roland Posté(e) le 4 novembre 2011 Share Posté(e) le 4 novembre 2011 En même temps en France les communes relèvent du même problème que les départements,.. c'est pas pace que casser le département est a la mode que c'est vrai. Le département est la taille administrative quasi-idéale. La région, à la mode par contre, apporte moins au niveau proximité, très peux au niveau efficacité, à l'inconvénient d'etre trop grosse au niveau de la France avec des risques de vélléités de replis identitaire voir de rebellion et au niveau Européen a part deux ou trois elles pèsent peanuts. Dans une Europe régionale, la bonne stratégie pour la France c'est de se présenter comme une seule région, la plus puissante de toutes. C'est comme ça qu'on a toujours fait, ça nous ramènera au St Empire Germanique morcellé et c'était parfait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 novembre 2011 Share Posté(e) le 4 novembre 2011 ben c'est déjà ça, raison de plus pour et maximiser les rentrée en devise du tourisme MAximiser les rentrée en devises :lol: Si c'était si simple ca se saurait. Coté tourisme la Grece fait tout ce qu'elle peut, c'est un créneau sur lequel il y a une concurrence énorme, tous les pays méditerranéens on une offre tres agressive, je ne parle meme pas du renouveau Croate, Albanais dans le secteur. et faire renaitre une agriculture moribonde tuée par l'Euro. L'agriculture grecque n'est pas moribonde, et l'euro n'y ai pour rien, c'est la concurrence espagnol qui a massacré les spécialité grecque ... tout l'huile d'olive d’Europe vient d'Espagne, vendu a prix planché au mépris du minimum environnemental, et de la réglementation sur les travailleur hors UE. Après la réalité économiques Grec est ce qu'elle est, on va pas la camoufler éternellement en s'endettant ou avec des manipulations comptables si ? non trop tard, la crise c'est justement un retour aux réalité économiques et celles-ci montre clairement qu'un Euro fort c'est pas adapté a eux (a qui c'est adapté d'ailleurs ?) Euh bah si on va camoufler ... Tu veux faire quoi d'autre? Expliquer comment on a fait rentrer la Grece - et tous les autres - au forceps dans l'euro, en falsifiant les chiffres? Expliquer comment on a construit une union et une eurozone bancale au possible, sans gouvernance, avec comme seul objectif, le big business. Tu veux quoi qu'on montre que le carrosse n'est qu'une grosse citrouille?! L'eurozone c'est un club d'opportuniste, a par quelques uns qui envisagent a terme un fédéralisme poussé et un union équilibré, plupart des autres sont la par intérêt particulier uniquement. C'est une bonne affaire d'ouvrir sont marché a l'UE, quand on est un pays du tiers monde, si on est pauvre on récupère des tonne de financement européen et pendant longtemps, nos prix sont attractif donc on récupère du business, et comme est un client pauvre on risque pas d'acheter grand chose chez le voisin européen, une sortes de jackpot. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 MAximiser les rentrée en devises :lol: Si c'était si simple ca se saurait. Coté tourisme la Grece fait tout ce qu'elle peut, c'est un créneau sur lequel il y a une concurrence énorme, tous les pays méditerranéens on une offre tres agressive, je ne parle meme pas du renouveau Croate, Albanais dans le secteur. ben si la Drachme vaut peanuts, les vacances en Grèce vaudrons peanuts pour les membres de l'eurozone non ? de quoi concurencer plus efficacement les autres pays. L'agriculture grecque n'est pas moribonde, et l'euro n'y ai pour rien, c'est la concurrence espagnol qui a massacré les spécialité grecque ... tout l'huile d'olive d’Europe vient d'Espagne, vendu a prix planché au mépris du minimum environnemental, et de la réglementation sur les travailleur hors UE. pareil, qu'est ce que t'a fait de ta logique g4lly ? si la Drachme vaut peanuts, les produits agricoles Grecs vaudrons peanuts et ils pourront mieux concurencer les espagnols. Euh bah si on va camoufler ... Tu veux faire quoi d'autre? Expliquer comment on a fait rentrer la Grece - et tous les autres - au forceps dans l'euro, en falsifiant les chiffres? Expliquer comment on a construit une union et une eurozone bancale au possible, sans gouvernance, avec comme seul objectif, le big business. Tu veux quoi qu'on montre que le carrosse n'est qu'une grosse citrouille?! ben non, la crise c'est justement voir que cendrillon est a poil. L'eurozone c'est un club d'opportuniste, a par quelques uns qui envisagent a terme un fédéralisme poussé et un union équilibré, plupart des autres sont la par intérêt particulier uniquement. C'est une bonne affaire d'ouvrir sont marché a l'UE, quand on est un pays du tiers monde, si on est pauvre on récupère des tonne de financement européen et pendant longtemps, nos prix sont attractif donc on récupère du business, et comme est un client pauvre on risque pas d'acheter grand chose chez le voisin européen, une sortes de jackpot. pas compris mais c'est pas grave, t'es grognon ce soir ? ;) Enfin si c'est le Jackpot c'est parfait mais alors pourquoi il y a une crise ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 ben si la Drachme vaut peanuts, les vacances en Grèce vaudrons peanuts pour les membres de l'eurozone non ? de quoi concurencer plus efficacement les autres pays. Comme la Tunisie la Lybie, l'Egypte, la Turquie, la Croatie :lol: Le souci avec c'est logique de concurrence, c'est qu'il y a toujours plus miséreux que toi, et donc y a toujours quelqu'un moins cher ;) pareil, qu'est ce que t'a fait de ta logique g4lly ? si la Drachme vaut peanuts, les produits agricoles Grecs vaudrons peanuts et ils pourront mieux concurencer les espagnols. Les produite agricole espagnols on innondéle marché parce qu'il ont longtemps été produit par des marocain payé au salaire marocain, et dans des conditions de destruction de l'envirronement espagnol. Les grecques peuvent essayer de faire pareil ... mais risque d'arriver au meme résultat ... des terres arable stérilisés a l'eau de mer, un pays qui ressemble a moitier a un gigantesque sac plastic pourri :lol: Et meme s'il font ca au mieux ca les fera bouffer ... et ca leur rapportera un peu de blé, m'enfin de nos jour un pays qui vie de l'agriculture hors les énormes aides de la PAC on en voit pas des masse. J'aimerai bien savoir combien la Grece touche de la PAC d'ailleurs ca serait marrant de voir combien il perdrait de ce coté :) ben non, la crise c'est justement voir que cendrillon est a poil. Tu risque d'avoir un haut le coeur ^^ pas compris mais c'est pas grave, t'es grognon ce soir ? ;) Enfin si c'est le Jackpot c'est parfait mais alors pourquoi il y a une crise ? Grognon non, juste que pour les PIGS les moins coopératif, quitter l'eurozone, avec menace en plus de se faire virer de l'UE, n'est pas une perspective réjouissante, et donc il risque de s'y accrocher encore longtemps ;) Un petit résumé des processus de sortie de l'eurozone et de l'UE http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/03/la-grece-peut-elle-sortir-de-la-zone-euro_1597785_1581613.html En gros pour quitter l'eurozone sans quitter l'UE ... il faut l'accord unanime des 27 ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Pour les importatiions en Grèce. Le pays peut décider que tout doit étre emporter par sa grande flotte marchande, La flotte marchande grecque est encore impressionante, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Pour les importatiions en Grèce. Le pays décider que doit étre emporter par sa grande flotte marchande, La flotte marchande grecque est encore impressionante, Le jour ou les armateurs devront payer effectivement l’impôt ils se barreront vite fait ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 ben si la Drachme vaut peanuts, les vacances en Grèce vaudrons peanuts pour les membres de l'eurozone non ? de quoi concurencer plus efficacement les autres pays. Tout à fait. pareil, qu'est ce que t'a fait de ta logique g4lly ? si la Drachme vaut peanuts, les produits agricoles Grecs vaudrons peanuts et ils pourront mieux concurencer les espagnols. En grande partie faux. Les produits grecques vaudront peanuts à l'export. Sur le plan intérieur avec le retour à la drachme, c'est inflation (donc produits bien plus chers) sans que les salaires soient ré-évalués en conséquence (c'est la crise ...) donc baisse du pouvoir d'achat, de la consommation, de la production de richesse, la crise s'amplifie, le cercle vicieux est enclenché, la dépression est là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 C'est comme hier sur RTL soir, les trois économistes étaient tous europeistes fédéralistes. Rien, aucune contradiction. Ils ont réussi à ne pas être d'accord... sur la vitesse d'application du fédéralisme. Avec ça, nos concitoyens peuvent prendre position, c'est sûr. ça reste un sondage en ligne sur un site ... de droite avec un peu moins de 20 000 votants, mais bon, ce n'est pas neutre ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 ça reste un sondage en ligne sur un site ... de droite avec un peu moins de 20 000 votants, mais bon, ce n'est pas neutre ... Oui, tout à fait. A ceci prêt que quand on ouvre sa radio ou sa télé, on entend strictement la même chose du matin au soir. On culpabilise nos concitoyens en leur faisant peur. "Y a pas d'autres moyens. Ce serait de la folie." Ce qui est étrange, c'est que lors de ces débats on entend tous les arguments contre nos choix actuels mais qu'en conclusion "il fait en faire plus". Depuis Cannes, tout le monde déclare que la Grèce ne peut tenir dans l'euro. Or, qui propose sa sortie. Plus personne. Étrange non? Hier, j'ai découvert N. Baverez. Quelqu'un comme cela dans le studio de RTL aurait été équilibré. Donc, de mon côté, je comprend que nous recommençons les même folies. Nous étouffons notre économie et on en redemande. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Dans le Liberation d'hier Hubert Vedrine a écrit un article sur la croyance que le fédéralisme allait tout arranger et sur les questions que cela pose sur la survie de la démocratie en Europe. Attention à ne pas croire que les financiers savent forcement comment gérer l’économie d'une nation. Là ce n'est pas le profit maximal des actionnaires/préteurs/investisseurs etc... qui est recherché. Les deux sont rarement compatibles avec l’amélioration du sort general de la population. Ou alors à coups d'endettement puisque la masse monétaire a été aspirée par la rente (faut voir les sommes brassées dans les paradis fiscaux...) mais c'est ce système qui a atteint ses limites aujourd'hui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Oui, tout à fait. A ceci prêt que quand on ouvre sa radio ou sa télé, on entend strictement la même chose du matin au soir. On culpabilise nos concitoyens en leur faisant peur. "Y a pas d'autres moyens. Ce serait de la folie." Donc, de mon côté, je comprend que nous recommençons les même folies. Nous étouffons notre économie et on en redemande. Si on demandait à la population si elle préfère une stagno-déflation avec croissance molle en perspective ou une dépression avec hypothétiquement un retour à la croissance après 10 ans, je crois connaître la réponse ... Je suis d'accord que notre économie est étouffée par une monnaie inadéquate (pour notre économie) et un manque de direction économique. Je le répète, deux solutions : une plus grande intégration européenne ou le morcellement et le retour au franc. Dans le Liberation d'hier Hubert Vedrine a écrit un article sur la croyance que le fédéralisme allait tout arranger et sur les questions que cela pose sur la survie de la démocratie en Europe. Attention à ne pas croire que les financiers savent forcement comment gérer l’économie d'une nation. Là ce n'est pas le profit maximal des actionnaires/préteurs/investisseurs etc... qui est recherché. Les deux sont rarement compatibles avec l’amélioration du sort general de la population. Voilà un amalgame qui en dit long ... Fédéralisme ne veut pas dire libéralisme (pris au sens français du terme ... :P) Le fédéralisme, c'est juste mettre en place un gouvernement européen, supra-national, réglant les affaires régaliennes. Chaque état garde des compétences nationales : éducation, services publiques ... (avec pour intérêt de si possible faire converger les modèles nationaux, ce qui n'est pas fait aux USA) Le gouvernement européen peut donc appliquer une politique socialiste si ça lui chante (bien que plus aucun vrai socialiste n'existe en Europe, sauf certaines factions du PS français ...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Si on demandait à la population si elle préfère une stagno-déflation avec croissance molle en perspective ou une dépression avec hypothétiquement un retour à la croissance après 10 ans, je crois connaître la réponse ... Je suis d'accord que notre économie est étouffée par une monnaie inadéquate (pour notre économie) et un manque de direction économique. Je le répète, deux solutions : une plus grande intégration européenne ou le morcellement et le retour au franc. Voilà un amalgame qui en dit long ... Fédéralisme ne veut pas dire libéralisme (pris au sens français du terme ... :P) Le fédéralisme, c'est juste mettre en place un gouvernement européen, supra-national, réglant les affaires régaliennes. Chaque état garde des compétences nationales : éducation, services publiques ... (avec pour intérêt de si possible faire converger les modèles nationaux, ce qui n'est pas fait aux USA) Le gouvernement européen peut donc appliquer une politique socialiste si ça lui chante (bien que plus aucun vrai socialiste n'existe en Europe, sauf certaines factions du PS français ...). +1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Si on demandait à la population si elle préfère une stagno-déflation avec croissance molle en perspective ou une dépression avec hypothétiquement un retour à la croissance après 10 ans, je crois connaître la réponse ... Je suis d'accord que notre économie est étouffée par une monnaie inadéquate (pour notre économie) et un manque de direction économique. Je le répète, deux solutions : une plus grande intégration européenne ou le morcellement et le retour au franc. A ceci prêt que pour les dix ans, personne ne sait dans le cadre de l'abandon de l'Euro. Deux choses comptent pour une personne: - ce qu'elle vie, - ce qu'elle entend de la situation générale. La crise, cela fait trois ans que l'on en parle et nous le prenons toujours pas de décision. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Fédéralisme ne veut pas dire libéralisme (pris au sens français du terme ... :P) Le fédéralisme, c'est juste mettre en place un gouvernement européen, supra-national, réglant les affaires régaliennes. Chaque état garde des compétences nationales : éducation, services publiques ... (avec pour intérêt de si possible faire converger les modèles nationaux, ce qui n'est pas fait aux USA) Le gouvernement européen peut donc appliquer une politique socialiste si ça lui chante (bien que plus aucun vrai socialiste n'existe en Europe, sauf certaines factions du PS français ...). A la base oui ca devrait être comme ça. Mais on peut s'attendre a tout de ceux qui ont inscrit le principe de liberté de circulation des capitaux comme un "droit fondamental". Nos europeistes ont une fâcheuse tendance à figer dans le marbre une politique économique précise au lieu de nous laisser gérer tout ça selon la conjoncture. Un peu comme dans l'URSS. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Attention à ne pas croire que les financiers savent forcement comment gérer l’économie d'une nation. Là ce n'est pas le profit maximal des actionnaires/préteurs/investisseurs etc... qui est recherché. Les deux sont rarement compatibles avec l’amélioration du sort general de la population. Tout à fait. Et on pourrait rajouter : attention à ne pas croire que des grands chefs d'entreprise (voir Berlusconi par ex) ou des militaires (ex nombreux) savent forcement comment gérer une nation. Un chef d'Etat d'envergure doit avoir des objectifs, des pratiques, des comportements et des qualités autres que ces gens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Calomiris: Greece Should Leave the Euro Have a look at Bloomberg’s TV interview of Columbia University finance professor here. Makes sense. Economists that do not depend for their career on European political authorities tend to agree ... Posted by Jean-Jacques Rosa at 3:15 PM La dernière phrase de JJ Rosa explique beaucoup de choses. http://jjrosa.blogspot.com/2011/11/calomiris-greece-should-leave-euro.html Le lien vers l'interview: http://www.bloomberg.com/video/79517944/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Pour Merkel pas d'embellie économique avant 10 ans. :lol:http://www.tdg.ch/actu/monde/angela-merkel-embellie-economique-10-ans-2011-11-05Ces politicards ne servent vraiment a rien. La population allemande ne fait que baisser ils n'ont donc pas besoin de croissance. Qu'on la laisse elle et son pays dans la recession eternelle si ca l'amuse. Nous on a une natalité correcte et donc un avenir a offrir a la jeunesse. Nous ne devons pas lier notre destin a ce peuple en voie de disparition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Atlantico : Quels sont les premiers enseignements de ce sondage sur un éventuel retour au Franc ? Jérôme Fourquet : On constate en premier lieu qu’un Français sur trois souhaite sortir de l’euro, alors que nous sommes en pleine crise. Ce n’est pas un chiffre mineur, qui dénote une certaine insatisfaction vis-à-vis de la construction européenne, alors même que tous les discours politiques et médiatiques expliquent qu’une sortie de l’euro serait pure folie. Deux griefs principaux expliquent cette attitude vis-à-vis de l’euro : d’une part, l’idée ancienne selon laquelle l’euro aurait conduit à une hausse des prix. C’est d’ailleurs dans les classes populaires et chez les femmes, catégories les plus sensibles à la question du pouvoir d’achat, que le front de retour au Franc est le plus important. Le second grief, plus récent, tient à l’idée que l’appartenance à l’euro nous lie à une solidarité avec des Etats, comme la Grèce, qui peuvent nous tirer vers le bas et exiger des sacrifices financiers supplémentaires. Pour autant, les derniers développements de la crise grecque ont fait quelque peu refluer le souhait de sortir de l’euro : on est passé de 37% au pic de la crise, en septembre, à 32% aujourd’hui. Cela peut s’expliquer par la prise de parole de Nicolas Sarkozy à la télévision – poids de la parole présidentielle, volonté pédagogique sous-jacente à son intervention –, mais aussi par l’avancée des discussions européennes : en dépit d’une semaine très chahutée, l’idée d’un accord au plus haut niveau entre Européens semble avoir progressé. Ce score est également très faible par rapport à l’Allemagne, où 60% des citoyens veulent revenir au mark. On conserve donc une véritable dichotomie entre les deux pays. Souhaitez-vous que la France abandonne l’Euro et revienne au Franc ? [1] Enquête Ifop pour L’Humanité réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 23 juin 2011 auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. [2] Enquête Ifop pour le Groupe UMP à l’Assemblée Nationale réalisée par téléphone du 23 au 26 septembre 2011 auprès d’un échantillon de 964 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Le souhait d’un retour au Franc s’inscrit-il dans les clivages partisans traditionnels ? Il est clair que l’électorat UMP est aujourd’hui le plus grand soutien de l’euro, pour des raisons idéologiques (attachement à la construction européenne), politiques (car Nicolas Sarkozy est le défenseur de l’euro) et sociologiques (car cet électorat est plus âgé et plus aisé que la moyenne, qui est moins sensible à la question de la dégradation du pouvoir d’achat). En revanche, l’étiquette « sympathisants de gauche » recouvre des réalités très diverses, car elle regroupe les socialistes, les écologistes et les sympathisants du Front de Gauche. Les écologistes sont plus europhiles, la gauche de la gauche plus critique, et même si les sympathisants socialistes sont majoritairement en faveur de l’euro, une partie non-négligeable, un tiers, souhaitent un retour au Franc. Souhaitez-vous que la France abandonne l’Euro et revienne au Franc ? (Cliquez sur l'image pour l'agrandir) Les facteurs sociologiques ont-ils une influence sur la défiance à l’égard de l’euro ? On retrouve un schéma très classique : sur tout ce qui touche aux questions d’Europe, d’ouverture ou de mondialisation, on a un véritable fossé entre catégories populaires et populations plus aisées. Alors que 9% seulement des cadres souhaitent sortir de l’euro, environ un employé sur deux est en faveur d’un retour au Franc ! Cela doit interroger sur le déficit d’appropriation de la question européenne par les milieux modestes, alors même que toutes les élites rappellent constamment que l’euro est notre bien le plus précieux et qu’il faut le sauver à tout prix. Ils se retrouvent donc dans la position de Marine Le Pen qui, parmi les candidats à l’élection présidentielle, est la seule à camper sur ses positions : quoiqu’il en coûte, elle veut abattre l’euro, symbole de l’intégration européenne et des « dogmes libéraux », et cette idée rencontre un écho très large dans les milieux populaires. Au cours de la campagne présidentielle, les autres candidats devront donc amener des éléments de réponse aux inquiétudes de cet électorat. L’âge ne semble pas jouer sur la volonté d’un retour au Franc : est-ce une surprise ? Il y a pu avoir des disparités d’âge par le passé, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui : cela montre bien qu’on est d’abord sur des explications sociologiques, de conditions de vie, plutôt que sur des questions de génération, qui étaient au cœur des débats sur l’élargissement ou l’intégration européens. Le souhait d'un retour au Franc (*) Effectifs inférieurs à 40 individus : ces résultats sont à interpréter avec prudence en raison de la faiblesse des effectifs _______________________________________________ Ce document présente les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop. Elle respecte fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage. Les enseignements qu’elle indique reflètent un état de l’opinion à l’instant de sa réalisation et non pas une prédiction. Aucune publication totale ou partielle ne peut être faite sans l’accord exprès de l’Ifop. Cette étude a été réalisée par l'Ifop pour Atlantico sur un échantillon de 1016 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone, du 3 au 4 novembre 2011. PRÉCISION RELATIVE AUX MARGES D’ERREUR La théorie statistique permet de mesurer l’incertitude à attacher à chaque résultat d’une enquête. Cette incertitude s’exprime par un intervalle de confiance situé de part et d’autre de la valeur observée et dans lequel la vraie valeur a une probabilité déterminée de se trouver. Cette incertitude, communément appelée « marge d’erreur », varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé comme le montre le tableau ci-dessous : Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 10%, la marge d’erreur est égale à 1,8. Le vrai pourcentage est donc compris entre 8,2% et 11,8%. http://www.atlantico.fr/decryptage/sondage-ifop-tiers-francais-en-faveur-retour-franc-euro-crise-dette-217579.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Pour Merkel pas d'embellie économique avant 10 ans. :lol: http://www.tdg.ch/actu/monde/angela-merkel-embellie-economique-10-ans-2011-11-05 Ces politicards ne servent vraiment a rien. La population allemande ne fait que baisser ils n'ont donc pas besoin de croissance. Qu'on la laisse elle et son pays dans la recession eternelle si ca l'amuse. Nous on a une natalité correcte et donc un avenir a offrir a la jeunesse. Nous ne devons pas lier notre destin a ce peuple en voie de disparition. A qui d'autre tu veux lier notre destin? C'est bien beau d'avoir une pseudo natalité forte (curiosité atypique dans le monde occidental sur laquelle peu de monde s'interroge ou cherche à donner un sens), mais faudra être capable de s'en servir au bon moment, parce que on a un avenir à offrir à la jeunesse?? :-[ Les allemands ont su éviter les écueils de la crise actuelle, rien ne dit qu'ils ne seront pas capables de surmonter les écueils des crises à venir. En tout cas ils ont prouvé qu'ils avaient su se réformer au bon moment, ce qu'on est loin d'être capable de faire. C'est surréaliste de disqualifier le pays qui est le pilier actuel de l’Europe et nous permet de conserver (encore) notre triple A. On glose sur l’Italie mais notre situation n'est pas si éloignée que ça de l'italienne. Heureusement on peut se cacher derrière les grosses épaules du vieux teuton. Enfin pour le moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Il faut arrêter de dire que le couple franco allemand sauvera l’Europe , le couple franco- allemand est tombé extrêmement malade après le départ d’Adenauer ("Les allemands, ils ont été mon grand espoir, ils sont mon grand désappointement!", 1965 CdG), et il était mort à la chute dur mur de Berlin. Mais on aime bien penser et faire croire que c'est pas le cas ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Il faut arrêter de dire que le couple franco allemand sauvera l’Europe , le couple franco- allemand est tombé extrêmement malade après le départ d’Adenauer ("Les allemands, ils ont été mon grand espoir, ils sont mon grand désappointement!", 1965 CdG), et il était mort à la chute dur mur de Berlin. Mais on aime bien penser et faire croire que c'est pas le cas ... En même temps je ne vois pas qui d'autres pourraient s'attaquer à cette tache. Apres Il ne s'agit pas forcément de sauver l’Europe dans sa forme actuelle, il n'y a qu'à voir le chemin qui a été fait dans les esprits en 24 heures pour penser une Zone EURO sans la Grèce. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Avoir une population jeune c'est bien mais si il n'y a que le chômage à leur offrir ça va vite devenir un handicap ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 En même temps je ne vois pas qui d'autres pourraient s'attaquer à cette tache. Apres Il ne s'agit pas forcément de sauver l’Europe dans sa forme actuelle, il n'y a qu'à voir le chemin qui a été fait dans les esprits en 24 heures pour penser une Zone EURO sans la Grèce. Les allemands ont ils envi de sauver la zone ou l'ideé europeéne ? Faire une autre Europe pourquoi pas, mais une autre europe on nous promet ça depuis 25 ans, et au final il faut bien voir que personne ne doit vraiment la vouloir puisqu'on ne l'a pas faite. Je trouve que les allemands n'ont pas beaucoup de raisons de vouloir réformer dans l'état actuel des choses. Leur seule préoccupation c'est de pas payer pour les pays en difficulté, mise en place de l'austérité pour tout le monde, et sortir du système si il doivent payer un jour (ou plutôt si on leur demande; cf la reimpression des marks si c'est vraiment confirmé) . C'est leur intérêt national et ça se respecte et comprend assez facilement. Parce qu'on nous dit bien fort que les grecs peuvent pas sortir de l'euro sans demander la permission, mais les allemands ils demanderont pas et personne ne lèvera le petit doigt si ils claquent la porte. Tout le monde compte sur la possible diminution des exportations allemandes si ils sortent de la monnaie unique et du poids politique que cela joue, mais on dit moins que la situation quasi monopolistique allemande sur certains marchés est très peu sensible aux évolutions du taux de change. Je pense qu'il faut voir la sortie de la Grèce comme la sortie a terme des pays méditerranéens, avec comme interrogation le chemin que suivra la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Pour sortir de l'euro, il y a juste à le décider. Il n'y a pas d'autorisation à demander.Que feraient les partenaires? Envoyer des troupes? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 5 novembre 2011 Share Posté(e) le 5 novembre 2011 Pour sortir de l'euro, il y a juste à le décider. Il n'y a pas d'autorisation à demander. Que feraient les partenaires? Envoyer des troupes? Je suis tout a fait d'accord avec toi, mais il regne l'idée que ce n'est pas le cas car on persuade que le jurisme dicte au politique et à l'executif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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