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[Union Européenne] nos projets, son futur


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La décision devra formellement être entérinée par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles les 30 novembre et 1er décembre prochain. Mais elle a été avalisée au comité militaire de l’Union européenne (CMUE) qui s’est tenu hier (mardi). Le général français de l’armée de l’air, Patrick de Rousiers, devrait bien être le prochain président du Comité militaire de l’Union européenne. Fonction qu’il exercera à compter d’octobre 2012.

Les 27 et la Suisse devraient approuver, le 30 novembre, un accord de coopération permettant à la confédération helvétique de participer aux travaux et aux projets de l’Agence européenne de défense. Il permettra à la Suisse de participer aux échanges d’information qui ont cours à l’agence (avec les mêmes obligations de confidentialité qui ont cours entre membres) et de décider, au cas par cas, de pouvoir participer aux différents projets développés.

Le gouvernement suisse était assez demandeur de cet accord. A Berne, on estime que cette participation permettra à la Suisse « d’asseoir sa position en tant que pôle de recherche et de technologie et serait très profitable pour son industrie de l’armement ». Elle correspond en outre à la volonté suisse de « renoncer à des développements autonomes, au profit de coopérations internationales, lorsque la Suisse peut réaliser de cette manière une optimalisation économique ou accéder à de nouvelles technologies ». Pour autant cette collaboration ne suscite pas en Suisse une unanimité. Le mandat de négociation élaboré en 2009 n’a ainsi pas été approuvé par tous les partis. Et ce n’est qu’à la chambre haute qu’une majorité a pu être obtenue.

L’Agence européenne de défense a déjà signé un tel accord de coopération avec la Norvège. Un autre reste toujours en discussion avec la Turquie, mais il est bloqué au niveau politique.

(Bruxelles2.eu)

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Nicolas Sarkozy fait un pas en direction d'Angela Merkel au sujet d'une réforme des traités européens. Le président français a annoncé mardi 22 novembre son intention de faire 'prochainement' des propositions en ce sens avec la chancelière allemande. La question devrait être au menu d'une rencontre entre les deux dirigeants à Strasbourg, jeudi 24 novembre, en compagnie du nouveau président du Conseil italien, Mario Monti. L'opportunité d'une nouvelle réforme des traités divise les Vingt-sept, tandis que l'affrontement sur le rôle que devrait jouer la Banque centrale européenne pour apaiser les marchés est à son comble.

L'Allemagne refuse d'étendre les interventions de la BCE pour stabiliser la zone euro, et exige, pour surmonter la crise des dettes souveraines, une réforme 'limitée' des traités afin qui inscrirait dans le marbre le renforcement de la discipline budgétaire.

La France est désormais prête à soutenir cette demande, mais elle espère que la chancelière assouplira sa position au sujet de la BCE, pour en faire le préteur en dernier ressort de l'Union monétaire. Ces dernières semaines, Paris examinait plutôt la mise en place d'un traité de la zone euro, négocié entre ses dix-sept Etats membres, pour faire de l'Union économique et monétaire une sorte de noyau dur de l'UE. 'On ne va pas détricoter l'Europe à Vingt-sept, certaines choses seront évidentes quand la zone euro sera plus intégrée', observe un proche de l'Elysée.

Au passage, M. Sarkozy espère élargir la discussion lancée par Mme Merkel. A ses yeux, il s'agit d''empêcher que des pays puissent diverger dans les domaines budgétaire, économique ou fiscal', a-t-il dit mardi : selon lui, au-delà de la discipline budgétaire, 'il faut une convergence des politiques économiques' des pays de la zone euro, 'c'est-à-dire une convergence des politiques fiscales'.

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Conseil des ministres de la Défense du 30 novembre :

L’agenda de la réunion n’est pas encore tout à fait connu ni définitif. Mais de façon provisoire, on connait l’essentiel du contenu la réunion des ministres de la Défense de l’Union européenne (les 27 moins le Danemark) qui devrait se dérouler selon trois phases différentes. D’une part, une réunion en format « conseil d’administration » de l’Agence européenne de défense (AED/EDA), une réunion entre ministres, consacré assez classiquement aux opérations de l’UE, aux capacités et aux partenariats, puis un dîner informel partagé avec les ministres des Affaires étrangères consacré aux principaux développements de l’Europe de la Défense.

Avant le Conseil des ministres, proprement dit, les ministres se réuniront en format de l’agence. Une réunion qui vise à discuter et décider des activités de l’Agence, qu’il s’agisse du développement des capacités, de la coopération d’armement, de la recherche de défense et l’industrie.

Plusieurs décisions sont attendues :

•Des conclusions du Conseil sur le pooling and sharing (mise en commun et partage) ;

•Le budget de l’Agence européenne de défense (AED/EDA) pour 2012 et le budget prévu pour les années 2013 et 2014 ;

•Les orientations pour le travail de l’Agence ;

•Le rapport d’activités de l’Agence, présenté par sa chef, la Haute représentante ;

•L’approbation d’un cadre de décision sur la coopération entre l’Agence et la Suisse.

NB : Les conclusions du Conseil sur la PSDC seront adoptées le lendemain (1er décembre) à la réunion des ministres des Affaires étrangères.

Coté opérations, on n’attend pas vraiment de conclusions formelles. Les ministres passeront en revue les opérations en cours, avec les commandants d’opération qui seront présents : l’opération anti-piraterie Atalanta, avec notamment un aperçu sur les moyens plus robustes d’intervention et surtout sur les difficultés à fournir les moyens nécessaires, et l’opération de formation des soldats somaliens EUTM Somalia qui vient de démarrer la seconde phase de formation. Les ministres devraient aussi avoir un débat plus stratégique sur la Corne de l’Afrique et la nouvelle mission de renforcement des capacités maritimes dans la région. Le futur de l’opération Althea en Bosnie-Herzégovine devrait être discuté.

La question des relations de l’UE avec les différents partenaires et les pays tiers sera aussi abordée, avec l’OTAN, l’ONU ou le Partenariat oriental – une des priorités de la présidence polonaise -.

(bruxelles2.eu)

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Vous avez des réactions sur la proposition du PS/EELV de donner notre siege au conseil de securité à l'union européenne ?

L'accord PS-EELV propose d'instaurer un siège européen, on ne peut pas encore dire si celui-ci vient remplacer les sièges français et britanniques ou simplement s'y ajouter ! Le PS ne laisserait jamais le siège français disparaitre à mon humble avis. Sinon oui, l'idée même de donner un siège à l'UE est absurde, comme si elle était capable de parler d'une seule voix, et comme si elle le méritait (j'entends par là oser prendre ses responsabilités en matière de maintien de la paix notamment).
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Vous avez des réactions sur la proposition du PS/EELV de donner notre siege au conseil de securité à l'union européenne ?

plutot pour ! je ne vois pas de quel droit un bloc de 60 millions de personnes puisse bloquer les decisions pour 7 millards !

que l'Europe ait un siege oui, 500 millions cela devient plus coherent et democratique ! a la condition que les representant de ce bloc soit elu au suffrage universel

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plutot pour ! je ne vois pas de quel droit un bloc de 60 millions de personnes puisse bloquer les decisions pour 7 millards !

On appelle cela la diplomatie.

Cela a juste évité deux trois problèmes avec l'Irak.

que l'Europe ait un siege oui, 500 millions cela devient plus coherent et democratique ! a la condition que les representant de ce bloc soit elu au suffrage universel.

Le suffrage universel est en effet nécessaire mais quel pays en à intérêt au sein de l'union?
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plutot pour ! je ne vois pas de quel droit un bloc de 60 millions de personnes puisse bloquer les decisions pour 7 millards !

Parce que, peut-être:

- le monde n'est pas une démocratie, juste une jungle où prévaut le droit du plus fort, avec juste quelques concessions aux formes (qui comptent et contraignent un peu, circonscrivent des comportements)

- des états-croupions par dizaines ont leur voix à vendre et forment des pools pour d'autres Etats plus forts en Assemblée générale, ce qui bloque tout autant avec encore moins de monde

- les Etats qui ont le veto sont les Etats qui se donnent la peine de pouvoir intervenir à l'extérieur et offrent la garantie nucléaire en plus: comme tout système, le système international a besoin de régulateurs disposant de la capacité, donc de l'autorité de fait, à influer sur certaines affaires. Ca s'appelle être un garant, et ceux qui ont ce veto en paient aussi un certain prix (en dépense, en interventions, en exposition et effets boomerang de leurs prises de position....). C'est peut-être moyennement juste sur le plan de la morale métaphysique, mais personne n'a mieux à proposer ni la volonté de s'investir

- la planète n'est pas gouvernée par l'ONU: les 7 milliards d'humains ne sont pas "bloqués" en grand-chose par les Etats les plus puissants

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Vous avez des réactions sur la proposition du PS/EELV de donner notre siege au conseil de securité à l'union européenne ?

Ce serait une bonne chose si l'Europe était un truc avec une volonté politique et un moyen de peser. Ce n'est pas le cas.

La façon dont les deals se passent au CS va inévitablement changer, dans quelques années l'Inde et le Brésil vont demander leur place. Mais je crains que ça ne se passe pas comme on l'avait prévu.

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Vous avez des réactions sur la proposition du PS/EELV de donner notre siege au conseil de securité à l'union européenne ?

C'est du blabla. Dans les faits, si l'UE le souhaite, il y a déjà de 2 droits de véto. Rien n'interdit le représentant de l'UE de faire une demande officielle (avec pression et tout) à la France et à l'Angleterre pour l'utilisation du droit de véto. Ces 2 pays poseront ensuite leur véto en signalant bien aux Chinois et aux Américains mécontents que c'est juste pour ne pas subir les sanctions économiques européennes.

plutot pour ! je ne vois pas de quel droit un bloc de 60 millions de personnes puisse bloquer les decisions pour 7 millards !

J'aurais tendance à dire de celui du plus fort. Si on ne veut (vraiment) pas que quelque chose se passe, on a 300 bombinettes qui devraient suffire à bloquer les décisions des 7 autres milliards. Le reste de notre puissance militaire étant principalement de construction nationale, on a aucune restriction à son utilisation (ou son exportation) et on pourrait vraiment foutre le bordel si on le souhaitait.

Ensuite on parle de la France (pour l'Angleterre je serrais beaucoup moins catégorique) donc on a une relative légitimité mondiale avec la présence de départements un peu partout. On est quand même la première puissance militaire d'Europe (2 ou 3eme pour l'Eurasie) et une de ces principales puissances économiques, on est aussi la première puissance militaire/financière/économique/industrielle/technologique/pharmaceutique ... d'Amérique centrale, d'Amérique du Sud, d'Afrique, d'Océanie.

La France peut justifier sa place au moins autant qu'un pays un peu plus gros mais connu uniquement dans sa région et qui ne connait que sa région.  

Sinon oui, l'idée même de donner un siège à l'UE est absurde, comme si elle était capable de parler d'une seule voix, et comme si elle le méritait (j'entends par là oser prendre ses responsabilités en matière de maintien de la paix notamment).

D'un autre coté si l'Europe arrive à s'entendre pour prendre (et appliquer) une décision commune, c'est évident qu'elle doit pouvoir utiliser un droit de véto. Enfin dans ce cas (si les 27 sont globalement d'accord) on aura déjà 2 véto de posé donc je ne vois pas trop l'intérêt d'en rajouter un troisième. Sinon l'UE sans la France et sans l'Angleterre (donc sans la vingtaine de sous-marins nucléaire, sans les 500 têtes nucléaires et sans 80% de sa flotte de ravitailleurs ou d'AWACS et de marine de haute mer) ne me paraît pas vraiment justifier de siège permanent à l'ONU. En tous cas pas plus que l'Inde.

La façon dont les deals se passent au CS va inévitablement changer, dans quelques années l'Inde et le Brésil vont demander leur place. Mais je crains que ça ne se passe pas comme on l'avait prévu.

Pour l'Inde ça ne me paraît plus qu'une question de temps et on ne pourra pas leurs refuser s'ils le demandent. On parle quand même du premier fournisseur de casque bleu, de la future première puissance démographique, d'une future véritable puissance nucléaire (avec bientôt des SNLE crédible en plus des FAS) et d'une capacité de projection importante (bientôt 2 GAN)

Pour le Brésil, on est encore loin d'un pays véritablement puissant. Même sans le volet nucléaire (qui pourrait être réalisé en quelques mois/années si on leur dit que c'est ce qui manque) il manque les autres atouts d'une puissance conventionnelle.

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La crédibilité de l'ONU elle même ne tient que par le deal de puissance au CS: l'institution est relativement bien acceptée et son avis écouté par les grands qui comptent car eux même y sont très bien représentés.  =) La puissance n'étant pas un objet démographique, si tu remplace le vote par une règle "démocratique", l'institution sera tout simplement une coquille vide car beaucoup de pays puissants (US en tête) n'accepteront pas de se voir dicter leur conduite par l'Inde et la Chine, plus un certain nombre de pays croupions qui seront surreprésentés.

L'ONU en elle même n'a aucun pouvoir coercitif, elle ne repose que sur un accord tacite des grandes puissantes qui y trouvent leur intérêt et les règles de vote doivent donc respecter approximativement ces intérêts.

Concernant le siège européen, comment se fera le vote? Par unanimité c'est l'impuissance garantie. Par majorité ça va froisser les pays obligés de voter contre leur avis et ouvrir la voie aux marchandages des votes auprès des autres puissances avec une position officielle instable et illisible au bout du compte.

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La façon dont les deals se passent au CS va inévitablement changer, dans quelques années l'Inde et le Brésil vont demander leur place. Mais je crains que ça ne se passe pas comme on l'avait prévu.

L'Inde comme le Brésil ne changeront rien. Ils veulent une place mais avec le droit de veto.
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« S’intégrer davantage ou mourir« , c’est le slogan de Radoslaw Sikorski, dans un important discours délivré hier soir à Berlin. Le ministre polonais des Affaires étrangères – dont le pays préside aux destinées de l’Union européenne ce semestre – propose un nouveau pas fédéral en donnant plus de pouvoir à la Commission et au Parlement européen. « Si nous ne voulons pas risque un démantelèment partiel de l’UE, alors le choix commence à devenir aussi marqué que  dans la vie des fédérations, il n’y a pas d’autre choix ».

L’Europe une superpuissance en devenir

A l’image du processus qui a mené à la création de fédérations fortes comme les Etats-Unis ou la Suisse, Sikorski prône un saut qualitatif. Si « nous pouvons agir ensemble, nous pouvons devenir une superpuissance ». Et l’Europe pourrait se situer dans un partenariat égal à celui des Etats-Unis (et) préserver sa puissance, sa prospérité et son leadership dans l’Occident ». Il appuie son propos de nombreuses références historiques. A commencer par l’histoire polonaise, quand l’unanimité du mode électif royal a rendu l’Etat polonais incapable, au 17e et 18e siècles de réagir rapidement et fortement aux agressions extérieures. Mais il ne dédaigne pas non plus dans des références au passé de nombreux voisins, comme ce mot de Massimo d’Azeglio à la création de l’Italie moderne : « L’Italie est faite, nous devons faire des Italiens ».

Une pique sur le Royaume-Uni

Au passage le ministre tacle les Britanniques: un pays qui a beaucoup apporté à l’Union : « un langage commun, le marché unique, le lien avec l’Atlantique » – mais qui ne joue pas assez le jeu selon lui. « Aujourd’hui votre dette souveraine et privée atteint 400% du PIB, croyez-vous que les marchés voteront toujours pour vous. Nous vous préférerions à l’intérieur, mais si vous ne pouvez pas vous joindre à nous, laissez nous aller de l’avant. Et s’il vous plait, expliquez à votre peuple que les décisions européennes ne sont pas des diktats de Bruxelles mais le résultat d’accord auxquels vous participez librement. »

Des réformes institutionnelles

Sikorski propose une série de réformes institutionnelles, pour permettre à l’UE d’agir plus efficacement. La Commission devrait ainsi être constituée sur une base plus restreinte au lieu de compter 27 membres – « on est plus productifs avec 12 personnes qui participent » – avec rotation des Etats membres, prône-t-il (une réforme prévue par le Traité de Lisbonne mais abandonnée sous pression irlandaise). Le président de la Commission devrait être aussi le président du Conseil européen, ainsi que l’a suggéré déjà Angela Merkel. Une partie des élus au Parlement européen devraient être élus directement par le peuple (demos) européen. Il critique le principe des réunions séparées de la zone Euro estimant plus juste d’avoir des réunions où les 27 pourront être présents mais seuls les membres de la zone Euro voteraient les décisions concernant exclusivement celle-ci.

(BRUXELLES2) Le pooling and sharing, beau projet dont on carressait jusqu’ici les contours de manière littéraire. La réunion du conseil d’administration de l’Agence européenne de défense (EDA) – en format ministres – qui se déroule cet après-midi a été  l’occasion de passer au concret et de tester les différents ministres de leur volonté de s’engager sur des projets. L’enjeu de ce Conseil, comme l’explique Claude-France Arnoult, la directrice exécutive de l’Agence, dans un entretien avec B2, est « d’avoir des engagements des Etats membres sur des projets précis ». On n’est plus dans « les mots mais dans des actions concrètes, pour trouver des capacités qui manquent à nos opérations. » On a un « intérêt sans doute plus marqué aujourd’hui » qu’hier du fait des contraintes budgétaires. Onze projets ont été retenus, comme le soutien aux ravitailleurs, la formation des pilotes, le renseignement, les satellites, le soutien médical…

Une maturation assez rapide au rythme européen

C’est le résultat d’une évolution, d’une maturation assez rapide somme toute à l’échelle européenne, surtout dans un secteur sensible comme la Défense. « On est passé d’un concept général (à l’informelle de Gand), à un mandat de travail en mai.  Nous avons ensuite consulté les Etats membres, utilisé les connaissances et les rapports des experts de haut niveau qui (ont fait la tournée des capitales) et travaillé de manière confidentielle. Puis l’agence a procédé à une analyse interne et finalement retenu d’un commun accord avec les pays concernés les projets qui nous paraissaient mûrs. » Tous les pays ne participeront à tous les projets. C’est le principe du « libre choix » : chaque pays choisit dans la liste des projets retenus, ceux qu’il veut suivre et soutenir, voire conduire. Sur la plupart des projets, le principe d’un Etat pilote a été retenu. Mais le fait qu’il n’y en ait pas encore pour certains ne fait « tomber le projet ». Il suffit qu’il y ait des pays qui soient volontaires pour le mener.

Une sélection intelligente

Ce qui est intéressant est la manière dont cette sélection s’est faite. A l’Otan, on pourrait presque dire que c’est une « smart selection ». « Ce ne sont peut-être pas des projets de rêve mais des projets concrets. Nous avons retenu des projets sur lesquels les Etats sont prêts à s’engager (financièrement, humainement) et à mettre en oeuvre, des projets qui permettent de faire des économies », précise C.-F. Arnould. Ces projets ne vont pas en effet nécessiter d’investissement initial majeur. « Ce qui aurait pu être un obstacle aujourd’hui ». Mais ils vont « permettre à terme des économies de fonctionnement. C’est sur cela qu’on mise ». Nombre d’entre eux s’intègrent en effet dans un processus plus long : un besoin opérationnel immédiat est identifié – comme par exemple les services de communication sattellitaire – puis un besoin à plus long terme, plus lourd doit être étudiée – par exemple pour préparer la future génération des satellites.

L’Europe doit montrer qu’elle prend sa part du fardeau

Dans cette prise de conscience, et la recherche du concret, les derniers mots de Gates et les premiers de Panetta, l’ex et l’actuel Secrétaire d’Etat US à la Défense ont joué. « C’est indéniable. Mais ce ne sont pas que des mots là encore. Les Etats-Unis se sont engagés dans un processus de coupes budgétaires. Et ils ne l’arrêteront pas pour nous. » précise C.F- Arnould « Pour les aider, il faut leur montrer qu’on prend notre part du fardeau supplémentaire dans la défense européenne ». Cela sera utile « aussi pour démontrer au Congrès la nécessité de maintenir un effort sur l’Europe et de garder un intérêt en Europe » alors que tous les regards, coté américain, se tournent, vers l’Asie.

Des Américains intéressés par le travail de l’agence

Les Américains souhaitent participer de manière active aux activités de l’Agence. Ils pourraient être ainsi associés, ou plutôt « invités » à certaines réunions, d’ordre technique. A l’Agence, on estime intéressant de développer une relation particulière avec eux en particulière su les marchés et leur régulation. Ainsi les Américains devraient être présents au prochain comité des directeurs de l’armement, au printemps. Rencontre intéressante puisque les Etats-Unis sont en passe de réviser leur système Altar.

Pas de duplication avec l’OTAN

Point important, et sur lesquels ont insisté la plupart des ministres de la Défense, les projets de l’Agence européenne de défense ne sont pas les mêmes que ceux portés à l’OTAN. Là aussi la discussion a évolué, il y a encore quelques mois, certains se demandaient pourquoi faire au niveau de l’UE ce qu’on pourrait faire à l’OTAN. Aujourd’hui les pays « demandent une bonne coopération entre nos deux organisations. Et cela c’est un point sur lequel nous sommes très attentifs ». Et de préciser : « Ce qui se fera à l’Agence ne se fera pas à l’OTAN. Et vice-versa. On s’assurera que les projets que l’on mène bénéficie des travaux déjà engagés à l’OTAN ». C’est par exemple le cas pour le projet de soutien médical qui va bénéficier du processus engagé à l’OTAN sur la standardisation des différents modules, notamment pour s’assurer que les différents modules sont interchangeables.

Claude-France Arnould ne l’avouera pas. Geste élégant sans doute. La réalité oblige à dire – ainsi que nous l’a confié un expert national – que la machine de l’OTAN est un peu plus lourde et lente à se mettre en route. Et, c’est un paradoxe, elle est moins avancée dans les différents projets de « pooling and sharing » que l’agence européenne de Défense. De plus, elle n’a pas automatiquement l’habitude de mêler intérêts civils et militaires comme l’UE, ou de combiner capacités, industrie et réglementation. L’Agence bénéficie là de la multi-compétence de l’UE qui a la main sur les questions de commerce, de marché unique, d’ouverture des marchés. Il faut ajouter aussi que les projets adoptés aujourd’hui sontplutôt précis, rapides à mettre en place et à dégager des économies ou à renforcer l’efficacité à court ou moyen terme tandis que l’OTAN travaille parfois sur des projets de plus grande envergure qui nécessitent plus d’investissements.

Le budget de l’agence européenne de défense n’augmentera pas en 2012. Il ne sera pas tenu compte de l’inflation. C’est donc un budget réellement 0 qui a été adopté à 30,5 millions d’euros.

Plusieurs options étaient sur la table. Et la pire était un… budget triannuel. Les défenseurs de l’Europe de la défense auraient dû crier hourra, tellement ils soutiennent cette position depuis des années. Mais non. Car l’option mise sur la table était un gel sur 3 ans. Autant dire une défaite. Faute de mieux, tout le monde s’est donc rabattu sur un budget annuel. L’autre option sur la table était une augmentation mesurée de 2%, ce qui rapporté au budget de l’agence, est relativement faible (600.000 euros). Le Royaume-Uni a cependant maintenu sa position habituelle : pas un sou de plus, gel total. C’est finalement le seul résultat qui a été obtenu. La Haute représentante, Cathy Ashton, n’a pas souhaité faire de ce sujet, un point frontal avec le Royaume-Uni, refusant ainsi de « mettre la pression » sur son pays d’origine.

A noter que les projets de pooling and sharing sont essentiellement financés avec des contributions volontaires des Etats qui représentent un volume largement supérieur de fait au budget même de l’agence.

(bruxelles2.eu)

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On participe aux réunions de l'OTAN et on souhaite ne pas faire doublon avec celles de l'AED et standardiser les équipements. Les inviter aux réunions techniques dans ce cadre n'est pas choquant.

Bruxelles s'engage pour multiplier les possibilités d'Erasmus. Une gageure en temps de crise. Mais l'idée est défendue par Androulla Vassiliou, la commissaire européenne en charge de l'Education, qui a dévoilé mercredi un projet d'ampleur pour le programme qui permet chaque année à 200 000 Européens d'étudier et de faire un stage à l'étranger.

Un placement pour l'avenirAndroulla Vassiliou ne propose ni plus ni moins qu'une hausse de 85 % du programme de mobilité, soit 19 milliards d'euros pour la période 2014-2020. L'objectif ? Décupler les possibilités d'apprentissage au sein de l'Union européenne pour les étudiants, mais aussi les apprentis et ce, alors que l'Union européenne vit une grave crise de confiance du fait de ses difficultés économiques. « Investir dans l'éducation et la formation des jeunes est le meilleur placement pour l'avenir des jeunes en Europe », a insisté la commissaire lors de la présentation de son projet. Celui-ci devra ensuite être examiné par le Conseil des ministres et le Parlement européen, mais le programme jouit d'un tel succès auprès des jeunes qu'il y a de grandes chances pour qu'il se retrouve effectivement bien doté. (20minutes.fr)

DURBAN (Reuters) - L'Union européenne (UE) a invité mercredi les pays réunis à Durban pour un nouveau cycle de négociations sur le climat à s'entendre sur le projet de Fonds vert.

Plus de 190 pays réunis depuis lundi en Afrique du Sud doivent entériner la création d'un Fonds vert qui doit permettre d'aider les pays en développement à combattre le réchauffement climatique à hauteur de 100 milliards de dollars par an (74,34 milliards d'euros) à partir de 2020.

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(AFP) Par 564 voix pour, 38 contre et 32 abstentions, le Parlement européen a approuvé l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne. Ce vote est une étape importante dans le processus d'adhésion de la Croatie, démarré en 2003, mais n'est pas synonyme d'adhésion immédiate.

En effet, les 27 membres de l'UE doivent encore ratifier les traités qui entérinent définitivement l'adhésion, lors d'un prochain sommet. Surtout, les Croates doivent encore voter lors d'un référendum pour dire s'ils acceptent ou non d'intégrer l'Union européenne. Au final, l'adhésion de la Croatie ne devrait devenir effective qu'à l'horizon 2013.

(Reuters) - L'Union européenne a fait un pas de plus jeudi vers l'imposition d'un embargo sur le pétrole iranien, deux jours après la mise à sac de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran et alors que l'Occident cherche à accroître la pression sur l'Iran, accusé de développer un programme nucléaire à des fins militaires.

Comme cela était largement attendu, l'UE a par ailleurs ajouté 180 noms de personnalités et d'entités à la liste des sanctions, qui vont d'une interdiction de voyager en Europe à un gel des actifs financiers. L'embargo pétrolier, sur lequel les Européens travaillent depuis plusieurs jours, est désormais accepté par une très large majorité de pays. Seule la Grèce -qui se procure environ 50% de son pétrole auprès de l'Iran, qui plus est à crédit- bloque une décision tant qu'elle n'aura pas l'assurance que les conséquences négatives pour son approvisionnement énergétique seront pleinement compensées.

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Bruxelles s'engage pour multiplier les possibilités d'Erasmus. Une gageure en temps de crise. Mais l'idée est défendue par Androulla Vassiliou, la commissaire européenne en charge de l'Education, qui a dévoilé mercredi un projet d'ampleur pour le programme qui permet chaque année à 200 000 Européens d'étudier et de faire un stage à l'étranger.

Un placement pour l'avenir Androulla Vassiliou ne propose ni plus ni moins qu'une hausse de 85 % du programme de mobilité, soit 19 milliards d'euros pour la période 2014-2020. L'objectif ? Décupler les possibilités d'apprentissage au sein de l'Union européenne pour les étudiants, mais aussi les apprentis et ce, alors que l'Union européenne vit une grave crise de confiance du fait de ses difficultés économiques. « Investir dans l'éducation et la formation des jeunes est le meilleur placement pour l'avenir des jeunes en Europe », a insisté la commissaire lors de la présentation de son projet. Celui-ci devra ensuite être examiné par le Conseil des ministres et le Parlement européen, mais le programme jouit d'un tel succès auprès des jeunes qu'il y a de grandes chances pour qu'il se retrouve effectivement bien doté. (20minutes.fr)

En période de crise, n'est-ce pas prendre le problème à l'envers?

Si nous pouvons avoir une telle hausse des dépenses, pourquoi ne pas plutôt la concentrer le l'éducation en école, collège et lycée. En effet, beaucoup plus d'enfant européens en beneficiraient. En en temps de crise, c'est l'éducation des pauvres qui compte car celle-ci s'effondre rendant l'accès à un cursus supérieur impossible. Déplacer 200000 étudiants, pourquoi pas. Mais consolider des millions d'européens futur, n'est-ce pas rentable.

Enfin, en période de crise, il faudrait se concentrer sur les échanges qui autorisent des transfèrent de savoirs et pas seulement les expériences de confrontation à d'autres pédagogies.

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Il n'y a pas qu'Erasmus : Pour la période 2007-2013, l'UE a alloué quelque 13 milliards d'euros à des programmes d'éducation et de formation tout au long de la vie et des programmes d'échanges dans le monde entier.

A lire : http://europa.eu/pol/educ/index_fr.htm

L'UE finance également la coopération politique, l’apprentissage des langues, la formation en ligne, ainsi que la diffusion et l’échange de bonnes pratiques. Au travers d'autres programmes et accords de coopération, l’UE encourage en outre les échanges avec quelque 80 pays dans le monde, où elle aide à organiser des cours sur l’intégration européenne.

La reconnaissance des qualifications professionnelles au niveau européen est une priorité.

L'europe favorise la recherchen l'innovation, l'enseignement supérieur, des programmes d’éducation pour adultes, etc...

Un objectif : Faciliter la comparabilité et la reconnaissance des qualifications dans toute l'europe :  la reconnaissance mutuelle des périodes d'étude, la comparaison des qualifications et l'harmonisation des normes de qualité.

De toute manière si l'EU s'intéresse de trop prês à l'éducation on crie à l'ingérence et si elle ne le fait pas on crie à l'inutilité de l'europe. Dans tout les cas l'UE à toujours tort comme si elle devait être la seule organisation au monde à devoir réussir un sans faute du premier coup alors que les gouvernements des états qui la composent accumulent ratages et scandales en tout genre. 

Sinon, quelques nouvelles dans le domaine militaire : http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/accord-sur-la.html

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Parce que, peut-être:

- le monde n'est pas une démocratie, juste une jungle où prévaut le droit du plus fort, avec juste quelques concessions aux formes (qui comptent et contraignent un peu, circonscrivent des comportements)

- des états-croupions par dizaines ont leur voix à vendre et forment des pools pour d'autres Etats plus forts en Assemblée générale, ce qui bloque tout autant avec encore moins de monde

- les Etats qui ont le veto sont les Etats qui se donnent la peine de pouvoir intervenir à l'extérieur et offrent la garantie nucléaire en plus: comme tout système, le système international a besoin de régulateurs disposant de la capacité, donc de l'autorité de fait, à influer sur certaines affaires. Ca s'appelle être un garant, et ceux qui ont ce veto en paient aussi un certain prix (en dépense, en interventions, en exposition et effets boomerang de leurs prises de position....). C'est peut-être moyennement juste sur le plan de la morale métaphysique, mais personne n'a mieux à proposer ni la volonté de s'investir

- la planète n'est pas gouvernée par l'ONU: les 7 milliards d'humains ne sont pas "bloqués" en grand-chose par les Etats les plus puissants

Alors pourquoi vouloir donner un siège permanant à l'Allemagne ?

Elle n'a pas et n'auras jamais l'arme nuc

Elle n'a pas et n'aura peut-être plus jamais la capacité ou la volonté d'intervenir où que ce soit.

Elle a tendance à rester en dehors des affaires de monde et se fiche ce qui arrive ailleurs.

La seule raison que je voie, est que la France et l'UE ont besoin d'elle en ce moment, et sont prêt à soutenir son adhésion au conseille permanant pour lui faire plaisir.

Même si l'Allemagne risque de faire un peu potiche. Idem pour le Japon.

Alors que des pays comme par exemple l'Inde et le Pakistan n'y serait pas. Des pays qui sont doté de l'arme nuc, qui entretiennent des armées de plus en plus démentielle, et pour qui intégrer le conseil permanant, serait peut-être une question de vie ou de mort, si un jours nous souhaitons éviter la première guerre nucléaire de l'histoire.

Va t'on vers un G8 bis ?

Tout ça rappelle étrangement l'efficacité d'un truc qu'on appellait la SDN. :rolleyes:

Au final, l'adhésion de la Croatie ne devrait devenir effective qu'à l'horizon 2013.

Ah super, le prix des Kalach dans les banlieux françaises va enfin descendre. :happy:

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plutot pour ! je ne vois pas de quel droit un bloc de 60 millions de personnes puisse bloquer les decisions pour 7 millards !

que l'Europe ait un siege oui, 500 millions cela devient plus coherent et democratique ! a la condition que les representant de ce bloc soit elu au suffrage universel

Oui, enfin, j'ai plus compris que 60 millions d'habitants veulent changer completement le mode de fonctionnement de la tete de l'ONU.

Difficile de faire plus idiot.

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lors pourquoi vouloir donner un siège permanant à l'Allemagne ?

Elle n'a pas et n'auras jamais l'arme nuc

Elle n'a pas et n'aura peut-être plus jamais la capacité ou la volonté d'intervenir où que ce soit.

Elle a tendance à rester en dehors des affaires de monde et se fiche ce qui arrive ailleurs

Qui te dit qu'on le veut très fort ou qu'on évoque la chose autrement qu'en discours occasionnels? Ou que l'Allemagne en aie la moindre envie? Pareil pour le Japon: les USA peuvent éventuellement y avoir intérêt, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont un clair intérêt à ce que le Japon soit un candidat permanent à un siège tout aussi permanent au CS.... Juste histoire d'avoir un truc de plus pour négocier avec Pékin, tout comme Pékin, par exemple, maintient nombre d'attitudes creuses et de revendications qu'ils n'ont pas l'intention de faire suivre d'effets, juste pour avoir une position de négo.

Des pays qui sont doté de l'arme nuc, qui entretiennent des armées de plus en plus démentielle, et pour qui intégrer le conseil permanant, serait peut-être une question de vie ou de mort, si un jours nous souhaitons éviter la première guerre nucléaire de l'histoire.

Merde, faut filer un siège à Israël aussi ;) :lol:?

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Interview de Claude-France Arnould, directrice de l'Agence européenne de défense (AED).

Les ministres européens de la défense ont approuvé, mercredi 30 novembre, à Bruxelles, une série de projets de mutualisation et de partage (pooling and sharing) dans le domaine militaire. Coincés entre nécessité d'investir, pour ne pas creuser le fossé avec les Etats-Unis, et austérité budgétaire, les Etats font-ils un pas vers une vraie coopération ?

En quoi consistent les projets décidés ?

Nous nous engageons de manière réaliste sur des aspects concrets, dans onze domaines. La liste couvre des éléments-clés, nécessaires sur un théâtre d'opérations et à la génération de forces. Elle comporte le ravitaillement des appareils en vol, le renseignement et la reconnaissance, l'entraînement - notamment des pilotes d'hélicoptères et d'avions de transport ou de combat -, la surveillance maritime, les hôpitaux de campagne... L'opération en Libye a bien montré la nécessité de certaines de ces capacités.

Dans quels délais ces projets seront-ils réalisés ?

Les projets verront le jour soit à très court terme, soit à moyen terme pour ceux qui nécessitent des développements. Chaque Etat ne participera pas nécessairement à tous les projets et il est souhaitable que certains prennent la direction de l'un ou l'autre d'entre eux. Notez aussi que la coopération est déjà une réalité dans certains domaines comme la surveillance maritime. On aura aussi des résultats rapides dans le domaine des satellites de communication, avec l'acquisition en commun d'heures de services. On travaillera parallèlement à la prise en compte de la prochaine génération de satellites avec une économie globale possible d'un milliard d'euros grâce à la mutualisation.

Tout cela résulte-t-il d'une vraie volonté politique, ou plutôt des contraintes budgétaires ?

La volonté existe, la contrainte budgétaire va la renforcer. Les acteurs vont prendre conscience que la mutualisation et le partage sont en fait les moyens qui permettront de conserver des capacités et des technologies.

La notion de souveraineté des Etats reste très forte. Espérez-vous aborder un jour des projets de plus grande ampleur ?

Nous sommes clairement dans des domaines liées à la souveraineté mais certains éléments, comme les fonctions de soutien, l'entraînement, la logistique ou la maintenance, sont à portée de main. Avancer sur ces aspects permettra d'abord d'améliorer l'interopérabilité des armées, de créer un "cercle vertueux" de travail en commun et, enfin, d'économiser sur des fonctions de plus en plus coûteuses. Beaucoup de nos propositions, comme les munitions de précision ou le ravitaillement en vol, touchent toutefois aussi directement au niveau opérationnel.

Les drones, les missiles : vous pourriez développer des projets de cette ampleur ?

Les décisions d'acquisition sont nationales et l'AED n'a pas à interférer.

L'Otan plaide aussi pour le pooling and sharing et des projets de coopération bilatérale sont également menés, par exemple entre Londres et Paris. Comment concilier toutes ces approches ?

Que les Etats améliorent leurs capacités dans l'un ou l'autre cadre, c'est pareil. Ils peuvent décider, ou non, de recourir à l'AED, de la considérer comme un lieu d'échange des "bonnes pratiques", de se servir de son expertise pour éviter les redondances.

La "défense intelligente" promue par l'Otan va-t-elle dans le même sens que vos projets ?

L'objectif est identique : tirer profit des synergies, éviter les duplications, assurer les complémentarités. Nous progressons par exemple ensemble, avec l'Otan, dans le domaine médical. Notez, en tout cas, que Washington soutient toute initiative, d'où qu'elle vienne, pouvant aboutir à plus de capacités, y compris européennes. Les Etats-Unis participent d'ailleurs à nos réunions.

Comment votre agence intègre-t-elle l'aspect industriel ?

C'est l'un des éléments qui amènent l'UE à développer ses capacités, et c'est légitime. L'une de nos autres tâches est de soutenir la base industrielle et technologique de défense et de veiller au maintien de l'indépendance sur des technologies d'avenir.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/02/defense-europeenne-pourquoi-la-mutualisation-est-importante_1612740_3214.html#xtor=AL-32280515

Le détail des 11 projets opérationnels :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/leurope-muscle-sa-defense-11-projets-operationnels-liste-et-details.html

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Israël. Bin pourquoi pas.

Je croyais naïvement que le conseil permanant avait entre autre pour but d'éviter les risques de guerres nucléaires pouvant entrainer la fin de l'humanité.

L'inde et le Pakistan ne sont pas des pays stables.

De plus, leurs poids dans le monde est faible.

Tien, ça me rappelle la Chine à l'époque de son adhésion ça.

Ou la Russie il n'y a pas si longtemps.

Après, je me doute que le poids de l'Allemagne dans les différents risques de conflicts internationneaux est une raison suffisante pour l'intégrée au conseil permanant.

C'est normal, les risquent d'un conflict nuc entre l'Allemagne et le Japon sont bien trop élevé pour que l'on s'intéresse à une éventuelle petite pluie de quelques dizaines d'ogives nucléaires en extrème orient. ^^

Sans faire de démago, j'ai vraiment l'impression que proposer un siège au Japon et à l'Allemagne au conseil permanant, n'est qu'une action sociale à justifications politiquement correcte, ayant d'obscures motivations échonomiquo commercial (comme cité dans le message de Tancrède). Ces pays n'ayants plus la volonté d'assumer une puissance mais voulant malgré tout se faire reconnaître par les autres puissances nucléaires comme leur égale. Une mascarade politico-économique en somme. Ils ont leur place au G8, alors ils en veulent aussi une au conseil. :P

Mais celà n'engage que moi.

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