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DGSE et Services de Renseignement Européen.


AkarSaren

Messages recommandés

Il y a 4 heures, Polybe a dit :

Une interview du directeur de la DGSE

 

 

Les opérations homo sont complètement assumées et même normalisées. Sauf erreur, il y a 10-15 ans, ce n'était pas du tout le cas. 

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Il y a 13 heures, Fanch a dit :

si quelqu'un a été vérifié avant, oui.

Sauf que si la piste se fait défoncer, il redecolle pas. Cela c'est vu en Afrique, sur de la piste préparée. Bref, on aura pas la souplesse du Transall.

Ce qui n'est pas grave en soi, ça change juste les paramètres des options.

 

J'imagine que l'on peut imaginer un FARP autour de l'A400M avec les Twin-Otters/Caracals pour les derniers bons. 

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Il y a 13 heures, Hypsen a dit :

Les opérations homo sont complètement assumées et même normalisées. Sauf erreur, il y a 10-15 ans, ce n'était pas du tout le cas. 

J'ai même pas relevé qu'il en parlait dans cet interview !

Mais il le dit : le monde du renseignement c'est très largement institutionnalisé, et on a surtout du fantasme qui se base sur les barbouzeries d'avant désormais.

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
On 7/11/2025 at 4:25 PM, Polybe said:

Une interview du directeur de la DGSE

 

 

Guerre en Ukraine, Iran, USA, Trump, messageries chiffrées, Russie, contre-espionnage, désinformation, Chine, terrorisme, diplomatie, recrutement, histoire de l'espionnage, IA, ...

Nicolas Lerner, patron de la DGSE, ex DGSI, sur LCI.

 

edit: grillé

 

edit 2 : à mon grand regret, il évoque bien qu'il parle avec "quasi" tous les services de renseignements du monde. Mais il ne précise pas quel pays est concerné par le "quasi".

 

 

Modifié par lm2
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On 7/11/2025 at 9:14 PM, Hypsen said:

Les opérations homo sont complètement assumées et même normalisées. Sauf erreur, il y a 10-15 ans, ce n'était pas du tout le cas. 

il n'y avait pas du tout l'insécurité et les attentats sur notre sol...

  • Confus 2
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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Il n'y a jamais eu d'attentat en France ?!!!! Aujourd'hui il n'y a quasiment plus d'attentat, dans les années 70/80 c'était presque quotidien ...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_actes_terroristes_en_France

L'ampleur des attentats de 2015-2016 a été particulièrement importante.

C'est dans ce contexte qu'Hollande s'est vanté dans un livre d'avoir en permanence une liste de gens à tuer sur lui. 

Visiblement cela a décomplexé les niveaux en dessous de lui et Macron n'a pas changé la donne. 

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2 hours ago, g4lly said:

Il n'y a jamais eu d'attentat en France ?!!!! Aujourd'hui il n'y a quasiment plus d'attentat, dans les années 70/80 c'était presque quotidien ...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_actes_terroristes_en_France

On a pas le même age.. j'ai appris la définition du terme "attentat" lors du 11/septembre. Puis c'est revenu avec Merah.. et toute la décennie des attentats.

J'admets avoir appris ceux de Londres et de Mumbaï bien après ceux de Paris. D'ailleurs y'a beaucoup de notions relatives au 13 novembre qui sont ignorées... Trois kamikazes au stade de France alors que beaucoup pensent qu'il n'y en a eu que deux.. J'ai vu ça des années après.. etc.

 

Bref, mais je m'étonne toujours de savoir quel pays ne communique pas avec Lerner..

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il y a une heure, Hypsen a dit :

L'ampleur des attentats de 2015-2016 a été particulièrement importante.

C'est dans ce contexte qu'Hollande s'est vanté dans un livre d'avoir en permanence une liste de gens à tuer sur lui. 

Visiblement cela a décomplexé les niveaux en dessous de lui et Macron n'a pas changé la donne. 

C'est leurs spécificités, l'ampleur d'un coup. Mais pour le coup, les années 70/80 c'était une prolifération des groupes et des actions.

Hollande a effectivement fait courir "les bons bruits" qui permettaient de faire savoir que l'on ne faisait pas "rien", et que personne n'était à l'abri. Voir de suggérer qu'il y avait justice/vengeance.

Maintenant je ne suis pas sur que ça a été la fête du slip débridé pour autant.

il y a 44 minutes, lm2 a dit :

On a pas le même age.. j'ai appris la définition du terme "attentat" lors du 11/septembre. Puis c'est revenu avec Merah.. et toute la décennie des attentats.

J'admets avoir appris ceux de Londres et de Mumbaï bien après ceux de Paris. D'ailleurs y'a beaucoup de notions relatives au 13 novembre qui sont ignorées... Trois kamikazes au stade de France alors que beaucoup pensent qu'il n'y en a eu que deux.. J'ai vu ça des années après.. etc.

 

Bref, mais je m'étonne toujours de savoir quel pays ne communique pas avec Lerner..

Pour le coup on est probablement de la même génération, j'aurai pu écrire ça aussi. Maintenant, y a là aussi probablement les tares d'une Histoire pas très bien enseigné.

Concernant le 13 novembre, je m'étais tapé un rapport parlementaire assez costaud, qui rentrait bien dans le détail justement. Mais faut vouloir le trouver puis le lire, c'était pas très digeste.

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il y a 7 minutes, Polybe a dit :

Pour le coup on est probablement de la même génération, j'aurai pu écrire ça aussi. Maintenant, y a là aussi probablement les tares d'une Histoire pas très bien enseigné.

On n'enseigne pas les attentats au collège ou au lycée, ce n'est pas leur place.

Reste que les générations actuelles se soucient fort peu de l'Histoire, autrement qu'immédiate. Et que beaucoup auront oublié les attentats de 1995 ou les opérations d'Action Directe, des réseaux pro-iraniens ou pro-palestiniens dans les années 1980. Les gens oublient très vite. 

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il y a 5 minutes, Ciders a dit :

On n'enseigne pas les attentats au collège ou au lycée, ce n'est pas leur place.

Reste que les générations actuelles se soucient fort peu de l'Histoire, autrement qu'immédiate. Et que beaucoup auront oublié les attentats de 1995 ou les opérations d'Action Directe, des réseaux pro-iraniens ou pro-palestiniens dans les années 1980. Les gens oublient très vite. 

Dommage, c'est structurant dans la politique et les relations internationales d'aujourd'hui.

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il y a 22 minutes, Polybe a dit :

Dommage, c'est structurant dans la politique et les relations internationales d'aujourd'hui.

L'enseignement ne peut pas tout enseigner, sinon il faudrait des programmes sur 12 mois.

Et c'est aussi au public de s'instruire par lui-même. Même si c'est plus pénible de lire un livre que d'aller voir un animateur télé souffler dans le fion d'un chien. 

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4 hours ago, Polybe said:

Concernant le 13 novembre, je m'étais tapé un rapport parlementaire assez costaud, qui rentrait bien dans le détail justement. Mais faut vouloir le trouver puis le lire, c'était pas très digeste.

Wikipedia pour ma part.

3 hours ago, Ciders said:

On n'enseigne pas les attentats au collège ou au lycée, ce n'est pas leur place.

Il y a bien la photo de l'avion percutant la second tour dans le livre d'histoire "référence" en collège dans les années 2000.

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il y a 29 minutes, lm2 a dit :

Il y a bien la photo de l'avion percutant la second tour dans le livre d'histoire "référence" en collège dans les années 2000.

Une photo ne fait pas une séquence ou un chapitre. 

Anecdotiquement, on commence à avoir des enseignants qui sont nés après 2001. Eux non plus ne sont pas forcément instruits de la chose.

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  • 3 weeks later...

https://www.lefigaro.fr/international/au-mali-l-arrestation-d-un-officier-de-la-dgse-20250821


Au Mali, l’arrestation d’un officier de la DGSE
Par Tanguy Berthemet
Le 21 août 2025 à 20h23
Sujets

    Mali
    DGSE

Arrivé il y a un an à Bamako, l’officier occupait le très officiel poste de deuxième secrétaire de l’ambassade. Arrivé il y a un an à Bamako, l’officier occupait le très officiel poste de deuxième secrétaire de l’ambassade.
Arrivé il y a un an à Bamako, l’officier occupait le très officiel poste de deuxième secrétaire de l’ambassade. HADAMA DIAKITE / EPA

DÉCRYPTAGE - En poste à l’ambassade de France, il serait soupçonné par les autorités d’avoir œuvré à «déstabiliser» le pays.

La France se retrouve de nouveau au cœur des tensions au Sahel. Huit mois après la libération de quatre agents de la DGSE arrêtés et retenus au Burkina Faso, un Français a été interpellé à Bamako, accusé d’être un membre des « services ». La détention de Yann V. a été annoncée le 14 août par le gouvernement malien, en même temps que celles de plusieurs hauts responsables militaires, tous soupçonnés d’avoir cherché à déstabiliser le pays.
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Comme révélé par Jeune Afrique et confirmé par Le Figaro, le ressortissant français est effectivement un officier des renseignements extérieurs français. Mais ce lieutenant-colonel, dont les états de services ont été dévoilés par les Maliens, n’est pas pour autant un espion, au contraire. Arrivé il y a un an à Bamako, il occupait le très officiel poste de deuxième secrétaire de l’ambassade, déclaré auprès des autorités maliennes comme travaillant pour la DGSE. Il était notamment chargé de la coordination avec ses homologues maliens en matière de contre-terrorisme. « C’est un domaine où, malgré les tensions politiques, la coopération est restée active », rappelle une source française. L’homme serait depuis détenu à la Sécurité d’État (SE), les services secrets maliens. À Paris, on dément fermement toute implication du militaire dans un quelconque complot « réel ou supposé », et on s’étonne vivement d’une telle arrestation.
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Rhétorique anti-Français

Yann V., en tant qu’agent diplomatique, est en effet protégé au titre de la convention de Vienne et bénéficie donc d’une immunité. « Son arrestation viole le droit international. Le gouvernement malien peut l’expulser mais certainement pas l’arrêter. Les entorses à la convention de Vienne sont très rares. Même les talibans respectent aujourd’hui ce texte », souligne un ancien diplomate. Bamako serait en train de mesurer la portée de sa décision, qui interroge la sécurité de tous les diplomates présents dans le pays. À Paris, on espère une sorte de crise rapide.

À lire aussi L’ombre du djihadisme s’étend sur la frontière entre le Mali et le Sénégal

À la télévision publique et sur les réseaux sociaux, l’arrestation d’un espion français a rallumé les théories faisant de la France le responsable de tous les maux. Ce retour d’une rhétorique anti-Français est pour Paris une véritable douche froide. L’année passée, les militaires au pouvoir au Mali depuis le coup d’État de 2020 contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK ») avaient semblé mettre un bémol à leurs diatribes.

Ce retour d’une propagande contre l’ancien colon intervient dans un contexte de vaste purge. Le 13 août, la junte a annoncé « l’arrestation d’un groupuscule d’éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes », qui cherchait, selon elle, à « déstabiliser les institutions de la République » avec « l’aide d’États étrangers ». Qu’un « espion » français soit capturé renforce, aux yeux des soutiens des militaires, la crédibilité du complot et c’est loin d’être inutile.
Guerre contre les djihadistes

Car le coup de filet dans les rangs de l’armée n’est pas anodin. Au moins deux généraux ont été placés en garde à vue. Nema Sagara, en poste à l’état-major de l’armée de l’air, le 6 août. Puis, le 10 août, le général Abass Dembélé. L’officier, très populaire au sein de la troupe, était commandant dans la région de Mopti, dans le centre. Cette zone est durement touchée par l’insurrection djihadiste. Alors que les Forces armées maliennes (Fama) subissent de lourdes pertes, son limogeage, comme celui de la générale Sagara, serait lié à des critiques exprimées quant à la stratégie militaire suivie.

À lire aussi Mali, Niger, Burkina Faso... L’Afrique de l’Ouest renoue avec la dictature

La guerre contre les djihadistes ne fait que s’aggraver, loin des communiqués victorieux publiés par le pouvoir. Mardi, les islamistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM en arabe), lié à al-Qaida, ont attaqué le camp militaire de Farabougou, dans le centre du pays. Les terroristes ont affirmé s’être emparés de la caserne et, comme souvent, ont diffusé des vidéos des véhicules et des armes saisies lors de ce coup de main. Ils affirment avoir tué 30 militaires, un bilan que ne confirment pas les Fama. Le soir même, une autre base était frappée à Kassela, à seulement 40 kilomètres à l’est de Bamako.

Les tensions nées au sein des Fama autour de l’arrestation du général Dembélé seraient liées à l’accumulation des revers mais aussi à des fractures dans la junte même. L’officier est membre de la garde nationale, comme nombre de soldats arrêtés, un corps notoirement connu pour être celui du général Sadio Camara, ministre de la Défense. Or, les relations entre « Sadio », l’un des quatre colonels à l’origine du renversement du président Ibrahim Boubacar Keita, et son « ami » Assimi Goïta, désormais président, sont de plus en plus délétères. Cette rupture serait à l’origine du report constant des élections, alors même que la junte demeure populaire au Mali. Les diplomates s’attendaient à un « coup de balai » dans le régime. Il serait aujourd’hui en cours.
Politicien roublard

La répression s’est d’ailleurs étendue aux civils. L’ancien premier ministre Choguel Maïga, limogé en novembre, a été inculpé la semaine dernière puis écroué mardi pour « atteinte aux biens publics », en d’autres termes pour corruption. Ce politicien roublard, connu pour son verbe haut, a pourtant largement contribué à forger l’idéologie décoloniale et souverainiste du régime, lui donnant un allant certain. Mais il ne cachait plus, depuis sa disgrâce, ni ses critiques ni ses ambitions. Une position qui, dans le Mali actuel, est dangereuse tant pour les militaires que pour les civils, alors que la junte vient de fêter ses 5 ans au pouvoir. D’autant que le sort de « Choguel » ne suscite que peu de compassion. « Il est mangé par le monstre qu’il a créé. Il a contribué à ruiner la démocratie malienne, il ne peut pas se plaindre », s’agace l’un de ses anciens condisciples dans l’opposition au président IBK.


https://www.lefigaro.fr/international/au-mali-l-arrestation-d-un-officier-de-la-dgse-20250821

 

https://www.jeuneafrique.com/1715667/politique/arrestation-dun-agent-de-la-dgse-au-mali-coulisses-dune-affaire-sensible/


Arrestation d’un agent de la DGSE au Mali : coulisses d’une affaire sensible

Paris argue de l’immunité diplomatique de son agent pour le faire libérer. Celui-ci a été interpellé le 14 août à Bamako, en marge de la purge qui a visé une dizaine d’officiers maliens. Révélations.
Assimi Goïta a lancé une vaste opération d’arrestations au sein de l’armée. C’est dans ce cadre que l’agent de la DGSE a été interpellé le 14 août.

Assimi Goïta a lancé une vaste opération d’arrestations au sein de l’armée. C’est dans ce cadre que l’agent français de la DGSE a été interpellé le 14 août. © Sergei Karpukhin/SPUTNIK/SIPA

    Par Jeune Afrique

Publié le 20 août 2025 Modifié le 21 août 2025 à 11h52 Lecture : 5 minutes.

Moins d’un an après les allégations portées contre elle par les autorités nigériennes, la France est à nouveau accusée d’une présumée conspiration, mais cette fois au Mali. En effet, à Bamako, plusieurs interpellations ont eu lieu dans le cadre d’une vaste purge menée depuis le début du mois d’août. Parmi les personnes ciblées : des hauts gradés maliens, mais aussi un Français, Yann V.

Ce dernier est accusé d’agir pour le compte de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignements français. L’exécutif d’Assimi Goïta lui reproche d’avoir « mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des militaires, dont les généraux de brigade Abass Dembélé et Nema Sagara ». Ces deux derniers, à l’instar de plus d’une dizaine d’officiers maliens, sont actuellement interrogés par la Sécurité d’État (SE), les services secrets maliens.
Yann V. est bien un agent de la DGSE

D’après nos informations, Yann V. est bien un officier traitant de la DGSE. Deuxième secrétaire de l’ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an. Accrédité comme agent diplomatique auprès des autorités de Bamako, ce lieutenant-colonel, décoré de l’ordre national du Mérite, présente près de trente ans d’états de service dans l’armée de l’air, selon des données publiques.
à lire La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger

Son dernier contact avec l’ambassade remonte, toujours d’après nos informations, au mercredi 13 août dans la soirée. Yann V. aurait été arrêté dans la matinée du 14 août, quelques heures avant que son arrestation ne soit annoncée par un communiqué gouvernemental lu lors du journal de 20 heures de la chaîne nationale, l’ORTM.

Selon une source sécuritaire malienne, l’agent français aurait été interpellé à l’ACI 2000, quartier d’affaires de Bamako, « alors qu’il allait, comme à son habitude, acheter des croissants ». Il a ensuite été emmené dans un centre de détention de la SE afin d’y être interrogé et photographié. Les autorités maliennes ont joint à leur communiqué une photographie de l’agent français et diffusé son nom complet. Une source proche du renseignement malien explique à Jeune Afrique qu’il « était surveillé depuis un moment ». « Il avait loué des villas dans lesquelles il organisait des rencontres avec des militaires et des politiques », précise notre interlocuteur. Information que nous n’avons pas pu recouper.
à lire Au Mali, Moussa Mara en détention, l’arrestation de trop pour Assimi Goïta ?

En tant que membre du personnel diplomatique dûment accrédité auprès des autorités maliennes, Yann V. bénéficie d’une immunité réglementée par la Convention de Vienne de 1961, ratifiée par le Mali depuis 1968. De ce fait, sa personne est « inviolable » et « il ne peut être soumis à aucune forme d’arrestation ou de détention », précise l’article 29. « Pour nous, il n’y a pas de débat, insiste une source diplomatique française. Les Maliens peuvent l’expulser s’ils le souhaitent, mais ils n’ont pas le droit de l’arrêter. »

À cette détention extrajudiciaire depuis près d’une semaine s’ajoute une autre violation de la convention : la diffusion de son nom complet et de sa photo, toujours d’après la disposition de l’article 29 qui empêche « toute atteinte à sa personne, sa liberté et sa dignité ». À ce stade, si des canaux de communication ont été ouverts entre les autorités maliennes et françaises, afin d’obtenir une résolution diplomatique de cette crise, ces dernières n’ont pas été autorisées à échanger avec leur agent.
Accusations de complot

Celui-ci n’a pas reçu la visite d’un avocat ni celle d’un représentant de l’ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d’actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que l’agent soit libéré rapidement afin que l’affaire n’envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. Selon nos informations, les Maliens ont pris connaissance des remarques de Paris, mais n’ont pas souhaité répondre aux arguments légaux.

Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées contre Yann V., Paris les dément formellement et les juge « sans fondement ». Pour l’heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n’a été présentée au public ni aux autorités françaises. Plusieurs éléments tendent à contredire la thèse d’une conspiration dirigée par l’agent français.

Selon des sources proches de l’armée malienne, cette vague d’arrestations d’officiers serait le fait d’une purge liée à des tensions internes à la junte et non à l’organisation d’un complot contre les autorités. Thèse que les généraux au pouvoir chercheraient à crédibiliser par l’arrestation d’un agent français, lui conférant ainsi une dimension internationale propre à rallier les soutiens de la junte.

Mais le profil de Yann V. n’est pas celui d’un agent « sous légende ». Selon nos informations, il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu’agent de la DGSE. Il est d’ailleurs l’un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États.
Coopération anti-terroriste entre le Mali et la France

Malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l’expulsion de l’ambassadeur de France à Bamako, Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par Yann V. au sein de l’ambassade est au cœur de ce dispositif.
à lire Massacre de Diafarabé au Mali : arrestations, blocus jihadiste et soif de justice

« Le rôle du service est d’être le dernier canal lorsque la communication est au point mort, indique notre source. Si le deuxième coup d’État perpétré par Assimi Goïta a porté un coup à cette coopération de haut niveau, elle est restée jusqu’à présent substantielle. » Et ce, en dépit du fait que Bamako accuse souvent Paris d’être un « sponsor du terrorisme » et d’« armer les jihadistes ».

Avec le Burkina Faso et le Niger en revanche, la France n’a plus de coopération et un personnel diplomatique réduit. Quatre agents français ont été arrêtés en décembre 2023 par les renseignements burkinabè et libérés après un an de détention. En novembre 2024, une affaire similaire a porté un coup fatal aux relations entre le Niger et la France, cette dernière étant accusée de tentative de coup d’État contre la junte d’Abdourahamane Tiani. Les photographies et les passeports de plusieurs agents de la DGSE avaient alors été diffusés par la télévision nigérienne.

https://www.jeuneafrique.com/1715667/politique/arrestation-dun-agent-de-la-dgse-au-mali-coulisses-dune-affaire-sensible/

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https://www.lefigaro.fr/politique/discrets-meconnus-et-parfois-inattendus-enquete-sur-les-lieux-secrets-du-pouvoir-de-la-dgse-a-la-voiture-n01-du-tour-de-france-20250822

Discrets, méconnus et parfois inattendus : enquête sur les lieux secrets du pouvoir, de la DGSE à la voiture n°1 du Tour de France

Par Jean-Christophe Buisson, pour Le Figaro Magazine

Le 22 août 2025 à 15h15

DGSE, la maison des secrets, par Rémi Kauffer

Un des couloirs qui mènent aux salles ultrasecrètes de la DGSE, à Paris. MARTIN BUREAU/AFP

 

«Depuis le quasi-lynchage de Volodymyr Zelensky par Donald Trump et JD Vance dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, on ne sait plus sur quel pied danser. Anticiper les changements de cap du président américain, prévoir leurs retombées, tel est, entre autres, le sujet qui agite la salle de crise de la Direction générale de la sécurité extérieure. Car des retombées, il y en a. En Ukraine d’abord, où opèrent des officiers de la DGSE. Et d’autres, qui affectent par exemple les relations de la DGSE avec la CIA et la communauté étasunienne du renseignement. Qu’attendre désormais des Américains ? Quelles informations partager avec eux ? Froide et fonctionnelle, la salle de crise n’a rien d’extraordinaire. Des fauteuils pivotant sur leur socle, des tablettes munies d’écrans d’ordinateur : on pourrait tout aussi bien se trouver au siège d’une grande entreprise. Sauf qu’ici se réunit au cas par cas l’état-major du service secret français, reconnu par ses homologues étrangers comme une organisation de renseignement de tout premier ordre, l’une des cinq ou six meilleures au monde.

(…) Pendant que l’état-major analyse et tranche dans la salle de crise, l’équipe de veille et alerte se tient sur ses gardes un étage plus bas. « H 24 », comme on dit ici sur le modèle de l’armée, c’est-à-dire 24 heures sur 24. L’équipe de quart est assez jeune, comme d’ailleurs la majorité du personnel boulevard Mortier. Féminisée aussi : 29% des effectifs de la DGSE aujourd’hui. Derrière les écrans d’ordinateur, des entrelacs de fils et de branchements témoignent de la diversité des moyens techniques par lesquels les renseignements parviennent à l’équipe de veille et alerte : informatique, mais aussi téléphones, chacun d’une couleur différente avec une procédure spécifique.

Certains correspondent aux services de renseignement partenaires. De là, on scrute aussi ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Un océan où l’immensité à explorer jure avec la rareté des informations exploitables. Justement, tout ce qui peut fournir des pistes à la Direction générale est bon à prendre. Si la « Piscine » était une centrale nucléaire, la salle veille et alerte en serait le cœur du réacteur et la salle de crise, le poste de pilotage. Cette fameuse « Piscine » ? Deux casernes d’apparence vieillotte reliées par un tunnel qui passe sous le boulevard Mortier. Deux ensembles de bâtiments assez hétéroclites, les uns de style militaire ancien, d’autres plus modernes, certains en briques rouges ou en préfabriqué.

» LIRE AUSSI - Malgré les tensions, les services secrets français toujours en contact avec la Russie et l'Algérie, selon le patron de la DGSE

Dans la salle de crise se réunit l’état-major du service secret français, une des meilleures organisations de renseignement au monde

Un mélange de styles assez baroque qu’égaient timidement quelques pelouses, quelques arbres. Dont un cèdre du Liban planté en 1981, année de l’assassinat de Louis Delamare, notre ambassadeur à Beyrouth, par une milice locale à la solde de Hafez el-Assad, père du dictateur de Damas déchu l’automne dernier. Le premier de ces corps de bâtiments est situé en face du centre nautique des Tourelles. D’où ce sobriquet de la « Piscine » accolé par la presse au SDECE, qui en avait fait son quartier général dès 1946. Les gens de la maison, eux, ont toujours préféré l’appeler la « Boîte ». Après le déménagement du 1er régiment du train en 1997, la caserne Mortier, de l’autre côté du boulevard du même nom, est venue compléter l’ensemble. Ses effectifs en croissance, la DGSE avait besoin de plus d’espace. Avec ceux des postes extérieurs et d’un certain nombre de sites et de structures périphériques, elle compte en effet aujourd’hui quelque 7200 fonctionnaires.

(…) Dans le bâtiment de la Direction générale, une chose frappe : la similitude des salles avec celles du Bureau des légendes . Même couleur bleu marine, mêmes bureaux, même type d’éclairage. Non que la DGSE ait remodelé ses locaux en fonction de la série : au contraire, ce sont les décorateurs de Canal+ qui ont reconstitué les locaux de la centrale ! Avant le tournage, ils ont eu le privilège de visiter les lieux, mais sans prendre de clichés (les photos sont naturellement interdites, les téléphones portables devant être déposés dans des casiers fermés à clé). Il faut croire que ces décorateurs avaient l’œil photographique, parce que la ressemblance entre la réalité et la fiction saute aux yeux.

Dans ce site souterrain, des montagnes de données interceptées sont décryptées, analysées, croisées, synthétisées

(…) Boulevard Mortier, voici un site souterrain que la grande majorité des personnels de la DGSE n’a jamais visité. Seuls ceux qui ont « à en connaître » détiennent ce privilège, et ils ne sont guère nombreux. Il s’agit du centre de traitement informatique opérationnel. Autrement dit, des ordinateurs puissance 2.0. Ici, des montagnes de données et de métadonnées interceptées sont décryptées, analysées, croisées, synthétisées. Et, le cas échéant, transmises « H 24 » aux rares intéressés. Le spectre va des conversations téléphoniques d’un djihadiste au Sahel à celles d’un fonctionnaire d’un État étranger ou d’un membre de ses services secrets. Sans oublier les communications des autorités militaires et diplomatiques adverses, les courriels et leurs pièces jointes, les échanges radio sur les ondes, etc.

(…) Ce qui frappe ici, c’est le bourdonnement puissant des ventilateurs de refroidissement des « baies » informatiques qui, sagement rangées dans le grillage noir de leurs alvéoles, moulinent sans cesse. C’est aussi l’aspect fantomatique d’un lieu où l’on ne croise quasiment personne, sauf le personnel d’entretien. C’est enfin, c’est surtout, le vertige qui vous prend. À la suite de travaux d’autant plus herculéens qu’ils devaient se faire les plus discrets possible, la DGSE a creusé, assaini et étayé des étages entiers pour cette usine en sous-sol. Et « H 24 » encore, puisqu’il n’est pas question qu’une panne ou un sabotage puisse interrompre ne serait-ce qu’une seule minute le traitement informatique opérationnel. Si peu d’ailleurs que pour garantir la continuité de son travail, la DGSE dispose d’un centre jumeau dans une zone plus rurale quelque part en France et de quelques autres installations annexes. Même les œufs informatiques ne sont jamais tous dans le même panier du boulevard Mortier. Si la révolution informatique a bouleversé l’univers des services secrets, elle n’a pas changé la nature de leur travail : voler des renseignements, les vérifier, les rapprocher d’autres renseignements, analyser et transmettre à qui de droit. Au XXIe siècle, l’espion humain reste une source irremplaçable.»

 

 

https://www.lefigaro.fr/politique/discrets-meconnus-et-parfois-inattendus-enquete-sur-les-lieux-secrets-du-pouvoir-de-la-dgse-a-la-voiture-n01-du-tour-de-france-20250822

58 commentaires

Ingirumimus

le 23/08/2025 à 12:50

Aucun intérêt , les ouvrages « collectifs « de ce genre sont des commandes d’Editeurs où les différents auteurs « vulgarisent des connaissances inutiles,;
Qu’est que ça peut bien faire que l’Elysee soit 55 bd st honoré…

anonyme

le 23/08/2025 à 07:39

Le soi disant pouvoir ne dirige rien . Ils sont des marionnettes. Ils ont l’illusion du pouvoir

anonyme

le 22/08/2025 à 22:28

Tout se joue à Davos et au Bilderberg. Le reste n ‘est que de la mise en musique.

https://www.lefigaro.fr/politique/discrets-meconnus-et-parfois-inattendus-enquete-sur-les-lieux-secrets-du-pouvoir-de-la-dgse-a-la-voiture-n01-du-tour-de-france-20250822

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https://www.linforme.com/industrie/article/la-dgse-va-revenir-au-caracal-d-airbus-helicopters_3119.html

La DGSE va revenir au Caracal d’Airbus Helicopters

Les services secrets français avaient délaissé cet appareil depuis une dizaine d’années. Cet équipement permettra de mener des missions clandestines plus exigeantes.

Jean-Marc Tanguy

Publié : 21/08/2025 à 17:09 - Mis à jour : 21/08/2025 à 17:38

 

Un Airbus Caracal au salon du Bourget. BERTRAND GUAY / AFP

En janvier 2013, lors de la tentative de libération de son otage Denis Allex en Somalie, la DGSE avait engagé quatre hélicoptères Caracal afin d’infiltrer puis d’exfiltrer les commandos du service action (CPIS). Une partie des appareils provenaient de la flotte de sa propre unité aérienne, le GAM-56 Vaucluse, basé à Évreux (Eure) comme son nom ne l’indique pas, et d’autres des armées, déjà équipées de Caracal depuis 2004. Associés aux Tigre du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS), les Caracal n’avaient pas permis de sauver l’otage mais des dizaines de membres du groupe ravisseur avaient été tués cette nuit-là. Onze ans après et selon nos informations, la DGSE a décidé de récupérer des appareils de ce type, après les avoir délaissés pendant près de dix ans.

Un petit flash-back s’impose pour mieux comprendre ce revirement qui date de plusieurs semaines. En 2017, la DGSE avait préféré au Caracal sa version civile, l’EC225LP, pour transporter ses commandos. Elle en avait récupéré deux auprès de la marine nationale. Par rapport au Caracal, cet engin présentait l’avantage d’une autonomie augmentée et d’une masse à vide moindre, du fait de l’absence d’équipements militaires spécifiques (autoprotection contre les missiles, blindages additionnels, boule optronique). Il était aussi plus simple à maintenir. Régulièrement, le GAM-56 devait néanmoins ponctionner des Caracal à son unité sœur, l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées de Cazaux (Gironde), spécialisé lui dans les opérations spéciales et la récupération de personnels éjectés en zone ennemie. Car l’EC225LP ne possède pas de filtres à sable sur ses entrées d’air, ce qui pose problème dans le désert - au Sahel par exemple. Sans autoprotection contre les missiles, ni blindages additionnels, l’appareil était aussi très exposé dans des environnements contestés. Enfin, l’absence de boule optronique empêchait aussi d’observer à distance une zone d’atterrissage par exemple.

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GlobalEye : ce que cache le choix des avions radars suédois par la France

La DGSE a donc décidé de rehausser son niveau d’équipement a appris l’Informé. Elle va remplacer ses deux EC225LP par des Caracal, à hauteur sans doute de trois exemplaires. Ces derniers seront livrés d’ici 2027, mais comme pour les EC225LP, elle récupèrera des appareils déjà en service, actuellement exploités par le 4e RHFS (Régiment d’hélicoptères des forces spéciales) qui, lui, va recevoir à partir de l’an prochain 18 Caïman standard 2 neufs livrés par Airbus Helicopters.

Ces appareils de l’armée de terre ont déjà été utilisés en Libye et au Sahel. Ces Caracal peuvent emporter un puissant armement, avec deux mitrailleuses moyennes du belge FN Herstal, et un canon de 20 mm de KNDS repliable en souple. Airbus Helicopters travaille depuis plusieurs années à compléter cet armement grâce à son système HForce et depuis quelques mois, à permettre le contrôle de drones aériens à distance.

Même s’il prend ses ordres de la DGSE, le GAM-56 reste une unité de l’armée de l’air et de l’espace, qui comprend traditionnellement quelques marins. Ses Caracal pourront être utilisés depuis des bases terrestres ou maritimes : l’opération de 2013 en Somalie avait été réalisée, une première, depuis un porte-hélicoptères amphibie de la marine, le Mistral. Pour ses opérations clandestines, la DGSE préfère utiliser normalement son propre navire, l’Alizé, basé à Toulon. Un Caracal peut être projeté dans la soute d’un A400M en quelques heures, selon la distance à parcourir, il suffit de démonter les cinq pales du rotor principal.

En cas de besoin pour une mission ponctuelle, le GAM-56 pourra aussi faire appel aux autres Caracal de l’armée de l’air et de l’espace. Ces appareils ont l’avantage d’être déjà déployés dans les zones d’intérêt, aux quatre coins du monde (Guyane, Djibouti et prochainement, Nouvelle-Calédonie), ce qui évite d’avoir à les projeter depuis la France.

Contactée par l’Informé, la DGSE n’avait pas répondu à l’heure de notre publication.

 

 

https://www.linforme.com/industrie/article/la-dgse-va-revenir-au-caracal-d-airbus-helicopters_3119.html

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  • 3 weeks later...

Attention, sujet risqué, en cas de dérapage, je bloque.

Alors que la tension sociale en France est ce qu'elle, des services étrangers font monté la pression avec des moyens somme toutes "low cost".

Outre les innombrables bots et trolls sur les réseaux sociaux, je signale après les affaires de croix gammées sur les synagogues en région Parisienne faites par des "Serbes" payés pour cela le résultat de l'enquête sur les têtes de cochon devant des mosquées :

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/09/10/les-tetes-de-cochon-deposees-devant-des-mosquees-en-ile-de-france-l-ont-ete-par-des-etrangers-ayant-quitte-le-territoire-annonce-le-parquet-de-paris_6640341_3224.html

Acheter simplement à un fermier par des personnes ayant une plaque serbe, déposer aussitôt, et ayant quitté la France depuis. Pour quelques centaines d'euros de frais, on a eu x milliers de messages haineux et une colère accrue d'une partie de la population. 

Bon, ce type de méthode est hélas commun, on a eu les services soviétiques utilisant les néonazis comme faux nez en faisant exploser une bombe à la préfecture de Strasbourg en 1957 ( https://www.lexpress.fr/politique/les-secrets-d-une-bombe_482782.html ) et en dégradant des cimetières de l'Europe a l'Australie en 58 pour dégradé l'image de l'Allemagne de l'Ouest.

 

 

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Suite à une opération d'Eurojust, un ex vice directeur des services secrets  moldaves est sous les verrous pour avoir fourni des infos au KGB biélorusse et un réseau démantelé :

https://www.lexpress.fr/monde/europe/espionnage-un-vaste-reseau-du-kgb-bielorusse-demantele-en-europe-centrale-3RGPVPBAD5A7NM6X345VTXRGSI/

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    International

Il ne vous reste plus que quelques jours pour devenir… espion à la DGSE

DÉCLASSIFIÉ. Chaque année, les services secrets français recrutent via un concours au niveau très élevé : l’admissibilité est ardue et la compétition entre candidats, féroce.

Par Romain Gubert
Publié le 15/09/2025 à 17h00

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Le concours de la DGSE est l’un des plus sélectifs de la fonction publique.
Le concours de la DGSE est l’un des plus sélectifs de la fonction publique. © Jacques Witt/SIPA

Temps de lecture : 5 min

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C'est un document croustillant. Il émane des examinateurs qui, en juin dernier, ont fait passer les épreuves du concours d'attaché de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Extraits : « Le jury a ainsi eu le plaisir de faire de très belles “rencontres” avec certains candidats, occasionnant de véritables “coups de cœur” » ; « En dehors de quelques accidents de parcours lors des épreuves orales, le plus souvent imputables à une préparation insuffisante et insuffisamment ciblée sur la DGSE et l'écosystème du renseignement, le jury a pu, cette année encore, constater l'excellence académique, la richesse des expériences et les qualités humaines de la très grande majorité des candidats ».

On y lit encore : « Le rôle de l'observateur se révèle tout aussi intéressant pour évaluer les candidats sur des qualités d'écoute, d'observation, de synthèse et d'esprit critique, qualités essentielles pour travailler à la DGSE » ; « Certains candidats n'ont pas pu expliquer clairement et sincèrement leurs motivations profondes pour intégrer la DGSE »…
Trompeuse bienveillance…

Pour un peu, la lecture de leur « rapport », plutôt bienveillant envers les candidats, ferait presque sourire. Car le jury (anonyme) du concours de la DGSE pour devenir « attaché » est en réalité particulièrement exigeant. Ce concours est même l'un des plus sélectifs de la fonction publique. Qu'on en juge : en 2025, ils étaient 1 068 candidats (dont 443 femmes et 625 hommes) pour 11 postes d'« attaché » ouverts. Sur les 686 candidats ayant remis une copie le jour de l'examen, 45 ont été admissibles. Et 11 sélectionnés dans les 4 épreuves au choix proposées – 5 en géopolitique, 2 en russe, 2 en chinois et 2 en arabe (tous les candidats doivent aussi parler parfaitement anglais).

À LIRE AUSSI Narcotrafic, Russie, Syrie… Les guerres secrètes de TracfinSelon d'anciens candidats dans la catégorie « géopolitique », le niveau est comparable à celui de l'ex-ENA (rebaptisée INSP). Et, pour la catégorie « langue » (russe, chinois, arabe), il faut être non seulement quasiment bilingue mais aussi maîtriser les enjeux géopolitiques sur le bout des doigts. La lecture de la meilleure copie au concours 2025 en géopolitique (consultable dans les annales publiées en ligne) en atteste (elle a obtenu 17,24 sur 20) : il faut presque tout savoir sur tous les sujets et les grandes affaires du monde… Et évidemment savoir les décortiquer à l'écrit de façon claire et intelligente. En 2025, les candidats ont dû disserter sur les ingérences étrangères, les rapports entre le Moyen-Orient et la Chine, l'IA, etc.

Par ailleurs, le jury n'est guère revanchard : dans la meilleure copie 2025, le candidat évoque les faiblesses de la lutte de la France contre les ingérences étrangères en matière cyber, citant un rapport de l'OCDE pas franchement flatteur pour les espions de l'Hexagone.
Pas de service action

Avis aux amateurs rêvant d'une carrière d'espion : les inscriptions au concours sont clôturées le 26 septembre. Et on peut trouver ici tous les détails de l'épreuve. Hormis la rédaction d'une lettre de motivation, il faut être de nationalité française. Mais, pour le reste, tous les profils sont acceptés à condition qu'ils soient titulaires d'un bac + 3 (il n'y a pas de limite d'âge).

Le concours est si exigeant qu'il existe même des « prépas » – citons par exemple celle de l'université Panthéon-Assas. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Pas question d'imaginer intégrer par ce biais le « service action » : la carrière mène plutôt vers la fonction d'analyste (spécialiste d'un pays ou d'une question), puis d'officier traitant en poste à l'extérieur. Et, enfin, à celle de responsable d'une équipe importante. Voire à devenir patron d'une des grandes directions de la DGSE… Mais certains attachés ont aussi eu des fonctions insoupçonnables, et 248 métiers différents sont représentés au sein de la « Piscine ».
À LIRE AUSSI EXCLUSIF. Rendez-vous avec le patron de la DGSE dans la salle de crise

Ce concours pour intégrer la DGSE n'est pas le seul. Celui de secrétaires administratifs spécialisés offre aussi chaque année quelques postes (ils relèvent de la catégorie B de la fonction publique, mais sont tout aussi exigeants, en témoignent les annales). L'an passé, les 227 candidats (pour 10 postes) ont disserté sur « la France et l'Otan », « les Brics » (les grandes puissances émergentes) ou la messagerie Telegram… Enfin, il existe un concours pour les postes de « contrôleur spécialisé » (des métiers très spécialisés).
Des contractuels de plus en plus nombreux

Sur les 7 500 personnes employées par la DGSE, seules quelques-unes sont pourtant passées par ce concours. D'abord parce que celui-ci est récent. Ensuite parce que la « Boîte », comme les agents surnomment entre eux leur maison, compte dans ses rangs des fonctionnaires détachés d'autres administrations – des militaires (pour un tiers) et bien sûr des contractuels (pour un tiers, en hausse constante), qui ne passent que quelques années au sein des services secrets français.
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Le champ de compétences de ces derniers couvre tous les domaines et la plupart des offres sont publiées sur le site Internet de la DGSE. Actuellement, on trouve aussi bien une annonce pour devenir « chef de la section décorations et chancellerie », électricien, membre du personnel d'entretien ou bien de très nombreuses offres pour des ingénieurs. Et le processus est long : la DGSE ne détaille pas les procédures de contrôle qu'elle met en place pour s'assurer que les « nouveaux entrants » ne cherchent pas à l'infiltrer. Mais les impératifs de sécurité allongent de six à neuf mois le recrutement.

Comme les autres services de renseignement, la DGSE recrute aussi des jeunes parmi les mieux formés à l'IA ou dans des domaines extrêmement spécialisés. Elle tente aussi d'attirer de jeunes ingénieurs passés par les meilleures universités et grandes écoles. Ou qui ont effectué quelques années à l'étranger. Quitte à faire des offres hors des grilles salariales habituelles de la fonction publique. Ces derniers mois, l'inflation entre les différents services de renseignement était telle que le CNRLT, le Coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, a exigé des services (DGSE, DGSI, DRM, etc.) qu'ils deviennent plus raisonnables dans ce domaine. Certains salaires proposés auraient dépassé ceux offerts par de grandes entreprises…
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Commentaires (4)

    JLL 15-09-2025 • 19h45

    Deux camarades médecins militaires de ma promotion, aujourd’hui décédés faisaient partie de la DGSE nous l’avons appris bien après leur décès dont l’un particulièrement horrible.

justinien10 15-09-2025 • 19h21

Babouk : vous oubliez l’enquête de sécurité.
Babouk 15-09-2025 • 17h58

Pas sûr que le critère « être de nationalité française » soit bien pertinent. La plupart des sympathisants LFI, des radicalises, des narco-trafiquants, et tous ceux qui sont issus « droit du sol » sont aussi de nationalité française.
Djé_ 15-09-2025 • 17h27

Le logo de la boîte, jamais ils le mettent au goût du jour ? La vérité, ça fait pitié !

https://www.lepoint.fr/monde/il-ne-vous-reste-plus-que-quelques-jours-pour-devenir-espion-a-la-dgse-15-09-2025-2598673_24.php

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Pourtant, quelques années auparavant :

 

 

https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-dgse-est-surprise-par-le-faible-niveau-des-candidats-a-son-concours_9b88554a-8ec1-11ea-b3e5-a5eefbd8d46b/

La DGSE est surprise par le faible niveau des candidats à son concours
Par Emma Ferrand

Publié le 05/05/2020 à 6:05 PM, mis à jour le 05/05/2020 à 6:05 PM

En janvier dernier, 400 candidats ont participé au concours externe SAS de la DGSE.MARTIN BUREAU/AFP
Le jury du concours estime que trop de candidats ne savent pas répondre à des «questions pourtant simples et accessibles».

Pour intégrer la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), il ne suffit pas de regarder la série à succès Le Bureau des Légendes. Les candidats l’ont appris à leurs dépens. Les services de renseignements ont publié en avril 2020 le rapport du jury du concours externe pour l’accès à l’emploi de secrétaire administratif spécialisé (SAS). Ce dernier s’est déroulé du 20 au 31 janvier 2020. Et les résultats de certains candidats ont surpris les examinateurs, qui ont relevé «d’importantes lacunes». «Hormis les lauréats, le jury a noté chez les candidats un manque de préparation et de connaissances rédhibitoire pour prétendre à un corps de fonctionnaire de la DGSE», indique le rapport.

À lire aussi | Comment entrer à la DGSE après une école d’ingénieurs ou un master à l’université

Le jury précise également que le niveau global des 400 candidats était «moyen malgré une majorité de profils ayant suivi des cursus universitaires de deuxième cycle (niveau Master 2)». Une incompréhension pour les examinateurs, qui indiquent avoir «sanctionné les candidats ne sachant pas répondre à des questions pourtant simples et accessibles».
Des candidats mal préparés

Cette année, les candidats postulaient pour 14 postes différents: 10 dans la spécialité«rédaction et analyse dans les domaines de la géopolitique», 2 dans la spécialité«rédaction, administration générale» et 2 dans la spécialité«langues: arabe littéral». Concernant cette dernière filière, le jury a finalement décidé de ne pas admettre de candidat «dans la mesure où aucun d’entre eux n’a démontré avoir une connaissance suffisante de la DGSE et de ses missions pour pouvoir se projeter, avec conviction, dans un poste correspondant à cette spécialité».

En règle générale, les candidats n’étaient pas non plus préparés à l’épreuve orale d’introduction, d’une durée de dix minutes. Ils «se sont présentés à l’oral sans y être préparés, improvisant une présentation rapide de leur parcours alors qu’il était attendu un exposé structuré mettant en avant leurs motivations à intégrer la DGSE en tant que SAS», précise le rapport.
Un manque d’originalité dans les CV

L’orthographe et le manque d’originalité dans les CV et les lettres de motivation ont également été relevés, «alors que ces documents sont la première impression que se fait le jury du candidat. Trop généralistes ou identiques à ceux adressés à d’autres concours, ils ne permettent pas de saisir les motivations spécifiques du candidat».

La DGSE cherche à augmenter ses effectifs. D’ici 2022, elle prévoit de recruter 1500 civils et militaires pour renforcer ses effectifs. Ses offres d’emploi sont communiquées auprès des universités ou des grandes écoles d’ingénieurs, militaires, ou Sciences Po. Depuis peu, les annonces sont également visibles sur la page LinkedIn de la DGSE, ou sur leur chaîne YouTube.

https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-dgse-est-surprise-par-le-faible-niveau-des-candidats-a-son-concours_9b88554a-8ec1-11ea-b3e5-a5eefbd8d46b/

 

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https://www.opex360.com/2021/12/05/le-niveau-des-candidats-diplomes-de-lenseignement-superieur-aux-concours-de-la-dgse-est-tres-heterogene/


Le niveau des candidats diplômés de l’enseignement supérieur aux concours de la DGSE est « très hétérogène »

par Laurent Lagneau · 5 décembre 2021

Comme chaque année, la DGSE publie des rapports afin de dresser le bilan des concours qu’elle organise. Et il en ressort que le niveau des candidats est très hétérogène, même si ceux-ci sont diplômés de l’enseignement supérieur. Qui plus est, le comportement de certains d’entre-eux interroge…

Ainsi, l’an passé, le concours externe d’attaché [catégorie A] de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] a attiré 1500 candidats, pour seulement 26 places offertes. Autant dire que la concurrence s’annonçait rude. Du moins à première vue.

En effet, sur les 1500 inscrits, 1139 se sont présentés à l’épreuve de spécialité du concours [géopolitique, administration générale, informatique, arabe, russe et chinois]. Et seulement 137 ont été déclarés admissibles aux épreuves orales, qui se sont déroulées entre
le 8 mars et le 14 avril 2021.

Dans le détail, s’agissant de la spécialité « géopolitique » [16 places offertes, ndlr], le rapport du jury note ainsi que d’un « point de vue général, un très grand nombre de copies révèle une méconnaissance des attendus d’un concours administratif de catégorie A : en termes de niveau tout d’abord, avec des copies très insuffisantes sur les connaissances, sur la rédaction et/ou sur la structuration des idées ».

En outre, poursuit le rapport, « un nombre important de copies propose une analyse et une réflexion faibles, les réponses étant très descriptives, uniquement factuelles [des listes d’exemples] et non problématisées ». Et certains candidats ont même lancé de « véritables diatribes mal venues dans le cadre d’un concours de la fonction publique ». Enfin, le document souligne aussi qu’un « nombre non négligeable de copies pose également la question de la maîtrise du français, avec de très rares copies exemptes de fautes et d’anglicismes ».

Pour la spécialité « administration générale », un constat analogue a été établi. « Si les carences en orthographe n’ont pas été prises en compte dans l’évaluation, elles ont été jugées assez préoccupantes compte tenu du niveau de diplôme des candidats », lit-on dans le rapport, lequel note que « c’est l’absence de raisonnement qui caractérise globalement les copies », la « mobilisation de connaissances n’étant pas relayée par une capacité à poser le sujet et à ‘se battre’ avec ».

Quant à la spécialité « Sciences et technologie – informatique », plusieurs lacunes ont été relevées chez les candidats. Ainsi, aucun d’entre-eux « n’a pu décrire ce qu’est la structure d’un processus, ni ce qu’est un processus léger » et la définition d’un système d’exploitation qu’ils ont donnée « est rarement convenable ».

Enfin, lors de l’entretien des candidats admissibles avec le jury, il est apparu qu’un « grand nombre » d’entre-eux n’avaient « pas pris la peine de se ‘renseigner’ sur les métiers qu’ils aspirent à exercer au sein de la DGSE ainsi que sur l’administration qu’ils souhaitent rejoindre », avance le rapport. Et celui-ci d’insister : « Des candidats se sont visiblement trompés de concours et n’ont pas mesuré ce que sont les missions de la DGSE et de ses attachés ».

Un autre concours de la DGSE, visant cette fois à recruter des « secrétaires administratifs spécialisés de classe normale » [catégorie B de la fonction publique] a également donné lieu à un rapport, dont les conclusions rejoignent celles qui avaient été formulés les années précédentes. Seulement 12 places étaient offertes, pour 371 postulants. Et, à l’issue des épreuves d’admissibilité, il n’en restait plus que 57.

« Les moyennes obtenues par les candidats à l’issue des épreuves d’admissibilité s’échelonnent entre : 14,00 et 0,00 pour les candidats inscrits en spécialité ‘rédaction, administration générale' » et « entre 15,00 et 0,00 pour les candidats inscrits en spécialité ‘rédaction et analyse dans les domaines de la géopolitique' ».

« Beaucoup de remarques formulées par les jurys des années précédentes demeurent valables pour la session 2020. De manière générale, le jury estime que le niveau global des candidats était très hétérogène, et ce alors que la majorité d’entre eux présentaient des cursus universitaires de deuxième cycle, des passages par des grandes écoles comme Sciences Po ou par des préparations aux concours de la fonction publique [IPAG, CPAG ou prép’ENA] », avance cet autre rapport.

Celui-ci souligne par ailleurs que le jury a « noté que plusieurs candidats n’avaient pas respecté les règles élémentaires de politesse [saluer le jury en entrant, attendre l’invitation à s’asseoir pour s’installer, arborer une tenue vestimentaire adaptée et professionnelle] ». Et, là encore, nombreux auront été les postulants à démontrer une « connaissance trop superficielle de la communauté du renseignement, imputable à un manque de préparation voire à une absence d’intérêt marqué pour le sujet ».

https://www.opex360.com/2021/12/05/le-niveau-des-candidats-diplomes-de-lenseignement-superieur-aux-concours-de-la-dgse-est-tres-heterogene/

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@lm2 on t'a déjà dit d'élaguer tes messages.

Exemple en gras de trucs n'appartenant pas à l'article qu'il fallait enlever :

Il y a 19 heures, lm2 a dit :

https://www.lepoint.fr/monde/il-ne-vous-reste-plus-que-quelques-jours-pour-devenir-espion-a-la-dgse-15-09-2025-2598673_24.php


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Il ne vous reste plus que quelques jours pour devenir… espion à la DGSE

DÉCLASSIFIÉ. Chaque année, les services secrets français recrutent via un concours au niveau très élevé : l’admissibilité est ardue et la compétition entre candidats, féroce.

Par Romain Gubert
Publié le 15/09/2025 à 17h00

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Le concours de la DGSE est l’un des plus sélectifs de la fonction publique.
Le concours de la DGSE est l’un des plus sélectifs de la fonction publique. © Jacques Witt/SIPA

Temps de lecture : 5 min

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C'est un document croustillant. Il émane des examinateurs qui, en juin dernier, ont fait passer les épreuves du concours d'attaché de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Extraits : « Le jury a ainsi eu le plaisir de faire de très belles “rencontres” avec certains candidats, occasionnant de véritables “coups de cœur” » ; « En dehors de quelques accidents de parcours lors des épreuves orales, le plus souvent imputables à une préparation insuffisante et insuffisamment ciblée sur la DGSE et l'écosystème du renseignement, le jury a pu, cette année encore, constater l'excellence académique, la richesse des expériences et les qualités humaines de la très grande majorité des candidats ».

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Ce concours pour intégrer la DGSE n'est pas le seul. Celui de secrétaires administratifs spécialisés offre aussi chaque année quelques postes (ils relèvent de la catégorie B de la fonction publique, mais sont tout aussi exigeants, en témoignent les annales). L'an passé, les 227 candidats (pour 10 postes) ont disserté sur « la France et l'Otan », « les Brics » (les grandes puissances émergentes) ou la messagerie Telegram… Enfin, il existe un concours pour les postes de « contrôleur spécialisé » (des métiers très spécialisés).

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Le champ de compétences de ces derniers couvre tous les domaines et la plupart des offres sont publiées sur le site Internet de la DGSE. Actuellement, on trouve aussi bien une annonce pour devenir « chef de la section décorations et chancellerie », électricien, membre du personnel d'entretien ou bien de très nombreuses offres pour des ingénieurs. Et le processus est long : la DGSE ne détaille pas les procédures de contrôle qu'elle met en place pour s'assurer que les « nouveaux entrants » ne cherchent pas à l'infiltrer. Mais les impératifs de sécurité allongent de six à neuf mois le recrutement.

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Commentaires (4)

    JLL 15-09-2025 • 19h45

    Deux camarades médecins militaires de ma promotion, aujourd’hui décédés faisaient partie de la DGSE nous l’avons appris bien après leur décès dont l’un particulièrement horrible.

justinien10 15-09-2025 • 19h21

Babouk : vous oubliez l’enquête de sécurité.
Babouk 15-09-2025 • 17h58

Pas sûr que le critère « être de nationalité française » soit bien pertinent. La plupart des sympathisants LFI, des radicalises, des narco-trafiquants, et tous ceux qui sont issus « droit du sol » sont aussi de nationalité française.
Djé_ 15-09-2025 • 17h27

Le logo de la boîte, jamais ils le mettent au goût du jour ? La vérité, ça fait pitié !

 

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Il y a 2 heures, Rob1 a dit :

@lm2 on t'a déjà dit d'élaguer tes messages.

Exemple en gras de trucs n'appartenant pas à l'article qu'il fallait enlever :

 

 

Il y a 22 heures, lm2 a dit :

Pourtant, quelques années auparavant :

 

 

https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-dgse-est-surprise-par-le-faible-niveau-des-candidats-a-son-concours_9b88554a-8ec1-11ea-b3e5-a5eefbd8d46b/

La DGSE est surprise par le faible niveau des candidats à son concours
Par Emma Ferrand

Publié le 05/05/2020 à 6:05 PM, mis à jour le 05/05/2020 à 6:05 PM
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En janvier dernier, 400 candidats ont participé au concours externe SAS de la DGSE.MARTIN BUREAU/AFP
Le jury du concours estime que trop de candidats ne savent pas répondre à des «questions pourtant simples et accessibles».

Pour intégrer la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), il ne suffit pas de regarder la série à succès Le Bureau des Légendes. Les candidats l’ont appris à leurs dépens. Les services de renseignements ont publié en avril 2020 le rapport du jury du concours externe pour l’accès à l’emploi de secrétaire administratif spécialisé (SAS). Ce dernier s’est déroulé du 20 au 31 janvier 2020. Et les résultats de certains candidats ont surpris les examinateurs, qui ont relevé «d’importantes lacunes». «Hormis les lauréats, le jury a noté chez les candidats un manque de préparation et de connaissances rédhibitoire pour prétendre à un corps de fonctionnaire de la DGSE», indique le rapport.

À lire aussi | Comment entrer à la DGSE après une école d’ingénieurs ou un master à l’université

Le jury précise également que le niveau global des 400 candidats était «moyen malgré une majorité de profils ayant suivi des cursus universitaires de deuxième cycle (niveau Master 2)». Une incompréhension pour les examinateurs, qui indiquent avoir «sanctionné les candidats ne sachant pas répondre à des questions pourtant simples et accessibles».
Des candidats mal préparés

Cette année, les candidats postulaient pour 14 postes différents: 10 dans la spécialité«rédaction et analyse dans les domaines de la géopolitique», 2 dans la spécialité«rédaction, administration générale» et 2 dans la spécialité«langues: arabe littéral». Concernant cette dernière filière, le jury a finalement décidé de ne pas admettre de candidat «dans la mesure où aucun d’entre eux n’a démontré avoir une connaissance suffisante de la DGSE et de ses missions pour pouvoir se projeter, avec conviction, dans un poste correspondant à cette spécialité».

En règle générale, les candidats n’étaient pas non plus préparés à l’épreuve orale d’introduction, d’une durée de dix minutes. Ils «se sont présentés à l’oral sans y être préparés, improvisant une présentation rapide de leur parcours alors qu’il était attendu un exposé structuré mettant en avant leurs motivations à intégrer la DGSE en tant que SAS», précise le rapport.
Un manque d’originalité dans les CV

L’orthographe et le manque d’originalité dans les CV et les lettres de motivation ont également été relevés, «alors que ces documents sont la première impression que se fait le jury du candidat. Trop généralistes ou identiques à ceux adressés à d’autres concours, ils ne permettent pas de saisir les motivations spécifiques du candidat».

La DGSE cherche à augmenter ses effectifs. D’ici 2022, elle prévoit de recruter 1500 civils et militaires pour renforcer ses effectifs. Ses offres d’emploi sont communiquées auprès des universités ou des grandes écoles d’ingénieurs, militaires, ou Sciences Po. Depuis peu, les annonces sont également visibles sur la page LinkedIn de la DGSE, ou sur leur chaîne YouTube.

https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-dgse-est-surprise-par-le-faible-niveau-des-candidats-a-son-concours_9b88554a-8ec1-11ea-b3e5-a5eefbd8d46b/

 

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https://www.opex360.com/2021/12/05/le-niveau-des-candidats-diplomes-de-lenseignement-superieur-aux-concours-de-la-dgse-est-tres-heterogene/


Le niveau des candidats diplômés de l’enseignement supérieur aux concours de la DGSE est « très hétérogène »

par Laurent Lagneau · 5 décembre 2021

Comme chaque année, la DGSE publie des rapports afin de dresser le bilan des concours qu’elle organise. Et il en ressort que le niveau des candidats est très hétérogène, même si ceux-ci sont diplômés de l’enseignement supérieur. Qui plus est, le comportement de certains d’entre-eux interroge…

Ainsi, l’an passé, le concours externe d’attaché [catégorie A] de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] a attiré 1500 candidats, pour seulement 26 places offertes. Autant dire que la concurrence s’annonçait rude. Du moins à première vue.

En effet, sur les 1500 inscrits, 1139 se sont présentés à l’épreuve de spécialité du concours [géopolitique, administration générale, informatique, arabe, russe et chinois]. Et seulement 137 ont été déclarés admissibles aux épreuves orales, qui se sont déroulées entre
le 8 mars et le 14 avril 2021.

Dans le détail, s’agissant de la spécialité « géopolitique » [16 places offertes, ndlr], le rapport du jury note ainsi que d’un « point de vue général, un très grand nombre de copies révèle une méconnaissance des attendus d’un concours administratif de catégorie A : en termes de niveau tout d’abord, avec des copies très insuffisantes sur les connaissances, sur la rédaction et/ou sur la structuration des idées ».

En outre, poursuit le rapport, « un nombre important de copies propose une analyse et une réflexion faibles, les réponses étant très descriptives, uniquement factuelles [des listes d’exemples] et non problématisées ». Et certains candidats ont même lancé de « véritables diatribes mal venues dans le cadre d’un concours de la fonction publique ». Enfin, le document souligne aussi qu’un « nombre non négligeable de copies pose également la question de la maîtrise du français, avec de très rares copies exemptes de fautes et d’anglicismes ».

Pour la spécialité « administration générale », un constat analogue a été établi. « Si les carences en orthographe n’ont pas été prises en compte dans l’évaluation, elles ont été jugées assez préoccupantes compte tenu du niveau de diplôme des candidats », lit-on dans le rapport, lequel note que « c’est l’absence de raisonnement qui caractérise globalement les copies », la « mobilisation de connaissances n’étant pas relayée par une capacité à poser le sujet et à ‘se battre’ avec ».

Quant à la spécialité « Sciences et technologie – informatique », plusieurs lacunes ont été relevées chez les candidats. Ainsi, aucun d’entre-eux « n’a pu décrire ce qu’est la structure d’un processus, ni ce qu’est un processus léger » et la définition d’un système d’exploitation qu’ils ont donnée « est rarement convenable ».

Enfin, lors de l’entretien des candidats admissibles avec le jury, il est apparu qu’un « grand nombre » d’entre-eux n’avaient « pas pris la peine de se ‘renseigner’ sur les métiers qu’ils aspirent à exercer au sein de la DGSE ainsi que sur l’administration qu’ils souhaitent rejoindre », avance le rapport. Et celui-ci d’insister : « Des candidats se sont visiblement trompés de concours et n’ont pas mesuré ce que sont les missions de la DGSE et de ses attachés ».

Un autre concours de la DGSE, visant cette fois à recruter des « secrétaires administratifs spécialisés de classe normale » [catégorie B de la fonction publique] a également donné lieu à un rapport, dont les conclusions rejoignent celles qui avaient été formulés les années précédentes. Seulement 12 places étaient offertes, pour 371 postulants. Et, à l’issue des épreuves d’admissibilité, il n’en restait plus que 57.

« Les moyennes obtenues par les candidats à l’issue des épreuves d’admissibilité s’échelonnent entre : 14,00 et 0,00 pour les candidats inscrits en spécialité ‘rédaction, administration générale' » et « entre 15,00 et 0,00 pour les candidats inscrits en spécialité ‘rédaction et analyse dans les domaines de la géopolitique' ».

« Beaucoup de remarques formulées par les jurys des années précédentes demeurent valables pour la session 2020. De manière générale, le jury estime que le niveau global des candidats était très hétérogène, et ce alors que la majorité d’entre eux présentaient des cursus universitaires de deuxième cycle, des passages par des grandes écoles comme Sciences Po ou par des préparations aux concours de la fonction publique [IPAG, CPAG ou prép’ENA] », avance cet autre rapport.

Celui-ci souligne par ailleurs que le jury a « noté que plusieurs candidats n’avaient pas respecté les règles élémentaires de politesse [saluer le jury en entrant, attendre l’invitation à s’asseoir pour s’installer, arborer une tenue vestimentaire adaptée et professionnelle] ». Et, là encore, nombreux auront été les postulants à démontrer une « connaissance trop superficielle de la communauté du renseignement, imputable à un manque de préparation voire à une absence d’intérêt marqué pour le sujet ».

https://www.opex360.com/2021/12/05/le-niveau-des-candidats-diplomes-de-lenseignement-superieur-aux-concours-de-la-dgse-est-tres-heterogene/

Accessoirement le truc sur le niveau des concours a, il me semble, déjà été posté.

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