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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Paris n'est qu'une ville pas un supra "état" donc oui on peut comparer et non les crèches, la voirie, les éboueurs ne sont pas des fonctionnaires...

D'ailleurs heureusement que Paris n'a pas le droit d'avoir de police municipale, parce que sinon Paris aurait une puissance militaire supérieure à celle de l'Europe.
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Pour la première fois, la Pologne prend la présidence de l'Union européenne.

La Pologne a pris vendredi les rênes de l'Union européenne pour six mois en conditionnant son entrée dans l'euro à un règlement durable de la crise de la dette et en exigeant de pouvoir participer aux conclaves des pays de la seule Union monétaire.

Bien qu'encore non membre de la zone euro, la Pologne a l'ambition d'être active et ne pas se laisser marginaliser dans les discussions en cours sur l'avenir de la monnaie commune, contrairement à la Hongrie qui l'a précédée à la tête des Vingt-Sept. Budapest a été rapidement éclipsé sur ces dossiers.

Les événements survenus dans la zone euro n'ont pas découragé la Pologne d'adopter la monnaie commune, a assuré son Premier ministre Donald Tusk à un groupe de journalistes étrangers vendredi.

Mais il a conditionné l'adhésion de son pays à un durcissement réel de la discipline budgétaire commune, afin de tirer les leçons de la crise de l'endettement excessif en Grèce et ailleurs, qui constitue "un des moments les plus difficiles" de l'histoire de l'UE

La Pologne a bien l'intention pendant sa présidence de marquer son empreinte et d'être acceptée au rang de grand pays au sein de l'Union européenne.

Vingt ans jour pour jour après la dissolution du pacte de Varsovie, la Pologne devient le quatrième pays ex-communiste à assurer la présidence de l'UE, après la République tchèque en 2009, la Slovénie en 2008 et la Hongrie au cours du semestre écoulé.

http://www.liberation.fr/monde/01012346622-la-pologne-nouvelle-presidente-de-l-union-europeenne

La présidence polonaise a annoncé vendredi "avoir obtenu le soutien d'une majorité qualifiée au sein du Conseil européen" pour le projet de budget de 2012 majoré de 2% par rapport à celui de 2011.

"L'accord obtenu, qui table sur une augmentation de 2% par rapport à 2011, est un compromis entre le besoin d'une politique budgétaire rigoureuse et celui de garantir le financement du développement de la reprise économique", selon un communiqué diffusé à Varsovie, le jour même de la prise par la Pologne de la présidence semestrielle de l'UE.

Ce projet de budget privilégie notamment le développement des zones rurales et prévoit des coupes dans les dépenses administratives, précise le communiqué.

Ayant ainsi reçu le feu vert des représentants des gouvernements des 27, le budget doit maintenant être débattu au Parlement européen pour obtenir son approbation.

La Commission européenne avait proposé en avril une hausse de près de 5% du budget de l'UE en 2012.

Cette hausse avait aussitôt été jugée inacceptable car excessive en période de rigueur, notamment par la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la France qui ont invoqué l'austérité qui s'impose à tous les pouvoirs publics européens.

Le budget communautaire est le principal mécanisme de redistribution au sein de l'Union. Il est essentiellement constitué par les contributions des Etats, complétées par des prélèvements sur les droits de douane (12% du budget).

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Le pooling et sharing, quelques domaines de prédilection.

La présidence polonaise de l’Union européenne compte présenter des initiatives concrètes. Une revue des différentes possibilités est prévue vers septembre – octobre. D’ores et déjà, on cerne certains domaines où cette mutualisation pourrait être plus facile à effectuer, et plus profitable.

1° l’éducation et la formation – un secteur où on peut, assez facilement, économiser l’argent et où existent de nombreuses capacités.

2° Le transport stratégique domaine coûteux et sur lesquels manquent les capacités : il s’agit de voir ce qui peut être fait de supplémentaire, hors des accords déjà existants comme Salis (très coûteux) ou d’EATC (restreint à 4 pays pour l’instant.

3° Le soutien médical : une ressource « rare et sophistiquée. » Très peu de pays (Royaume-Uni, France, Allemagne …) ont de capacités opérationnelles et l’utilisation en théâtre d’opération requiert une réelle technicité. C’est une option « naturelle de coopération ».

4° Les hélicoptères : le concept d’unité multinationale est un objectif à long terme, mais il faut étudier des étapes intermédiaires, pragmatiques. Un séminaire a lieu sur ce sujet à Cracovie, début septembre.

Ouvrir vers l’Est, vers la Russie.

La Pologne, voisinage oriental oblige, aimerait bien ouvrir sinon un partenariat structuré au moins des discussions avec la Russie l’Ukraine ou la Moldavie (il semble y avoir peu d’intérêt dans ce pays). L’idée est de « démarrer sur des idées peu controversées », comme l’éducation, la formation. Ouvrir le collège européen de sécurité et de défense à ces pays serait une « bonne option ». Il s’agit aussi d’encourager certains pays de participer à des opérations de l’UE, éventuellement en leur fournissant un soutien ou une coopération dans cet objectif. Dernier sujet, un peu complexe et très politique : le soutien à la réforme des forces de sécurité. Une conférence d’experts des ministères de la Défense aura lieu sur le sujet, en septembre.

Accord sur le Battlegroup de Weimar.

Ca y est c’est fait. Après quelques mois de discussions, Français, Polonais et Allemands ont signé l’accord technique qui met en place le Battlegroup de Weimar. Celui-ci sera en alerte au premier semestre 2013. La signature a été effectuée aujourd’hui à la représentation permanente de la Pologne à Bruxelles par les trois représentants militaires à l’OTAN et l’UE, le Major Général Janusz BOJARSKI (Pologne), le vice-amiral d’escadre Xavier PAÏTARD (France) et le Lieutenant Général Roland KATHER (Allemagne).

Le Détail : http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/accord-sur-le-battlegroup-de-weimar.html

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  • 2 weeks later...

(BRUXELLES2 à Paris) Le séminaire organisé par la France, à la veille du 14 juillet, était le troisième de la série des séminaires de « Weimar » (le premier organisé par l’Allemagne portait sur l’OHQ, le second par a Pologne sur les battlegroups). L’assistance était nourrie et intéressée. Et certaines prises de parole « décoiffaient ». On n’est cependant pas encore entré au stade des réalisations. Mais il y au moins une certaine prise de conscience que les armées et les ministères de la Défense vont devoir, plus que jamais, travailler ensemble. « L’opération en Libye l’a démontré » explique un haut gradé. « Certains déficits européens apparaissent très clairement. » Ils étaient déjà existants depuis des années — le ravitaillement en vol, l’ISR (reconnaissance). Ils n’ont toujours pas été solutionnés.

Pour autant, le pooling and sharing (partage et mutualisation) n’est pas la panacée évidente. Pour les Etats et les armées, il existe certaines craintes de retombées négatives (pertes d’emploi…), de limitations en opérations (les cavets), etc. Des « choix difficiles doivent être fait sur l’engagement commun ». Cela suppose également une volonté politique qui existe au-delà des rapprochements d’ordre économique ou technique qui puisse transcender les difficultés. « Une telle démarche emporte également l’obligation d’un partage de vision politique dans une longue durée, d’une très longue durée même, qui implique une confiance entre partenaires et une vision partagée des intérêts de sécurité ».

Si le pooling peut être mis en place rapidement, le sharing plus exigeant ne peut s’opérer que dans certaines domaines, bien limités, avec quelques partenaires En matière de partage, il y a des domaines qui sont évidents et peuvent être mis en oeuvre « assez rapidement. Par exemple : la formation, le maintien en condition opérationnelle (comme le suivi configuration matériels, des contrats de maintenance), le renseignement (partage d’informations satellitaires ou provenant des drones), les communications… Dans la deuxième catégorie, on trouve le soutien pétrolier sous toutes formes (air, terre, mer), les applications NRBC (avec la possibilité d’usage dual), le train logistique (aérien, maritime, terrestre), le soutien médical (sous diverses déclinaisons). »

En bref, comme le précise ce haut gradé : « Les perspectives existent, la marge de progression est évidente. Que chaque armée fasse une proposition. »

(BRUXELLES2) Joignant le geste à la parole, lors du séminaire sur le pooling and sharing, qui s’est tenu à Paris, le 13 juillet, l’armée française a fait une proposition très concrète. Pourquoi ne pas former en commun « nos pilotes de l’aviation de transport » a expliqué un haut gradé. « Deux options existent : soit l’achat en commun d’un avion (destiné à la formation), soit via  un contrat d’externalisation à l’horizon 2016 ». Si ce projet recueille un certain nombre d’avis favorables – notamment par les pays acheteurs d’A400M – ce projet pourrait être porté par l’Agence européenne de défense. L’avantage est évident, selon nous, éviter d’aller se former aux Etats-Unis où les places sont chères à tous points de vue (elles sont limitées en nombre notamment et ne suffisent pas aux armées européennes).

(BRUXELLES2) Le Conseil des ministres des Affaires étrangères doit entériner, lundi, des conclusions sur la politique de défense européenne et la création d’un centre de conduite. Ce texte n’était pas d’une ambition démesurée et était, somme toute raisonnable. Mais il permettait au moins de sortir de l’impasse, en engageant un travail sur la faisabilité d’un centre de conduite des opérations militaires de l’UE. Autrement dit un quartier-général militaire européen. Cela permettait de répondre à la volonté exprimée par plusieurs Etats – notamment ceux du triangle de Weimar (Allemagne, France, Pologne). Les 27 semblaient, à peu près, d’accord, même si quelques réticences s’exprimaient çà et là !

Las ! Les Britanniques ont vu rouge. On a assisté – raconte un diplomate – « à un échange d’une rare violence. Les Britannique ne veulent pas entendre parler du tout ce qui pourrait ressembler à un quartier général européen. » Même l’argument rationnel des économies possibles – l’OHQ ne rassemblerait que quelques dizaines de personnes et il permettrait de supprimer les 5 OHQ nationaux de réserve – n’a pas reçu d’échos favorable. Londres a sorti « l’arme lourde et promis de bloquer toute conclusion qui irait (de près ou de loin) vers un renforcement des structures européennes de défense ». Même l’idée d’accueillir « favorablement » le rapport de la Haute représentante sur les « principaux aspects et choix en matière de politique étrangère et de sécurité commune » – qui mentionne les différentes options d’un OHQ européen – n’a pas reçu l’agrément des diplomates britanniques qui ont mis leur veto sur le mot.

Les discussions sont au point mort. Des palabres devraient avoir lieu durant le week-end. Et les ambassadeurs du COPS devraient se revoir lundi pour tenter d’avoir un accord. Mais l’heure n’est pas à l’optimisme. « En l’état de choses, il y a un Non et 26 Oui. Le Royaume-Uni est seul contre trous. Mais il ne veut pas entendre parler de négociation. »

Commentaire : Ce veto britannique n’est pas nouveau. Mais il n’a jamais été exprimé aussi clairement. Cette attitude montre ainsi que les illusions d’une négociation avec Londres sur ce sujet sont en passe de s’envoler. Si Londres s’entête, il faudra donc emprunter une autre tactique en utilisant toutes les options possibles, y compris celles ouvertes par le traité de Lisbonne. Il ne manque pas aujourd’hui de possibilités de contourner le veto britannique. On peut ainsi considérer que la mise en place de l’OHQ est une mesure d’organisation interne que la Haute représentante peut décider. On peut aussi déclencher les nouvelles formules prévues par le Traité, comme la coopération renforcée ou la coopération structurée permanente. On peut également qualifier un nouvel OHQ, national, à l’initiative de la Belgique ou du Luxembourg, qui serait placé… à Bruxelles dans l’enceinte de l’école militaire belge (autrement dit à une portée de fenêtre du comité militaire de l’UE ou du service diplomatique). Les différents battlegroups qui se succèdent (notamment celui de Weimar) pourraient aussi d’utiliser l’OHQ européen ou bruxellois… On le voit, juridiquement, matériellement, il existe certaines possibilités qui n’existaient pas hier. Le combat d’arrière-garde de Londres ne doit pas faire reculer les Européens mais, au contraire, les inciter à avancer. Ils n’auront pas à s’inquiéter. Le Royaume-Uni a toujours mené ce jeu là avec le continent : bloquer tout ce qui peut être bloquante puis rejoindre ensuite ce qui a pu être fait sans eux.

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Et dire que certains parlent encore de complexe militaro industrielle...  :P

...Les budgets de défense ont, en effet, reculé de 45 milliards d’euros ces deux dernières années. L’Allemagne est contrainte à une économie de 8,3 milliards d’euros et une diminution d’effectifs de 40% d’ici 2014. Le Royaume-Uni diminue son budget de 8% sur quatre ans et une diminution d’effectifs de 40.000 personnes. La France doit économiser 3,5 milliards pour 2010 et 54.000 personnes en moins d’ici 2014. Ce sont les budgets de recherche et technologie qui ont le plus souffert. Ils ont diminué de 200 millions d’euros et atteignent aujourd’hui 2,3 milliards d’euros au sein de l’Union européenne. Ils ont diminué de 4 fois plus que l’ensemble des budgets de défense....

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La Turquie menace l'Union européenne.

Le Premier ministre turc a menacé de cesser les négociations avec l'UE si un accord n'était pas trouvé sur le statut de l'île.

Recep Tayyip Erdogan a effectué ce déplacement dans le cadre de l'anniversaire de la République autoproclamée de Chypre du Nord. Pour rappel, en 1974, une intervention militaire de la Turquie au nord de l'île a conduit à une partition du territoire en deux parties : La RTCN au Nord, peuplée majoritairement de Chypriotes turcs, et la République de Chypre au Sud, peuplée par les Chypriotes grecs. Cette dernière est la seule reconnue par la Communauté internationale. La Turquie refuse toutefois de considérer sa légitimité.

Le gouvernement turc condamne fermement l'Union européenne pour son soutien à la République de Chypre. "Il ne nous est pas possible de discuter avec l'administration chypriote grecque", a déclaré Recep Tayyip Erdogan.

Directrice de recherche au CERI, Anne-Marie Le Gloannec n'envisage pas que l'une ou l'autre partie de l'île revienne sur ses positions : "Il n'y a aucune incitation particulière. Les deux côtés ont des intérêts opposés. La Turquie veut une fédération serrée ; la Grèce, une fédération lâche."

L'UE a par ailleurs invité les deux parties de l'île à trouver un accord d'ici le mois d'octobre, afin que celui-ci puisse être validé par un double référendum avant que Chypre ne doive assumer son tour à la tête de la présidence de l'Union, en juillet 2012.

Difficile de trouver un accord entre les deux parties si la Turquie refuse de s'asseoir à la même table de négociation.  =(

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Et dire que certains parlent encore de complexe militaro industrielle...  :P

L'industrie d'armement s'interesse avant tout au matériel en volume d'affaire, pas a la piétaille ... le volume d'affaire a pas du énormément baisser on arrete pas de nous dire qu'on fait tout pour le préserver en sabrant les effectif?!

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  • 4 weeks later...

Voir le Royaume-Uni se battre comme un seul homme pour obtenir une rallonge budgétaire des Européens. C’est plutôt rare, voire exceptionnel dans cette période. Et cela mérite d’être signalé et détaillé. Bien entendu, il ne s’agit pas d’une générosité soudaine. Mais d’une « question de justice » comme s’en défendent les intéressés. Détaillons…

Cela concerne la liquidation de l’Union pour l’Europe occidentale. Un plan social a été négocié et un fonds mis en place pour gérer le versement des indemnités (fonds géré à l’agence satellitaire de l’Union européenne) des derniers employés. Seul hic, le secrétaire général de l’UEO, C. Cameron (oncle du premier ministre britannique) n’a normalement droit à aucune indemnité supplémentaire. Il est fonctionnaire hors grade et déjà retraité en fin de compte. Qu’à cela ne tienne, les représentants du Royaume-Uni — souvent si sourcilleux de l’argent public européen au point de vouloir raboter toute augmentation de budget (*) — ont fait voler en éclat leurs dernières prétentions.

Charitables, certains membres de l’assemblée parlementaire – dont son questeur (britannique), ont intercédé auprès des Etats membres pour qu’il puisse, par exception, recevoir une année de salaire « en tant que témoignage concret de l’estime que lui porte l’Assemblée ». Au grade de l’intéressé, cela représente un petit pactole de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Quand on aime, on ne compte pas, surtout en famille…

NB : ceci n’enlève à la qualité de l’homme aux compétences professionnelles reconnues. Mais en ces temps de crise, c’est particulièrement malvenu.

(*) La raison, invoquée par le Royaume-Uni pour la fermeture de l’UEO, était justement de pouvoir économiser des deniers publics.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/ueo-quand-le-neveu-vient-au-secours-de-loncle.html

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  • 2 weeks later...

L’UE ne reconnait pas les élections présidentielles en Abkhazie

L’élection  d’un nouveau président, Alexander Ankvab, en Abkhazie a obligé l’Union européenne à réagir par la voix du porte-parole de Catherine Ashton, la Haute représentante de l’UE. « L’UE rappelle (ainsi qu’elle ne reconnait pas le cadre juridique et constitutionnel dans lesquels ces élections ont pris place (et) réitère son soutien à l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie comme reconnue par le droit international ». Elle affirme également toute sa confiance dans le processus de Genève de discussions internationales pour « assurer la stabilité et la sécurité dans la région ».

Ankvab est un dignitaire du parti. Né en 1952, membre des Komsomol (les jeunesses communistes), il devient à 23 ans ministre de la justice (de 1975 à 1981) de la république autonome d’Abhazie (dans l’URSS), membre du comité central du PC géorgien, il devient en 1984 vice-ministre de l’intérieur géorgien (jusqu’en 1990) le Premier ministre de cette république dissidente de Géorgie. Depuis 2005, il a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat (on en compte 4 jusqu’alors) dont les auteurs ne sont pas clairement définis. Depuis la mort du président, Sergei Bagapsh, fin mai dernier, il faisait office de président intérimaire.

http://www.bruxelles2.eu/europe-caucase/asie-centrale-georgie-russie-europe-caucase/lue-ne-reconnait-pas-les-elections-presidentielles-en-abkhazie.html

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Les forces spéciales de police de la mission européenne « Etat de Droit » (EULEX) – soutenues par des unités de la KFOR – ont mené des perquisitions au Nord Kosovo dans le cadre de l’enquête déclenchée après le « meurtre » d’un officier de la police du Kosovo (KP) le 26 juillet dernier, et les autres incidents qui ont culminé avec l’incendie du poste douanier « Gate 1″. « 4 locaux privés ont été fouillés à Zubin Potok et Zupce » indique-t-on du coté d’Eulex. Et différents matériels – dont des armes et un véhicule – ont été saisis. « L’opération s’est produite de façon pacifique sans incident majeur ». les preuves seront maintenant examinées par les enquêteurs et procureurs. Six individus font l’objet d’un mandat d’arrêt.

On peut noter que cette intervention survient quelques jours après l’entrevue Merkel-Tadic à Belgrade où la chancelière allemande a déclaré que la Serbie ne pourrait prétendre à l’adhésion tant qu’elle maintenait des structures parallèles au nord Kosovo. Et qu’un nouveau round de discussions directes entre Belgrade et Pristina démarre le 2 septembre.

http://www.bruxelles2.eu/europe-caucase/bosnie-kosovo/les-forces-speciales-deulex-perquisitionnent-au-nord-kosovo.html

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Les ministres italien et espagnol des Affaires étrangères ont profité de la réunion informelle à Sopot (Pologne) pour annoncer qu’ils se ralliaient à la proposition franco-germano-polonaise de développer un QG européen autonome pour conduire les opérations militaires européennes de maintien de la paix. Cette nouvelle lettre – signée de 5 ministres (le club des 5)- demande à Catherine Ashton, la Haute représentante de l’UE, de « créer des structures communes dans le domaine de la défense et de sécurité commune ». Une position qui a été prise après l’échec des discussions entre les 27 et du veto britannique posé à la mise en place de ce QG.

Venant de pays comme l’Italie et l’Espagne qui ont généralement soutenu le développement d’une politique européenne de défense – la première se situant davantage pour l’instant dans la parole et la seconde dans les actes – ce n’est pas une surprise. Mais c’est une pression accrue, politique, pour la mise en place de ce QG. D’autres ralliements pourraient suivre ainsi. Il faudra alors compter ceux qui veulent vraiment de ce QG et ceux qui ne le veulent pas. Puis passer à une seconde phase plus juridique avec la mise en place de ce QG. On ne peut, cette fois, prétexter un manque de base légale ; il y a un certain nombre de dispositifs le permettant (accord ad hoc, coopération renforcée, coopération structurée permanente). Quant à la soi-disant concurrence avec l’OTAN, tout le monde sait que c’est une excuse bidon.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/une-lettre-de-weimar-elargie-a-lespagne-et-litalie.html

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Cinq ministres des Affaires étrangères ont donc signé à Sopot, vendredi, une missive destinée à faire pression pour un renforcement de la politique européenne de sécurité et de défense. Cette lettre dont le contenu n’a pas été diffusé reprend les différentes positions tenues d’une part par le triangle de Weimar (Pologne, Allemagne, France), d’autre part l’Italie et l’Espagne, dans deux missives envoyées à la Haute représentante, l’une en décembre 2010, l’autre en mai 2011.

Les Cinq ont voulu souligner, selon nos sources, leur volonté d’aller plus loin qu’aujourd’hui et soutenir tous travaux que la Haute représentante de l’UE pourrait faire sur le sujet. La discussion menée en juillet 2011 a prouvé qu’il y avait un fort soutien politique, estiment les signataires. Il faut maintenant transformer l’essai en examinant toutes les options, juridique et institutionnelle pour permettre de développer les capacités de la PSDC manquantes, notamment un QG européen de conduite et de planification. En gros, « faire mieux avec moins », le leitmotiv de la Haute représentante de l’UE, c’est un beau principe, encore faut-il le mettre en application.

Les Cinq attendent des propositions, concrètes, à un des prochains Conseil des Affaires étrangères, dès cet automne, afin de pouvoir aboutir à un résultat précis d’ici la fin de l’année. Une deadline qui correspond à un engagement pris par les 27 lors de leur réunion ministérielle de janvier qui prenait bonne note de la lettre des « Weimar ».

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/que-dit-la-lettre-des-cinq.html

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Exercice en Hongrie :

Une dizaine d’hélicoptères de six pays ont choisi la plaine sèche et poussiéreuse de Szolnok, à l’est de Budapest, en Hongrie, pour venir entraîner en commun leurs forces spéciales du 29 août au 9 septembre. Enjeu : se saisir de deux « seigneurs de guerre » qui s’apprêtent à commettre un attentat terroriste.

Cinq pays participent à cet exercice multinational :  Autriche, Belgique, Allemagne, Hongrie et Macédoine. Tandis que trois autre (rép. Tchèque, Slovaquie, Pologne) ont envoyé des observateurs. On retrouve ainsi dans le ciel des Mi17 hongrois ou des Kiowa OH58 autrichiens ainsi qu’un BO-105 allemand. Pour le colonel autrichien Harald Mayer, chef du détachement national : « c’est excellent. Les conditions sèches et poussiéreuses et la coopération avec les forces d’opérations spéciales nous fournir une expérience précieuse ». Cet entraînement en commun vient ainsi compléter l’exercice effectué en Italie sous l’égide de l’agence européenne de défense. Prochains exercices programmés : Hot Blade 2012 au Portugal en juillet et Green Blade 2012, en Belgique en octobre 2012.

(bruxelles2.eu)

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(BRUXELLES2) Selon un dernier bilan dressé par les responsables financiers du service diplomatique, les opérations de gestion de crises et de prévention des conflits représentent en 2011 un engagement financier de 233,5 M€.

Le plus gros du budget est consacré par 3 opérations :

■EUMM Georgia – prolongation (15 septembre 2011 – 14 septembre 2012) 23,9 M€

■
EULEX Kosovo (15 Octobre 2010 – 14 Octobre 2011 – 165 M€) 87,3 M€

■EUPOL Afghanistan – budget 1 August 2011 – 31 July 2012 60,5 M€

Les autres operations représentent en tout 61,83 M€

■EUPM Bosnia Herzegovina (1 janvier – 31 Décembre 2011 – 17,6 M€) 7,63 M€

■EUBAM Rafah (extension jusqu’à 31 Décembre 2011) 1,4 M€

■EUJUST LEX IRAQ – budget augmenté (1 juillet 2010 – 30 juin 2011; 2010: 17,5 M€) 4,8 M€

■EUJUST LEX-IRAQ – prolongation (1 juillet 2011 – 30 juin 2012) 27,25 M€

■EUPOL DR Congo – prolongation (1 Octobre 2011- 30 septembre 2012) 7,15 M€

■
EUSEC DR Congo – prolongation (1 Octobre 2011 – 30 septembre 2012) 13,6 M€

L’UE finance actuellement 8 représentants spéciaux

Certains ont déjà été prolongés jusqu’à juin 2012 :

■Sud Méditerranée : 0,85 M€

■Asie Centrale – prolongation : 0,9 M€

■Bosnie – prolongation : 3,7 M€

■Afghanistan – prolongation : 3,56 M€

■Soudan et Sud Soudan : 0,95 M€

■Sud Caucase et crise en Géorgie : 1,76 M€

D’autres doivent être prolongés :

■Processus de paix au Moyen-Orient : 0,78 M€

■Union africaine : 0,71 M€

NB : il faut ajouter à cette liste le futur EUSR pour la Corne de l’Afrique dont le mandat n’est toujours pas avalisé.

Deux postes de représentants spéciaux ont été fusionnés avec les chefs de délégations

■Crise en Géorgie (amendement, budget augmenté à 1 M€) 0,3 M€

■Kosovo (Mai – juillet 2011) 0,69 M€

Un bon bilan financier, mauvais en termes d’action

Au total, le budget engagé de 247,1 M€. Et il reste 79,5 M€ disponibles auxquels il faut ajouter 4,9 M€ de fonds qui doivent être remboursés de 2010. Soit un bilan plus que positif de 84,4 M€.

Doit-on se réjouir de ce bilan ? Ce résultat est bénéfique pour les finances publiques et doit être salué. Dans un contexte mondial où les crises n’ont pas, elles, tendance à diminuer mais plutôt à augmenter, il révèle un net ralentissement des opérations de maintien de la paix de l’Union européenne. Ce n’est pas un bon signe, de fait. Mais tout simplement la traduction chiffrée du « rétrécissement stratégique » de l’UE que mentionnait récemment Nicolas Sarkozy.

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On peut toujours se réjouir d'un bilan financier excédentaire surtout en ces périodes de crise quasi perpétuelle! =)

Concernant le rétrécissement stratégique de l'UE, on doit se poser la question qu'on se pose toujours a l'heure actuelle en FRANCE et dans pas mal de pays.

A savoir : est ce que toutes les crises qui existe dans ce monde nous regarde, doit on s'impliquer dans toutes les conflits plus ou moins grave entre états souverains.

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(BRUXELLES2) Selon un dernier bilan dressé par les responsables financiers du service diplomatique, les opérations de gestion de crises et de prévention des conflits représentent en 2011 un engagement financier de 233,5 M€.

Le plus gros du budget est consacré par 3 opérations :

■EUMM Georgia – prolongation (15 septembre 2011 – 14 septembre 2012) 23,9 M€

■
EULEX Kosovo (15 Octobre 2010 – 14 Octobre 2011 – 165 M€) 87,3 M€

■EUPOL Afghanistan – budget 1 August 2011 – 31 July 2012 60,5 M€

Les autres operations représentent en tout 61,83 M€

■EUPM Bosnia Herzegovina (1 janvier – 31 Décembre 2011 – 17,6 M€) 7,63 M€

■EUBAM Rafah (extension jusqu’à 31 Décembre 2011) 1,4 M€

■EUJUST LEX IRAQ – budget augmenté (1 juillet 2010 – 30 juin 2011; 2010: 17,5 M€) 4,8 M€

■EUJUST LEX-IRAQ – prolongation (1 juillet 2011 – 30 juin 2012) 27,25 M€

■EUPOL DR Congo – prolongation (1 Octobre 2011- 30 septembre 2012) 7,15 M€

■
EUSEC DR Congo – prolongation (1 Octobre 2011 – 30 septembre 2012) 13,6 M€

L’UE finance actuellement 8 représentants spéciaux

Certains ont déjà été prolongés jusqu’à juin 2012 :

■Sud Méditerranée : 0,85 M€

■Asie Centrale – prolongation : 0,9 M€

■Bosnie – prolongation : 3,7 M€

■Afghanistan – prolongation : 3,56 M€

■Soudan et Sud Soudan : 0,95 M€

■Sud Caucase et crise en Géorgie : 1,76 M€

D’autres doivent être prolongés :

■Processus de paix au Moyen-Orient : 0,78 M€

■Union africaine : 0,71 M€

NB : il faut ajouter à cette liste le futur EUSR pour la Corne de l’Afrique dont le mandat n’est toujours pas avalisé.

Deux postes de représentants spéciaux ont été fusionnés avec les chefs de délégations

■Crise en Géorgie (amendement, budget augmenté à 1 M€) 0,3 M€

■Kosovo (Mai – juillet 2011) 0,69 M€

Un bon bilan financier, mauvais en termes d’action

Au total, le budget engagé de 247,1 M€. Et il reste 79,5 M€ disponibles auxquels il faut ajouter 4,9 M€ de fonds qui doivent être remboursés de 2010. Soit un bilan plus que positif de 84,4 M€.

Doit-on se réjouir de ce bilan ? Ce résultat est bénéfique pour les finances publiques et doit être salué. Dans un contexte mondial où les crises n’ont pas, elles, tendance à diminuer mais plutôt à augmenter, il révèle un net ralentissement des opérations de maintien de la paix de l’Union européenne. Ce n’est pas un bon signe, de fait. Mais tout simplement la traduction chiffrée du « rétrécissement stratégique » de l’UE que mentionnait récemment Nicolas Sarkozy.

Je suis surpris qu'on n'y trouve ni l'UETM pour la formation des soldats de la paix pour la Somalie (si elle ne s'est pas arrêtée), et surtout l'Eunavfor. Est-ce parce que l'Eunavfor n'est que la somme de budgets opérationnels nationaux ?

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Concernant la formation des soldats de l'AMISOM, il semble que l'argent vienne de l'aide à l'Afrique et non pas du budget "militaire" de l'UE :

"Le budget de l'UE soutient directement l'AMISOM — 35,5 millions d'euros (dont 20,2 millions d'euros déjà engagés) à travers la Facilité de paix pour l'Afrique — et l'Union Africaine dans son effort pour se doter de capacités pour planifier, gérer et coordonner des opérations de soutien à la paix — 4,7 millions d'euros de l'Instrument de stabilité —, avec mise en place de l'Unité de planification et de gestion stratégique (SPMU Strategic Management and Planning Unit). La SPMU bénéficie de 4 officiers planificateurs européens détachés (budget, ressources humaines, communications, ingénierie) - financée par une contribution supplémentaire de 750.000 euros -. Enfin le programme stratégique de l'UE pour la Somalie — qui couvre aussi bien les aspects politiques, de développement que de sécurité — se monte à 215,4 millions d'euros pour la période 2008-2013 (dont environ 180 millions sur 87 projets déjà identifiés)."

Pour l'EU NAVFOR, la contribution vient directement des états qui participent :  http://www.eunavfor.eu/about-us/mission/#second

@pearybis : S'impliquer apporte des avantages statégiques, politiques et économiques. Quand on s'implique dans la résolution des conflits ça veut aussi dire que l'UE a un déjà certain poids politique et une expertise dans la gestion de crise reconnus par les belligérants.

Sinon on laisse le champ libre aux USA, la Russie ou la Chine...

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