizaine de voyages sur place, des contacts fréquents avec les représentants de ce régime en France et plusieurs ouvrages publiés sur ce pays cherchant à souligner les aspects positifs de ce paria de la communauté internationale. Enfin, outre ses nombreuses visites au siège parisien de la délégation de la République populaire démocratique de Corée, sous les yeux des agents de la DGSI, l’intéressé se faisait souvent le défenseur de Pyongyang dans les médias. « Légèreté du renseignement » « On l’a vu avec la Russie, les personnes de ce type croient naïvement pouvoir jouer un rôle sur le terrain des relations internationales, alors qu’elles ne sont que des pions au service d’intérêts hostiles », explique au Monde un cadre du ministère de l’intérieur ayant eu connaissance du dossier. Selon Me Lastelle, ce dossier souligne, au contraire, « la légèreté du renseignement français, qui a perdu ici toute crédibilité ». Pour lui, le non-lieu des juges est un message clair adressé aux services de renseignement. « Cette affaire est un fiasco qui a détruit la vie d’un homme pendant près de quatre ans sur la base des fantasmes de la DGSI. Pour s’en convaincre, il suffit de voir l’extrême imprécision du rapport initial transmis à la justice : à aucun moment nous n’avons su ce qui justifiait les accusations de la DGSI, rien non plus sur l’origine de ces affirmations péremptoires et fausses. » Des procédures indemnitaires sont en cours et son avocat réfléchit à d’éventuelles poursuites contre l’Etat pour « faute ». Son client a, depuis, réintégré ses fonctions. « Le Sénat a mis moins de temps à le suspendre qu’à le reprendre », lâche, amer, Me Lastelle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant