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La Chine première puissance économique du monde en 2050


stephanesh

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il y a 17 minutes, koojisensei a dit :

Je trouve que c'est toujours interessant de voir les anciens articles sur le potentiel économique de la Chine. Jusque la, ils se sont tous trompé.
Je me rappel que dans les années 90 deja, on voyait des articles alarmistes disant que la Chine risque de devenir la 2eme puissance mondiale d'ici...2020.
Ce qui est le plus remarquable est que dans la plupart des cas, les reactions sont plutot du genre a dire que la prévision est bien trop optimiste.
J'ai vu que finalement, c'est un peu la meme chose au tout debut du sujet qui avait été abordé en 2008.
Pourtant moins de 10 ans apres, le PIB chinois a déja supplanté le PIB américain en PPA depuis plusieurs années et que seul le dépassement en terme de PIB en dollars constant reste encore une inconnu mais je pense personnellement que ca arrivera sans doute avant les années 2025 si pas de catastrophe majeur. Donc comparé au prévision qui donnait un changement de statut au bout de 27 ans, ca sera plutot fait en moins de 17 ans.
Pourtant, il me semblait que les prévisions ont été fait avec une croissance assez robuste de l'économie chinoise, je ne comprend pas comment tout ces prévisions ont pu se trompé à ce point.

Peut être faut-il chercher dans l’écart des prévisions de croissance entre la Chine et les US sur toute la période.

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Il y a 3 heures, Castor a dit :

Peut être faut-il chercher dans l’écart des prévisions de croissance entre la Chine et les US sur toute la période.

Il faut voir si ca ne bute pas sur le vieillissement de la population chinoise, avec une forte accélération prévue vers 2030 (de mémoire).

=> CQFD Population et économie japonaise, promise aux plus belles destinées dans les années 1980.

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Il y a 14 heures, Castor a dit :

Peut être faut-il chercher dans l’écart des prévisions de croissance entre la Chine et les US sur toute la période.

Je pense que l'ecart reste contenu dans le sens ou la croissance américaine est certe plus faible que prévu mais la croissance chinoise aussi qui flirte désormais avec les 6%.

 

Il y a 11 heures, Benoitleg a dit :

Il faut voir si ca ne bute pas sur le vieillissement de la population chinoise, avec une forte accélération prévue vers 2030 (de mémoire).

=> CQFD Population et économie japonaise, promise aux plus belles destinées dans les années 1980.

Effectivement, le vieillissement de la population est un gros probleme qu'aucun pays n'a su régler efficacement.
Certain pays europeen tente de contourner le probleme en adoptant une politique d'immigration comme la France pendant tres longtemps ou l'Allemagne plus récemment mais cela crée d'autre problème, d'autre pays comme le Japon n'en accueil pas.
Mais au final, je pense que c'est le défi numéro 1 d'un pays comme la Chine avec un taux de fécondité aussi bas. Culturellement, je ne pense pas que la Chine est finalement tres ressemblant avec d'autre pays asiatique comme le japon ou la corée et je pense qu'elle ne prônera pas une politique d'immigration comme les pays europeens. 
Apres, il faut dire que le taux de fécondité a été abaissé artificiellement par les autorités, le temps nous dira si une relance sera possible même si j'en doute fortement dans les grandes villes.
D'un autre coté, il faut dire que la Chine est parti de tellement bas en terme de PIB par hab que le phénomène de rattrapage économique est loin d’être terminé.

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La Chine commence à avoir des escrocs a la mesure de son développement économique. Une pyramide de Ponzi de 7 milliards d'euros en 2 ans...:

http://www.bfmtv.com/international/chine-prison-a-vie-pour-une-escroquerie-de-plus-de-7-milliards-d-euros-1254353.html

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Le 07/09/2017 à 10:33, koojisensei a dit :

Je pense que l’écart reste contenu dans le sens ou la croissance américaine est certes plus faible que prévu mais la croissance chinoise aussi qui flirte désormais avec les 6%.

Effectivement, le vieillissement de la population est un gros problème qu'aucun pays n'a su régler efficacement.
Certain pays européen tente de contourner le problème en adoptant une politique d'immigration comme la France pendant très longtemps ou l'Allemagne plus récemment mais cela crée d'autre problème, d'autre pays comme le Japon n'en accueil pas.
Mais au final, je pense que c'est le défi numéro 1 d'un pays comme la Chine avec un taux de fécondité aussi bas. Culturellement, je ne pense pas que la Chine est finalement très ressemblant avec d'autre pays asiatique comme le japon ou la Corée et je pense qu'elle ne prônera pas une politique d'immigration comme les pays européens. 
Apres, il faut dire que le taux de fécondité a été abaissé artificiellement par les autorités, le temps nous dira si une relance sera possible même si j'en doute fortement dans les grandes villes.
D'un autre coté, il faut dire que la Chine est parti de tellement bas en terme de PIB par hab que le phénomène de rattrapage économique est loin d’être terminé.

Vu la taille de la population chinoise, j'ai du mal à imaginer quels pays pourraient fournir une immigration assez massive pour contrer -même partiellement - le vieillissement.

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Il ne s'agit pas de renouveler entièrement la population quand il s'agit de booster le nombre d'actif. Je pense qu'environs 10% d'actif en plus change déja beaucoup la donne. Dans le cas de la Chine, environ 700 millions de la population seront encore actif vers 2050 sachant qu'il y a à l'heure actuelle environ 800 millions de personne qui vivent sous le seuil de la pauvreté avec moins de 1.90$ par jours. Si la Chine veut favoriser une politique d'immigration dans le futur, je pense qu'il y a pas d'obstacle majeur.

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  • 2 weeks later...
Le 13/09/2017 à 15:05, kalligator a dit :

Je crains que les problèmes écolo (air/eau) contrarient l'ambition de la Chine de devenir no 1 mondial. A force de naître et de vivre dans un environnement très pollué la multiplication des maladies y relatives va coûler ce pays

En fait, en prenant en compte la population chinois, un chinois pollue 3-4 fois moins qu'un Francais moyen si ce n'est plus.
Surtout qu'une partie de la pollution est de la pollution délocalisé. C'est a dire que tous les usines qui fabriquent pour le reste du monde va polluer en Chine alors que le produit fini est consommé ailleurs. 
Mais je pense que d'ici 10-20 ans, il y aura une amélioration graduelle. D'une part, les coûts de productions en Chine augmente déja énormément et vont augmenter encore, obligeant des délocalisations à son tour de la Chine vers des pays comme l'Inde, Bangladesh ou le Vietnam. D'autre part, la maitrise techinique des chinois va permettre de mieux combattre la pollution dans certain domaine comme la production de l’électricité ou améliorer le rendement de l'énergie. 

Le problème de la pollution est bien plus préoccupant a mon avis en Inde. Ce pays est déja autant pollué que la Chine voire encore plus dans certaine ville alors que l'Inde ne fabrique pas encore énormément de produit dans les usines, son économie est moins développé et le rattrapage technique semble aussi plus lent. Le nombre d'habitant augmente encore très vite et la pollution risque d'empirer de manière exponentiel dans les années a venir.

La Terre étant la même pour tout le monde ca serai bien que les pays développé viennent en aident techniquement au pays qui en ont le plus besoin. Aider les autres, c'est s'aider soi meme.

Modifié par koojisensei
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Le problème de la pollution est sa concentration dans l'air et l'eau en des zones densément peuplées. La pollution globale moyenne n'est pas vraiment importante.

Pour exemple la région ou je vis (le Chablais à l'est du Lac Léman) a connu des pollution majeures de l'air (usine d'incinération) et de l'eau (industries chimiques), heureusement que je vis à 1000 m et que je dispose d'eau de source, mes pôtes qui ont fondé famille en plaine connaissent de nombreux problèmes de santé quand à leur enfants nés dans cet écosystème ils sont une sacrée source de revenu pour les médecins de la région : maladies respiratoire, allergies, syndromes diffus etc.

Dans les régions de Chine ou l'on ne voit plus le ciel en pleine journée ou l'eau ressemble à du jus de chaussette bonjour les dégats

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bonjour , 

 

aucune analyse sérieuse ne peut dire aujourd’hui si la Chine dépassera les Usa dans 50 surtout , trop de paramétres y contribuent , ils suffit qu'un conflit commercial éclate et c'est réglé , les Usa sont  en nette perte de vitesse mais a la différence des russes du temps de la guerre froide , ils ont les. moyens d'agir .D'autre part et le sujet a été évoqué , un conflit n'est pas exclu la Chine est certes une grande puissance mais ne sera pas reconnu comme telle car trop dictatoriale et impérialiste ( Spratley et associes )

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Le 26/09/2017 à 14:03, Am39Exocet a dit :

aucune analyse sérieuse ne peut dire aujourd’hui si la Chine dépassera les Usa dans 50 surtout , trop de paramétres y contribuent , ils suffit qu'un conflit commercial éclate et c'est réglé , les Usa sont  en nette perte de vitesse mais a la différence des russes du temps de la guerre froide , ils ont les. moyens d'agir 

En fait, la question est pas de savoir si la Chine dépassera la USA dans 50 ans. La Chine a déja dépassé les USA en terme de PIB à parité de pouvoir d'achat.
Je pense que la question est de savoir si la Chine ne va pas depassé les USA dans les 5 prochaines années.
 

 

Le 26/09/2017 à 14:03, Am39Exocet a dit :

Chine est certes une grande puissance mais ne sera pas reconnu comme telle car trop dictatoriale et impérialiste ( Spratley et associes )

Seulement dans les pays sous influences US.

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  • 3 months later...
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La Chine s'attend à un net sursaut de sa croissance en 2017

La croissance chinoise devrait s'être essoufflée au quatrième trimestre, pénalisée par une vaste campagne anti-pollution, mais sans compromettre le net sursaut de la deuxième économie mondiale sur l'ensemble de l'année, selon un panel d'experts sondés par l'AFP.

D'après la prévision médiane d'onze analystes, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Chine s'est établie à 6,7% sur la période octobre- décembre, un nouveau ralentissement après une progression de 6,8% au troisième trimestre.

Mais le chiffre pour l'ensemble de 2017 devrait s'avérer plus encourageant.

Selon le même panel, le géant asiatique a vu sa croissance accélérer à 6,8% l'an dernier, après avoir enregistré en 2016 sa pire performance depuis plus d'un quart de siècle (+6,7%). De quoi surpasser largement l'objectif officiel "d'environ 6,5%" que s'était fixé Pékin.

Le chiffre officiel, publié jeudi, sera scruté de près en dépit d'une fiabilité très contestée: le pays représente près d'un tiers de la croissance planétaire.

"La croissance chinoise en 2017 a surpassé les attentes initiales du marché", commente Guo Shaoyu, analyste chez JPMorgan Chase, notamment à la faveur d'une forte accélération au premier semestre (+6,9%).

L'activité "a été portée par les chantiers d'infrastructures et les investissements dans l'immobilier, mais également soutenue par une solide consommation et une amélioration de la demande internationale", explique-t-il à l'AFP.

Et ce à la faveur d'un surcroît d'endettement bon marché: "Le gouvernement a tacitement permis un gonflement encore plus rapide du crédit pour soutenir l'activité (...) avant le congrès quinquennal du Parti communiste en octobre", décrypte Alaistair Chan, analyste de Moodys.

Une façon, selon lui, de muscler les investissements et la production industrielle. Mais aussi d'encourager la demande intérieure, à l'heure où ventes de détail et commerce électronique continuaient de s'envoler.

- Campagne antipollution -

Enfin, la Chine a vu son commerce extérieur --un pilier de son économie-- se reprendre vigoureusement en 2017, aidé par l'embellie de la conjoncture aux Etats-Unis et en Europe.

Après leur effondrement de 2016, les exportations chinoises ont bondi de 8% l'an dernier, gonflant les carnets de commande des firmes manufacturières.

Pour autant, les vents contraires s'intensifient: les autorités sabrent les surcapacités industrielles; des durcissements réglementaires s'efforcent d'endiguer un endettement colossal et les risques financiers; des restrictions pour contrer la surchauffe de l'immobilier dans les grandes villes pénalisent la construction, énumère M. Guo.

Surtout, soucieux d'endiguer la pollution hivernale, le gouvernement mène une vaste campagne de fermeture d'usines dans le nord du pays.

D'où le ralentissement de croissance attendu au quatrième trimestre: ces mesures environnementales "se sont traduites en octobre et novembre par une modération de l'activité manufacturière", à l'unisson d'un essoufflement de la production manufacturière, observe M. Guo.

D'autres facteurs noircissent le tableau, ajoute Helen Qiao, de Bank of America Merrill-Lynch: le durcissement dans le secteur financier et le resserrement du crédit "devraient commencer à faire effet" sur l'activité, et la morosité du secteur de la construction devrait s'accentuer sur fond de ventes immobilières ralenties, prédit-elle.

- Statistiques falsifiées -

Le Premier ministre Li Keqiang a cependant vanté la semaine dernière des perspectives chinoises "meilleures qu'attendu", évoquant une croissance "d'à peu près 6,9%" en 2017. "Nous ne nous sommes pas entêtés à inonder (l'économie) à grands flots de plans de relance", privilégiant au contraire de nouvelles sources de croissance", a-t-il fait valoir.

Pékin rappelle volontiers ses efforts de rééquilibrage vers les services (plus de 50% du PIB) et les nouvelles technologies, au détriment d'industries lourdes surendettées et d'exportations à faible valeur ajoutée.

Mais les interrogations sur la crédibilité des statistiques gouvernementales persistent.

Dans un microblog rapidement supprimé, une radio officielle locale a indiqué la semaine dernière qu'une vaste zone portuaire et économique de la municipalité de Tianjin (nord) avait gonflé d'environ 33% son PIB en 2016... un embellissement de quelque 42 milliards d'euros.

L'incident n'est pas isolé: la province en difficulté du Liaoning (nord-est) avait notamment reconnu l'an dernier avoir falsifié ses statistiques pendant des années.



(©AFP / 16 janvier 2018 11h01)

 

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  • 1 month later...
  • 1 year later...

Harg, la Chine veut être d'ici 5 à 10 ans le premier producteur mondial de vin et travaille sur le modèle du vin Californien qu'un des entrepreneurs préfèrent aux vins français - Au bucher l'hérétique - :blink:

https://www.scmp.com/week-asia/economics/article/3009784/can-china-become-wine-worlds-next-california

 

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Il y a 3 heures, collectionneur a dit :

Harg, la Chine veut être d'ici 5 à 10 ans le premier producteur mondial de vin et travaille sur le modèle du vin Californien qu'un des entrepreneurs préfèrent aux vins français - Au bucher l'hérétique - :blink:

https://www.scmp.com/week-asia/economics/article/3009784/can-china-become-wine-worlds-next-california

 

Le modèle californien est effectivement meilleur pour créer un tissu économique viable impliquant bien plus d'acteurs et secteurs économiques.

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Il y a 5 heures, Rochambeau a dit :

Le modèle californien est effectivement meilleur pour créer un tissu économique viable impliquant bien plus d'acteurs et secteurs économiques.

Et accessoirement la démocratie et en partie la libre entreprise!

Soyons tranquille, la Chine ne l'exportera tout de suite. In vino Veritas, ça a ses limites au pays du rouge. 

 

Modifié par Phacochère
Correction "en partie"
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Il y a 5 heures, collectionneur a dit :

Harg, la Chine veut être d'ici 5 à 10 ans le premier producteur mondial de vin et travaille sur le modèle du vin Californien qu'un des entrepreneurs préfèrent aux vins français - Au bucher l'hérétique - :blink:

https://www.scmp.com/week-asia/economics/article/3009784/can-china-become-wine-worlds-next-california

Pourtant ça ne les gêne pas de racheter plein de vignobles français...

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Acheter un vignoble français c'est surtout acheter une marque de luxe, cela ne veut pas dire pour autant que son modèle est viable à être reproduite en Chine ... Au passage si j'en crois le manga "Les gouttes de dieu" les vin rouge français ne se marient assez mal avec à la cuisine chinoise (on conseille les vins blanc français notamment ceux d'Alsace et Moselle), il est préférable d'accompagner cette dernière avec les vins italiens.

Il y a 2 heures, Phacochère a dit :

Et accessoirement la démocratie et pour partie la libre entreprise!

Si je ne me trompe pas depuis la fin de la Révolution Culturelle avec les réformes de Deng Xiaoping et Zhao Ziyang, il y a déjà une forme de "corporative multisectorielle" qui se développe depuis quelques temps dans le monde rural chinois, d'où le caractère séduisant que peu avoir le modèle californien.

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il y a 51 minutes, Rochambeau a dit :

Au passage si j'en crois le manga "Les gouttes de dieu" les vin rouge français ne se marient assez mal avec à la cuisine chinoise (on conseille les vins blanc français notamment ceux d'Alsace et Moselle)

Vu la très grande diversité de vins rouges français, et de cuisines chinoises, j'ai quand même du mal à croire que cette incompatibilité soit générale. Je suppose qu'il devait parler d'un certain type de Bordeaux rouges à base de cabernet sauvignon, au gout très prononcé de bois de chêne, qui est devenu un standard mondial connu et imité. D'ailleurs les Américains, qui produisent ce type de vins, le boivent seul, ce n'est pas dans leur culture d'associer la nourriture et le vin. Alors ils préfèrent des vins forts, assez chargés en alcool, et qui explosent en première bouche. Pas vraiment le genre à bien se marier avec de la nourriture...

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Il y a 2 heures, Surjoueur a dit :

Vu la très grande diversité de vins rouges français, et de cuisines chinoises, j'ai quand même du mal à croire que cette incompatibilité soit générale. Je suppose qu'il devait parler d'un certain type de Bordeaux rouges à base de cabernet sauvignon, au gout très prononcé de bois de chêne, qui est devenu un standard mondial connu et imité. D'ailleurs les Américains, qui produisent ce type de vins, le boivent seul, ce n'est pas dans leur culture d'associer la nourriture et le vin. Alors ils préfèrent des vins forts, assez chargés en alcool, et qui explosent en première bouche. Pas vraiment le genre à bien se marier avec de la nourriture...

Si j'ai bien compris l'explication la cuisine chinoise est assez salée et bourratif ce qui le rend peu compatible avec les vins français, d'ailleurs les chinois sont encore attachés au baijuu et huangjiu . Mes souvenirs sont vague mais effet ces les cabernet sauvignon qui ne sont pas adaptés à la cuisine chinoise, et j'ai aussi le souvenir que le protagoniste (il y a un peu plus de 40 tomes) de l'histoire trouve bien un rouge français (un pinot je crois) qui peut accompagner la cuisine chinoise.

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Le 13/05/2019 à 07:45, collectionneur a dit :

Harg, la Chine veut être d'ici 5 à 10 ans le premier producteur mondial de vin et travaille sur le modèle du vin Californien qu'un des entrepreneurs préfèrent aux vins français - Au bucher l'hérétique - :blink:

J'ai déjà un slogan: les viticulteurs chinois, spécialistes des rouges depuis Mao!

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Le 13/05/2019 à 09:21, Rochambeau a dit :

Le modèle californien est effectivement meilleur pour créer un tissu économique viable impliquant bien plus d'acteurs et secteurs économiques.

Oui, il est aussi plus lisible et plus accessible en se basant sur la marque et le cépage (type de plant de vignes).

Le modèle français se base sur des "terroirs", des régions traditionnelles de production de vins (bourgognes, bordeaux, côtes-du-Rhône...).

Ce qui pose deux soucis :

-Le client peut avoir du mal à s'y retrouver dans cette multitude de terroirs. Il est plus simple au premier abord de parler par cépages ("Merlot", "Pinot", "Chardonnay"...) bien que ce soit aussi trompeur car ça ne présage pas de la qualité finale d'un vin, d'autres facteurs entrent en compte comme le sol ou la vinification.

-Puis surtout quand on démarre de rien on ne peut pas se prévaloir d'une tradition viticole...

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  • 5 years later...

Rachat de logements, réduction de l'apport minimum... Le plan de Pékin pour relancer l'immobilier

Ce vendredi devait se tenir à Pékin une réunion cruciale entre représentants du gouvernement et du secteur immobilier au sujet d'un possible plan de relance de cette activité en crise, selon l'agence Bloomberg. Le secteur est sous forte pression, avec certains promoteurs au bord de la faillite et des prix en chute qui dissuadent les Chinois d'investir dans la pierre.

17 Mai 2024, 7:30

La Chine veut relancer le secteur de l'immobilier en crise. Le gouvernement chinois a annoncé des mesures en ce sens ce vendredi. Pékin envisage le rachat de logements non vendus ou non livrés et la réduction de l'apport minimum nécessaire à 15% pour un premier achat immobilier.

« Des efforts importants doivent être déployés pour promouvoir le traitement des projets de logements classés comme étant en cours de construction, qui ont été vendus et qui rencontrent des difficultés à être livrés », a déclaré le vice-Premier ministre chinois He Lifeng lors d'une réunion avec des hauts responsables à Pékin, selon Chine Nouvelle.

« Dans les villes où il existe un grand nombre de logements, les autorités peuvent passer des commandes et acheter certains de ces logements à des prix raisonnables afin de les utiliser comme logements abordables », a-t-il ajouté.

Aucun détail n'a été donné sur le nombre de logements qui seraient ainsi rachetés. « Les collectivités locales concernées devraient gérer correctement les propriétés résidentielles inoccupées ainsi transférées en les reprenant, en les achetant (...) afin d'aider les sociétés de logement qui ont des difficultés financières à résoudre leurs problèmes », a plaidé le vice-Premier ministre.

Les mesures les plus ambitieuses adoptées par Pékin

Une autre mesure vise à réduire l'apport minimum nécessaire pour un premier achat immobilier. « Les taux minimaux d'apport pour les prêts hypothécaires aux particuliers seront abaissés à 15% minimum pour l'achat d'un premier logement et à 25% pour l'achat d'un deuxième », a rapporté l'agence d'Etat Chine Nouvelle, citant la Banque centrale et l'Administration nationale de réglementation financière.

Ces mesures apparaissent comme les plus ambitieuses adoptées par Pékin pour tenter de relancer le secteur immobilier, dont la crise pèse sur la relance de son économie.

« Ce sont les taux d'apport et d'intérêt les plus bas de l'histoire », a commenté à l'AFP Yan Yuejin, directeur de recherche de l'Institut de recherche Yiju, un centre de réflexion. « Ces mesures envoient des signaux très positifs et seront très utiles pour relancer l'humeur du marché », a-t-il ajouté, se disant « très optimistes quant aux effets potentiels qu'elles auront sur le marché de l'immobilier ».

Vendredi, une réunion cruciale portant sur la relance de l'immobilier - dont la Chine n'a pas confirmé la tenue - était prévue à Pékin entre représentants du gouvernement et du secteur, avec des régulateurs ainsi que des représentants des banques, des autorités locales et du secteur immobilier, selon l'agence Bloomberg.

Le Conseil d'Etat - plus haute instance gouvernementale chinoise - cherche à consulter les professionnels du secteur avant de finaliser sa stratégie, alors que de nombreux promoteurs sont en difficultés financières.

Le secteur « dans une période d'ajustement »

Les actions des promoteurs chinois ont grimpé à Hong Kong ces derniers jours dans l'espoir de nouvelles mesures permettant de relancer ce secteur qui a longtemps représenté au sens large plus du quart du PIB de la Chine ainsi qu'un important vivier d'emplois.

Le secteur immobilier chinois « est toujours dans une période d'ajustement », a reconnu vendredi, lors d'une conférence de presse, Liu Aihua, porte-parole et cheffe économiste du Bureau national des statistiques (BNS). Les chiffres officiels publiés vendredi ont d'ailleurs montré que les prix et le volume de ventes dans le pays ont continué de baisser en avril.

L'immobilier souffre depuis 2020 d'un durcissement par les autorités des conditions d'accès au crédit pour les promoteurs immobiliers, afin de réduire leur endettement. Le secteur est sous forte pression, avec certains promoteurs au bord de la faillite (Evergrande, Country Garden...) et des prix en chute qui dissuadent les Chinois d'investir dans la pierre.

Le FMI appelle des « mesures énergiques »

Les mesures de soutien de Pékin au secteur n'ont eu pour le moment que peu d'effets. Les autorités ont levé les restrictions qui pesaient sur l'achat de logements dans certaines régions, notamment dans les grandes villes de Hangzhou (est) et de Xi'an (nord), afin de stimuler les achats immobiliers.

Le mois dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a estimé que Pékin devrait prendre des « mesures énergiques » pour réduire la quantité de logements inachevés et donner plus de place aux « corrections basées sur le marché », dans un secteur immobilier lourdement endetté.

Beaucoup de villes chinoises ont mis en place des réglementations très strictes depuis une dizaine d'années dans le but de calmer la fièvre spéculative immobilière qui régnait alors. Mais elles reviennent petit à petit sur ces mesures sur fond de crise des géants du secteur entre faible demande et chute des prix.

Les ventes de détail ralentissent en avril

Cette profonde crise du secteur immobilier pénalise l'économie du géant asiatique. La production industrielle en Chine a accéléré en avril, à +6,7% sur un an, mais les ventes de détail ont ralenti à +2,3%, symptôme d'une reprise encore difficile dans la deuxième économie mondiale, selon les chiffres officiels publiés vendredi.

Les chiffres des ventes sont « déprimés par les prix bas à la consommation et la poursuite de la baisse des ventes de logements », observe Dan Wang, économiste en chef à la Hang Seng Bank China. « La confiance des entreprises et des consommateurs restera faible sans un soutien politique ciblant directement les revenus des familles et les biens durables », estime-t-elle.

« La production industrielle est restée forte mais la consommation a ralenti » car « la demande intérieure reste atone », souligne l'économiste Zhiwei Zhang, du cabinet Pinpoint Asset Management.

« Cet ensemble de données macroéconomiques, combiné à la faiblesse des données sur le crédit en avril, pourrait inciter les décideurs politiques à prendre des mesures plus énergiques pour stimuler la demande intérieure », ajoute-t-il, estimant que « la probabilité d'une réduction des taux au deuxième trimestre augmente ».

La croissance pourrait s'essouffler à cause de l'immobilier

Pékin s'est fixé cette année un objectif « d'environ 5% » de croissance de son PIB, loin des progressions à deux chiffres des dernières décennies. Ce rythme, qui ferait bien des envieux dans la plupart des grandes économies, n'en serait pas moins le plus faible pour la Chine depuis 1990 (3,9%), hors période de Covid.

Le FMI, qui maintient une prévision de croissance inférieure à celle du gouvernement chinois (4,6%), met toutefois en garde contre un « essoufflement » de la reprise économique en Chine en raison de la crise de l'immobilier.

« A défaut d'une réponse d'ensemble au secteur immobilier en difficulté, la croissance pourrait s'essouffler », prévient le FMI, alors que ce secteur a longtemps représenté au sens large plus du quart du PIB de la Chine.

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