C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 28 juillet 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juillet 2018 11 minutes ago, Salverius said: Cela n'empêche pas que les deux produits soient fabriqués en Normandie, à l'aide du savoir-faire d'acteurs locaux, et sur la base d'un même cahier des charges. En fait si ... le producteur du produit bas de gamme ... aimerait le vendre comme du haut de gamme. Pour ça la méthode est simple ... détruire le produit haut de gamme ... donc détruire toute référence ... puis imposer son produit bas de gamme comme le "standard" et le pricer non plus comme du bas de gamme mais comme le seul ... la référence. C'est pareil a Roquefort avec Société ... qui a opérer un glissement sémantique de Roquefort vers Société ... pour vendre du fromage Société hors AOC au prix de l'AOC. A noter pour les autres ... les AOC sont en migration vers les AOP - statut généralisé au sens de l'Union - ... http://www.liberation.fr/debats/2018/05/14/c-est-le-camembert-de-normandie-aop-au-lait-cru-qu-on-assassine_1650011 Quote L’emblématique fromage moulé à la louche pourrait bientôt être fabriqué avec du lait pasteurisé. Une victoire pour l’industrie agroalimentaire, un risque fatal pour les fermiers et les consommateurs. C’est le camembert de Normandie AOP au lait cru qu’on assassine Le plus populaire des fromages tricolores, le calendos, né dans les limbes de la Révolution française au cœur du bocage normand, va basculer dans la pasteurisation. Autant dire qu’il va perdre son caractère et sa typicité, pour devenir une vulgaire pâte molle sans goût. Chauffé à des températures élevées, le lait devient une matière inerte et «infromageable» en tant que telle sans le recours à la technologie car on détruit des flores aromatiques et des ferments indigènes. Ce n’est plus du camembert. Honte, scandale, imposture… les mots ne sont pas assez forts pour dénoncer la forfaiture dont la France, créatrice du système des appellations d’origine qu’elle brandit partout en modèle, sera accusée d’avoir commis si les Français ne protestent pas. Au nom de la loi économique, fallait-il sacrifier le vrai camembert qui doit sa singularité au lait cru (non chauffé) et au moulage à la louche, seuls aptes à développer une intensité et une complexité aromatiques et à restituer le terroir normand ? Cela ressemble à un mauvais rêve qui se répète. Mais cette fois-ci, on se réveille avec la gueule de bois. Le 21 février, sous l’égide de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), les poids lourds du secteur ont remporté le morceau. Un accord entre tous les fabricants a ouvert la voie à la pasteurisation et plus seulement au lait cru, dans un cahier des charges de l’appellation d’origine protégée (AOP) Camembert de Normandie. Dans une époque de détresse agricole et d’alerte sanitaire, tout le monde a envie de croire à un bon accord, qui réconcilierait la famille autour d’un camembert. L’annonce par communiqué d’un armistice dans la guerre de dix ans entre producteurs de camembert AOP et industriels, est passée sans bruit à la veille du Salon de l’agriculture. Mais, la réalité, si nous laissons faire, est inverse : dans cinq ans à peine, le «véritable camembert de Normandie» sera un produit de luxe, réservé aux initiés, tandis que la masse des consommateurs devra se contenter d’un ersatz fabriqué selon les méthodes industrielles. Pour les uns, le lait cru, moulé à la louche, aux arômes complexes. Pour les autres, un plâtre pasteurisé mais pouvant néanmoins se réclamer d’une appellation d’origine protégée (AOP) Camembert de Normandie. Voilà ce que les «sages» de l’Inao appellent un bon accord ! A quoi sert donc l’Inao ? Il est en principe chargé d’être le garant des usages «ancestraux, loyaux et constants», ces valeurs sont les piliers des signes de qualité. Le lait cru vivant et savoureux est de toute évidence un marqueur de ce patrimoine fromager à préserver. Or, sous couvert de protéger une zone géographique «Normandie», le compromis rédigé au burin techno-bureaucratique consacre deux versions de camembert. L’une respecte la tradition et le palais du consommateur ; l’autre, de piètre qualité gustative, a pour vertu essentielle d’être adaptée au modèle économique mortifère de la grande distribution, autant dire neuf camemberts sur dix (60 000 tonnes contre 5 400 tonnes). L’original sera englouti dans un océan de médiocrité. A quoi sert l’Inao si un signe de qualité cautionne l’original et sa copie ? Tous les fromages d’appellation qui ont choisi la voie de la pasteurisation, donc in fine le volume, ont dégradé la qualité tout en ne réglant rien à la question de la rémunération des producteurs laitiers. Seuls les grands groupes en ont tiré bénéfice. Certaines AOP ne comptent presque plus de fabrications artisanales. La cohabitation lait cru, lait pasteurisé - pratiquée dans plus de 50 % des AOP nationales, pontl’évêque, neufchâtel, livarot, ossau-iraty, cantal, fourmes d’Ambert et de Montbrison, bleu d’Auvergne, époisses, maroilles, munster… - n’a entraîné que médiocrité et tensions dans la filière laitière, accélérant la disparition des petits artisans. Beaucoup d’entre elles ont en réalité perdu des parts de marché. Le bleu des Causses AOP ne compte plus aucun fermier. Plus grave, en voulant répondre à une détresse légitime des éleveurs laitiers desquels les consommateurs sont solidaires, les techniciens de l’appellation risquent d’entraîner dans le sillage du camembert l’ensemble des signes de qualité dans ce nivellement par le bas. Demain, ce sera le brie de Meaux, l’autre pâte molle, qui pasteurisera sans états d’âme ! Puis le reblochon… La France, reconnue comme le pays du fromage, irait-elle à contre-courant ? Le fromage au lait cru se développe partout, même aux Etats-Unis ! Si les géants industriels veulent bénéficier de l’image de l’appellation d’origine, qu’ils se mettent à faire de la qualité en fabriquant exclusivement au lait cru l’incomparable exception française. Nous réclamons le droit au bien-manger pour tous dans la République française. Le véritable camembert au lait cru ne doit pas être réservé à une certaine catégorie de consommateurs, mais un produit fier de ses origines populaires et rustiques. Durant toute la Première Guerre mondiale, il nourrissait les soldats dans les tranchées, il était fabriqué dans toutes les régions de France, il trônait sur les tables paysannes et embaumait les cuisines. Les étiquettes en témoignent. Vouloir en faire un produit de luxe est une injustice et une insulte à l’histoire. Monsieur le président de la République, monsieur le ministre de l’Agriculture, nous réclamons un camembert au lait cru pour tous ! Aidons les producteurs laitiers en visant la qualité dans le respect de nos traditions ! Liberté, égalité, camembert ! 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 @g4lly, les producteurs d'AOC qui ont du succès sont confrontés à des difficultés de sourcing de produits de leur AOC. Ne pouvant plus s'approvisionner (ou difficilement) dans le produit qui a fait son succès, le producteur a tendance à capitaliser sur sa marque plutôt que sur l'AOC pour pouvoir continuer à se développer. Cela n'empêche pas d'autres acteurs de produire des AOC. Pour reprendre ton exemple, je pense qu'il y a aujourd'hui plus de producteurs de roquefort indépendants que dans les années 90. Pas sûr que ce développement aurait été possible s'il n'avait pas subsister des marques fortes qui ont maintenu la notoriété de l'AOP à une époque où les consommateurs se fichaient de l'origine du produit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 On en veut encore un peu plus : https://www.estrepublicain.fr/le-mag/2017/10/15/la-vache-a-lait-des-aop. Je rejoins tout à fait G4lly quand il explique que certains groupes ont tué les AOC. Le label est une marque. Si l'on met à mal l'exigence de qualité normalement associée à cette marque, on tend à miner la confiance du client. In fine, le label perd sa valeur et n'a plus de raison d'être. Sans compter, d'une manière plus générale, les stratégies développées par les industriels pour faire adopter par les législateurs des normes difficiles à tenir pour des fromageries non industrielles et n'ayant que peu ou même pas d'intérêt sanitaire. Ces aspects ont été renseignés dans certains travaux de recherche produits entre autres par des chercheurs de l'INRA. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 Il y a 4 heures, Kelkin a dit : La grande différence entre les accords passés avec le Canada, le Japon, etc. et un accord hypothétique passé avec les USA, c'est les appelations d'origines. Pour faire simple: l'Europe y tient énormément, et les Américains n'en veulent absolument pas. Les Américains veulent vendre du "champagne" et du "camembert" aux Français, et tant qu'ils ne pourront pas, ils ne seront pas d'accord. Ce qui a fait surtout débat dans les négociations de ces accords c'est le principe de précaution, l'UE a tenu longtemps avec cette revendication de la sauvegarde du principe de précaution. L' AOC n'était qu'une petite partie du problème notamment défendu par des pays ayant certaine traditions culinaire comme la France, mais le plus gros des débats étaient centré sur les normes. La particularité du CETA c'est que justement il ne revient pas sur le principe de précaution, mais pour le coup, il ne revient pas non plus sur les normes nord-américaine ... dans les faits le CETA n'a créé qu'un statu quo. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 Il y a 1 heure, g4lly a dit : En fait si ... le producteur du produit bas de gamme ... aimerait le vendre comme du haut de gamme. Pour ça la méthode est simple ... détruire le produit haut de gamme ... donc détruire toute référence ... puis imposer son produit bas de gamme comme le "standard" et le pricer non plus comme du bas de gamme mais comme le seul ... la référence. Dis moi @g4lly, tu ne serait pas fabricant de fromage de chèvre dans le Sancerrois, à tout hasard? J'ai eu cette exacte discussion, ce matin même, avec un producteur de Chavignol ! Et encore: grâce à une bonne réputation, une intégration verticale, et une distribution principalement en direct, il me disait qu'il est dans une situation plutôt confortable par rapport à d'autres fermiers ou artisans (d'ailleurs, concernant la vente directe, ça ne me semble pas choquant: il m'est arrivé de descendre de Paris rien que pour du frometon, et quelques caisses de vin; pourquoi serai-je le seul?) A+/Yankev PS: ça y est, maintenant je me rappelle pourquoi je suis heureux de vivre en France: du pain, du vin, du crottin! 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 17 minutes ago, Yankev said: Dis moi @g4lly, tu ne serait pas fabricant de fromage de chèvre dans le Sancerrois, à tout hasard? J'ai eu cette exacte discussion, ce matin même, avec un producteur de Chavignol ! Et encore: grâce à une bonne réputation, une intégration verticale, et une distribution principalement en direct, il me disait qu'il est dans une situation plutôt confortable par rapport à d'autres fermiers ou artisans (d'ailleurs, concernant la vente directe, ça ne me semble pas choquant: il m'est arrivé de descendre de Paris rien que pour du frometon, et quelques caisses de vin; pourquoi serai-je le seul?) A+/Yankev PS: ça y est, maintenant je me rappelle pourquoi je suis heureux de vivre en France: du pain, du vin, du crottin! Moi c'est Saint-Nectaire, Fourme d'Ambert, et Cantal ^_^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 (modifié) Pfffff..... Hail to the king, fromage des rois et roi des fromages: #reblochonforever Origine du produit? cette jolie demoiselle, qui n'aime pas qu'on maltraite, galvaude et insulte sa production: Modifié le 28 juillet 2018 par Tancrède 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 Il y a 19 heures, Shorr kan a dit : Dans le genre échange inégal il y a eu l'opium contre le thé entre la Chine et la GB, puis Il y a eu aussi le programme pétrole contre nourriture qui a affamé et privé de soins tant d'enfants irakiens ; l'UE quant à elle aura peut être droit à un grand cru avec à des trucs du genre : Mercedes contre poulets à l'eau de javel... Tu veux dire que malgrés tous les scandales et autres problémes alimentaires, nous sommes mieux loti que les américains? Il y a 3 heures, Rochambeau a dit : Ce qui a fait surtout débat dans les négociations de ces accords c'est le principe de précaution, l'UE a tenu longtemps avec cette revendication de la sauvegarde du principe de précaution. L' AOC n'était qu'une petite partie du problème notamment défendu par des pays ayant certaine traditions culinaire comme la France, mais le plus gros des débats étaient centré sur les normes. La particularité du CETA c'est que justement il ne revient pas sur le principe de précaution, mais pour le coup, il ne revient pas non plus sur les normes nord-américaine ... dans les faits le CETA n'a créé qu'un statu quo. Le principe de précaution est une forme déguisé de protectionisme... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 il y a 39 minutes, kotai a dit : Tu veux dire que malgrés tous les scandales et autres problémes alimentaires, nous sommes mieux loti que les américains? ... Bien mieux loti, oui. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 2 hours ago, Tancrède said: Pfffff..... Hail to the king, fromage des rois et roi des fromages Tu veux un coup de corne? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 28 juillet 2018 Share Posté(e) le 28 juillet 2018 (modifié) Il y a 4 heures, kotai a dit : Tu veux dire que malgrés tous les scandales et autres problémes alimentaires, nous sommes mieux loti que les américains? Au hasard, l'obésité: L'obésité, cette épidémie que les Etats-Unis propagent, KENNETH ROGOFF, Le 06/12/17 Aujourd'hui, 40 % de la population américaine est considérée comme obèse. En diffusant leur culture alimentaire au Mexique ou au Canada, via leurs accords commerciaux, les Etats-Unis ont une responsabilité considérable dans la progression de cette épidémie dans le monde. Il faut agir pour renverser la tendance https://www.lesechos.fr/06/12/2017/lesechos.fr/030983305524_l-obesite--cette-epidemie-que-les-etats-unis-propagent.htm# Graphique sur le taux d'obésité dans le monde par pays (USA en tête) : https://www.cerin.org/rapports/lobesite-dans-le-monde-ocde-2017/ Corrélation entre Fast Food (from USA ?) et obésité : https://www.hrimag.com/La-proximite-des-fast-food Modifié le 28 juillet 2018 par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 Je ne vois pas le rapport entre de la nouriture assaisoné d'insecticide ou herbicide bio, de boeuf équineé etc... et une mauvaise habitude alimentaire.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 Il y a 19 heures, Kelkin a dit : La grande différence entre les accords passés avec le Canada, le Japon, etc. et un accord hypothétique passé avec les USA, c'est les appelations d'origines. Pour faire simple: l'Europe y tient énormément, et les Américains n'en veulent absolument pas. Les Américains veulent vendre du "champagne" et du "camembert" aux Français, et tant qu'ils ne pourront pas, ils ne seront pas d'accord. On a qu'à leurs dire que c'est de l'appropriation culturelle... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 (modifié) Il y a 23 heures, kotai a dit : Le principe de précaution est une forme déguisé de protectionisme... Oui et non, il y a aussi une volonté de protection de la santé publique dans les normes européennes, les normes françaises furent encore plus stricte à une époques. Il y a 19 heures, Benoitleg a dit : Au hasard, l'obésité: L'obésité, cette épidémie que les Etats-Unis propagent, KENNETH ROGOFF, Le 06/12/17 Aujourd'hui, 40 % de la population américaine est considérée comme obèse. En diffusant leur culture alimentaire au Mexique ou au Canada, via leurs accords commerciaux, les Etats-Unis ont une responsabilité considérable dans la progression de cette épidémie dans le monde. Il faut agir pour renverser la tendance D'accord avec Kotai sur ce coup, le problème de l'obésité repose avant tout le comportement des consommateurs. Même si les grands groupes de l'agro- alimentaire et de la restauration pratiquent ouvertement une politique de dopage (notamment par l'utilisation du sucre) et leur lobby dans les institutions politique (Au USA, la pizza est considéré comme un légume par le ministère de l'Agriculture), que cela ne reste pas moins que se sont les consommateurs qui leur donnent les moyens de nuisance. D'ailleurs au Japon c'est les consommateurs qui sont responsabilisé via des lois "contre obésité". https://www.lemonde.fr/japon/article/2012/06/15/les-japonais-doivent-se-mettre-au-regime_1719257_1492975.html Modifié le 29 juillet 2018 par Rochambeau 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 Quelques brèves : La CEJ valide le refus Irlandais d'extrader un dealer de drogue présumé vers la Pologne, car il risque de ne pas recevoir un procès équitable en Pologne. La procédure d'ostracisation du régime polonais (accusé de remettre en cause la séparation des pouvoirs Trump-style, dont la Cour Suprême) est toujours en cours. (tant que le dealer se fait juger, ça me va)https://www.politico.eu/article/ecj-damns-poland-legal-system-drug-dealer-fair-trial-artur-celmer/ Les déboires des initiatives européennes sur la course technologique en IA/data science. L'article est surtout centré sur l'Allemagne, devenue consciente du retard grandissant dans ce domaine (USA : 66% des investissements, Chine juste derrière, Allemagne ... 3% des investissements), mais qui n'arrive pas à faire décoller le domaine (cad transformer la recherche en pole industriel pratique)... Et les initiatives "européennes" patinent dans la semoule (handicapées par la protection de la vie privée et l'historique des régimes policiers précédents).https://www.politico.eu/article/germany-falling-behind-china-on-tech-innovation-artificial-intelligence-angela-merkel-knows-it/ Il y a 14 heures, Shorr kan a dit : Bien mieux loti, oui. Prétentieux va Si ça s'ébruitait, on aurait une invasion de filles sur le forum, attirées par notre raideur pardon rigueur intellectuelle . <Rogue0, champion de la saisie de poutre> Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 (modifié) Il y a 7 heures, Rochambeau a dit : Oui et non, il y a aussi une volonté de protection de la santé publique dans les normes européennes, les normes françaises furent encore plus stricte à une époques. D'accord avec Kotai sur ce coup, le problème de l'obésité repose avant tout le comportement des consommateurs. Même si les grand groupe de agro- alimentaire et de la restauration pratique ouvertement une politique de dopage (notamment par l'utilisation du sucre) et leur lobby dans les institutions politique (Au USA, la pizza est considéré comme un légume par le ministère de l'Agriculture), que cela ne reste pas moins que se sont les consommateurs qui leur donnent les moyens de nuisance. D'ailleurs au Japon c'est les consommateurs qui sont responsabilisé via des lois "contre obésité". https://www.lemonde.fr/japon/article/2012/06/15/les-japonais-doivent-se-mettre-au-regime_1719257_1492975.html Certains journalistes américains ont un point de vue assez différent sur le modelage des comportements alimentaires des consommateurs par l'industrie agro-alimentaire : https://www.letemps.ch/societe/rendus-obeses Il y a 21 heures, kotai a dit : Tu veux dire que malgrés tous les scandales et autres problémes alimentaires, nous sommes mieux loti que les américains? Il y a 13 heures, kotai a dit : Je ne vois pas le rapport entre de la nouriture assaisoné d'insecticide ou herbicide bio, de boeuf équineé etc... et une mauvaise habitude alimentaire.... On discutait bien des problèmes alimentaires ? Modifié le 29 juillet 2018 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 Il y a 2 heures, Benoitleg a dit : Certains journalistes américains ont un point de vue assez différent sur le modelage des comportements alimentaires des consommateurs par l'industrie agro-alimentaire : https://www.letemps.ch/societe/rendus-obeses C'est d'ailleurs ce que je pointe lorsque je parle de dopage par le sucre, cependant le phénomène de l'obésité est antérieur à cette politique commercial ... il y avait déjà des sales habitudes alimentaire qui s'est encrée dans la société américaine. Pour ma part la livraison à domicile de pizza a bien plus contribué à une augmentation de ces sales habitudes alimentaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 29 juillet 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 juillet 2018 (modifié) 1 hour ago, Rochambeau said: C'est d'ailleurs ce que je pointe lorsque je parle de dopage par le sucre, cependant le phénomène de l'obésité est antérieur à cette politique commercial ... il y avait déjà des sales habitudes alimentaire qui s'est encrée dans la société américaine. Pour ma part la livraison à domicile de pizza a bien plus contribué à une augmentation de ces sales habitudes alimentaire. Aux USA, c'est pas que les pizzas: virtuellement tous les types de bouffes ont des services de livraison, le marché est hyper-saturé. Mais plus largement, la livraison n'est qu'une partie de l'équation, et pas la plus décisive: elle n'est qu'un complément, même si le fait qu'elle soit à ce point rentrée dans les moeurs et les business models (au point de n'avoir de fait quasi aucun coût supplémentaire) a évidemment contribué aux modes de consommations et habitudes acquises dans les rapports à la bouffe. Les horaires de travail, les familles monoparentales, le temps de télé/écrans (et les comportements pendant le temps libre) et la déconsidération de la cuisine et de l'attention portée à l'alimentation au quotidien jouent aussi énormément. Et côté bouffe/conso elle-même, il y a bien une culture américaine qui a évolué au point de la caricature: on la remarque par exemple dans la taille des portions pour tout. Aux US, la taille de l'assiette moyenne, la facilité d'avoir du rab, la propension à plus aller bouffer dehors (dans des trucs cheaps), les options proposées.... Créent cette culture et donc ce besoin de la surabondance et un mépris complet pour le gaspillage. Le nombre d'offre de suppléments, de rab gratuit.... Est incomparable avec ce qu'on trouve par chez nous, au point, semble t-il que tout est fait pour inciter à ingérer toujours plus, toujours plus vite. Et, évidemment, comme tout est saturé de gras/sucré/salé pour l'effet incitateur, la dépendance est vraiment comparable avec celle à la came. Voyager aux USA, même en passant dans des petites villes, c'est découvrir à quel point tout ce qu'on bouffe est plus assaisonné, plus salé, plus sucré.... Les concours de tartes dans les bleds ruraux permettent de voir à quel point la "tarte moyenne" aux USA est beaucoup plus sucrée que son homologue européenne. Tout semble aménagé pour fidéliser et faire durer un palais d'enfant. Et évidemment, à l'arrivée, agriculture et agro-industrie aidant et faisant tout le lobbying du monde, le cadre de vie est de travail est aménagé à tous les étages pour favoriser ces tendances: plus le temps passe, plus la structure de prix et l'offre en général en ont été impactées au plus profond. Plus encore que par chez nous, les calories sont très bon marché, mais la nutrition est hors de prix. Avec des exemples caricaturaux comme ces innombrables villes petites et moyennes, surtout dans le sud, où les épiceries et supérettes locales ne proposent ni lait ni substitut pour bébé, mais du Mountain Dew (Canada Dry) avec lequel nombre de mères sans ressources nourissent leurs bébés, qui cumulent ainsi les problèmes avant même de marcher. C'est moins cher et moins demandé que le lait, soudain devenant un quasi produit de luxe pour ces gens. Modifié le 29 juillet 2018 par Tancrède 2 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 29 juillet 2018 Share Posté(e) le 29 juillet 2018 (modifié) Il y a 5 heures, Rochambeau a dit : C'est d'ailleurs ce que je pointe lorsque je parle de dopage par le sucre, cependant le phénomène de l'obésité est antérieur à cette politique commercial ... il y avait déjà des sales habitudes alimentaire qui s'est encrée dans la société américaine. Pour ma part la livraison à domicile de pizza a bien plus contribué à une augmentation de ces sales habitudes alimentaire. D'après l'auteur de l'article, la mise en place d'une politique de manipulation du comportement alimentaire par le secteur agro-alimentaire débute au début des années 1950 et s'emballe dans les années 1960/70. Et si j'en crois les graphiques sur le taux d'obésité aux USA, le décollage de ce phénomène devient visible entre 1971 et 1976. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:USObesityRate1960-2004.gif On n'a pas encore tout vu arriver pour la santé des populations de l'UE (et hop, je recolle au fil de discussion )... Il y a 4 heures, Tancrède a dit : Avec des exemples caricaturaux comme ces innombrables villes petites et moyennes, surtout dans le sud, où les épiceries et supérettes locales ne proposent ni lait ni substitut pour bébé, mais du Mountain Dew (Canada Dry) avec lequel nombre de mères sans ressources nourissent leurs bébés, qui cumulent ainsi les problèmes avant même de marcher. C'est moins cher et moins demandé que le lait, soudain devenant un quasi produit de luxe pour ces gens. Ah, le Mountain Dew, cette pure drogue dure !!!! Modifié le 29 juillet 2018 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juillet 2018 Share Posté(e) le 30 juillet 2018 3 hours ago, Benoitleg said: Et si j'en crois les graphiques sur le taux d'obésité aux USA, le décollage de ce phénomène devient visible entre 1971 et 1976. L'obésité moderne au USA a commencé avec la concurrence quantité ... ... en gros les producteur de Chips plutôt que de se livrer a une concurrence prix, sur les 500gr de chips ... concurrence qui aurait eu une conséquence négative sur leur CA ... ... se sont lancé dans une concurrence quantité. Le paquet de 650gr au prix de celui de 500gr ... puis 700 puis 800 etc. Un paquet entamé est un paquet consommé ... donc la consommation de chips ce compte plus en paquet par jour qu'en grammes par jour. Donc plus le paquet et gros plus on mange. Ensuite c'est un cercle vicieux ... le sur poids induit une sous activité - l'activité est plus dur et dons moins agréable avec du poids en trop - ... qui induit un sur poids etc. rapidement les hormones s'en mêlent, et c'est l'escalade insidieuse. Au dela de la concurrence quantité on a vu apres la concurrence stimuli cérébraux ... ou l'aliment drogue. En gros les aliments devenait scientifiquement tester pour doper l'appétence et donner envie d'en reprendre. Le classique c'est Oréo ... ou la bouffe pour chat. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 30 juillet 2018 Share Posté(e) le 30 juillet 2018 50 minutes ago, g4lly said: Le classique c'est Oréo ... ou la bouffe pour chat. La bouffe pour chats/chiens, faite avec.... Des suppléments aromatiques chimiques et.... De la merde. Et qui donne une haleine dégueulasse aux animaux domestiques. Donnez leur de la vraie viande, des abats, et vous pourrez garder les yeux ouverts et les regarder en face quand ils vous soufflent sur la tronche . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 30 juillet 2018 Share Posté(e) le 30 juillet 2018 A force de lui donner un peu de notre nouriture, il a grossit.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 30 juillet 2018 Share Posté(e) le 30 juillet 2018 (modifié) Le 29/07/2018 à 23:06, Benoitleg a dit : D'après l'auteur de l'article, la mise en place d'une politique de manipulation du comportement alimentaire par le secteur agro-alimentaire débute au début des années 1950 et s'emballe dans les années 1960/70. Et si j'en crois les graphiques sur le taux d'obésité aux USA, le décollage de ce phénomène devient visible entre 1971 et 1976. Je crois plutôt que l'auteur le confond avec les début de la consommation de masse, car il remonte à la fin des année 40, alors qu'elle correspond plus à la production de masse induite à la SGM. Il fallait se débarrasser du surplus de production, ce n'est pas anodin que dans le même temps les américain fournissent aussi les pays alliés et pays dévastés par la guerre. (Il y a eu le même phénomène aux Etats-Unis après la PGM, avec l'apparition des premiers fast-food) On peut faire un léger parallèle avec la France qui a connu la même chose après la PGM, mais avec moins d'éclat, comme le souligne si bien Rémy Porte dans son livre sur la mobilisation industrielle de la France durant la PGM. C'est vraiment à partir de la démocratisation des fast-food ou l'on voit une progression de l'obésité avec les premiers pique dans les années 70, les années 50 et 60 sont encore des périodes charnières ou on doit encore parler de société de consommation. Le 29/07/2018 à 18:51, Tancrède a dit : Avec des exemples caricaturaux comme ces innombrables villes petites et moyennes, surtout dans le sud, où les épiceries et supérettes locales ne proposent ni lait ni substitut pour bébé, mais du Mountain Dew (Canada Dry) avec lequel nombre de mères sans ressources nourissent leurs bébés, qui cumulent ainsi les problèmes avant même de marcher. C'est moins cher et moins demandé que le lait, soudain devenant un quasi produit de luxe pour ces gens. N'est-ce pas une tendance récente qui montre surtout le poids monstrueux qu'ont pris les groupes de l'agroalimentaire, la restauration rapide, voir même ceux de la grande distribution ? Car si je me souviens bien il y avait encore du lait accessible à tous dans les étalages des petite et moyenne ville américaine dans les années 90. D'ailleurs on peut même dire que la politique pro-voiture n'a fait que amplifier les choses, ou même en être à l'origine. Modifié le 30 juillet 2018 par Rochambeau 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 30 juillet 2018 Share Posté(e) le 30 juillet 2018 une consultation intéressante des citoyens quant à l'heure d'été : " Garder ou supprimer le changement d'heure ? L'Europe lance un sondage " Je reprend l'article directement (https://www.clubic.com/humour-informatique-geek/actualite-844524-garder-supprimer-changement-heure-commission-europeenne-sondage.html): Citation « A 2 heures, il sera 3 heures »... Depuis 1976, les français sont habitués deux fois par an à avancer ou reculer leurs montres. Le changement d'heure avait été mis en place pour limiter les dépenses d'énergie, et réaliser des économies. Une mesure jugée salutaire alors que le monde traversait un choc pétrolier sans précédent. Une consultation européenne sur de nombreux sujets. Aujourd'hui, la situation n'est plus la même et tous les ans se pose la question du maintien ou non de ce changement d'heure. La Commission européenne prend part au débat en proposant sur son site internet un sondage disponible dans toutes les langues parlées en Europe. En 5 questions, la Commission souhaite recueillir l'avis de chaque citoyen européen. Les domaines couverts concernent les économies d'énergie, la sécurité ou l'économie. Depuis 2001, l'idée française pour réduire les dépenses d'énergie du pays est devenue une directive européenne adoptée par le Parlement et le Conseil européens. Mais depuis des années, la conservation de ce changement d'heure fait débat et provoque des échanges houleux entre partisans et détracteurs. Le changement d'heure contesté depuis toujours. Parmi les arguments contre cette mesure, ce sont les effets néfastes sur le sommeil qui reviennent régulièrement. En effet, à l'heure d'été, nous dormons une heure de moins et le jour dure plus longtemps. Le sommeil est de moins bonne qualité et ne permet pas de récupérer efficacement. Cela provoquerait, selon certaines études, une hausse des accidents de la route et des accidents cardiaques. De plus, la raison même de cette modification de l'heure d'été et d'hiver ne serait plus d'actualité. Le changement d'heure a permis de nombreuses réductions des dépenses depuis les années 70, selon l'ADEME, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. Mais les économies ne seront plus aussi importantes dans quelques années, notamment avec la démocratisation de l'éclairage LED et des ampoules basse consommation. C'est désormais aux Européens de faire entendre leur voix ! https://ec.europa.eu/info/consultations/2018-summertime-arrangements_fr Assez intéressant sur le site du sondage, il y a une liste de bénéfices ou inconvénients de la mesure, que ce soit en terme de santé, agriculture, sécurité routière, consommation d'énergie... on est assez loin de ce que l'on pourrait croire (et personnellement ça confirme que ce changement d'heure ne sert plus à grand chose depuis longtemps...) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 30 juillet 2018 Share Posté(e) le 30 juillet 2018 Il y a 9 heures, rendbo a dit : Assez intéressant sur le site du sondage, il y a une liste de bénéfices ou inconvénients de la mesure, que ce soit en terme de santé, agriculture, sécurité routière, consommation d'énergie... on est assez loin de ce que l'on pourrait croire (et personnellement ça confirme que ce changement d'heure ne sert plus à grand chose depuis longtemps...) Pour ma part j'y vois que les nombreux arguments contre le changement d'heure, annoncés comme apocalyptiques, ne sont pas très forts devant les analyses statistiques. Comme quoi, chacun voit midi à sa porte ^^ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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