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http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/08/05/georgie-l-equilibre-des-puissances-s-est-modifie_1226024_3214.html

Géorgie : "l'équilibre des puissances s'est modifié"

Un an après le conflit entre la Géorgie et la Russie, quel bilan peut-on dresser ?

Nous sommes dans une impasse diplomatique depuis plusieurs mois. A la fin du mois d'août 2008, un processus de négociation avait été mis en place sous le patronage de l'Union européenne. Or, ce processus piétine : les protagonistes butent notamment sur des questions de représentation au sein des institutions.

En un an, les rapports de force se sont néanmoins modifiés. En septembre, la toute-puissance russe dans la région ne faisait aucun doute. Mais depuis que la crise économique a frappé la Russie, l'équilibre des puissances s'est modifié. Son ton a fortement baissé sur la scène internationale. Du côté géorgien, le président Mikheïl Saakachvili a réussi à se maintenir au pouvoir, car le pays fait face à une crise économique très dure.

C'est la position des Etats-Unis qui a le plus évolué. L'attitude de Barack Obama est beaucoup plus prudente et plus constructive que celle de George W. Bush. Contrairement à son prédécesseur, Obama ne considère pas la Russie comme quantité négligeable sur la scène internationale. A ce titre, Washington a changé de position par rapport à l'entrée de la Géorgie et de l'Ukraine dans l'OTAN. Les Etats-Unis considèrent que si cette intégration se fait trop vite, elle risque d'être plus déstabilisatrice qu'autre chose pour la région.

L'attitude des Européens est finalement celle qui a le moins changé, alors que ce sont eux les plus directement concernés par le conflit.

Doit-on craindre une reprise des hostilités ?

A l'heure actuelle, il est vrai qu'on entend au loin des bruits de bottes. La Géorgie montre des signes de fébrilité. Le Caucase du Nord, c'est-à-dire l'Ingouchie et le Daguestan, connaissent actuellement des troubles sérieux. Les Russes, qui ont une vision particulière de la région, lient ces troubles aux tensions qui surgissent actuellement au Caucase du Sud, et notamment en Géorgie.

Récemment, des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et de l'ONU ont été contraints de quitter le terrain ossète, ce qui préoccupe Tbilissi. Parallèlement, les Russes souhaitent renforcer leur présence en Abkhazie et en Ossétie par le biais de bases militaires. Au Caucase, on n'est jamais à l'abri d'un coup de sang. Et il est vrai que depuis quelques semaines, on assiste à une hausse des tensions dans le discours.

Quels seraient les enjeux d'un nouveau conflit ?

C'est une question que les Européens doivent impérativement se poser. Quelle serait leur réaction si un observateur européen était pris à partie sur le terrain ? L'Union européenne n'a pas de doctrine de réaction en pareil cas. Du côté géorgien, le président Saakachvili veut se maintenir au pouvoir coûte que coûte. L'intégrité territoriale de la Géorgie est en quelque sorte devenue l'alpha et l'oméga de sa politique. Quant à la Russie, elle est bien décidée à rappeler à Saakachvili que son pouvoir ne tient qu'à un fil et que Moscou a les moyens de le trancher quand il lui plaira.

En manifestant sa présence en Ossétie et en Abkhazie, la Russie rappelle également à l'Arménie, à l'Azerbaïdjan, voire à la Turquie qu'elle reste la puissance forte dans la région.

Propos recueillis par Audrey Fournier

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/08/07/un-an-apres-la-guerre-la-russie-et-la-georgie-s-opposent-toujours_1226488_3214.html

A Tskhinvali, un an après la guerre russo-géorgienne

Des camions vont et viennent sur la rue Gertsena, au sud de Tskhinvali, la capitale sud-ossète. Dans ce quartier situé à moins de 500 mètres de la "frontière" géorgienne, les carcasses de maisons bombardées au mortier ont été déblayées. Sous un soleil de plomb, une dizaine de travailleurs s'activent à échafauder la structure d'une future maison de trois étages.

Un an après le conflit russo-géorgien d'août 2008, l'Ossétie du Sud, la petite république autoproclamée seulement reconnue par la Russie et le Nicaragua, commence à peine à reconstruire les villes et les villages touchés par les combats.

Piotr, propriétaire d'une entreprise de construction, dirige le petit groupe d'ouvriers. Originaire de Mineralnye Vody, dans le Caucase russe, tout comme ses ouvriers, il a répondu à l'appel d'offres de Moscou pour un contrat concernant une dizaine de maisons à Tskhinvali. Un contrat "pas si rentable que prévu. Le transport du matériel est trop long, trop coûteux".

Comme les ouvriers, le matériel de construction et l'essentiel des produits manufacturés viennent de Russie. Dans cette petite république montagnarde de quelques dizaines de milliers d'habitants dépourvue d'usines, la seule voie d'accès traverse la chaîne montagneuse du Caucase par le tunnel de Roki, construit par l'Armée rouge dans les années 1980.

Au bout d'une mauvaise route de montagne, le tunnel mène aux vallées de l'Ossétie du Nord, république intégrée à la Fédération de Russie.

La frontière entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud, à quelques mètres au sud de Tskhinvali, est désormais hermétiquement fermée ; le petit commerce, florissant avant le conflit de 2008 malgré les tensions politiques, est maintenant impossible. Au poste de Teïk, les drapeaux géorgien et sud-ossète se font face à moins de 20 mètres. Côté ossète, trois "volontaires", ivres et sans armes, montent la garde de l'autre côté des blocs de béton posés par l'armée géorgienne. Des soldats russes y assurent une présence ponctuelle, issus du contingent de quelques milliers d'hommes disséminés dans les bases russes implantées en Ossétie du Sud et sur la frontière osséto-géorgienne.

Un an après le conflit, l'emprise de Moscou sur la petite République est totale. La présence militaire russe, quoique discrète dans les rues de Tskhinvali, est visible : un blindé solitaire circule parfois en direction de la frontière géorgienne, tandis que des camions de transport de troupes roulent sur l'axe nord-sud du "pays", entre la capitale et la frontière russe.

Sur les chantiers, la majorité des travailleurs - et des entreprises - sont russes. Dans son luxueux bureau aménagé dans un hôtel décrépit de la place centrale de Tskhinvali, le directeur de la commission pour la reconstruction, tête de pont du financement russe, fait les comptes. "Trente millions d'euros ont été versés par la Russie en 2008, et 190 millions d'euros le seront en 2009", assure Zourab Kabisov, businessman ossète de Moscou revenu à Tskhinvali après la guerre.

La présence discrète dans son bureau du ministre de l'industrie, penaud, laisse entendre que le premier est maître à bord. "Bien sûr, la Russie fournit l'essentiel du financement, et une majorité de cadres dans la République sont russes. Nous sommes un petit pays, nous n'avons jamais eu à faire face à un tel problème", explique M. Kabisov.

Alors que plus de 90 % de la population sud-ossète est titulaire d'un passeport russe, Moscou a également dépêché un ambassadeur sur place, tandis qu'une section consulaire devrait être bientôt ouverte. Les citoyens russes d'Ossétie du Sud bénéficient notamment d'une retraite versée à Vladikavkaz, sur le territoire russe proprement dit, en Ossétie du Nord. "Tous les mois, j'y touche 3 000 roubles (67 euros) de retraite, explique Mourad dans son appartement sans fenêtres de la vieille ville de Tskhinvali. La retraite ossète, elle, s'élève à 500 roubles (11 euros), c'est dérisoire."

A l'occasion des commémorations du premier anniversaire du déclenchement de la guerre, la place centrale de Tskhinvali se transforme pour accueillir les invités. Des gradins y sont installés, un concert sera donné, des textes seront lus et une minute de silence observée. Sur les routes, des affiches géantes illustrant des soldats russes dans des blindés disent "Merci, Russie !".

"AUCUN DROIT MORAL"

Pacha, qui travaille à la reconstruction d'une école au centre de Tskhinvali, fait partie de ceux qui sont prêts à "se battre encore" pour maintenir l'Ossétie du Sud en dehors du contrôle géorgien. Après avoir combattu, "comme la plupart des hommes ici", il assure pouvoir facilement trouver des armes "si ça devait être nécessaire". Il habite seul dans son appartement touché par un mortier géorgien, alors que sa femme "se repose à Saratov, en Russie", un séjour également financé par Moscou. Sur son téléphone portable, des vidéos tournées sur le front l'an dernier illustrent la violence des combats. Après le repli géorgien, Pacha a suivi les troupes russes sur le territoire géorgien pour "niquer du Géorgien".

Dans cette Ossétie du Sud en reconstruction, les villages auparavant habités par les Géorgiens au nord de Tskhinvali restent, eux, en ruine. Sur les murs encore debout, un nom de famille ossète rappelle qui assure en être le propriétaire. "Il s'agit de maisons habitées par des Ossètes, qui en ont été expulsés lors du premier conflit en 1991", explique au Monde le président sud-ossète Edouard Kokoity. "Les Géorgiens qui les ont occupées par la suite n'ont aucun droit moral sur ces propriétés, aucun droit moral au retour", assure-t-il, évoquant pour autant "une République sud-ossète aujourd'hui multi-ethnique".

Exsangue, dépourvue de ressources, laminée par le conflit de l'an dernier, l'Ossétie du Sud survit aujourd'hui avec l'aide du financement russe. Si la reconstruction a démarré, elle risque cependant d'être longue, tandis que la plupart des habitations sont dépourvues d'eau chaude et que le téléphone et l'électricité sont parfois défaillants.

Le soutien de Moscou, malgré certaines frictions avec les autorités locales, est indéfectible. "Evidemment, les Russes s'impliquent dans le conflit pour défendre leurs propres intérêts dans la région", reconnaît Timour Tskovrebov, rédacteur en chef du journal XXIe Siècle. "Seulement, aujourd'hui, leurs intérêts coïncident avec les nôtres", assure-t-il.

Alexandre Billette

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Un article de Libération sur la situation Ossète :

http://www.liberation.fr/monde/0101584455-ossetie-du-sud-moscou-pris-a-son-propre-piege

Dans une maison détruite, sans toit, au centre de Tskhinvali, sont étalés des photos de la guerre, des objets brisés, des fragments de mines… Samedi, le président sud-ossète, Edouard Kokoïty, accompagné de Sergueï Bagapch, le président de l’autre république sécessionniste géorgienne, l’Abkhazie, ont inauguré un «musée du génocide». Un nom pour le moins bizarre, car même les autorités russes reconnaissent désormais que le conflit d’août 2008 a fait 162 morts parmi les Sud-Ossètes, soit moins que du côté géorgien. Le même jour, le président russe, Dmitri Medvedev, a déclaré depuis Vladikavkaz (à la frontière de la Russie avec l’Ossétie du Sud) qu’«une punition juste et sévère et un châtiment sévère seront infligés aux personnes qui ont donné les ordres criminels», faisant référence au président géorgien, Mikhaïl Saakachvili.

Un an après le conflit, la guerre de l’information continue bel et bien. Au centre de Moscou, dans la nuit de vendredi à samedi, les jeunes activistes du mouvement pro-Kremlin Nachi («les nôtres») ont allumé 8 000 bougies devant la cathédrale du Christ Sauveur. A Tioumen, en Sibérie, leurs camarades du Molodaia Gvardia («la jeune garde») ont déclaré qu’ils allaient s’enfermer dans le sous-sol d’un immeuble et y passer vingt-quatre heures sans eau ni nourriture pour revivre les sensations des habitants de Tskhinvali il y a un an.

Au-delà de la propagande exaltée, les experts russes évoquent un bilan moins fabuleux pour la Russie. Pour Alexandre Golts, expert militaire, Moscou est pris au piège : «Au moment où la Russie a pris en charge l’Ossétie du Sud, elle est devenue de facto l’otage des aventures du régime ossète. Personne ne croira jamais que Kokoïty est responsable des nettoyages ethniques ou de quoi que ce soit, le monde entier tiendra Moscou pour responsable, explique-t-il. Sans parler de l’impasse diplomatique, à l’instar de ce qui se passe pour Chypre du Nord [république autoproclamée au nord de l’île, occupée par les Turcs et reconnue seulement par Ankara, ndlr].» La guerre éclair a pourtant servi à l’armée russe. Selon l’expert, à la suite du conflit, ses généraux ont dû admettre que «l’armée russe date du milieu du siècle passé et c’est déjà bien qu’elle ait réussi à battre la petite armée géorgienne». Depuis l’automne 2008, la réforme militaire avance plus vite.

La journaliste Ioulia Latynina estime, elle, que le grand gagnant est le régime ossète : «L’Ossétie du Sud reçoit l’argent russe pour la reconstruction et il disparaît. Il faudra à un moment en rendre compte aux Russes. Le régime de Kokoïty ressemble à celui du Hamas, pour qui la guerre est le seul moyen d’exister.» Selon le quotidien économique Vedomosti, la guerre et les subventions accordées ensuite à l’Ossétie du Sud ont coûté 27,7 milliards de dollars (19,5 milliards d’euros) à la Russie, soit un tiers du déficit du budget russe pour l’an 2010. Le journal a calculé que pour chaque Ossète, il y a plus de 13 600 dollars d’aide russe, alors qu’une bonne partie de la population vit toujours sous les tentes.

Un autre article sur la Géorgie :

http://www.liberation.fr/monde/0101584454-saakachvili-l-avenir-de-tbilissi-ne-doit-pas-s-ecrire-a-moscou

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  • 1 month later...

'armée russe construirait de mystérieux tunnels dans un secteur montagneux d'Abkhazie, la république séparatiste de Géorgie reconnue par Moscou.

Au début du mois de septembre, les médias géorgiens ont rapporté que la construction de plusieurs tunnels serait en cours dans les montagnes à proximité de la ville minière de Tkvarcheli. La zone de construction serait interdite à la population locale et tous les travaux seraient réalisés par l'armée russe.

La chaîne de télévision Rustavi 2 a diffusé une vidéo, prise par un habitant de Soukhoumi et qui montre un tunnel censé être situé à proximité de Tkvarcheli. Selon la chaîne géorgienne, 700 mètres de tunnel auraient été construits en deux mois d'excavation par les Russes.

L'analyste Roman Kupchinsky, de la fondation Jamestown, note que la télévision publique géorgienne rapporte que plusieurs tunnels sont actuellement en construction par les forces russes, à proximité des villes d'Ochamchire, Gulripshi et Tkvarcheli. Les militaires russes entreprendraient également d'élargir des tunnels miniers déjà existants, qui servaient à l'exploitation du charbon.

L'usage fait par les forces russes de ces tunnels demeure inconnu, mais le Dr. Nodar Natadze, universitaire et ancien député géorgien, avance l'hypothèse d'une utilisation militaire des tunnels pour le stockage et le déploiement d'armes stratégiques, notamment des missiles. Il émet également une seconde hypothèse, celle de l'utilisation des tunnels pour le stockage de produits dangereux, tels que des déchets nucléaires.

La construction de ces tunnels n'a pas été confirmée par les autorités russes et le gouvernement géorgien n'aurait jusqu'à présent fait aucun commentaire à leur sujet.

Sources: Jamestown Foundation, Rustavi 2

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Intriguant.

Je doute qu'il s'agisse de stockage de déchets nucléaires, les russes ont la place, et même s'ils se soucient peu de leur image, là ce serait vraiment trop.

L'hypothèse des armes stratégiques... j'y crois pas trop non plus, pourquoi en abkhazie et pas dans le caucase russe du sud, si c'est pour la situation géographique?

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  • 2 weeks later...

Visiblement Moscou a poussé la Géorgie a la faute ... dans le conflit qui les a opposé. Ce que tout le monde pensait tout bas :) Ou comment mieux se victimiser pour soumettre.

http://www.opex360.com/2009/09/30/moscou-a-pousse-tbilissi-a-la-faute-selon-un-rapport/

Imaginez-vous en train de jouer au football. Durant la partie, un joueur de l’équipe adverse ne cesse pas de vous provoquez. Au bout d’un moment, vous craquez et commettez la faute à ne pas faire qui vous vaudra un carton rouge, à la grande satisfaction de votre adversaire qui n’attendait que cela. Cet exemple sportif peut expliquer, dans les grandes lignes, les conclusions du rapport commandé par l’Union européenne à un groupe d’experts au sujet du conflit entre la Géorgie et la Russie, en août 2008.

Ainsi, selon le document, établi sous la direction de la diplomate suisse Heidi Tagliavini et publié ce 30 septembre, c’est Tbilissi qui a déclenché les hostilités, dans la nuit du 7 au 8 août 2008 en bombardant l’Ossétie du Sud, la région séparatiste géorgienne. Les auteurs du rapport n’ont pas pu déterminer l’existence d’un mouvement de troupes russes qui auraient accrédité la thèse défendue par la Géorgie, qui estime avoir été agressée par la Russie.

Mais dans le même temps, les auteurs du rapport estiment que Moscou n’est pas exempt de tout reproche, notamment pour avoir fait monter la tension dans les régions séparatistes, à savoir l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, et pousser ainsi Tbilissi à la faute.

Cela étant, les conséquences de ce conflit sont loin d’être positives pour la Géorgie, et en particulier pour son président, Mikheïl Saakachvili, qui passe maintenant pour un “aventurier”, sans doute au grand plaisir du voisin russe.

“Saakachvili s’est fait avoir, car il a cru pouvoir compter sur le soutien américain, et il s’est planté. C’est ça l’histoire” a résumé Pierre Lellouche, le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, lors d’un point presse à Bruxelles, le 28 septembre. “Il est spur que les Russes n’ont pas aidé, avec des povocations, mais quand même!” a-t-il poursuivi. “S’il y a soutien à la Géorgie” par l’Union européenne, pour ce qui de celui à l’homme (Saakachvili), c’est une autre histoire” a-t-il affirmé.

Désormais, les forces russes se sont installées durablement dans les deux régions séparatistes géorgiennes. Pour avoir voulu prendre l’initiative d’une manière inconsidérée, les autorités de Tbilissi ne sont pas prêtes, en l’état actuel de la situation, d’en reprendre le contrôle.

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Un an pour pondre ca, je pourrais etre diplomate suisse...

“S’il y a soutien à la Géorgie” par l’Union européenne, pour ce qui de celui à l’homme (Saakachvili), c’est une autre histoire”

Sous-entendu, si il nous fait encore un coup comme ca, il ne va pas rester...

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Visiblement Moscou a poussé la Géorgie a la faute ... dans le conflit qui les a opposé. Ce que tout le monde pensait tout bas :) Ou comment mieux se victimiser pour soumettre.

http://www.opex360.com/2009/09/30/moscou-a-pousse-tbilissi-a-la-faute-selon-un-rapport/

ça n'explique pas le genre de provocation russe?

Ce n'est pas plutôt une concession faite à un "allié" pour lui " oui, t'as merdé mais c'est pas tellement grave, on t'a provoqué"N

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  • 2 months later...
  • 4 weeks later...
  • 1 month later...

REUTERS :

La diffusion par une station de télévision pro-gouvernementale géorgienne, de fausses informations faisant état de l'entrée de chars russes dans la capitale et de la mort du président Mikheil Saakachvili a semé la panique samedi dans le pays.

La télévision Imedi avait introduit son sujet en disant qu'il s'agissait d'une "imitation d'événements possibles", mais cet avertissement a échappé à de nombreux téléspectateurs et le réseau de téléphones portables a rapidement été saturé tandis que les habitants de Tbilissi se précipitaient dans les rues.

L'émission a rappelé à la population les pires moments d'août 2008 lorsque la Russie a écrasé une tentative de reprise de contrôle par la Géorgie de sa région sécessionniste d'Ossétie du Sud. La guerre avait duré cinq jours et les chars russes s'étaient approchés à 45 km de Tbilissi.

Le ministère géorgien de l'Intérieur a souligné que la fausse information, qui n'était accompagnée d'aucun sous-titre indiquant qu'il s'agissait d'une fiction, avait causé une "grande panique". Un cinéma de la capitale s'est vidé, les parents ayant rappelé leurs enfants à la maison, a rapporté un spectateur.

L'agence russe Interfax a consacré une dépêche urgente à l'entrée "présumée" mais non confirmée de chars russes à Tbilissi et à la mort de Saakachvili et la radio Echo de Moscou a interrompu ses programmes pour annoncer la "nouvelle".

Imedi a montré la progression de chars russes en utilisant des images d'archive de la guerre de 2008.

Reprenant la parole pour introduire un débat en direct, le présentateur a présenté des excuses pour la panique que le programme avait pu causer en disant: "Nous avons seulement voulu montrer à quoi pourrait ressembler le pire jour de l'histoire géorgienne".

Des opposants à Saakachvili ont récemment rencontré à Moscou le Premier ministre russe Vladimir Poutine et ont réclamé un rétablissement des liens entre les deux pays.

Georgy Arveladze, directeur de la Georgia Media Production Holding, propriétaire d'Imedi, a expliqué à Reuters que le but de l'émission était de montrer la "véritable menace" de ce qui pourrait arriver.

Des dizaines de Géorgiens mécontents ont convergé vers Imedi où Nino Burjanadze, personnalité d'opposition, a déclaré à des journalistes qu'elle jugeait le canular "écoeurant".

http://fr.news.yahoo.com/4/20100313/twl-georgie-russie-fausse-alerte-41953f5.html

http://fr.news.yahoo.com/82/20100313/twl-la-gorgie-prise-de-panique-aprs-une-8f38f87.html

Un épisode digne d'Orson Welles, lorsqu'il terrorisa l'Amérique en annonçant une invasion des extra-terrestres.

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ils ont voulu faire un copié-collé avec les belges (le truc de la télé qui annoncé la scission entre Flamands et Wallons ),mais s'est pas la même situation  :lol:

ils sont fous ses géorgiens  :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

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  • 8 months later...

Ils semble d'aprés les télégrammes publiés ''wikileaks'' que les Occidentaux n'étaient pas du tout ''chaud'' au suget de cette petite guerre et qu'ils avaient avertit la présidence Géorgienne de la folie de celle ci, le chef d'état major polonais qui est depuis décédé pensent qu'il est possible qu'ils y a eu des ''manipulations'' de la part d'agents russes pour déclencher celle ci :

http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/01/wikileaks-le-refroidissement-americain-a-l-egard-de-la-georgie_1447676_3210.html

Et signalons les vues sur la négociation français sur le conflit :

http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/01/wikileaks-les-reserves-americaines-sur-la-mediation-de-sarkozy-en-georgie_1447707_1446239.html#ens_id=1446739

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  • 1 year later...

Guerre en Géorgie de 2008 : que révèlent la défaite tactique géorgienne et la victoire opérative russe ?

A l’heure où le débat historico-militaire fait la part belle aux conflits asymétriques et insurrectionnels, occultant ainsi la guerre conventionnelle (voir la reléguant à un passé révolu), j’ai souhaité revenir sur les combats de 2008 en Géorgie qui ont vu s’affronter deux armées blindées-mécanisées aux équipements quasi-similaires, aux racines doctrinales identiques mais qui ont choisi de s’engager selon des niveaux de manœuvre différents.

En effet, le déroulement de cette campagne offre des enseignements intéressants sur les opérations interarmes et interarmées contemporaines, engageant des unités allant de la valeur du bataillon (ou groupement tactique) à celui de la brigade, tout en suscitant la réflexion sur des principes et des fondements majeurs de l’art de la guerre. De la même façon, les deux protagonistes envisagent leurs actions selon des modalités bien différentes, choix qui révèlent leurs atouts mais surtout leurs faiblesses structurelles ou opérationnelles, particularités qu’il s’agira de comprendre et d’identifier. En revanche, notre propos ne sera pas de revenir sur l’ensemble de la crise et ses implications géopolitiques.

Aussi, dans ce cadre, nous aborderons, dans un premier temps, le rapport de forces et la planification au début du conflit, avant de détailler les 12 premiers jours de l’engagement et enfin, de conclure sur le bilan et des réflexions tactico-opératives de portée plus larges.

Lire suite:

http://lechoduchampdebataille.blogspot.fr/2012/03/guerre-en-georgie-de-2008-que-revelent.html

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  • 2 years later...

Je déterre un peu...

Ne serait ce le bon moment pour les Géorgiens pour venir un peu mettre le bazar en chatouillant l’Ossétie ou l'Abkhazie?

En ont ils les moyens? Quelle pourrait être la réaction russe?

Non

Ils se sont fait étrillés et je pense qu'ils n'ont aucune envie de remettre cela, d'autant plus que les successeurs de Sakash le Vile ont essayé de normaliser dans la mesure du possible les relations avec Moscou.

En plus je ne suis pas certain que depuis 2008 le matériel ait été remis à niveau : ils ont perdu beaucoup de choses qu'ils avaient mis longtemps à accumuler.

Enfin ils ont débuté une réorganisation en 2011 donc ca fait un peu court pour un appareil militaire efficace (qui de toute façon se fera rouler dessus par les russes).

 

La Georgie va rester tranquille pendant un chouille de temps, le point chaud qui peut flamber actuellement dans le Caucase c'est Arménie-Azerbaidjan

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Non

Ils se sont fait étrillés et je pense qu'ils n'ont aucune envie de remettre cela, d'autant plus que les successeurs de Sakash le Vile ont essayé de normaliser dans la mesure du possible les relations avec Moscou.

En plus je ne suis pas certain que depuis 2008 le matériel ait été remis à niveau : ils ont perdu beaucoup de choses qu'ils avaient mis longtemps à accumuler.

Enfin ils ont débuté une réorganisation en 2011 donc ca fait un peu court pour un appareil militaire efficace (qui de toute façon se fera rouler dessus par les russes).

 

La Georgie va rester tranquille pendant un chouille de temps, le point chaud qui peut flamber actuellement dans le Caucase c'est Arménie-Azerbaidjan

 

 

Sakash le Vil excellent  :happy:

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  • 7 months later...

Des SAMP ou des Mistral ? Sinon, leur capitale a subi de gros dégâts suite à une inondation aujourd'hui.

je pense que se sont des SAMP car ils parlent dans l article d'interception de missiles Iskander. Sinon côté finance je vois pas comment ils peuvent en acheter.
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