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[Union Européenne] nos projets, son futur


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je ne connais pas en détail ces rabais mais celui accordé à la GB sous Tatcher était assez peu justifié.

Cette EU me fait penser à la statue de Nebucanestar (la Bible livre de Daniel bande de mécréants) l'interprétation souvent faîte est que les pieds faits de fer et d'argile représentent l'Europe qui ne sera jamais unie comme le fer fer et l'argile ne peuvent se lier

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il y a 4 minutes, kalligator a dit :

je ne connais pas en détail ces rabais mais celui accordé à la GB sous Tatcher était assez peu justifié.

Cette EU me fait penser à la statue de Nebucanestar (la Bible livre de Daniel bande de mécréants) l'interprétation souvent faîte est que les pieds faits de fer et d'argile représentent l'Europe qui ne sera jamais unie comme le fer fer et l'argile ne peuvent se lier

Pour info (à date de mai 2016) :

Citation

Le rabais britannique fait officiellement partie des mécanismes de correction du budget européen. Membre de la Communauté économique européenne depuis 1973, le Royaume-Uni estime très rapidement que sa contribution au budget européen est trop élevée, notamment en raison de la PAC dont il bénéficie peu. En 1984, les chefs d'Etat et de gouvernement se mettent alors d'accord sur un rabais spécifique pour le pays.

[...]

Le Royaume-Uni se voit rembourser 66% de son solde budgétaire. Le Royaume-Uni ayant un solde budgétaire déficitaire (il verse à l'UE plus que ce qu'il ne reçoit), le rabais lui permet au final de verser moins d'argent à l'UE que ces voisins de taille similaire comme la France.  Ce remboursement laissant un vide dans le budget global, la part non versée par les Britanniques est divisée entre les autres Etats membres. Certains pays ont eux-mêmes obtenus un rabais sur cette part de compensation : l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas et la Suède ne paient que 25% de la somme qui leur serait normalement réclamée.C'est désormais la France qui "paie" le plus pour ce rabais britannique, à hauteur de 1,6 milliard d'euros en 2014.

https://www.touteleurope.eu/actualite/le-budget-de-l-union-europeenne.html

https://www.touteleurope.eu/actualite/budget-europeen-qu-est-ce-que-le-rabais-britannique.html

 

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Le 17/02/2020 à 12:40, Boule75 a dit :

Non, il ne faut pas déconner quand même. Chiffres INSEE sur le sujet pour la France essentiellement : ça reste positif sauf au plus fort de l'après 2008 ; voir la courbe rouge sur la Figure 3 – Évolution du RDB et du pouvoir d’achat des ménages de 1960 à 2016.

Après il faudrait pour bien faire regarder par tranche de revenu, les 1% ou 1/1000 les plus fortunés s'en sortant vraiment mieux que les autres a priori. Il faudrait aussi moduler car les structures de consommation changent, il devient inconcevable de ne plus se trimballer les abonnements de téléphonie, Internet, Netflix ou autres, et ça pèse. Idem pour les doubles bagnoles de tous ceux qui tiennent à s'établir loin, etc...
Mais sur les grandes masses, quand même, on ne peut pas parler d'appauvrissement

Par contre j'imagine que le sentiment d'insécurité économique a pu augmenter.

Il y a l'étallage de tout ce qui pourrait être consommé, si on était plus riche, qui n'a jamais été si fort et nourrit la frustration. Et puis on a tout un tas de gens qui s'apperçoivent que divorcer, par exemple, ça fait bobo aux finances, et qu'ils sont fragilisés derrière.

Mais là, l'état n'y est pour fichtrement rien.

 

Le 17/02/2020 à 12:59, Tancrède a dit :

Si on pouvait mesurer la part de la psychologie d'une époque dans la perception du niveau de vie (présent et anticipé), je me demande quel serait le poids du souvent invoqué "hédonisme/hyper-individualisme" de notre époque dans ce ressenti de plus grande fragilité économique, là où même la génération du baby boom, pour l'essentiel, découvrait pour la première fois dans l'histoire humaine des choses qu'on considère basiques aujourd'hui, genre accès aux études supérieures (5% de la population dans les années 50-60 je crois), chiottes et salles de bain individuelles, téléphone et voiture accessibles à tous ou presque, eau courante dans tous les logements.... Le niveau d'attentes pour estimer "vivre correctement" a drastiquement changé, autant boosté par le progrès (ce qui est assez normal) que par le marketing et la culture ambiante (très déformant, beaucoup moins normal, effets probablement néfastes), ainsi que les promesses sans cesse à la hausse de politiciens court-termistes. La déresponsabilisation sur certains comportements économiques jadis vus comme normaux (notamment l'épargne -y compris au prix de sacrifices-, ou ce qui est légitimement à la charge de chacun et non du collectif....) joue aussi dans le mix, même si cela n'excuse pas l'inflation outrancière de certains coûts de vie (par effets de perversion de divers marchés, de corruption...). 

 

Oui, objectivement le pouvoir d'achat a augmenté au fil des décennies et de croissance continue.

Le truc c'est juste que cette augmentation n'est pas homogène pour tout les biens et services: ça a augmenté pour certains, beaucoup augmenté pour d'autres ( cas type :l’électronique), ou encore stagné, et même parfois baissé comme avec l'immobilier pour beaucoup de français qui se débattent avec.

Et ce qui complexifie le tout est que les parts relatives des différentes consommations ont changé et se sont diversifiés avec le temps. Combien de gens ne peuvent plus vivre - prolos compris- sans un abonnement Netflix ? :concentrec:

Modifié par Shorr kan
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il y a 1 minute, Shorr kan a dit :

Combien de gens ne peuvent plus vivre - prolos compris- sans un abonnement Netflix ? :concentrec:

Un abonnement Netflix, jouer au loto, aller aux matches, se payer un iPhone, des bonbons aux mômes en veux-tu-en-voilà. Je vis dans un arrondissement populaire de Paris et le constat, c'est que plein de pas-riches claquent sévèrement du pognon.

il y a 2 minutes, kalligator a dit :

En Suisse on parle souvent de pouvoir d'achat qui augmenterai plus vite que l'inflation "officielle" qui oublie certains éléments comme l'assurance maladie (qui augmente beaucoup)

Les chiffres sont quelques fois manipulés

Pourquoi manipulés ? La santé, ça coûte, ça coûte même très, très cher !

Il me semble que le système suisse est particulier dans le sens où il est essentiellement privé et obligatoire, c'est ça ? Devient-il un système de rente ? Si c'est le cas, des votations sont-elles prévue pour en réduire la qualité et le coût, ou pour tenter de réduire son empreinte financière globale ?
Si la décision est prise de tirer toujours l'offre vers le haut, plus vite que la croissance en tout cas, il est logique que les frais augmentent plus vite que les revenus, je ne vois pas où serait la manipulation.

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Je reformule mon explication : en Suisse les chiffres officiels de l'inflation ne tiennent pas compte des hausses des primes de l'assurance maladie (ainsi que de quelques autres éléments trés inflationistes), donc ce sont des chiffres faux et manipulatoires.C'est comme une entreprise qui afficherai un bilan très équilibré mais cacherait des pertes hors bilan énormes...

Les coûts de la MALADIE (et non pas de la santé) sont une locomotive qui augmente le PIB, c'est pour cela que les gouvernement n'ont aucun intérêt à maîtriser les coûts.

                                                        

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5 hours ago, Shorr kan said:

 

 

Oui, objectivement le pouvoir d'achat a augmenté au fil des décennies et de croissance continue.

Le truc c'est juste que cette augmentation n'est pas homogène pour tout les biens et services: ça a augmenté pour certains, beaucoup augmenté pour d'autres ( cas type :l’électronique), ou encore stagné, et même parfois baissé comme avec l'immobilier pour beaucoup de français qui se débattent avec.

Et ce qui complexifie le tout est que les parts relatives des différentes consommations ont changé et se sont diversifiés avec le temps. Combien de gens ne peuvent plus vivre - prolos compris- sans un abonnement Netflix ? :concentrec:

Très difficile de comparer le pouvoir d'achat dans sa réalité sur un niveau de vie "objectif", entre différentes périodes. Encore plus quand on parle de politiques pouvant effectivement l'impacter dans un contexte donné, au-delà des effets d'annonce et de possibles impacts de court terme (qui se révèlent n'être que cela et ont des impacts ultérieurs négatifs); dans le cas de la France, ce seul facteur du contexte historique/géopolitique devrait faire réfléchir, vu que la France d'aujourd'hui où même les plus modestes peuvent se permettre de réfléchir à un abonnement Netflix, n'a plus du tout le même poids ou les mêmes leviers économiques que la France de 1980, autrement plus forte dans le monde et l'économie mondiale (elle représentait alors, par exemple, 15 à 20% de l'innovation pharma dans le monde, contre 6 à peine aujourd'hui), avec plus de marges de manoeuvre (déficit/dette, capacité de négo, "irremplaçabilité" relative plus grande dans l'économie mondiale), ce qui permettait de plus grandes politiques (notamment les moyens de se payer une couverture santé finançable), mais où avoir une télé couleur était encore un luxe (et un marqueur social), pour accéder à juste 3 chaînes. 

4 hours ago, Boule75 said:

Un abonnement Netflix, jouer au loto, aller aux matches, se payer un iPhone, des bonbons aux mômes en veux-tu-en-voilà. Je vis dans un arrondissement populaire de Paris et le constat, c'est que plein de pas-riches claquent sévèrement du pognon.

Etonnant comme tant de gamins de banlieues censément fauchés ont de multiples paires de baskets dernière mode, et les tenues qui vont avec. 

Le rapport à la dépense a grandement changé en quelques décennies, avec beaucoup de choses non essentielles, voire purement triviales, qui ont été intériorisées comme partie intégrante du coût de la vie, souvent aux dépends de choses plus fondamentales. C'est un truc qu'on peut constater dans divers types d'aides sociales: aux USA, une proportion très conséquente du programme SNAP (tickets d'achats alimentaires) va ainsi être dépensée chaque année en sodas et boissons sucrées, bonbons, biscuits/gâteaux et tous types de junk food. En tout, entre 8 et 10 milliards sur 70 sont dépensés pour de la merde (nettement plus si on compte des articles moins purement "junk food", mais pas bons non plus pour la santé: gras, sucres/sels surdosés, peu de valeur nutritionnelle...). 

C'est pas pour reprocher de tels comportements à qui que ce soit, mais la chose est indicative des comportements de consommation et de sens des priorités parfois.... Déplacés. Avec en conséquence un impact sur les perceptions de coût de la vie et du pouvoir d'achat en général. Après, ce n'est qu'une composante parmi d'autres de ces perceptions. 

Modifié par Tancrède
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il y a 4 minutes, Tancrède a dit :

Très difficile de comparer le pouvoir d'achat dans sa réalité sur un niveau de vie "objectif", entre différentes périodes. Encore plus quand on parle de politiques pouvant effectivement l'impacter dans un contexte donné, au-delà des effets d'annonce et de possibles impacts de court terme (qui se révèlent n'être que cela et ont des impacts ultérieurs négatifs); dans le cas de la France, ce seul facteur du contexte historique/géopolitique devrait faire réfléchir, vu que la France d'aujourd'hui où même les plus modestes peuvent se permettre de réfléchir à un abonnement Netflix, n'a plus du tout le même poids ou les mêmes leviers économiques que la France de 1980, autrement plus forte dans le monde et l'économie mondiale (elle représentait alors, par exemple, 15 à 20% de l'innovation pharma dans le monde, contre 6 à peine aujourd'hui), avec plus de marges de manoeuvre (déficit/dette, capacité de négo, "irremplaçabilité" relative plus grande dans l'économie mondiale), ce qui permettait de plus grandes politiques (notamment les moyens de se payer une couverture santé finançable), mais où avoir une télé couleur était encore un luxe (et un marqueur social), pour accéder à juste 3 chaînes. 

Etonnant comme tant de gamins de banlieues censément fauchés ont de multiples paires de baskets dernière mode, et les tenues qui vont avec. 

Le rapport à la dépense a grandement changé en quelques décennies, avec beaucoup de choses non essentielles, voire purement triviales, qui ont été intériorisées comme partie intégrante du coût de la vie, souvent aux dépends de choses plus fondamentales. C'est un truc qu'on peut constater dans divers types d'aides sociales: aux USA, une proportion très conséquente du programme SNAP (tickets d'achats alimentaires) va ainsi être dépensée chaque année en sodas et boissons sucrées, bonbons, biscuits/gâteaux et tous types de junk food. En tout, entre 8 et 10 milliards sur 70 sont dépensés pour de la merde. 

C'est pas pour reprocher de tels comportements à qui que ce soit, mais la chose est indicative des comportements de consommation et de sens des priorités parfois.... Déplacés. Avec en conséquence un impact sur les perceptions de coût de la vie et du pouvoir d'achat en général. Après, ce n'est qu'une composante parmi d'autres de ces perceptions. 

 

Moi j'avoue, je ne peux plus vivre sans chocolat...

Modifié par Shorr kan
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2 hours ago, kalligator said:

D'accord avec Tancrède sur la mauvaise utilisation à des fin vraiment pas essentielles (bouffe de m, fringues superflues etc) mais est-ce la généralité ou seulement la majorité  ou  plus ou moins petite partie ?

La quantification sur le programme SNAP est la seule qui me soit venue à l'esprit. Je ne sais pas où trouver des quantifications des comportements de consommation qui se fonderaient sur une telle différenciation entre le nécessaire et le superflu, entre l'important et le "somptuaire". L'autre chiffrage que j'ai vu passer récemment concernait les différences de postes de dépenses entre ethnies aux USA, qui voyaient, dans TOUTES les tranches de revenus, les noirs américains (mais, et c'est notable, PAS les migrants d'Afrique subsaharienne) consacrer une part très nettement plus importante de leurs revenus (y compris en incluant de l'endettement) aux dépenses qu'on pourrai qualifier de "somptuaires": bagnole, sorties, bijoux et surtout, fringues. De la même façon, des plus modestes aux plus aisés, ils consacraient une part très nettement inférieure à l'épargne et à l'éducation des enfants. A l'invers, les Asiatiques (et parmi ceux-ci, Iraniens, Asiatiques de l'est et du sud -donc Chinois, Coréens, Japonais, Taiwanais et Indiens) étaient ceux qui faisaient l'exact inverse, suivis de près par les blancs (et parmi ceux-ci, les juifs étaient au niveau des Asiatiques). Les Hispaniques étaient entre les deux, mais c'est une population aussi très différenciée, avec de fortes variations, suivant le pays d'origine (et, on suppose, le cadre et la raison de la migration), la tranche de revenus et l'ancienneté de la famille dans les USA (chez eux, plus les générations passent, moins ils sont distincts des "blancs", sauf, à un certain degré et de façon remarquable, les Mexicains). 

Je ne sais pas dans quelle mesure de telles variations de comportement sont transposables en France, mais il est à noter que la communauté noire aux USA a été lourdement impactée culturellement par le "black separatism" à partir des années 60 et, ironiquement, de la déségrégation, si bien qu'elle est plus entriste que les autres communautés (66% des noirs américains ne fréquentent pas des gens d'une autre couleur; c'est 75% chez les Blancs, mais la majorité du phénomène concerne les populations non côtières, vivant dans des Etats où il n'y a que peu ou pas de gens d'autres couleurs, à l'inverse des noirs, qui sont surtout en zones urbaines et diverses), signalée comme la plus raciste (en s'en tenant à la définition normale du racisme, pas la version académique récente), mais qu'elle a surtout développé une culture où tout ce qui fonde les conditions du succès dans une société moderne est, à un degré ou un autre, considéré comme "blanc", et donc à rejeter. Même chez les plus modérés, ce fondement a percolé, à divers degrés, et a contribué à cette culture semi-parallèle, avec ses propres codes et modes (visible notamment dans la prolifération de prénoms qu'on trouvera souvent un peu bizarres, et qui sont essentiellement inventés: Lebron, Deshante, LaToya...), et ses propres comportements, notamment dans la consommation, les priorités, la socialisation et les rapports à l'éducation. Cette culture-identité qui s'est plus ou moins constituée en "contre société", pas nettement séparée mais en bien des points à part, est un facteur majeur dont je ne suis pas sûr qu'on puisse trouver tant d'équivalents en Europe, du moins pas à ce point, même si certaines banlieues, surtout à l'ère de l'internet et de l'appropriation toujours plus fine du "modèle" d'outre Atlantique (surtout dans sa composante "ghetto"), mais avec leurs caractéristiques propres (immigration africaine), peuvent illustrer un certain parallélisme. 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 3 minutes, true_cricket a dit :

Mais qu'est-ce qu'elle me veut de plus cette mégère ? Mes couilles sur un plateau ?

plateau "d'argent" me semble t il avait précisé le grand Jacques ...

Valy plus classe c'était contenté en son temps d'un "dans ce cas Madame je ne peux plus rien pour vous" agacé et pincé

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il y a 46 minutes, true_cricket a dit :

Mais qu'est-ce qu'elle me veut de plus cette mégère ? Mes couilles sur un plateau ?

Elle appliquait ce qu'elle a appris à l'école de Chicago...

Pour ma part, je sais dissocier la personne de son œuvre politique :sleep:

 

Désolé, je suis moins classe.

@true_cricket, j'ai quécra... 

 

Modifié par Phacochère
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Le 17/02/2020 à 14:10, Tancrède a dit :

Il y a aussi un effet de distorsion imposé dans les calculs d'inégalités par la différence entre valorisation d'un patrimoine (plus théorique qu'effective) et argent effectivement disponible: l'augmentation, avec des hauts et des bas, de choses comme le patrimoine immobilier ou mobilier impacte modérément le niveau de vie effectif de la plupart des gens, mais il augmente très fortement leur "valeur" théorique, ce qui tend à accroître assez artificiellement les différences selon une distribution type Paretto 

M...., Tancrède, la loi de Paretto à froid c'est le claquage assuré... :happy:.

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Maas a dit quelque chose dans ce sens oui. Perso, j'attends de voir si c'est suivi d'effets réels ou si c'est plus une réunion formelle et polie qui s'ensuivra.

On est d'accord. Maas: 'We will accept Macron's invitation to dialogue' (j'ai paumé le lien et j'ai la flemme : déclaration orale vue sur la Deutsche Welle, c'était le titre)

Et toujours sur la Deutsche Welle, ce billet postérieur à la conférence :

Citation

The highlight of the conference was perhaps the appearance of French President Emmanuel Macron. The French president brings incredible dynamism to the European debate. He fights for European independence. He wants a common foreign and defense policy. And if that does not work for all 27 remaining EU members after Brexit, then Paris would be happy to work with those that do support the idea repeatedly advocated at the conference: to create a Europe capable of action in the face of the "rivalry of the great powers."

Macron has come to the opinion that ambitions alone are not enough in this new world. Skills are also required. Reaction to this conclusion of Macron's from the German delegation was broadly approving — but it remains to be seen whether that approval is reflected in action.

--

Josep Borrel (Président du Conseil Européen) interrogé par El Pais :

Citation

Una política europea exterior y de defensa más decidida y asertiva. Ese es el mensaje que han defendido destacados lideres europeos en la conferencia de seguridad de Múnich este fin de semana. “Europa tiene que desarrollar apetito de poder”, ha dicho Josep Borrell, Alto Representante de la UE para la Política Exterior, quién en línea con lo que pidió el presidente francés, Emmanuel Macron, el día anterior, pidió una mayor autonomía y agilidad europea.

Ante los desafíos que se acumulan dentro, pero también fuera de la Unión, Borrell defendió que “decir que estamos preocupados no soluciona nada. Europa tiene que desarrollar apetito de poder, el deseo de actuar y aprender el lenguaje del poder”. Ese lenguaje debe pasar, según el Alto comisionado por prescindir de la unanimidad cuando sea necesario.

> deepl.com >

Une politique étrangère et de défense européenne plus déterminée et plus affirmée. C'est le message qui a été défendu par les principaux dirigeants européens lors de la conférence de Munich sur la sécurité ce week-end. "L'Europe doit développer un appétit de puissance", a déclaré Josep Borrell, le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, qui, conformément à l'appel lancé la veille par le président français Emmanuel Macron, a appelé à une plus grande autonomie et agilité européenne.

Face aux défis qui s'accumulent à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur de l'Union, Borrell a défendu que "dire que nous sommes concernés ne résout rien". L'Europe doit développer un appétit de pouvoir, un désir d'agir et apprendre le langage du pouvoir". Cette langue doit être transmise, selon le Haut Commissaire pour dispenser de l'unanimité lorsque cela est nécessaire.

--
Et sur l'agriculture et le budget européen, réaction de Madrid (même ligne que Paris en plus dur) :

Citation

No. Un no tajante. El proyecto de presupuestos de la Unión Europea para 2021-2027 publicado la semana pasada por el presidente del Consejo Europeo, Charles Michel, ya tiene respuesta española. La propuesta, según ha señalado este lunes la ministra española de Exteriores, Arancha González Laya, es "insuficiente", el reparto es "injusto" y no reconoce el papel de la agricultura como elemento de cohesión y como elemento fundamental para la transición ecológica".

La ministra española se expresaba así antes de la reunión del Consejo de Ministros de Asuntos Generales de la UE, la primera cita de la semana en que se ha analizado el proyecto presupuestario. La reunión ministerial ha intentado allanar el terreno antes de la cumbre europea extraordinaria convocada para este jueves, 20 de febrero. Pero el primer tanteo solo ha servido para constatar las enormes diferencias que existen todavía entre los 27 Estados miembros.

> deepl >

Non. Un non brutal. Le projet de budget de l'Union européenne pour 2021-2027 publié la semaine dernière par le président du Conseil européen, Charles Michel, a déjà reçu une réponse espagnole. La proposition, comme l'a souligné lundi la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, est "insuffisante", la répartition est "injuste" et ne reconnaît pas le rôle de l'agriculture comme élément de cohésion et comme élément fondamental pour la transition écologique".

Le ministre espagnol s'exprimait ainsi avant la réunion du Conseil des ministres des affaires générales de l'UE, la première réunion de la semaine au cours de laquelle le projet de budget a été analysé. La réunion ministérielle a tenté d'ouvrir la voie au sommet européen extraordinaire convoqué pour ce jeudi 20 février. La première tentative n'a cependant servi qu'à mettre en évidence les énormes différences qui existent encore entre les 27 États membres.

--

Je cherche des réactions en Italie et je rame doucement... Edit : je viens de comprendre : Munich / Munchen est traduit par... Monaco en Italien. :-)

Modifié par Boule75
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Et sur le budget, un autre invité qui n'est pas d'accord avec la disette, le Parlement Européen (LaLibre.be) :

Citation

Il manque 230 milliards d'euros à la proposition du président du Conseil européen Charles Michel pour le budget 2021-2027 de l'Union, a répété mardi le président du Parlement David Sassoli après avoir rencontré M. Michel.

"Nous sommes encore loin d'une proposition acceptable. Nous espérons que le Conseil reviendra avec une version plus ambitieuse capable d'entamer les négociations", a affirmé M. Sassoli, dont l'assemblée devra aussi se prononcer sur ce "cadre financier pluriannuel" (CFP).

Dans sa proposition de compromis à destination des Vingt-sept, l'ex-Premier ministre belge fixe à 1,074% du revenu national brut (RNB) de l'UE à 27 les engagements pour la prochaine programmation budgétaire de l'Union, soit 1.094 milliards d'euros en sept ans.

Traditionnellement plus volontariste que les États membres, le Parlement européen avait fixé ce taux à 1,3% soit 1.324 milliards d'euros. Les calculs sont vite faits: il manque aux yeux des eurodéputés 230 milliards d'euros pour répondre aux défis de l'Union.

 

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Il y a 11 heures, kalligator a dit :

je ne connais pas en détail ces rabais mais celui accordé à la GB sous Tatcher était assez peu justifié.

Cette EU me fait penser à la statue de Nebucanestar (la Bible livre de Daniel bande de mécréants) l'interprétation souvent faîte est que les pieds faits de fer et d'argile représentent l'Europe qui ne sera jamais unie comme le fer fer et l'argile ne peuvent se lier

Pour mes potes anglais, tel qu'ils l'ont appris à l'école, le rabais était aussi une juste compensation des tarifs avantageux que le RU avait de ses partenaires du Commonwealth, et qu'il ne pouvait plus avoir une fois entré dans l'Europe. 

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Ils s’appellent eux-mêmes les « frugal four », ou quatre radins : les Pays-Bas, la Suède, l’Autriche et la Suède ne veulent pas consacrer plus d’1 % de leur PIB au budget européen. Le budget pluriannuel, pour la période 2021-2027, est en sursis.

Dès le début du sommet européen, jeudi 20 février, des divergences majeures sont apparues entre les différents pays à propos du futur budget européen. À la lumière de ces désaccords, le président du Conseil européen, Charles Michel, a tenté de lancer un cycle de consultations bilatérales entre les 27 chefs d’État après 20 heures. Une façon d’avouer que les désaccords sont profonds. Les discussions à deux se sont poursuivies toute la nuit, Charles Michel n’ayant réussi à parler qu’à la moitié des 27 représentants de l’UE avant minuit. Mais concilier les positions des 27 n’est pas une mince affaire : le club des 4 radins, qui sont des contributeurs nets au budget européens, s’arque-boute sur une position dure : ils ne veulent consacrer moins d’argent au budget européen.

Le Parlement européen veut un budget de l’UE ambitieux et être davantage impliqué dans la prise de décisions post-Brexit. Sous peine de rejeter cet instrument financier clé. Soit 1 % du revenu national brut, ou 1 000 milliards d’euros pour les sept prochaines années. Charles Michel propose des dépenses de 1 094 milliards d’euros (1,074 % du RNB de l’UE).

[...] 

«Un collègue m’a demandé quelle est la bonne position entre les pays radins et les pays plus ambitieux. J’ai répondu le Luxembourg», a déclaré le Premier ministre Xavier Bettel aux journalistes à son arrivée au sommet. «C’est-à-dire : être ambitieux mais nous devons être prudents car il s’agit d’argent public et nous devons en prendre soin», a-t-il ajouté.

Les «quatre radins» négociaient en bloc, ont confirmé des sources de l’UE, et ils se sont battus non seulement pour limiter le plafond des paiements à 1% mais aussi pour maintenir leurs rabais. Un haut fonctionnaire de l’UE a clairement indiqué que les deux étaient incompatibles. «La Suède et les Pays-Bas ont des rabais disproportionnés», a souligné le fonctionnaire, en précisant que la Commission européenne avait proposé de supprimer progressivement tous les rabais à la suite du départ de la Grande-Bretagne de l’UE. Si une certaine forme de rabais est maintenue, ils devraient être dégressifs et totalement transparents, a déclaré le fonctionnaire, suggérant qu’ils pourraient prendre la forme d’un «montant forfaitaire» au lieu de calculs complexes qui font du système actuel de rabais «une jungle d’intransigeance».

[...] 

Entre-temps, le président du Parlement européen, David Sassoli, a clairement indiqué que les députés européens rejetteront très probablement la proposition actuelle de budget pluriannuel. Il a déclaré : «Je dois vous avertir que le Parlement européen n’acceptera pas n’importe quel accord. Une très large majorité de députés européens est prête à rejeter toute proposition qui ne prendrait pas en compte la position du Parlement».

https://va.news-republic.com/a/6795830168452596230?app_id=1239&c=sys&gid=6795830168452596230&impr_id=6796181025225951494&language=fr&region=fr&user_id=6499147509791720458

 

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Le 16/02/2020 à 15:23, Chronos a dit :

S'agissant des migrants, je reste partagé quant à la réalité du fameux appel d'air. La décision prises par ces populations de quitter leurs camps de réfugiés en Turquie réside également dans le fait que le HCR de l'ONU avait, à l'époque, épuisé ses fonds dans l'indifférence générale et que les camps en question commençaient à connaître de vrais problèmes logistiques.

recopié du fil Turquie puisque l'UE est visée

Citation

 

Erdogan met ses menaces à exécutions.

"Ouverture totale" des frontières pendant 72h avec la Syrie et l'UE.
Traduction -> pression sur l'UE en poussant un maximum de réfugiés vers nous.

https://www.sudouest.fr/2020/02/28/turquie-ouverture-totale-des-frontieres-avec-l-europe-et-la-syrie-pendant-72-heures-7253631-6116.php

 

Côté UE, on a intérêt à les refouler, ou aider les grecs à gérer l'afflux...
Sinon ils refileront la patate chaude

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