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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Quel changement radical interviendrait pour que 60 députés en 24h changent de position?

Des sociaux démocrates on du obtenir ce qu'ils voulaient ;) La politique intérieure a infiniment plus d'influence sur le monde que tout le reste, c'est elle qui te fait élir ou pas, commander ou non.

Ce qui assoira définitivement les lobbys pour que rien ne change.

Les député européen sont plus influencable que les député nationnaux, les élus locaux et autre potentat local ... :lol:

Si gens voulaient reprendre un peu de pouvoir il s'inscrirait en masse dans des partis politiques, dans des syndicats, s'arrangeraient pour se regrouper en association puissante ... ils le font? non? c'est qu'ils s'en foutent ou qu'ils sont trop cons, tant pis pour eux.

Ce qui signifie explicitement la fin des souverainetés.

Effectivement c'est ca le fédéralisme ;)

Il est assee évident que l'Europe des nation ne peut pas fonctionner, ca fonctionne nulle part ailleurs comme cela, donc soit émerge un noyaux dur qui débouche sur une forte intégration a la suisse voire a l'américaine, sois on va au naufrage version chacun pour sa gueule et les chinois vont bien se marrer  :happy:

Dans un premier temps on va y être amené par une nécessité de gouvernance économique ... qui elle même devra impliquer une convergence réelle du reste ce coup ci du reste pour avoir un sens.

Le noyau dur intégrable c'est Allemagne Belgique France Pays Bas Luxembourg ... sûrement Autriche et peut être Italie.

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Une bonne idée de Atlantico'. Tous les mardi, ceci:

Économie : « Soyez effrayés »

Dans l’œil des marchés : Dominique Trenet, stratégiste dans une société de gestion indépendante, dresse, chaque mardi, un panorama de ce qu'écrivent les analystes financiers les plus en vue du marché de la semaine.

"France état critique ", tel est le titre du dernier livre de Jean Peyrelevade. L’ancien conseiller économique de Pierre Mauroy et ancien président du Crédit Lyonnais, distribue les mauvais points à gauche comme à droite. Concernant la démondialisation chère à Arnaud Montebourg, il s’interroge sur ce que deviendraient les voitures, les avions, les équipements fabriqués en France, si nos importations en matière électronique ou informatique en provenance de Taiwan, du Japon ou des États-Unis étaient interrompues…

La France devra emprunter 179 Md€ l’année prochaine a annoncé l’Agence France Trésor. La dette publique de la France atteint désormais 1693 Md€ soit 86,2% du PIB. La réalité des chiffres s’imposera bien évidemment au prochain gouvernement de la France. Sa marge de manœuvre sera donc totalement marginale…

L’Euro ne survivra pas à la crise sous sa forme actuelle. C’est ce que pense Roger Nightingale gérant chez RDN. La Grèce fera défaut explique Michael Lewis dans son dernier livre « Boomerang ». Les créanciers ne recouvreront pas plus de 10 centimes par Euro de créance nominale. Cela explique bien tous les commentaires sur la nécessaire recapitalisation des banques…

Il faudrait que le Fonds Européen de Stabilisation Financière dispose d’au moins 1000 Md€ pour commencer à être crédible écrit Martin Wolf éditorialiste du Financial Times (Le Monde du 14/10/2011). Les Américains fait-il remarquer recommandent une stratégie « choc et effroi » qui est selon eux la seule façon de sauver le système bancaire européen. Ce « conseil » va bien évidemment dans le sens des intérêts des banques américaines…

La position des banques centrales dans les livres de la BCE au 31 décembre 2010, a été publiée et commentée, dans le cadre d’une réunion investisseurs, par Maurice de Boisséson Directeur de la recherche de Octo Finance. L’Allemagne est le premier créditeur avec 325,5Md€, suivie par le Luxembourg (67,9Md€), les Pays Bas (40,2Md€), La Finlande (19,7Md€, l’Italie (3,7Md€). A noter la position débitrice de la France (-28,4Md€) suivie par l’Espagne (-50,9Md€), le Portugal (-59,9Mde), la Grèce (-87,1Md€) et l’Irlande (-145, 2Md€). En lisant ces chiffres, on a beaucoup de mal à imaginer que la Bundesbank va continuer à financer sans contreparties la BCE…

« Soyez effrayés » nous explique d’ailleurs The Economist. Si les politiques ne débouchent pas rapidement sur des solutions crédibles par les marchés et les opinions publiques, la situation va encore se dégrader… Les ETF (Exchange Traded Fund, type de placement collectif en valeurs mobilières, reproduisant un indice boursier, et négociable en bourse) sont le prochain risque systémique qui devrait bientôt éclater. Brooke Masters dans Financial Times (05/10/2011) montre bien que les ETF synthétiques sont des bombes à retardement et que les régulateurs ne sont pas du tout sûrs de les contrôler…Comme on l’a vu à de nombreuses reprises, le régulateur intervient beaucoup plus souvent après la catastrophe qu’avant…

La taxe sur les patrimoines est curieusement la solution préconisée par David Rhodes et Daniel Shelter du Boston Consulting Group. Ils préconisent de prélever, selon les pays, en une fois un impôt allant de 11 à 30% du montant du patrimoine pour remettre d’aplomb les finances des États européens endettés. L’étude qui justifie cette position venant d’un consultant qui est en général favorable à l’économie de marché, s’intitule « Back to Mesopotamia. The looming effect of debt restructuring ».

L’indice de misère américain est au plus haut depuis 1984, c’est ce que fait remarquer Plamen Monovski le stratégiste de Renaissance AM à Moscou. Cet indice qui cumule les statistiques de l’emploi et de l’inflation, est selon lui un bon indicateur avancé de la stagflation. Ces périodes très difficiles sont celles où les créditeurs et les épargnants sont dépossédés massivement du fruit de leur travail au profit des emprunteurs et de tous les acteurs économiques qui ont plus dépensé qu’ils ne gagnaient….

Le marché américain est encore trop cher a déclaré Steve Leuthold , patron de la société de gestion Leuthold Weeden. Pour lui il faudra commencer à acheter quand l’indice S&P sera autour de 950/980 soit encore 30% au dessous des niveaux actuels. Tout le monde n’est pas d’accord avec lui. C’est le moment de commencer à acheter expliqué cette semaine Ron Baron, patron de Baron Asset Management. L’Euro selon lui n’éclatera pas. La restructuration nécessaire se fera aux conditions allemandes et tout va rentrer dans l’ordre.

Les marchés européens sont attractifs fait remarquer Patrick Legland de Société Générale CIB. Les sociétés européennes dit il sont valorisées à 0,9 fois leur actif net comptable. Cela signifie selon lui que les cours actuels sont inférieurs à la valeur des murs…

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La réponse de Alain Madelin (point par point) à la lettre ouverte de Arnaud Montebourg sur la crise, Montebourg qui selon moi est le seul à proposer une vraie alternative au libéralisme classique:

Lettre ouverte à Arnaud Montebourg et aux protectionnistes et dirigistes de tous bords

Réponse d'Alain Madelin à la lettre qu'a envoyée Arnaud Montebourg à François Hollande et Martine Aubry.

Cher Arnaud,

Vous avez choisi d’interpeller Martine Aubry et François Hollande sous forme d’une lettre ouverte. Vous prenez l’opinion à témoin. Aussi je souhaite vous répondre et à ma façon éclairer le débat. Si je reprends votre lettre au vol, bien que ne m’étant sans doute pas destinée, c’est parce que le libéral que je suis ne peut laisser les arguments qui font votre succès sans réponse.

Il est trop facile en temps de crise de jouer sur les peurs, de promettre d’illusoires protections, de dénoncer quelques boucs émissaires commodes.

J’entends d’abord, point par point, réfuter votre protectionnisme, un protectionnisme dont l’Histoire nous a appris tous les dangers. C’est un protectionnisme radical tout comme celui de Mélenchon et de Marine Le Pen.

Sans doute cette dernière comparaison vous irritera-t-elle, mais où est la différence lorsque celle-ci fait de la « mondialisation ultralibérale imposée par les Etats-Unis et la finance internationale » la cause de tous nos maux. Avec pour remède, la reprise du contrôle de l’économie et de nos frontières par le politique et la promesse d’un Etat fort pour mettre en œuvre « un protectionnisme social et territorial ».

En fait, votre tâche est d’autant plus facile que le refus de la mondialisation libérale et la condamnation des excès de la finance internationale sont devenues des figures de discours convenus, à gauche comme à droite. Vous ne faites le plus souvent, que surenchérir dans des propositions puisées chez d’autres.

Tous – ou presque- répètent leur volonté de protéger les français contre les soi-disant dumpings fiscaux, sociaux, environnementaux. Et la « préférence communautaire » - c’est-à-dire la version européenne de la préférence nationale – est une proposition de l’actuel président de la République. La TVA sociale qui prétend faire contribuer les produits étrangers au financement de notre protection sociale ou la taxe carbone sur les produits importés préparent les esprits.

Votre succès devrait d’ailleurs servir à ceux qui pensent pouvoir emprunter le discours protectionniste qui fraie le chemin aux extrêmes et qu’ils trouveront toujours un « mieux disant protectionniste ».

Aussi j’espère que les arguments que j’entends vous opposer serviront à combattre - bien au-delà de vous – la tentation protectionniste

1)   Vous souhaitez une France nouvelle mais votre réaction contre le libre échange n’a rien de bien nouveau. Elle est de toutes les époques. Déjà, d’autres que vous, au début du siècle dernier, dénonçaient la concurrence des travailleurs au rabais et les usines françaises établies en Pologne ou en Italie. Dit-on que la rapidité des moyens de communication modifie aujourd’hui la donne du libre-échange ? Hier, le textile parisien protestait parce que, avec le développement des chemins de fer, l’on assistait à « l’exode » des tissages et des filatures vers les Vosges pour « mettre les petits bergers des Vosges en concurrence avec les pauvres lingères brodeuses, mères de  famille de Lyon ou de Paris ».

Il est vrai que lorsque la machine à fabriquer les emplois est en panne et quand se prolongent les désordres financiers et monétaires, les arguments protectionnistes trouvent toujours un écho nouveau.

2)        En fait le protectionnisme repose sur une illusion d’optique. Ce que l’on voit, c’est une entreprise contrainte sous la pression de la concurrence de fermer ses portes ou de délocaliser. Mais le consommateur qui en achetant par exemple une paire de chaussures importée 110 € au lieu de 200, a gagné un pouvoir d’achat supplémentaire de 90 €. Ce que l’on ne voit pas derrière la perte du producteur national, c’est le profit de cet autre producteur qui bénéficiera de ces 90 €. Ce que l’on voit encore moins c’est que les 110€ touchés par le producteur étranger reviendront inéluctablement, directement ou indirectement, sous forme d’achat de bien ou de services dans notre  économie au profit d’un autre producteur. Ceci revient à dire que tout avantage obtenu par le producteur d’une activité protégée se fait nécessairement aux dépens du consommateur et de deux autres producteurs selon la règle « un profit, deux pertes » que les manuels d’économie enseignaient naguère.

C’est pourquoi globalement le libre-échange est toujours  gagnant-gagnant.

Certes, si le dynamisme entrepreunarial est insuffisant et l’économie peu compétitive, les nouveaux emplois de substitution ne verront pas le jour. Mais est-ce là la faute du libre échange ?

3)        Le libre-échange est un jeu à somme positive, le gain de l’un n’est pas la perte de l’autre.

Le libre-échange est l’expression de droits fondamentaux : la liberté de produire, d’échanger, de choisir. La mondialisation n’est rien d’autre que cette extraordinaire opportunité offerte à tous les habitants de la planète d’échanger toute sorte de biens, de services, de capitaux, d’informations sans avoir à se préoccuper de l’existence des frontières.

Les pays pauvres ont tiré globalement profit des progrès du libre-échange. La pauvreté, la faim, la misère et l’oppression reculent. La démocratie avance, l’éducation progresse, la santé s’améliore, la liberté économique profite à tout le monde. La liberté permet la mobilité sociale, les droits de propriété protègent les plus pauvres. La démocratie libérale permet le développement ; les pays en développement ont besoin de liberté,  de libre-échange et moins de protectionnisme. Cela est si vrai que l’on se presse aux portes de l’OMC pour y rentrer et que personne ne souhaite en sortir.

Vouloir réserver le libre-échange à des pays comparables, serait dire que les riches devraient échanger entre eux, les plus pauvres pourraient leur acheter, mais surtout pas leur vendre.

4)        Le faux procès du dumping fiscal, social ou écologique

Les inégalités de conditions de concurrence ne constituent en rien du dumping.

Le mot dumping que tous utilisent volontiers n’est applicable qu’à des comportements potentiellement répréhensibles de vente à des prix inférieurs à ceux du marché national.

Si l’égalité des conditions de concurrence est nécessaire à l’organisation d’une course hippique, elle n’a pas de sens pour des activités économiques dans lesquelles la recherche de l’efficacité doit primer. Le climat, les aptitudes, la législation économique, les charges publiques, les salaires, l’abondance du capital, l’accès à des réserves de matières premières sont autant d’inégalités de conditions de concurrence qui, grâce à l’échange, vont créer de la valeur. D’ailleurs, il n’y a pas de différence entre la concurrence d’une main-d’œuvre étrangère bon marché et celle d’une machine qui économise le travail humain et fait baisser les prix.

Si l’on voulait égaliser les conditions de concurrence, encore faudrait-il dire lesquelles et jusqu’où ? Le temps de travail ? Les impôts ? Les salaires ? Et si oui, faut-il le faire par le haut, par le bas, par la moyenne ? Et que faire des conditions naturelles ? Faudrait-il harmoniser les jours de soleil pour préserver l’égalité des conditions de concurrence dans le tourisme ?

Dumping fiscal ? Assurément, beaucoup de pays ont des impôts inférieurs aux nôtres : un faible impôt sur les sociétés en Irlande, un impôt au taux unique d’environ 20% dans les pays Baltes, pas de plus-values en Belgique, pas d’ISF en Allemagne… Mais cela correspond à une dépense publique inférieure  (34% du PIB en Irlande avant la crise contre 53% en France). Qui doit se rapprocher de qui ? Baisser l’ISF, copier la flat tax… L’Irlande ne pourrait-elle pas reprocher à la France la concurrence déloyale de ses exonérations de charges ?

Dumping social ? Il faudrait soustraire nos producteurs nationaux à la concurrence d’exportateurs en provenance de pays aux droits syndicaux trop faibles et aux salaires trop bas. Il y a là beaucoup d’hypocrisie. Qu’on ne dise pas que l’on défend les droits fondamentaux quand on les réduit aux droits syndicaux. Quant aux salaires, s’ils sont bien entendu plus faibles dans les pays pauvres que dans les pays riches, c’est que la productivité globale y est aussi beaucoup plus faible. Augmenter le coût du travail dans ces pays reviendrait à supprimer leurs avantages comparatifs et à les condamner à la pauvreté ! Et si les désordres des changes engendrés par les manipulations monétaires des Etats empêchent souvent les ajustements de coûts, le libre échange n’est pas responsable.

Dumping écologique ? Les contraintes environnementales que nous nous imposons sont loin d’être partagées par tous. En fait, la valeur de l’air, de l’eau ou d’un paysage, n’est pas la même dans un pays riche et dans un pays émergent confronté à la famine, aux épidémies et à la pauvreté. Et il n’est guère réaliste d’imaginer une taxe frappant les produits importés des pays qui ne pratiquent pas les mêmes limitations de rejets de CO2 que nous. Pourquoi pas une taxe frappant les exportations des pays riches en raison de leurs rejets passés dans l’atmosphère ?

Dans quel monde économique vivez-vous pour imaginer une agence publique chargée de fixer pour chaque produit le juste prix écologique ou social ? Voilà qui serait beaucoup plus fort que  le contrôle des prix.

5)        L’industrie ne disparait pas. Elle se transforme et s’internationalise

Derrière le film catastrophe de la désindustrialisation que la France aime se projeter, la baisse de nos effectifs industriels a deux causes essentielles.

D’une part, l’externalisation des fonctions de service (gardiennage, nettoyage, cantine) autrefois comptabilisées dans les emplois industriels et passées aujourd’hui dans les services. La frontière entre industrie et services s’estompe. Au lieu de vendre un bien, on vend de plus en plus un service. Les industriels se font commerçants. Les commerçants se font industriels.

D’autre part, la hausse de la productivité dans l’industrie moins d’emplois et moins d’argent sont nécessaires par unité produite.

L’influence des délocalisations reste d’ailleurs marginale. Tous les rapports convergent pour montrer que les délocalisations sont globalement favorables à la croissance économique et à l’emploi.

Si l’Allemagne est devenue le premier exportateur de biens de haute technologie devant les Etats-Unis, à partir des mêmes facteurs de production que la France (même monnaie et même coût du travail).

La plupart des produits aujourd’hui sont le résultat d’assemblages extrêmement complexes à l’échelle de la planète et vouloir opposer des obstacles à cette prodigieuse division internationale du travail est puéril.

Apple en est un bon exemple. Prenez un iPhone, comptabilisé 179$ dans les statistiques américaines des importations en provenance de Chine. Une récente étude universitaire réalisée au Japon (Yuquig Xing et Neal Detert) a décomposé le processus de fabrication et la chaîne de valeur. Si la 3G, le Bluetooth et les composants audio sont « Made in USA », la mémoire flash et l’écran sont produits au Japon, le processeur et ses composants sont coréens, le GPS, la caméra et le Wifi viennent d’Allemagne. L’assemblage final en Chine ne représente que 6,5$ soit 1,3% du prix de vente aux Etats-Unis !

Ce que l’on voit, c’est un déficit commercial apparent de 1,9 Md pour les Etats-Unis avec l’iPhone, ce que l’on ne voit pas, c’est la captation de l’essentiel de la valeur créée par les Américains et par Apple.

La mondialisation et la mutation de nos économies vers la société de la connaissance ne font que renforcer cette interdépendance des activités économiques et financières.

6)        Le protectionnisme appauvrit les peuples

D’abord toute mesure de protection s’analyse comme un impôt de plus. Fermer nos marchés, c’est contraindre le consommateur français à acheter un produit européen à un prix supérieur à celui d’un produit extra-européen. La différence entre ces deux prix constitue un prélèvement obligatoire de plus que le consommateur devra verser non pas à l’Etat mais au producteur européen. Il s’agit même là – cela devrait vous préoccuper - d’un impôt sur les consommateurs les plus modestes, car cette préférence communautaire s’appliquerait en priorité sur les produits de grande consommation populaire.

Toutes les expériences protectionnistes montrent ensuite que protéger durablement un secteur, c’est détruire les signaux des prix qui permettent les adaptations permanentes. Avec pour résultat - le plus souvent – un décrochage par rapport au monde.

7)        Ne faisons pas du libre-échange le bouc émissaire de nos désordres monétaires. En fait, les bas salaires sont le reflet d’une productivité globale beaucoup plus basse. Le fait que les salaires des pays pauvres soient plus faibles que ceux des pays riches ne constitue ni un fait nouveau ni une hérésie économique. Si les salaires chinois, vietnamiens ou indonésiens sont beaucoup plus faibles que les salaires européens, c’est parce que la productivité moyenne y est plus faible. C’est, en principe, la fonction du système des taux de change que de corriger ces inégalités de productivité.

Au fur et à mesure que les pays les moins productifs se développent, leur monnaie devrait dans un même temps se réévaluer et se rapprocher de ce qu’on appelle la parité de pouvoir d’achat. Sur ce point, je vous concède volontiers qu’il ne peut y avoir de fonctionnement normal du libre-échange que lorsque les Etats s’abstiennent de manipuler les monnaies. Or, aujourd’hui – ce n’était pas le cas dans les périodes les plus prospères du libre-échange – beaucoup de problèmes de compétitivité imputés au libre-échange sont clairement des problèmes d’ajustements monétaires.

Néanmoins, il est facile d’observer que sur les cinq dernières années, le coût du travail en Chine, corrigé du taux de change, s’est apprécié d’environ 50%.

8-        Promouvoir le protectionnisme, c’est se tromper de combat.

Il ne faut pas se tromper de combat et prétendre défendre nos emplois, face aux pays à main d’œuvre bon marché, en comprimant les salaires, en subventionnant les emplois peu qualifiés par d’artificielles baisses de charges tout en décourageant le capital et en sur-fiscalisant les emplois qualifiés.

Ce n’est pas la baisse du coût du travail qui fait la compétitivité. Les baisses artificielles du coût du travail à coups de subventions publiques sont non seulement contre-productives mais aussi désespérantes socialement. Elles donnent le sentiment qu’avec la mondialisation, l’avenir est au « salarié low-cost » épuisable et jetable. Que l’entreprise idéale, c’est un patron avec un salaire américain et des employés avec des salaires tchèques.

L’avenir est à la France des bons salaires, pas à celle des bas salaires ! Il existe une saine augmentation du coût du travail au travers de la maîtrise des dépenses sociales et de meilleurs salaires rendus possibles par les gains de productivité et l’accroissement des investissements. Il est absurde, comme on le fait trop souvent, d’opposer le capital et le travail. C’est le capital investi qui fait les bons salaires de l’entreprise. Et c’est le niveau de capital productif qui fait le niveau général des salaires d’un pays. La déflation salariale allemande (imposée pendant dix ans à la suite de la surchauffe de la réunification) n’est pas un modèle. Le vrai secret de la compétitivité est ailleurs ; dans la qualité, la créativité, la qualification, l’innovation, l’investissement. Savez-vous qu’il y trois fois plus de robots dans les usines allemandes que chez nous (240 pour 10 000 employés, 85 en France) ?

Vos diatribes contre la finance appellent des réponses plus courtes.

Dire que l’on veut faire payer les banques car elles le méritent bien « flatte l’opinion ». La responsabilité  des banques dans la crise mériterait discussion. Une chose est sûre, c’est que l’activité bancaire est par nature hyper réglementée et que les failles de la réglementation relèvent pour la plus large part de la responsabilité des politiques de tous bords.

Certes les Etats dans la crise ont dû soutenir les banques pour éviter la faillite du système de crédit mais l’on sait qu’en France le soutien apporté aux banques dans la dernière crise n’a rien coûté aux contribuables (et à même rapporté).

Quant à l’actuelle crise de notre système bancaire, ce n’est pas celle d’une quelconque spéculation mais bien la menace d’un défaut possible d’obligations souveraines présentées comme les plus sûres, d’une réglementation  qui a forcé leur détention par les institutions financières, et d’un dépassement dangereux des déficits autorisés par le traité de Maastricht, à commencer par la France.

Quant à « faire payer les banques », il faut comprendre que cela signifie « on va faire payer les clients des banques ». Depuis longtemps la sagesse fiscale nous a appris « que si l’on met un impôt sur les vaches, ce ne sont pas les vaches qui paient les impôts ».

Il en va de même d’une très éventuelle taxation des transactions financières qui, bien évidemment, serait répercutée sur le coût du capital et du crédit.

Je sais bien que vous n’êtes pas seul à la préconiser mais je vous conseille de relire les rapports des experts économiques auprès de Lionel Jospin ou des déclarations de Dominique Strauss-Kahn ou Laurent Fabius qui savaient si bien expliquer qu’une telle taxe serait « inefficace » et « irréaliste ».

Quant à prétendre mettre les banques sous tutelle sans indemnisation, c’est ignorer l’intégration mondiale des marchés financiers et la libre circulation des capitaux et les règles de droit européennes.

Imaginez que la France puisse faire « monde à part » ou « finance à part » est chimérique.

Tous les discours protectionnistes et dirigistes ne changeront rien – fort heureusement – aux évolutions du monde. Mais ils peuvent assurément faire perdre des chances à notre pays, aggraver nos problèmes d’emploi et de pouvoir d’achat.

Au total souhaiter que la France ou l’Europe fasse « monde à part » ou « finance à part » n’est pas une solution qu’il soit honnête intellectuellement de proposer à nos concitoyens, même si c’est peut-être ce qu’ils veulent entendre dans ces temps difficiles où il faut avoir le courage de dire et de rappeler que les causes des malheurs de la finance ne sont pas celles que vous pointez mais plus sérieusement des manquements des politiques publiques, des interventions intempestives de ces dernières dans l’économie (ainsi en est-il de la cause de la crise dite des subprimes) et pire encore des défauts des Etats à honorer leurs signatures sur les marchés faute d’avoir proposé des produits financiers sains, c’est-à-dire en reflet avec une valorisation réelle.

Étatiser les finances d’un pays ainsi que leurs institutions n’est pas le gage d’un comportement vertueux, souvenez-vous du Crédit Lyonnais !

Placer sa foi dans l’intervention publique en se défiant de l’initiative privée est une profonde erreur de raisonnement. C’est au nom des convictions qui sont les miennes que je crois nécessaire de vous le rappeler. Il n’y a pas une France vertueuse du service public et une France corrompue des entreprises privées. Ce clivage qui marque les idées qui sont semble-t-il votre succès divise encore une fois notre pays et ne le rassemble pas autour de ses talents créateurs qu’il faut encourager et non encadres, qu’il faut libérer et non contraindre.

Je sais que ce discours a peu de chance de retenir votre raison, tant il est vrai que le constat que je fais est toujours peu partagé par vos amis mais encore par ceux qui, à droite aussi, entendent promouvoir le retour de l’Etat.

Tant il est vrai que tenir un discours de responsabilité sur les causes de la crise et sur les solutions qui doivent être proposées, c’est marquer le pas sur une démagogie toujours plus facile.

Il n’empêche qu’il m’appartenait de vous répondre aussi complètement que possible même si j’ignore, à vrai dire, si ceux qui ont emporté le premier tour des primaires prendront ce même soin.

Croyez bien, Cher Arnaud, à l’expression de mes sentiments libéraux, démocrates et républicains.

Alain Madelin

Voilà voilà, je laisse les cas d'or de l'économie répondre à Madelin... :)

Juste un mot: Les délocalisations semble-t-il ne seraient pas le vrai pb, car un nous sommes surtout déficitaires envers l'Allemagne, qui n'est pas la Chine, et deux les pertes d'emplois dans l'industrie ont aussi (avec la concurrence extérieure à bas coût) deux causes annexes que l'on cite fort peu: les externalisations d'emplois autrefois comptabilisés dans le secondaire (gardiennage, nettoyage, restauration, etc. ) et aussi la progression de la productivité.

http://www.atlantico.fr/decryptage/lettre-ouverte-alain-madelin-arnaud-montebourg-dirigistes-tous-bords-201584.html

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Attention j'invite tout le monde à réécouter l'interview de Madelin sur BFM Business.  

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/podcasts?page=7#91272-titre

Il y a un moment délirant où il explique que pour lui les CDS c'est pas si mal parce que même si les Français sont plumés, l'argent n'est pas perdu pour tout le monde, il circule et produit de la richesse... (chez les autres...).

En fait il a raison. Les Français s'appauvrissent pour enrichir les Américains par le biais des intérêts des Credit Default Swaps puisque ce sont les Américains qui détiennent la majorité des CDS Europe. Et les agences de notation sont toutes Américaines. Plus elles dégradent les notes des pays Européens, plus les CDS augmentent et plus on doit filer du blé aux Amerloques. Le blé vient bien sûr d'une augmentation des prélèvements. Dans le même temps, grâce aux "Quantitative Easings" et autres "Twists Again", les bons du Trésor US rapportent de moins en moins...

Vous vous rappelez ces problèmes d'algèbre qui parlaient de robinets et de baignoires ?

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Mais le consommateur qui en achetant par exemple une paire de chaussures importée 110 € au lieu de 200, a gagné un pouvoir d’achat supplémentaire de 90 €.

je serait curieux de le voir refaire le meme sketch avec des chaussures chinoises coutant toujours 200 euros.

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Je ne dis pas qu'il aurait mieux fait d'être discret (au moins, il a le courage d'être explicite. Il faut lui reconnaitre cette qualité) mais ses démonstrations me semblent assez étranges? Pour ne pas dire bancales! Je me suis arrêté au point 3 qui mélange beaucoup de choses.

Je suis libéral et pourtant je pense que les frontières apportent des mesures correctrices nécessaires.

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Attention j'invite tout le monde à réécouter l'interview de Madelin sur BFM Business.  http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/podcasts?page=7#91272-titre

Il y a un moment délirant où il explique que pour lui les CDS c'est pas si mal parce que même si les Français sont plumés, l'argent n'est pas perdu pour tout le monde, il circule et produit de la richesse... (chez les autres...).

En fait il a raison. Les Français s'appauvrissent pour enrichir les Américains par le biais des intérêts des Credit Default Swaps puisque ce sont les Américains qui détiennent la majorité des CDS Europe. Et les agences de notation sont toutes Américaines. Plus elles dégradent les notes des pays Européens, plus les CDS augmentent et plus on doit filer du blé aux Amerloques. Le blé vient bien sûr d'une augmentation des prélèvements. Dans le même temps, grâce aux "Quantitative Easings" et autres "Twists Again", les bons du Trésor US rapportent de moins en moins...

Vous vous rappelez ces problèmes d'algèbre qui parlaient de robinets et de baignoires?

Il s'est d'ailleurs fait démonté par TOUS les intervenants de BFM ensuite sur l'antenne ... c'est dire.

J'aimerai bien savoir qui assure la contrepartie des CDS ... a priori personne. Les émetteurs n'apportent absolument aucune garantie de leur capacité a honorer le défaut. L'argent circule certes mais uniquement dans un sens vers un puits sans fond.

Je ne dis pas qu'il aurait mieux fait d'être discret (au moins, il a le courage d'être explicite. Il faut lui reconnaitre cette qualité) mais ses démonstrations me semblent assez étranges? Pour ne pas dire bancales! Je me suis arrêté au point 3 qui mélange beaucoup de choses.

Je suis libéral et pourtant je pense que les frontières apportent des mesures correctrices nécessaires.

Madelin est libéral, toi tu ne l'es assurément pas ;)

je serait curieux de le voir refaire le meme sketch avec des chaussures chinoises coutant toujours 200 euros.

Le pire c'est que cette richesse virtuelle supplémentaire ne sert qu'a alimenter des bulles, et doit etre compensé par des mesure étatique.

La pompe chinoise n'induit pas de revenu sociaux et fiscaux. Donc le consommation gagner 90€ ... mais doit remettre au pot via l'impot le manque a gagné fiscal et social associé, soit 90€ :lol:

Intérêt 0 ... tu te retrouve avec des pompe de merde, produite dans des condition de merde, par des enfant de 12 ans qui ferait mieux d’être a l'école, et tu te retrouve tout fier d'avoir fait la bonne affaire - parce que les consommation n'achete pas un produit qui va leur rendre un service non non, les consommateurs achete la bonne affaire dont ils cont pouvoir se vanter le lendemain au bureau -.

Pire pour faire ta bonne affaire a la mord moi le nœud ta balance commerciale se déséquilibre largement au même rythme que tes compte public, ce qui te rend encore plus dépendant des variations monétaire.

Alors Jojo me répondras qu'avec les 90€ non dépensé le petit français va acheter des trucs français ... et la il se fourre le doigt dans l'oeil, avec les 90€ il va s'acheter une autre paire de pompe vietnamienne encore moins cher et encore plus pourrie et rebelote.

Il se trouve que c'est pas tant un problème de politique économique que de conscience du consommateur ... et d'avidité d'achat. Il suffit de voir comment une allemande fait ses courses et comment une française fait ses course pour comprendre, que c'est avant tout un problème d'état d'esprit plus que de politique commerciale. C'est ce que Villepin avait appelé le patriotisme économique ... et que tout le monde lui a craché dessus. Évidement la préférence nationale dans la consommation sa se pratique et ca ne se dit pas ... mais bon les français et leur amour des produit français c'est un autre débat.

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Madelin est libéral, toi tu ne l'es assurément pas ;)

Non, non, j'en suis bien. A ceci prêt que je n'aime pas le n'importe quoi.

Intérêt 0 ... tu te retrouve avec des pompe de merde, produite dans des condition de merde, par des enfant de 12 ans qui ferait mieux d’être a l'école, et tu te retrouve tout fier d'avoir fait la bonne affaire - parce que les consommation n'achete pas un produit qui va leur rendre un service non non, les consommateurs achete la bonne affaire dont ils cont pouvoir se vanter le lendemain au bureau -.

Comme le dit ce proverbe assez terrible:

"Un pauvre paie toujours deux fois."

Et puis, il n'économise pas 90€. Il les a pas. Il est au chomage.

Pire pour faire ta bonne affaire a la mord moi le nœud ta balance commerciale se déséquilibre largement au même rythme que tes compte public, ce qui te rend encore plus dépendant des variations monétaire.

Il suffit de voir comment une allemande fait ses courses et comment une française fait ses course pour comprendre, que c'est avant tout un problème d'état d'esprit plus que de politique commerciale. C'est ce que Villepin avait appelé le patriotisme économique ... et que tout le monde lui a craché dessus. Évidement la préférence nationale dans la consommation sa se pratique et ca ne se dit pas ... mais bon les français et leur amour des produit français c'est un autre débat.

Quoi? Villepin est au FN!!!! C'est dinque ça.
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Voilà voilà, je laisse les cas d'or de l'économie répondre à Madelin... :)

Je n'aurai pas écris cador avec cette orthographe, ou alors c'est un jeu de mot  :oops:  :oops:

Juste un mot: Les délocalisations semble-t-il ne seraient pas le vrai pb, car un nous sommes surtout déficitaires envers l'Allemagne, qui n'est pas la Chine, et deux les pertes d'emplois dans l'industrie ont aussi (avec la concurrence extérieure à bas coût) deux causes annexes que l'on cite fort peu: les externalisations d'emplois autrefois comptabilisés dans le secondaire (gardiennage, nettoyage, restauration, etc. ) et aussi la progression de la productivité.

Il ne faut surtout pas se tromper là-dessus. La puissance de l'Allemagne, outre sa structure industrielle et l'euro fort/stable, c'est son ouverture sur les pays à bas coût de l'Europe de l'Est, proches culturellement et géographiquement.

Dès lors et à partir du moment où l'on perd des points et eux en gagnent, on peut parler de transfert/délocalisation vers ces pays (Où sont les usines PSA / Renault ? Tchéquie - Roumanie).

Sur la tertiarisation de l'activité, cela n'a pas empêché les USA, en avance dans ce domaine, de garder une industrie et de la R&D puissante, même si la montée en puissance chinoise est toujours plus concurrentielle pour eux.

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(Reuters) - Le Parlement slovaque a approuvé jeudi le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), ce qui termine le processus de ratification de cette initiative dans la zone euro.

Auparavant, les députés slovaques avaient approuvé la tenue d'élections législatives anticipées en mars prochain, comme l'exigeait l'opposition.

L'augmentation de la capacité de prêts du FESF à 440 milliards d'euros représente une contribution de 7,7 milliards d'euros pour la Slovaquie.

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La pompe chinoise n'induit pas de revenu sociaux et fiscaux. Donc le consommation gagner 90€ ... mais doit remettre au pot via l'impot le manque a gagné fiscal et social associé, soit 90€ :lol:

La quantité de travail n'est pas une constante exogène: un emploi détruit dans la production de chaussures se crée ailleurs, et cet emploi sera rapportera aussi des impots. Le progrès technologique qui a détruit la quasi totalité des emplois dans l'agriculture n'a pas non plus crée un pays de chomeurs.

Intérêt 0 ... tu te retrouve avec des pompe de merde, produite dans des condition de merde, par des enfant de 12 ans qui ferait mieux d’être a l'école, et tu te retrouve tout fier d'avoir fait la bonne affaire - parce que les consommation n'achete pas un produit qui va leur rendre un service non non, les consommateurs achete la bonne affaire dont ils cont pouvoir se vanter le lendemain au bureau -.

Manifestement les français ont fait leur choix entre une production nationale couteuse et "des pompe de merde, produite dans des condition de merde, par des enfant de 12 ans qui ferait mieux d’être a l'école", de par leur comportement de consommateur.

Si on veut une production nationale de qualité il faut aussi en accepter la conséquence à savoir une augmentation des prix, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Enfin, tu ne fais que répéter le discours que l'on entend partout dans les médias et chez les politiques qui présentent les avantages sans parler des couts.

Pire pour faire ta bonne affaire a la mord moi le nœud ta balance commerciale se déséquilibre largement au même rythme que tes compte public, ce qui te rend encore plus dépendant des variations monétaire.

Les échanges entre pays ne dépendent pas de la balance commerciale mais aussi des flux financiers (investissements notamment) et du taux de change.

Prise isolément la seule balance commerciale n'est ni bonne ni mauvaise: tout dépend du contexte.

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(Reuters) - Le Parlement slovaque a approuvé jeudi le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), ce qui termine le processus de ratification de cette initiative dans la zone euro.

Auparavant, les députés slovaques avaient approuvé la tenue d'élections législatives anticipées en mars prochain, comme l'exigeait l'opposition.

L'augmentation de la capacité de prêts du FESF à 440 milliards d'euros représente une contribution de 7,7 milliards d'euros pour la Slovaquie.

Résumé de la situation au jour d'aujourd'hui :

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/podcasts#92373-titre

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La quantité de travail n'est pas une constante exogène: un emploi détruit dans la production de chaussures se crée ailleurs, et cet emploi sera rapportera aussi des impots. Le progrès technologique qui a détruit la quasi totalité des emplois dans l'agriculture n'a pas non plus crée un pays de chomeurs.

Un emploi détruit est un emploi détruit, il n'y a pas de vase communiquant.

L'agriculture c'est le maubais exemple, si de prime a bordde l'emploi a été détruit par meilleure productivité, quand tu regarde toute la chaine, l'emploi s'est seulement déplacé. Si tu inclus les industrielle qui fournissent le matériel agricole, ceux qui fournissent les produit phytosanitaire et engrais, ceux qui font la transformation alimentaire ...

Il se trouve que c'est pas le cas dans tous les secteurs loin de la ... et c'est pas parce que tu achete une paire de pompe chinoise que tu crées un emploi de je ne sais quoi a la place chez nous!

Accessoirement il existe encore des pompes françaises, produite en frace, vendues dans le monde entier qui font la une des journaux US ... mais que les français ne porte pas ... Parce c'est vachement plus cooooooooooooooooool de porter des nike!

Plus avant Serge pensait que la France était plus industrielle que le royaume unis, je lui avait démontré que c'est l'inverse aujourd'hui ... une des raison a cela c'est la production textile et chaussure anglaise qui est encore très dynamique.

Manifestement les français ont fait leur choix entre une production nationale couteuse et "des pompe de merde, produite dans des condition de merde, par des enfant de 12 ans qui ferait mieux d’être a l'école", de par leur comportement de consommateur.

Si on veut une production nationale de qualité il faut aussi en accepter la conséquence à savoir une augmentation des prix, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Enfin, tu ne fais que répéter le discours que l'on entend partout dans les médias et chez les politiques qui présentent les avantages sans parler des couts.

Pendant des dizaine d'année, les francais dépensaient 60% de leur revenu dans l'alimentation ... aujourd'hui c'est 15%. Pourquoi ... parce que le différentiel est payé par l'impot via la PAC.

Pendant des année les francais on payé moitié moins cher qu'aujourd'hui leur logement ... pourtant il se loge toujours en France.

Ce choix de payer un peu moins cher des pays du bout du monde n'est pas sain, intellectuellement parce que c'est exploiter la misere du monde par avidité et se leurrer sur son véritable niveau de vie, et économiquement, parce que la chasse au moins cher au bout du monde montre notre incapacité commerciale a rendre notre business rentable.

Exemple regarde le prix de vente public d'une paire de doc martens produite au viet nam et une produite au royaume unis, tu sera surpris c'est le même. Forcément le prix de vente c'est le prix que son pret a mettre les gens dans une pair de pompe le lieu de production importe pas, et tout ce qui se ressemble se retrouve au même tarif.

Ca signifie que chez doc martens on sait produire au royaume unis et vendre sans perte aussi bien que ce qu'on produit en chine et sur lesquelles quelqu'un se goinfre. Parce que c'est ca le font de l'histoire, les chinois se goinfre sur ce qu'il produise pour nous ;)

Les échanges entre pays ne dépendent pas de la balance commerciale mais aussi des flux financiers (investissements notamment) et du taux de change.

Prise isolément la seule balance commerciale n'est ni bonne ni mauvaise: tout dépend du contexte.

Explique moi comme un pays qui importe quasiment tout est exporte presque rien peu survivre a long terme?

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Explique moi comme un pays qui importe quasiment tout est exporte presque rien peu survivre a long terme?

Il est possible de faire rentrer des devises sans exporter avec des activités comme le tourisme ou un certain type d'immobilier.

Sans oublier les places bancaires off-shore.

Mais, je te l'accorde, il s'agit de modèle de développement trés spécifiques qui pourraient difficilement suffire à un pays comme la France.

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http://blogs.lesechos.fr/echosbanques/la-vague-de-recapitalisations-qui-s-annonce-aurait-elle-une-raison-secrete-a7097.html

Faut qu'ils se calment avec leur effet de levier.

C'est comme faire du FESF une banque juste pour qu'elle bénéficie d'un effet de levier sur la base de son bilan, bonjour la monétisation de la dette et aurevoir l'euro fort!

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La mondialisation n'est peut-être pas bonne pour nous, (le débat fait rage) mais par contre ce qui est sûr c'est qu'elle est bonne pour les petits chinois, indiens, etc. Car c'est grâce à elle qu'ils sont en train de sortir de la misère. A ce que je sache, du temps de Mao on ne voyait pas des meutes de Chinois faire les touristes sur les Champs Elysées. Et ce n'est pas qu'un problème de passeport...

Je crois que le vrai problème pour nous c'est de proposer aux clients des produits français de qualité, sortis d'usines dotées d'une excellente productivité afin de réduire les prix de vente. Le jour où Renault fera aussi bien que BMW j'achèterai des Renault*. Obliger les gens à acheter français c'est - à mon avis- revenir dans l'esprit à une économie dirigée qui a fait faillite partout. Il vaut mieux ne pas chercher des échappatoires illusoires et travailler à améliorer notre outil de production. Si les consommateurs allemands achètent allemand c'est aussi parce qu'ils ont chez eux BMW, Audi, VW, Siemens, Bosch, etc. et qu'ils n'ont pas besoin de regarder ailleurs.

* Un moteur de 177cv DIN qui consomme 6,2 litres de gasoil réels aux 100km par exemple...

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La mondialisation n'est peut-être pas bonne pour nous, (le débat fait rage) mais par contre ce qui est sûr c'est qu'elle est bonne pour les petits chinois, indiens, etc. Car c'est grâce à elle qu'ils sont en train de sortir de la misère. A ce que je sache, du temps de Mao on ne voyait pas des meutes de Chinois faire les touristes sur les Champs Elysées. Et ce n'est pas qu'un problème de passeport...

Je crois que le vrai problème pour nous c'est de proposer aux clients des produits français de qualité, sortis d'usines dotées d'une excellente productivité afin de réduire les prix de vente. Le jour où Renault fera aussi bien que BMW j'achèterai des Renault*. Obliger les gens à acheter français c'est - à mon avis- revenir dans l'esprit à une économie dirigée qui a fait faillite partout. Il vaut mieux ne pas chercher des échappatoires illusoires et travailler à améliorer notre outil de production. Si les consommateurs allemands achètent allemand c'est aussi parce qu'ils ont chez eux BMW, Audi, VW, Siemens, Bosch, etc. et qu'ils n'ont pas besoin de regarder ailleurs.

* Un moteur de 177cv DIN qui consomme 6,2 litres de gasoil réels aux 100km par exemple...

je ne suis pas d'accord ..dans les années 90 des marques  allemandes comme  Claas, Mengele, Krone et d'autres on refusé les moteurs Renault Truck sous prétextes qu'ils etaient fabriqué en France et pas en Allemagne alors qu'ils etaient plus puissant, plus leger et moins gourmand !! et pourtant ces meme marques vendent leurs machines au USA avec des moteurs Caterpillar  ..le protectionnisme les allemand savent tres bien faire ...mieux que nous d'ailleur

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Oui puis comparer les voitures françaises et allemandes c'est inutile car les allemands font du haut de gamme alors que les marques françaises font du moyen de gamme, du coup forcément les françaises n'ont pas les qualités des allemandes.  ;)

Je n'ai jamais compris ce choix mais bon il en est ainsi.

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De mon côté, j'ai l'impression que les allemands sont forts dans la maitrise du processus industriel. Ce n'est pas notre cas. Nous sommes de notre coté en tête sur l'innovation conceptuelle.

Après, quel fut l'effet de la nationalisation de Renault sur sa logique commerciale? Y a-t-il un lien avec les capacités de financement? Les outils financiers disponible ont-ils un effet?

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Pardon je me suis trompé en ajoutant le lien de l'émission d'aujourd'hui.

Nicolas Doze, un petit résumé dans "On fait vivre les polémiques" :

Enregistrer le podcast en mp3 :

http://www.bfmbusiness.com/podcasts/telecharger/14-10-2011/14/10-Int-grale-Bourse-On-fait-vivre-les-pol-miques

avec Jean-Pierre Petit et Jacques Sapir :

Enregistrer le podcast en mp3 :

http://www.bfmbusiness.com/podcasts/telecharger/14-10-2011/BFM-Business-les-experts---14/10

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La mondialisation n'est peut-être pas bonne pour nous, (le débat fait rage) mais par contre ce qui est sûr c'est qu'elle est bonne pour les petits chinois, indiens, etc. Car c'est grâce à elle qu'ils sont en train de sortir de la misère. A ce que je sache, du temps de Mao on ne voyait pas des meutes de Chinois faire les touristes sur les Champs Elysées. Et ce n'est pas qu'un problème de passeport...

Qu'est que tu veux que j'en ai a foutre des petit chinois sérieusement? a par quand j'ai un truc a leur vendre ... Et eux le patriotisme commerciale ou économique il le pratique, le protectionnisme aussi. Y a que nous sombre abrutis aveuglé par des idéologie a la con qui nous laissons enfiler avec le sourire. S'il achete des Airbus c'est pas par plaisir, c'est parce qu'il en ont besoin, les produit qui ne leur sont pas indispensable tu peux t'accrocher pour avoir le droit de les vendre la bas, sauf a laisser toutes tes marges a ton coentrepreneur chinois.

Au états unis c'est plus discret mais le résultat est le meme, BUY AMERICAN c'est leur mode de vie, meme pas de besoin de réglementer quoique ce soit, suffit qu'une association a la mord moi le nœud décrète un boycott des produit français et le boycott est effectif.

Je crois que le vrai problème pour nous c'est de proposer aux clients des produits français de qualité, sortis d'usines dotées d'une excellente productivité afin de réduire les prix de vente. Le jour où Renault fera aussi bien que BMW j'achèterai des Renault*. Obliger les gens à acheter français c'est - à mon avis- revenir dans l'esprit à une économie dirigée qui a fait faillite partout. Il vaut mieux ne pas chercher des échappatoires illusoires et travailler à améliorer notre outil de production. Si les consommateurs allemands achètent allemand c'est aussi parce qu'ils ont chez eux BMW, Audi, VW, Siemens, Bosch, etc. et qu'ils n'ont pas besoin de regarder ailleurs.

* Un moteur de 177cv DIN qui consomme 6,2 litres de gasoil réels aux 100km par exemple...

Les bagnole allemande sont des bagnoles produit en pologne ou en bielorussie et juste assemblée en allemagne ... c'est comme ca qu'il se goinfre en vendant du "made in germany" fabriqué chez les soviet. Les pompe Meindl sont produite en Tunisie etc.

Quand a la qualité allemande compare ce qui est comparable ... la qualité pour les produit de qualité se paye au prix fort, y a pas de miravle. La force des teutons c'est de vendre ce pour quoi le client est pret a vendre sa chemise ... et donc le souci est essentiellement commerciale pas industriel. Citroen via leur gamme DS a pris d'ailleurs le bon virage en vendant de l'image plutôt que des bagnoles. C'est pareil pour le reste le "made in germany" est auréolé des performance de leur canon et de leur char pendant la seconde guerre, et il ont réussi a capitaliser discrètement la dessus ... Chez nous on a les mêmes pratiques commerciales que dans les année 30 forcément que ca coince. Ajoute a ca que les français n'aime pas acheter français parce que ca fait plouc et tu te retrouve avec l'industrie francaise qui rame a développer des produits. Parce que partout le marché domestique est la clef du développement produit, le marché export n'est qu'une conséquence de l'assise locale. C'est pareil pour les armée, personne n'ira acheter un matériel que l'armée local n'a pas acheté c'est comme ca, les premier client de nike c'est pas les chinois c'est les pauvres américains ;) les premier client casio c'est les japonais, les premier client mercedes les allemands etc.

Sinon t'es en train de me'expliquer que t'a craquer 50k€ pour ta 520d juste par quel consomme 6L?!!!!!!! t'es dévenu écolo?! parce que l'économie ridicule du litre de mazout que tu va faire ne couvrira jamais le différentiel de tarif meme si t'es Jason Statham et que t'as le pied lourd.

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