Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Transformation A-330 en A-330 MRTT


roland

Messages recommandés

Hello, une petite question: imaginons une crise grave, il faudrait combien de temps pour transformer les A330 d'Air France et ceux qui sont sur le tarmac d'Airbus en A330MRTT ravitaillleurs ou leur équivalent en plus rudimentaire. Est ce au moins possible ?

ce qui m'amene a une autre question, n'aurait il pas été économiquement interessant de faire en sorte que les A330 D'Air France soient pre-préparés a la transformation quitte a ce que l'armée paye le surcout a Air France ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 107
  • Created
  • Dernière réponse

la transformation est assez longue, c'est pas un simple kit qui se monte, un passage en usine doit se faire si mes souvenirs sont bons, et après, pas question de revenir en arrière, ça serait de l'argent jetté par les fenêtres.

J'ose espéré qu'en cas de crise grave, les A330MRTT auront été commandés. Il est toujours plus simple d'accélérer la production, que de partir à 0 et de commander en catastrophe.

L'A330MRTT est à la fois un transport de fret et un ravitailleur. La fonction fret peut être assurée sans problème par les A320/310/321/330/380 classiques. Et d'ailleurs, en cas de crise grave, les A330 air france serviraient classiquement de transport de troupes (cf guerre du golfe, ou pas mal de GIs avaient été acheminées en Arabie Saoudite dans des avions de lignes classiques). Quand je dis, crise grave, c'est effectivement crise très grave. En 1991, je ne me rappel pas avoir entendu que beaucoup d'avions de compagnies privées avaient été affrétées par l'armée française... le clem ayant fait office de transport de troupe...

L'utilisation de ravitailleurs n'est pas si primordiale que ça. En avoir un minimum, une quinzaine ou vingtaine est emplement suffisant, surtout qu'avec les novueaux avions, comme le Rafale, plus besoin de paser à la pompe, il fait une incursion de 800 km dans les lignes, lance ses 2 Scalp qui vont 300km plus loin encore, avec 3 bidons de 2000l, et en ressor, sans avoir besoin de mettre un ravitailleur dans la boucle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vrai que la nourriture joue énormément sur le moral. Les marines n'étaient pas fou de leur "camel burger" en 1991... qu'ils califiaient de "nourriture dont même un ethiopien affamé ne voudrait pas..."

et forcément, depuis la disparition du vin dnas la ration de combat française, et à défaut d'avoir du bon saucisson de pays... va falloir transporter des packs de bière  :lol:

NB : pour les ravitaileurs, on aura aussi les A400M qui en seront capable, ils auraient autre chose à faire pendant un conflit, mais leur apport comme ravitailleur n'est pas négligeable si on en manque.

Donc en gros, pas besoin de se presser chez air france pour leur convertir leurs A330 MRTT... a condition qu'on reçoive avant quelques A330 MRTT à plein temps pour l'armée française.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La fonction fret peut être assurée sans problème par les A320/310/321/330/380 classiques.

oui et non ,car ils pourraient transporter du fret mais que dans les soute prévus a cette effet le reste de la place étant pris par les sièges passager il ni a que les 737 de la postale qui peuvent retirer les sieges pour y mettre des container de fret

Image IPB

Image IPB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

et forcément, depuis la disparition du vin dnas la ration de combat française, et à défaut d'avoir du bon saucisson de pays... va falloir transporter des packs de bière  :lol:

ça c'est une grosse c*****ie, historiquement le fantassin est toujours passé a l'assaut a moitié bourré et ça lui plutot pas mal réussi. Faut voir les quantité de bibine que les grognards et meme les poilus s'enfilaient, c'est impressionant.

Bon ok c'est HS  :|

Est ce qu'on serait capable de maintenir disons 100 chasseurs/bombardiers + AWACS en l'air ? et dans ce cas, a supposer que le but soit de maintenir une permanence aérienne n'importe ou au dessus de "marre nostrum", la mediterrannée, combient de ravitailleurs il faudrait ? (a la louche hein je me doute que toutes les infos ne sont pas publique).

ah et on a une base a Chypre ou pas ? on en avait parlé a un moment, depuis pas de nouvelle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Est ce qu'on serait capable de maintenir disons 100 chasseurs/bombardiers + AWACS en l'air

il faut savoir que si un avion reste plusieures heures en l'air, il a toutes les chances de connaitre un ennui technique, sans compter si il se pose que la maintenance devra passer des journées pour tout changer et tout réviser...

Et n'oublions pas non plus le pilote, les drones peuvent voler 24h, parce qu'il y a une rotation de l'équipe. C'est impossible dnas un avion de chasse. Une mission de 3 heures fait déjà perdre quelques kilos de sueur au pilote, qu'est ce que ça serait après 2 ou 3 ravitailleemnt en vol.

autre soucis : les SEM en afghanistan avaient beau se ravitailer en vol, c'étaient les réserves d'huile qui arrivaient à leur bout, il n'était pas prévu pour s'insérer à 1000 ou 2000 km de la côte. Le Rafale n'a pas de problème du côté de l'huile, mais c'est pas pour autemps qu'il peut rester en vol durant une journée entière, seul les drones en sont capable.

Donc, c'est 1 ravitaillement par avion avant qu'il ne rentre à sa base.

Le MRTT  délivre 65 tonnes de carburant à 1800km de sa base.

Le rafale emporte 4800kg interne et 6000kg externe on va dire (c'ets le maxi, avec 3 bidons de 2000l) = 10800 kg, 10t on va dire, puisqu'un ravitaillement ne se fait jamais lorsque ses réservoirs sont totalement vide.

Total : 1MRTT pour 6 avions de combat. Et ça colle avec les données du constructeur qui proposent qu'un MRTT puisse accompagner 6 chasseurs en les ravitaillant en vol sur 4000km.

Donc, pour 100 avions de combats et 20 awacs (1 mrtt/awacs, puisq'ils emportent de 40 à 60t de carburant...), ça fait une flotte de 36 ou 37 ravitailleurs en vol... si t'as le carnet de chèque, le mindef sera d'accord.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pardons, mais a quoi ça sert de garder 100 chasseurs et 20 awacs en l'air ?

En cas de guerre totale avec un pays industrialisé ? pas sur d'avoir besoin de ravitailler, ça va se terminer en peu de temps il me semble.

Sinon, je suis curieux de savoir a quoi cela peut bien servir (un awacs ne couvre-t-il pas un rayon de 250 km ? peut etre plus ?) ?

Edit: Merci pour les précisions ci-dessous, je comprend mieux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

comme je l'ai compris, c'était un exemple pour chiffrer le besoin français en avions ravitailleur

correct, merci pour la reponse.

j'ai pris 100 avions en l'air arbitrairement mais qui me semblait correspondre grosso modo a un maximum actuel de la France. Pas enorme.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

PARIS (Reuters) - Les Emirats arabes unis (EAU) ont passé une commande ferme de l'avion ravitailleur A330 MRTT (Multi Role Transport Tanker) d'EADS, a annoncé lundi le constructeur aéronautique européen dans un communiqué.

EADS a refusé de donner plus de détails sur le nombre d'appareils et le montant de la commande.

Toutefois, de source industrielle, on parle de trois avions commandés.

En janvier dernier, l'Arabie saoudite avait annoncé une commande de trois A330 MRTT, un appareil commandé qui compte également comme client l'Australie et le Royaume-Uni.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour les frappes sur le Kossovo en 1999, on estimait les besoins en tankers à 1 pour 4 à 6 chasseurs, alors que les avions OTAN partaient d'Italie. En pratique chaque chasseur ravitaillait 2 à 3 fois - certaines missions de Combat Air Patrol durant 4 à 5 heures.

Même le Mirage IVP, avec une autonomie plus large que les 2000 ou F1, ravitaillait une fois à l'aller, une fois entre 2 runs de photos (il est vrai réalisés à Mach 1,9) et une fois au retour.

Par ailleurs, il est envisagable que nos tankers soient sollicités pour mettre en place rapidement des unités de chasse loin de métropole. Pour les convoyages à Djibouti, il faut compter 1 C135F pour 3 Mirage 2000, avec bidons mais sans armements. Pour mettre en place un escadron de 20 chasseurs à 8000 km, il faut en gros 7 tankers.

Il y a donc bien urgence à avancer sur la commande des MRTT...

Pour info, seuls 6 des 50 A400M actuellement prévus (attendons le livre blanc!) devraient avoir une capacité MRTT.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dire que les ricains ont construit 800 KC 135 pour le soutient de 744 B 52!

En cas de crise on ne pourra compter que sur ce qu'on a et que sur éventuellement des alliés... Le reste serait trop long sauf à bricoler comme les brits aux Malouines où des Hercules ont servi de ravitailleurs:

Un trou dans la rampe pour derouler le tuyau et le basket. Et quand tout était rentré une pinoche en bois pour boucher le trou et hop çà roule!

Envoyer un escadron sur une base comme Djibouti (je ne parle même pas d'un aéroport lamba où là c'est pire) avec

20 avions (au moins à Al Ahsa il y en avait 40)

les pilotes de rechange et les mécanos

soutien technique (déposes moteur, radars...)

les pièces détachées

les munitions

le pétrole adla pour faire tourner les zincs

l'hébergement

la bouffe

les moyens de préparer les missions (informatique, supports divers)

la protection (cocoys, les chiens les blindés des coys...)

La SDSA (crotales, bitubes; et oui on est en guerre... à Al Ahsa en 91 il y avait une SDSA)

Cà représente des semaines de déploiement et un flux continu...

Vous comprenez pourquoi même s'il met 20 jours pour atteindre la mer d'Oman un PA sera toujours dans le coup face à ce genre de déploiement en urgence... en plus le PA il emmène tout avec lui

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je pencherais plutot pour la feraille.

Malgré une remotorisation et des modernisations, ils volent quand même depuis 40 ans. Le seul avantage des modèles français (sauf ceux achetés d'occase aux USA), c'est qu'ils peuvent transporter du fret, chose que peu de KC-135 peuvent faire.

Néanmoins, si un pays veut un ravitailleur d'occase, je pense que la conversion de DC-10 (Omega Air le fait) sera plus rentable, surtout si au passage une modernisation à la MD-10 est appliquée, ce qui réduit le personnel navigant à 2+1 (au lieu de 3+1, le poste d'ingénieur de vol étant supprimé).

Le DC-10 étant encore en service chez Fedex (environ 90 avions) et d'autres opérateurs, ce qui garantit une certaine disponibilité des pièces de rechange.

Et Boeing ou Airbus peuvent bien sûr convertir des A310, A330 et 767 d'occases en ravitailleur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Maintenant commence le second round... L'attribution du marché de remplacement des 500 et qq autres KC 135...

Que va proposer Boeing face à son concurent?

Le 767 AT (nouvelle voilure nouveau train nouveau glass cockpit)

Le 777 (main là on rentre dans le très gros avion)

Le 787 mais là on est dans le long terme...

Boeing aura de quoi se ressourcer...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour les tranches suivantes, il faut savoir que si L'USAF décidait finalement d'opter pour Boeing, elle devrait justifier d'un surcoût de 2 milliards de $/an. C'est un argument de plus pour Airbus.

LesEchos.fr, 3/03/08,

"C'est le contrat du siècle que Northrop Grumman, associé à EADS, vient, à la surprise générale, de remporter. Vendredi, le ministère de la Défense américain a annoncé qu'il allait débourser près de 35 milliards de dollars (23 milliards d'euros) pour acquérir, sur plus de dix ans, jusqu'à 179 avions ravitailleurs auprès du tandem franco-américain. Cette victoire est d'autant plus importante qu'elle se fait au détriment de Boeing, fournisseur historique du Pentagone sur ce créneau. A terme, le renouvellement total d'une flotte vieillissante de plus de 500 de ces « tankers » pourrait générer plus de 100 milliards de dollars de commandes, soit près de 1,5 fois le chiffre d'affaires annuel (au taux de change actuel) de la maison mère d'Airbus. Déstabilisé par la parité euro-dollar et les déboires de ses programmes principaux - A350, A380 et A400M -, EADS marque avec ce contrat un coup décisif dans sa volonté stratégique d'équilibrer activités civile et militaire d'ici à 2020 (« Les Echos » du 17 décembre). Ce qui passe immanquablement par un changement de dimension industrielle aux Etats-Unis.

Une terrible défaite

« Northrop Grumman a clairement proposé la meilleure offre, a déclaré Sue Payton, en charge des acquisitions de l'armée de l'air américaine, mettant en avant les qualités supérieures de l'A330 face à son rival B767, sur le volet performances notamment. « Airbus a gagné la première tranche et pris un avantage décisif pour les tranches suivantes, confirme Richard Aboulafia, analyste auprès du cabinet d'études Teal Group. Il faudrait que le Congrès débloque un budget supplémentaire d'au moins 2 milliards de dollars par an pour justifier la commande d'un second type de ravitailleurs. C'est beaucoup d'argent. » A l'heure où la France et l'Allemagne sont touchées par des fermetures d'usines, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel n'ont évidemment pas caché leur satisfaction. Pour Boeing, la défaite est terrible. Au-delà du manque à gagner financier, le constructeur américain voit son principal concurrent dans le civil se renforcer dans le militaire en prenant pied sur un marché qui avait des allures de chasse-gardée. En 2001, il avait gagné un premier appel d'offres, mais la procédure a ensuite été cassée pour de graves irrégularités. A la suite des pressions du sénateur et aujourd'hui candidat républicain John McCain, le scandale avait provoqué la démission du PDG de l'époque, Phil Condit, et envoyé deux responsables en prison."

"L'A330 triomphe, le B767 compromis

L'A330 revendique 5 victoires commerciales d'affilée. Et la chaîne d'assemblage de son concurrent risque de souffrir de l'absence de nouveaux contrats.

« La référence mondiale de nouvelle génération. » Pour Carlos Suarez, le directeur de la division avions de transports militaires d'EADS, la messe est dite : fort de son cinquième succès commercial d'affilée, l'A330 MRTT n'a pas d'équivalent en matière d'avions capables de ravitaillement en vol et de transport. Outre les Etats-Unis, l'appareil européen a été choisi par l'Australie, l'Arabie saoudite et les EAU. Londres l'a également sélectionné même si la complexité de la formule de location choisie n'a toujours pas permis de déboucher sur un contrat. En France, la prochaine loi de programmation militaire devrait logiquement consacrer des moyens à ce type d'appareils (des réflexions sur un financement innovant ont eu lieu).

A l'inverse, l'avenir du 767 de Boeing dans sa version militaire semble compromise. La perte du contrat américain, à moins que le Pentagone n'opte pour une double source, « condamne sans doute » l'appareil, estime Richard Aboulafia, analyste chez Teal Group : « C'est un avion désormais orphelin. Dans la version militaire, il reste à livrer les 8 avions commandés par les japonais et les italiens, mais il y a peu de chances de gagner de nouveaux contrats. » Faute de nouveaux débouchés, les industriels japonais, qui fabriquent le fuselage, et italiens, l'empennage, risquent donc de souffrir.

Un bien pour un mal

Avec un carnet de commandes d'une cinquantaine d'appareils, soit deux années de production, Boeing pourrait à la limite estimer que la fermeture de la chaîne d'assemblage du 767 peut être un bien pour un mal. D'autant que, côté civil, celles des gros-porteurs (777, 787 ou encore 747) tournent à plein. Sauf que le 767 n'est pas le seul appareil du groupe américain qui souffre. L'avion de transport C17 ou le chasseur F15 sont vieillissants. « Les grands contrats de plates-formes sont rares et Boeing les gagne encore plus rarement... Que leur restera-t-il dans quinze-vingt ans à ce rythme ? » s'interroge Richard Aboulafia.

Au contraire, Northrop Grumman signe son grand retour comme avionneur militaire d'envergure. Si toutes les options sont converties, le contrat « tanker » américain sera en effet le plus important programme militaire du Pentagone depuis 2001, date à laquelle Lockheed Martin a remporté le contrat du JSF, le futur avion de chasse, selon Bloomberg."

DAVID BARROUX (AVEC ALAIN RUELLO)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Avec l'effet de serie, on ne peut pas envisager une baisse des prix ?? Vu que le France compte s'en doter ...

Une baisse des cout pour Airbus... une baisse des prix faut pas rever ils sont deja beaucoup moins cher que being et visiblement c'est aussi pour ca qu'il ont récupéré le marché.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    5 996
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    erthermer
    Membre le plus récent
    erthermer
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...