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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Mouarf sur ce coup je ne te donnerai pas tord XD

Je dirais simplement sans vouloir trop dériver sur cette loi, que Hollande paye toutes ses promesses irréaliste (tient ça me fait penser à des britanniques). Comme sa promesse de revoir les traités :ph34r:

Modifié par Dino
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22 minutes ago, Jojo67 said:

Hollande a fait une petite réforme comme la loi El Khomri, et le pays a failli être à feu et à sang. On a des excuses quand même... :smile:

Ca n'a rien a voir ... les allemands de l'époque on été infiniment plus malin ... ils ont proposé a l'est de se serrer la ceinture pour la bonne cause, et pas pour rien.

Nous allons nous serrer la ceinture ... car c'est le seul moyen de financer la réunification. Avec un alibi pareil impossible aux pauvres petits salariés a l'époque pas si pauvres de chouiner contre les baisse de salaires etc. C’était pour laver l'affront de la séparation subi il y 50 ans.

En France cette pédagogie élémentaire on est absolument incapable de la mettre en place ... on est absolument incapable de garantir que les sacrifice consentit seront bien payer de la manière promise etc. Forcément le contrat ne marche pas.

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

Ca n'a rien a voir ... les allemands de l'époque on été infiniment plus malin ... ils ont proposé a l'est de se serrer la ceinture pour la bonne cause, et pas pour rien.

Nous allons nous serrer la ceinture ... car c'est le seul moyen de financer la réunification. Avec un alibi pareil impossible aux pauvres petits salariés a l'époque pas si pauvres de chouiner contre les baisse de salaires etc. C’était pour laver l'affront de la séparation subi il y 50 ans.

En France cette pédagogie élémentaire on est absolument incapable de la mettre en place ... on est absolument incapable de garantir que les sacrifice consentit seront bien payer de la manière promise etc. Forcément le contrat ne marche pas.

Ouhais mais le très puissant argument émotionnel de la réunification nous on ne l'a pas.

Modifié par Jojo67
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16 minutes ago, Dino said:

Heu les lois Hartz  sont arrivés plus de 10 ans après la réunification et je n'ai pas vraiment entendu l'argument de la réunification être utilisé pour les justifier.

Justement la réunification a plombé l'économie allemande. C'est a cause de cette économie plombée par la réunification et pour continuer à la financer, en gros permettre de poursuivre la mise a niveau des lander de l'est, qu'on a demander aux allemands de se serrer la ceinture.

Cet argument financement de la réunification - ou de ces conséquence c'est comme tu veux - a été un argument massue.

Sans la réunification l'économie allemand n'aurait pas connu son gros coupe de mou de 90 a 2000 et les loi Hartz n'auraient absolument pas été justifié/justifiable.

Les réforme hartz prennent d'ailleurs leurs sources en 1990 quand Peter Hartz était chez VW ou il a appliqué différent modele pour adapter le travail a la production, notament la baisse du temps de travail sans licenciement, il a re-négocié des salaires inférieurs au précédent en garantissant des milliers d'emploi etc. C'est directement cette expérience chez VW qui a été appliqué dans l'agenda 2010.

On l'oubli souvent mais  ce genre de réussite, ne tombe pas toute crue dans la bouche ... c'est un programme a plus de 20 ans ...

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Et les réformes Hartz sont loin d'être aussi magnifiques que les grands médias ont pris l'habitude de le dire avec simplisme, ignorance et panurgisme, faut pas déconner. Le sujet est au moins TRES débattable. Notons quand même que l'essor économique allemand post-réunification a suivi une expansion économique des partenaires du pays, il n'a pas été initié par les réformes: le boom chinois, l'expansion américaine post crise des dotcoms, le rebond du sud est asiatique, la croissance des BRICs, la sortie du pire pour l'Europe de l'est.... C'est pas l'Allemagne qui les a créé, elle en a juste bénéficié via ses 3 secteurs d'exportation majeurs (bagnoles, machines-outils, chimie), la seule partie de son économie qui se porte bien, et une partie qui était déjà développée bien avant Hartz. Sans oublier l'euro, qui a permis de commencer à voir une balance commerciale excédentaire n'avoir aucun impact sur la monnaie (une première mondiale), donc de continuer dans ce sens (un fonctionnement qui a été pointé du doigt par le FMI d'ailleurs). 

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Notons que la croissance de l'Allemagne était plus faible que celle de la France jusque vers 2010 lorsque que l'Europe a fait des plans de relance. Un peu comme le plan de 82 ou la France à surtout relancé les pays étrangers.

Modifié par MontGros
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Citation

Les ministres des affaires étrangères des six pays fondateurs de l’UE (France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas,Luxembourg), réunis samedi 25 juin à Berlin, veulent se montrer fermes avec le Royaume-Uni, après sa décision historique de quitter l’Europe.
A l’issue de leur rencontre, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a indiqué que les six Etats souhaitaient que le Royaume-Uni lance « le plus vite possible » la procédure de sortie de l’Union européenne. (...)
 Angela Merkel a toutefois appelé vendredi 24 juin les 27 Etats de l’Union européenne à ne pas prendre de décisions trop « rapides et simples » mais à se donner le temps de la réflexion. (...)

Quel dommage qu'il ne l'ait pas fait d'un endroit plus "européen", parce que là on a l'impression que vite vite vite on va chez la maitresse, et qu'ensuite on sort tous aux ordres et qu'on répète la leçon donnée... Même si la Chancelière dit le contraire ensuite.

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J'ai du mal a comprendre l'interet de ce propros...

le Royaume-Uni lance « le plus vite possible » la procédure de sortie de l’Union européenne. (...)

C'est sensé rassurer quelqu'un? C'est sensé mettre quelqu'un a pied du mur? C'est sensé inciter quelqu'un a prendre une décision a la con a la va vite?

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C'est surtout que les Européens veulent clôturer l'épisode le plus vite possible. Ils craignent que les britanniques profitent de la période d'incertitude hors négociations pour faire passer plein de demandes qui donnent des idées à d'autres. Tant que les britanniques n'ont pas saisie l'article 50 rien ne peut vraiment être enclenché.

Cette annonce de démission dans 4 mois est quand même assez atypique.

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Il y a 13 heures, Pierre_F a dit :

Et un affaiblissement de 25 % (chiffre optimiste de Sapir) de notre monnaie est une dévaluation qui touchera les plus faibles dixit "Sapir : Mais, on voit aussi que ceci entraine une hausse des prix intérieur".

Tout à fait. 

Faut admettre que la dévaluation à l'avantage du "faux nez", c'est de la "magie".  Une "déflation interne" de 15, 20,30 %, dans le cadre d'une monnaie stable,  est beaucoup plus visible...   Dans le cas de la dévaluation, on évité de se poser de questions et on repousse le problème jusqu'à la prochaine dévaluation. Dans le deuxième cas on met les pieds dans le plat. 

Traduit en pékin moyen :  les tenants de la dévaluation, admettent que les coûts de production sont trop élevés et qu'ils sont dans l'incapacité de réformer structurellement. On fait semblant de ne toucher à rien, la dévaluation se charge de faire baisser les coûts de production, de la pire de manières : par la baisse réelle des salaires.  Comme c'est apparemment indolore et que les peuples ont la mémoire courte, c'est magique. 

Evidemment, ils oublient de faire état des coûts des intrants importés; il n'y a pas que les biens finaux de consommation Exemple, ailes des Airbus, fabriquées en GB, ils ont savoir faire rare en la matière.  Une grande partie des intrants nécessaires à la construction des ailes provient des zones Euro et Dollar; Par exemple, les structures alu viennent du Massif Central, l'usine d'Issoire fournit l'ensemble des constructeurs mondiaux , Airbus, Boeing, les Brésiliens, Canadiens etc...  le savoir faire, le process (très complexe, je peux témoigner d'expérience)  et les installations, une des trois plus grandes presses du monde (de mémoire, une en Russie, une au Canada et la troisième en Issoire) Tout ça, ça ne se substitue pas par magie, et imaginez la pagaille dans l'élaboration de la structure de prix pour un mécano industriel comme Airbus  

 

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il y a 47 minutes, Fusilier a dit :

Evidemment, ils oublient de faire état des coûts des intrants importés; il n'y a pas que les biens finaux de consommation Exemple, ailes des Airbus, fabriquées en GB, ils ont savoir faire rare en la matière.  Une grande partie des intrants nécessaires à la construction des ailes provient des zones Euro et Dollar; Par exemple, les structures alu viennent du Massif Central, l'usine d'Issoire fournit l'ensemble des constructeurs mondiaux , Airbus, Boeing, les Brésiliens, Canadiens etc...  le savoir faire, le process (très complexe, je peux témoigner d'expérience)  et les installations, une des trois plus grandes presses du monde (de mémoire, une en Russie, une au Canada et la troisième en Issoire) Tout ça, ça ne se substitue pas par magie, et imaginez la pagaille dans l'élaboration de la structure de prix pour un mécano industriel comme Airbus  

C'est pris en compte dans le texte de Sapir. Je ne suis pas forcément un fan de Sapir (qui aime bien Mélenchon...), mais j'essaie juste de comprendre sans forcément croire tout ce que l'on me dit, notamment dans la presse mainstream à l'égard de laquelle, depuis la Syrie et l'Ukraine, je nourrie bien des doutes...

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il y a une heure, Fusilier a dit :

Tout à fait. 

Faut admettre que la dévaluation à l'avantage du "faux nez", c'est de la "magie".  Une "déflation interne" de 15, 20,30 %, dans le cadre d'une monnaie stable,  est beaucoup plus visible...   Dans le cas de la dévaluation, on évité de se poser de questions et on repousse le problème jusqu'à la prochaine dévaluation. Dans le deuxième cas on met les pieds dans le plat. 

Traduit en pékin moyen :  les tenants de la dévaluation, admettent que les coûts de production sont trop élevés et qu'ils sont dans l'incapacité de réformer structurellement. On fait semblant de ne toucher à rien, la dévaluation se charge de faire baisser les coûts de production, de la pire de manières : par la baisse réelle des salaires.  Comme c'est apparemment indolore et que les peuples ont la mémoire courte, c'est magique. 

Evidemment, ils oublient de faire état des coûts des intrants importés; il n'y a pas que les biens finaux de consommation Exemple, ailes des Airbus, fabriquées en GB, ils ont savoir faire rare en la matière.  Une grande partie des intrants nécessaires à la construction des ailes provient des zones Euro et Dollar; Par exemple, les structures alu viennent du Massif Central, l'usine d'Issoire fournit l'ensemble des constructeurs mondiaux , Airbus, Boeing, les Brésiliens, Canadiens etc...  le savoir faire, le process (très complexe, je peux témoigner d'expérience)  et les installations, une des trois plus grandes presses du monde (de mémoire, une en Russie, une au Canada et la troisième en Issoire) Tout ça, ça ne se substitue pas par magie, et imaginez la pagaille dans l'élaboration de la structure de prix pour un mécano industriel comme Airbus  

 

C'est en HS par rapport au sujet sur l'Europe, mais quand j'ai complété l'article sur les presses hydrauliques du Heavy Press Program américain, les presses les plus puissantes étaient celles trois machines made in USSR  dont 2 de 75 000 t  et celle livré en France de 65 000 t, une en Chine de 80 000 t livré en 2013 qui détient actuellement le record et une de 50 000 t au Japon livré également en 2013

Modifié par collectionneur
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il y a 6 minutes, Jojo67 a dit :

C'est pris en compte dans le texte de Sapir. Je ne suis pas forcément un fan de Sapir (qui aime bien Mélenchon...), mais j'essaie juste de comprendre sans forcément croire tout ce que l'on me dit, notamment dans la presse mainstream à l'égard de laquelle, depuis la Syrie et l'Ukraine, je nourrie bien des doutes...

Je n'ai pas lu son livre, mais je suppose qu'il est assez bon économiste pour prendre en compte ce paramètre. Ca ne change pas le fond de l'affaire, la dévaluation c'est une déflation des coûts de production, par la baisse, masquée, des salaires réels. L’ambiguïté du discours tient dans le concept de "substitution" , qui peut laisser penser que l'on peut vivre en une sorte de circuit fermé. Or, l’intérêt, technique, de la dévaluation  est de s'inscrire dans le système d'échanges, dans le marché.  

On peut prendre le problème par un autre bout. La France comme l'Allemagne, sont des pays d'épargne forte et faible endettement des ménages.(Espagne, Grèce, GB à l'opposé...)  dans ce contexte, une monnaie forte et faible inflation favorise l'épargnant, la rente pour parler économiste. Les tenants de la dévaluation & inflation (les deux vont ensemble...)  opposent "activité industrielle" à "rente" , ce qui n'est pas totalement faux (c'est un pb complexe, lié au système d'allocation des ressources) 

Cependant, et en contrepoint, on voit que l'épargne allemande favorise l'activité industrielle. La force dus système allemand, c'est la capacité à mobiliser cette épargne pour financer les PME, au travers des banques régionales d'investissement.  Alors que nôtre épargne est aspirée, en quelque sorte noyée, soit vers le financement du foncier, soit vers les grandes manips financières (au travers des assurances etc..)  

il y a 11 minutes, collectionneur a dit :

C'est en HS par rapport au sujet sur l'Europe, mais quand j'ai complété l'article sur les presses hydrauliques du Heavy Press Program américain, les presses les plus puissantes étaient celles trois machines made in USSR  dont 2 de 75 000 t  et celle livré en France de 65 000 t, une en Chine de 80 000 t livré en 2013 qui détient actuellement le record et une de 50 000 t au Japon livré également en 2013

Merci, de cette précision (je savais que la grosse presse d'Issoire était d'origine russe) tu confirmes que ça reste une ressources rare 

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En France, un autre presse de 40 000 t à construit en Pamiers dans les années 2000, mais cette gamme de puissance reste en effet exceptionnel, Même les américains se contente de rénové leurs machines des années 50. Au fait, on peut dire que celle d'Issoire est Ukrainienne, pas Russe ;)

Modifié par collectionneur
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Il y a 16 heures, Dino a dit :

Je rebondis ici sur l'idée de certain de responsabilité allemande principale sur ce qui se passe en europe.

Faudrait voir à un peu plus d'humilité car je rappelle que la France a aussi mauvaise réputation que l'Allemagne, et même dans les pays du Sud. Nous sommes vu comme n'ayant pas de parole, donneur de leçon de morale, pas très sérieux, et surtout n'ayant pas fait le job niveau reforme structurelle alors qu'un certain nombre de pays dit du Sud ont le sentiment d'avoir fait leur job. On passe pour de gros rigolo à appeler à la mutualisation des dettes (donc rendre les autres responsables) mais en refusant qu'on vienne regarder à ce moment là dans nos compte. 

Donc bref un peu d'humilité. L'Europe est autant malade à cause de la France que de l'Allemagne. Je rappel que Merkel a fait plusieurs appels du pieds concret pour une europe politique avec des propositions sans réponse coté français. Hollande lui ne s'est tenu à de belles paroles.

La mutualisation des dettes est une plaisanterie ultra nocive. Ce qu'il faut c'est une définition des rôles en fonction des échelons avec une politique et un budget associé, après chaque niveau administratif est responsable de son budget.

Ton raisonnement serait qualifié par Emmanuel Todd de "soumission volontaire". Pour Emmanuel Todd l'Allemagne détruit l'outil industriel français en se lançant à la fin des années 1990 sans concertation avec la France dans une baisse agressive des salaires en régime de monnaie unique.

Tu félicites les pays soumis du Sud et tu blâmes la part d'insoumission qui reste dans le comportement de la France. Ton propos est celui d'un petit soldat de l'impérialisme allemand destructeur.

C'est aussi une analyse qu'on peut faire avec la recension du livre d'Ulrich Beck indiquée hier ou avant-hier par Tancrede : http://www.lrb.co.uk/v35/n16/susan-watkins/vanity-and-venality (23 août 2013)

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il y a 7 minutes, Wallaby a dit :

 dans une baisse agressive des salaires en régime de monnaie unique.

Ce n'est pas tout à fait faux, mais ça demande modulation...  On pourrait aussi dire que nôtre politique de bas salaires, articulée par les temps partiels (c'est une baisse de salaire..) les exonérations de cotisations du SMIC, le tx intérimaires et CDD,  etc;;  était "agressive" et précédait le plan allemand (qui étaient au fond du trou, faut-il le rappeler...)  

Aujourd'hui, par exemple : 

salaire moyen 

2590 euros Allemagne

2449 euros France

salaire minimum mensuel 

1473 euros Allemagne 

1458 euros en France

 Salaire médian

 (médian :  50% en dessous, 50 % au dessus)

 Allemagne  ~3000 euros

France       ~ 2400 euros

Ce n'est tout de même pas la faute des allemands, si nous stérilisons une grande part de nôtre épargne dans la rente foncière (c'est du capital mort)  au lieu de financer les PME

 

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Ton raisonnement serait qualifié par Emmanuel Todd de "soumission volontaire". Pour Emmanuel Todd l'Allemagne détruit l'outil industriel français en se lançant à la fin des années 1990 sans concertation avec la France dans une baisse agressive des salaires en régime de monnaie unique.

Tu félicites les pays soumis du Sud et tu blâmes la part d'insoumission qui reste dans le comportement de la France. Ton propos est celui d'un petit soldat de l'impérialisme allemand destructeur.

C'est aussi une analyse qu'on peut faire avec la recension du livre d'Ulrich Beck indiquée hier ou avant-hier par Tancrede : http://www.lrb.co.uk/v35/n16/susan-watkins/vanity-and-venality (23 août 2013)

Si la soumission c'est être lucide sur ses propres problèmes pour essayer de les corriger sans attendre d'autres de le faire à sa place, je préfère ça à un petit prétentieux qui se prend pour un insoumis mais qui attend quand même tout de ses voisins pour l'aider à payer ses fins de mois.

Tu veux être insoumis ? Donne toi en les moyens. 

Modifié par Dino
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Je pense que le point le plus important dans cet interview:

 

Citation

4) Intensification de la courageuse et nécessaire politique de subsidiarité de Jean-Claude Juncker et de Frans Timmermans pour mettre un terme à la boulimie réglementaire de la Commission et de la Cour et clarifier durablement ce que l'on fait, à traités constants (aucune réforme des traités ne serait ratifiée par les 28), au niveau européen et au niveau national

[...]

Il faut cesser de réclamer «plus d'Europe» en général. A deux exceptions près : l'harmonisation budgétaire et fiscale dans la zone euro doit être poursuivie, ce qui imposera de vraies réformes à la France. Et il faut de vraies frontières extérieures à Schengen comme le propose la Commission (garde-côtes et garde-frontières), condition nécessaire pour rétablir la libre- circulation interne ; l'harmonisation du droit d'asile ; la co-gestion des flux migratoires avec les pays de départ et de transit.

 

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3 hours ago, Fusilier said:

 

Cependant, et en contrepoint, on voit que l'épargne allemande favorise l'activité industrielle. La force dus système allemand, c'est la capacité à mobiliser cette épargne pour financer les PME, au travers des banques régionales d'investissement.  Alors que nôtre épargne est aspirée, en quelque sorte noyée, soit vers le financement du foncier, soit vers les grandes manips financières (au travers des assurances etc..)  

Les banques régionales d'investissement en Allemagne sont surendettées bien au-delà du raisonnable, il me semble. Juste une remarque, pas une critique générale, afin de souligner que le comparatif n'est pas aussi aisément univoque. Un pays comme l'Allemagne, où le premier impératif politique est la rémunération de l'épargne des retraités et vieux actifs aux dépends de tout le reste, ne peut pas décréter de miracle.... Ou la vertu. 

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il y a 22 minutes, Fusilier a dit :

Je suis peu amateur de "boucs émissaires" et en ce moment , quand ce n'est pas les immigrés, c'est le plombier polonais, Bruxelles, les Allemands, la City, les USA, l'OTAN , les petits Chinois, le prix des fraises en Crimée. C'est fatigant...  En attendant, ça fait 16 ans que l'on se gratte les couilles en se plaignant que le monde est méchant (j'exagère, mais...) Et ce qui me désole c'est que je ne vois aucune force se structurer et que les gens se mettent à croire aux mirages des marchands de sable. 

J'abonde à 100% sur tout ton message et particulièrement ce dernier point. Mais attention on va te traiter d'asservie :ph34r:

Pour l'Allemagne, si il y a un point que je critiquerai dans leur modèle actuel, c'est leur manque criant d'investissement autant dans le secteur publique que privé. Je craint que le pays ne se repose trop sur sa position confortable actuel (avec un bon investissement passé dans les entreprise, par exemple sur les robots industriels) et se paralyse par peur orthodoxique de de s'endetter pour continuer à investir. De ce que j'en ai compris les infrastructures routières sont par exemple dans un très mauvais état, et je ne parle pas de l'armée. Bon ceci dit les articles que j'avais lt sur le manque d'investissement date de 2014, je ne sais pas si ça a bougé depuis.
 

Pour ce qui est justement de la subsidiarité, je trouve justement que l'idée de Junker d'un plan d'investissement pour financer des infrastructures au niveau européen est intéressante mais trop insuffisante car se reposant trop sur un effet de levier par des investisseurs privés ce qui limite les projets possibles et les rends incertain. Il faudrait un vrai budget européen financé par un impôts. Ce serait la un véritable outils de rééquilibre entre les territoires riches et pauvre (comme le fait l'état français entre les communes, idem pour la région etc...) tout en permettant d'éviter le débat houleux quand cela est fait par des subvention au niveau national entre ceux qui payent et veulent un contrôle des dépenses et ceux qui reçoivent et veulent garder leur souveraineté. 

Modifié par Dino
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Vous prenez cette histoire de dévaluation complètement à l'envers. La parité d'une monnaie n'est que le reflet de la structuration économique d'un pays. ça marche dans ce sens et pas l'inverse. Et si elle se dévalue c'est pour atteindre un niveau qui est le seul supportable pour l'économie d'un pays. Une monnaie surévalué au contraire qualifié faussement de "forte" ce n'est que des emmerdes à terme et une économie monstrueusement déséquilibré, l'endettement excessif n'étant pas le dernier de ses effets.

 

Edit: j’ajouterais une chose. La puissance économique allemande s'est construite patiemment dans le temps et notamment à coup de dévaluation massive qui leur a permis de conquérir les marché internationaux  durant les années 50/60 comme la Chine aujourd'hui au détriment de ses voisins européens, et notamment les producteurs de machines outils français coincés dans l'étau du plan Pinaud-Rueff qui leur a cassé les reins et fait place nette aux allemands dans ce secteur hautement stratégique. La France étant obsédé par la stabilisation de sa  monnaie. S'Il faut raconter l'histoire, il faut le faire depuis le début.

Modifié par Shorr kan
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il y a 9 minutes, Shorr kan a dit :

Vous prenez cette histoire de dévaluation complètement à l'envers. La parité d'une monnaie n'est que le reflet de la structuration économique d'un pays. ça marche dans ce sens et pas l'inverse. Et si elle se dévalue c'est pour atteindre un niveau qui est le seul supportable pour l'économie d'un pays. Une monnaie surévalué au contraire qualifié faussement de "forte" ce n'est que des emmerdes à terme et une économie monstrueusement déséquilibré, l'endettement excessif n'étant pas le dernier de ses effets.

Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas aussi simple que ça... Dans les années 70, on a créé le SME et l'ECU (European Currency Unit) unité monétaire qui servait d'étalon et d'unité d'échange; les monnaies nationales n'étant, de facto, qu'un sous produit, avec des marges de variation très fables par rapport à la valeur du panier.    Cela a été fait par ce que les monnaies nationales étaient incapables de résister aux attaques spéculatives...  dans la situation actuelle, indépendamment de la valorisation objective que l'on pourrait faire de la valeur unitaire (si tant est que ce soit possible) on serait victimes des mêmes attaques. 

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