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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Bien vu: c'est dans la même ligne, mais c'est pas le concept: la thèse de Dunbar parle plutôt des groupes sociaux essentiels et du plafond maximal pour garder des relations efficaces et personnelles dans ces groupes sociaux de base, pour maintenir leur cohésion. Par extension, et c'est un point qu'on devrait plus utiliser sur AD, cette thèse s'applique en management et dans l'organisation militaire (taille optimale/maximale des unités essentielles).
Là, en tout cas pour moi (peut pas me prononcer pour Shorr K), ça renvoyait à "l'échelon au-dessus" et l'étude des méta groupes et de la représentation/du leadership dans les groupes de cette taille, qui montre entre autres les limites pratiques à la démocratie directe, à l'auto-organisation.... 

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 M'énerve!!!! Et j'arrive pas à m'en foutre maintenant que tu as gracieusement remis ce truc dans ma tête! Donc je te hais, et tout est ta faute, depuis toujours =(  ??? . 

 

Le nombre de Dunbar?

 

Et un Prix de l'Apaisement-Express pour G4lly ! :lol:

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AFP.

Prestations médiocres, inadéquation flagrante avec le portefeuille attribué, mais aussi prises d'otages entre la droite et la gauche: les tractations ont commencé entre le Parlement européen et le président-élu de la Commission, Jean-Claude Juncker, pour corriger les erreurs de casting de son équipe et trouver un compromis politique acceptable.

"Il n'est pas possible de faire passer cette Commission comme ça", a confié à l'AFP une source au fait des discussions au Parlement. "Certains candidats ont été médiocres, d'autres ont des problèmes avec leur portefeuille. La distribution des postes n'est pas parfaite, il va falloir trouver des moyens pour corriger", a-t-elle expliqué.

Jean-Claude Juncker a rencontré mardi les présidents des groupes PPE, socialiste et libéral. Il leur a dit son souhait de ne pas toucher à son équipe, ont indiqué plusieurs sources à l'AFP.

Mais il s'est également dit prêt à des ajustements, notamment enlever la Citoyenneté au conservateur hongrois Tibor Navracsics, jugé par les eurodéputés inapte pour le portefeuille Éducation, Culture et Citoyenneté, a-t-on appris auprès des groupes.

Il a également pris en compte les critiques contre sa décision de confier le portefeuille Climat et Energie au conservateur espagnol Miguel Arias Canete, "difficile à vendre aux socialistes" quand plus de 500.000 personnes ont signé une pétition contre lui. Il s'est dit "prêt à le placer sous la tutelle d'un vice-président socialiste", a indiqué à l'AFP une source européenne.

- La libérale Bratusek sur le départ -

Ce changement serait rendu possible grâce au départ de la libérale slovène Alenka Bratusek, vice-présidente désignée en charge de l'Union de l'énergie, qui a raté son audition et devrait être recalée, a annoncé le conservateur Giovanni La Via, président de la commission Environnement du Parlement.

Le groupe libéral serait prêt à cette concession, "à la condition que Mme Bratusek soit remplacée par une autre candidate libérale slovène", a indiqué à l'AFP une source au sein de cette formation. "Mais ce n'est pas encore fait".

Plusieurs commissaires désignés attendent l'évaluation de leur audition. Parmi eux M. Canete mais aussi le socialiste français Pierre Moscovici, pressenti pour les Affaires économiques, devenu l'otage d'un bras de fer entre les conservateurs du PPE et les socialistes.

Les décisions ont été renvoyées à mercredi, a indiqué à l'AFP une source au Parlement.

Les députés ne peuvent pas formellement recaler un candidat. Mais ils doivent dire s'ils le jugent apte ou non à devenir commissaire européen, puis qualifié pour le portefeuille attribué.

M. Juncker doit tenir compte de ces avis s'il veut obtenir l'investiture de l'ensemble de son équipe par le Parlement européen, le 22 octobre. Son prédécesseur, José Manuel Barroso, avait été contraint de renvoyer des candidats, dont l'Italien Rocco Buttiglione.

- 'Retirer ses missiles' -

Jean-Claude Juncker va à nouveau s'entretenir avec les présidents des groupes politiques dans les prochains jours. "L'exercice doit permettre de procéder à certains ajustements au sein de son équipe. Il pourrait y trouver son compte, car les commissaires lui ont été imposés par les Etats et certains portefeuilles n'ont pas toujours été attribués en toute liberté", a-t-on souligné dans les groupes.

Interrogé par l'AFP, l'entourage de Jean-Claude Juncker s'est refusé à tout commentaire.

Certains candidats ne cachent pas leur mécontentement. "La consigne donnée pour les auditions était de ne prendre aucun engagement devant le Parlement européen", ont-ils expliqué pour justifier leurs réponses parfois évasives.

Les députés leur ont fait payer leur frustration. "Les auditions ne sont pas une promenade de santé", a commenté un responsable du Parlement. Mais elles ont également été détournées à des fins politiques. C'est le cas pour M. Moscovici, considéré par le groupe PPE comme "le fusible socialiste qui doit sauter si Canete tombait". "Canete est le casus belli absolu pour le PPE", a déploré une source parlementaire.

Le ton n'est pas encore à la paix. "Si Moscovici est touché, la Commission Juncker tombe", a menacé le président du groupe socialiste, Gianni Pittella. "Chacun doit retirer ses missiles", plaident les modérés dans chaque camp.

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J'aime bien l'emploi de vocable militaro-pouet pouet pour parler de guéguerres politiciennes internes. "Si moscovici est touché, Junker tombe" on pourrait presque penser qu'ils parlent de points d'appui à Dien Bien Phu.

"Le ton n'est pas encore à la paix" "retirer ses missiles" non mais sérieusement ils se croient où ?

 

C'est ridicule. :)

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Entre bordel presque-organisé et bûcher permanent des orgueils ou vanités, chroniques ordinaires de "l'Union Européenne" 

 

Ne pas sur-réagir non plus : on assiste à processus relativement transparent dans l'esprit d'une démocratie parlementaire, très différent de ce qui se produit en France. Nous n'y sommes pas habitués en France : tout s'y déroule en huis-clos, le parlement n'auditionne pas chaque ministre mais doit voter la confiance au gouvernement entier, qui est évidemment là avec l'accord du président, président qui a en outre le pouvoir de renvoyer les députés dans leurs circonscriptions après dissolution. En France les luttes sont masquées, mais rien ne dit qu'elles n'existent pas.

 

En outre, Junker doit faire avec les candidats soumis par les gouvernements de chaque pays, bons ou mauvais, voire très mauvais, et je parle autant des candidats que des gouvernements. Exemple : la Hongrie. Un parti tient tout, le parlement avec super-majorité et les changements de la constitution qui vont avec, les juges qui sont menacés s'ils ne suivent pas la ligne du parti, les médias pareil suite à des changements législatifs lourds, et l'exécutif bien sur. Ça craint.

 

Sur ce, un Tory anglais à la régulation financière, c'est vraiment une mauvaise blague...

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Ne pas sur-réagir non plus : on assiste à processus relativement transparent dans l'esprit d'une démocratie parlementaire, très différent de ce qui se produit en France. Nous n'y sommes pas habitués en France : tout s'y déroule en huis-clos, le parlement n'auditionne pas chaque ministre mais doit voter la confiance au gouvernement entier, qui est évidemment là avec l'accord du président, président qui a en outre le pouvoir de renvoyer les députés dans leurs circonscriptions après dissolution. En France les luttes sont masquées, mais rien ne dit qu'elles n'existent pas.

 

En outre, Junker doit faire avec les candidats soumis par les gouvernements de chaque pays, bons ou mauvais, voire très mauvais, et je parle autant des candidats que des gouvernements. Exemple : la Hongrie. Un parti tient tout, le parlement avec super-majorité et les changements de la constitution qui vont avec, les juges qui sont menacés s'ils ne suivent pas la ligne du parti, les médias pareil suite à des changements législatifs lourds, et l'exécutif bien sur. Ça craint.

 

Sur ce, un Tory anglais à la régulation financière, c'est vraiment une mauvaise blague...

 

C'est un peu vrai.

Tient à ce sujet la Hongrie dont tu parles a un gouvernement quasi-dictatorial et personne ne l'emmerde, quasi-silence de l'UE qui les laisse tranquillement gérer leurs affaires internes, alors que dans le cas où, nous français, nous mettrions à porter au pouvoir national une majorité qui déplaît à l'establishment européen je vois d'ici notre pays sous le feu d'un "french bashing" intensif sur les thèmes éculés de notre propension à jouer les rebelles, notre ingratitude, etc ...

 

On dit parfois que les français sur-réagissent dés qu'il s'agit de l'Union Européenne, mais perso j'ai souvent l'impression que le Conseil des Ministres et surtout la Commission Européenne sur-réagissent en permanence à tout ce qui se passe, ou se dit, en France.

 

Dans l'UE/zone Euro, ou un jour peut-être en-dehors de la zone Euro, notre pays attise toujours les passions ; il garde un statut de super-star dont tous les faits et gestes sont épiés, analysés ... Un vrai pouvoir d'influence involontaire qui, utilisé à bon escient, pourrait nous servir davantage

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C'est un peu vrai.

Tient à ce sujet la Hongrie dont tu parles a un gouvernement quasi-dictatorial et personne ne l'emmerde,

 

Le candidat commissaire européen Tibor Navracsis proposé par la Hongrie s'est fait un peu égratigner :

 

http://www.lesoir.be/672968/article/actualite/union-europeenne/2014-10-06/commission-juncker-parlement-retoque-candidat-hongrois

 

Il a cependant été jugé apte à intégrer la Commission par 15 députés, contre 10 et deux abstentions.

 

15+10+2, ça ne fait pas beaucoup de députés européens concernés...

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/09/29/le-chien-a-deux-queues-hongrois-un-parti-qui-a-du-mordant_1111217 (29 septembre 2014)

 

Le Parti hongrois du chien à deux queues promet que s’il «parvient au pouvoir, la Hongrie quittera l’Union européenne».«Nous entamerons des négociations avec Bruxelles pour que l’Union européenne rejoigne la Hongrie !»

Modifié par Wallaby
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Le Parlement Européen a confirmé la proposition de la Commission, nommant ainsi Pierre Moscovici commissaire européen à l'économie :   http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203842738024-commission-junker-une-deuxieme-candidate-ecartee-1051459.php

 

Bon, ben après la fameux "Oeil de Moscou" nous allons maintenant avoit " l'Oeil de Mosco " !  =) :happy: :happy:

 

Oui, oui, ok, je sors (pour l'instant) >> :-[

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Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, s'en prend aux deux gros poissons de l'Union et à leurs politiques respectives.

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/13/jeroen-dijsselbloem-distribue-ses-coups-de-griffe-a-paris-et-berlin_4505257_3234.html

 

C'est pas du "délit de faciès" mais il serait pas du genre psycho-rigide celui-là ?? 

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  • 2 weeks later...
Le président de la Commission européenne sortante, José Manuel Barroso, a défendu avec ardeur le bilan de ses deux mandats à la tête de l’institution ce mardi 21 octobre, devant l'Assemblée plénière du Parlement européen à Strasbourg. L'ancien Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, lui succède à ce poste. http://www.rfi.fr/europe/20141021-union-europenne-jose-manuel-barroso-son-bilan-commission/

 

Quel engouement pour le départ de Barroso face à un Parlement vide, les 600 eurodéputés… absents (selon le journal belge Le Soir) !

Modifié par Mani
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Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, s'en prend aux deux gros poissons de l'Union et à leurs politiques respectives.

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/13/jeroen-dijsselbloem-distribue-ses-coups-de-griffe-a-paris-et-berlin_4505257_3234.html

 

Angela Merkel et François Hollande sont deux politiques assez différents. Pas mal de choses les différencient. Et assez souvent, ils ne sont pas d'accord.

 

Mais ils ont cependant une chose très importante en commun.

 

Ils ont tous deux été élus.

 

 

 

Je ne saurais pas en dire autant du citoyen néerlandais Dijsselbloem.

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Budget 2015: le ton monte entre Bruxelles et Rome

Bruxelles - Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé jeudi son intention de mettre sur la place publique le coût des institutions européennes, après avoir été sommé par la Commission européenne de revoir son projet de budget pour 2015.

Nous allons publier les données sur tout ce qui est dépensé par ces palais. On va bien s'amuser, a-t-il lancé en marge du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles.

La Commission européenne a adressé un courrier à cinq pays -- Italie, France, Autriche, Slovénie et Malte-- pour leur demander des explications sur leur projet de budget 2015.

L'Italie a décidé de rendre publique cette lettre dans laquelle la Commission européenne pointe une déviation importante en terme d'objectifs budgétaires et lui demande d'expliquer d'ici à vendredi les raisons de ce dérapage et les mesures que le gouvernement entend prendre pour y remédier.

La France a également reçu cette lettre, mais n'entend pas rendre public un courrier privé, a déclaré un de ses représentants.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est insurgé contre l'initiative de Matteo Renzi. La Commission européenne n'est pas favorable à cette publication car nous sommes en train de poursuivre des consultations informelles avec différents gouvernements, a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Je suis surpris que le président Barroso soit surpris par la publication de cette lettre qui a été fuitée et publiée par le Financial Times et par un grand quotidien italien, a répliqué le chef du gouvernement italien.

Il refuse de se laisser dicter la gestion de l'Italie par Bruxelles. Le budget italien ne pose pas de problèmes, a-t-il soutenu au cours d'un point de presse après le dîner de travail avec ses homologues. La réponse de l'Italie sera fournie au cours du sommet des pays de l'Eurogroupe vendredi, et Matteo Renzi entend ouvrir un débat politique sur qui décide quoi en matière budgétaire.

Le président français a opté pour un ton plus conciliant. Nous répondrons à un certain nombre d'informations, mais vous savez quel est l'objectif de la France: Que la croissance soit prioritaire, a déclaré François Hollande à son arrivée au sommet européen. Rien ne nous fera dévier de cet objectif. Cela vaut pour l'interprétation de notre propre budget, qui respectera les règles avec un maximum de flexibilité, mais aussi pour l'objectif de croissance, a-t-il ajouté.

Le cas de la France est particulièrement sensible. Son projet de budget prévoit un déficit à 4,3% du PIB en 2015, loin des 3% auxquels Paris s'était engagé. Même en terme structurel (sans les effets de la conjoncture), le compte n'y est pas, avec un effort de seulement 0,2%.

Le projet de budget italien prévoit lui un déficit sous la barre des 3%, contrairement à la France, mais l'effort structurel est insuffisant au vu des critères européens. Rome négocierait en coulisses un compromis sur l'effort structurel entre 0,25% et 0,3% (au lieu des 0,1% annoncés), selon la presse italienne.

Mercredi prochain, la Commission pourrait demander à plusieurs Etats de la zone euro de revoir leur projet de budget si elle constate des manquements graves en terme budgétaire ou de réformes, ce qui n'est encore jamais arrivé.

C'est un exercice qui doit être fait avec du sérieux et pas en terme de bataille. Si l'esprit est celui des batailles, nous serons tous perdants, a affirmé M. Barroso. Je suis pour l'application des règles mais avec le maximum possible de flexibilité, a-t-il assuré à quelques jours de la fin de son mandat le 31 octobre.

(©AFP / 24 octobre 2014 00h55)

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Que l'on prévoit un budget avec un déficit limité, je le comprend, même si je trouve que certains investissements tels que l'éducation, la défense et quelques autres ne devraient pas être pris en compte dans ce calcul,

j'ai un peu plus de mal à comprendre l'effort structurel demandé si le budget lui tient la route...

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Coup de chapeau à Matteo Renzi, et j'espère qu'il le fera !!

Enfin un peu de courage face à ces technocrates au train de vie somptueux qui essaie d'imposer la "rigueur" aux autres pour satisfaire leurs délires intellectuels (le fait que des élus aient validé" ces critères comptables débiles dans le passé ne rachète rien).

 

Dommage que nos élus français du duopole actuel, eux, préfèrent minauder devant la Commission comme des donzelles de 15 ans au lieu de taper aussi du poing sur la table ...

Modifié par Bruno
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Émission de 500 millions d'européens sur la Commission Juncker et ce qui l'attend question enjeux.

 

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/audio/bfm-2510-500-millions-d-europeens-113171.html

 

J'ai écouté les 15 premières minutes. Les invités qui sont tous des députés européens disent tous du mal de Barroso et je trouve cela très artificiel. Parce que si Barroso a été élu en 2004 puis en 2009 c'est avec une majorité de parlementaires européens. Donc l'émission n'est pas du tout représentative. De fait aucun de ces invités n'est membre du groupe parlementaire majoritaire qui est le Parti Populaire Européen.

 

Ce n'est pas en n'invitant pas les eurodéputés qui ont le plus de poids parce qu'ils sont dans le groupe le plus important qu'on donne à l'auditeur une vision juste de comment fonctionne et comment peut-être fonctionnera dans les années à venir ce parlement.

 

Dire "Barroso est parti donc tout ira mieux" est une ficelle un peu grosse pour donner envie à l'auditeur de faire confiance à ces institutions.

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En même temps, c'est la base de toute politique, et en fait de toute nouvelle équipe de direction (dans le public et le privé): tout ce qui va mal est la faute des prédécesseurs. Depuis qu'un homme des cavernes a loupé un mammouth un jour et a accusé un rabatteur ou son coéquipier, c'est une tradition humaine :cool:

Vieille vanne; 

Krouchtchev laisse 2 lettres à Breznhev quand il quitte le pouvoir:

- l'une est à ouvrir le premier jour en poste: "dis que tout est de ma faute"

- l'autre est à ouvrir le jour où les carottes sont cuites: "écris deux lettres"

Modifié par Tancrède
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Il est évident que l'on diabolise le dernier en place pour donner une voie relativement libre au successeur. Cela étant dit le Parlement européen de 2014 n'a vraiment plus grand chose à voir avec celui de 2004 en termes de compétences ni même vraiment avec celui de 2009 et Barroso fut un ticket de pur compromis suggéré par Tony Blair à la suite d'un blocage franco-allemand. La situation n'est pas tout à fait la même aujourd'hui.

 

J. Quatremer s'exprime beaucoup dans cette émission et ce journaliste n'aime pas Barroso, et n'a pas attendu la fin de son règne pour le dire Cela biaise un peu.

 

Sur une note plus personne, je pense qu'on peut difficilement nier que José Manuel Barroso fut tout sauf un président proactif ou ayant une ambition pour les citoyens européens. Je rajouterai qu'il est à l'image de ceux qui l'ont nommé.

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J'ai des commentaires assez fréquents sur Jean Quatremer par mes connaissances bossant à Bruxelles; au global, et malgré les divergences d'opinion sur les positions du personnage, l'image est celle d'un vieux con aigri (alors qu'il est pas "vraiment" vieux) qui râle et bave contre tout ce qui n'est pas de lui ou ne va pas dans son sens.... Que ce soit fondé ou non  :lol: . Chez les "Européens" francophones de Bruxelles, ça semble être assez partagé comme opinion générale (je fais que rapporter): vision de dénigrement du râleur parisien :-X ? 

 

 

 

Sur une note plus personne, je pense qu'on peut difficilement nier que José Manuel Barroso fut tout sauf un président proactif ou ayant une ambition pour les citoyens européens. Je rajouterai qu'il est à l'image de ceux qui l'ont nommé.

Tu peux carrément dire qu'il s'est montré d'une grande nullité, incapable d'initiative et de choix, pour la bonne raison -qui n'est un mystère que pour ceux qui ne s'intéressent pas au sujet- que le personnage n'a que de l'ambition individuelle et des ascenseurs à renvoyer (il suffit de voir les infrastructures des Açores, un de ses coins politiquement chéris): possible ou non, les dernières années ont pour lui été dédiées au fait de décrocher la timbale du secrétariat général de l'ONU, pour lequel il s'est fait factotum américain en matière de négociations commerciales. Pro et anti-européen peuvent parfaitement et légitimement se mettre d'accord sur le personnage et son action. 

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Je ne connais pas personnellement le personnage. Ceci dit il est un empêcheur de tourner en rond et un français europhile. J'imagine que cela doit suffire pour s'aliéner pas mal de monde. Personnellement j'aime bien ses articles même si parfois je pense qu'il aurait besoin de lire un peu plus quand il parle de politique belge.

 

Pour Barroso nous sommes d'accord.

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