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Embuscade à Surobi


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Jean Guisnel du Point réplique.

Et voila que ça recommence ! L'embuscade d'Uzbin, dans laquelle dix soldats français ont été tués et 21 blessés le 18 août dernier en Afghanistan, n'en finit pas d'alimenter la chronique. Cette fois, c'est l'oeuvre de l'envoyé spécial du quotidien canadien Globe & Mail à Kaboul , Graeme Smith, dans un article citant un "rapport secret de l'OTAN", sans livrer d'autres précisions. Ce qui n'est guère précis... Et d'autant plus curieux que les extraits cités dudit document reprennent des allégations maintes fois démenties par les militaires français. Non que ces derniers soient exempts de critiques dans leur communication, naturellement. Mais les affirmations de l'état-major des armées, y compris quand elles dénotent des failles et de flagrantes erreurs d'appréciation, n'en demeurent pas moins basées sur des comptes rendus techniques incontestables, et témoignages recoupés des combattants, confirmés par des entretiens réalisés avec certains d'entre eux par des journalistes.

Éléments douteux

Selon le "rapport" cité par Graeme Smith, les soldats français rescapés de l'embuscade ont été "chanceux d'en réchapper". Les Français auraient manqué de munitions au bout de 90 minutes, ne disposaient pas de radio et manquaient d'autres équipements. Le journaliste cite des "rumeurs", et n'a donc, par définition, aucune confirmation de ce qu'il écrit, selon laquelle les insurgés auraient enlevé plusieurs soldats français et filmés leurs exécutions. Plus fort encore : interviewé par le Globe and Mail , un certain Mullah Rahmatullah, que le journal présente sans distance comme un "commandant local", fanfaronne en prétendant avoir enlevé une femme-soldat française : "Peut-être en ferai-je ma femme" !

D'ores et déjà, plusieurs éléments cités par le journal canadien sont particulièrement douteux :

- La radio du peloton attaqué aurait été détruite dès le début des combats. Faux. Le radio a été tué, mais le chef de section a repris l'équipement et n'a jamais cessé d'être en relations avec la FOB Tora, sa base.

- Le "rapport militaire secret conclut que tous les Français ont été tués par le feu insurgé". Faux, l'un d'entre eux a été tué à l'arme blanche.

- Le rapport cite "la performance héroïque d'un officier de renseignement" qui se serait battu tout en étant blessé à la jambe. Pipeau ! Il s'agit du lieutenant Ronald Jean, du régiment de marche du Tchad, officier d'infanterie et fier de l'être...

- Les soldats auraient été pris quatre heures sous le feu sans recevoir de renforts. Erreur ! Deux heures (ce qui est déjà beaucoup trop long...) après le début de l'engagement, la première colonne de renforts était arrivée sur place, arrivant de la FOB Tora. Ses hommes ont longtemps été empêchés de manoeuvrer par le très efficace feu des insurgés, ce que l'on sait depuis le début.

- Le peloton français attaqué a perdu le contact avec ses renforts, qui n'ont pas pu demander de soutien aérien. Cette assertion est particulièrement burlesque : dans les minutes qui ont suivi le TIC (Troops in contact) envoyé par le chef de section, les avions et hélicoptères d'appui américains étaient sur place.

- Les soldats afghans présents avec les Français se sont débandés. Faux ! Les soldats de l'Armée nationale afghane ont eux aussi essayé de manoeuvrer, et en ont été empêchés par les insurgés qui "tenaient les hauts". Ils se sont battus et ne se sont donc pas débandés...

Ce que le Globe and Mail écrit à propos de la qualité des troupes insurgées est en revanche exact, et tous les journalistes ayant suivi cette affaire l'écrive depuis le début : ils ont manoeuvré finement, avec des feux désynchronisés, en frappant habilement l'encadrement le radio, le tireur d'élite, l'interprète. Ils se sont approchés des positions françaises pour gêner l'appui aérien. Ils étaient bien armés avec des fusils de trieurs d'élite, etc. De ce point de vue, le Globe and Mail n'apporte absolument rien de neuf. Les insurgés disposaient-ils de balles "incendiaires", comme l'écrit le journal ? Nous n'en n'avons pas eu confirmation.

Une source militaire française, qui ignorait l'existence d'un "rapport secret de l'OTAN" avant d'en lire des "extraits" dans le quotidien canadien, nous a confié dimanche matin : "On ne peut pas, à ce stade, se prononcer sur l'existence ou non d'un tel rapport. Mais ce qu'on lit ressemble à un énorme tissu de conneries. Que cela soit écrit, ou pas, dans un rapport de l'OTAN, ou pas, cela ne correspond pas à la réalité". Interrogé dimanche matin, un porte-parole de l'OTAN à Bruxelles nous a précisé: "Nous avons vérifié. Il n'existe aucun rapport de l'OTAN sur ce sujet".

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Jean Dominique Merchet expose.

Afghanistan: questions autour d'un "rapport" de l'Otan

Le journal canadien Globe and Mail et le journaliste Eric de Lavarène pour France Info ont rendu public ce matin quelques extraits d'un "rapport secret" de l'Otan, concernant les circonstances de l'embuscade dans laquelle sont tombés les soldats français, le 18 aout en Afghanistan. Ce rapport "révèle le manque d'équipement" des militaires français, affirment-ils. Pour l'essentiel, il confirme ce que l'on savait déja de cet évènement.

Problème: selon nos informations, le porte-parole de l'Otan à Bruxelles devrait démentir dans la journée l'existence d'un tel rapport. [selon une dépêche de l'AFP de 13h14, le porte-parole de l'Otan James Appathurai a déclaré que "le secrétaire général n'a pas connaissance d'un tel rapport (...) A ce stade, et après recherches, nous n'avons pas trouvé trace d'un tel rapport".] A Paris, le ministère de la défense affirme que "nous ne disposons pas d’élément pour le moment sur l’existence même de ce document" . "Il n'y a pas de rapport de l'Otan, c'est de la foutaise" réagit plus vivement un officier de l'état-major.

Selon nos informations, plusieurs journalistes qui couvrent l'Afghanistan ont reçu, par courrier électronique, quelques pages d'un document rédigé en anglais en provenance d'une source à l'intérieur du quartier général (HQ) de l'Isaf à Kaboul. L'Isaf (International security assistance force) est le nom de l'opération de l'Otan à Kaboul.

Libération, qui n'a pas eu copie de ce document, n'est pas en mesure confirmer qu'il s'agit bien d'un rapport officiel, validé par les autorités compétentes. L'hypothèse que ce texte ait été rédigé par un officier de l'état-major de Kaboul doit être prise en compte.

Le contenu - au travers des quelques extraits rendus publics - n'apporte par ailleurs quasiment aucun élément nouveau, que ce soit dans le déroulement des faits ou l'analyse des problèmes rencontrés ce jour-là par l'armée française

Que dit ce "rapport secret" ?  "The French did not have enough bullets, radios and other equipment, the report said" écrit le Globe and Mail : "les Français n'avaient pas assez de munitions, de radios et d'autres équipements".

On le sait depuis les premières analyses de l'embuscade. La section Carmin 2 du 8ème RPIMa, équipée comme une section d'infanterie légère, a en effet été prise sous le feu ennemi pendant plusieurs heures. Les hommes n'avaient sur eux que les munitions qu'ils portaient, soit un minimum de six chargeurs de 25 munitions pour Famas. Depuis le début, les critiques portent sur le fait que les appuis de cette section étaient insuffisants. Les appuis sont la capacité qu'ont les troupes restées à l'arrière de soutenir par des tirs (morties, mitrailleuses, canons, missiles, etc) les fantassins pris sous le feu de l'ennemi.

Le rapport pointe la question de la radio, déjà précédémment soulevée. La section Carmin 2 ne possèdait qu'une radio, comme il est de règle. Les talibans, qui sont de bons soldats, ont fait ce qu'ils devaient faire, c'est-à-dire tuer le radio dès le début de l'engagement. Ils y sont parvenus grâce à leurs snipers. "La précision de l'ennemi était très bonne", note le "rapport secret". Le contact radio a été interrompu dans les premiers moments de l'accrochage, avant d'être rétabli. Cela n'a pas empêché, contrairement à ce que dit le "rapport secret", de demander un appui aérien, qui est arrivé très vite, mais n'a pû être engagé du fait de l'imbrication trop étroite entre les soldats français et les talibans.

Selon France Info, le rapport confirmerait que quatre soldats français sont tombés entre les mains des talibans, mais Eric de Lavarène reconnait que le rapport ne précise pas qu'ils ont été capturés vivant. Ce journaliste, qui a interviewé le chef taliban pour Paris Match, est bien placé pour savoir que certains corps de soldats français ont été dépouillés de leurs armes et équipements. Leur corps ont été déplacés et sans doute filmés par les talibans.

Le "rapport secret" indique que, au vu du déséquilibre entre Français et Talibans, "le contact aurait pu être pire". Il pointe notamment la responsabilité des soldats de l'Armée nationale afghane (ANA). "The ANA performed very poorly" (L'ANA s'est très mal comportée), lit-on dans le document. Quinze hommes accompagnaient les Français dans trois véhicules et quatre d'entre eux ont été blessés, indique le rapport. [On sait par ailleurs qu'un interprète a été tué.] Les soldats afghans auraient fui à pied ("run away on foot") abandonnant derrière eux leurs armes.

Ce dernier point est le plus délicat, d'un point de vue politique. Toute la stratégie de la coalition repose sur l'"afghanisation", c'est-à-dire sur le transfert des tâches militaires à l'ANA. C'est aujourd'hui la seule perspective pour pouvoir quitter un jour le pays. Reconnaître que l'armée afghane se bat mal ou n'est pas fiable n'est donc pas acceptable politiquement.

Un problème médiatique

Autre difficulté, du point de vue des médias, cette fois-ci. Ce "rapport secret", dont l'existence est contestée par les autorités militaires, pose le même problème que le document publié récémment par le Canard enchaîné. On a aujourd'hui les plus grandes doutes sur la véracité de ce "document", présenté comme provenant d'un organisme français de renseignement. Idem d'une enquête de la gendarmerie prévotâle en Afghanistan, citée par le Monde. Le problème est que, depuis le début, les autorités militaires et politiques, peinent à convaincre du déroulé exact des faits et n'ont pas voulu reconnaitre quelques inssuffisances criantes (absence de reco, faiblesse des appuis, etc)

Beaucoup d'informations circulent sur le net et nous en publions ici-même, comme nous l'avons encore fait vendredi. Nous avions commençé par parler (trop vite) d'un "document interne", alors qu'il s'agissait d'une "note privée", ce qui n'enlève rien, par ailleurs, à l'intérêt du texte publié. Qu'en sera-t-il du "rapport secret" ?

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Bon faisons le point.

A mon humble avis ce "rapport" ressemble à une torpille politique... La question est de savoir pourquoi et par qui.

Personne n'ignore que la stratégie OTAN est loin d'être claire du point de vue des objectifs. Ce qui veut dire des "affrontements"  / frictions entre alliés.  La France est clairement positionné sur une ligne de développement de l'Etat Afghan et de l'Armée Afghane. Nos partenaires sont loin d'être aussi "enthousiastes" de ce point de vue. Qui plus est nous avons en réalité "deux stratégies" : Isaf d'une part, Enduring Freedom (EF) d'autre part.

A titre d'hypothèse : Si je voulais faire prévaloir un point de vue, disons plus EF pour faire vite, j'aurais le souci de déconsidérer le "champion de la ligne "armée afghane" voir l'ANA tout court...

nb @ quebec. Si les Canadiens sont restés 5 ans dans la zone, la question qui me vient à l'esprit est : qu'est ce qu'ils ont branlé? 

Vu que visiblement les hautes vallées de la zone de Surobi sont une zone Taliban ou du moins "d'insurgents", avec des zones de repos, de passage, etc...  Et suffisamente importante pour qui la defendent avec des gros moyens, si l'on fait mine d'y pénétrer.

Alors de deux choses l'une : ou l'installation Taliban est récente, disons après le départ des Canadiens ; ou les troupes candiennes n'allaient pas vraiment leur chercher les puces dans les hauteurs...

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B

nb @ quebec. Si les Canadiens sont restés 5 ans dans la zone, la question qui me vient à l'esprit est : qu'est ce qu'ils ont branlé? 

Vu que visiblement les hautes vallées de la zone de Surobi sont une zone Taliban ou du moins "d'insurgents", avec des zones de repos, de passage, etc...  Et suffisamente importante pour qui la defendent avec des gros moyens, si l'on fait mine d'y pénétrer.

Alors de deux choses l'une : ou l'installation Taliban est récente, disons après le départ des Canadiens ; ou les troupes candiennes n'allaient pas vraiment leur chercher les puces dans les hauteurs...

Le canada a déployé un régiment de reconnaissance blindé spécialement pour cette zone, à la demande de l'otan entre 2002 et 2005(basculement à kandahar).

Si tu veux des coupables demande pourquoi les chasseurs Alpins en 2006 qui ont relevé les canadiens et on pris le commandement de la zone ne pouvaient plus y aller(canevas), puis les turcs, les italiens, les allemands...

Le canada avait une présence dans la zone et faisait bien un boulot que personne ne voulait, mais personne n'a voulu poursuivre, résultat absence de présence jusqu'à récemment.

Pourquoi pendant 2 ans vous ne foutiez rien(les nations du RC-C)? serait plutôt la question.

Oui, ils montaient en haut.

SUROBI (Afghanistan) — A la mi-mai, quand on nous a demandé, à l'Escadron du génie de la Force opérationnelle à Kaboul, d'aider l'Escadron de reconnaissance de la Brigade multinationale de Kaboul dans ses opérations, nous nous attendions à devoir tout simplement effectuer une reconnaissance d'itinéraire motorisée.

Mais, les besoins opérationnels étaient tels qu'on nous a demandé, à moi et au Sergent Mathieu Allard, d'accompagner une section du peloton de RECO canadien et le peloton slovène de RECO lointaine, afin de faire à pied la RECO d'itinéraire. La tâche s'est avérée monumentale.

Le 16 mai, à 10 heures, à peine descendus de nos véhicules dans la région de Surobi, à l'est de Kaboul, nous avons pris la route à pied vers le sud, en direction de la chaîne de montagnes de l'Hindou-Kouch. Nous, les ingénieurs, devions mener le groupe et scruter le sol pour repérer d'éventuelles mines ou des munitions explosives non explosées.

La patrouille a facilement parcouru les quelques kilomètres à franchir. Puis, nous avons laissé derrière la section du peloton canadien de RECO, pour qu'elle serve de point de relais radio avec le Camp Julien. Ensuite, nous étions censés accompagner le contingent slovène sur un parcours circulaire de 22 km, qui nous ramènerait au point de retransmission radio. Peu après midi, nous avons donc repris la route vers le sud à la recherche d'un prétendu col.

Après avoir marché environ 13 km, nous avons trouvé le fameux col. À notre grand désarroi, nous avons vu qu'il nous ferait grimper en pente raide jusqu'au sommet. Pour terminer notre reconnaissance de l'itinéraire, c'est donc ce que nous avons fait, atteignant le sommet vers la tombée du jour imminente, à l'altitude dramatique de 3 400 m au-dessus du niveau de la mer.

Nous avons marqué une courte halte, fort appréciée du groupe, pour entamer ensuite la descente périlleuse de l'autre versant de la montagne, nous dirigeant progressivement à nouveau vers le nord.

Le soleil s'était déjà couché derrière les montagnes quand nous avons heurté l'obstacle suivant.

La vallée que nous avions descendue nous avait conduits dans un ravin escarpé aux roches anguleuses, où nous voyions très mal. Pas abattus pour autant, nous avons rebroussé chemin afin de trouver une autre voie, ce que nous avons réussi à faire, une fois la nuit bel et bien tombée.

Or, nous n'étions pas au bout de nos peines, le groupe ayant perdu le contact avec le point de relais radio.

Pour rétablir le contact, nous avons dû zigzaguer dans des vallons encore plus menaçants et sinueux. Nous avons fini par rétablir la communication à 2 h, au terme de 19 km de patrouille. Comme il n'avait pas pu communiquer avec nous depuis plusieurs heures déjà, l'escadron de RECO était à quelques minutes de dépêcher des hélicoptères à notre recherche.

À 3 h 30, nous avons retrouvé la section du peloton canadien de RECO pour franchir les sept kilomètres qui nous séparaient de la sécurité et du confort relatif de nos véhicules. Ces derniers kilomètres, nous les avons parcourus tranquillement, nous arrêtant souvent pour nous reposer et prendre de l'eau. Cela nous a permis d'assister au spectacle radieux du lever du soleil sur l'Afghanistan, rendu éblouissant par le reflet de la neige au sommet des montagnes.

À 8 heures, notre tâche terminée, nous sommes rentrés au Camp Julien pour prendre un repas chaud, faire soigner nos pieds endoloris et dormir du sommeil du juste.

Pour finir, nous venions de vivre une épreuve d'endurance physique et mentale à patrouiller pendant un peu moins de 24 heures sur plus de 34 km des terrains les plus rudes et impitoyables au monde.

Tout au long de l'épreuve, le Sgt Allard et moi avions incarné la devise du Génie : « Premiers arrivés, derniers partis. »

Article par le Caporal Darrel Horton

Photos par le Lieutenant Klem Mijatov

CAMP JULIEN, KABOUL – Au début avril, l’Escadron de reconnaissance (Esc Reco) de la Brigade multinationale de Kaboul a effectué une opération à l’appui du groupement tactique allemand pour contrer des activités illicites dans la région de Surobi, à environ 75 km à l’est de Kaboul.

La 2e Troupe de l’Escadron du génie (EG) de la Force opérationnelle à Kaboul (FO Kaboul) a été rattachée à l’Esc Reco de la BMK pour cette opération. Après de brefs préparatifs au matin de la première journée de l’opération, des éléments de l’Esc Reco et de l’EG ont quitté le camp Julien à destination du camp Warehouse, où ils ont joint leurs homologues allemands. Dès leur arrivée, ils ont tenu une réunion de coordination et organisé la rame de véhicules en vue du déplacement vers Surobi le lendemain.

Le Sergent Harry Lévesque, technicien de la troupe de campagne au sein de l’Escadron du génie (EG) de la Force opérationnelle à Kaboul (FO Kaboul) regarde autour de lui depuis l’arrière du véhicule blindé Nyala alors que sa section se prépare à établir un itinéraire dans le district de Surobi de la province de Kaboul, le 7 avril.

Très tôt le lendemain, les Canadiens ont quitté le camp Warehouse pour se rendre à la base d’opérations avancée (FOB) établie par le groupement tactique allemand. La tâche principale des sapeurs était d’assurer la liberté de mouvement des éléments canadiens de l’opération en procédant à l’établissement des itinéraires devant être empruntés. L’établissement d’un itinéraire est une activité chronophage mais essentielle qui consiste d’abord à positionner les véhicules du génie au commencement d’une route, à observer la route pendant un certain temps, à évaluer le trafic qui y circule et enfin à guetter tout signe de la présence de mines ou de munitions explosives non explosées (UXO).

Une fois que les techniciens estiment que la route est à faible risque, un rapport est envoyé au quartier général, au camp Julien, pour demander l’autorisation de se déplacer sur la route potentiellement minée avec un véhicule du Génie spécial appelé Nyala. Le Nyala est un véhicule blindé à roues capable de résister à la déflagration d’une mine antichar advenant qu’il roule par inadvertance sur un de ces engins.

Une fois obtenue l’autorisation de procéder à l’établissement de l’itinéraire, le reste de la section du génie suit à une distance sécuritaire dans un transport de troupes blindé Bison et demeure prête à intervenir immédiatement dans l’éventualité d’une explosion qui pourrait exiger l’extraction de personnel du Nyala.

Des sapeurs canadiens se servent du véhicule Nyala pour vérifier la sûreté des routes en périphérie de Kaboul (Afghanistan).

Durant l’opération, la section du génie a établi des itinéraires sur plusieurs routes et vérifié qu’ils étaient exempts d’obstacles, de chenaux d’érosion et de mines antipersonnel. Malgré les quelques impasses causées par des chenaux d’érosion ou par le mauvais état de la route, les sapeurs de la 2e Troupe ont été en mesure de trouver des routes sécuritaires et adaptées aux besoins de l’Esc Reco.

L’opération conjointe a été qualifiée de succès, et peu de temps après les Canadiens disaient « Aufweidersehen » à leurs homologues allemands et effectuaient leur voyage de retour sans incident au camp Julien où ils ont participé à des drills post opération et profité d’un repos bien mérité.

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Bon faisons le point.

A mon humble avis ce "rapport" ressemble à une torpille politique... La question est de savoir pourquoi et par qui.

Personne n'ignore que la stratégie OTAN est loin d'être claire du point de vue des objectifs. Ce qui veut dire des "affrontements"  / frictions entre alliés.  La France est clairement positionné sur une ligne de développement de l'Etat Afghan et de l'Armée Afghane. Nos partenaires sont loin d'être aussi "enthousiastes" de ce point de vue. Qui plus est nous avons en réalité "deux stratégies" : Isaf d'une part, Enduring Freedom (EF) d'autre part.

A titre d'hypothèse : Si je voulais faire prévaloir un point de vue, disons plus EF pour faire vite, j'aurais le souci de déconsidérer le "champion de la ligne "armée afghane" voir l'ANA tout court...

Un bon gros +1 ;)

Sinon j'ai l'impréssion que l'eni n'avais pas intéret a ce que la zone de surobi soit agitée puisque c'était une voie de communication importante pour eux.

Sauf qu'avec notre implication en Kapisa il a bien fallu qu'il trouve une zone favorable pour nous clouer.

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Et ben dis donc, ils se sont balladés à pied sans appui des 25mm sans contact radio et ça pendant plusieurs heures. Heureusement qu'ils ne sont pas tombés sur une embuscade, ils auraient été mal...

Je ne vous dis pas le rapport de l'OTAN :lol:

zone reconnu au sperwer avec permanence sur zone(basé a Kaboul à l'époque au camp julien) + téléphone sat iridium sécurisé acheté en urgence. On prévoie d'avance... communication coupé avec les véhicule via radio standard n'égale pas communication coupé totalement O0   

Iridium hand-held satellite telephones

There are limited capabilities when communicating with normal radios and handsets in the mountainous terrainof terrain of Afghanistan. Our soldiers need devices that can function in these difficult circumstances. The Iridium hand-held satellite telephones are secure, low-cost communications devices that have no range limitations and work in the complex terrain conditions found throughout the area of operations. The Iridium telephone is currently in use in Afghanistan.

Estimated project value up to : $750,000, including cases, manuals, ancillary equipment and spares.

Quantity required : 80

Procurement : Foreign Military Sales . The Iridium telephone will be purchased through the United States Department of Defence in order for security features, only available from the National Security Agency, to be integrated.

Il y a aussi eu ce petit achat '' au cas ou'':

Multi-mission radios and satellite communication on-the-move capability

The multi-band, multi-mission radio will be the communications backbone for the Army by allowing commanders to effectively share and disseminate information on the battlefield. The Army will be purchasing the Falcon II AN/PRC-117F© radio that is currently in use by other NATO Forces in Afghanistan.

Produced by Harris Corporation, the Falcon II radio covers a full range of band frequency and uses advanced software-defined radio technology. The radio provides embedded communications security, satellite communications and electronic counter-countermeasure capabilities. As this radio is in use by all NATO Forces in theatre it is required for interoperability with our allies.

The satellite communications on-the-move capability is provided by a foldable antenna system for the radio that allows patrols to maintain communications. The Army will purchase the antenna system from TRIVEC-AVANT, the original equipment manufacturer and the only company producing a system that allows for satellite communications while on the move.

Estimated project value up to : $9 million

Quantity required : 100 radios and 100 on-the-move antennas.

Procurement : In order to meet interoperability requirements with other NATO allies in Afghanistan, contracts will be sole-sourced to Harris Corporation for the radios and TRIVEC-AVANT for the antennas.

;) ;) ;)

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zone reconnu au sperwer  (basé a Kaboul à l'époque au camp julien)

Ah! S'il y avait un drone ils étaient sauvés d'avance... =D

C'est vrai que ces bêtes là ça detecte tout. On se demande comment des troupes si bien équipées, peuvent encore tomber dans des embuscades...  O0

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Ah! S'il y avait un drone ils étaient sauvés d'avance... =D

C'est vrai que ces bêtes là ça detecte tout. On se demande comment des troupes si bien équipées, peuvent encore tomber dans des embuscades...  O0

Ne te moque pas des Canadiens, eux ils ont déployé leur Sperwer en Afghanistan, nous c'est au Kossovo.  :lol:

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Rien que l'horaire de la mission ... entamer un reco a pieds en montagne en début d'aprem en pleine chaleur, il doit y avoir pas mal de contrainte qu'on ignore.

Le départ de la FOB Tora est indiqué comme ayant eu lieu à 09h00 sauf qu'on ne nous dit pas d'ou est partie la séction du RMT.

Si elle est partie de Kaboul 02h00 plus tot et qu"elle devait y retourner le soir ça laisse peu de temps pour la reco, 

éxtrait Gal Georgelin : Notre calendrier devrait d’ailleurs nous conduire à transférer, d’ici à l’été, l’ensemble de la région Centre aux autorités afghanes, à l’exception du district de Surobi, qui pourrait être rattaché à la région Est.

Audition, commune avec la commission des affaires étrangères, du général d’armée Jean–Louis Georgelin, chef d’état–major des armées, sur les événements et la situation en Afghanistan

/Mercredi 10 septembre 2008

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Le départ de la FOB Tora est indiqué comme ayant eu lieu à 09h00 sauf qu'on ne nous dit pas d'ou est partie la séction du RMT.

Si elle est partie de Kaboul 02h00 plus tot et qu"elle devait y retourner le soir ça laisse peu de temps pour la reco, 

Moi y a des jour au j'ai du mal ...

Tora -> Sper Kunday : a allure normal 1h30 c'est le temps mis par l'element reco.

Tora -> Sper Kunday : en urgence 50 minutes, c'est le temps qu'a mis la QRF.

09h00 + 1.h30 => 10h30 pas 13h30 ...

Kaboul -> Tora : a allure normal, par la route 1h30 ... par la piste 2h30.

Arrivée a Sper Kunday 13h30 ... moi je serais tenté de dire qu'il sont parti de Tora a 12h00 pour moi c'est très très tard pour marcher en montagne, je sais qu'il sont pas la bas pour faire du trekking, m'enfin c'est probablement plus facile le matin a la fraiche qu'en plein cagnard.

Comme visiblement la nuit les a "sauvé" - entre autre - on va pas se plaindre plus que ca mais c'est assez étonnant le timing. Les artilleur savent très bien faire la "nuit" d'ailleurs même en plein jour... pas besoin d'organiser les patrouille l'après midi ...

Y a du avoir un autre impératif temporel que le simple trajet... quant a faire la reco depuis Kaboul je n'y pense même pas.

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Y a du avoir un autre impératif temporel que le simple trajet...

Contact avec la population  ?

quant a faire la reco depuis Kaboul je n'y pense meme pas.

eux si, a confirmer bien sur, mais je ne vois pas d'autre éxplication à un départ aussi tardif de la FOB Tora.

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Base feu australienne a Helmand de quoi faire un appui sérieux, indépendant et très réactif, même en tong.

http://www.defence.gov.au/opEx/global/opslipper/images/gallery/2008/0918/index.htm

Image IPB

Lieutenant Nick Cooper (26) of Cheltenham VIC makes his daily satellite phone call to higher command from atop a mortar proof living shelter at Camp Armadillo in Afghanistan's Helmand Province. This position offers the best reception for Nick's daily calls.*

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Gunner Nathan Wallace from 103 Battery 8th/12th Medium Regiment fetches a shell for the gun during a fire mission at Forward Operating Base Armadillo, Helmand Province Afghanistan.

Image IPB

Lieutenant Nick Cooper (26) of Cheltenham VIC confirms map information versus target information after receiving a request for artillery support from a coalition patrol. Nick is the Contingent Commander of Australian Gunners and Command Post Officer controlling the Artillery fire missions conducted by Gunners from the Darwin based 8th/12th Medium regiment serving with the British Army’s 7th Parachute Regiment Royal Horse Artillery.

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Gunner Nathan Wallace (27) of Port Stephens NSW prepares a new salvo of rounds for the L118 Light Gun during a firing mission in support of coalition forces under attack by the Taliban.

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A British CH47 Chinook drops a load of ammunition at Forward Operating Base Kajaki in Afghanistan, sending dust and gravel flying over the gun position.

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Gunner Adrian Broadhead (21) of Campbelltown, Sydney New South Wales and British Gunner Seth Turova (32) stack ammunition boxes at Forward Operating Base Kajaki in Afghanistan's Helmand Province.

Image IPB

Australian Gunners from 8th / 12th Medium Regiment in a firing mission during Operation Herrick in Kajaki, Afghanistan.

Photo hires sur le lien en haut.

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Bon, finalement on sait d'où vient le rapport ''secret'', sa serait celui des SF US impliqué.

Pour le coup des balles AP ''non-confirmé'' des photos des carcasses de pick-up de l'anp sont dans le rapport.

Image IPB

Image IPB

Article du journaliste ayant connaissance du rapport et ayant déclaré sa source(les SF US):

21 September 2008

Yesterday (20 September 2008), I linked an article in the Canadian newspaper The Globe and Mail concerning the Taliban ambush of French troops in Afghanistan on August 18.  The article was based on a secret report that I have read very carefully.  The Globe and Mail article described the contents of the report accurately.  Now the French military and NATO claim that the Globe and Mail article is wrong.  The headline over The Associated Press story reprinted in the International Herald Tribune reads: “France denies troops ill-equipped in Afghanistan.”

The AP article contained these quotes:

    The newspaper is "totally wrong," Capt. Christophe Prazuck, spokesman for the French military, said Sunday.

    "There is no formal report from NATO or ISAF of which we are aware on the events that took place at Surobi," NATO spokesman James Appathurai said.

The French military would be well advised to use circumspection before making such comments.   And NATO’s statement that there is no formal ISAF or NATO report of which they are aware, sounds like a classic non-denial denial, leaving them plenty of room to re-explain themselves when presented with additional evidence.  If NATO and the French persist in making these claims, the secret report, written by American Special Forces who were present, could find itself on the internet.  Certain embargoed details in the report are even more troubling than the facts that were published in the Globe and Mail article.

The loss of ten French soldiers is bad enough.  Let’s not make it worse with cover-up.  Truth leaks faster than helium.  It happened with the mythologized death of Pat Tillman.  And it will happen in this case.

http://www.michaelyon-online.com/

Il prévient surtout d'éviter que la ''négation-machine'' s'emballe, car le risque serait que le rapport complet  apparaisse dans les médias et celui-ci pourrait faire de cette embuscade une nouvelle affaire ''Tillman'', car beaucoup de détail ''choquant'' serait présent dans le rapport de 4 pages.

NB: Patrick Tillman était un joueur de foot us multi-millionnaire qui à décidé d'abandonner sa carrière pour entrer dans l'armée après le 11 septembre, lors de sa mort en Afghanistan, on a voulu le faire passer pour un héros ''à la private Lynch''. En réalité, il a été tué dans des tirs amis quand deux sections d'infanterie se sont engager de façon réciproque, pensant tirer sur des talibans...

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Bon, finalement on sait d'où vient le rapport ''secret'', sa serait celui des SF US impliqué.

Pour le coup des balles incendiaires ''non-confirmé'' des photos des carcasses de pick-up de l'ana sont dans le rapport.

C'est un vehicule de l'ANP pas de l'ANA ... on dirait qu'il est accidenté pas qu'il a été pris sous le feu!

Michael Yon parle pas de munition incediaire ... mais "The document also indicated that the Taliban had used armor piercing bullets in the ambush" rien de très original sur les mitrailleuse moyen calibre.

Apparently, the survivors were rescued by American forces, including "Green Berets" who were nearby.

Ça c'est probablement les premiers blessé de "Carmin 2" qui ont été soigné par les paramedic US qui servait de garde rapproché a leur JTAC. Les infos qu'on a signalent que les soins les plus lourd ont été fourni par le groupe FS US et qu'ils ont évacué les blessés vers la DZ dans leur "blindés" - 2 ou 3 humvee normalement -.

http://www.michaelyon-online.com/

The French military would be well advised to use circumspection before making such comments.   And NATO’s statement that there is no formal ISAF or NATO report of which they are aware, sounds like a classic non-denial denial, leaving them plenty of room to re-explain themselves when presented with additional evidence.  If NATO and the French persist in making these claims, the secret report, written by American Special Forces who were present, could find itself on the internet.  Certain embargoed details in the report are even more troubling than the facts that were published in the Globe and Mail article.

:lol: le mec menace de balancer le rapport complet ... la com' de la grande muette va t elle resister encore longtemps a la "société de l'information" suite au prochain episode.

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C'est un vehicule de l'ANP pas de l'ANA ... on dirait qu'il est accidenté pas qu'il a été pris sous le feu!

Michael Yon parle pas de munition incediaire ... mais "The document also indicated that the Taliban had used armor piercing bullets in the ambush" rien de très original sur les mitrailleuse moyen calibre.

j'ai écrit trop vite, j'edit mon message plus haut.

Pour l'accident, la façon dont le châssis est plié sa ne ressemble pas à un accident. les pickup de l'ANP n'ont pas d'arceau de sécurité en cas de retournement le toit aurait été écrasé.

le pare-choc est intact est seulement la partie avant tableau de bord/siège avant est déformé avec le pare-brise explosé et non éclaté/fissuré comme dans les accidents de la route.

note aussi le toit déformé vers le haut.

version intact(ceux qui si connaissent plus que moi pourront surement mieux commenter que moi les dommages):

Image IPB

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j'ai écrit trop vite, j'edit mon message plus haut.

Pour l'accident, la façon dont le châssis est plié sa ne ressemble pas à un accident. les pickup de l'ANP n'ont pas d'arceau de sécurité en cas de retournement le toit aurait été écrasé.

le pare-choc est intact est seulement la partie avant tableau de bord/siège avant est déformé avec le pare-brise explosé et non éclaté/fissuré comme dans les accidents de la route.

version intact(ceux qui si connaissent plus que moi pourront surement mieux commenter que moi les dommages):

On voit l'arceau a l'arriere de la cabine ... le pick up en photo a probablement versé sur la droite en roulant a basse vitesse, ca explique le recul du toit et le gauffrage de la porte gauche. Le pare buffle a du racler un peu par terre ca a déformé le capot en le pliant.

Ca se trouve c'est juste la crevaison de l'avant gauche qui a conduit a l'accident ... la voiture s'est deporté a droite fossé renversement sur le flanc droit puis sur le toit ... rien a voir avec des trace de combat.

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j'ai du mal a voir le pare-brise exploser tout seul(c un ford ranger américain, les pare-brises n'explose pas comme sa en versant sur un côté) et la déformation vers le haut du toit.

note: le retro viseur est encore là je vois pas comment sa serait possible si il y a retournement, surtout avec les déformation du châssis à gauche.

En tout cas, je ne suis que messager de l'article, j'ai pas les compétences pour analyser les dommages et pour être honnête, j'ai du mal à me faire une opinion sur ''les rapports des médias vs déclarations officielles'' sur cette affaire et les différents articles paraissant dans la ''sphère des médias''.

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j'ai du mal a voir le pare-brise exploser tout seul(c un ford ranger américain, les pare-brises n'explose pas comme sa en versant sur un côté) et la déformation vers le haut du toit.

Bon alors tu prends une petite voiture ... tu la fait rouler sur le coté droit en maintenant le bout du capot et  le haut du pare brise  contre le sol - a cause du poids du moteur elle penche vers l'avant -.

Apres tu continu a faire avancer la petite voiture sur le toit un peu et t'imagine qu'elle tape un caillou qui fini de s'arreter contre le pare brise ... le pare brise casse se "dejante" et rentre dans l'ahbitacle, le caillou appui sur le montant supérieur du pare brise ... et pli le toit.

note: le retro viseur est encore là je vois pas comment sa serait possible si il y a retournement, surtout avec les déformation du châssis à gauche.

Si tu roule sur le coté gauche le retro droit risque pas grand chose...

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Cela pourrait être dû à une collision également, sur le côté droit par un engin de type camion, du moins avec une surface d'impact importante, pas une simple voiture. La carrosserie à travaillé jusque de l'autre côté de manière assez visible mais il n'y a pas les marques habituelles d'un tonneau.

autre possibilité mais moins probable, la glissade dans un fossé à vitesse assez conséquente.

Dans tous les cas, le pare-brise n'aurait pas résisté. Sans parler du fait que les secours auront sans doute écarté les résidus pour opérer en sécurité.

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téléphone sat iridium sécurisé acheté en urgence. On prévoie d'avance... communication coupé avec les véhicule via radio standard n'égale pas communication coupé totalement O0   

Voyons voir. Il me semble que tu dois apprendre à lire un "rapport" attentivement... =D

1°- Les 2 sections (Can et Solovene) étaient éloignées de plusieurs km de leurs véhicules.  Par conséquent,  pas d'appui possible à partir des véhicules. Mauvais exemple donc, ça ne prouve pas que les LAV grimpent en altitude et surtout ça prouve qu'il y avait 2 sections en l'air, sans appuis autres que ceux portés à dos d'homme. Ca c'est ton récit qui le dit. Comme on peut supposer que pour grimper dans la montagne ils ne portaient pas plus de ~ 40 /45kg ; je te laisse le soin de faire le calcul du poids du paquetage et d'en déduire le nombre de munitions disponibles.

2° - Les deux sections se sont séparées à leur tour de plusieurs km, la section Can restant en relais radio : pas d'appui possible entre elles... 

3° - Comme écrit dans le rapport, les communications entre la section Slovene et la section Can ont été coupées durant plusieurs heures, citation :  "ils s'appretaient à faire appel aux hélicoptères pour nous rétrouver".... Alors, il était où le téléphone "guerre des étoiles"?

4° - Tu dis que l'itinéraire a été réconnu par un drone Sperwer. Bien, dans le recit on parle d'un sommet ou col à 3400 m. Si je ne fais pas trop erreur à cette altitude, on ne doit être pas être loin du plafond de vol du Sperwer O0  Il s'en suit que le drone peut avoir éventuellement des zones masquées par rapport à son axe de vol. Qui plus est c'est une zone truffée de grottes et autres caches... Bref, ce n'est pas une assurance 100 %

- De tout ceci j'en déduis qu'en cas d'embuscade comparable à celle de Spin, ils auraient été mal, mais alors très mal...

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Concernant ce rapport la question est:

- vengeance d'un officier frustré au QG de Kaboul?

- rapport politique venant d'une nation pour emmerder la France?

Je penche pour la première solution. Car pourquoi emmerder la France au moment où elle s'engage vraiment en Afghanistan? Ce serait idiot!

Ceci dit cette polémique a au moins un mérite. Tous les Français savent à présent que nos gars sont mal équipés et doivent acheter un paquetage performant sur leur solde (une dépense de 2x la solde en France paraît-il). J'espère que nos brillants cerveaux de l'EMAT vont réagir et botter le cul du Commissariat...

Dernière nouvelle, le CR rédigé à chaud émanerait d'un élément des Forces spéciales us d'après le général Georgelin.

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Ceci dit cette polémique a au moins un mérite. Tous les Français savent à présent que nos gars sont mal équipés et doivent acheter un paquetage performant sur leur solde (une dépense de 2x la solde en France paraît-il). J'espère que nos brillants cerveaux de l'EMAT vont réagir et botter le cul du Commissariat...

+ 1. Désormais les troupes françaises contraintes de s'aventurer dans des zones comme celles de Surobi devront disposer de ce qui se fait de mieux (en terme de gilets pare-balles, de quantités de munitions emportées, de micro-drones, etc.) pour limiter au maximum les risques, de toute façon assez encore importants quoi qu'on fasse.

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Dépêche AFP nature du texte repris par le journal canadien

Le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, a précisé lundi que le document sur l'embuscade meurtrière du 18 août en Afghanistan, révélé par un journal canadien, était "un compte rendu" du "chef du détachement" des forces spéciales américaines.

"Il y avait dans la colonne qui a participé à l'affaire d'Uzbeen (lieu de l'embuscade où 10 soldats français ont trouvé la mort, ndlr) des forces spéciales américaines, et ces forces spéciales américaines, à chaud, ont fait un compte-rendu", a déclaré M. Georgelin sur Europe 1.

"C'est le compte-rendu normal dans la vie militaire qui a été fait par le chef du détachement de l'élément des forces spéciales américaines, ce qui n'a rien d'extraordinaire", a-t-il ajouté.

"On essaie de faire passer pour un rapport secret de l'Otan spécifique de cette opération des éléments de comptes-rendus à chaud qui ont été faits par des gens qui ont participé à l'action", a insisté le chef d'état major des armées.

Le général Georgelin a également assuré qu'"à aucun moment l'ensemble du dispositif n'a manqué de munitions".

Un quotidien canadien, le Globe and Mail, a fait état samedi d'un rapport de l'Otan, frappé de la mention "secret", pointant le manque de munitions et d'équipements de communication dont auraient souffert les soldats français tombés dans l'embuscade.

Le quotidien a maintenu dimanche soir son information en dépit des démentis de l'Otan et des autorités françaises sur l'existence d'un tel rapport.

Le ministre de la Défense Hervé Morin a admis lundi matin l'existence d'un "compte-rendu d'un officier" de l'Otan sur cette embuscade, contestant qu'il s'agisse d'un "rapport".

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