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[Union Européenne] nos projets, son futur


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et puis les américains deviendrait singulierement plus "doux" avec notre vieux pays si on était capable d'agir seul dans toute la méditérranné et la baltique pour protegez les intérets des petits pays européen.

on discredite la puissance américaine qui selonmoi ne vas pas resté longtemps a se niveaux de puissance.

la doctrine américaine est de ne pas permettre l'émergence d'un concurrent crédible.  plus tu es fort plus tu seras leur cible.. cfr vente de Rafale.

Augmenter le % de PIB pour la défense, ca peut fortement renforcer la puissance de la France ... ou pas car les européens compareront toujours la puissance-crédibilité France >< USA et leur conclusions pourraient ne pas changer ou cela peut entrainer la France dans une spirale de dépenses compétitives face aux USA qui augmenteraient leur pression proportionnellement à la nouvelle puissance Francaise.

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alors la jesuis pasdu tout d'accord avec toi Chaps, il ne s'agit pas de rentré dans une courses a l'armement avec les américains il s'agit dans une zone donné de regroupé assez de moyen pour pouvoir faire pression sur une menace envers un pays d'europe exemple :

si nos amis turques décide comme sa de mangé chypre,

que se sois 3 porte avions américains, 1 français, et 2 bpc

ou

2 français et 1 anglais, 2 BPC + 2 américains ne change pas grands chose infinné

mais en terme d'image donné au pays d'europe c'est enorme, te rend tu compte que chaque ouverture de journaux nos porte avions seré nommé et que bien evidemment tout pourrions revendiqué le commandement des opérations.

sisi pour moi disposé d'une force conséquente pour defendre nos alliés et toujours une bonne chose.

Cordialement.

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mais en terme d'image donné au pays d'europe c'est enorme, te rend tu compte que chaque ouverture de journaux nos porte avions seré nommé et que bien evidemment tout pourrions revendiqué le commandement des opérations.

Pour revendiquer le commandement de l'opération, il faudrait être le principal contributeur, sauf que si dans la coalition on a 2 PA mais que les américains ont toujours 2CVN, on restera le deuxième contributeur ... ce qui ne changera pas grand chose par rapport à maintenant.

Mais paradoxalement ce qui serrait possible si on a 3 PAN (et au moins 2 GAN) c'est que les américains décident de nous laisser la responsabilité de la méditerranée pour se consacrer à l'Asie et au Moyen Orient. On en tirerait un léger gain politique régionale mais on risquerait d'y perdre à l'internationale vu qu'on devra s'occuper de tous les petits conflits (dont Israël) donc en supporter le coût financier (donc moins d'OPEX lointaine) et politique (on serra presque obligé de prendre parti, on ne pourra pas s'abriter dans l'attente d'une décision US)  En plus si on devient autonome et que les US décident de quitter la zone, l'Europe deviendra plus vulnérable. L'exemple de l'Islande ou on remplace l'escadrille permanente de F15 de l'USAF par des détachements de 3 mirage 2000 ou Tornado et uniquement quand les conditions économiques le permettent (si je me souviens bien les anglais ont annulé leur détachement et donc la défense aérienne islandaise officiellement pour ça) ne montre pas de gain opérationnel.

Enfin d'un point de vue militaire, on risque d'avoir une incompréhension entre une Europe qui "souhaite" devenir une puissance régionale majeur (bah oui l'UE c'est le continent européen et nos approvisionnement se limitent aux pays quasi frontalier) et la France qui se conçoit plus comme une puissance mondiale éventuellement petite (avec presque 5% de la population française hors d'Europe et encore plus si on regarde nos ressources ou notre territoire, on peut difficilement se qualifier uniquement d'Européens)

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oui je comprend assez ton raisonnement.

d'ailleurs tu viens de me convaincre on garde les PA mais pas l'idée d'une predominance européenne de notre flotte, on reste a l'international.

mais avoir 3 PA reste quand même une idée importante pour notre pays.

aprés se que l'on en fait est affaire depolitique international.

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C'est vrai Ahmed

Pour que la France soit crédible auprès de ses partenaires européens, elle doit montrer l'exemple car eux ne sont pas prêts d'augmenter leurs dépenses, tout au plus donner un coup de main si ce n'est pas trop dangereux et que ça ne contre pas les Américains.

Seuls les Anglais sont prêtd à s'engager avec nous sur une opération de haute intensité.

Mais on a aussi d'autres besoins par rapport à ce que tu voulais.

Plus de R&D, ravitailleurs en vol, défense antimissile...

Rajoute 1 milliard de R&D annuel ce qui fait 20% en plus, 30 ravitailleurs en vol de plus en PPP, un système de défense antimissile tye Aster 2 à 6 milliards d'ici 2020, et il faudrait encore 0,12% de PIB supplémentaire soit 2,386+0,12=2,5% PIB

Là on commence à être crédible.Mais je préfère 4 SNA Barracuda classe Suffren de plus à 14 SSK type Scorpène.

Ne t'inquiètes pas pour les américains, ils vont rester à ce niveau. ;)

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pour les sous marins Scorpenes, jem'était dit qu'ils était plus facilement positionnable sur les dom-tom ou dans des bases t'elle que djibouti.

sa assurerait a notre flotte un moyen de contre carré rapidement un scénario t'elle que les malouines ( si notre sous marin peut coulé leurs force amphibie sa doit posé un cas de consciences )

les Barracuda peuvent vraiment resté assez longtemp en mer pour remplacé des sous marins prépositionné ?

Ahmed

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pour les sous marins Scorpenes, jem'était dit qu'ils était plus facilement positionnable sur les dom-tom ou dans des bases t'elle que djibouti.

sa assurerait a notre flotte un moyen de contre carré rapidement un scénario t'elle que les malouines ( si notre sous marin peut coulé leurs force amphibie sa doit posé un cas de consciences ) les Barracuda peuvent vraiment resté assez longtemp en mer pour remplacé des sous marins prépositionné ? Ahmed

Les SMX25 serait parfait dans ce role mixte; dissuasion conventionnelle et police.

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  • 1 month later...

L'Allemagne la seule bouée de sauvetage économique de l'Europe, ne souhaitant plus servir de vache a lait - L'Allemagne veut forcer la main aux créanciers -  ... Le Monde publie un long interview d'Helmut Schmidt.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/12/07/helmut-schmidt-l-europe-manque-de-dirigeants_1449851_3214.html

Depuis de nombreuses années, l'Allemagne mène deux politiques parallèles : attachement à la stabilité monétaire et financière d'une part, engagement à l'égard de l'intégration européenne de l'autre. Avec la crise en cours dans l'union économique et monétaire, estimez-vous que ces deux politiques ne sont plus compatibles ?

Permettez-moi d'abord de dire un mot du contexte politique d'ensemble.

Je ne parlerai pas du gouvernement britannique – il vient d'entrer en fonction et je n'en connais pas les dirigeants. Aussi ma réponse ne concernera pas la Grande-Bretagne.

Mais je dirais que, d'une manière générale, l'Europe manque de dirigeants. Il lui manque des personnalités, à la tête des Etats nationaux ou dans les institutions européennes, qui aient une maîtrise suffisante des questions nationales et internationales et qui fassent preuve d'une capacité de jugement adéquate. Il existe bien sûr quelques exceptions, comme le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, mais le Luxembourg pèse d'un poids trop faible pour jouer un rôle substantiel.

Pour en revenir plus précisément à votre question, je ne pense pas que les Allemands en général ni la classe politique allemande aient renoncé à la stabilité. Les conditions qui ont prévalu en 2008, 2009 et 2010 les ont contraints – comme quasiment tout le monde – à trahir leurs idéaux de stabilité, mais cela n'était pas le résultat de leur libre volonté mais du ralentissement économique.

J'ajouterai que l'actuel gouvernement allemand est composé de gens qui apprennent leur métier sur le tas. Ils n'ont eu jusqu'ici aucune expérience des affaires politiques ou économiques mondiales. Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, est un homme auquel je souhaite de réussir et pour lequel j'éprouve un profond respect. Il a une bonne compréhension des problèmes budgétaires et fiscaux. Mais en ce qui concerne les marchés monétaires internationaux, les marchés des capitaux, le système bancaire, la surveillance des banques ou les banques fantômes, tout cela est nouveau pour lui. Il en va de même pour Angela Merkel. Loin de moi l'idée de critiquer M. Schäuble ou Mme Merkel, mais nous avons besoin d'avoir aux postes de responsabilités des gens qui comprennent le monde économique d'aujourd'hui.

Certains pensent que le problème est plus profond que cela. D'après eux, ce fut une erreur fondamentale dès le départ de s'engager dans une union monétaire sans procéder à une union politique, sans même avoir une perspective d'union politique.

C'est ce que la Bundesbank répète depuis trente ans. Au fond d'eux-mêmes, ces gens sont des réactionnaires. Ils sont hostiles à l'intégration européenne.

A qui pensez-vous exactement ? Qui avez-vous en tête, puisque des hommes comme Hans Tietmeyer [président de la Bundesbank de 1993 à 1998] ne jouent plus un rôle important…

Mais ses successeurs, à une exception près peut-être, ont des positions réactionnaires vis-à-vis de l'intégration européenne. On ne peut pas vraiment dire qu'ils ont une pensée libérale. Ils ont une tendance excessive à agir et réagir en fonction des seuls intérêts nationaux et n'ont pas compris la nécessité stratégique de l'intégration européenne.

On connaît l'expression: "Beim Geld hört die Freundschaft auf" [l'amitié s'arrête avec l'argent]. On a le sentiment que l'on demande aujourd'hui aux Allemands, en tant que collectivité, de venir en aide aux Etats moins fortunés. Et les Allemands ont beaucoup de mal à l'accepter.

L'erreur a été commise à l'époque de Maastricht, en 1991-1992. L'Europe comprenait alors douze Etats membres. Et ceux-ci ne se sont pas contentés d'inviter les autres pays à entrer dans l'Union européenne, ils ont également inventé l'euro et invité chacun à devenir membre de la zone euro. Or cela a été fait sans préalablement modifier ni clarifier les règles. C'est là que de grandes erreurs ont été commises. Et nous pâtissons aujourd'hui directement des conséquences de cette omission à fixer des règles.

Les Etats de l'Union européenne auraient-ils dû limiter l'euro à un petit groupe de pays ?

C'est mon avis – et ils auraient également dû définir plus précisément les règles de conduite économique des participants. Ce que l'on appelle le pacte de stabilité et de croissance n'est pas un texte ayant force de loi. C'est juste un accord entre gouvernements. Et il est très regrettable qu'au début de ce siècle, la France et l'Allemagne aient enfreint les règles de ce pacte. Mme Merkel voudrait corriger ces erreurs, mais ses chances d'y parvenir sont faibles, notamment parce qu'elle manque de sens diplomatique.

En son for intérieur, Hans Tietmeyer ne voulait pas que les Italiens entrent dans l'union monétaire. Dans les années 1990, vous l'aviez critiqué en le qualifiant de nationaliste allemand parce qu'il affirmait que l'Europe avait besoin d'un noyau dur. N'est-ce pas précisément ce que vous recommandez à présent ?

Beaucoup de choses se sont passées entre-temps – la mondialisation de la spéculation, la mondialisation de l'argent et des marchés des capitaux, la mondialisation des instruments financiers. Nous avons assisté au rejet du projet de Constitution européenne, nous avons conclu ce complexe traité de Lisbonne. Beaucoup de choses se sont passées et, dans le même temps, les personnalités capables de jouer un rôle dirigeant se sont faites de plus en plus rares. Jacques Delors était quelqu'un de très important. Il a été remplacé par des gens dont personne ne connaît vraiment le nom.

Le Belge Herman Van Rompuy, président du Conseil européen.

Le Belge Herman Van Rompuy, président du Conseil européen.REUTERS/THIERRY ROGE

Il s'est passé la même chose au niveau des secrétaires permanents, des commissaires, des premiers ministres et de… comment s'appelle-t-il déjà… Van Rompuy ? Lequel a paraît-il une secrétaire aux affaires étrangères – une Anglaise dont on peut aisément se passer de connaître le nom. La même chose est vraie, plus ou moins, du Parlement européen. La seule personnalité qui émerge dans les institutions européennes est Jean-Claude Trichet. J'ignore s'il est en position de force au sein de la Banque centrale européenne, mais autant que je puisse en juger, il n'a commis jusqu'ici aucune erreur notable.

Mais son temps est compté. Son mandat s'achève fin octobre 2011 et ne peut être renouvelé.

Oui, je sais. Mais il est totalement indépendant. D'une certaine manière, cela pourrait lui permettre de s'exprimer en toute liberté. Le problème est de savoir qui lui prêtera attention alors qu'il doit quitter son poste dans moins d'un an.

Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a déclaré que les nouvelles règles représentaient "un renforcement fondamental des normes mondiales de fonds propres".

Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a déclaré que les nouvelles règles représentaient "un renforcement fondamental des normes mondiales de fonds propres".AFP/SEBASTIEN BOZON

La Grèce et le Portugal ont intégré l'union monétaire avec une balance extérieure nette plus ou moins égale à zéro : leurs actifs extérieurs et leurs dettes extérieures étaient plus ou moins équivalents. Ensuite, ils ont enregistré chaque année pendant une dizaine d'années des déficits des comptes courants équivalant à 10 % de leur PIB. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que leur dette extérieure nette atteint aujourd'hui 100 % de leur PIB.

La question qu'il faut se poser est : comment se fait-il que personne n'ait rien remarqué – ni à Bâle [siège de la Banque des réglements internationaux], ni à Bruxelles, ni dans un quelconque bureau des statistiques ? Personne ne semble avoir compris.

Soit dit en passant, pendant une longue période, l'élite politique allemande n'a pas compris que nous enregistrions des excédents dans nos comptes courants. Nous, Allemands, faisons la même chose que les Chinois – la grande différence étant que les Chinois ont leur propre monnaie, ce qui n'est pas notre cas. Si nous avions notre propre monnaie, elle aurait été réévaluée à l'heure qu'il est.

Garder le deutschemark, comme le souhaitait Tietmayer, aurait, au moins une fois sinon deux au cours des vingt dernières années, provoqué une spéculation contre le deutschemark d'une ampleur pire que ce à quoi nous avons assisté avec la Grèce ou l'Irlande.

Jusqu'à présent je reste totalement favorable à l'idée d'une monnaie commune, même si les dirigeants européens ont échoué à fixer des règles et ont commis l'énorme erreur d'accueillir n'importe qui.

Je pense qu'il existe une probabilité d'au moins 51 % pour qu'au cours des vingt prochaines années on voie émerger un noyau dur au sein de l'Union. Ce noyau comprendrait les Français, les Allemands, les Néerlandais – pour ce qui est des Italiens, j'ai quelques doutes. Je suis pratiquement sûr que les Britanniques n'en feront pas partie, et la même chose pourrait être vraie des Polonais. Il ne s'agirait pas d'un noyau dur défini par des documents écrits, mais d'un noyau dur de facto, pas de jure. Et, bien entendu, on y trouverait les Etats du Benelux, l'Autriche, et probablement le Danemark et la Suède…

Je sais que vous avez souvent déclaré que, si les Allemands gardaient le deutschemark, ils se rendraient très impopulaires auprès du reste du monde ; leurs banques et leur monnaie seraient les nos 1 mondiaux, tous les autres pays seraient contre eux, et c'est pourquoi l'Allemagne devrait adopter l'euro afin de s'intégrer à une vaste dynamique européenne.

Tout cela est assez ironique, parce que certains disent que l'Allemagne a beaucoup profité de l'euro du fait que le deutschemark a été maintenu à un niveau faible, et que cela a aidé les exportations allemandes… Je me demande si le soi-disant bénéfice que nous avons retiré de l'adoption de l'euro est réellement un bénéfice.

Je me demande si le fait de présenter des excédents permanents des comptes courants constitue vraiment un avantage. Sur le long terme, cela n'a rien d'avantageux… parce qu'à long terme ces actifs devront être dépréciés car ils ne seront pas remboursés… Oui… cela signifie que vous vendez des marchandises et que tout ce que vous obtenez en échange, c'est de la monnaie papier qui sera un jour ou l'autre dévaluée, et que vous devrez rayer de votre bilan. C'est pourquoi vous privez votre propre pays de produits que, dans d'autres circonstances, la population aimerait consommer.

Diriez-vous que dans vingt ans, au cas où un noyau dur émerge, la monnaie serait plus forte qu'aujourd'hui ?

Ce noyau dur ne se limiterait sans doute pas au domaine des monnaies, mais interviendrait probablement sur le terrain de la politique étrangère à mener par exemple vis-à-vis de la Chine, de l'Iran, de l'Afghanistan ou d'une nouvelle coalition d'Etats musulmans. La constitution d'une telle coalition de pays musulmans est l'un des grands dangers du XXIe siècle. Si un président américain voulait larguer une bombe atomique sur l'Iran, les Européens seraient suffisamment forts pour refuser de se ranger aux côtés de Washington. Aujourd'hui, en Europe, personne n'est assez puissant pour pouvoir prendre une telle position.

Parlons un peu de la France. Les Français penchent en permanence dans deux directions contradictoires – vers le Sud, mais aussi vers l'Allemagne. Pensez-vous que l'on puisse dire de façon irréfutable que la France choisira toujours de se ranger aux côtés de l'Allemagne dans une union monétaire plus resserrée et plus compacte ?

C'est difficile à dire. J'en estimerais la probabilité à 51 % – ce qui laisse 49 % d'incertitude. Je ne suis pas prophète. Je ne sais pas. Cela dépend beaucoup du comportement des Allemands. A l'époque où j'étais au pouvoir, je laissais toujours les Français me précéder sur le tapis rouge. Je ne suis jamais apparu comme leader, sauf une fois – au sujet des missiles nucléaires à moyenne portée qui étaient braqués sur les villes allemandes –, et cela m'a finalement coûté mon poste.(...)

Les chefs d'Etat ou de gouvernement des neuf pays du Marché Commun posent ensemble sur le perron de l'Elysée, le 10 décembre 1974 à Paris, à l'occasion d'un sommet des neuf. De gauche à droite: le premier ministre belge Léo Tindemans, le chancelier allemand Helmut Schmidt, le premier ministre luxembourgeois Gaston Thorn, le Premier ministre britannique Harold Wilson, le président du conseil italien Aldo Moro, le président français Valéry Giscard d'Estaing et le président irlandais Cearball O'Dalaigh et le premier ministre hollandais Johannes Den Uyl.

Les chefs d'Etat ou de gouvernement des neuf pays du Marché Commun posent ensemble sur le perron de l'Elysée, le 10 décembre 1974 à Paris, à l'occasion d'un sommet des neuf. AFP

Dans le passé on avait l'habitude de dire: "Nous ne voulons pas une Europe allemande, mais une Allemagne européenne" [Wir wollen kein deutsches Europa sondern ein europaisches Deutschland]. Pourtant beaucoup trouvent aujourd'hui qu'en raison de son importance comme principal pays créancier d'Europe, l'Allemagne fait trop sentir son poids en Europe.

J'ai l'impression que Merkel n'en a pas conscience.

Il est possible qu'en tant que créancier, vous vous sentiez vulnérable, que vous ayez l'impression que vos actifs vont être dépréciés. Peut-être n'est-ce pas très souhaitable d'être un créancier, car cela vous rend impopulaire. Peut-être que cela signifie aussi que votre solde en banque, vos réserves seront toujours moins élevés que vous l'aviez cru, du fait que les gens ne vont pas être capables de rembourser leurs dettes…

Cela va bien au-delà de la question des monnaies et des réserves de devises. Et donc cela a à voir avec la psychologie… Je parle de la psychologie des nations, de leurs opinions publiques et des options qu'elles affichent publiquement. [A cause des nazis et de la seconde guerre mondiale] l'Allemagne aura une dette à payer pendant encore très longtemps – durant tout le XXIe siècle et peut-être même le XXIIe. Il est un fait que les Allemands se comportent parfois comme s'ils étaient les plus forts, ils ont tendance à donner des leçons à tout le monde. En réalité, ils sont plus vulnérables qu'ils ne croient.

Pourtant les Allemands eux-mêmes ne se sentent pas aussi forts que cela, j'ai l'impression que l'homme de la rue se sent quelque peu incertain, les salaires en termes réels sont sous pression depuis de nombreuses années. Je crois que l'Allemand moyen ne se sent ni fort ni assuré.

C'est probablement exact. Mais cela ne s'applique pas à la classe politique. Cela ne s'applique pas nécessairement à l'aile droite des chrétiens-démocrates. Et cela ne concerne pas nécessairement l'extrême gauche.

L'Europe pensait qu'elle allait pouvoir éviter les crises en se débarrassant de ses taux de change intérieurs et en créant l'union monétaire. Mais il apparaît aujourd'hui qu'en raison de la mondialisation de la finance, les spéculateurs vont désormais attaquer les "spreads" [entre les marchés obligataires des différents pays]. Auparavant ils s'attaquaient aux monnaies, aujourd'hui, ils s'en prennent aux marchés des obligations.

L'un des points les plus faibles de l'économie mondiale est qu'il n'existe aucun contrôle sur le comportement des gestionnaires financiers. Vous pouvez diviser l'humanité en trois catégories. Dans la première, on trouve les gens normaux comme vous et moi. Il a pu nous arriver, dans notre jeunesse, de chaparder une pomme sur l'arbre du voisin ou de voler une tablette de chocolat dans un supermarché. Mais à part cela, nous sommes des êtres humains fiables et normaux. En deuxième lieu, vous avez une petite catégorie de gens ayant un caractère criminel. La troisième catégorie, enfin, est formée des banquiers d'investissement. On y trouve toutes les sociétés de Bourse et leurs opérateurs. Ils opèrent sous des noms différents, mais ils se ressemblent tous.

Et la Grande-Bretagne ? Vous entreteniez d'excellentes relations avec James Callaghan, mais il n'a pas intégré le système monétaire européen. Croyez-vous que nous, Britanniques, ayons eu raison de ne pas entrer dans l'union monétaire ? Je sais que vous pensez que nous resterons en dehors pendant très longtemps et je crois que vous avez raison. Pensez-vous que c'était une décision fondamentalement correcte ?

Fondamentalement, je pense que de Gaulle avait raison – bien avant le système monétaire européen.

Vous voulez dire qu'il avait raison de penser que le Royaume-Uni préférerait toujours les Etats-Unis à l'Europe ?

Pendant longtemps j'ai cru au bon sens britannique et à la raison de l'Etat britannique. J'ai grandi dans une atmosphère très anglophile. J'ai été un fervent partisan d'Edward Heath, qui a fait entrer la Grande-Bretagne dans la communauté européenne. Mais ensuite, il y a eu Harold Wilson, puis Margaret Thatcher, qui ne se sont pas toujours comportés de façon aussi judicieuse. Et puis nous avons eu Tony Blair, qui s'est placé dans une position de dépendance beaucoup trop grande à l'égard de l'Amérique. Vous ne pouvez à la fois dépendre à ce point des Etats-Unis et jouer un rôle responsable en Europe. Mais les Anglais ont toujours eu le chic pour s'en sortir – et c'est exactement ce que nous sommes en train de faire en Europe : essayer tant bien que mal de nous en sortir.

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Les ministres de la Défense, à l’heure de la crise, s’engagent à mieux coopérer.

Les ministres ont donc défini une feuille de route, ne négligeant aucune solution : inventaire généralisé des possibilités de coopérations, interopérabilité, normes civilo-militaires. Même les mots auparavant tabous de « partage des rôles et des tâches » ou de « spécialisation » sont prononcés.

Chacun des 27 Etats est ainsi invité à :

- procéder à un échange d’informations sur « les réductions actuelles et prévues des budgets consacrés à la défense ».

- mettre à profit « toutes les possibilités de coopération ». Toutes les solutions doivent être recherchées : « Mutualisation, partage des ressources », et même spécialisation des tâches. La structure mise en place au niveau du transport aérien (EATC) est cité notamment en exemple (3).

- faire une « analyse systématique des capacités et structures de soutien militaires nationales », en prenant en compte trois critères : l’efficacité opérationnelle, l’efficacité économique et la capacité de soutien.

- accroître l’interopérabilité des capacités à maintenir au niveau national, recenser les capacités susceptibles d’être mutualisées, intensifier la coopération sur « les capacités, structures de soutien et activités qui pourraient donner lieu à un partage des rôles et des tâches ».

- aboutir à une coopération « plus poussée » entre l’Agence européenne de Défense et la Commission européenne en matière de recherche et technologie.

- orienter les besoins, normes et autres développements en cours dans le domaine militaire « vers les organes civils dont les activités peuvent avoir des implications pour la communauté de la défense.

Un groupe des sages, mis en place à l’Agence européenne de défense, pourrait être créé « pour identifier les domaines pouvant donner lieu à une mutualisation et à un partage des ressources ».

Quant à la coopération structurée permanente, il est toujours aussi urgent d’attendre. Ou plutôt : « il y a lieu d’étudier les possibilités de recours à la coopération structurée permanente ».  >:(

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/les-ministres-de-la-defense-a-lheure-de-la-crise-sengagent-a-mieux-cooperer.html

Les projets de l’Agence de défense européenne :

Nouveaux projets :

Recherche & Technologie. Les ministres de la Défense vont tenter d’avoir une place de choix pour les sujets « défense et sécurité » dans le 8e programme-cadre de recherche, qui doit commencer en 2014. Elaboré par la Commission européenne, et dans lequel le Parlement européen a son mot à dire, il est de prime abord à visée civile. L’objectif donné à l’Agence est de déterminer des « domaines technologiques d’intérêt commun« .

Recherche CBRN. L’Agence va démarrer un processus de construction des capacités pour un programme d’investissement conjoint (JIP) sur la protection contre les produits chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN). Ce sera le premier programme dans le « cadre de coopération européenne », qui vise une synchronisation systématique des investissements de recherche de l’Agence, de la Commission européenne et de l’Agence spatiale européenne.

SESAR. L’impact du ciel unique et sa restructuration inquiète les ministres de la Défense, qui réagissent ainsi un peu tardivement à une politique lancée il y a quelques années. Les ministres ont ainsi mandaté l’Agence pour discuter avec l’entreprise commune chargée de la gestion du Ciel unique SESAR (Single European Sky Air traffic management Research) pour dégager les conséquences financières et opérationnelles et les nouvelles possibilités pour la défense.

Spectre radio. La politique européenne du spectre radioélectrique programme politique (RSPP), mise en place au niveau de l’Union européenne depuis 2002 (lire : sur la politique européenne) inquiète également les ministres de la Défense. L’agence a donc été chargée d’étudier les conséquences opérationnelles et financières à moyen et long terme de l’utilisation du spectre par les militaires. L’Agence devra élaborer des recommandations sur l’aspect défense du spectre radio pour soutenir les intérêts des États membres.

Un projet bientôt opérationnel :

Laboratoire mobile IED. le projet de laboratoire mobile de recherche médico-légale dans les engins explosifs sur les routes devrait être déployé en Afghanistan d’ici la mi-2011. C’est la France qui sert de nation-cadre. Les préparations techniques, l’approvisionnement et la planification des effectifs du laboratoire sont sur « la bonne voie » assure-t-on à l’agence.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/le-pooling-and-sharing-en-pratique-les-projets-de-lagence-de-defense-europeenne.html

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Les dirigeants de l'Union européenne ont affiché leur unité jeudi lors de la première journée du sommet de Bruxelles en décidant d'une réforme limitée du traité européen afin de créer un mécanisme permanent de gestion des crises.

Poursuivant leurs discussions lors du dîner sur les réponses plus systémiques à apporter à la crise, ils ont en revanche écarté pour le moment toute révision à la hausse des capacités du Fonds européen de stabilité financière (FESF) ainsi que l'idée de créer des obligations communes dans la zone euro, les désormais fameux "E-bonds".

Dans une déclaration lue par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, ils se sont par ailleurs dit prêts à fournir un soutien financier "approprié" afin d'assurer la stabilité financière de la zone euro.

"Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se tiennent prêts à faire tout ce qui sera nécessaire pour assurer la stabilité de la zone euro dans son ensemble", a-t-il dit.

Plus tôt dans la journée, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé avoir décidé d'un quasi-doublement de son capital souscrit en y apportant cinq milliards d'euros supplémentaires, évoquant une plus grande volatilité des marchés, un risque de crédit accru et le développement du système financier.

Le principal résultat de ce septième Conseil européen de l'année - un record - restera la décision unanime des Vingt-Sept d'ajouter un paragraphe à l'article 136 du traité, qui précise le fonctionnement de l'Union économique et monétaire, afin de pérenniser à partir de 2013 le mécanisme de crise décidé en mai.

http://fr.news.yahoo.com/4/20101216/tbs-union-sommet-traite-bs-7318940.html

A la fin du Sommet européen, Cathy Ashton a annoncé la nomination du Finlandais Ilkka Salmi, comme chef des services d’analyse et de renseignement (SitCen) du service diplomatique de l’UE.

Le Parlement européen a adopté mercredi le budget 2011 de l'Union européenne qu'il avait rejeté le mois dernier, après avoir obtenu des garanties quant à l'évolution des finances européennes dans les années à venir.

Les eurodéputés seront associés aux futures négociations entre les 27 sur les perspectives financières - les plafonds de dépenses - pour la période 2014-2020, et un débat se tiendra sur l'opportunité de créer de nouvelles ressources propres à l'UE.

Les parlementaires ont donc accepté une hausse budgétaire modérée, de 2,91% pour les crédits de paiement qui s'élèvent à 126,5 milliards d'euros, les crédits d'engagement (qui conditionnent les dépenses futures) s'élevant à 141,8 milliards.

http://fr.news.yahoo.com/4/20101215/tbs-union-budget-parlement-7318940.html

Au 1er janvier 2011, l’Estonie devient le 17e pays à faire partie de la zone euro, en adoptant l’euro comme monnaie officielle.

Durant la période de basculement entre le 1er et le 15 janvier 2011 (date à laquelle la monnaie nationale n’aura plus cours légal), la couronne estonienne et l’euro circuleront en parallèle.

En 2011, les pays membres de l’Union européenne qui utilisent l’euro comme monnaie officielle sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie.

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  • 2 weeks later...

L'UE fait miroiter à Pékin la fin de l'embargo sur les armes.

L'un des premiers tournants de la politique étrangère engagés par Catherine Ashton visera sans doute la Chine : l'embargo sur les armes, humiliation publique imposée à la République populaire depuis plus de vingt ans, pourrait être levé au début de 2011.

«Naguère, les Chinois juraient de construire chez eux les armes que nous leur refusions, plaisante un diplomate européen. Aujourd'hui, ils se préparent à nous concurrencer sur tous les fronts.» Comprendre : la mondialisation ne s'arrêtera pas au seuil des industries d'armement et l'Europe, comme les États-Unis d'ailleurs, risque de se couper pour l'avenir de juteuses coopérations technologiques avec Pékin.

Ce regain de pragmatisme, à l'échelon bruxellois, en rejoint un autre : dans les capitales, les majorités changent et la crispation sur le passé s'atténue. La France et l'Espagne militent depuis longtemps pour la fin de l'interdit. Le fait nouveau est que les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure, l'Allemagne y opposent une plus faible résistance. À distance, les États-Unis ont jusqu'ici réussi à faire capoter l'entreprise, mais ils sont en train de perdre leurs relais européens. La levée de l'embargo passe par un vote simple, mais unanime, des 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE.

Entre l'Europe, continent le plus riche de la planète, et la Chine, marché le plus porteur, il n'y aura pas de cadeau. La fin promise de l'embargo est le hochet d'un marchandage bien plus ample et prometteur sur la protection des investissements, la propriété intellectuelle, l'ouverture des marchés publics ou encore l'accès aux matières premières.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/29/01003-20101229ARTFIG00486-l-ue-fait-miroiter-a-pekin-la-fin-de-l-embargo-sur-les-armes.php

L'Estonie adopte l'euro le 1er janvier.

Les turbulences qui secouent la zone euro depuis plusieurs mois n'ont pas entamé la détermination du gouvernement estonien. Au 1er janvier, l'État balte deviendra le dix-septième membre de l'UE à adopter l'euro.

Derrière l'Estonie, sept États membres de l'Union européenne sont inscrits dans la file d'attente pour rejoindre la zone euro entre 2012 et 2015 : la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie et la Pologne.

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voilà encore une raison d'être contre l'europe  O0

Internet: en 2011 la TVA enterre la box sous les 30 euros par mois

Le gouvernement, sous pression de la Commission européenne, a décidé en septembre de mettre fin à un dispositif qui leur permettait de réduire la TVA sur une partie de la facture.

http://fr.news.yahoo.com/82/20101229/tbs-internet-en-2011-la-tva-enterre-la-b-2c03cd1.html

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Sur des milliers de mesures adoptées, il y en a forcément au moins une impopulaire  =)

Quelques mesures prises en 2010 :

http://ec.europa.eu/publications/booklets/others/92/fr.pdf

Les interventions 2010 de la commission Européenne :

http://ec.europa.eu/news/index_fr.htm

Les premières mesures proposées pour 2011 :

- http://ec.europa.eu/news/science/101220_1_fr.htm

- http://ec.europa.eu/news/employment/101216_1_fr.htm

- http://ec.europa.eu/news/economy/101214_fr.htm

L'actualité de la session de décembre au parlement européen :

http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/008-108609-344-12-50-901-20101210STO08508-2010-10-12-2010/default_fr.htm

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voilà encore une raison d'être contre l'europe  O0

Internet: en 2011 la TVA enterre la box sous les 30 euros par mois

Le gouvernement, sous pression de la Commission européenne, a décidé en septembre de mettre fin à un dispositif qui leur permettait de réduire la TVA sur une partie de la facture.

http://fr.news.yahoo.com/82/20101229/tbs-internet-en-2011-la-tva-enterre-la-b-2c03cd1.html

En fait l'Europe n'y est pour rien ... c'est le gouvernement francais qui a besoin de sous. Il se trouve que la commission s'est étonné que les abonnements internet, integre tout un tas de service et de consommation, mais reste considéré comme des droit d'acces. En pratique la TVA sur les droit d'acces et sur les consommation téléphonique, télévisuel etc. n'ont pas le meme taxation. Le meme probleme se pose sur les acces télé a péage, qui dipose d'une exception de TVA et la source des mots en question étant taxés a 5.5%, les forfait triple play intégraient donc la moitier du prix HT taxé a 5.5% ... alors que le prix du service TV n'est clairement pas de 50% du prix :lol:

Plutot que de séparer les services au sein des forfait, et donc de passer de 50% a 40% ou 30% d'exonération de TVA, et pour récupérer le plus de pognon le gouvernement a fait un lot ... tout a 19.6%. En pratique l'UE ne sert que d'alibi a la recherche de recette de la part de Bercy.

Si la demande UE avait était prise en compte simplement les surcout aurait été de moins de 3% absorbable par les FAI/OT ... il serait de pres de 10% absorbé par les clients.

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L'UE fait miroiter à Pékin la fin de l'embargo sur les armes.

L'un des premiers tournants de la politique étrangère engagés par Catherine Ashton visera sans doute la Chine : l'embargo sur les armes, humiliation publique imposée à la République populaire depuis plus de vingt ans, pourrait être levé au début de 2011.

«Naguère, les Chinois juraient de construire chez eux les armes que nous leur refusions, plaisante un diplomate européen. Aujourd'hui, ils se préparent à nous concurrencer sur tous les fronts.» Comprendre : la mondialisation ne s'arrêtera pas au seuil des industries d'armement et l'Europe, comme les États-Unis d'ailleurs, risque de se couper pour l'avenir de juteuses coopérations technologiques avec Pékin.

Ce regain de pragmatisme, à l'échelon bruxellois, en rejoint un autre : dans les capitales, les majorités changent et la crispation sur le passé s'atténue. La France et l'Espagne militent depuis longtemps pour la fin de l'interdit. Le fait nouveau est que les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure, l'Allemagne y opposent une plus faible résistance. À distance, les États-Unis ont jusqu'ici réussi à faire capoter l'entreprise, mais ils sont en train de perdre leurs relais européens. La levée de l'embargo passe par un vote simple, mais unanime, des 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE.

Entre l'Europe, continent le plus riche de la planète, et la Chine, marché le plus porteur, il n'y aura pas de cadeau. La fin promise de l'embargo est le hochet d'un marchandage bien plus ample et prometteur sur la protection des investissements, la propriété intellectuelle, l'ouverture des marchés publics ou encore l'accès aux matières premières.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/29/01003-20101229ARTFIG00486-l-ue-fait-miroiter-a-pekin-la-fin-de-l-embargo-sur-les-armes.php

Je crois que la Chine va énormément rire quand on lui dira "Aller, c'est bon, je suis gentil, je lève mon embargo", la situation du CMI en Chine est totalement différente de ce qui se passait il y a 20 ans.

Lever l'embargo serait dangereux car la Chine se contenterait de commander que quelques produits dans certains domaines ciblé afin de se les approprier.

En clair, on nourrirait la concurrence.

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  • 2 weeks later...

il y a 250 ans la France donnée le ton en europe.

sa c'est bien vrai mais le meuilleurs moyen de donnée ton c'est encore de gueulé.

il suffit a la france de gueulé un bon coup et vous allé voir les voisins se mettre au pas sans probleme, croyez moi il n'attende qu'une seul chose, un contre poids credible au état unis, en europe il n'y a que nous.

Cordialement.

Gueuler? C'est ce que nous faisons au quotidien. Sauf que c'est la posture du "crocodile": grande bouche, petits bras.

Avant, gueuler signifiait envoyer des troupes. Actuellement, nous sommes dans une ère de communiquant. Juste des mots.

Et quand le peuple (ce n'est pas rien) dit "Non" à un traité, les dirigeants n'en tiennent pas compte. C'est alors la fin de la démocratie.

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Les anglais ne servent en Europe, voire meme ne se servent de l'Europe, que de passerelle pour les intérêt US et maintenant chinois ... c'est pas nouveau et malgré cela on continu a les courtiser sans raison ... tant pis pour nous. Les conservateurs ont réussi a pousser Cameron a limiter encore plus l'application des réglements européens en Grande Bretagne, et ne cache pas que le objectif afficher et de sortir de l'UE autant que possible.

http://www.spectator.co.uk/coffeehouse/6607113/opposing-the-eu-bill.thtml

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Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a accusé, jeudi 20 janvier, la Pologne et l'Allemagne d'avoir tenté de le renverser, et a averti que son pays adopterait des sanctions contre l'UE si cette dernière s'en prenait à Minsk en raison de la répression de l'opposition.

'Si quelqu'un tente de mettre en place des sanctions économiques ou autres contre le pays, nous devons réagir sans délai et préparer en riposte des mesures, y compris les plus dures', a-t-il déclaré, selon son service de presse.

Revenant sur la manifestation de l'opposition le 19 décembre contre sa réélection controversée, le président de la Biélorussie a accusé l'Allemagne et la Pologne d'avoir ainsi cherché à le renverser. 'Tout le programme, tout l'argent venaient d'Allemagne ou de Pologne, ou (ont été envoyés)  à travers l'Allemagne et la Pologne. C'est là-bas que le programme pour renverser l'ordre constitutionnel (du pays) a été rédigé', a-t-il dit.

Le Parlement européen a appelé jeudi l'Union européenne à adopter des sanctions contre Minsk en raison de l'arrestation notamment de nombre d'opposants et de poursuites criminelles engagées contre les candidats de l'opposition à la présidentielle.

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L’Ukraine et la Moldavie le demandaient depuis plusieurs mois déjà (depuis avril 2010). Ils souhaitaient, en effet, obtenir de l’Union européenne un soutien technique et logistique afin de pouvoir continuer leur travail de délimitation de frontière entre les deux pays sur une portion délicate du territoire, en bordure de la Transnistrie. Dans cette région autonome de Moldavie dont l’indépendance n’est reconnue par personne, perdurent en effet, quelques trafics et contrebandes. Et les Européens y ont déployé une mission d’assistance aux frontières (EUBAM).

Ils devraient recevoir ces cartes le 27 janvier prochain, lors de la réunion trilatérale du 27 janvier rassemblant l’Ukraine, la Moldavie et l’UE. Celles-ci sont prêtes. Le centre satellitaire de l’Union européenne à Torrejon (en Espagne près de Madrid), ou Satcen, a préparé différentes cartes permettant de poursuivre ce travail de délimitation de frontières. Et le COPS (Comité politique et de sécurité de l’UE) a autorisé, vendredi, leur transmission aux pays concernés. Formalité nécessaire pour autoriser le transfert d’images à un pays tiers.

Les ministres des affaires étrangères des « 27″ devraient adopter le 31 janvier des conclusions faisant leurs le contenu de la lettre franco-germano-polonaise, dite de « Weimar », en matière d’Europe de la Défense, et surtout de partage et de mise en commun (pooling & sharing) des capacités militaires. Le COPS, le Comité politique et de Sécurité, en avalisé le principe, vendredi, demandant également à la Haute représentante de saluer cette lettre. Ce qui devrait être fait rapidement.

La CMPD, la structure de planification civilo-militaire va être chargée, rapidement, aidée de l’Agence européenne de Défense et de l’Etat-Major militaire de soumettre un calendrier avec plusieurs étapes. Le comité militaire de l’UE a, lui, été chargé avec ces trois autres instances de faire remonter des Etats membres leur analyse des moyens qu’ils sont prêts à déléguer, de ceux qu’ils sont prêts à partager, et de ceux qu’ils veulent garder en propre (selon le classement en trois catégories défini lors de la réunion du 9 décembre). L’objectif des 27 est d’aller vite. Ils souhaitent ainsi pouvoir prendre des décisions au conseil des ministres de la Défense de mai. Ce sujet sera abordé, entre temps, lors du conseil informel à Budapest et Godollo, fin février..

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/le-papier-de-weimar-bientot-adopte-par-les-27.html

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L’Ecole Navale espagnole a annoncé lundi qu’elle allait augmenter à court-terme les échanges d’élèves avec plusieurs pays européens, grâce au nouveau système Erasmus Militaire mis en place l’an dernier par l’Union Européenne.

http://www.corlobe.tk/article22714.html

Les 27 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne doivent approuver, le 31 janvier, la signature d’un accord cadre avec le Monténégro sur sa participation aux missions militaires et civiles de l’Union européenne.

Bien entendu le Monténégro reste libre de proposer, ou non, une contribution à chaque mission de défense menée par l’Union européenne. Mais s’il le le fait, il est ensuite tenu par les décisions prises par l’Union européenne (sans avoir la possibilité de s’y opposer).

L’UE a déjà signé un tel accord avec 6 Etats, dont la Croatie et la Serbie plus récemment. Les ministres des 27 ont lancé le processus, en avril dernier, pour signer des accords avec une vingtaine d’autres Etats :Albanie, Angola, Argentine, Australie, Bosnie-Herzegovine, Brésil, Chili, Chine, Croatie, République Dominicaine, Egypte, Fyrom (Macédoine), Inde, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Serbie, Afrique du Sud, Etats-Unis. 20 pays avec lesquels l’UE entend approfondir ses relations en matière de missions (civiles ou militaires) de défense et qui, bien souvent, ont déjà participé à des missions civiles ou militaires de la PeSDC ou y participent encore. L’UE a déjà signé des accords-cadres avec : Canada, Islande, Norvège, Turquie, Ukraine.

D’un point de vue général, le personnel détaché par le Monténégro se soumet à la chaîne de commandement européenne. Il « s’acquitte de ses fonctions et règle sa conduite en ayant uniquement en vue les intérêts de l’opération civile de gestion de crise menée par l’UE« . Idem pour les opérations militaires. »Tous les membres du personnel restent entièrement sous le commandement de leurs autorités nationales. Les autorités nationales transfèrent le contrôle opérationnel (et tactique en cas d’opération militaire) à l’Union européenne« .

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/un-accord-cadre-de-participation-du-montenegro-a-la-defense-commune.html

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