Philippe Top-Force Posté(e) le 22 avril 2017 Share Posté(e) le 22 avril 2017 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 10 mai 2017 Share Posté(e) le 10 mai 2017 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 2 juin 2017 Share Posté(e) le 2 juin 2017 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 2 juin 2017 Share Posté(e) le 2 juin 2017 Les programmes de relation publique et de recrutement de la DGSE (article de Marc Manach "Big Brother"). Si ça vous tente, il y a de en plus de postes ouverts dans de nombreux domaines ! http://m.slate.fr/story/146217/nouveaux-espions-dgse-recrutement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
espuelas Posté(e) le 20 septembre 2017 Share Posté(e) le 20 septembre 2017 (modifié) je crois pas avoir vu passer l'info de ce docs, dans le doute ... Extrait #1 des “Guerriers de l’ombre” Extrait #2 des "Guerriers de l'ombre" Modifié le 20 septembre 2017 par espuelas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 14 octobre 2017 Share Posté(e) le 14 octobre 2017 (modifié) @Rob1 Il y aurait des taupes dans le ministère des armées, des enquêtes pour trahison sont en cours : http://lessor.org/enquetes-trahison-sein-ministeres-armees/ Modifié le 14 octobre 2017 par collectionneur 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 4 février 2018 Share Posté(e) le 4 février 2018 Pour savoir ce que prépare la DGSE, lisez ses offres de stages Citation Big data, «lutte informatique active», géolocalisation... Un document détaillant 145 offres de stage émanant de la direction technique de la DGSE en dit long sur les nouveaux enjeux du renseignement français. https://www.slate.fr/story/156778/dgse-stages-cybercriminalite-services-secrets 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 15 février 2018 Share Posté(e) le 15 février 2018 (modifié) Je signale un livre paru aujourd'hui d'un ancien de la DST : Je ne pouvais rien dire - Contre-espionnage, antiterrorisme : un ancien espion raconte Paul-Louis Voger https://www.decitre.fr/livres/je-ne-pouvais-rien-dire-9782809823639.html Disponible à 4 € (et sans frais de port) au lieu de 20 ici https://www.ebay.fr/itm/Je-ne-pouvais-rien-dire-Jean-Louis-Voger-Xavier-Panon/112814973960?hash=item1a444be408:g:YTQAAOSwXf1agfIn Modifié le 17 février 2018 par collectionneur baisse du prix Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 22 février 2018 Share Posté(e) le 22 février 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 22 février 2018 Share Posté(e) le 22 février 2018 Des anciens de Baliste? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 22 février 2018 Share Posté(e) le 22 février 2018 vieille histoire ressucée du scandale STrava pour ceux qui veulent lire plus sur ça.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 22 février 2018 Share Posté(e) le 22 février 2018 Il y a 2 heures, Borisdedante a dit : il y a 35 minutes, mgtstrategy a dit : vieille histoire ressucée du scandale STrava pour ceux qui veulent lire plus sur ça.... A 10 contre 1! Bon après, rien ne dit qu'il ne s'agisse pas d'un gros honeypot des familles pour ferrer du couillon. Surtout que cette affaire survient longtemps après celle des FS US en Syrie. Donc signifie retex, ou prise de conscience, a minima. Ce d'autant plus que, sur la sécurité des smartphones, la DGSE donne des conférences pour les cadres des entreprises françaises stratégiques, dans des réunions assez "select" d'où rien ne filtre ni ne sort. Une connaissance a eu l'occasion d'y participer, et c'était d'un autre niveau que "Oui-Oui et Bécassine installent un antivirus". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerloas Posté(e) le 25 février 2018 Share Posté(e) le 25 février 2018 https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/des-espions-de-la-dgse-identifies-a-cause-de-l-appli-sportive-strava_1987031.html Citation Des espions de la DGSE identifiés à cause de l'appli sportive Strava L'application, qui géolocalise les parcours des courses de ses utilisateurs, a permis d'identifier des espions français, leur lieu de travail et leurs planques en opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kerloas Posté(e) le 13 avril 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 avril 2018 Citation La guerre secrète des services français pour neutraliser les djihadistes de l'État islamique Par Vincent Nouzille RÉCIT - Depuis 2015, les services français mènent une guerre secrète sans merci pour éliminer de l'État islamique les djihadistes francophones qui continuent de constituer une menace, même après la chute de Mossoul et de Raqqa. Une politique de «neutralisation» assumée par le président Macron, comme son prédécesseur, et appliquée discrètement avec l'aide de forces alliées, américaines, irakiennes et kurdes. Où est passé Abdelilah Himich? La question peut sembler hermétique au commun des mortels. Mais le sort de cet ex-légionnaire de Lunel, devenu un cadre dirigeant de l'organisation Etat islamique (EI), taraude une poignée de professionnels du renseignement français. Soupçonné d'avoir joué un rôle dans la planification des attentats de Paris en novembre 2015 et ceux de Bruxelles en mars 2016, Himich, a priori repéré en Syrie, semble s'être évanoui dans la nature depuis la fin de 2017. Tous les jours, les experts français font le point sur les informations qu'ils peuvent recueillir à son sujet, dans leurs bureaux situés au cœur de l'immeuble de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à Levallois-Perret. Composée d'agents provenant de huit services de renseignement, intérieurs comme extérieurs, leur petite équipe, baptisée «Allat», du nom d'une déesse préislamique, a été créée durant l'été 2015 pour traquer les djihadistes français partis ou revenus de Syrie et d'Irak. Elle travaille en liaison avec une autre cellule interservices, nom de code Hermès, pilotée par la Direction du renseignement militaire (DRM). Installée dans les sous-sols bunkerisés du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), au cœur du Balardgone, QG parisien du ministère de la Défense, Hermès prépare des «dossiers d'objectifs» pour l'état-major des armées. Au moins 300 Français tués sur place Parmi les quelque 1700 noms qui figurent dans leurs fichiers, plus de 300 sont déjà revenus et suivis en France, une petite centaine ont été faits prisonniers sur place et au moins 300 auraient été tués. «Le décompte des morts est imprécis, car il y a eu énormément de dégâts et les vérifications sont complexes», précise un initié. Ce qui fait, a priori, encore plus d'un millier de Français «sur zone» au sort incertain, dont quelques-uns figurent sur des listes prioritaires des «cibles de haute valeur», ou «High Value Individuals» (HVI) dans le langage militaire américain. Abdelilah Himich en fait partie, ainsi que d'autres combattants francophones du djihad. Parmi eux: Salim Benghalem, ancien geôlier de journalistes français en Syrie ; Peter Cherif, un vétéran du djihad en Irak, proche des frères Kouachi, ou Fabien Clain, mentor du djihad toulousain et voix de la revendication des attentats du 13 novembre 2015, à Paris. Le but des services français est clair: les neutraliser, que ce soit par une capture ou par une élimination. Les listes des HVI que la France recherche comportent des dizaines de noms. Les ordres viennent du plus haut niveau de l'Etat, à savoir du président de la République. François Hollande avait approuvé le principe d'opérations de «mise hors d'état de nuire». Mi-2015, il a confirmé aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, auteurs du livre Un président ne devrait pas dire ça… (Stock), avoir autorisé «au moins» 4 assassinats ciblés et avoir donné des consignes de vengeance: «Oui, l'armée, la DGSE ont une liste de gens dont on peut penser qu'ils ont été responsables de prises d'otages ou d'actes contre nos intérêts. On m'a interrogé. J'ai dit “Si vous les appréhendez, bien sûr.”» Macron aussi ferme que son prédécesseur En réalité, selon nos informations, plus d'une cinquantaine de HVI ont été exécutés entre 2013 et 2017 sur divers théâtres extérieurs, soit par les armées dans le cadre de frappes aériennes ou de raids au sol, soit par la DGSE de manière clandestine, soit indirectement par les forces de pays alliés sur la base de renseignements fournis par la France. Cette traque, qui a débuté principalement au Sahel en marge de l'opération «Serval» déclenchée au Mali début 2013, visait d'abord des chefs de groupes djihadistes armés de cette région. Elle a pris une nouvelle dimension à partir de 2015, en ciblant également des djihadistes francophones présents en Syrie et en Irak. Cette guerre secrète est loin d'être achevée. «L'essentiel de l'encadrement de l'Etat islamique a été décimé. Mais une partie des djihadistes importants a disparu des radars», confirme Jean-Charles Brisard, le président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), un think tank spécialisé. Réfugiés dans d'ultimes sanctuaires, passés dans la clandestinité ou déjà partis pour d'autres terres de djihad, ces HVI constituent toujours des dangers, ce qui mobilise les services. Depuis son élection en mai dernier, Emmanuel Macron a réitéré, selon nos informations, les fermes instructions de son prédécesseur: «Pas de quartier!» Il a laissé entrevoir cette résolution lors d'une visite au siège de la DGSE, le 30 août dernier, accompagné de son coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, le préfet Pierre de Bousquet de Florian, et devant le nouveau directeur du service, Bernard Emié, un diplomate fin connaisseur du Proche-Orient. Il l'a exprimé plusieurs fois lors de conseils de Défense, notamment le 21 octobre. «L'objectif est bien de limiter au maximum les retours en France. Pour le moment, cela fonctionne plutôt pas mal», se réjouit un expert sécuritaire proche de l'Elysée. Florence Parly, la ministre des Armées, a d'ailleurs exprimé à sa façon son appui à cette politique, en déclarant le 15 octobre 2017 sur Europe 1: «S'il ya des djihadistes qui périssent dans [les] combats [à Raqqa], je dirais que c'est tant mieux.» Officiellement, il n'est pas question d'opérations ciblées, ni de listes nominatives de personnes à «neutraliser». «Nous visons des objectifs ennemis, quels qu'ils soient. L'important n'est pas leur nationalité, mais leur dangerosité», dit-on dans les milieux autorisés. Mais il s'agit d'un secret de Polichinelle: sous le sceau du secret défense, ces traques se déroulent bel et bien, afin d'éliminer des personnes considérées comme des menaces directes contre la sécurité nationale. Au Levant, la chasse aux djihadistes a vraiment débuté durant l'été 2015. A cette époque, l'Etat islamique règne sans partage dans son califat, auto-proclamé un an plus tôt sur une partie de l'Irak et de la Syrie. La coalition internationale anti-Daech, réunie depuis l'automne 2014 sous les auspices des Américains, commence à essayer d'affaiblir l'organisation, en ciblant ses camps d'entraînement et ses centres logistiques. Les armées françaises y participent seulement en Irak. En coulisses, les experts de la DGSE, de la DGSI, et de la DRM s'alarment de plus en plus des risques de voir des commandos de l'EI s'entraîner en Syrie pour venir frapper en Europe. Déjà, des terroristes liés à un certain Abdelhamid Abaaoud, un jeune Belgo-Marocain parti en Syrie, ont été appréhendés à Verviers, en Belgique, en janvier 2015, puis en Région parisienne en avril. «Nous suivions depuis le mois de janvier le réseau Abaaoud. Nous connaissions parfaitement la dangerosité du personnage», admettra Bernard Bajolet, patron de la DGSE, devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris. Après l'attaque déjouée dans le Thalys du 21 août 2015, attribuée à ce réseau, tous les services sont sur le pont. Alerté, François Hollande donne, lors du conseil de Défense du 4 septembre 2015, son feu vert à des frappes ciblées en Syrie, notamment sur un immeuble de Raqqa censé abriter Abaaoud et certains de ses complices. Mais l'opération est annulée, par crainte de dommages collatéraux, comme le révélera Le Monde, quelques mois plus tard. Abaaoud est alors présenté dans une note de la DGSE comme «un acteur clé de la menace projetée en Europe». C'est bien lui, ainsi que Salim Benghalem, ancien dealer de Cachan, et Fabien Clain, le djihadiste toulousain, qui sont visés, dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, par des bombardements français à Raqqa. Les renseignements ne sont pas assez fiables: les cibles principales échappent aux bombes. Abaaoud, lui, n'est pas sur place: en réalité, il est déjà parti depuis début août en Europe pour préparer les commandos visant Paris. Citation Frappes ciblées au Levant Après les attentats du 13 novembre 2015, la traque s'élargit. François Hollande veut frapper fort. La DGSE envoie des commandos de son service Action s'infiltrer en Irak et en Syrie pour procéder à de discrètes filatures et à quelques opérations «Homo». Les Américains ont également proposé leurs services, notamment la mise à disposition de leurs drones armés pour les éliminer. Les états-majors français donnent leur aval aux opérations aériennes décidées par le QG de la coalition anti-Daech. Plusieurs de ces raids «mutualisés» visent des objectifs où des djihadistes francophones sont présents, au milieu d'autres recrues européennes, syriennes ou irakiennes. La liste de ces HVI exécutés par la coalition, principalement par les Américains, s'allonge au fil des mois: Charaffe al-Mouadan, un proche d'Abaaoud, tué en décembre 2015 ; Rachid Marghich, issu des filières de Trappes, et Wissen el-Mokhtari, membre de la cellule de Verviers, en août 2016 ; Romain Letellier, djihadiste du Calvados, en octobre 2016 ; Macreme Abrougui, ami de Clain, tué par une frappe française en octobre 2016 ; Walid Hamam, autre proche d'Abaaoud, fin 2016 ; Boubaker el-Hakim, un Franco-Tunisien haut gradé dans les services extérieurs de l'EI, chef présumé d'Abaaoud, en novembre 2016 ; les Français Salah Gourmat, Sammy Djedou, et le Belge Walid Hamam, en décembre 2016. Le 8 février 2017, c'est Rachid Kassim, mentor de plusieurs djihadistes français via la messagerie cryptée Telegram, qui est visé par un missile tiré depuis un drone américain, sans que sa mort soit confirmée de manière certaine. Après cette vague de raids aériens, la chasse se poursuit au sol lors de l'assaut de l'armée irakienne à Mossoul, lancée en octobre 2016 et achevée au printemps 2017. De manière officielle, plus d'un millier de soldats français, dont quelques dizaines de membres des forces spéciales, participent à la formation des unités antiterroristes irakiennes et contribuent aux tirs d'artillerie, ainsi qu'aux frappes aériennes. En réalité, dotées de moyens d'interception sophistiqués, les forces spéciales collectent également des renseignements précis pour localiser et neutraliser des groupes de djihadistes étrangers retranchés dans ce fief de l'EI. Certains participent avec les Irakiens à des opérations de capture ou d'élimination. «Ce fut très dur, très violent», rapporte un officier supérieur. Des agents de la DGSE sont également présents sur place, ainsi que des techniciens qui recherchent des preuves ADN d'identification sur des morts et des blessés. Des listes fournies aux Irakiens Lorsque le Wall Street Journal révèle, le 30 mai, que les Français fourniraient à leurs alliés irakiens des listes de personnes à «neutraliser», le ministère de la Défense dément. Cependant, plusieurs hauts responsables militaires irakiens, dont le général Abdelghani al-Assadi, et le colonel Moutadhar, chefs du contre-terrorisme, confirmeront, - respectivement à Paris Match et à France 2 - avoir bien reçu de la part des Français des listes de noms et des demandes tacites d'élimination de ces cibles. «Cela arrangeait tout le monde, précise un expert militaire français. Les unités irakiennes n'ont pas fait dans la dentelle à Mossoul. Elles ont tué de nombreux djihadistes étrangers, que ce soit par leurs bombardements intensifs, ou lors des combats au sol, et aussi par la suite.» Selon plusieurs sources concordantes, plusieurs dizaines de Français auraient ainsi péri lors de la prise de Mossoul. D'autres combattants originaires de l'Hexagone auraient réussi à prendre la fuite, pour se replier dans des zones encore contrôlées par Daech. Enfin, une dizaine de Français de l'EI auraient été faits prisonniers, dont quelques femmes et enfants. A défaut d'accord d'entraide pénale ou d'extradition avec la France, l'Irak est libre de les juger sur place, y compris en les condamnant à mort, une peine à laquelle Paris s'opposerait en cas de verdict en ce sens. La jeune Mélina Boughedir, mère de quatre enfants, n'a écopé que de sept mois de prison début 2018, mais les autorités irakiennes ont fait appel de ce jugement. «C'est un gouvernement souverain, nous ne pouvons les forcer à nous les renvoyer», dit-on côté français. Une fois Mossoul tombée en Irak, c'est Raqqa, en Syrie, qui concentre ensuite l'intérêt des services français durant l'été 2017. Car c'est là que se cachent sans doute des djihadistes figurant sur les listes prioritaires de HVI, dont Salim Benghalem, Fabien Clain, et Abdelilah Himich. Soutenues par les Américains, les Britanniques et les Français, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de groupes arabo-kurdes, lancent en juin l'assaut final de l'opération «Colère de l'Euphrate» pour encercler Raqqa. Des agents de la DGSE, qui cultive de longue date des contacts avec les Kurdes, les accompagnent, attentifs au sort des cibles francophones. Les bombardements et les combats font rage, décimant les rangs de l'EI de plus d'un millier de membres. Début octobre, des pourparlers s'engagent entre les forces arabo-kurdes, qui ont, elles aussi, subi de lourdes pertes, et des commandants de l'EI assiégés dans un dernier périmètre de 2 km2 de la ville. Un accord se dessine sous l'égide du Conseil civil de Raqqa, une administration mise en place par les FDS, pour laisser sortir les derniers combattants et des civils. Les Américains et les Français retardent les discussions, refusant que les djihadistes non syriens évacuent la cité. «La dernière chose que nous voulons, c'est que les combattants étrangers soient libérés et qu'ils puissent retourner dans leur pays d'origine et causer plus de terreur», déclare le colonel Ryan Dillon, porte-parole de la coalition. «Notre mission est de nous assurer qu'ils vont bien mourir en Syrie, que nous allons tous les éliminer», avait d'ailleurs confié, en juin, Brett McGurk, l'envoyé spécial américain à Raqqa, à la journaliste libanaise Jenan Moussa. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la DGSE a surtout mentionné la présence supposée à Raqqa de quelques HVI impliqués dans les attentats de Paris, comme Abdelilah Himich, ne souhaitant pas qu'ils lui échappent. Dans la nuit du 14 au 15 octobre, une noria de bus et de camions sort pourtant de Raqqa sans encombre. A leur bord, près de 300 djihadistes auraient ainsi pu rejoindre la région syrienne de Deir ez-Zor, plus à l'est. Malgré les démentis des autorités locales, des étrangers se seraient glissés dans le convoi. Ravagée par des combats qui ont fait plus de 3000 victimes, dont un tiers de civils, Raqqa est considérée comme «libérée» le 17 octobre. «[…] La chute de Daech à Raqqa est un événement important, d'une certaine manière les crimes du Bataclan ne sont donc pas impunis», se félicite alors Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. Certains HVI sont bien présumés décédés, comme Sabri Essid, ex-beau-frère de Mohammed Merah, qui aurait été exécuté suite à des purges sein de l'EI, où le Belgo-Marocain Oussama Atar, 33 ans, un des cerveaux présumés des attentats de Paris, qui aurait été tué lors de bombardements fin 2017. Mais la vengeance n'est pas complète. Car de nombreuses cibles ont échappé aux mailles du filet de Raqqa. Les forces arabo-kurdes continuent leur progression en Syrie. Au total, environ 1300 djihadistes sont faits prisonniers au cours de leur avancée, dont une soixantaine de Français, retenus depuis lors dans divers camps, dans l'attente d'un sort judiciaire encore incertain. Parmi eux, un certain Yassine, issu, comme son ami Himich, de la filière de Lunel, et sa compagne, dont une interview a été diffusée sur France 2, le 21 janvier. «Yassine dit qu'il n'a rien à voir avec Daech. Mais il a posé armes à la main sur des photos et il avait menacé de nous égorger, rapporte le journaliste Jean-Michel Decugis, qui a cosigné une enquête sur les Lunellois dans Un chaudron français (Grasset). Sur les 22 membres de ce réseau, nous avons recensé neuf tués et ces deux prisonniers. Les 11 autres ont disparu, dont Himich, qui n'a pas été déclaré mort.». Citation Des arrestations en série Les forces kurdes arrêtent également Emilie Koenig, une Bretonne partie en Syrie en 2012 et considérée par les Américains comme une djihadiste chevronnée. Le 17 décembre, ils capturent dans la région d'Hassaké, six HVI prisées des Français, dont Thomas Barnouin, 36 ans, originaire d'Albi, proche des frères Clain. Considéré comme «le plus érudit des djihadistes français de l'Etat islamique», ce prédicateur aurait grimpé dans la hiérarchie de Daech, avant d'être incarcéré en 2017 par ses propres mentors «suite à des désaccords théologiques», selon le chercheur Romain Caillet et le journaliste Pierre Puchot, auteurs du livre Le combat vous a été prescrit (Stock). Les autres? Les services français et leurs alliés poursuivent leur traque, où qu'ils se trouvent. «Elle devient de plus en plus difficile, car l'Etat islamique est en phase de transition, avec la création de cellules clandestines et des migrations vers des groupes affiliés, dans d'autres zones de combats qui sont de plus en plus nombreuses, de l'Afghanistan à la Libye», analyse Jean-Charles Brisard. Pour recueillir des renseignements et intervenir, des agents français se sont déployés en Turquie, considérée comme une véritable boîte noire, un hub permettant à des djihadistes de filer incognito vers de multiples destinations. En Afghanistan, les drones américains ont déjà frappé en juillet le QG du groupe Khorasan, affilié à l'EI, tuant notamment son chef, Abou Sayed. Depuis lors, les services ont repéré des arrivées de djihadistes européens au nord de l'Afghanistan. Quelques Français se seraient glissés au sein de ces filières principalement tadjiks et ouzbeks. Selon L'Express, au moins trois d'entre eux auraient été tués par une frappe de missile américain en janvier. Par ailleurs, la DGSE et la DRM surveillent les flux maritimes autour de la Libye, où se seraient déjà rassemblés plus de 3000 combattants de l'EI arrivés du Levant. Selon nos informations, des nageurs de combat du service Action et des commandos-marine des forces spéciales mènent régulièrement des opérations de sabotage de navires de Daech en Méditerranée. Des drones américains ont également ciblé des camps de cette organisation en Libye, notamment en septembre 2017 au sud de Syrte, et en novembre, près de Fuqaha. Mais l'arrivée sur les côtes siciliennes, l'été dernier, d'au moins une cinquantaine de djihadistes d'origine tunisienne, signalée par Interpol, inquiète bien davantage les services européens. D'après la note de cette organisation internationale, révélée fin janvier par The Guardian, certains ont sans doute déjà franchi la frontière franco-italienne et peuvent constituer des cellules prêtes à passer à l'action sur le territoire. Un scénario qui hante les experts de la cellule Allat, plus que jamais sur le qui-vive. Plus de 300 revenants suivis Selon le ministère de l'Intérieur, le nombre de Français encore présents en Syrie et en Irak serait de 730 adultes et 538 mineurs. Parmi eux, d'après nos sources, une dizaine seraient détenus en Irak et au moins une soixantaine retenus prisonniers en Syrie par diverses factions armées. Leur rapatriement en France ne peut intervenir qu'au «cas par cas», selon les consignes édictées en novembre par le président Macron. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a affirmé, le 7 février sur BFMTV, que la plupart seront jugés en Irak et en Syrie, s'opposant ainsi aux demandes écrites de plusieurs familles de ces Français emprisonnés. Seuls les enfants peuvent, en théorie, être rapatriés systématiquement, suivant une procédure mise en place début 2017 par le ministère de la Justice avec la coopération de la Croix-Rouge et de l'aide sociale à l'enfance. Ces mineurs sont pris en charge, avec un suivi psychologique, non sans difficultés. D'après le dernier décompte du Centre d'analyse du terrorisme daté d'avril 2018, 258 Français majeurs - 184 hommes, 74 femmes - et 68 enfants sont déjà revenus ces dernières années de Syrie et d'Irak, volontairement ou à la suite d'arrestations, notamment en Turquie. Plus de 180 ont été judiciarisés dans le cadre de procédures ouvertes à leur encontre, dont 142 écroués et 43 suivis judiciairement. Parmi eux, 88 ont déjà été condamnés. Le flux des revenants s'est tari ces derniers mois, avec 23 retours enregistrés en 2017 et une poignée depuis début 2018. Source: Le Figaro 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 16 avril 2018 Share Posté(e) le 16 avril 2018 Ne connaissant le monde de l'espionnage qu'à travers les reportages estampillés "James Bond", je ne saurai porter d'avis sur ce reportage, mais j'ai trouvé intéressant et vu qu'on n'en a pas parlé ici, peut être à juste titre.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Horus Posté(e) le 17 avril 2018 Share Posté(e) le 17 avril 2018 Le 22/02/2018 à 17:59, Patrick a dit : A 10 contre 1! Bon après, rien ne dit qu'il ne s'agisse pas d'un gros honeypot des familles pour ferrer du couillon. Surtout que cette affaire survient longtemps après celle des FS US en Syrie. Donc signifie retex, ou prise de conscience, a minima. Ce d'autant plus que, sur la sécurité des smartphones, la DGSE donne des conférences pour les cadres des entreprises françaises stratégiques, dans des réunions assez "select" d'où rien ne filtre ni ne sort. Une connaissance a eu l'occasion d'y participer, et c'était d'un autre niveau que "Oui-Oui et Bécassine installent un antivirus". Je me suis fait la même réflexion : soit tout ça fait partie d'une stratégie "à 3 bandes" mais à le coût semble vraiment élevé, avec un ou plusieurs agents grillés... soit le niveau de légèreté ambiant dans l'usage des smartphones est assez incroyable, surtout compte-tenu des vagues faites par l'affaire des FS US. Et dans ce domaine, Strava est l'arbre qui cache la forêt... En tout cas, l'image projetée par la DGSE n'est pas glorieuse, tant sur le plan technologique qu'en termes de discipline interne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kerloas Posté(e) le 22 avril 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 avril 2018 Citation Syrie: comment Lafarge informait l'Etat français Dans l’affaire du financement de l’Etat islamique par l’entreprise de matériaux de construction, «Libération» révèle que les renseignements français étaient informés de façon précise et régulière par le directeur sûreté. L’Elysée et le Quai d’Orsay participaient à des discussions stratégiques sur l’envoi de soldats dans l’usine. La révélation est sulfureuse, et ouvre un nouveau front dans l’enquête judiciaire sur les agissements de Lafarge en Syrie. Ce 12 avril, Jean-Claude Veillard, ancien directeur sûreté de la multinationale française (qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim), passe la journée dans le bureau de la juge d’instruction parisienne, Charlotte Bilger. Il fait partie des six dirigeants du cimentier mis en examen pour avoir versé d’importantes sommes d’argent, entre 2012 et 2014, à plusieurs groupes armés, dont l’Etat islamique, dans le but de poursuivre l’activité de la cimenterie syrienne en zone de guerre. Lors de ce troisième interrogatoire, révélé par Libération, la juge questionne Jean-Claude Veillard sur un point crucial : les services de renseignements français étaient-ils informés de la «réalité du financement» de l’EI par Lafarge ? La réponse est limpide : «Je ne faisais aucun tri dans les informations que je donnais aux services des renseignements.» Et d’enfoncer le clou : «Au cours des réunions, j’ai donné toutes les informations.» Selon l’agenda fourni par Jean-Claude Veillard aux enquêteurs, le directeur sûreté a rencontré à 33 reprises les différents services de renseignement extérieurs (DRM, DGSE) et intérieur (DGSI) entre 2012 et 2014. Un canal fructueux, qui a pu permettre au plus haut niveau de l’Etat d’être avisé en temps réel des équilibres militaires dans le nord de la Syrie, mais aussi de la réalité des agissements de Lafarge. Jusqu’ici, le scandale dépeignait surtout l’entêtement d’une multinationale pour engranger des profits au risque d’exposer ses salariés aux enlèvements et de contribuer au financement d’une organisation terroriste. Désormais, c’est l’Etat qui apparaît au cœur de l’affaire. Fibre patriotique Ancien commando marine, en poste dans l’entreprise depuis 2008, Jean-Claude Veillard, 64 ans, est un familier des cercles de la défense nationale. A la juge Bilger, il tient à préciser qu’il a «passé [sa] vie à combattre le terrorisme, en Afghanistan, en Bosnie, en Somalie». Décrit comme un homme à la fibre patriotique chevillée au corps, il noue au fil du temps une relation de confiance avec différents services secrets. Lors d’une première audition le 3 avril, Veillard détaille la proximité qu’il dit avoir entretenue avec le renseignement français : «Mon point d’entrée pour la DGSE était le point d’entrée pour toutes les entreprises, qui n’était pas spécialement dédié pour Lafarge en Syrie. J’avais des échanges très réguliers avec lui [son contact à la DGSE, ndlr], au cours desquels je lui transmettais les informations dont je disposais. Il arrivait que des personnes en charge de la situation syrienne demandent à me rencontrer, ce que j’acceptais.» La juge tente alors de sonder l’importance de ses renseignements pour les services : «Etiez-vous la seule source d’information pour la DGSE ?»«Dans cette partie de la Syrie, j’aurais la prétention de le croire», rétorque le directeur sûreté. De nombreux mails saisis lors d’une perquisition au siège de Lafarge documentent également la relation entre l’agence du boulevard Mortier et Jean-Claude Veillard. Pour converser avec le directeur sûreté, la DGSE opte pour la création d’une adresse mail dont l’intitulé est surprenant : grosmarmotte@gmail.com. Plusieurs fois, Veillard l’utilisera pour informer le service de la destinée de l’usine. Ainsi, le 13 septembre 2014, il avise la DGSE de sa future rencontre avec deux dirigeants kurdes en France. L’EI attaque l’usine et en prend possession quelques jours plus tard, le 19 septembre. Dans un autre mail adressé à la DGSE, daté du 22 septembre, Veillard fait ouvertement part de son inquiétude : «L’usine est maintenant occupée par Daech qui bénéficie de notre cantine, clinique et base vie. […] Le contact a été établi pour la libération de nos collègues chrétiens. Nous recherchons maintenant une voie pour payer la “taxe” car leur jugement est simple : la conversion, la taxe ou la vie…» Deux mois plus tard, le 17 novembre, nouveau bilan d’étape dressé par Jean-Claude Veillard. Il révèle alors à la DGSE qu’Amro Taleb – que l’on connaît aujourd’hui comme l’un des principaux intermédiaires entre Lafarge et l’EI – propose de «relancer l’usine sous le contrôle d’hommes “d’affaires” de Daech.» Le 23 décembre, enfin, Veillard écrit : «La situation évolue. Des représentants de Daech, par le biais de distributeurs locaux, ont commencé à établir des contacts avec certains de nos employés. Ils ont besoin de soutien technique pour remettre en route le générateur électrique. Nous résistons pour l’instant en arguant du fait que l’usine est pilotée depuis la France et qu’il est impossible de remettre en route localement. L’argument ne tiendra pas longtemps.» Le lendemain, l’agent de la DGSE répond de façon étonnante. Depuis l’adresse mail avec l’alias «grosmarmotte», il demande à Jean-Claude Veillard d’envoyer «les plans de l’usine et les éléments de localisation GPS» sur une autre adresse, cette fois-ci sur @defense.gouv.fr. Puis poursuit : «Sinon nous sommes intéressés par tout élément sur les représentants de Daech en contact avec vos employés… Tel, mails, pseudos, descriptions, etc. bon courage.» «Fond de carte» Outre la DGSE, Jean-Claude Veillard fait également état de liens étroits avec les autres services français : «Nous fonctionnions de la même manière, j’avais un point de contact particulier avec la DGSI ainsi qu’à la direction du renseignement militaire (DRM)», relate celui qui a par ailleurs été candidat sur la liste Front national aux municipales à Paris en 2014. Loquace, le directeur sûreté précise aussi le travail de terrain qu’effectuaient les deux «gestionnaires de risques» de Lafarge en Syrie, le Norvégien Jacob Waerness, puis le Jordanien Ahmad Jaloudi, vétérans des services secrets de leurs pays respectifs. Ces derniers collectaient «des informations auprès des conducteurs, des clients, des fournisseurs et parfois des employés», se souvient Veillard. Le sexagénaire récupère alors «tous les mois ou tous les deux mois […] un fond de carte qu’il travaillait sur Google» avant de le transmettre en direct «à la DGSE, à la DGSI et à la DRM». La juge Bilger relance : «Devaient-ils rencontrer les responsables de groupes armés ?» «Leur première mission, c’est l’acquisition du renseignement. Si ces rencontres pouvaient leur permettre d’obtenir des informations, ils pouvaient le faire», assure Jean-Claude Veillard. En avril 2017, lors de la première phase des investigations, les enquêteurs ont tenté en vain de rencontrer l’ancien «gestionnaire des risques» norvégien de Lafarge. Jacob Waerness a officiellement quitté le cimentier à la fin de l’année 2013, et travaille désormais à Zurich en Suisse. «Jacob Waerness nous a indiqué qu’il n’avait pas de déplacement prévu à Paris dans les prochains mois. A la proposition de se voir à la frontière franco-suisse, […] Monsieur Waerness a décliné la proposition et nous a indiqué qu’il préférait que nous fassions le déplacement en Suisse», écrivent les douaniers sur procès-verbal. L’homme, qui a mis en scène une partie de son aventure syrienne dans un livre, n’a donc pour l’heure jamais répondu aux questions des trois juges d’instruction Charlotte Bilger, Renaud Van Ruymbeke et David de Pas. Son rôle semble pourtant primordial dans les relations avec les groupes armés en Syrie et la mise en place du système de versements d’argent. La porosité entre le service sûreté de Lafarge et les services de renseignement est renforcée par deux recrutements effectués par Jean-Claude Veillard. Une contractuelle de la DCRI (future DGSI) travaille près d’un an et demi pour Lafarge, entre 2010 et 2011. Pour la remplacer, le directeur sûreté recrute cette fois-ci un agent de la DGSE. Veillard fait également valoir ses relations avec les patrons de deux services : «Je connaissais le directeur du renseignement militaire, le patron de la DGSI.» Selon nos informations, un déjeuner avec Patrick Calvar, alors à la tête du renseignement intérieur, a eu lieu mi-2016, à l’époque des premières informations du journal le Monde sur l’affaire. Ce n’est qu’après plusieurs heures d’audition que Jean-Claude Veillard en arrive au point le plus sensible de ses déclarations. Les services de renseignement pouvaient-ils ignorer les remises d’argent aux nombreux groupes armés, parmi lesquels, à partir de novembre 2013, l’Etat islamique ? Le 12 avril, Jean-Claude Veillard se livre : «En 2013, j’ai compris l’économie générale au profit des groupes armés», puis en 2014, les «liens avec Isis [l’EI, ndlr]». La magistrate insiste : «Vous avez déclaré avoir appris la réalité du financement en 2014. Avez-vous informé les services de renseignement avec lesquels vous déclariez être en contact régulier des informations dont vous disposiez sur ce point ?» Jean-Claude Veillard réitère alors avoir «donné toutes les informations». «Quelle était leur réaction ?» enfonce la juge Bilger. «Ils engrangent les informations, c’est leur métier.» Une réponse sibylline, qui ouvre une suite logique : que savait le sommet de l’Etat de cette situation explosive ? «Déploiement» Les derniers éléments de l’enquête que nous révélons permettent d’obtenir une première indication du rôle joué par la diplomatie française et l’Elysée dès 2014, alors que l’usine syrienne venait d’être investie par l’EI. Sherpa, partie civile dans l'enquête, a demandé l'audition de Laurent Fabius, alors au Quai d'Orsay. «En octobre ou novembre», Jean-Claude Veillard fait état de contacts avec le cabinet militaire du président François Hollande. «Mon simple objectif était de faire comprendre que cette usine pouvait être utilisée comme base dans le cadre de déploiement des forces militaires françaises»,explique le directeur sûreté de Lafarge dans le bureau du juge. A la fin de l’année 2015, ce sont dans un premier temps les forces spéciales américaines qui prendront pied dans l’usine. Le 28 décembre 2015, Jean-Claude Veillard contacte par mail l’ambassadeur français pour la Syrie, basé à Paris, Franck Gellet, afin de le rencontrer : «J’ai informé le directeur de la DRM et le CEMP [état-major personnel] du PR [président de la République] de cette évolution de situation. […] Je sollicite un rendez-vous dès que possible afin que nous puissions partager avec vous les informations à notre disposition et que vous nous proposiez une stratégie pour garder le contact avec ce site.» Le commandement militaire retient finalement la proposition de Lafarge, et positionne des forces spéciales françaises dans l’usine, aux côtés des Américains, quelques semaines plus tard. Source : http://www.liberation.fr/france/2018/04/22/syrie-comment-lafarge-informait-l-etat-francais_1645131 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 23 avril 2018 Share Posté(e) le 23 avril 2018 Bon le directeur de la sécurité fait des barbouzeries, rien de surprenant. Par contre j'aimerais beaucoup savoir ce qu'en pense leur directeur juridique. Coopérer avec la DGSE n'étant pas un passe-droit, ils risquent quand même de se faire condamner... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 21 mai 2018 Share Posté(e) le 21 mai 2018 Les SR militaires belges gonfle leurs maigres effectifs, ils vont passé de 600 a prés de 700 personnes cette année avec comme objectif en 2030 (pas pressé...) d'avoir un plafond a 936 personnes : http://forcesoperations.com/belgique-les-renseignements-militaires-en-pleine-mutation/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 21 mai 2018 Share Posté(e) le 21 mai 2018 La DGSE fait sa pub sur youtube.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 24 mai 2018 Share Posté(e) le 24 mai 2018 (modifié) Des agents de la DGSE soupçonnés d’espionnage pour le compte de Pékin Le monde : https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/05/24/des-agents-de-la-dgse-soupconnes-d-espionnage-pour-le-compte-de-pekin_5304153_1653578.html je le sentais pas ce malotru.. Modifié le 24 mai 2018 par Phacochère 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 25 mai 2018 Share Posté(e) le 25 mai 2018 Il y a 10 heures, Phacochère a dit : Des agents de la DGSE soupçonnés d’espionnage pour le compte de Pékin Le monde : https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/05/24/des-agents-de-la-dgse-soupconnes-d-espionnage-pour-le-compte-de-pekin_5304153_1653578.html je le sentais pas ce malotru.. tu l'as connu ? dommage que tu ne l'ais pas senti .... il aurait mieux valu le sentir pour voir qu'il sentait mauvais ..... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 25 mai 2018 Share Posté(e) le 25 mai 2018 Est en lien avec les enquêtes signalé l'année dernière ? : https://lessor.org/enquetes-trahison-sein-ministeres-armees/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 25 mai 2018 Share Posté(e) le 25 mai 2018 tiens il ne semble pas que ce ne soient encore les Russes qui aient bon dos .... zut alors ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 25 mai 2018 Share Posté(e) le 25 mai 2018 Il y a 11 heures, Phacochère a dit : Des agents de la DGSE soupçonnés d’espionnage pour le compte de Pékin Le monde : https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/05/24/des-agents-de-la-dgse-soupconnes-d-espionnage-pour-le-compte-de-pekin_5304153_1653578.html Détail à confirmer : au moins l'un d'eux aurait été en poste à Pékin (le recrutement/retournement est plus facile ainsi) https://www.20minutes.fr/societe/2277359-20180525-mise-examen-deux-ex-agents-dgse-soupconnes-trahison Il y a 11 heures, Phacochère a dit : je le sentais pas ce malotru.. Gnii ? Si tu es un sachant dans ce domaine, je pense qu'il vaut mieux rester discret dessus en ligne 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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