Serge Posté(e) le 11 mai 2012 Share Posté(e) le 11 mai 2012 On va revenir au libéralisme. C'est tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 11 mai 2012 Share Posté(e) le 11 mai 2012 Mais en quoi ? Est-ce qu'il peut muter vers quelque chose de mieux ? Toute la question est là Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 11 mai 2012 Share Posté(e) le 11 mai 2012 Et les allemands répondent : L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé que la note souveraine de la Grèce, déjà en catégorie hautement spéculative, pourrait être abaissée un peu plus si le blocage politique perdurait ! (ça peut descendre jusqu'où ?) Junk bonds! La chiasse en jargon financier :lol: Mais en quoi ? Est-ce qu'il peut muter vers quelque chose de mieux ? En Mutant! :lol: DBG il est cuit a cette heure ci. Le capitalisme libéral, c'est un concept un peu "large" pour décrire une parenthèse dans l'histoire économique, toutes les périodes sont des parenthèses. Il correspond à une époque, qu'on appelle la mondialisation. Mais la mondialisation ce n'est qu'une redistribution des cartes dans une grande partie poker. Je pense que la mondialisation comme on la connait est bientôt sur le point de trépasser, fini le grand bordel ;), la nature n'aime pas le vide, les US ont failli et ça manque d'ordre. On va revenir aux productions nationales..donc aux marchés nationaux..etc, un peu de barrières au grand bordel ça ne fera pas de mal, on ne fait pas du business en chine comme on fait du business à Barcelone, ce déséquilibre...doit se rééquilibrer. Il faut espérer que l’Europe saura faire ça dans le bon timing, avec le bon format, les bonnes personnes. Parce que les autres "ensembles" je classe la chine, le brésil, les US ou l'inde dans les grands ensembles, eux vont se positionner dans cette partie de poker...passionnant et angoissant en même temps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 11 mai 2012 Share Posté(e) le 11 mai 2012 Le scandale JP Morgan devient une affaire politique : son directeur général Jamie Dimon s'était posé en champion du laissez-faire dans la finance, critiquant plusieurs aspects de l'oeuvre des parlementaires démocrates en termes crus et partageait l'avis de Mitt Romney qui voulait supprimer toutes les lois sur la régulation financière.... le boomerang politique revient en pleine gueule de ce dernier ! http://fr.news.yahoo.com/etats-unis-démocrates-tentent-profiter-déboires-jpmorgan-221123479.htmlhttp://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120511trib000698116/les-pertes-de-jpmorgan-relancent-le-debat-sur-le-renforcement-de-la-regulation.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/11/parier-sur-l-avenir-de-la-grece-n-amuse-plus-la-city_1699934_3214.html En Angleterre, on ne parie plus sur l'avenir de la Grèce. Persuadés que la république hellène sortira de la zone euro, les bookmakers britanniques refusent désormais les mises sur un scénario qui leur apparaît de plus en plus probable. Annoncée le 10 mai, cette suspension des cotes par les deux principaux groupes de paris, William Hill et Ladbrokes, sur le retrait de la Grèce du mécanisme de changes souligne l'intérêt que portent les joueurs de la City à la crise souveraine européenne. La clientèle de Graham Sharpe ne joue pas contre d'autres parieurs, ce qui est le cas du PMU, mais avec ou contre le bookmaker. Et c'est le directeur de William Hill, l'une des plus grosses agences de paris britanniques, qui fixe la cote selon la probabilité de l'événement. N'importe quel événement, du plus farfelu au plus grave, à l'instar de la tourmente que connaît la zone euro. AVIS D'EXPERTS ET FLAIR "La donne politique en Grèce est trop confuse, trop volatile. On attend d'y voir plus clair. J'évite de prendre des mises sur une situation que je ne domine pas car je n'aime pas perdre de l'argent", explique au Monde Graham Sharpe. Ce jugement est partagé par son rival Ladbrokes qui, à écouter un porte-parole, "reprendra les cotations sur la Grèce dès qu'il y aura un gouvernement stable". Les bookmakers fondent leurs cotes sur les analyses économiques, les avis d'experts et... le flair. Au moment de la suspension des paris sur un retrait grec, William Hill fixait à 4 contre 1 la probabilité que la Grèce soit la première à quitter la zone euro. Le second chiffre est la mise, le premier est le gain et en cas de victoire, le parieur reçoit 5 livres (gain plus mise). Outre la Grèce, le "book" classait les pays à faire sécession dans l'ordre : l'Italie (5/1), le Portugal (10/1), l'Espagne (12/1), l'Allemagne (14/1) ou... la France (20/1). Graham Sharpe, qui passe pour un oracle aux yeux de ceux pour qui le jeu est une seconde nature, a aussi arrêté les paris sur la fin de l'euro au 31 décembre 2015. La dernière cote était 4 contre 6. "Trop de gens ont intérêt à sauver l'euro, à commencer par les Britanniques." Elémentaire... A défaut de miser sur la tourmente européenne, il reste bien d'autres sujets. Alors, faites vos jeux ! Chez les bookmakers, on peut parier sur tout et n'importe quoi : sur le fait qu'un homme donnera naissance à un enfant, qu'il pleuvra un jour donné, que le monstre du Loch Ness apparaîtra à une date précise. Mais depuis quelques années, la spéculation sur les cours des devises fait fureur dans la City, joueuse par tempérament. Londres accueille en effet le premier marché de change au monde, le Forex, terrain d'action idéal pour les paris les plus fous. Si l'actualité sportive, en particulier le football et les courses hippiques, assure leur fonds de commerce, les bookmakers ont su tirer profit de la popularité des paris sur les monnaies, du développement de l'Internet et de l'apparition de très gros flambeurs issus du monde de la finance. Marc Roche (Londres, correspondant) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Revenir aux marchés nationaux ? Moi je suis pour mais est-ce que le prix des biens ne va pas augmenter de ce fait ? Et comme les gens ici (Occident) sont de plus en plus pauvres est-ce qu'ils pourront encore acheter leur propre production ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Mais qu'est-ce que vous entendez tous par pauvreté bon sang ! La population européenne est excessivement riche !Je rappelle qu'avoir un logement (location ou proprio), un emploi, manger à sa faim et bénéficier de soins médicaux vous place déjà dans la catégorie des 5 % de gros riches de la planète ! La France est un paradis par rapport à au moins 150 autres pays !Si tu considères que de ne pas avoir une Rolex, une BMW et 4 semaines de vacances aux Seychelles fait de toi un pauvre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Les gens sont de plus en plus pauvres car ils sont mis sur le même plan que les pauvres des pays pauvres.Les frontières, on l'oublie intentionnellement, sont un filtre correcteur de la repartition des inégalités.Maintenant, tant qu'un consommateur cherchera à acheter trois T-shirt pour 5€, il ne faudra pas qu'il se plaigne d'être au chômage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Mais qu'est-ce que vous entendez tous par pauvreté bon sang ! La population européenne est excessivement riche ! Je rappelle qu'avoir un logement (location ou proprio), un emploi, manger à sa faim et bénéficier de soins médicaux vous place déjà dans la catégorie des 5 % de gros riches de la planète ! La France est un paradis par rapport à au moins 150 autres pays ! Si tu considères que de ne pas avoir une Rolex, une BMW et 4 semaines de vacances aux Seychelles fait de toi un pauvre... Je suis tout à fait d'accord avec toi. Mais, un conseil: ne fait pas de politique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Désolé, mais des vrais pauvres qui ne mangent pas à leur faim, ne savent plus se soigner ni se loger il y en a en Occident, et de plus en plus. Justement parce qu'une partie est excessivement riche et que ça se fait au détriment de la majorité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Les gens sont de plus en plus pauvres car ils sont mis sur le même plan que les pauvres des pays pauvres. Les frontières, on l'oublie intentionnellement, sont un filtre correcteur de la repartition des inégalités. Maintenant, tant qu'un consommateur cherchera à acheter trois T-shirt pour 5€, il ne faudra pas qu'il se plaigne d'être au chômage. Le consommateur pour pouvoir se permettre autre chose ne devrait-il pas avant tout être capable de joindre les deux bouts ? Ya des problèmes comportementaux nous sommes d'accord mais si on se penche franchement sur le véritable salaire des classes moyennes (on n'est pas encore dans le quart monde...) t'es sûr qu'elles ont le moyen d'envisager le T shirt à 20 euros prix de départ de manière systématique ? Après dans l'absolu je suis d'accord avec Alexandre VBCI dans son propos relatif à la richesse. Il y a comme une perte de repères quand on estime être pauvre si on peut pas faire 4 semaines de vacances par an. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Attention aussi au terme de classe moyenne : cette "classe moyenne" glisse de plus en plus vers le bas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Attention aussi au terme de classe moyenne : cette "classe moyenne" glisse de plus en plus vers le bas. Ne pas oublier la dimension comportementale. Il existe des gens prêts à rogner sur leur habillement et/ou la qualité de leur alimentation au profit de produits multimédias dernier cri. Le fait est que le comportement des consommateurs ne peut être modélisé en un seul paradigme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Pourquoi la crise de la zone euro va continuer La crise des dettes souveraines en Europe n'a pas été résolue. Pour notre blogueur associé Laurent Pinsolle, qui dédramatise une éventuelle sortie de la monnaie unique, l'aveuglement des dirigeants politiques conduira forcément à une impasse. Il y a trois mois, on nous expliquait que la crise de la zone euro était résolue. Plus de deux ans après le premier plan, la situation est toujours aussi explosive entre une Grèce sans gouvernement et une Espagne en crise. C’est que la zone euro n’est pas une zone monétaire optimale. Un marché du travail peu mobile The Economist cite une étude de l’OCDE qui mesure le pourcentage de la population qui a déménagé dans l’année. 2,4% de la population des Etats-Unis a ainsi changé d’Etat d’habitation au cours de la seule année 2010, malgré la crise du marché immobilier, qui affecte pourtant la mobilité. A titre de comparaison, la mobilité entre pays de l’Union européenne atteint à peine 0,3%, soit huit fois moins qu’aux Etats-Unis, démontrant la différence entre les deux ensembles. En fait, les habitants de la zone euro sont particulièrement sédentaires puisqu’à peine 1% des habitants d’un pays change de région au sein de ce même pays. En clair, la mobilité des travailleurs est 60% plus faible dans les pays européens qu'aux Etats-Unis et elle est près de 90% plus faible dans l’Union européenne qu’outre-Atlantique. La mobilité au sein des pays européens est égale à celle du Canada (1%), mais moins forte qu’en Australie (où elle atteint 1,5%). De manière très intéressante, la mobilité de la population est beaucoup moins forte entre le Québec et les autres provinces puisqu’elle tombe à seulement 0,4%, un score à peine supérieur à la mobilité à l’échelle de l’Union européenne. Des études réalisées à Harvard et à l’université Goethe de Francfort indiquent en effet que le langage est un facteur prédictif de la mobilité encore plus fort que les frontières nationales, ce qui augure bien mal de l’avenir de la zone euro. Les fondations pourries de l’euro Bref, tout indique que la monnaie unique n’aurait pas du être construite, comme le rapporte également une étude de l’INED citée par Marianne. Bien sûr, certains affirment que davantage de solidarité pourrait permettre à cette construction bancale et baroque de fonctionner, mais ce ne serait qu’un moyen de prolonger encore un peu plus longtemps la vie de l’euro. Les euro-obligations ou l’augmentation du budget de l’UE ne résoudrait en effet aucun problème de fond. En osant une comparaison simplificatrice avec une entreprise, les aides qui sont apportées par l’Europe (comme les euros-obligations ou une augmentation des transferts) reviennent juste à régler les problèmes de trésorerie d’une entreprise qui perd de l’argent (le solde extérieur déficitaire). Bref, cela permet de continuer l’activité, mais sans en résoudre le problème d’exploitation, qui ne peut être résolu que par une baisse sauvage des salaires ou une dévaluation. Patrick Artus a récemment montré que la seconde solution est beaucoup moins douloureuse. Pire, les « solutions » actuellement apportées ne permettent pas une correction rapide des déséquilibres, qui ne cessent d’augmenter, comme le montre la fuite massive des capitaux depuis les pays de la périphérie vers l’Allemagne notamment. Comme je l’avais montré dans un dossier, la zone euro n’est pas viable et, mieux, son démontage est possible et facile s’il est concerté. Hier, Yves Calvi, débattait de ce sujet dans son émission sur France 5. A la fin, les trois intervenants, tous partisanes de la monnaie unique, étaient confrontées à une impasse. Dommage qu’il n’ait pas invité Sapir, Gréau ou Cotta… Cet aveuglement explique la crise de la zone euro. Marianne2.fr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Ne pas oublier la dimension comportementale. Il existe des gens prêts à rogner sur leur habillement et/ou la qualité de leur alimentation au profit de produits multimédias dernier cri. Le fait est que le comportement des consommateurs ne peut être modélisé en un seul paradigme. Au delà de la pauvreté et de la richesse, en Europe les gens on surtout un problème de statut et d'amour propre. Dans une société essentiellement consumériste beaucoup ne sont que par l'argent qu'ils montrent qu'ils dépensent. La seconde chose c'est la relativité, et la notion de progrès sociale. Des générations de gens qui se sentent "moins a l'aise" et moins heureux que leurs parents c'est un tres fort sentiment de déclassement sentiment bien plus délétère que la pauvreté ou la richesse relative. La pauvreté et la richesse ce n'est pas vraiment le probleme ... le probleme c'est le sentiment de justice, le sentiment de progres, le sentiment de sens de sa vie etc. et de ce coté la la société de consommation et l'individualisme a fait des ravage qui sont bien difficile a compenser par quelconques richesses. Quand a d'autre endroit du monde tu expliques qu'en France on abandonne nos vieux dans des "mourroir" a 3000€ le mois ... les mecs font des bons, pour eux abandonner ses vieux quelques soient les conditions c'est tellement honteux qu'ils n'oseraient meme plus se montrer dans la rue. Autre chose, la richesse est relative au capitale mobilisé sur place. C'est le grand classique du coiffeur de la rue de la Tour et du coiffeur de Dakar ... Le "pauvre" de Dakar pourrait bien etre plus riche que le "moyen" du 116, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle plein de retraité se parte profiter de leur vieux jour dans des pays a cout de la vie plus faible que le notre, avec leur pension Francaise il sont pauvres ici mais riches la bas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Le "pauvre" de Dakar pourrait bien etre plus riche que le "moyen" du 116, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle plein de retraité se parte profiter de leur vieux jour dans des pays a cout de la vie plus faible que le notre, avec leur pension Francaise il sont pauvres ici mais riches la bas. Ce fameux départ des vieux n'a rien à voir car pour bénéficier d'une hausse du niveau de vie, il faut être assez riche pour couper les ponts avec la France. En somme, ce ne pas sont ceux qui bénéficient du minimum vieillesse qui vont au Maroc. Ils ont deux caractéristiques: ils sont individualistes et sont financièrement à l'abri. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Ce fameux départ des vieux n'a rien à voir car pour bénéficier d'une hausse du niveau de vie, il faut être assez riche pour couper les ponts avec la France. En somme, ce ne pas sont ceux qui bénéficient du minimum vieillesse qui vont au Maroc. Ils ont deux caractéristiques: ils sont individualistes et sont financièrement à l'abri. Tous les retraité sont pas au minimum vieillesse! et meme sans etre au minimum vieilliesse il y a moyen de pas etre riche ... après ça dépend ou tu place la richesse et la pauvreté ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Je ne parle pas de tous les retraités.Je parle explicitement de ceux qui font le choix de s'expatrier et qui sont une population particulière pour laquelle le niveau de vie n'explique pas tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Je ne parle pas de tous les retraités. Je parle explicitement de ceux qui font le choix de s'expatrier et qui sont une population particulière pour laquelle le niveau de vie n'explique pas tout. Ca n'empeche en rien que le pauvreté est relative en fonction de l'endroit ou il dépensent leur argent? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 Oui de même que sa définition.En france, l'une d'elle est "être à moins de 60% du revenu moyen." or à Paris ou dans une petite ville de province, on ne vie pas de la même façon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 12 mai 2012 Share Posté(e) le 12 mai 2012 http://www.lepoint.fr/economie/le-titre-credit-agricole-devisse-apres-l-annonce-de-mauvais-resultats-11-05-2012-1460499_28.php Le Crédit agricole a publié vendredi des résultats trimestriels qui portent de nouveau la marque de la Grèce, toujours sujet d'inquiétude du fait de l'incertitude politique actuelle, masquant les performances d'ensemble de la banque. Au premier trimestre, le bénéfice net du véhicule coté Crédit agricole SA a été divisé par quatre à 252 millions d'euros, largement amputé par près d'un milliard d'euros d'effets liés à la Grèce. La banque verte a déjà nettoyé en profondeur les portefeuilles de sa filiale grecque, refondu ses méthodes de fonctionnement et s'attache à réduire progressivement ses liens financiers avec Emporiki. En un an, elle a ainsi fait passer le montant du refinancement qu'elle lui accorde de 11,4 milliards d'euros à 5,2 milliards. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 13 mai 2012 Share Posté(e) le 13 mai 2012 Au delà de la pauvreté et de la richesse, en Europe les gens on surtout un problème de statut et d'amour propre. Dans une société essentiellement consumériste beaucoup ne sont que par l'argent qu'ils montrent qu'ils dépensent. Une connaissance m'avait dit que ce ne sont plus des biens de consommations que nous achetons, mais des biens de consolation. Maintenant oui, il y a beaucoup de cela aussi, des gens qui se sentent déclassés parce qu'ils ne savent pas se payer l'I-Phone 4 alors qu'ils ont déjà le 3 mais on a quand même de plus en plus de "vraie pauvreté" : des gens qui ne savent plus se nourrir, se chauffer, payer leurs soins de santé, assurer l'éducation de leur(s) enfant(s)... Mais comment lutter contre cette société où il faut posséder pour être ? Est-ce que c'est apparu dans les années 1980 (Tatcher, Reagan...) ? Comment apprendre aux gens à relativiser certains "besoins" ? Moi perso. j'adore regarder les magasins mais j'achète rarement du superflus car si je voulais acheter tout ce que je voulais il me faudrait un salaire de président. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yuck Fou Posté(e) le 13 mai 2012 Share Posté(e) le 13 mai 2012 Une connaissance m'avait dit que ce ne sont plus des biens de consommations que nous achetons, mais des biens de consolation. Maintenant oui, il y a beaucoup de cela aussi, des gens qui se sentent déclassés parce qu'ils ne savent pas se payer l'I-Phone 4 alors qu'ils ont déjà le 3 mais on a quand même de plus en plus de "vraie pauvreté" : des gens qui ne savent plus se nourrir, se chauffer, payer leurs soins de santé, assurer l'éducation de leur(s) enfant(s)... Mais comment lutter contre cette société où il faut posséder pour être ? Est-ce que c'est apparu dans les années 1980 (Tatcher, Reagan...) ? Comment apprendre aux gens à relativiser certains "besoins" ? Moi perso. j'adore regarder les magasins mais j'achète rarement du superflus car si je voulais acheter tout ce que je voulais il me faudrait un salaire de président. Euh, faudrait arrêter avec le misérabilisme là :'( On est en France, pas au Sierra Leone ou en Somalie! Et je te rappelle que ’État providence en France est parmi les plus généreux du monde. Qu'il y ait des disparités entre les salaires, des mal logés ou que l'ascenseur social ne marche plus, on est d'accord. Qu'il y ait des gens surendettés ou qui ne savent gérer leur budget, soit. Mais dire que des gens n'arrivent plus à se nourrir, se chauffer, payer les soins de santé assurer l'éducation des enfants, faut pas pousser... L'école en France est gratuite. La CMU permet au plus démunis de se soigner gratuitement. Et si avec le RSA, les APL et les assistances sociales tu n'arrives pas à manger à ta faim, c'est que t'as un sacré paquets de crédits revolving sur le dos. Et même dans ce cas là t'as la possibilité de déposer un dossier de surendettement. Et quant à l'être et le paraitre, le statut social et l'amour propre, c'était déjà comme ça depuis Cain et Abel :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 13 mai 2012 Share Posté(e) le 13 mai 2012 Mais dire que des gens n'arrivent plus à se nourrir, se chauffer, payer les soins de santé assurer l'éducation des enfants, faut pas pousser... Malheureusement si ... j'en vois régulierement. Certain vive tres bien avec les aide social, pendant que d'autre "creve" de faim ... il y a une grande disparité dans la "misere". Certain y sont tres adpaté et y vivent pas si mal, d'autre ne s'y adapte absolument pas et ont vite fait de sombrer. Rien n'est gratuit en France malgré des aides. Les allocations logement, si on y a acces - ca nécessite des démarches donc une adresse, donc d'avoir pas trop honte d'aller au CCAS faire les dossier etc. - ne paye qu'une parti du loyer et pas les charges. Le RSA base n'est fourni que pour les les actifs de plus de 26 ans - jusqu'a 18 ans la prise en charge social est complete via les placements, de 18 a 21 si le "jeune" est malin et pas trop con il peut profiter des programmes "jeune majeur" encore faut il aller les reclamer assez vigoureusement chez le juge, mais au dela de 21 ans plus rien ... 26 ans RSA tant qu'on justifie d'une activité, recherche d'emploi formation etc. et a condition de pointé comme il faut en temps et heure ... - . Donc ce RSA une fois payé le relicat de loyer, et les charges de base du logement, eau, électricité, chauffage, téléphone, et les faux frais récurant ... a priori il reste presque rien, ou du moins juste de quoi bouffer des pattes jusqu'au 15 du mois au mieux. Les soin sous CMU + CMU complémentaire, sont remboursé ... pas gratuit ;) Si les soignants sont sensé etre obligé d'exercer le tiers payant, le patient a pas a avancé l'argent ... sauf que non seulement les prestataires le savent pas, et comme ils n'ont pas un rond a avancé il vont juste pas se soigner. L'autre petit souci c'est que cette application du tiers payant obligatoire ... n'est pas effective partout, et pas mal de toubibs refuse. Résultat les pauvres sont vachement moins bien soigné que les riche ... parce qu'il n'osent pas se soigner ou par qu'il ignore leur droit d'acces aux soins. L'école est gratuite ... mais pas les bouquin, les cahiers, les stylos etc. Il y a bien une allocation rentrée scolaire, qui couvre les frais dans les petites classes, mais qui ne suffisent plus au lycée. Pour les études supérieur c'est a l'avenant ... les bourses aides pas mal si on se heurte pas au probleme du logement. Si on arrive a choper une chambre Crous ca passe limite ... sans ca passe pas. Résultat ... les familles pauvres payent en fonction des priorité. Selon le contexte. - Loyer pour pas se faire expulser. - Charge, surtout électricité, pour pas se retrouver a la bougie et sans la télé ... la télé c'est sacré c'est le seul bonheur des tres pauvres. Pour le reste ca bricole. - La bouffe ca se trouve via toutes les assoc. et économiser la dessus ca permet de dégager quelques rond pour un petit extra pour les gosses de temps en temps. - Les fringues en général c'est sur les marché, avec les jean a 5€ qui font toute l'année. - Pour la voiture ca bricole sec ... on trouve du gasoil pas cher chez les routiers qui siphonne par exemple. L'école en France est gratuite. La CMU permet au plus démunis de se soigner gratuitement. Et si avec le RSA, les APL et les assistances sociales tu n'arrives pas à manger à ta faim, c'est que t'as un sacré paquets de crédits revolving sur le dos. Et même dans ce cas là t'as la possibilité de déposer un dossier de surendettement. Le probleme c'est la honte. Le meme probleme qui a amené les américains a ne pas renégocier leur subprime pour consever leur maison. Les gens ont honte de leur situtation et la cache, se la cache, et la descente est treeeeeeeeeeees rapide. Les choses se passent pas trop mal si les gens on les bonne reaction tres tot avant d'arriver dans l'interdiction bancaise etc. mais pour ca faut demander de l'aide tot et etre bien conseiller. Bien mené la situation peu etre tres gérable sans trop de bobos - conservation du logement, pas d'interdiction banque de france, faillite civile etc. -. Autrement c'est le cercle vicieux du revolving pour acheter de la bouffe le 10 du mois ... puis l'expulsion et la rue. Et quant à l'être et le paraitre, le statut social et l'amour propre, c'était déjà comme ça depuis Cain et Abel :lol: C'est tres variable en fonction du modele de société... certaine sont tres intégratice et nivelante elle entretienne naturellement tout le monde au meme niveau dans une forme d'uniformité qui limite ou contienne c'est probleme d'apparence de statut, d'image de soit. Les société du nord de l'Europe sont comme cela, c'est d'ailleurs assez étonnant - meme si ca produit d'autre probleme -. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 13 mai 2012 Share Posté(e) le 13 mai 2012 Ce jour sur "Atlantico: La préoccupation majeure des français avant les élections présidentielles était le chômage, la préoccupation majeure des français après les élections présidentielles reste le chômage L'actualité politique n'a en rien changé la réalité du quotidien de 3 millions, certains disent 4, si vous rajoutez les femmes et les hommes sortis des statistique par la magie d'une fin de droit, d'une formation ou autre reclassement ! D'autres encore osent le chiffre de 5 millions de femmes et d'hommes sans emploi, sans ressources sans solutions, sans avenir même pour certains. Les promesses des uns et des autres n'y ont rien changé. Une partie des français se sentent abandonnés, délaissés. Ils pensent que les délocalisations sont responsables (moins de 1,5 % des pertes d'emplois sont dus au délocalisations), ils pensent que les fonds de pension ou autre actionnaires financiers sont responsables de l'effondrement de marche du travail au bénéfice des marchés financiers, coupables de vouloir s'enrichir sur des gains de rentabilité au détriment de la préservation de l'emploi des salariés. Pourtant, d'autres en même temps expliquent que pour l'année 2011, plus de 500 000 offres d'emplois n'ont pas trouvé preneur, des sources plus informées parlent de 900 000 offres restées sans réponse. Les gens ne veulent plus travailler, vous diront des centaines de chefs d'entreprise qui désespèrent face à leur interlocuteur du pôle emploi. D'autres vous dirons que c'est devenu une : " usine à gaz" de vouloir embaucher un salariés de plus, à cause des accords de branches, des directives régionales, de la DDTE, etc... Un antagonisme dans la vision des choses aussi fort est peut être le début de l'explication du traitement de l emploi en France. En effet pourquoi tant de femmes et d'hommes sortent du marché du travail, pourquoi autant restent sans formation, sans acquisition de compétences nouvelles pour pérenniser leur emploi ou pour facilement en trouver un autre, pourquoi certains chefs d'entreprise renoncent à embaucher en alternance, pourquoi dans certains secteurs les ajustement en salaire ou horaires ne sont pas possibles, pourquoi dans certains secteurs d'activité dits pénibles les salaires ne décollent pas, etc, etc ? Pourquoi donc tout ces freins, pourquoi les secteurs dits en tension (les métiers de bouche en général, le bâtiment et TP, l'informatique, les métiers du secteur médical, sanitaire et social, la grande distribution, le commerce et les services ...) ne trouvent pas preneur, pourquoi ne trouve-t-on pas facilement des sources pour répondre a tous ces métiers qui embauchent. Encore une fois la vision paritaire (elle-même peu représentative, moins de 8% des chefs d'entreprise et des salariés étant syndiqués) dicte au pouvoir politique des règles qui sont des freins à tous, dictent des règles au profit de l'un ou de l'autre mais rarement au profit des deux à la fois. On en est presque à excuser voire même à comprendre l'incompétence des politiques à régler le problèmes du chômage en France, tant les discours des experts, les chiffres et statistiques, les visions et les solutions des uns et des autres sont souvent dirigées vers des axes diamétralement opposés. Alors comment faire pour sortir de l'ornière, comment faire pour qu'il y ait adéquation entre l'offre et la demande, comment arrêter d'aller recruter des médecins ou des infirmières venus de loin, alors que les banlieues, les villes et les campagnes regorgent de femmes et d'hommes cherchant un travail et un avenir. Le nouveau président devra changer la donne. Supprimer le pouvoir à certains et le redistribuer à d'autres et vice et versa, sortir d'une vision dogmatique pro-salariale ou pro-patronale pour que seul l'intérêt général prime. S'il convient de favoriser le demandeur d'emploi pour qu'il puisse se former et avoir les moyens du retour à l'emploi, il faut le faire. S'il convient de favoriser une TPE ou une PME et lui donner plus de flexibilité, il faut le faire. Tension entre les pro-patronat et les pro-salariat, tension dans certains secteurs d'activité qui n'arrivent plus à embaucher, tension chez les chômeurs de longue durée qui se sentent oubliés, rejetés, tension chez les seniors qui croient comprendre que pour eux c'est trop tard, tension chez les jeunes à qui on ne permet plus un accès facile à l'alternance, tension chez les artisans, commerçants, tension chez les dirigeants de petites et moyennes entreprises, tension aussi dans la fonction publique, qui ne sait plus si elle doit embaucher ou pas ... Permettre à ceux qui ont un emploi à proposer de trouver facilement une solution et des bons candidats. Et en même temps, permettre à ceux qui cherchent un emploi de trouver vite et aussi, facilement une solution Voilà le chantier qui attend le nouveau gouvernement. Qu'il décide tout simplement de faire le contraire de ce qui est fait depuis 25 ans serait un très bon début ... sortir des tensions en professionnalisant cette activité : " l'emploi ", cela créera déjà de façon certaines un volume non négligeable d'embauche ! http://www.atlantico.fr/decryptage/entreprises-cherchent-travailleurs-desesperement-358552.html Cela n'apporte pas toutes les réponses mais il y a déjà beaucoup de questions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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