Wallaby Posté(e) le 1 décembre 2014 Share Posté(e) le 1 décembre 2014 http://www.ansamed.info/ansamed/en/news/sections/politics/2014/11/21/turkey-on-course-to-become-member-of-schengen-area-minister_a4ea6655-213b-476d-97b1-6430bbdfbd63.html (21 novembre 2014) La Turquie pense pouvoir adhérer à Schengen le 16 décembre 2016, avec une mise en application des voyages sans visas dans l'UE pour les Turcs trois ans plus tard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artyparis Posté(e) le 2 décembre 2014 Share Posté(e) le 2 décembre 2014 Donald Tusk, ancien Président du Conseil polonais (Premier Ministre), vient d'être nommé Président du Conseil Européen. Je connais peu cet homme politique. Je m'interroge sur ses motivations et le signal que représente le choix de ce Monsieur. Pro américain ? Pro allemand ? Quelle attitude a t il eu à l'égard de la Russie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 décembre 2014 Share Posté(e) le 2 décembre 2014 Donald Tusk, ancien Président du Conseil polonais (Premier Ministre), vient d'être nommé Président du Conseil Européen. Je connais peu cet homme politique. Je m'interroge sur ses motivations et le signal que représente le choix de ce Monsieur. Pro américain ? Pro allemand ? Quelle attitude a t il eu à l'égard de la Russie ? http://www.franceculture.fr/emission-affaires-etrangeres-l-europe-vue-par-jacques-delors-2014-11-01 (1er novembre 2014) Jacques Delors commente le nouveau gouvernement européen : 20:58 On a choisi Donald Tusk, qui est un homme respectable, que je connais mais qui n'a aucune expérience de ce genre. Il faut dire que Van Rompuy était un belge, un homme habitué aux compromis, aux bons compromis et en même temps faisant partie des pays fondateurs, donc il avait l'esprit européen. (...) Est-ce que son successeur aura la même expérience, la même compétence pour le faire, [telle est la question]. Plus le fait qu'il ne parle ni français ni anglais(ou très peu), mais allemand. Et qu'il a présidé une commémoration à Katyn avec Poutine en 2010. C'est à peu près tout ce que je sais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tonton Flingueur Posté(e) le 2 décembre 2014 Share Posté(e) le 2 décembre 2014 Donald Tusk, ancien Président du Conseil polonais (Premier Ministre), vient d'être nommé Président du Conseil Européen. Je connais peu cet homme politique. Je m'interroge sur ses motivations et le signal que représente le choix de ce Monsieur. Pro américain ? Pro allemand ? Quelle attitude a t il eu à l'égard de la Russie ? J'ai envie de répondre a tes 3 questions par "C'est un polonais". Ca résume tout, il est donc marqué au fer rouge par l'Histoire récente de son pays, a une peur irascible de la Russie et fera donc en sortes pour avoir tout le soutiens nécessaire auprès des pays qui compte, a savoir l'Allemagne et surtout les US. Il a eu la rare honnêteté pour un politique quand on l'a interrogé sur le traité trans-atlantique de répondre : Ce traité n’est pas seulement un document commercial, c’est « l’expression d’un partenariat géostratégique ». http://www.rfi.fr/europe/20141202-ukraine-union-europeenne-russie-tusk-obama-poutine/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 2 décembre 2014 Share Posté(e) le 2 décembre 2014 Donald Tusk parle très bien l'anglais (mon père a déjà eu l'occasion de l'entendre). ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artyparis Posté(e) le 2 décembre 2014 Share Posté(e) le 2 décembre 2014 (modifié) Jacques Delors commente le nouveau gouvernement européen : 20:58 On a choisi Donald Tusk, qui est un homme respectable, que je connais mais qui n'a aucune expérience de ce genre. Il faut dire que Van Rompuy était un belge, un homme habitué aux compromis, aux bons compromis et en même temps faisant partie des pays fondateurs, donc il avait l'esprit européen. (...) Est-ce que son successeur aura la même expérience, la même compétence pour le faire, [telle est la question]. Delors voulait placer Pascal Lamy à ce poste. Son ancien chef de cabinet, membre du PS,... Ses commentaires au sujet de Tusk ne sont donc pas à prendre au pied de la lettre. Modifié le 2 décembre 2014 par artyparis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 3 décembre 2014 Share Posté(e) le 3 décembre 2014 Donald Tusk, ancien Président du Conseil polonais (Premier Ministre), vient d'être nommé Président du Conseil Européen. Je connais peu cet homme politique. Je m'interroge sur ses motivations et le signal que représente le choix de ce Monsieur. Pro américain ? Pro allemand ? Quelle attitude a t il eu à l'égard de la Russie ? Je ne pense pas que l'attitude vis-à-vis de la Russie soit l'alpha et l'oméga de la politique européenne. Sur ce sujet, comme dit notre Tonton fligueur, l'homme est un Polonais... :) Sur les autres questions, eh bien ce sont les questions principales en politique européenne aujourd'hui oui. Tusk est naturellement à la fois pro-américain et pro-allemand, sinon il n'aurait pas pu être choisi à ce poste. Dans quelles proportions et avec quelles préférences sur tel ou tel sujet où ces deux influences tirent dans des sens différents, c'est une question. Quoi qu'il en soit, il sera probablement peu influençable par les pays du sud, France, Italie ou Espagne. L'objectif minimum pour les dirigeants européens est essentiellement de ne pas aller si loin contre les intérêts du sud que la France ou l'Italie ne virent leur cuti et qu'une Le Pen ou un Grillo ne sortent leur pays de la structure UE. C'est d'ailleurs sans doute la raison pour laquelle le gouvernement français a fait tant de bruit sur "le danger FN" au moment des discussions sur le budget français : pour tenter d'apparaître comme un moindre mal malgré son obéissance imparfaite. Mais avant que les dirigeants européens n'aillent "trop loin", et surtout avant qu'ils ne s'en rendent compte, il y a de la marge. Probablement beaucoup. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bp8rt Posté(e) le 3 décembre 2014 Share Posté(e) le 3 décembre 2014 L'objectif minimum pour les dirigeants européens est essentiellement de ne pas aller si loin contre les intérêts du sud que la France ou l'Italie ne virent leur cuti et qu'une Le Pen ou un Grillo ne sortent leur pays de la structure UE. C'est d'ailleurs sans doute la raison pour laquelle le gouvernement français a fait tant de bruit sur "le danger FN" au moment des discussions sur le budget français : pour tenter d'apparaître comme un moindre mal malgré son obéissance imparfaite. Mais avant que les dirigeants européens n'aillent "trop loin", et surtout avant qu'ils ne s'en rendent compte, il y a de la marge. Probablement beaucoup. Qu'est-ce qui peut laisser supposer que le FN puisse être un danger pour les dirigeants européens ? Les partis d’extrême droite ont toujours fidèlement respecté et protégé les intérêts des classes dominantes. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les média français (Bouygues, Lagardère, Dassaut) servent si complaisamment la soupe au FN. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 4 décembre 2014 Share Posté(e) le 4 décembre 2014 Qu'est-ce qui peut laisser supposer que le FN puisse être un danger pour les dirigeants européens ? Les partis d’extrême droite ont toujours fidèlement respecté et protégé les intérêts des classes dominantes. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les média français (Bouygues, Lagardère, Dassaut) servent si complaisamment la soupe au FN. L'analyse marxiste est un outil à ne pas négliger, mais il n'explique pas tout, très loin de là. Un parti souverainiste qui parviendrait au pouvoir dans un Etat suffisamment grand et central pour l'UE jouerait avec les dirigeants européens au jeu du "Accroche-toi au pinceau, j'enlève l'échelle". Dans le rôle du pinceau, les traités européens. Dans le rôle de l'échelle, la France ou l'Italie suivant le cas. Moins que l'orientation à droite du FN et à gauche du M5S, ce qui compte est que ces partis sont les seuls vecteurs de retrait de l'UE de ces deux pays qui ne soient pas politiquement totalement exclus à court / moyen terme. Cela ne signifie naturellement pas que l'un ou l'autre de ces scénarios, le FN retirant la France de l'UE, le M5S retirant l'Italie de l'UE, se réalisera. Simplement que ce sont les seuls scénarios de retrait dont la probabilité à échéance d'une poignée d'années n'est pas négligeable. Donc ce sont les seuls qui puissent faire peur aux dirigeants européens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 12 décembre 2014 Share Posté(e) le 12 décembre 2014 Quelle est la responsabilité de l'Allemagne dans la crise en Europe (dans sa persistance surtout) ? Une analyse intéressante et argumentée : http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20141212trib0c67c5c65/quelle-est-la-responsabilite-de-l-allemagne-dans-la-crise-europeenne.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarth Arn Posté(e) le 15 décembre 2014 Share Posté(e) le 15 décembre 2014 Le Danemark s'apprête à revendiquer à son tour une partie du pôle Nord ... la souveraineté d'un territoire de quelque 895 000 km2 dans l'océan autour du pôle Nord, arguant que le plateau continental au nord du Groenland y est relié, a annoncé le gouvernement. Mais le Le Danemark....... c'est NOUS.... ! ??? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 décembre 2014 Share Posté(e) le 15 décembre 2014 http://www.arte.tv/guide/fr/051913-009/le-dessous-des-cartes?autoplay=1 (13 décembre 2014) Émission le dessous des cartes sur l'arctique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 décembre 2014 Share Posté(e) le 16 décembre 2014 http://www.romandie.com/news/Zone-euro-excedent-commercial-de-240-milliards-d039euros/546550.rom Chiffes intéressant sur le commerce extérieur de l'EU, on voit une nette baisse des affaires avec la Russie et les pays pétroliers du Golfe. Par contre, je ne sait pas si 240 milliards d'excédent concerne le total des exportations de chacun des pays de l'UE ou le commerce extra européen.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 16 décembre 2014 Share Posté(e) le 16 décembre 2014 Mais le Le Danemark....... c'est NOUS.... ! ???Le Groenland ne fait pas vraiment partie de l'UE. Il n'a pas de député au parlement européen. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_et_territoire_d%27outre-mer#Relations_avec_l.27Union_europ.C3.A9enne Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 décembre 2014 Share Posté(e) le 29 décembre 2014 PETITES PERLES DE LA RELATION (TRÈS) SPÉCIALE UK-USAhttp://theatrum-belli.org/petites-perles-de-la-relation-tres-speciale-uk-usa/Pour rebondir à propos du Royaume Uni :http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/defence/11283926/Britain-forced-to-ask-Nato-to-track-Russian-submarine-in-Scottish-waters.html (29 décembre 2014)Fin novembre début décembre, le Royaume Uni a dû faire appel à des avions français, américains et canadiens pour rechercher un sous-marin suspect en écosse. La raison de cette perte de capacité de défense : les coupes budgétaires et la décision de ne pas remplacer les avions de surveillance des côtes Nimrod. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
artyparis Posté(e) le 7 janvier 2015 Share Posté(e) le 7 janvier 2015 Intéressant. Ceci dit, quel pays dispose d'une "DPOC (deep and persistent offensive capability)", hors les USA ? Le sujet a été largement évoqué lorsque Hollande appelait les américains à mener une opération en Syrie. Tout le monde répétait en boucle que la France ne pouvait y aller seul (La Libye, sans envoyer de troupes au sol, c'est déjà notre max). La GB s'est délibérément placée dans le giron US. Ca n'a pas que des avantages. Le colon sous la coupe de la colonie^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 janvier 2015 Share Posté(e) le 28 janvier 2015 (modifié) Cacophonie sur la Russie : http://www.ilfoglio.it/articoli/v/125003/rubriche/sulla-russia-tusk-smentisce-mogherini-e-chiede-pi-sanzioni.htm (28 janvier 2015) Au-delà des négociations compliquées sur les détails des nouvelles sanctions, la déclaration d'hier [rédigée par Tusk au nom des 28 (mais les Grecs ne sont pas d'accord : voir ci-dessous), elle condamne la Russie pour l'attaque de Marioupol] (1) est un déni de la ligne de la détente avec Moscou, qu'avait promue Mogherini il y a seulement trois semaines dans une note stratégique (2) dans laquelle était évoquée la nécessité d'utiliser la carotte du dialogue avec le bâton des sanctions. "Après ce premier faux pas, la lune de miel est terminée pour la haute-représentante", a dit au Foglio un diplomate européen. L'intention du président du Conseil européen, Donald Tusk, de voler à Mogherini le dossier Russie avait émergé dès le week-end. Samedi, tandis que sur Marioupol pleuvaient les roquettes Grad, Tusk a publié un tweet que beaucoup ont lu dans un sens anti-Mogherini. "Une fois de plus, l'apaisement encourage l'agresseur à d'autres actes de violence. Il est temps de renforcer notre politique de faits froids, pas des illusions" a écrit Tusk. Tusk agit rarement sans consultation de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui l'a convaincu d'assumer le rôle de président du Conseil européen. Mogherini ouvre grand ses oreilles aux avis du ministre des Affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, qui agit à titre de mentor depuis son arrivée sur la scène de la diplomatie internationale. Dans les Sommets des Chefs d'Etat et de gouvernement Merkel pousse les sanctions. Lors des réunions des ministres des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier cherche à annuler les sanctions. http://www.bruxelles2.eu/2015/01/28/tusk-grille-la-politesse-et-accelere-le-rythme/ (28 janvier 2015) Le nouveau gouvernement grec désavoue la déclaration Tusk sur la Russie, disant qu'ils n'a pas été consulté. Tusk est accusé de "torpiller" Mogherini : Le torpillage [de la note stratégique] de la Haute représentante Federica Mogherini, avec une fuite bien organisée vers le Wall Street Journal, ne lui [Tusk] est pas tout à fait étranger. (1) Déclaration Tusk au nom des 28 : http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2015/01/statement-of-the-heads-of-state-or-government/ (2) Note stratégique Mogherini : http://blogs.ft.com/brusselsblog/files/2015/01/Russia.pdf Modifié le 28 janvier 2015 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 (modifié) Jean-Claude Juncker en a sortie une énorme, récemment: « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». :| L'Europe qui serait au dessus du vote démocratique c'est quand même fort de café! Pourtant, il faut aller dans les sites d'infos alternatifs pour en entendre parler... Dans notre monde médiatique, où l'on lance des polémiques pour bien moins que ça, c'est surprenant. C'est beau la presse libre. ^-^ Jean-Claude Juncker - qui s'était engagé en faveur de la coalition battue aux élections - campe sur des platitudes inébranlées par le séisme de dimanche : « il n'est pas question de supprimer la dette grecque » rappelle t-il au quotidien français le Figaro (3) ou encore « dire que tout va changer parce qu'il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c'est prendre ses désirs pour des réalités » voire « nous respectons le suffrage universel en Grèce mais la Grèce doit aussi respecter les autres » A la question « comment l'Europe doit-elle traiter un pays qui décide démocratiquement de sortir du rang ? », réponse du président de la Commission : « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». Celui des Grecs formulé dimanche est donc, croit-on comprendre, d'un intérêt surtout consultatif. Source: http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Grece-2014/p-30127-Grece-la-realite-financiere-a-l-offensive.htm http://www.les-crises.fr/juncker-il-ne-peut-y-avoir-de-choix-democratique-contre-les-traites-europeens/ Modifié le 30 janvier 2015 par Jojo67 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 J'avoue être assez étonné par le coté "passif-agressif" qui transparait dans les discours des responsables européens ou europhiles à la suite de l'élection grec. On sent poindre de la haine dans les propos. Comme si un point sensible avez été touché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zone 51 Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 Dans ce cas on peut considerer que "l'ingénierie fiscale" du Luxembourg est un acte de trahison et d'agression, envers les autres états membre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 "selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 (modifié) On sait pas trop sur quel pied danser avec Syriza qui est un parti en voie de normalisation (bizarrement quand il faut gouverner on arrête les Mélenchonnades, surprenant hein ?). D'un côté les grecs ont par plusieurs sondages déclarés être favorables à l'Euro tout en le vouant aux gémonies. Syriza parle de fardeau imposé par des eurocrates mais sait très bien qu'il va falloir rembourser et concrètement ne conteste pas la légitimité de l'essentiel des montants à rembourser. Ils demandent juste un rééchelonnement car l'actuel calendrier n'est pas tenable et la méthodologie est contestée (et contestable par bien des aspects, elle n'aide presque en rien). Manifestement la Grèce n'a pas l'intention de quitter l'UE ni même l'Euro (passez en Grèce et vous verrez tout ce qui est parti dans les aides régionales et ce que les fonds européens ont été financer comme infrastructures, il y en a pour quasiment tous les ouvrages d'art modernes et on est encore loin, si loin du compte) et serait incapable de s'en sortir seule une fois dehors, ses dirigeants le savent, Syriza ou pas. Le pays sombrerait dans une situation peu enviable, mais vraiment très peu. Le tout est de savoir si le gouvernement grec sort réellement du rang... C'est hautement discutable vu qu'il ne conteste pas l'idée de réforme ni de besoin de solvabiliser le pays, juste certaines méthodes et thérapies de choc peu efficaces mais constituant en fait l'unique moyen de pression pour que des gouvernements grecs fassent ce qu'il faut (quant à la teneur cela a déjà été abordé). Le fait que l'allié de Syriza soit un parti de fachos n'aide pas vraiment non plus... Le Luxembourg doit son succès à trois gros facteurs : la transposition rapide dans les années 80 de directives européennes relatives aux organismes de placement collectif et un régime fiscal favorable à ces organismes déjà partiellement avantagés dans les autres Etats de l'Union (via des boucliers fiscaux en matière d'investissement de l'épargne pension). Enfin la discrétion bancaire joue également. Aujourd'hui seul le second facteur subsiste réellement les deux autres sont harmonisés ou en voie d'extinction. Reste en fait la concentration de compétences et la réticence des Etats voisins, surtout la France, a admettre un financement des entreprises par le marché. Modifié le 30 janvier 2015 par Chronos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 (modifié) Juncker n'en est pas à son coup d'essai. Il vante les mérites de l'Europe rempart contre la dictature, le nazisme, la guerre, etc. mais une Europe qui doit être imposée aux citoyens. Et, évidemment, il pense à une Europe ultra-libérale. Modifié le 30 janvier 2015 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 (modifié) "Le fait que l'allié de Syriza soit un parti de fachos n'aide pas vraiment non plus... " D'où tu sors ça ? Selon mes infos c'est un parti souverainiste genre Dupont-Aignan. Modifié le 30 janvier 2015 par Jojo67 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 janvier 2015 Share Posté(e) le 30 janvier 2015 Il est souverainiste, mais son leader a eu des propos xénophobes en déclarant que les juifs, les musulmans et les bouddhistes (pourquoi les bouddhistes ?) bouffaient la laines sur le dos des braves grecs. Mais n'exagérons rien. Cette alliance ne signifie pas une communauté de vue hors questions de souveraineté. C'est avant tout une alliance de circonstance, sachant que Syriza était à deux sièges pour ne pas avoir à se coaliser avec de grandes formations (qui entraveraient l'application de son programme), d'où cette habilité électorale d'un accord avec une micro-formation qui ne les gêneraient en rien tout en leur apportant la majorité nécessaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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