prof.566 Posté(e) le 11 mai 2019 Share Posté(e) le 11 mai 2019 On 5/7/2019 at 12:50 AM, Chronos said: Dans les bouquins ils le sont tous de manière plus ou moins explicitée par l'auteur. C'est un état latent qui demande à être exploré et développé. Grey Wind tente d'avertir Robb du Red Wedding et l'aurait été s'il avait été formé ou curieux de son lien avec son loup-garou. Rickon ne semble avoir jamais pris conscience du lien. Bran l'a compris du fait de sa condition physique et Jojen Reed l'a formé pour exploiter ledit lien. Les deux filles ont été séparées de leurs loups-garous trop jeunes pour développer un quelconque lien (mort de Lady de Sansa et Nymeria retourne à l'état sauvage). Tiens c'est vrai? Nymeria? Dans les bouquins elle devient chef d'ne énorme meute non? Disparue des écrans depuis. Bientôt le grand retour? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 mai 2019 Share Posté(e) le 11 mai 2019 1 hour ago, prof.566 said: Tiens c'est vrai? Nymeria? Dans les bouquins elle devient chef d'ne énorme meute non? Disparue des écrans depuis. Bientôt le grand retour? Les loups sont trop chers, qu'on te dit: tout l'argent des effets numériques est bouffé par les dragons . Comme dans la nature, le plus gros prédateur gagne tout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 mai 2019 Share Posté(e) le 11 mai 2019 à l’instant, Tancrède a dit : Les loups sont trop chers, qu'on te dit: tout l'argent des effets numériques est bouffé par les dragons . Comme dans la nature, le plus gros prédateur gagne tout. Et en même temps, si c'est pour avoir un remake des loups de Twilight... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 11 mai 2019 Share Posté(e) le 11 mai 2019 3 minutes ago, Tancrède said: Les loups sont trop chers, qu'on te dit: tout l'argent des effets numériques est bouffé par les dragons . Comme dans la nature, le plus gros prédateur gagne tout. Une armée de loups? 4 animations de base et des itérations... Par contre, je ne vois pas une armée de lions hein... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 11 mai 2019 Share Posté(e) le 11 mai 2019 il y a 41 minutes, Tancrède a dit : Les loups sont trop chers, qu'on te dit: tout l'argent des effets numériques est bouffé par les dragons . Comme dans la nature, le plus gros prédateur gagne tout. Et encore, on a réduit le budget de 60% là ! Drogon a du souci à se faire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 mai 2019 Share Posté(e) le 11 mai 2019 (modifié) 40 minutes ago, Chronos said: Et encore, on a réduit le budget de 60% là ! Drogon a du souci à se faire... Oui, plus terribles encore que les White Walkers, les Lannisters, les Dothrakis les plus sauvages, les rois fous et reines sadiques (Targaryens et autres).... Il y a les Cost Killers, agents tout puissants de la Maison HBO (sans doute basée à Los Angeles et Braavos.... La porte à côté de la Banque de Fer).... On en tremble. 1 hour ago, prof.566 said: Une armée de loups? 4 animations de base et des itérations... Par contre, je ne vois pas une armée de lions hein... N'oublie pas qu'il faut aussi animer des armées, et des flottes, en plus des décors de King's Landing: Dubrovnik et Mdina ne peuvent fournir qu'une partie des vues du sol, et aucune des vues d'en haut. C'est cher, tout ça. Modifié le 11 mai 2019 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Armfelt Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 RETEX passionnant de Michel Goya à propos de la Bataille de Winterfell : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2019/05/bataille-de-winterfell-le-retex.html Citation Attention, pour ceux qui n’auraient pas encore vu la saison 8 de Game of Thrones ce document contient une grande quantité de révélations. J’avais été alerté par d’excellents camarades et effectivement tactiquement la bataille de Winterfeld cela ne va pas du tout du côté des Alliés, même si le succès est au bout. Un peu de stratégie organique pour commencer À ce stade de la série, les Alliés connaissent à peu près bien les forces et faiblesses de l’Armée de morts (AM). Les Wights forment une immense infanterie de choc (IC), innombrable, très motivée (par défaut de peur) et renouvelable. L’ensemble manœuvre peu, mais est irrésistible en combat rapproché. L’AM possède également une force d’appui-feu, au sens premier, aérienne avec le dragon « retourné » Viserion. Le point faible de l’AM est limité à ses chefs, les Marcheurs blancs, des combattants certes redoutables, mais vulnérables au verredragon et surtout à l’acier valyrien. On sait également depuis l’épisode 6 de la S7 que lorsqu’un Marcheur blanc est tué tous les Wights qu’il a créé meurent aussi (une nouvelle fois). À plus forte raison si le premier d’entre eux, le Roi de la Nuit, tombe et c’est toute l’Armée des morts qui s’écroule. Face à l’AM, l’armée des Alliés est aussi largement une armée de combat rapprochée et c’est dommage. Bien que non cuirassée, la cavalerie dothrakie est une force de choc (CC) et non de lancer (ou légère, CL), à l'instar des cavaleries parthe ou mongole par exemple qui combinaient les deux. Plus précisément, on voit dans certains épisodes les cavaliers utiliser des arcs, mais étrangement ce n'est plus le cas. L’infanterie, qu’il s’agisse des Immaculés bien sûr, mais même des sauvageons (les protections en moins), et des derniers gardes de nuit ou soldats nordiens sont presque tous de l’IC. Or, le combat antique-médieval c’est un peu du Chifoumi : l’infanterie de choc disciplinée résiste bien à la cavalerie de choc, mais n’aime pas les projectiles de l’infanterie légère (IL) et surtout ceux de la cavalerie. De son côté, l’infanterie légère, là encore à moins d’être très disciplinée comme à Crécy (1346), n’apprécie guère la cavalerie de choc. De son côté, la cavalerie légère est dure à battre, mais elle redoute les fantassins légers qui sont souvent plus précis et frappent à plus longue portée qu’elle. Bref, la tactique consiste alors surtout à mettre les bons éléments face au bon adversaire et au bon moment. Encore faut-il avoir ces éléments. Si l’AM, autre faiblesse, n’a qu’une capacité limitée d’adaptation, les Alliés avaient en revanche un peu de temps pour s’adapter une fois l’ennemi connu. Face à l’Armée des morts, il ne faut surtout pas rechercher le combat rapproché, mais au contraire combattre le plus à distance possible. Il aurait donc fallu une armée beaucoup plus équilibrée que celle que les Alliés ont présentée devant Winterfell et qui manque cruellement de forces mobiles et surtout de capacité de tir. Une innovation majeure aurait consisté à doter tous les Dothrakis d’arcs composites. À tout le moins, il aurait fallu multiplier les fantassins archers, frondeurs, arbalétriers, javeliniers. Au passage, quitte à avoir de l’infanterie lourde, ou de choc, autant avoir de la vraie, soit en version phalange et donc avec moins de rangs en profondeur mais des rangs plus serrés, soit en version romaine avec de l’espace entre les combattants mais aussi des armes de combat rapproché plus pratiques que les lances. Là, les Immaculés cumulent les inconvénients des deux méthodes. Ils se feraient broyer par les phalanges d’Alexandre ou les légions de Marius. À plus forte raison contre des morts-vivants ils n’ont aucune chance. Quant aux Sauvageons c’est encore pire. Combattre léger, avec une grosse barbe et en poussant des cris, peut effrayer une mauvaise troupe, comme celle des Romains fuyant les Gaulois sur l’Allia (peut-être en 390 av. J.-C.). Face à des morts-vivants, cela ne sert pas à grand-chose. Autant avoir un minimum de protection, au moins de type peltaste. Les Alliés possèdent en revanche une capacité de génie, avec des obstacles et bien sûr des forts, et d’artillerie avec des catapultes, avec cet inconvénient majeur que ces armes sont lourdes à manœuvrer. Le temps manquait sans doute pour des réformes en profondeur, mais visiblement l’effort d’adaptation à l’ennemi, hors la production d’armes en verredragon, n’a pas été très poussé. Une supériorité aérienne délicate Les trois dragons constituent un exemple rare d’arme décisive (on peut citer aussi le feu grégeois utilisé lors de la bataille de la Néra), puisqu’un seul d’entre eux peut mettre en déroute une armée entière. Avec deux dragons contre un, l’armée des Alliés dispose apparemment d’un avantage considérable. Cet avantage est cependant compensé du côté de l’AM par une moindre sensibilité psychologique des troupes au sol à une attaque du ciel, une bonne défense antiaérienne par la lance du Roi de la Nuit et peut-être surtout la capacité de ce dernier à retourner tout dragon abattu alors que l’inverse n’est pas possible. Dans un affrontement entre humains, les Alliés devraient logiquement à tout prix rechercher le combat aérien (dragonfight) afin d’établir leur suprématie. Tous moyens réunis avec un rapport de forces de 2 contre 1, la bataille aérienne paraît acquise même au prix d’un échange un pour un. Dans ce contexte, ce n’est plus aussi évident puisque chaque sortie de dragon allié est un risque de le voir abattre par le Roi de la Nuit et donc de le retrouver en face de soi. Ce serait donc inversement plutôt aux Marcheurs blancs de rechercher la bataille aérienne et au moins de provoquer des sorties ennemies afin de pouvoir à long terme finir par récupérer tous les dragons. Un inconvénient important reste cependant du côté marcheur que les dragons semblent ne pouvoir être pilotés que par le Roi de la Nuit, ce qui impose son exposition. C’est aussi le cas du côté allié puisque seuls Daenerys et Jon Snow ont la qualification-pilote, mais aussi importants soient-ils, leur perte n’aurait pas le même effet sur le cours des événements. En conclusion, les Alliés auraient dû d'abord faire un effort particulier afin de se doter à leur tour d’une force antiaérienne comme celle que les Lannister ont expérimentée dans l’épisode 4 de la S7 mais à plus grande échelle. Ils ne peuvent également faire autrement que d’utiliser leurs dragons, mais ils doivent le faire avec une grande prudence et sans doute les réserver pour des actions décisives en combinaison si possible d’actions de neutralisation, ou de détournement d’attention, du Roi de la Nuit. Against the odds D’un point de vue opératif, il est difficile de trouver un centre de gravité plus évident que la personne même du Roi de la Nuit. Si le Roi de la Nuit tombe, la guerre est gagnée, à la manière de Darius fuyant le champ de bataille de Gaugamèles (331 av. J.-C). Dans ces conditions, tout le plan de campagne allié ne peut que s’articuler autour de la recherche de cette élimination, ce qui est clairement identifié par le commandement allié, Jon Snow en l’occurrence. À partir de ce constat, la force alliée devrait donc être organisée en trois groupes dédiés trois lignes d’opérations : ciblage, freinage et décapitation. La mission du groupe de recherche, cavalerie, dragons (avec prudence) et peut-être surtout Brandon Stark, est de trouver le Roi de la Nuit. Celle du groupe freinage est de retarder à moindre coût l’action de l’AM et autant que possible de faciliter l’action du groupe de décapitation. Ce groupe de décapitation doit être capable de percer les lignes ennemies et d’atteindre le centre de gravité. Son élément principal est une équipe spéciale hunter-killer constitué des meilleurs combattants équipés d’acier Valyrien, seuls à même de vaincre le Roi de la Nuit en duel. Cette équipe peut agir ou souplesse, par infiltration, ou en force, par pénétration. Dans tous les cas, elle aura besoin de l’appui d’une force de choc-cavalerie dothrakie, infanterie lourde et quelques sorties dragons, qui agira comme aide à la pénétration ou comme instrument de diversion. Éventuellement, si la mission de l'équipe spéciale est en échec, comme appui au repli de l’équipe spéciale. Ce groupement doit être placé en réserve, en mesure de saisir les opportunités qui se ne se présenteront que dans un cadre espace-temps restreint, avec un mode d’action qui ne pourra être choisi qu’au dernier moment. Le modèle est, encore une fois, la bataille de Gaugamèles où, pour assurer la boucle de décision la plus courte possible, c’est Alexandre en personne entouré des Compagnons, sa force de choc, qui est allé attaquer le Roi Darius une fois celui-ci découvert. Si le Roi de la Nuit est prudent, et se préserve en permanence par une garde rapprochée puissante, il sera très difficile de l’atteindre. L’information circule cependant si peu au sein de l’AM que le commandement doit s’y effectuer de l’avant. Les Marcheurs blancs doivent également être relativement près des cadavres pour les réanimer. Le Roi de la Nuit est également le seul dans l’AM à pouvoir « dragonner ». Autant d’occasions d’avoir l’objectif à portée à surveiller. Il est également possible de jouer sur l’excès de confiance qui peut naître d’une quasi-invulnérabilité et d’un rapport de forces écrasant, en attirant le Roi de la Nuit sur un objectif important pour lui. Brandon Stark constitue de fait le seul objectif possible, d’autant plus que l’ennemi connaît en permanence sa position. Il peut être utilisé comme élément de piège, ce que l’ennemi ne peut cependant ignorer. À partir de ces éléments, deux modes de campagne sont possibles. Le premier peut ressembler à « la formule en 16 caractères » de Mao Zedong consistant à conserver en permanence une posture plus souple et mobile que celle de l’adversaire, de l'observer et de temporiser jusqu’à ce que se présente l’occasion de frapper le Roi (« L’ennemi avance, nous reculons ; l’ennemi s’immobilise, nous le harcelons ; l’ennemi s’épuise, nous le frappons ; l’ennemi recule, nous le pourchassons »). Dans ces conditions, il ne faut pas s’attacher au terrain, et par exemple abandonner Winterfell sans combattre comme l’armée chinoise se repliant de Séoul après l’avoir conquise en janvier 1951. La deuxième option consiste au contraire à accepter la bataille, même dans des conditions défavorables, de façon non pas à attendre, mais à provoquer les occasions de frapper le Roi. La première posture est plus rationnelle, la seconde est plus réalisable. La mobilité de l’armée des Alliés n’est pas forcément plus importante que celle de l’AM, qui se déplace exclusivement à pied, mais dont la logistique est des plus sommaires et qui ne se préoccupe pas de la population. Pour reprendre l’analogie avec la guerre de Corée, c’est l’AM qui ressemble le plus à l’armée chinoise en mobilité lente mais inexorable et tout terrain, alors que l’armée des Alliés comme celle des Nations-Unies est dépendante des axes et de la logistique (quid du fourrage nécessaire à la cavalerie dothrakie dans les neiges du Nord ?). De plus, à attendre que les occasions de frappe se présentent, on risque fort d’attendre longtemps si le Roi du Nord n’a aucune raison particulière de se mettre en avant. Reste donc la grande bataille, qui risque d’être unique. C’est l'option choisie par les Alliés sur la position forte de Winterfell en espérant frapper le Roi de la Nuit dans le cours des combats principaux devant le château ou dans le piège tendu à proximité avec Brandon Stark en appât au pied de l’arbre sacré. C’est un plan très risqué, mais c’est celui qui présente le plus de (faibles) chances de succès. On notera que ce plan repose sur le présupposé fort que l’ennemi acceptera la bataille, ce qui n’est après tout pas si évident l’AM pouvant se contenter de contourner l’obstacle ou de l’assiéger, mais c’est un présupposé de forte probabilité l’ennemi n’ayant pas d’objectif-terrain mais un objectif-ennemi : tuer la vie. Considérons maintenant l’échelon tactique et le déroulement des combats. La bataille de Winterfell Le dispositif allié devant Winterfell est très étrange avec un étagement en profondeur singulier : cavalerie en tête, artillerie-catapultes, infanterie lourde, obstacle et enfin château avec l’artillerie-trébuchets. Tous les moyens, à l’exception d’un petit groupe d’archers consacré à la protection de Brandon, sont affectés à la défense éloignée ou rapprochée du château. Pas de réserve donc et surtout pas de force prête à foncer sur le Roi lorsqu’il se présentera pendant un créneau limité. Il faudra le cas échant l’extraire des combats en cours, ce qui ne peut que s’avérer très difficile et, en admettant que cela fût possible, avec de fortes chances d’arriver à contretemps même si le champ de bataille est relativement réduit. Face à l’AM, son volume et son agressivité un tel dispositif ne pouvait que faillir. On ne comprend pas l’utilité de la charge en aveugle des Dothrakis forcément vouée à l’échec, sauf si elle aboutit à l’atteinte de l’objectif décisif, très peu probable à ce stade. Dotée d’armes de jet, la cavalerie aurait pu, très en avant du dispositif allié, maintenir le contact avec l’AM, la freiner et l’user. Sans armes de jet, il était largement préférable de garder les Dothrakis en réserve en arrière du château afin d’exploiter des opportunités, attaque sur les arrières après contournement, destruction de groupes de Whigs isolés, et surtout aide à la destruction du Roi de la Nuit. Tout autre emploi était un gaspillage. Qui plus est la charge a réduit considérablement l’efficacité d’une arme pourtant redoutable : l’artillerie. Même par-dessus troupe, il est difficile avec des armes aussi imprécises de poursuivre les tirs alors que les forces amies sont au contact et dans l’axe de tir. Par principe, une attaque et son appui sont autant que possible perpendiculaires et non axiaux. Cela n’a pas été le cas ici, et les catapultes et trébuchets ont finalement été très sous-utilisés, d’autant plus que les premières, étrangement placée devant l’infanterie ont été tout de suite neutralisées par l’ennemi parvenu au contact. La combinaison dragons-infanterie s’est mieux réalisée. L’intervention aérienne a, à son tour interdit l’emploi de l’artillerie amie, mais la précision du close dragon support a été suffisante pour s’effectuer un peu dans tous les sens et elle a été très efficace, freinant la progression de l’AM et lui infligeant sans doute la majorité de ses pertes. L’intervention des dragons a cependant été fortement perturbée par une tempête de neige (était-elle prévisible ?) et l’intervention de la force aérienne ennemie, ce qui a eu moins permis d’obliger le Roi de la Nuit à se découvrir. On notera que ce dernier aurait pu choisir plus avantageusement le tir depuis le sol, mais il a proféré l’option du dragonfight avec un rapport de forces défavorable. Au bout du compte, cet engagement aérien indécis a abouti à la dépose des trois pilotes, et aux dragons laissés à eux-mêmes. Le dragon blanc employer pour brécher le château est utilisé ensuite au ras du sol en appui direct, sans doute un peu indistinct, mais l’AM se soucie peu des tirs fratricides. Les dragons alliés n’ont pas cette possibilité de combat au sol, y étant accrochés immédiatement par les Whigs. La dépose au sol des pilotes, tous des cibles à haute valeur ajoutée, a été l’occasion d’une première tentative de coup décisif, contrée par la « levée en masse » inopinée provoquée par le Roi de la Nuit dans les morts alliés. Pendant ce temps, l’infanterie alliée s’est retrouvée au contact de l’ennemi. Le plus étrange est qu’elle se trouvait devant la tranchée et les chevaux de frise et non derrière où évidemment elle aurait été beaucoup plus à même de résister, avec les catapultes. Là encore, comme la cavalerie de choc, l’infanterie lourde par ailleurs organisée en grande profondeur (mais qui a permis des manœuvres latérales des Immaculés de deuxième échelon) ne pouvait que résister, mais pas l’emporter. Il a fallu donc organiser, en catastrophe, le repli à l’intérieur du château. L’obstacle lui-même, dont on notera qu'il ne fait pas le tour du château et aurait pu être contourné, n’a pas permis de gagner beaucoup de temps ensuite. Constatons l’extrême difficulté qu’il y a eu à l’enflammer, le plan ne prévoyant qu’une seule méthode de mise à feu (un dragon). La redondance des moyens (en l’occurrence des soldats avec des torches) sur les points clés est pourtant un principe de base et n’y a pas toujours une sorcière sous la main pour résoudre les problèmes. Le pire était cependant que l’obstacle n’était en rien valorisé par des tirs, là encore un principe de base. Dans toute cette affaire, il aura manqué cruellement d’archers. La tranchée enflammée n’a finalement permis de gagner que peu de temps, les brèches étant réalisées en quelques minutes. Son seul intérêt a finalement été de provoquer la venue en avant du Roi de la Nuit et après sa chute et celle de Snow, la possibilité de le tuer. Il ne s'est sauvé que par le renfort des fantassins alliés morts. Raisonnons par l'absurde : placée derrière l'obstacle et non devant, le Roi de la Nuit aurait quand même été obligé de venir et dans le même temps, il n'aurait pu bénéficier de renforts de morts qui n'auraient pas été là. Les Whigs ayant la possibilité de grimper aux murs (ne le savait-on pas ? n’était-il pas possible de savonner ou plus facilement de glacer les murs ?) l’attaque directe du château se transformait rapidement en nouveau combat rapproché puis en mêlée confuse à son intérieur jusque dans la crypte (où une petite force de protection aurait été bienvenue). Résumons : ce combat de freinage a été réalisé avec un grand courage, mais une très mauvaise économie et emploi des moyens. Pour reprendre une nouvelle fois l’analogie avec les combats de Corée, face à une armée chinoise qui ressemblait beaucoup à l’AM dans ses modes d’action tactiques (assauts d’infanterie très agressifs avec un grand rapport de forces local, mépris des pertes, infiltration systématique, poussée en profondeur le plus loin possible) et après les surprises initiales, les forces américaines ont rapidement pratiqué la méthode du Roll Back. Le Roll Back qui consistait à une série de coups d’arrêt suivis de replis sur appuis d’artillerie au plus près et aériens dans la profondeur. La conquête de chaque portion de terrain impliquait des pertes chinoises considérables., jusqu'à l'usure complète. Les Américains contra-attaquaient alors avec des groupements blindés-mécanisés. De la même façon, l’AM aurait dû progresser en permanence sous une pluie de projectiles et de flammes. Hormis les dragons, la puissance de feu alliée a été très largement sous-utilisée. Les deux obstacles, tranchée et mur du château, en admettant le manque de temps pour en créer d’autre, ont été très mal valorisés, par le feu bien sûr, mais aussi par le choc. Au bilan, les troupes de choc ont été gaspillées dans des combats vains, et d’autant plus contreproductifs que les pertes subies ont permis à l’ennemi de constituer une armée-bis. Au final, malgré toutes les aberrations de sa mise en œuvre, le plan allié a réussi malgré tout, car le piège a fonctionné. Mais cela n'a été possible que grâce à l’initiative d’Arya Stark qui est parvenue à s’extraire avec grande difficulté de la bataille et a réussi, sans trop que l’on sache comment, une infiltration dans le dispositif ennemi avant de gagner son duel contre le Roi de la Nuit. La probabilité d’une telle occurrence était proche de zéro, mais « Sa Majesté le hasard » règne sur les plans même les plus mal conçus. La guerre contre les Marcheurs blancs semble donc gagnée, il reste encore à mener celle contre la Reine Cerseï alors que beaucoup de forces alliées ont été détruites. Espérons que celles qui restent seront mieux utilisées, car deux hamartias successives sont rares. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 Bon sang mais c'est bien sûr Citation On notera que ce plan repose sur le présupposé fort que l’ennemi acceptera la bataille, ce qui n’est après tout pas si évident l’AM pouvant se contenter de contourner l’obstacle ou de l’assiéger Ce con de Roi de la Nuit n'avait qu'à assiéger Winterfell jusqu'à ce que ses occupants meurent de faim... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 35 minutes ago, Rob1 said: Bon sang mais c'est bien sûr Ce con de Roi de la Nuit n'avait qu'à assiéger Winterfell jusqu'à ce que ses occupants meurent de faim... Et son style, hein? Qu'est-ce que tu fais de son style? C'est important pour lui! L'a pas l'air, comme ça, mais il est très sensible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 Le style de GOT? baston dragon téton? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 Il y a 2 heures, prof.566 a dit : Le style de GOT? baston dragon téton? On voit de moins en moins de dragons et de tétons... c'est honteux ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 (modifié) 2 hours ago, prof.566 said: Le style de GOT? baston dragon téton? Y'a de ça, quoiqu'en fait ils ont été très lights, et en fait complètement abstinents, sur le téton depuis 4 saisons (et, contrairement à ce que les memes ont imposé dans le dialogue.... Y'a jamais eu tant de nudité que ça): les seuls tétons qu'on a du voir depuis les ébats en bordel du prince de Dorne ont du être ceux de Théon quand il était torturé.... Et là, comme ça, je suis même pas sûr qu'il ait été torse nu, vu que l'essentiel des supplices infligés furent d'ordre psychologique, et ceux physiques visèrent plutôt une autre partie de son anatomie. Mais oui, en revanche, la baston est partie prenante du style. Je crois que le seul siège long de GoT (à part celui de Mereen, pas traité dans la série) est celui de Riverend, et il est expédié par rapport aux bouquins. Les sièges, c'est chiant à l'écran: on veut voir que l'assaut. Mais pour revenir à la mauvaise écriture, qui n'a fait que prendre plus de place depuis la saison 4, pour dominer totalement depuis la 6, je crois que l'un des pires avatars de ce développement est incarné par: Modifié le 12 mai 2019 par Tancrède 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 il y a 39 minutes, Tancrède a dit : Y'a de ça, quoiqu'en fait ils ont été très lights, et en fait complètement abstinents, sur le téton depuis 4 saisons (et, contrairement à ce que les memes ont imposé dans le dialogue.... Y'a jamais eu tant de nudité que ça): les seuls tétons qu'on a du voir depuis les ébats en bordel du prince de Dorne ont du être ceux de Théon quand il était torturé.... Et là, comme ça, je suis même pas sûr qu'il ait été torse nu, vu que l'essentiel des supplices infligés furent d'ordre psychologique, et ceux physiques visèrent plutôt une autre partie de son anatomie. Mais oui, en revanche, la baston est partie prenante du style. Je crois que le seul siège long de GoT (à part celui de Mereen, pas traité dans la série) est celui de Riverend, et il est expédié par rapport aux bouquins. Les sièges, c'est chiant à l'écran: on veut voir que l'assaut. Mais pour revenir à la mauvaise écriture, qui n'a fait que prendre plus de place depuis la saison 4, pour dominer totalement depuis la 6, je crois que l'un des pires avatars de ce développement est incarné par: C'était si terrible/choquant que ça le concept des scorpions lourds ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 (modifié) 1 hour ago, Chronos said: C'était si terrible/choquant que ça le concept des scorpions lourds ? C'est trop facile: une pirouette scénaristique pour se sortir d'affaire. On crée le savant fou qui a une solution pour tout, et rapidement, et qui peut en plus l'appliquer à n'importe quelle échelle en deux temps trois mouvements. Qu'il s'agisse de créer un zombie géant, un feu grégeois qui fait aussi TNT, ou une artillerie anti-aérienne capable de tirer façon mitrailleuse (presque) et montée sur tourelle orientable rapidement (apparemment 360° en gisement et 90° en site, donc 100% de couverture), comme si motorisée.... Qyburn est là et sert de deus ex machina pour scénariste flemmard. La semi résurrection de la Montagne est dans le bouquin et a son utilité et sa pertinence (notamment donner plus de corps au personnage déséquilibré de Qyburn, plus qu'un simple outil scénaristique), mais la suite vient de la série et n'a servi qu'à résoudre rapidement des situations dans lesquelles le script n'aurait pas du entraîner l'histoire pour commencer. Et en plus avec leur artillerie AA, ils ont sur-grosbillisé: maintenant, le dragon ne vaut rien. Il y a a trop, partout, et ces balistes/scorpions sont infiniment trop efficaces, ayant des cadences, portée, puissance, orientabilité et précision invraisemblables pour de tels engins à torsion (un machin comme ça devrait avoir quoi? 200-300m de portée effective grand max, avec une précision minable et pas plus d'un tir/minute dans le meilleur des cas). A l'inverse, les dragons, décrits dans les bouquins comme blindés, quasiment invulnérables quand ils sont en vol, et certainement pas des cibles faciles pour des engins médiévaux (à moins d'être vraiment tout près), sont depuis quelques temps dans la série des petites bestioles très sensibles même aux flèches. Outre la différence avec les bouquins (qui, après tout, peuvent ne parler qu'aux geeks qui n'ont du coup pas le droit de trop moufter sur ce sujet), j'observe que comme souvent dans les séries, les scénaristes modifient les "règles" établies en cours de route (même parfois juste visuellement) pour se faciliter la vie et, en l'occurrence, pour bâcler une fin de saison et de série qui a du être accélérée il y a quelques temps pour beaucoup de raisons (budgétaires entre autres), et qui a été mal gérée par la prod qui, visiblement, n'a pas bien stratégisé le développement depuis la saison 5: mauvaise architecture prévisionnelle des épisodes depuis ce moment, multiplication des personnages et sous-intrigues sans importance ou intérêt, perte de temps inutiles sur trop de trucs, avec à l'arrivée des résolutions d'arcs, d'intrigues et de situations expédiés, aussi bien par des scènes et épisodes "rushés" (et bâclés) que par des ellipses si grosses qu'elles sont juste des trous, mais aussi par, pour revenir au sujet, des deus ex machinae en pagaille, qu'il s'agisse d'artefacts "magiques"/tout puissants, de personnages devenant soudain des idiots/nuls complets ou des demi-dieux, de TGCM, d'événements qui s'emboîtent trop bien, de facilités coupables.... A l'arrivée, même chez les fans les plus convaincus, ça doit se sentir à un degré ou à un autre. Quand tant de grains de sables s'accumulent, ça finit par faire une dune. Ah, et dans les autres nouvelles sur les séries.... The Orville a été renouvelé pour une 3ème saison! Fuck Star Trek Discovery, qui mérite bien son acronyme de STD (équivalent anglais de MST)! Modifié le 12 mai 2019 par Tancrède 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 il y a 10 minutes, Tancrède a dit : pour bâcler une fin de saison et de série qui a du être accélérée il y a quelques temps pour beaucoup de raisons (budgétaires entre autres) Comment est-ce possible ? GOT est clairement la série culte de cette dernière décennie (et oui première saison en 2011 ^^). Elle est je crois, chaque année de diffusion, la série la plus téléchargée (autant légalement que pas) Je n'ose même pas imaginer les recettes issues des produits dérivés. . . D'ailleurs il y avait une bien meilleure écriture pour les première saisons qui ne devaient pas avoir le budget d'aujourd'hui. . . il y a 15 minutes, Tancrède a dit : qui a été mal gérée par la prod qui, visiblement, n'a pas bien stratégisé le développement depuis la saison 5: mauvaise architecture prévisionnelle des épisodes depuis ce moment, multiplication des personnages et sous-intrigues sans importance ou intérêt, perte de temps inutiles sur trop de trucs, avec à l'arrivée des résolutions d'arcs, d'intrigues et de situations expédiés, aussi bien par des scènes et épisodes "rushés" (et bâclés) que par des ellipses si grosses qu'elles sont juste des trous, mais aussi par, pour revenir au sujet, des deus ex machinae en pagaille, qu'il s'agisse d'artefacts "magiques"/tout puissants, de personnages devenant soudain des idiots/nuls complets ou des demi-dieux, de TGCM, d'événements qui s'emboîtent trop bien, de facilités coupables. Et ça me semble dingue. Si on rapport ça à la vie réelle (car oui pour moi l'univers du divertissement est un monde à part; pas régi par les mêmes "lois" d'autres environnement de travail) ça serait comme donner les clés de projets industriels à des stagiaires ou aux obséquieux qui gravitent autour des dirigeants mais sont d'une incompétence crasse. . . il y a 19 minutes, Tancrède a dit : A l'inverse, les dragons, décrits dans les bouquins comme blindés, quasiment invulnérables quand ils sont en vol, et certainement pas des cibles faciles pour des engins médiévaux (à moins d'être vraiment tout près), sont depuis quelques temps dans la série des petites bestioles très sensibles même aux flèches. Outre la différence avec les bouquins (qui, après tout, peuvent ne parler qu'aux geeks qui n'ont du coup pas le droit de trop moufter sur ce sujet), Pas faux à ceci près qu'il est montré depuis le début une certaine vulnérabilité des dragons. Je pense notamment à l’insurrection des fils de la harpie en fin de saison 5. On voit des rebelles qui sont à la base d'ancien nobles a priori sans formation guerrière blessés Drogon. Pour le coup la série reste cohérente à ce sujet. Par contre oui la baliste c'est plus efficace que les défenses anti-aériennes de la 2 GM... il y a 22 minutes, Tancrède a dit : A l'arrivée, même chez les fans les plus convaincus, ça doit se sentir à un degré ou à un autre. Quand tant de grains de sables s'accumulent, ça finit par faire une dune. Chez les fans ça commence à rouspéter sévère. . .^^ Cette dernière saison va faire du mal à la postérité de la série Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Surjoueur Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 il y a une heure, Tancrède a dit : à l'arrivée des résolutions d'arcs, d'intrigues et de situations expédiés, aussi bien par des scènes et épisodes "rushés" (et bâclés) que par des ellipses si grosses qu'elles sont juste des trous C'est précisément ce que j'ai ressenti lors de la prise de Hautjardin, le chateau des Tyrrel, et qui m'a fait complètement décrocher de la série. On voit l'armée Lannister qui s'avance vers Hautjardin, sans armes de sièges, aucun équipement, même pas un bélier ou une échelle... Puis le plan d'après elle pénètre dans le château. Comment ? Personne ne le sait. Olenna Tyrell dit bien juste après que ses soldats sont nuls mais ça n'explique pas comment on peut franchir une telle forteresse. Je m'étonne que les scénaristes aient pu laisser passer ça, il aurait suffit de pas grand chose pour éviter ce trou scénaristique. Par exemple que des gardiens de portes soient corrompus par les Lannister, ça aurait pris 30 secondes à faire... Bah non. J'ai vraiment pris ça pour du foutage de gueule. Les scénaristes ont dû se dire que les spectateurs combleraient eux-mêmes les trous... Quand on en vient au stade où il faut faire soit-même une partie du scénario c'est qu'il y a vraiment un gros problème. Au final c'est vraiment dommage qu'une série aussi bien partie finisse aussi mal. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 1 hour ago, elannion said: Comment est-ce possible ? GOT est clairement la série culte de cette dernière décennie (et oui première saison en 2011 ^^). Elle est je crois, chaque année de diffusion, la série la plus téléchargée (autant légalement que pas) Je n'ose même pas imaginer les recettes issues des produits dérivés. . . L'important, c'est ce que ça coûte par rapport à ce que ça rapporte, pas la recette dans l'absolu. Et pour une chaîne comme HBO, qui est encore à cheval entre système par abonnement (câble) et streaming, ce peut être un problème: on veut du buzz, oui, mais développer le streaming, c'est hors de prix et coûte des années sans bénéfices et, vu la guerre du streaming qui a plus ou moins commencé, a trop d'inconnues sur les recettes à attendre. Pour ce qui concerne GoT, ils n'ont pas du voir d'augmentation des abonnements/souscription et du pay per view depuis un certain temps, s'ils ont pressé pour finir la série. Outre le fait que tout le monde sentait qu'un GoT fait en "roue libre" et s'éloignant des romans (pour cause d'inexistence des romans nécessaires.... GRR Martin, sale flemmard!) risquait de poser plus de problèmes à terme, ces facteurs commerciaux ont pesé lourd: la série a rapporté initialement beaucoup, principalement en faisant augmenter très nettement les abonnements à HBO et, sans doute, le pay per view, mais le phénomène a du plafonner depuis un moment. Quand aux produits dérivés, ils ont du suivre une courbe similaire et trouver un plafond. A ceci près que dans leur cas, passé un certain stade, ils dépendent moins de la continuation de la série si elle est devenue suffisamment culte (c'est là qu'ils sont le plus rentables: du bénef sans avoir à produire la série) pour pouvoir avoir une vie propre pendant quelques temps, sans autre chose que des rediffs, la disponibilité en streaming et Blu-Ray, et la "transmission" à de nouveaux spectateurs par les parents, copains et communautés online. C'est là qu'on capitalise vraiment sur un produit réussi; quand il ne coûte plus rien mais continue à engranger. Quote Et ça me semble dingue. Si on rapport ça à la vie réelle (car oui pour moi l'univers du divertissement est un monde à part; pas régi par les mêmes "lois" d'autres environnement de travail) ça serait comme donner les clés de projets industriels à des stagiaires ou aux obséquieux qui gravitent autour des dirigeants mais sont d'une incompétence crasse. . . De notoriété publique sur le fonctionnement d'Hollywood: - le milieu de la prod considère qu'un déjeuner où on a discuté d'un projet à très gros trait (vraiment niveau café du commerce) est une intense "séance de travail" - le public est méprisé et considéré par défaut comme con, prêt à avaler n'importe quoi, et moutonnier - l'écriture est toujours considérée comme la 5ème roue du carrosse, et au mieux envisagée comme un secteur purement quantitatif, cad un où l'individu a peu/pas de valeur, sauf un nombre extrêmement réduit de très "grandes plumes", formant un sous-secteur économique de la prod fondé sur le "winner takes all" (et il n'y a au mieux que quelques dizaines de "winners" dans le secteur, une toute petite partie d'entre eux faisant des millions, le reste avec des salaires/cachets à 6 chiffres): il suffit de voir ce que la masse des scénaristes/rédacteurs est payée, quand elle l'est. C'est pas pour rien que leur syndicat se fait remarquer quand il manifeste, et qu'ils sont tous solidaires. Mais ils sont beaucoup trop nombreux pour que les prix augmentent vraiment, surtout dans un système où le principe même de leur métier est si peu valorisé et où, donc, tous sont remplaçables rapidement. Peu ont vraiment du talent, et peu peuvent réellement acquérir le métier nécessaire à l'excellence (à défaut de talent/originalité) de façon continue. Et plus encore, peu d'équipes de travail permanentes sont entretenues, où le groupe apprend à devenir plus efficace, productif et talentueux que la somme des parties qui le composent. - ajoute à cela l'entrisme dans ce métier, les coteries et factions, depuis quelques temps très politisées (et à sens unique), les guéguerres internes, le jeu de chaises musicales permanent dans les staffs d'écriture qui découle aussi bien de la prod (et de ses acteurs: cadres jouant les autorités, marketing imposant ses impératifs, DRH voulant des staffs "diversifiés"/PC....) que des dites coteries et bandes (qui excluent les brebis "différentes", n'aiment pas la contradiction, censurent pour des raisons politiques/idéologiques, ont des querelles d'ego....) qui, il faut aussi le rappeler, comme dans beaucoup de métiers artistiques, ont tendance à avoir des proportions nettement plus élevées de névrosés, égotistes, excentriques, gens répondant moins bien à des contraintes de travail de bureau et d'équipe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 (modifié) Le rachat de HBO par AT&T a pas du arranger la donne: Citation Last June, WarnerMedia boss John Stankey made headlines (and reportedly frustrated some HBO workers) by pressuring employees to increase output substantially. “We need hours a day. It’s not hours a week, and it’s not hours a month,” he said. “We need hours a day. You are competing with devices that sit in people’s hands that capture their attention every 15 minutes.” Citation HBO is already a hugely successful business and produces billions in profit each year, but it’s “not enough,” Stankey said in June. Still, he acknowledged that the network risks taking a hit to its reputation if quality takes a dive in the name of quantity. “You’ve earned the dynamic amongst your customer base that when you put a new piece of content out there, people will try it, just because they trust you’re going to be putting something in front of them that they might like,” Stankey said at the June town hall. “We now need to figure out how to expand the aperture of it without losing the quality.” https://www.theverge.com/2019/3/4/18250075/att-restructures-warnermedia-hbo-turner-streaming Clairement la priorité est pas mise sur la qualité de l'écriture... Modifié le 12 mai 2019 par hadriel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2019 Share Posté(e) le 12 mai 2019 (modifié) On 5/12/2019 at 7:20 PM, hadriel said: Le rachat de HBO par AT&T a pa du arranger la donne: https://www.theverge.com/2019/3/4/18250075/att-restructures-warnermedia-hbo-turner-streaming Clairement la priorité est pas mise sur la qualité de l'écriture... Yep: le langage utilisé par le gars dans le commentaire cité est clairement du pur "corporatese": "il nous faut tout et son contraire", "on va travailler à 130% de nos capacités", "on va recruter sans discrimination, et il nous faut X% de femmes, Y% de noirs....", "on ne perdra rien de la qualité, mais on va produire 3 fois plus sans recruter plus ni investir plus".... Qui n'a jamais entendu un florilège de tels postulats? Mais le fait est que les "streaming wars" ont commencé: les Américains "coupent le cordon" (du câble, le vecteur encore largement dominant dans l'absolu, mais désormais plus chez les moins de 35 ans) à vitesse grand V, les géants du secteur info/divertissement rachètent des chaînes, des sociétés de prod, des détenteurs de contenu.... En pagaille, tout le monde investit dans le streaming pour développer son service et son offre (y'en a même déjà qui ont ouvert boutique... Et fermé, comme le service de DC comics, quasi mort né avec peu de séries), et au final, déjà aujourd'hui, il est clair que le consommateur ne sera pas prêt à multiplier les abonnements à l'infini, alors même que le service Disney, le potentiel nouveau titan du secteur, n'a pas encore été lancé. Netflix est énorme, de même que son succès et son offre de contenus en propre (productions made in Netflix), mais désormais tous ceux qui diffusaient chez eux reprennent leurs séries et films aussi vite que possible, et la boîte, pour en arriver où elle est, s'est lancée dans une spirale d'endettement massive (d'ici 2-3 ans, ils devront reposer uniquement sur ce qu'ils produisent eux-mêmes: sera-ce suffisant pour soutenir une telle dette alors qu'ils ne ralentissent pas la dépense?). Amazon, le deuxième géant (mais avant tout parce qu'Amazon Prime est disponible à ses abonnés pour d'autres raisons qu'un abonnement à un service streaming), peine toujours à créer un volume conséquent de produits valables/appréciés, et perd donc aussi de l'argent dans ce registre, sans évidemment avoir beaucoup d'espoir de constituer un catalogue conséquent de productions connues à moins d'un accord avec un ou plusieurs grands détenteurs, ce qui semble peu probable vu que tous veulent développer le leur. Assez loin derrière, on a Hulu (donc Disney) qui constitue pour ainsi dire le seul opérateur "mid range", et après ça, on a essentiellement les grandes chaînes télés qui essaient de pousser leur service (avec leurs catalogues propres), mais sans dépasser un seuil critique (au mieux quelques millions d'abonnés, avec peu de fidélité). Dans les mois/années à venir, on va voir tous les grands noms du cinéma, qui sont quasi tous liés à un grand groupe qui a aussi un empire télé (donc le catalogue qui va avec), sortir/organiser et pousser leur service (ce qui va représenter des milliards d'investissement à perte pendant plusieurs années) et sans doute essayer de consolider tout le contenu qu'ils possèdent dans un seul vecteur streaming. Mais à l'arrivée, ça fera toujours beaucoup de services en concurrence: Netflix, Amazon (qui survivra mieux parce qu'Amazon Prime dépend nettement moins de la seule diffusion audiovisuelle), le tandem Hulu et Disney + (dans l'empire Disney, avec entre autre le network ABC et la partie prod ciné/télé de Fox), les 3 services liés aux 3 grands Networks télé (CBS Access....) et aux poids lourds auxquels chacun est attaché (AT&T/WarnerBros, Comcast/NBCUniversal, Viacom/CBS/Paramount), plus une multitude de services plus spécialisés, liés ou non à une des entités précédentes. A environs 10$/mois en moyenne pour un abonnement, ça va pas le faire pour un public dont je doute que la majorité soit prête à claquer plus de 30ou 40$/mois pour son divertissement télé (avec en plus l'abonnement internet et téléphone, et les sorties ciné comme concurrence/semi-concurrence), et que ça emmerde souverainement de devoir switcher d'un service à l'autre plutôt que d'avoir une seule plate-forme, un seul catalogue générique dans lesquels naviguer et choisir (déjà chiant sur Netflix quand ils avaient l'offre de quasi tout le monde, et ce sera encore pire avec l'inflation énorme de productions ciné et télé qui est déjà là et ne va faire qu'augmenter). Donc les "streaming wars" sont en cours, et elles vont s'aggraver avant qu'une relative rationalisation du secteur ne commence à pointer son nez, par élimination des perdants et par accords entre survivants pour produire des "bouquets" à peu près gérables sur une seule plate-forme d'accès. Et en attendant, ça va faire tellement rage pendant quelques années que la masse de productions qui va nous tomber sur le paletot sera absolument imbittable, et vu les cadences attendues, la qualité va être..... A chercher ardemment. Ce qui sera dur dans un tel raz de marée. Va falloir se trouver des bons groupes d'amis dont on connaît bien les goûts pour répartir la tâche, mais il va aussi falloir apprendre à gérer la FOMO (fear of missing out), et à être nettement plus discriminant (ne pas hésiter à arrêter une série qui est correcte ou "juste bonne") si on veut se faire un petit panaché de produits qu'on aime vraiment bien. Je blague pas: la masse de ce qui arrive en termes de productions est invraisemblable, et ce non seulement via ce qui vient et va encore plus venir des USA, mais aussi via ce que le reste du monde, par des partenariats sur ces services dématérialisés (on le voit avec Netflix et Amazon), va envoyer. Il y aura, dans une telle masse, beaucoup de perles et de perles rares qui ne seront en fait plus si rares (même si elles pèseront sans doute un pourcentage ridicule de la masse évoquée), mais pour les trouver, va falloir changer nos processus de recherche, et même prioriser parmi ces produits jugés "bons à très bons". Modifié le 13 mai 2019 par Tancrède 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 13 mai 2019 Share Posté(e) le 13 mai 2019 Il y a 17 heures, Surjoueur a dit : On voit l'armée Lannister qui s'avance vers Hautjardin, sans armes de sièges, aucun équipement, même pas un bélier ou une échelle... Puis le plan d'après elle pénètre dans le château. Comment ? Personne ne le sait. Olenna Tyrell dit bien juste après que ses soldats sont nuls mais ça n'explique pas comment on peut franchir une telle forteresse. Je m'étonne que les scénaristes aient pu laisser passer ça, il aurait suffit de pas grand chose pour éviter ce trou scénaristique. Par exemple que des gardiens de portes soient corrompus par les Lannister, ça aurait pris 30 secondes à faire... Bah non. J'ai vraiment pris ça pour du foutage de gueule. Les scénaristes ont dû se dire que les spectateurs combleraient eux-mêmes les trous... Quand on en vient au stade où il faut faire soit-même une partie du scénario c'est qu'il y a vraiment un gros problème. Surtout que les Lannister aient encore une armée qui est le plus abusé. Je viens de revoir des bouts de la saison 1 et 2 et c'est clairement dit que lors de la première bataille où Robb capture Jaime les Stark mettent out la moitié des forces Lannoister ( soit 35 000 hommes). Ensuite durant la saison 2 et 3 Robb continue d'enchaîner les victoires. . . D'ailleurs Littleflinger durant son entrevue avec Tywin en saison 2 déclare que les Tyrelle possèdent la troisième armée de Westeros. . . Le truc c'est qu'en fin de saison 6 normalement Cersei c'est fini 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 13 mai 2019 Share Posté(e) le 13 mai 2019 Et on en parle de la bataille de Port-Réal ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 13 mai 2019 Share Posté(e) le 13 mai 2019 (modifié) 50 minutes ago, elannion said: Surtout que les Lannister aient encore une armée qui est le plus abusé. Je viens de revoir des bouts de la saison 1 et 2 et c'est clairement dit que lors de la première bataille où Robb capture Jaime les Stark mettent out la moitié des forces Lannoister ( soit 35 000 hommes). Ensuite durant la saison 2 et 3 Robb continue d'enchaîner les victoires. . . D'ailleurs Littleflinger durant son entrevue avec Tywin en saison 2 déclare que les Tyrelle possèdent la troisième armée de Westeros. . . Le truc c'est qu'en fin de saison 6 normalement Cersei c'est fini Y'avait même un moment dans la série où Tywin disait que les filons d'or des terres Lannister étaient épuisés.... Apparemment, cette innovation par rapport aux bouquins n'a pas fait long feu dans la narration, parce qu'on n'en a pas vu de conséquences: même avec un royaume pressuré par la Banque de Fer, no problem pour embaucher du soldat en pagaille, financer des programmes d'armements nouveaux, soudoyer la flotte de fer, ou louer la plus grande armée de mercenaires existante. L'écriture, c'est du solide dans cette prod! 42 minutes ago, Ciders said: Et on en parle de la bataille de Port-Réal ? Je mate l'épisode ce soir, mais j'ai déjà vu et lu des critiques et commentaires (avec spoilers, comme s'il y avait encore quelque chose à gâcher), et c'est saignant (oui, l'épisode à l'air de l'être aussi, mais c'est surtout la réaction). Mais bon, après, au choix, les 3-4 dernières saisons (pour moi), ou les deux dernières (pour ce qui semble beaucoup de monde) ou seulement celle qui va s'achever (pour presque tout le monde), il faut bien se rappeler de quelques petits trucs: - beaucoup de petites filles ont été baptisées Daenerys depuis quelques années.... Comment se sentent leurs parents après l'épisode d'hier ? - Les deux gars qui ont dirigé le show depuis le début, d'abord de façon narrativement passive en suivant le script issu des romans (4-5 saisons), ensuite en faisant leurs propres choix (donc ils sont responsables de ce qui merde depuis), sont les gars que Kathleen Kennedy a choisi pour écrire la prochaine saga cinéma de Star Wars (apparemment, Ryan Johnson serait -conditionnel- out). Comme j'ai entendu le dire déjà plusieurs fois, en référence à leur embauche et à celle de Ryan Johnson (qui a commis The Last Jedi), "she sure can pick them" (grosso modo: "elle a du flair pour trouver les bons" ). Ya comme une génération de gens actuellement en charge à Hollywood qui a un goût prononcé pour l'assassinat de franchises innocentes. Spoiler Aucun problème avec Daenerys virant tarée psychotique, mais bordel, ça se décrète pas comme ça, d'un coup renversant totalement la vapeur sans plus de développement préalable, même si contradictoire et pas forcément évident à réellement spotter; il y a des niveaux de gratuité auxquels on a droit, et d'autres non. Tiens? Puis soudainement, la DCA "one shot one kill" ne fonctionne plus du tout en plein jour et avec la possibilité d'un tir croisé par des dizaines/centaines de plates-formes. "L'armure narrative" fonctionne bien. En tout cas, ça a l'air d'être le plus gros bodycount de l'histoire de la série; un massacre de personnages principaux et secondaires, qu'ils soient tués physiquement ou narrativement. Et c'est confirmé, Jon n'a pas été ressuscité avec une épine dorsale ou une paire de couilles... C'est cher payé, de revenir à la vie en version non-zombie, dans cette série. Modifié le 13 mai 2019 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 13 mai 2019 Share Posté(e) le 13 mai 2019 il y a 27 minutes, Tancrède a dit : louer la plus grande armée de mercenaires existante. L'écriture, c'est du solide dans cette prod! Cela est par contre cohérent. Elle vole littéralement les réserves d'or et de biens aux Tyrell pour se payer les mercenaires. Mais les Lannister n'auraient jamais pu lever une armée pour conquérir haut-jardin. Avec les Baratheon ce sont eux qui ont le plus morflé. d'ailleurs sait-on si des bannerets Baratheon sont restés loyaux à joffrey et Tommen ? Pas le souvenir d'avoir vu beaucoup de livré verte à Port Réal. . . il y a 29 minutes, Tancrède a dit : Y'avait même un moment dans la série où Tywin disait que les filons d'or des terres Lannister étaient épuisés.... Apparemment, cette innovation par rapport aux bouquins n'a pas fait long feu dans la narration, parce qu'on n'en a pas vu de conséquences: même avec un royaume pressuré par la Banque de Fer, Je l'avais oublié ça. Oui plus d'excuses du coup. Plus de tune, pratiquement que des batailles perdues. Les forces de la bataille de la Nera qui bousculent Stannis sont essentiellement Tyrell ( c'est mentionné plusieurs fois il me semble). Les Lannister seraient les WW de l'humanité ^^ Le pire c'est que toutes ces horreurs scénaristiques sont faites pour garder Cersei comme antagoniste principal. . . Elle a eu un développement intéressant par son absence d'évolution notamment. Elle est restée la même salxxx hargneuse, vicieuse et moins maligne qu'elle ne le croît (redit par plusieurs persos dont son propre père). Mais vu qu'elle était présente dès le départ ses multiples erreurs auraient du l'amener à sa fin depuis quelques temps. Je pense qu'une mise à mort par Jaime après son délire pyromane aurait été tout indiqué et aurait pu par la même occasion conclure un arc Jaime avec une pointe de cynisme. Lui, malgré toute l'évolution de caractère serait revenu au point de départ. . .le sel de la vie ^^ il y a 38 minutes, Tancrède a dit : Les deux gars qui ont dirigé le show depuis le début, d'abord de façon narrativement passive en suivant le script issu des romans (4-5 saisons), ensuite en faisant leurs propres choix (donc ils sont responsables de ce qui merde depuis), Pourtant ils avaient amené quelques brillantes idées. Je pense notamment aux "confrontations" Tywin/ Arya en Saison 2. Ce n'est clairement pas dans le bouquin et demeure pour moi un grand temps fort de la série. Cela humanise et complexifie Tywin de manière hyper satisfaisante. Arya étant réellement la fille (voir même l'enfant) que tywin rêvait d'avoir. Pareil avec le personnage d'Asha (la sauvageonne qui va "baby-sitter" les frères Starks). Loin d'être un perso principal mais qui ajoutait de la profondeur au récit. Les dialogues étaient aux petits oignons également Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Armfelt Posté(e) le 13 mai 2019 Share Posté(e) le 13 mai 2019 Comme prévu , cet épisode 5 est vraiment spectaculaire. Pour le reste, mieux vaut débrancher son cerveau et juste sortir le pop-corn. Si si, ça en vaut la peine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 13 mai 2019 Share Posté(e) le 13 mai 2019 (modifié) 10 minutes ago, elannion said: Pareil avec le personnage d'Asha (la sauvageonne qui va "baby-sitter" les frères Starks). Loin d'être un perso principal mais qui ajoutait de la profondeur au récit. Les dialogues étaient aux petits oignons également C'est Osha: Asha est la soeur de Theon Greyjoy (renommée Yara dans la série, pour éviter cette proximité de noms il me semble). Et Osha est dans les romans, avec un arc similaire. Pour Arya, ils n'ont rien inventé de l'épisode d'Arrenhall: la même chose arrive, dans les mêmes circonstances. Ils ont juste switché le grand personnage dont il est question: en lieu et place de Tywin dans la série, c'était en fait Roose Bolton (le père du bâtard sadique, le grand seigneur du nord traître aux Starks) dans les romans (où il est presque aussi important et développé que Tywin). Modifié le 13 mai 2019 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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