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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Le Royaume-Uni de David Cameron s'isole et perd de l'influence en Europe.

 

«David Cameron n'a fait aucun commentaire, juste quelques remarques sur des questions de traduction » : voilà comment un dirigeant européen résume la contribution du premier ministre britannique au débat sur l'union bancaire, lors du conseil européen des 19 et 20 décembre. Il faut dire qu'à cette occasion, le chef des tories a beaucoup agacé ses partenaires. Comme la défense était à l'ordre du jour, il est arrivé à Bruxelles en brocardant toute idée d'« armée européenne ». « Un faux débat », a rétorqué François Hollande.

 

Les relations entre Londres et ses voisins européens n'en finissent pas de se dégrader. Depuis que David Cameron a promis, en janvier, l'organisation d'un référendum sur une sortie de l'Union européenne (UE) à l'horizon 2017, les échanges tournent au dialogue de sourds. « Juste dire non n'est pas une façon très efficace d'être écouté », se plaint un haut responsable de la Commission. Pour lui, « la faiblesse » de M. Cameron marginalise son pays...

 

Suite de l'article : http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/23/le-royaume-uni-de-david-cameron-s-isole-et-perd-de-l-influence-en-europe_4338955_3214.html

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Les Européens et les Etats-Unis ont condamné mercredi l'agression d'une journaliste et militante pro-européenne en Ukraine, théâtre depuis plus d'un mois d'un mouvement de contestation du pouvoir en place, l'opposition appelant à une nouvelle grande manifestation dimanche.

Tetiana Tchornovil, journaliste d'Ukraïnska Pravda qui écrit des articles très critiques sur le président Viktor Ianoukovitch et son entourage et est également en première ligne de la contestation pro-européenne, a été sauvagement battue dans la nuit de mardi à mercredi par deux inconnus qui l'ont forcée à s'arrêter tandis qu'elle conduisait dans la banlieue de Kiev.

Elle a le nez cassé, souffre d'une commotion cérébrale et de multiples autres traumatismes, selon Ukraïnska Pravda qui a publié des photos de la journaliste défigurée après l'agression et une interview vidéo d'elle à l'hôpital.

"Nous ne laisserons pas Ianoukovitch faire une campagne de terreur contre les militants" pro-européens, a indiqué Andrii Paroubiï, responsable du camp de tentes sur Maïdan, la place de l'Indépendance dans le centre de Kiev, haut lieu de la contestation entouré de barricades.

Un autre militant pro-européen, Dmytro Pilipets, a été poignardé mardi soir à Kharkiv (est) par des inconnus, selon les médias et la police.

Les Etats-Unis ont condamné "les violences inacceptables" à l'égard des militants de l'opposition ukrainienne.

"Le pouvoir musèle les journalistes (...) Il veut que les gens soient paralysés par la peur. Nous ne les laisserons pas faire !", a pour sa part commenté Vitali Klitschko, un ex-champion du monde de boxe, devenu l'un des dirigeants de l'opposition.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi devant le ministère de l'Intérieur, brandissant des portraits de la journaliste agressée.

"Le régime passe à l'offensive. Incapables de faire cesser les protestations, les autorités organisent des provocations avec des méthodes criminelles", a accusé le parti de Mme Timochenko.

http://fr.news.yahoo.com/ukraine-toll%C3%A9-apr%C3%A8s-l-39-agression-d-39-124718355.html

http://fr.news.yahoo.com/video/une-journaliste-ukrainienne-brutalement-agress%C3%A9e-161302628.html?vpn=1

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(AFP) La Lettonie, élève modèle de l'Union Européenne avec ses taux de croissance à faire pâlir ses voisins, s'apprête à adopter l'euro le 1er janvier, imperturbable face à une opinion publique réticente.

 

Ce pays balte de 2 millions d'habitants deviendra le 18e membre de la zone euro et le 4e pays ex-communiste de l'Europe centrale et orientale à adopter la monnaie commune après la Slovénie en 2007, la Slovaquie en 2009 et l'Estonie en 2011. La Lituanie voisine devrait suivre le mouvement en 2015, les trois pays baltes - trois anciennes républiques soviétiques - seront alors tous dans l'euro.

Avec une hausse annuelle de son PIB de plus de 5% en 2011 et 2012, la Lettonie, membre de l'UE depuis 2004, caracole en tête du bloc des 28 et devrait continuer en 2013 avec une croissance de plus de 4%.

Mais elle a payé le prix fort pour redresser ses finances et se plier aux critères de Maastricht, avec une cure d'austérité drastique pour s'extirper de la plus profonde récession au monde, ayant entrainé une chute de son PIB de près d'un quart en 2008-2009.

Aujourd'hui, le Premier ministre Valdis Dombrovskis fait valoir que l'adhésion à l'euro aidera l'économie lettone en facilitant les échanges et en renforçant la confiance des investisseurs.

 

http://fr.news.yahoo.com/lettonie-passe-%C3%A0-l-39-euro-1er-janvier-070440451.html

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La Lettonie devient le 18e pays membre de la zone euro.

 

Peu après minuit, le Premier ministre letton Valdis Dombrovskis et son homologue estonien Andrus Ansip devaient participer à une cérémonie à la banque publique Citadele de Riga pour retirer d'un distributeur les premiers billets en euros.

La Lettonie est le deuxième pays balte et le quatrième pays ex-communiste de l'Europe centrale et orientale à adopter la monnaie commune après la Slovénie en 2007, la Slovaquie en 2009 et l'Estonie en 2011.

La Lituanie devrait suivre en 2015, complétant le trio balte des anciennes républiques soviétiques dans une zone euro qui n'est pas encore tout à fait guérie alors que cinq pays (Espagne, Chypre, Grèce, Irlande, Portugal) ont bénéficié de plans de sauvetage.

Les autres candidats d'Europe centrale et orientale ne sont guère pressés de rejoindre le club.

Certains, comme la Hongrie ou la Bulgarie, sont loin de respecter les critères requis. D'autres, comme la Pologne et la République tchèque, voient des avantages à garder leurs monnaies nationales pendant encore un certain temps.

Quinze ans après le lancement de l'euro en 1999, quelque 333 millions d'Européens utilisent ainsi la même monnaie.

 

 

Roumains et Bulgares libres de travailler en Europe.

 

La levée des interdictions partielles à l'ouverture du marché du travail pour les Roumains et les Bulgares, le 1er janvier 2014, fait surgir une nouvelle division au sein de l'Union, déjà fragmentée entre Nord et Sud depuis le début de la crise. Au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, on agite régulièrement le spectre de ces salariés à bas coûts d'Europe du Sud-Est balkanique, qui viendraient envahir un marché du travail saturé et siphonner les prestations sociales.

Pour ajouter à la confusion, les débats mêlent volontiers les Roms, l'espace Schengen ou la directive sur les travailleurs détachés, sur fond de taux de chômage élevé et de poussée populiste dans de nombreux pays européens, cinq mois avant les élections européennes de mai....

 

Suite : http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/30/roumains-et-bulgares-libres-de-travailler-en-europe_4341246_3214.html

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"ll n'empêche, Athènes veut se montrer positive et reste persuadée que cette présidence sera un nouveau départ pour le pays"

Franchement je me demande si la Grèce se rend vraiment compte de la situtation politique de l'europe parce que je ne pense vraiment pas que prendre la présidence de l'europe lui permettra de mieux faire entendre sa voix ...

Après je sais que le 1er ministre grec essaye d'avoir un discours positif pour son pays mais parfois on a l'impression que la classe politique grecque est un peu deconnectée des réalités économiques et politiques de leur pays et de l'europe.

 

PS : Bonne année à tous =)

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"ll n'empêche, Athènes veut se montrer positive et reste persuadée que cette présidence sera un nouveau départ pour le pays"

Franchement je me demande si la Grèce se rend vraiment compte de la situtation politique de l'europe parce que je ne pense vraiment pas que prendre la présidence de l'europe lui permettra de mieux faire entendre sa voix ...

Après je sais que le 1er ministre grec essaye d'avoir un discours positif pour son pays mais parfois on a l'impression que la classe politique grecque est un peu deconnectée des réalités économiques et politiques de leur pays et de l'europe.

 

PS : Bonne année à tous =)

 

 

   Orf c'est pas que les politiques en grèce qui sont aware face aux réalités ...

 

 Ce sont les grecs eux même ... Y a qu'a voir l'auto-inflation délirante qu'ils ont eux même entretenu par cynisme face au tourisme dans leur pays avec l'euro qui manifestement n'a pas la même valeur chez eux que chez nous ou en Allemagne ...

 

   a 10 euros le café dans le 1er bar a touriste bas de gamme tu te dis qu'il y avait quelque chose de bancal dans ce pays ... Ou alors ils se sont cru pour un paradis fiscal a cocotier comme Nassau ? Mais le fait est que ça a entretenu articiellement des prix très élevés dans tout le pays, ramenant l'euro a une valeur réelle différente dans ce pays qu'ailleurs dans la zone euro au final ... De quoi faire déraper une crise économique si l'euro a leurs yeux ne vaut rien

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Avec la baisse du nombre de touriste dans le pays les prix ont dû baisser maintenant ^^

Mais c'est vrai qu'en Grèce on a le sentiment d'une économie à deux vitesses avec la capitale, Athènes qui est développée et la campagne grecque qui donne le sentiment d'un pays vraiment en voie de développement avec peu d'infrastructures. De plus le comportement de certains grecs pour fuir l'impôt et les taxes en tout genre (notamment en ne finissant jamais totalement la construction de leur maison) ne doit pas franchement aider à faire avancer le pays ???

Mais pour faire changer la population de comportement je ne vois pas vraiment ce que peut faire l'europe ... Le pouvoir central grec n'a pas l'air tout puissant (et c'est le moins qu'on puisse dire ^^) alors vu la faiblesse du pouvoir executif européen, l'addition des deux ne semble pas vraiment pouvoir aider la Grèce à sortir de ses problèmes et de son presque sous-développement ... :-

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2014 sera une année cruciale. L'Europe devra mettre en musique les décisions adoptées lors du Conseil européen des 19 et 20 décembre, que nous qualifiions alors de grand saut fédéral européen...

 

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/analyses-opinions/apres-avoir-frole-le-pire-l-europe-doit-transformer-l-essai-940500.php

 

Interview de la députée européenne Sylvie Goulard (MoDem), auteure d’"Europe : amour ou chambre à part",qui plaide pour une plus grande intégration politique de la zone euro : 

 

http://blog.francetvinfo.fr/livres-actualite/2014/01/03/la-france-est-atteinte-de-provincialisme-profond-sindigne-la-deputee-europeenne-sylvie-goulard.html

 

Offensive chinoise en Europe centrale et orientale.

 

Il y a deux mille cinq cents ans, le général Sun Zi, auteur de L'Art de la guerre, définissait en quelques mots la philosophie chinoise du combat : « L'art de la guerre, c'est soumettre l'ennemi sans combat. » Le premier ministre Li Keqiang semble avoir retenu la leçon.

Après avoir arrosé l'Afrique de milliards de dollars, les Chinois débarquent en Europe de l'Est, pactole en main. Seize premiers ministres des pays de l'ancien bloc communiste – Pologne, Hongrie, République tchèque, les pays balkaniques et baltes – sont arrivés à Bucarest afin de rencontrer les nouveaux chevaliers économiques.

Le déplacement valait la peine, le premier ministre chinois ayant annoncé que Pékin était prêt à ouvrir une ligne de crédit de 10 milliards d'euros à l'Europe de l'Est. La Roumanie, qui a connu une croissance économique de 2,7 % en 2013, espère en attirer plus de la moitié. « Les fonds européens ne peuvent pas financer tous les projets d'infrastructures dont nous avons besoin, a déclaré la ministre roumaine des transports, Ramona Manescu. Nous devons trouver des sources de financement alternatives. »

 

Suite : http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/03/la-chine-a-l-offensive-en-europe-centrale_4342407_3232.html

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Les investissements chinois en europe on a vu ce que ça donnait notamment en grèce avec le port ...

Je pense quand même que les fonds européens dont parle Ramona Manescu pourraient être plus importants et même si d'autres sources de financement doivent forcément être trouvées par la Roumanie si l'europe faisait un effort la Roumanie pourrait obtenir plus d'argent qu'elle n'en reçoit aujourd'hui.

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Et ça donne quoi avec le port ? 

 

 

La gestion de l'embarcadère n° 2 du port du Pirée a été cédée en 2008 à l'entreprise chinoise Cosco pour 35 ans et un montant de 3,4 milliards d'euros. 

Depuis, l'accès à l'embarcadère n° 2 est restreint. "Personne ne sait ce qui s'y passe. Si les Chinois importent des produits illégaux ou des armes, on ne sait rien", confie Giorgos Gogos, secrétaire général de l'Union des dockers. La presse grecque et internationale n'est pas la bienvenue et la compagnie Cosco communique très peu sur ses activités ou ses projets de développement.

"Ils emploient des immigrés clandestins sans papiers, sans assurance, et personne ne les contrôle. Ils travaillent les dimanches, fêtes et jours fériés et ne respectent plus le droit du travail grec. Pour la première fois, c'est la loi chinoise qui s'impose. Le pire, c'est qu'avec Le Pirée les Chinois ont une tête de pont pour s'installer dans le reste de l'Europe", s'insurge Giorgos Gogos. La Chine, septième partenaire commercial de la Grèce, espère devenir le premier d'ici à quelques années et faire de ce port un centre international de commerce.

Au total, 14 contrats ont été signés entre la Grèce et la Chine en 2010 portant sur le transport maritime, le tourisme et les produits du terroir, comme l'huile d'olive ou le vin grec. Pour l'heure, un troisième embarcadère est en construction, le tout orchestré par Cosco. 

 

http://www.lepoint.fr/monde/grece-le-piree-port-chinois-sur-la-mediterranee-20-02-2012-1433069_24.php

 

un autre article : http://www.challenges.fr/economie/20130507.CHA9156/le-port-d-athenes-bat-pavillon-chinois.html

 

 

Grande Bretagne et l'immigration : les tories disputent au parti anti-européen et xénophobe Ukip les projections démographiques les plus fantaisistes : 400 000 envahisseurs seraient prêts à débarquer sur l'île. 

 

http://www.marianne.net/Grande-Bretagne%C2%A0-Cachez-ce-Roumain-et-ce-Bulgare_a234481.html

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La gestion de l'embarcadère n° 2 du port du Pirée a été cédée en 2008 à l'entreprise chinoise Cosco pour 35 ans et un montant de 3,4 milliards d'euros. 

Depuis, l'accès à l'embarcadère n° 2 est restreint. "Personne ne sait ce qui s'y passe. Si les Chinois importent des produits illégaux ou des armes, on ne sait rien", confie Giorgos Gogos, secrétaire général de l'Union des dockers. La presse grecque et internationale n'est pas la bienvenue et la compagnie Cosco communique très peu sur ses activités ou ses projets de développement.

"Ils emploient des immigrés clandestins sans papiers, sans assurance, et personne ne les contrôle. Ils travaillent les dimanches, fêtes et jours fériés et ne respectent plus le droit du travail grec. Pour la première fois, c'est la loi chinoise qui s'impose.

 

Plus de détails sur le modèle social appliqué au Pirée, en conformité non avec la loi chinoise mais bien avec la loi grecque, appliquant les souhaits non seulement ni même d'abord des investisseurs chinois mais aussi et en premier lieu de la Troïka Commission - BCE - FMI.

 

 

Pareille efficacité repose sur un combat de chaque instant contre les vices que M. Fu impute aux travailleurs corrompus par l’Etat social : «Ils voulaient la belle vie, plus de vacances et moins de travail»  (lire «  Under Chinese, a Greek Port Thrives  », The New York Times,10 octobre 2012).

Remplacement des dockers syndiqués par du personnel sans statut et payé moitié moins, non-respect des accords collectifs, baisse des pensions de retraite, défaut de formation professionnelle, temps de pause réduit, licenciement d’ouvriers protestant contre l’insécurité au travail, réduction des équipes de portiqueurs de neuf à quatre personnes, heures supplémentaires sans majoration : le terminal Cosco fonctionne désormais avec deux cent soixante-dix permanents, dont sept Chinois, auxquels s’ajoutent plusieurs centaines de travailleurs intérimaires, souvent mal formés, recrutés auprès d’un sous-traitant qui les prévient par SMS quelques heures avant l’embauche au gré des besoins du jour. Les syndicats ? « N’en parlons pas, tranche M. Fu. Il vaut mieux ne pas aller trop loin dans ce domaine (…). Je vous l’ai dit, nos employés sont heureux (2). »

(...) On aurait tort, toutefois, de s’en tenir à l’image d’une Chine imposant à une Europe réticente le ratatinage de ses conquêtes sociales. Au Pirée, les dirigeants de Cosco devancent à peine les exigences de deux acteurs centraux du jeu politique grec : le puissant lobby des armateurs et la « troïka » formée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international.

« Le modèle social chinois convient parfaitement au gouvernement grec, lequel convient parfaitement à la “troïka”, nous explique à Paris M. Tony Hautbois, secrétaire général de la Fédération nationale des ports et docks de la Confédération générale du travail (FNPD-CGT).C’est elle qui demande et commande à Athènes de privatiser et d’attirer les industriels chinois. » En 2003, puis en 2006, deux projets de libéralisation des activités portuaires visant à court-circuiter les dockers ont été repoussés par le Parlement européen à l’issue d’une forte mobilisation sociale. Vice-président de la Commission et commissaire au transport, M. Siim Kallas prépare un troisième « paquet portuaire » en pestant contre « une réglementation du travail contraignante et des régimes non concurrentiels (3) ». Au Portugal, la loi portuaire votée en 2012 sous la pression de la « troïka » exauce ses vœux en retirant aux dockers une partie de leurs prérogatives.

Armateurs, eurocrates et investisseurs comme larrons en foire

(...)  Comme l’explique avec gourmandise le Wall Street Journal (7 décembre 2012), « pour persuader les magnats de la marine d’investir dans des sociétés grecques, il faudra d’abord les convaincre que le marché intérieur correspond au milieu qui les fait prospérer : ouvert à la concurrence et dépourvu de réglementation asphyxiantes ».

 

 

Il s'agit d'une expérience d'avant-garde sur le futur modèle social européen tel que voulu par la Commission Européenne et autres instances dirigeantes européennes.

 

Heureusement que nous avons l'Union européenne !

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http://www.bild.de/politik/inland/thomas-de-maiziere/zapfenstreich-de-maiziere-von-der-leyen-34125606.bild.html (8 janvier 2014) :

« L'Allemagne n'a de leçons à recevoir de personne quant à la manière et l'ampleur de nos opérations internationales. Cela vaut aussi pour la Grande-Bretagne et la France », a déclaré Thomas de Maizière lors de sa cérémonie d'adieux au ministère de la défense, alors qu'il vient d'être nommé ministre de l'intérieur. Selon lui, l'Allemagne est engagée plus fortement et sur un plus grand nombre de théâtres internationaux que la France, et elle n'a pas connu comme la Grande-Bretagne un désaveu parlementaire d'un engagement du gouvernement (sur l'attaque de la Syrie).

 

La tâche de sa successeure, Ursula von der Leyen, n'est pas facile. Elle doit poursuivre la réforme de la Bundeswehr, qui fait des vagues, et jamais les troupes n'ont été aussi mécontentes. Le retrait d'Afghanistan continue, et elle prendra peut-être des décisions d'intervenir ailleurs, par exemple en Afrique. Elle doit par ailleurs continuer d'assumer la débacle du dossier des drones laissé par ses prédessesseurs.

Modifié par Wallaby
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L’accession de Mayotte au statut de Région ultrapériphérique (RUP) de l’Union européenne, la fait devenir partie prenante du territoire de l’UE. Le droit communautaire devient applicable et opposable au 1er janvier... avec des aides européennes et beaucoup de dérogations :

 

http://www.clicanoo.re/399755-fiscalite-aides-europeennes-mayotte-change-au-1er-janvier.html

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http://www.n-tv.de/politik/Grosse-Sorge-um-Deutschlands-Westen-article12051641.html (9 janvier 2014). Avec 26.3%, la pauvreté des enfants et adolescents est plus forte en Allemagne de l'Est qu'en Allemagne de l'Ouest où elle est de 17.4%. Mais d'après une étude de la fondation Hans Böckler, le risque de pauvreté, défini comme un revenu inférieur à 60% du revenu médian, est plus fort en Allemagne de l'Ouest. La région avec le plus d'enfants pauvres est Düsseldorf (186.000), suivie par Cologne (145.000), Arnsberg (143.000) et Berlin (136.000).

 

http://www.lopinion.fr/9-janvier-2014/bruxelles-catalogne-independante-s-exclurait-l-ue-8007 (9 janvier 2014) Si la Catalogne, qui organisera cette année un référendum sur ce sujet, devient indépendante, elle sera d'abord exclue de l'UE, puis devra lancer une procédure d'adhésion à l'UE.

Modifié par Wallaby
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Quel avenir pour “Lancaster House” ?

 

Le Conseil européen de défense des 19 et 20 décembre aura bien été un fiasco, largement imputable à l’intransigeance britannique. Si personne, ou presque, ne se faisait d’illusion sur les résultats concrets du sommet en matière de renforcement de la défense européenne, le dogmatisme de David Cameron, qui a, dès son arrivée, clamé haut et fort ne pas vouloir d’une Europe de la défense, a tué dans l’œuf les espoirs des derniers optimistes. Avec pour conséquence une dégradation brutale de la relation bilatérale, alors même que David Cameron vient à Paris le 19 et que le sommet franco-britannique est prévu le 31....

 

Suite : http://www.ttu.fr/quel-avenir-pour-lancaster-house/

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http://www.euglobalstrategy.eu/upl/files/97294.pdf Sven Biscop, L'Europe et le monde, ou Blanche-Neige et les Sept Nains, Egmont Papers, Bruxelles, Novembre 2013

 

« Nous allons même jusqu'à agir collectivement pour saper nos institutions collectives : depuis 2012, par exemple, nous avons permis la création d'un canal diplomatique séparé entre la Chine et l'Europe Centrale et Orientale ».

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http://www.dw.de/quelles-prestations-sociales-pour-qui/a-17353845 (10 janvier 2014)

 

« Pour l'instant, les Européens, quelle que soit leur nationalité, n'ont pas accès à l'aide sociale minimale en Allemagne, tant qu'ils n'ont pas trouvé un emploi et donc cotisé dans le pot commun. C'est cette disposition que Bruxelles juge discriminatoire et donc contraire au droit européen ».

 

http://www.dw.de/entre-droit-et-devoir/a-17354391 (10 janvier 2014)

 

« Au moins dix attentats contre de tels foyers [de demandeurs d'asile] ont été rencensés depuis août dernier en Allemagne. Seul le hasard a fait qu'il n'y ait pas eu de morts ».

 

http://www.eubusiness.com/news-eu/germany-politics.ssl/ (10 janvier 2014)

 

Un sondage en Allemagne indique que 40% contre 19% pensent que l'Union Européenne est une bonne chose pour l'Allemagne. C'est une nette progression de l'europhilie par rapport à 2010 (25% contre 27%).

Modifié par Wallaby
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http://www.tagesspiegel.de/politik/verteidigungsministerin-von-der-leyen-will-familienfreundliche-bundeswehr/9319810.html (12 janvier 2014)

 

La ministre de la défense Ursula Von der Leyen veut améliorer la compatibilité de la vie de soldat et de soldate avec la vie de famille, en créant des crèches pour les enfants et en aménageant des congés parentaux.

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Une coopération Union Européenne - Union Eurasiatique ?

 

MOSCOU - 24 Décembre : Les pays de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan) ne s'isolent pas de la coopération avec d'autres Etats et groupes, notamment avec l'Union européenne, a indiqué mardi le président russe Vladimir Poutine à l'issue d'une réunion du Conseil économique supérieur eurasiatique.

"Nous ne nous isolons pas d'autres marchés, mais aspirons, au contraire, à développer une coopération tous azimuts, tant avec des Etats qu'avec des associations, y compris avec l'Union européenne. Nous estimons que l'intégration européenne et eurasiatique sont capables de se compléter efficacement", a déclaré le chef de l'Etat.

Et d'annoncer son intention d'en discuter avec ses homologues européens l'année prochaine lors du sommet Russie-UE.

 

199355670.jpg

 

http://fr.ria.ru/world/20131224/200101998.html

 

Les autres news européennes de ce début d'année : http://europa.eu/newsroom/highlights/index_fr.htm

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