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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Je souhaiterais moderer l'avis de StRaph, les gens de mon age (35 ans pour etre precis), quand on parle d'identite europeen, en regle general, ca nous parle, meme si ca semble etre un peu mysterieux pour certain.

Par contre, que c'est quelque chose qui prend du temps a construire et qui semble s'efilocher depuis peu, oui, ca, on ne peut pas le nier.

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Ce qui est marrant dans la chronologie des évènements, c'est qu'il y a 1 an, on nous disait que la fin de l'euro c'était une incommensurable régression économique. Depuis quelques temps, voyant que le sauvetage de l'euro a de plus en plus de mal a être lié uniquement a un sauvetage économique, on martele que le sauver c'est conserver la paix en Europe et que vouloir l'abattre c'est être un va-t’en guerre.

On est plus à une approximation et a un contre sens historique près, vaste blague, comme cette étoile bizarre sur fond bleu. D’ailleurs c’est symptomatique de l’Europe construite actuellement, elle n’a aucune consistance culturelle et personne ne s’y reconnait. En voulant tout y inclure on y inclut plus personne. Toutes les valeurs "européennes" ne lui sont en rien spécifique.

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Bon, arrêtez de déconner, soyons réalistes :-[. Dans 30 ans, on sera:

- une Europe unifiée dans le cadre du grand califat universe, ou au moins moyen oriental, ou on paie en eurodinars

- une Europe unifée en tant que partie des USA d'Amérique et d'Europe (si ça marche moins bien, un protectorat), organisée en un certain nombre d'Etats à la taille calibrée, constituant l'empire d'orient les Etats-Unis d'Orient, et payant en eurodollars

- une Europe unifiée centrée sur l'Allemagne, payant en euro(marks) :rolleyes:.... Trouver la référence dans le vieux JdR Berlin XVIII

- une Europe reféodalisée en entités nationales de tailles diverses et plus nombreuses qu'aujourd'hui, payant en euros pour les parties (plus ou moins réduites) supérieures de leurs sociétés, en sous-monnaies nationales pour les classes plus laborieuses, et en poulets et boîtes de conserves pour le reste

Juste histoire de dire qu'on s'excite avant tout sur des scénaris extrêmes et catastrophistes (ou au contraire béatifiques) et on se met à débattre dessus beaucoup plus qu'en se fondant sur le vraisemblable et l'immédiatement probable.... Que l'euro s'avère être en fait, et ce de plus en plus, un diviseur qu'un unificateur, on le constate sur la décennie écoulée: il s'agit de fait d'un instrument favorisant l'Allemagne beaucoup plus que les autres, et dont les autres souffrent de façon croissante en n'ayant toujours pas de légitimité reconnue à dire qu'ils ont des économies et des besoins économiques nécessitant une autre monnaie et/ou politique monétaire, parce que l'économie allemagne a été mystérieusement érigée en idéal qu'il faudrait adopter (sans que ce soit possible parce qu'une économie ne se décide pas ainsi, outre les différences plus profondes et souvent liées aux différences des sociétés et cultures). C'est là, avant le problème identitaire, que le risque de division accrue provient: l'Allemagne a drainé plus qu'elle n'a donné, sans recours pour les autres, et se comporte, en ces temps de peurs, comme les autres acteurs nationaux, de façon égoïste (et l'un de ses graves traumas collectifs, avec les peurs particulières qui vont avec et les réactions irrationnelles et exagérées qui suivent, c'est leur fixette démesurée sur l'inflation, la rigueur budgétaire absolutiste....). Mais quand on entend être leader, il faut donner à mesure qu'on prend. Cependant le résultat palpable aujourd'hui de ce que l'euro a opéré, c'est la dissolution croissante du duopole franco-allemand: sans monnaies différentes, il n'y a plus de rééquilibrage/réajustement économique possible comme auparavant. Au temps des monnaies nationales, une France en perte de vitesse commerciale momentanée par rapport à l'Allemagne voyait sa monnaie se déprécier, voire pouvait aller jusqu'à une dévaluation plus ou moins avouée, et rétablir la balance puis reprendre l'avantage momentanément, et sur la longue durée, l'un restait le premier partenaire de l'autre, et ce loin devant tout autre partenaire, et le couple était une réalité, pas forcément absolument dominante, pas forcément facile, pas forcément reconnue à tout instant, mais une réalité de fait. Le fait de l'euro a brisé ce mécanisme, et on voit le comportement diplomatique et commercial de l'Allemagne réagir à cette réalité (par rapport à son voisinage, à la Russie, à la Chine).

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Moi je me sens plus européen que français, parce que ce qui m'insupporte le plus ce sont :

- ceux qui disent "c'était mieux avant" alors qu'ils n'ont jamais connus cet "avant" vu que l'UE à commencé il y a plus de 60 ans.

- ceux qui veulent que l'on casse tout le système économique construit en commun, qu'on renverse la table et qu'on balaie tout, qu'on supprime l'euro et qui hurlent (ou pleurent) à la moindre réformette.... et qui par ailleurs n'ont aucun plan crédible à opposer. A la moindre difficulté, cassons tout, ça ira mieux....

- ceux qui sont contre l'UE sans raison. juste parce que c'est le mal.

- ceux qui disent que l'UE ne fait rien pour eux alors que 80% des lois et règlements sont d'origine ou d'inspiration européenne.

- ceux qui prétendent que l'UE c'est une dictature pire que le nazisme (ou le communisme ça dépent des chapelles) parce qu'on veut normer l'écartement des voies ferroviaires entre le portugal et la pologne pour simplifier le trafic des trains et faire des économies

- ceux qui sont pour l'isolement, la fermeture des frontières et le repli sur soi... et appelle ça un "progrès"

- ceux qui estiment que l'UE s'occupe de trop de choses mais qui en même temps prétendent qu'on verse trop d'argent pour un truc qui ne sert à rien

- ceux qui n'ont jamais quittés leur village mais qui vous expliquent comment pense les autres dans leur pays

- ceux qui ne parlent que de "nationalisme" et qui roulent en FORD, FIAT ou BMW.

- ceux qui pardonnent la corruption en france au plus haut niveau mais critique l'UE s'il manque un centime dans un programme d'aide au développement

- ceux qui retiennent que le 1% de problème et ignorent les 99 % de réussites

- ceux qui critiquent l'opacité de l'UE sous prétexte qu'ils ignorent le nom des commissaires européens et qui ne sont pas foutus de donner le nom de leur propre député français, du président du syndicat de communes, du préfet du département ou même d'un ministre.

- ceux qui accusent l'UE suite à des décisions prisent en réalité par le gouvernement français et qui glorifient ce même gouvernement pour des décisions prisent en fait par l'UE.

- ceux qui disent que, depuis 60 ans, tous les partis politiques majoritaires et tous les présidents élus démocratiquement dans tous les pays européens sont forcément des imbéciles, des traitres, des sadiques et des corrompus dont le seul objectif est la destruction de leur propre pays.

- ceux qui estiment que la diplomatie c'est que tous les autres doivent accepter nos propositions et qu'aucun compromis n'est possible parce qu'on a forcément raison et les autres forcément tort.

 

et je pourrais continuer longtemps... mais celà reste mon avis personnel.

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Sauf que ton avis personnel n'est pas tempéré par la réalité vue et ressentie par d'autres points de vue que le tien, et que ce que tu présentes comme "arguments" et motivations par le "centre" européen fait "pour le bien commun" sont très contestables en tant que réalisations concrètes et motivations si on les examine au travers d'une grille plus complète. Si on prend ton post en refusant toute autre réalité et tout autre aspect, ceux qui ne sont pas de ton avis sont juste des abrutis qui ne comprennent pas à quel point tu as raison et à quel points ils ont tort, à quel point ils se vouent au mal et toi au bien. Le fait est que tu est absolument et complètement incapable d'admettre la légitimité d'un autre point de vue que le tien à force de regarder la réalité par des critères n'allant que dans un sens. De ce fait, c'est de l'idéologie, et non de la raison.

A chacun de tes points, il est possible, et sans la moindre invention ou le moindre recours à du surnaturel ou de l'immanent, de tempérer plus ou moins largement, et bien souvent de même renverser la vapeur sur ce que tu crois être un fait établi parce que tu ne regardes la chose qu'au travers d'un prisme unique et écarte bien des réalités (ou les minimise). De ce fait, tu te voues à être incapable d'admettre la légitimité des autres points de vue et les fragilités, voire les absurdités parfois, du tien (au mieux tu "concèdes" le droit de parler aux autres parce que c'est la liberté blablabla): c'est exactement l'un des plus graves problèmes sur le sujet européen, et ce qui constitue l'une des plus graves menaces pour le futur de la construction européenne, qui se traduit entre autre par ce qu'on appelle le "democratic gap", à savoir le refus d'admettre la pertinence et la légitimité, le bien fondé en raison, des arguments et intérêts/aspirations de l'autre (ce que l'autre/les autres apprécient peu, entre autres réactions, surtout ceux qui font l'effort de comprendre tous les angles d'un problème de manière dépassionnée). Le simple fait de laisser l'autre parler parce que la liberté d'expression existe n'est pas admettre ou écouter son point de vue.

ceux qui estiment que la diplomatie c'est que tous les autres doivent accepter nos propositions et qu'aucun compromis n'est possible parce qu'on a forcément raison et les autres forcément tort.

Tu viens de définir ta manière de débattre; ce post n'est pas une attaque. Si tu pouvais essayer de lire tes propres posts avec d'autres yeux pendant juste 5 minutes, et d'aborder les problèmes traités sur d'autres bases que tes certitudes déjà préétablies, tu le verrais, et ça permettrait d'avoir autre chose que des échanges d'affirmations qui ne sont que des concours de qui pisse le plus loin, condamnés d'emblée à n'aller nulle part.

ceux qui disent que, depuis 60 ans, tous les partis politiques majoritaires et tous les présidents élus démocratiquement dans tous les pays européens sont forcément des imbéciles, des traitres, des sadiques et des corrompus dont le seul objectif est la destruction de leur propre pays.

Restons raisonnables: ils aspirent aussi à faire du fric, mettre leur cul à l'abri et au soleil, s'envoyer en l'air un maximum et satisfaire leur ego fragile avec du pouvoir et des votes (ou des foules les acclamant) pour se sentir moins seuls :lol:. Et puis tu oublies aussi que ce sont tous des sodomites :rolleyes: :lol:.

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Je suis pro-Europe Unie. Car on pourra dire ce que l'on veut, il reste un fait énorme : un continent dont les nations se faisaient la guerre depuis des siècles, aux Etats-nations bien ancrés dans leurs identités, et qui fut le théâtre principal de deux guerres mondiales s'est lancé dans un processus d'unification économique puis politique sans précédent dans l'Histoire par sa durée, son ampleur, et avant tout par le fait qu'il est volontaire, non imposé par le plus fort du moment. Que ce processus rencontre des résistances internes aux nations considérées (certains veulent rester dans leur cadre national et c'est légitime), qu'il soit l'objet d'attaques externes (je pense à la GB), qu'il coince quand on aborde les pertes de souveraineté (nos politiques tiennent à leur pouvoir), qu'il enregistre même des reculs, c'est bien compréhensible. Il n'en reste pas moins que l'Europe est un exemple pour l'humanité toute entière, car elle montre que l'affrontement des egos nationaux par la voie des armes n'est pas une fatalité. Attention, je n'ai pas dit que l'Europe avait apporté la paix au continent européen, c'est à mon avis plutôt l'arme nucléaire qui l'a fait, mais l'Europe est la garantie que cette paix interne durera! Il restera le risque de guerres avec l'extérieur, mais le poids démographique et économique de cet ensemble européen, sans oublier ses moyens militaires, devrait les limiter tout de même...  :P J'ajoute que devant les grands ensembles que sont la continent Nord-Américain (USA+Canada), l'Inde, et la Chine, les nations de moyenne taille qui sont en Europe pèseraient quoi individuellement si elles restaient seules?

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Je pense que la tendance est à un rééquilibrage avec l'Allemagne, ce qui invalide l’hypothèse d'une Allemagne leader de l'ensemble (par contre leader d'une coalition pour nous faire chier nous c'est bien possible  :lol:)

http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2567

La population n'est pas tout, ça dépend aussi de comment elle est "mise en valeur" et de comment une société fait pour tenir debout unie. Cependant les Allemands font face à un problème insoluble pour la prise en charge de leurs aînés et sont dans une spirale défavorable pour le moment puisque plus bosser impliquera moins de natalité.

A long terme la dette française est plus soutenable et si notre direction politique a un minimum de vision stratégique il y a moyen de faire un truc de ouf géopolitiquement. Mais il ne faut pas que nos partenaires se sentent menacé ou qu'on soit hégémonique.

Pour la première fois depuis 1800 environ nos allons retrouver notre prééminence en Europe sur le plan démographique. Reste à voir ce qu'on en fait et si on aura le courage de s'émanciper de notre protectorat.

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Les aliens.

Enfin un argument anti-européen sensé, construit et crédible. Comme d'habitude. Je suppose qu'eux aussi sont anti-européens.

C'est pas comme si la Chine, les USA, la Russie, l'Inde, le Japon et demain l'Union africaine, une alliance arabe ou l'Unasur constituaient des menaces crédibles et actuelles pour notre économie et notre sécurité. Menaces qu'on a déjà du mal à contrer à 27.

Seul (ou avec une alliance improvisée de bric et de broc), ça sera surement plus facile.

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C'est pas comme si la Chine, les USA, la Russie, l'Inde, le Japon et demain l'Union africaine, une alliance arabe ou l'Unasur constituaient des menaces crédibles et actuelles pour notre économie et notre sécurité. Menaces qu'on a déjà du mal à contrer à 27.

Seul (ou avec une alliance improvisée de bric et de broc), ça sera surement plus facile.

Parceque l'UE n'est pas une alliance de bric et de broc.

Et il faut avoir peur de qui? L'Union Africaine? Ils ont combinés d'universités dans cette union dont j'entend parler pour la premier fois? Bien sur en retirant les universités françaises.

Quel est le rapport avec le Japon au fait?

On rigole plein pot par ici.

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Personne n'a jamais nié qu'une entité de 300 et quelques millions d'habitants avec un énorme PIB ne serait pas un compétiteur important et potentiellement dominant, la question n'est pas là: elle est de se rendre compte que ce qui fait qu'une entité étatique est une entité étatique fonctionnelle ne se décide pas comme ça, ne fonctionne pas sur le mode des arguments qui sont généralement assénés comme les évidences qu'ils ne sont pas, ne répond pas aux espoirs bien intentionnés et aux raisonnements sur carte avec quelques grands chiffres économiques. Parce que ces raisonnements et ces voeux pieux, surtout tels qu'ils sont appliqués et expliqués, sont créateurs d'antagonismes, négateurs de trop de réalités et en définitive potentiellement (et en partie déjà effectivement) porteurs de trop d'effets et de logiques destructeurs de ces éléments non pris en compte et qui pourtant existent. On invoque par exemple fréquemment le mot "culture" qui semble anodin et renvoie spontanément aux trucs anecdotiques comme la bouffe, les chants folklo, les costumes traditionnels ou le cinoche, mais c'est infiniment plus et plus profond que ça.... Et infiniment plus puissant. Et c'est précisément la dimension la plus attaquée dans les faits par la construction européenne telle qu'elle se fait, malgré les spécifications stériles et constantes (et sans effet dans le monde réel) d'une soi-disant volonté de "préserver le respect des cultures", phrase creuse et qui ne veut rien dire non seulement parce qu'elle a peu d'application réelle, mais surtout parce que c'est un problème infiniment complexe, profond, mouvant et inquantifiable qui ne peut être appréhendé si facilement. Ce mot "culture" est trop imparfait pour recouvrir l'immensité de ce qui fait qu'un peuple est un peuple, une nation est une nation, mais c'est pourtant le noeud du problème: les nations européennes sont des produits et des travaux encore en cours résultant d'une longue histoire et d'une infinité de compromis et d'habitudes, de groupes et sous-groupes aux interactions profondes, aux intérêts et conceptions différentes qui résultent eux-mêmes de compromis internes infiniment complexes.

Refuser, comme les européistes le font si souvent, de comprendre réellement ce qui fait une nation, c'est condamner toute idée d'Europe à l'échec, si tant est que ce soit possible sans une énorme quantité de violence (physique et/ou économique et sociale) qui a généralement une tendance à revenir dans la gueule de ceux qui la déclenchent.

Seul (ou avec une alliance improvisée de bric et de broc), ça sera surement plus facile.

Oui: une nation cohérente a bien plus de chances qu'un assemblage de nations aux perceptions, conceptions, regards et intérêts divergents qu'on essaie de forcer à la convergence. L'Allemagne actuelle est un bon exemple d'acteur autiste tourné de plus en plus vers un intérêt national strictement conçu, ce qui est particulièrement destructeur quand il s'agit de celui de la première puissance du dit assemblage (tout le monde est fautif si on part du principe que ne pas se lancer dans un processus fédéral est une faute, mais le plus fautif est le plus puissant puisque son égoïsme national est le plus porteur de conséquences).

Et c'est bien tout le problème économique que pose la zone euro dans le contexte de la politique monétaire qui va avec la conception actuelle de cette monnaie: elle sert avant tout une seule économie bien particulière, l'Allemagne (en partie aux dépends des autres) et endommage les autres trop vite pour ne pas soulever des oppositions croissantes.

Que les autres économies n'aient pas aussi des problèmes qui leur sont propres et en grande partie indépendants de l'euro (le problème budgétaire notamment), c'est aussi un fait, mais le drainage par l'Allemagne n'en demeure pas moins, et avec lui le découplage progressif des intérêts communs, avant tout franco-allemands. Ajoutes-y le facteur des peurs de chacun, des obsessions moins rationnelles et de perceptions resserrées sur l'intérêt national plus strict (surtout en temps de crise), et le tableau est plus complet.

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ils se sont payé une virginité les allemands pour faire oublié la ww2 avec l'Europe et à moindres frais avec une protection des USA ...

ils ont toujours bossé pour eux (certes comme chaque nation ) sauf qu'en étant "moteur" de l'Europe ben il y a un truc qui cloche ...

on a aligné l'Euro sur le Mark a quelque chose près ...

en fin de compte ,est-ce l'Europe ou la "grande Allemagne" ?

parce qu'on parle que des Allemands ,enfin on entend surtout qu'eux en Europe ...

qui commande en Europe ?

des que j'allume la radio ,j'ai l'impression que s'est les Allemands ...

on est si guiche en France ou ailleurs en Europe (je parle pas de la Grèce et autres )  ?

enfin bref s'est carré comme un ballon de rugby l'Europe ...

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Berlusconi renonce aux élections de 2013

L'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi a confirmé qu'il ne mènerait pas le centre droit aux élections législatives du printemps prochain en Italie et a souhaité l'organisation de primaires pour désigner le champion qui fera face à la gauche. "Je ne serai pas de nouveau candidat au poste de président du Conseil mais je reste aux côtés des gens plus jeunes qui peuvent jouer et marquer des buts", déclare Silvio Berlusconi, 76 ans. "J'ai encore de bons muscles et toute ma tête mais mon rôle sera de donner des conseils", ajoute-t-il.

Au début du mois, Silvio Berlusconi s'était dit prêt à renoncer à conduire la droite aux législatives afin de faciliter une alliance la plus large possible entre la droite et le centre.

En proie à une désaffection certaine après la multiplication de scandales publics et privés lors de son dernier mandat, et les sondages donnant le centre gauche gagnant en avril prochain, le "Cavaliere" semblait avoir déjà fait une croix sur ses chances de retrouver le palais Chigi.

Malgré que je n'apprécie pas l'homme politique, je trouve dommage que ce cacique ou cador quitte la scène avec ces frasques, son sourire ironique, son humour sarcastique, son outrecuidance, goguenard, comportement irrévérencieux même à l'égard de ses alliés comme G. Fini, ... c'était un véritable comédien de la politique italienne quand même !

Il nous faisait parfois sourire et rire par son comportement éloquent, désopilant et ses déclarations audacieuses comme celles qui ont scandalisé certains quand il a traité Martin Schulz de "kapo" au parlement européen pendant l'été 2003 car ce dernier avait traité le « Cavaliere » de "parrain de la Mafia".

Sa déclaration amusante : "Obama est jeune, beau et bronzé" http://www.youtube.com/watch?v=uhHtHcqYbzg

Il va manquer quelque chose sur la scène politique italienne, européenne et étrangère : un grand vide en tout cas.

Tout le contraire de Mario Monti et de ses collègues, on dirait son gouvernement un cortège funèbre composé de satrapes, de narcissiques,  ... enfermés dans leur tour d’ivoire et éloigné des réalités du terrain et des préoccupations réelles envers les citoyens. Ils sont fades, insipides, pas d'humour, pas de charisme, une certaine empathie, juste des sourires condescendants d'élèves bien habillés et disciplinés, discours de potache, ...   :|

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Bof, moi quand j'ai envie de rigoler je regarde un humoriste...

Les clowns en politique ca n'a jamais bien fonctionne, et on est suffisement confronte au ridicule et au mauvais gout pour se le taper sur la scene internationale

Tout à fait.

Moi, je me fais du Professeur Rolin.

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L’Union Européenne et l’ex République Yougoslave de Macédoine (Fyrom) ont signé aujourd’hui un accord sur la participation aux missions européennes de gestion de crise.

Pierre Vimont, le secrétaire général du Service Extérieur et Nikola Poposki, le ministère macédonien des affaires étrangères ont officialisé le cadre de coopération par leurs signatures. La Macédoine pourra maintenant participer à toutes les missions civiles de l’Union en y apportant financement et ressources humaines et matérielles. De plus, son personnel sera pleinement intégré à la chaîne de commandement européenne. L’ancienne République Yougoslave de Macédoine avait déjà participé à la mission militaire EUFOR Althea en Bosnie Herzégovine en 2006, mais son apport avait alors fait suite à un accord ad hoc.

Le ministre macédonien en a profité pour exprimer ses attentes vis à vis de la réunion de décembre du Conseil de l’UE. Il espère y voir se dégager un consensus pour une date d’entrée en négociations pour l’accession de la Macédoine.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/uemacedoine-signature-de-laccord-de-participation-aux-missions-de-gestion-de-crise.html

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Les séparatistes permettront-ils à l'UE de s'élargir ?

"Un monde changeant" par Fedor Loukianov

Il y a cinq ans, l'Europe débattait avec ardeur de la reconnaissance du Kosovo. En Russie, on entendait alors des avertissements sinistres, alertant qu'en ouvrant la boîte de Pandore en modifiant les frontières, le monde n'aurait plus qu'à compter ses nouveaux États.

Vladimir Poutine a même publiquement rappelé aux Européens leurs propres points faibles – la Flandre, le Pays basque, la Catalogne… A l'époque, cela n'était pas très opportun. Il n'allait pas venir à l'esprit des séparatistes, flamands par exemple, l'idée de se comparer aux combattants qui ont réussi à rendre souveraine leur pauvre périphérie d'ex-Yougoslavie.

Aujourd'hui, la "malédiction de Poutine" paraît plus convaincante. Les autorités catalanes ont fixé à novembre un référendum consultatif sur l'indépendance de cette province espagnole.

Très récemment, le premier ministre anglais et le chef de file de l'autonomie écossaise ont convenu qu'un référendum sur la souveraineté se tiendrait en Écosse dans deux ans.

Évidemment, cette actualité n'a pas grand-chose à voir avec le précédent kosovar : en Europe, la crise économique est le principal catalyseur du séparatisme. La Catalogne, province la plus endettée d'Espagne et obligée de demander de l'aide à Madrid, s'est souvenue que ses problèmes financiers résultaient de la politique fiscale du gouvernement espagnol. En effet, Barcelone assure le quart du PIB espagnol tandis qu'elle récupère à peine plus de la moitié de l'argent transféré.

Le premier ministre écossais, Alex Salmond, insiste également sur ce genre d'incohérences économiques. Lors d'un discours devant des entrepreneurs à Chicago, Salmond avait déjà déclaré que les petits Etats indépendants étaient aujourd'hui en position favorable grâce à leurs avantages économiques naturels tels que la souplesse, la rapidité de prise de décisions et la capacité à déterminer clairement les stratégies et les intérêts nationaux. Une affirmation discutable : il y a bien plus de petits pays que de pays prospères. L'apparition de ce genre d'argumentation est pourtant notable. Elle va à l'encontre de ce que l'on considérait jusqu'alors comme un axiome : dans le monde contemporain global, les petits n'ont aucune chance, sauf s'ils se rassemblent et unissent leurs forces. L'expérience du nouveau lauréat du prix Nobel – l'Union européenne – toujours citée comme un exemple positif d'intégration, donne de quoi tirer des conclusions contraires.

Si la Grèce avait été seule et non intégrée à la construction complexe de l'UE et de la zone euro, elle serait depuis longtemps en train de sortir de la crise – difficilement et douloureusement, mais de façon claire. Quant à l'Espagne et à l'Italie, l'impossibilité de dévaluer leur monnaie les entraîne dans un entonnoir et tire un trait sur leur croissance économique... tout en contribuant au séparatisme, comme dans le cas de l'Espagne. Et la nécessité de casser la tirelire pour un fonds de soutien commun rend furieux les pays à la traîne, qui ont déjà beaucoup de mal à s'en sortir.

En fait, sur fond de chaos mondial croissant, la valeur d'une politique autonome s'avère plus grande qu'on ne le pensait. Beaucoup envient les Etats du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Amérique du Sud) – quels que soient leurs problèmes : ils sont souverains à part entière et décident librement de leur sort. Auparavant, dans les conditions d'une politique de bloc stable, on pouvait faire un choix et adhérer au système d'un autre, se placer derrière le leader et se sentir en toute sécurité. Non seulement du point de vue militaire et politique, mais également économique. Désormais, les leaders eux-mêmes, qui tentent de s'adapter à un contexte toujours plus mouvant, sont tiraillés à droite et à gauche et entraînent ceux qui les suivent. Ceux qui en sont moins dépendants se retrouvent en position avantageuse. Par exemple, la République tchèque - qui se trouve en dehors de la zone euro - regarde avec un sourire en coin la Slovaquie voisine, qui y a adhéré et doit aujourd'hui cotiser pour aider la Grèce.

Bien sûr, les arguments des séparatistes sont toujours réfutés avec autant de conviction par les unionistes, qui estiment que le préjudice de la division dépasserait tout profit imaginable.

Par conséquent, les résultats des référendums pourraient ne pas tourner à l'avantage des partisans de la séparation. Toutefois, l'économie catalyse les sentiments mais n'en crée pas. Il est clair que les questions d'identité et le potentiel séparatiste ont toujours existé en Catalogne et en Écosse.

Dans l'ensemble, les processus qui s'enclenchent dans le monde dans cette deuxième décennie du XXIème siècle attirent de plus en plus l'attention sur le thème de l'autodétermination.

Qu'est-ce que le printemps arabe? Quelle sera la base de restructuration des Etats arabes en reconstruction ? Nationaliste - avec l'intégration d'une certaine part des droits des minorités - ou religieuse, c'est-à-dire supranationale ? On pense naturellement à la seconde alternative en raison de l'islamisation de la vie politique dans tous les pays qui ont vécu le changement de gouvernement. Plus encore, en raison de la mise en avant, dans chacun d'eux, d'un segment plus radical orienté sur les principes panislamiques. On pourrait plutôt s'attendre à un mélange de ces approches mais tout dépendra de leur proportion dans chaque cas concret. Aussi étrange que cela puise paraître, Israël, une nation basée sur l'identité religieuse, ne s'est pas beaucoup éloignée de ce contexte.

Même si, pour l'instant, l'indépendance de l'Écosse et de la Catalogne ne sont pas à l'ordre du jour, le débat est allé très loin. Les avocats n'arrivent pas à s'entendre pour savoir si les nouveaux États devraient à nouveau adhérer à l'UE et à l'Otan ou si leur statut actuel de membre en tant que région serait suffisant. Un groupe spécial d'experts a été créé en Écosse pour analyser l'armée locale et pour déterminer qui assurera la sécurité militaire après le départ éventuel des Anglais. Étant donné que la majorité estime qu'il faudra y adhérer de nouveau, cela fait au moins une bonne nouvelle. L'Union européenne et l'Otan pourront dire que leur expansion se poursuit.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

http://fr.rian.ru/tribune/20121018/196339257.html

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Pourquoi la Russie ignore le Conseil de l'Europe

"Un monde changeant" par Fedor Loukianov

La dernière session de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) s'est accompagnée d'une sérieuse polémique entre Moscou et Strasbourg ce qui, bien sûr, n'a rien d'un scoop. Depuis 1996 et l'adhésion de la Russie au Conseil de l'Europe, les conflits s'enchaînent. Parfois, pendant la première guerre de Tchétchénie notamment, ils ont mené les différents acteurs au bord de la rupture et l'on promettait de priver la délégation russe du droit de parole - c'est arrivé une fois – voire de suspendre son statut de membre. A son tour, aux moments les plus critiques, Moscou a menacé de quitter l'Assemblée et d'emporter avec elle sa contribution financière – l'une des plus élevées des pays membres.

Ces relations sont devenues une constante et les personnes - ou autres organisations - impliquées dans le processus ont appris à manœuvrer entre les bonnes prestations en public et l'entente politique en coulisses. Aujourd'hui, quelque chose a changé. Si, auparavant, la Russie continuait à prouver qu'elle faisait partie à juste titre de la principale organisation consacrée aux questions démocratiques, aujourd'hui Moscou y a perdu tout intérêt.

Et il ne s'agit pas seulement de la visite annulée de Sergueï Narychkine, président de la Douma (chambre basse du parlement) ni de la réaction négative de la Russie face à un rapport présentant le respect de ses engagements: les deux événements s'inscrivent parfaitement dans le modèle actuel de ces relations. La réaction du porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, aux recommandations officielles de l'APCE, est plus inhabituelle: "Ces formulations et ces appels sont inappropriés et, évidemment, nous ne les écouterons pas".

"Évidemment… nous ne les écouterons pas" – telle est la nouvelle approche de la Russie. Calme et méprisante. Auparavant, en réfutant la critique, la Russie soulignait toujours sa volonté de travailler avec le Conseil de l'Europe pour trouver des formulations acceptables et construire un règlement diplomatique. Aujourd'hui, la Russie laisse entendre qu'elle n'a plus l'intention de faire de tels efforts. Que s'est-il passé? Plusieurs processus ont coïncidé.

Le Conseil de l'Europe, tout d'abord, n'est plus dans la même situation. Dans les conditions d'une crise mondiale et européenne, il ne serait pas judicieux pour lui de malmener ses donateurs, sachant que la Russie a financé 12% de l'ensemble du budget de l'organisation en 2011 - plus de 34 millions de dollars. Une somme dérisoire par rapport au prix du transfert du brésilien Hulk du FC Porto au Zenith Saint-Pétersbourg, mais qui représente beaucoup d'argent pour les organisations européennes. Notamment lorsque le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Jagland Thorbjorn, reconnaît que le CE doit se serrer la ceinture et optimiser son efficacité en raison du déficit financier.

La Russie en est consciente et, étant l'un des rares pays du Conseil ayant de l'argent disponible, se sent de plus confiante dans ses relations avec le CE. Ce n'est pas un hasard si la seule mesure pratique - et non pas une recommandation -, proposant dans le rapport de faire passer la Russie dans la catégorie des pays de moindre confiance pour passer son suivi au Comité des ministres, organisme exécutif du CE, n'a pas été adoptée.

Hormis l'approche purement mercantile, il existe également une cause plus générale à cette situation. Après avoir subi la transition postsoviétique, la Russie est à la recherche d'une nouvelle identité: elle testera divers extrêmes et aujourd'hui, elle s'est avant tout rapprochée du traditionalisme. Par rapport à l'Europe, qui voit la garantie de sa propre stabilité dans le rejet des dogmes habituels et une plus grande souplesse culturelle et morale, le chavirement de la Russie vers "la morale et la spiritualité", renforcé par la piété ostentatoire de l'église, ressemble à la revendication d'un modèle alternatif.

Le Conseil de l'Europe a toujours exigé que la Russie respecte ses valeurs, reprochant à Moscou de faire flirter le pragmatisme et le cynisme. Le modèle politique russe s'est ainsi trouvé sous le feu des projecteurs – imparfait, transitoire, mais qui semblait aller vers la conception européenne moyenne de la démocratie. D'ailleurs, la Russie insistait précisément sur cette formulation. Aujourd'hui les rôles semblent être inversés – Strasbourg met l'accent sur la politique tandis que Moscou parle de valeurs, non pas celles qui sont habituellement prônées par le Conseil de l'Europe - mais des valeurs traditionnelles. D'autant que la tolérance européenne frise l'absurde – la ville de Wittenberg a par exemple proposé de décerner au groupe Pussy Riot le prix Luther, un geste qui a même indigné l'Eglise évangélique allemande malgré toute sa modernité. Une telle substitution de notions et leur érosion s'inscrivent tout à fait dans l'atmosphère mondiale actuelle, où la netteté des principes disparaît et tout trait s'efface.

Le plus important, probablement, est que la Russie n’arrive toujours pas à surmonter la barrière mentale qu'est l'héritage des années 1990. La mémoire d'une époque pendant laquelle il fallait constamment se justifier est très profonde. Ignorer le Conseil de l'Europe et expulser du pays l'Usaid (Agence américaine pour le développement international), qui s'associe à la période de la plus grande faiblesse, serait une revanche tardive. Dans le même registre, fermer le programme Nunn-Lugar pour le recyclage des munitions, très important en période d'effondrement, mais aujourd'hui considéré comme inéquitable.

La Russie n'est plus un pays émergent nécessitant d'être remis sur le droit chemin, déclarent les autorités russes. Et c'est parfaitement vrai. Mais le terme "émergent" ou "en développement" a deux significations. Politique – un pays qui surmonte le sous-développement. Et générale – celui qui se développe, qui effectue un mouvement en avant. En renonçant fièrement au premier sens, au nom du passé et de la souveraineté, le plus important est tout de même de ne pas perdre le second.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

http://fr.rian.ru/tribune/20121011/196278093.html

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Cannabis: les coffee shops d'Amsterdam resteront ouverts aux touristes

Les touristes étrangers visitant Amsterdam resteront admis dans les coffee shops, a déclaré le maire de la ville Eberhard van der Laan cité par le journal Volkskrant.

"Les touristes peuvent continuer à visiter les 220 coffee shops d'Amsterdam, même s'ils ne résident pas aux Pays-Bas", écrit le quotidien.

Sur les 7 millions de touristes qui visitent la capitale néerlandaise chaque année, 1,5 million font un arrêt dans un coffee shop pour acheter du cannabis. L'adoption d'une loi limitant l'accès des coffee shops aux seuls résidents des Pays-Bas a déclenché de vifs débats au sein du gouvernement, certains responsables ayant mis en garde contre une possible montée de la criminalité dans le pays.

Après plus d'un an de discussions, les ministres sont parvenus à un accord sur ce sujet, en aménageant la loi afin d'autoriser les municipalités à légiférer comme elles le souhaitaient.

Dans le même temps, les principales dispositions de la nouvelle politique d'Etat en matière de drogues restent inchangées. Ainsi, la vente du cannabis aux mineurs ainsi que la publicité en sa faveur sont interdites.

http://fr.rian.ru/world/20121102/196499489.html

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Incident de frontière en Géorgie. Des observateurs européens arrêtés.

Une équipe de la mission d’observation européenne en Géorgie (EUMM) a été brièvement arrêtée et détenue le long de la limite administrative (frontière) qui sépare l’Abkhazie du reste de la Géorgie. Tous les éléments ne sont pas encore connus. Au siège de la mission à Tbilissi comme au Service européen d’action extérieure, à Bruxelles, on reste éminemment discret sur cet « incident ». Selon les informations parvenues à B2, l’incident s’est produit lors d’un déplacement entre les villages de Pakhulani et de Saberio, le 3 novembre.

Les observateurs ont été assez rapidement relâchés.

Les intercepteurs seraient Russes. Même minimisé, cet incident a cependant suscité une alerte immédiate des watchkeepers à Bruxelles ainsi qu’un rapport détaillé aux différentes autorités politiques des Etats membres.

Suite : http://www.bruxelles2.eu/zones/asie-centrale-georgie-russie-europe-caucase/incident-de-frontiere-en-georgie.html

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