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[Union Européenne] nos projets, son futur


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http://www.lalibre.be/debats/opinions/l-europe-divisee-a-la-merci-de-la-chine-et-des-etats-unis-5201c18435705d93419f502c

 

Mais cet actif stratégique immatériel est menacé par la dispersion affichée récemment face à la Chine, et par la négociation imprudemment ouverte avec les Etats-Unis pour la création d’un "marché intérieur transatlantique". Devant la Chine, l’UE révèle sa désunion. Avec l’Amérique, elle aliène son autonomie et expose son identité fragile. Explication.

 

 

 

En réalité, l’Allemagne de Madame Merkel, au motif de son poids et de ses performances - aux fruits inégalement répartis -, et forte de son statut de créancier dominant de l’eurozone, tend à accaparer la politique économique européenne. Elle a ici commis bien plus qu’un crime, une faute. Au nom de ses intérêts mercantilistes en Chine, Berlin a mis l’Europe à la merci des redoutables négociateurs chinois et de leurs puissants lobbyistes. La Chine de son côté a joué la tactique - diviser pour régner - contre son intérêt stratégique à long terme qui est l’unité de l’UE.

 

 

 

Mais qui donc, tant soit peu familier de la négociation commerciale avec les Etats-Unis, peut raisonnablement affirmer que le "divide ut imperas" ne fonctionnerait pas encore plus sûrement du côté de Washington dans une relation en face à face hors du cadre de l’OMC. Tant que l’Europe n’a pas réalisé son unité, elle ne doit pas persister dans une négociation transatlantique pour laquelle elle n’est pas prête et dont la conclusion - très aléatoire - conduirait aussi à un affaiblissement de l’OMC. Une dépendance accrue et excessive de l’Europe par rapport aux Etats-Unis déséquilibrerait l’Alliance Atlantique.*

 

En réalité, l’Europe fait aujourd’hui l’expérience des limites de la méthode Monnet-Delors d’intégration politique par la voie de l’économie. Le marché ne fournit plus de principe unificateur suffisant. Il se révèle même, dans le contexte de crise persistante, un facteur de désunion. L’Europe doit donc encadrer le marché par deux perspectives politiques : un modèle de développement commun articulé sur l’euro et une unité stratégique face au reste du monde assurée par une défense commune. C’est de ce côté qu’il faut chercher le futur de l’Europe. La réponse commune à la crise doit servir à la fois de creuset pour l’intégration politique, et de levier pour réaliser la parité stratégique avec la Chine et les Etats-Unis.

 

 

*Ou du moins plus qu'elle ne l'est déjà.

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http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/now-we-are-637m-uk-had-biggest-population-growth-in-europe-over-past-year-8751929.html (8 août 2013)

 

L'accroissement de la population du Royaume-Uni a atteint un record avec 419 900 personnes supplémentaires entre le 30 juin 2012 et le 30 juin 2013, dont 254 400 par excès des naissances sur les décès et 165 600 par le bilan migratoire. C'est plus que la France (319 100) ou l'Allemagne (166 200).

Modifié par Wallaby
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http://www.swp-berlin.org/fileadmin/contents/products/comments/2013C14_olv.pdf (8 pages, mai 2013)

 

Cet article tente d'expliquer ce qu'on peut et ce qu'on ne doit pas attendre d'un référendum sur l'Union Européenne au Royaume-Uni. Il contient beaucoup de réflexions de bon sens telle que celle-ci : même en cas de victoire du non et d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE, l'euroscepticisme continuera d'exister et de peser sur la politique britannique. En effet, même en cas de sortie de l'Union Européenne, la Grande Bretagne continuera à avoir d'étroites relations avec Bruxelles, ce qui ne manquera pas de continuer de donner du grain à moudre aux anti-Europe. Ce qu'on peut attendre d'un référendum est une meilleure explication des enjeux à la population. Il semble qu'actuellement celle-ci ne soit pas aidée par une presse papier en difficulté financière qui pour attirer des lecteurs serait encline à jouer la carte germanophobe ou francophobe avec des propos simplificateurs.

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Ça changera quoi leur sortie?

On va fermer le tunnel? On va mettre fin aux coopérations entre entreprises, états?

Le vrai risque d'une séparation réunie de l'union est un éclatement de celle-ci. Si la santé britannique est bonne sans union, alors nous n'aurons qu'à nous rendre à l'évidence.

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Si l'Angleterre sort de l'union, la place financière de Londres cessera virtuellement d'exister comme poids lourd mondial étant donné l'importance des activités qui déménageront pour aller dans les frontières de l'Union (vraisemblablement à Francfort pour l'essentiel). A moins qu'un deal se fasse pour laisser un accès, mais ce deal est plus que douteux, malgré le fait que Londres cherche à tout prix à obtenir quelque chose dans le genre: les Allemands ont peu d'intérêt, et surtout aucune disposition, pour aller dans ce sens, et la France non plus. Le temps n'est vraisemblablement plus celui d'une GB pouvant obtenir les avantages de l'UE sans les "inconvénients".

A quoi ressemblerait une économie (et une monnaie) anglaise où la place financière serait vidée d'une bonne part de ses capitaux et sa place d'interface vers l'Europe disparaîtrait? Pas grand chose pour un bon moment; le coup serait très très rude, surtout à une époque où les hydrocarbures de la Mer du Nord rapportent structurellement de moins en moins (et encore moins en royalties au budget, ces royalties qui ont été la seule condition historique à une baisse drastique des impôts sans trop impacter l'économie). Cameron le sait, et il sait à quel point il s'est enfermé dans une équation impossible avec ce référendum qui n'est qu'une fuite en avant soulignant son extrême faiblesse politique. Les élites financières anglaises sont essentiellement en train de se demander comment calmer le jeu, mais le problème est aggravé par le simple fait de ce référendum annoncé et de son résultat assez prévisible.

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Je pige pas le lien entre sortie de l'union et existence de la place financière de Londres.

L'intérêt de la city, outre la concentration au m2 de spécialistes de la spéculation tous azmiuts, c'est la fiscalité, le laisser faire sur la circulation des flux financiers..etc, là sont les raisons principales de domicilier les departements de trading et directions financières..les britons ne sont pas dans la zone EUR qu'est que ca change pour la city qu'ils quittent l'union?

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J'imagine aussi la fureur de Washington si Londres devait abandonner son role de sabotage dans l'Union, et ca plus celui de porte d'entrée business. Hors de l'UE l'Uk serait inutile a Washington ... et les investissements chuterait en conséquence.

Franchement je ne vois pas l'interet pour l'Uk de sortir de l'UE ... il se retrouverait en plus frontalement contre sur certain dossier territoriaux, genre Gibraltar, ou les membres seraient tenus de soutenir l'Espagne contre l'Uk.

Je pige pas le lien entre sortie de l'union et existence de la place financière de Londres.

L'intérêt de la city, outre la concentration au m2 de spécialistes de la spéculation tous azmiuts, c'est la fiscalité, le laisser faire sur la circulation des flux financiers..etc, là sont les raisons principales de domicilier les departements de trading et directions financières..les britons ne sont pas dans la zone EUR qu'est que ca change pour la city qu'ils quittent l'union?

Libre circulation des bien et des capitaux c'est l'UE ... pas l'euro. Sortir de l'UE c'est revenir au barriere douaniere etc. L'intermédiarité tant rentable en prendrait un gros coup dans la gueule, s'il en coutaient cher en frais douanier de commercer avec l'Uk.
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pige pas le lien entre sortie de l'union et existence de la place financière de Londres.

L'intérêt de la city, outre la concentration au m2 de spécialistes de la spéculation tous azmiuts, c'est la fiscalité, le laisser faire sur la circulation des flux financiers..etc, là sont les raisons principales de domicilier les departements de trading et directions financières..les britons ne sont pas dans la zone EUR qu'est que ca change pour la city qu'ils quittent l'union?

 

 

La nature des activités; j'ai du me payer quelques heures de conversation avec un ami banquier et quelques avocats pour commencer à vaguement piger la proportion d'activités de la place de Londres qui sont intégralement liées au marché unique et à l'intégration des échanges, et donc la dimension du problème. Croire que les frontières sont devenues virtuelles est aussi, dans ce domaine pourtant dématérialisé, une illusion. On l'oublie dans le cas de Londres vu que cette dématérialisation, le marché unique, l'explosion des marchés financiers et le renforcement de la City datent de la même époque, et ont en fait depuis déjà longtemps été consubstantiels qu'ils nous semblent naturels.

Franchement je ne vois pas l'interet pour l'Uk de sortir de l'UE

 

C'est pas une question d'intérêt: c'est juste une impasse politique dans laquelle Cameron s'est lui-même fourvoyé, avec ce référendum comme seule "issue" politique de court terme. Ca n'a rien à voir avec une perception de "l'intérêt supérieur de l'Angleterre" ou un calcul stratégique. De la pure impasse politique; c'est quasiment karmique, étant donné que c'est un gouvernement conservateur (et la partie des "good old boys" des boarding schools) qui se trouve acculé à cela par ce qu'ils ont depuis longtemps soulevé dans l'opinion pour se rendre populaires. C'est se retrouver avec le nez dans sa propre merde, quoi.... So shocking pour ces étoniens.

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Non, elle est entrée pour des raisons purement économiques, tout en refusant l'intégration politique. Son intégration a été une énorme erreur qui contribue considérablement à la stagnation politique et sociale de l'UE. 

 

A lire un texte de 1967 sur les + et - de sa candidature :

 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1967_num_32_1_2191

Modifié par alexandreVBCI
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C'est possible que l'Angleterre soit entrée dans l'U.E. uniquement sur demande de Washington ?

Elle a tenté, avec la Suisse et des pays scandinaves (Danemark notamment), de monter l'AELE, une association de libre échange moins orientée intégration. ça a copieusement foiré vu le succès de l'UE dans les années 50-60. Les anglais ont simplement mis en application un principe très efficace : "If you can't beat them, join them". Après ça servait Washington qui voulait définitivement couper toute tentative type de Gaulle et son traité de l'Elysée (saboté par le Bundestag par un préambule interprétatif de toutes façons). Bref l'occasion peut parfois faire plusieurs larrons.

 

La grosse finance britannique date d'après cela, des années 80 et des réformes tchatchériennes. Avant cette période le Royaume-Uni est un pays extrêmement étatisé, régi et engoncé dans des conventions collectives de plus en plus contraignantes, avec un welfare surdéveloppé devenant un problème aussi vaste que la solution. Le pays est une métropole hypercéphale, le reliquat d'un empire mondial. Un peu le même problème que l'Autriche de 1919 et qui se constate toujours quand on voit la taille de Vienne par rapport à la population du pays. Le noeud gordien finira tranché, de manière probablement très excessive.

 

à noter aussi que l'intégration du Royaume-Uni dans l'UE l'a progressivement coupé du reste du Commonwealth ou disons que celui-ci a perdu de son importance. Le même raisonnement peut être appliqué, peu ou prou, à la francophonie et autres prébendes africaines.

Modifié par Chronos
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J'imagine aussi la fureur de Washington si Londres devait abandonner son role de sabotage dans l'Union, et ca plus celui de porte d'entrée business. Hors de l'UE l'Uk serait inutile a Washington ... et les investissements chuterait en conséquence.

Et avec le départ de la Grande-Bretagne, il restera la Grèce mais surtout la France. Le mouton noir, ce sera nous.

Franchement je ne vois pas l'interet pour l'Uk de sortir de l'UE ... il se retrouverait en plus frontalement contre sur certain dossier territoriaux, genre Gibraltar, ou les membres seraient tenus de soutenir l'Espagne contre l'Uk.

Et on va leur faire un blocus? La guerre?

On fera rien du tout

Libre circulation des bien et des capitaux c'est l'UE ... pas l'euro. Sortir de l'UE c'est revenir au barriere douaniere etc. L'intermédiarité tant rentable en prendrait un gros coup dans la gueule, s'il en coutaient cher en frais douanier de commercer avec l'Uk.

Pour ceux qui pensent aux barrières douanières, il faut avoir deux choses à l'esprit:

- les barrières diminuent indépendamment de l'UE, même de l'OMC. De plus, un pays est toujours plus fort en négociation qu'une union. Surtout la Grande-Bretagne qui a une taille certaines. Ils seront libres de se tourner vers le monde.

- il faut aussi voir les échanges actuels. Quelqu'un va mettre des droits douaniers du jour au lendemain? À moins d'un goût prononcé pour le chômage (ce qui n'est le cas que de la France), je ne crois pas trop.

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La croissance économique du Brésil, même si elle a énormément fléchi, lui vaudra en 2014 de gagner un échelon dans la classification des pays par richesse. En devenant "pays à revenu moyen supérieur", le Brésil va néanmoins perdre un certain nombre d'avantages, le premier étant le traitement préférentiel qui régit ses relations commerciales avec les membres de l'Union européenne.

De ce fait, nouer des accords en bonne et due forme avec l'UE devient urgent, surtout que Brasilia y travaille sans succès depuis 1999, expliquait dimanche 11 août le Financial Times. Citant le ministre des affaires étrangères brésilien, le quotidien indique que le pays devrait présenter un projet fin août en accord avec ses partenaires du Mercosur (Argentine, Venezuela, Paraguay et Uruguay), qui couvrira, toujours selon le FT, l'équivalent de 80 milliards de dollars d'échanges commerciaux. Aujourd'hui, plus du tiers du commerce extérieur brésilien se fait avec l'Europe, qui aurait tout à gagner à se rapprocher du géant latino-américain : le Mercosur n'a à l'heure actuelle pas noué d'accord préférentiel avec les concurrents de l'UE (Etats-Unis et Chine principalement).

 

Suite :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/12/le-bresil-veut-accelerer-les-negociations-commerciales-avec-l-ue_3460373_3234.html#xtor=AL-32280515

 

Cinq idées pour une langue commune en Europe :

 

http://www.lexpress.fr/actualite/5-idees-pour-une-langue-commune-en-europe_1272610.html#xtor=AL-447

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http://www.uk.emb-japan.go.jp/en/japanUK/governmental/130711_UKEU.html (Ambassade du Japon au Royaume-Uni, 15 juillet 2013)

 

Réexamen par le gouvernement du Royaume-Uni de l'équilibre des compétences entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne

 

Contribution du gouvernement japonais

 

Le gouvernement du Royaume-Uni est en train de mener le réexamen des compétences de l'UE, lancé en juillet 2012 par le Secrétariat d'État aux Affaires-Étrangères. C'est un audit de ce que fait l'UE et comment cela affecte le R-U.  Dans le cadre du processus de réexamen, le gouvernement du R-U a appelé diverses entités dont les gouvernements étrangers à apporter des pièces à conviction reflétant leur propre point de vue sur le sujet. Le gouvernement japonais y répond en soumettant le commentaire ci-dessous en tant que contribution au réexamen.

 

Le gouvernement japonais comprend que cette question devrait être prioritairement réexaminée et étudiée par le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (ci-après abrégé en "R-U") et ses peuples dans une perspective de long terme. En même temps, il espère que le réexamen constituera une contribution constructive pour le R-U en tant qu'État membre de l'Union Européenne (ci-après abrégée en "UE") ainsi que pour toute l'UE.

 

Le Japon partage avec le R-U des valeurs fondamentales ainsi que des intérets et des responsabilités vis-à-vis des défis auxquels la communauté internationale fait face. Nos deux pays collaborent étroitement non seulement dans un contexte bilatéral, mais aussi dans le contexte des relations Japon-UE. Le gouvernement du Japon apprécie le rôle joué par le R-U dans les activités de l'UE dans des domaines variés tels que la politique, l'économie et la sécurité.

 

Parallèlement, le gouvernement japonais reconnaît que l'UE dispose d'une importante présence et influence dans la communauté internationale. Le gouvernement japonais est engagé à rendre sa relation avec l'UE plus forte que jamais auparavant. Dans ce contexte, il attend du R-U qu'il maintienne une voix forte et continue de jouer un rôle majeur au sein de l'UE.

 

Le R-U, en tant que champion du libre-échange, est un partenaire fiable pour le Japon. Plus de 1300 entreprises japonaises ont investi au R-U en tant que composante du Marché Unique de l'UE, et elles y ont créé 130 000 emplois, ce qui est plus que nulle part ailleurs en Europe. Ces faits démontrent que l'avantage du R-U en tant que porte d'entrée du marché européen a attiré les investissements japonais. Le gouvernement japonais attend du R-U qu'il maintienne ce rôle favorable.

 

En outre, le gouvernement japonais apprécie que le R-U soit à la tête du processus de dérégulation ou de rationalisation des régulations au sein de l'UE, et que le R-U contribue significativement à rendre le marché de l'UE plus attractif pour les entreprises étrangères. Dans ce contexte, les entreprises japonaises opérant au R-U sont impatientes de voir s'accomplir de nouveaux progrès de la dérégulation ou de la rationalisation des régulations à travers les mécanismes de l'UE. Le gouvernement japonais attend du gouvernement du R-U qu'il continue ses efforts en vue de l'achèvement du Marché Unique de l'UE.

 

De plus, Le gouvernement japonais attend du réexamen que certains aspects des relations extérieures de l'UE, tels que la rapidité de prise de décision ou la clarté des canaux de communication soient encore améliorés.

 

https://www.gov.uk/review-of-the-balance-of-competences (le site internet officiel du Réexamen de l'équilibre des compétences entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne)

Modifié par Wallaby
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Les forces de sécurité allemandes tirent la sonnette d'alarme : les "figures dirigeantes" de l'organisation terroriste Emirat du Caucase s'infiltrent dans le pays. Ils se font passer pour des réfugiés tchétchènes. Compte tenu de la récente menace de l'émir autoproclamé
Dokou Oumarov – les Allemands l'appellent le "Ben Laden russe" – d'organiser des attentats dans la ville olympique de Sotchi, la police fédérale et le contrespionnage envisagent l'utilisation par les terroristes de la "base arrière allemande" dans ce but, écrit mardi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

L'Office de protection de la constitution ne peut plus fermer les yeux sur ce risque. En se référant aux observations des renseignements, le Welt et le Frankfurter Allgemeine ont récemment publié les résultats d'une enquête sur ce phénomène étrange. Entre autres, le nombre de demandeurs d'asile venant de Russie en Allemagne est monté en flèche au premier semestre 2013 jusqu'à 10.000 requêtes. 90% d'entre eux sont originaires de Tchétchénie.

Quel est le problème, sachant que récemment le président tchétchène a rendu compte au Kremlin de l'évolution prospère de sa république? Le Welt écrit que la "vague de réfugiés du Caucase a été provoquée par une information parue l'an dernier dans les journaux tchétchènes selon laquelle chaque demandeur d'asile en Allemagne recevait 4.000 euros à titre de bienvenue". La rumeur court toujours et, selon la revue, pousse des milliers de Tchétchènes à immigrer. Il existe probablement d'autres raisons, y compris le bouche à oreille.

Leur passeport russe permet de franchir sans problèmes le poste frontalier biélorusse de Brest, puis d'arriver en Pologne pour rejoindre l'Allemagne par tous les moyens. Certains passent également par la République tchèque. Selon la police allemande, il existe un réseau professionnel permettant de franchir la frontière. Ainsi que des instructeurs qui expliquent ce qu'il faut dire pour obtenir le statut de réfugié.

Il n'est pas facile pour les services de renseignement et d'immigration de détecter les terroristes dans la masse. Leur présence ne fait pas l'ombre d'un doute. De plus, "pratiquement tous les leaders de l'Emirat du Caucase qui se trouvent en Allemagne sont arrivés dans le pays récemment en se faisant passer pour des réfugiés", a déclaré aux journalistes allemands un représentant de l'Office de protection de la constitution, en ajoutant que ces "réfugiés" ne restaient pas les bras croisés mais "récoltaient des dons pour la lutte dans le Caucase ou recrutaient des terroristes".

La prise de conscience du danger pousse les instances russes et allemandes à coopérer. D'après la presse berlinoise, le FSB a mis en garde les services allemands en mai contre d'éventuels attentats, car il était question d'une certaine "opération en Allemagne" dans les conversations téléphoniques des terroristes islamiques interceptées. L'un des terroristes supposés, un certain demandeur d'asile originaire de Tchétchénie âgé de 18 ans, a été placé en isolement par précaution pendant la visite à Berlin du président américain.

A l'heure actuelle, le contrespionnage allemand a repéré près de 200 adeptes du leader terroriste tchétchène. Certains d'entre eux sont des extrémistes prêts à frapper et placés sous surveillance.

Un éventuel réseau terroriste du Caucase installé en Allemagne représente autant une menace pour l'Allemagne que pour la Russie. Selon le Welt, cette question a été évoquée à plusieurs reprises par le renseignement des deux pays. Selon un haut représentant de l'Office de protection de la constitution, "personne ne voudrait permettre de planifier un attentat à Sotchi sur le sol allemand". Espérons en effet que l'Allemagne ne le permettra pas.
 

http://fr.rian.ru/presse_russe/20130813/198995048.html

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Qui pour succéder à José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne ?

 

Avec le renouvellement du Parlement européen, il s'agit de l'autre grand enjeu des élections européennes de 2014. Grâce au traité de Lisbonne, il est désormais admis que le président de la Commission européenne sera de la même couleur politique que le parti vainqueur de ces élections. Plus concrètement, au moment du vote, les électeurs choisiront un parti, mais aussi son représentant pour ce poste central des institutions européennes. La personnalisation d'une élection qui a longtemps semblé opaque, voire inutile, pour les Européens est censée faire progresser le processus démocratique et renforcer le débat politique.

 

Tour d'horizon des candidats potentiels :

 

http://www.huffingtonpost.fr/julie-wiczeck/prochain-president-commission-europeenne_b_3730309.html

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Empêtrée dans une série de conflits commerciaux avec Pékin, l'Union européenne ne relâche pas la pression, même en plein été. Elle a demandé, vendredi 16 août, à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) d'arbitrer le dossier des taxes antidumping imposées par la Chine sur les importations de tubes en acier.

Dans la terminologie de l'OMC, l'UE a demandé la formation d'un "panel" chargé de rédiger un rapport dans les six mois et de proposer une solution à ce contentieux. Une étape de procédure qui traduit l'impasse des négociations dans ce dossier, deux mois après le dépôt d'une plainte de l'Union européenne.

(Le Monde - économie)

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http://www.theguardian.com/business/2013/aug/19/japanese-trade-deficit-balloons-on-weak-yen-live

 

» Les exportations japonaises vers l'Union Européenne ont bondi de 16.6% en juillet, portées par les automobiles, les machines-outils et l'acier, reflétant les données de la semaine dernière indiquant que l'eurozone a finalement émergé de la récession au deuxième trimestre avec une croissance de 0.3%. Cela fait suite à une hausse de 8.6% en juin.

 

http://www.theguardian.com/uk-news/2013/aug/19/detention-david-miranda-keith-vaz-glenn-greenwald

 

Le brésilien David Miranda, conjoint du journaliste Glenn Greenwald qui est en contact avec Edward Snowden, a été placé en garde à vue dimanche de 8h à 17h à l'aéroport d'Heathrow à Londres, en application de l'annexe 7 de la loi anti-terroriste de l'an 2000. Le gouvernement du Brésil exprime sa  « grave préoccupation » quant à la détention d'un de ses citoyens et quant à l'utilisation d'une loi anti-terroriste vis à vis d'un individu contre lequel il n'y a pas de charges. Pour Amnesty International, l'arrestation est « injustifiable et inexcusable », constituant un « harcèlement » contre le détenu et à travers lui contre son conjoint et un « abus de la loi pour des raisons vindicatives mesquines ». Pour Greenwald c'est « une profonde attaque contre la liberté de la presse » et le travail de collecte d'information.

Modifié par Wallaby
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http://www.bbc.co.uk/news/uk-23744619 (18 août 2013)

Le réseau de train à grande vitesse HS2 - reliant Londres à Manchester et Londres à Leeds pourrait coûter deux fois plus cher que prévu, soit 80 milliards de livres au lieu de 40. Rappelons que pour l'instant la seule ligne à grande vitesse en Grande Bretagne est la HS1 reliant Londres au tunnel sous la Manche.

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PARIS (Reuters) - Les régulateurs européens chargés de la protection des données privées ont saisi les autorités européennes en vue d'obtenir des éclaircissements après les révélations sur un vaste programme international de surveillance mené par l'Agence nationale de sécurité américaine.

Le G29, qui regroupe l'ensemble des Cnil européennes, a adressé une lettre comportant une série de questions à Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, a-t-on appris lundi auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés.

"Le G29 considère qu'il lui appartient d'évaluer de manière indépendante les violations potentielles au droit européen de la protection des données et les conséquences du programme Prism sur la protection de la vie privée et des données des citoyens européens", peut-on lire dans le courrier rédigé en anglais et daté du 13 août.

 

Suite : http://fr.news.yahoo.com/les-cnil-europ-ennes-demandent-160251118.html

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http://www.bbc.co.uk/news/uk-23744619 (18 août 2013)

Le réseau de train à grande vitesse HS2 - reliant Londres à Manchester et Londres à Leeds pourrait coûter deux fois plus cher que prévu, soit 80 milliards de livres au lieu de 40. Rappelons que pour l'instant la seule ligne à grande vitesse en Grande Bretagne est la HS1 reliant Londres au tunnel sous la Manche.

 

 

Ça fait quasiment 100 MILLIARDS d'euros !!! :o

 

Il n'y a pas un probléme avec les chiffre là, ça parait dément ?

Tout ça pour 300km de voie rapide !

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