Berezech Posté(e) le 20 janvier 2012 Share Posté(e) le 20 janvier 2012 Pour revenir sur le sujet du travail et la comparaison France-Allemagne une petite note de l'OFCE sur la durée du travail : http://www.scribd.com/doc/78775385/Note-10 La conclusion : Finalement, contrairement aux conclusions du rapport, la baisse de la durée du travail en France n’a pas manqué l’objectif de créations d’emplois et de partage du travail. Bien au contraire, sur la période 1999-2010, le rythme des créations d’emplois a été deux fois plus dynamique en France qu’ en Allemagne et ces emplois l’ont étémajoritairement à temps complet en France contrairement à l’Allemagne, évitant ainsi une précarisation accrue des salariés. Cela a été permis grâce à un partage du travail réalisé sur une base collective, issue d’une négociation sociale encadrée par le vote d’une loi, qui s’oppose à une stratégie renforçant la dualité du marché du travail. De plus, en raison d’une meilleure répartition de la valeur ajoutée, le pouvoir d’achat par tête en France a crû de 10 points de plus qu’en Allemagne au cours de la dernière décennie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 21 janvier 2012 Share Posté(e) le 21 janvier 2012 Tel que je vois les choses maintenant, avec l'effondrement d'un systeme qui se pointent gentimment (avec les joyeusetes que ca implique), la fin d'un cycle focalise sur l'industrie et le consumerisme, en attendant que la lame de fond passe, l'avenir, c'est la terre, le savoir faire du travail agricole, de la vie rurale et tout ce qu'il faut pour le soutenir... camarades, sauf miracle de la science qui nous permette d'avoir de l'energie pas cher et/ou de trouver des gisements infinis de petrole, le tout dans le respect de l'environnement et un strict controle de la natalite, il faudra revenir aux kolkhozes et aux sovkhozes :lol: t'es pas sérieux mais il y a du vrai (d'ailleurs j'ai envoyé mon fils a la ferme tous les étés jusqu'a qu'il ait eu 13ans) Un truc que je me dit depuis quelques temps, c'est que ça serait bien d'appliquer le protectionnisme sur les produits agricoles, que le métier de fermier redevienne profitable sans posseder une surface grande comme la Belgique avec subvention Européenne en plus. Puis les chomeurs ont leur donne un bout de terrain, un pécule puis on leur coupe les vivres -> probleme du chomage règlé. Les inconvénients du protectionnismes sont: - augmentation des prix -> l'achat de denrées alimentaires ne représente plus qu'une petite partie des dépenses des ménages. Inconvénient supportable, - un risque de baisse de compétitivité et de technicité -> technicité en agriculture = bouffer de la merde, détruire les sol, polluer les nappes phréatiques, etc... On s'en passera avec plaisir. Voilà, je sais que c'est pas réaliste [on s'est tellement lié les mains dans ce pays avec plein d'accords internationaux, des traités, des directives qu'on peut plus rien faire sans qu'on vienne nous casser les burnes]. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 21 janvier 2012 Share Posté(e) le 21 janvier 2012 Le dernier billet de Natasha Polony: Il est assez étonnant de voir combien le simple bon sens peine parfois à s’imposer parmi le concert des discours autorisés. Pour avoir défendu l’idée selon laquelle la dette française était entre autre la conséquence d’une faiblesse des recettes, à la fois cause et conséquence d’une destruction des emplois en France (ce que nous prouvent à la fois le déficit de la balance commerciale et le poids de l’indemnisation du chômage dans les dépenses publiques) l’auteur de ces lignes s’était vue exclure par d’éminent experts de plateaux télévisés du cercle de la raison économique. Et pourtant… Acheter français, produire français... : la réindustrialisation du pays s’est installée au cœur de la campagne. Que certains mettent l’accent sur un protectionnisme aux frontières et les autres sur un regain de compétitivité par une baisse des charges, l’idée est de favoriser chez l’acheteur un réflexe patriotique rappelant le slogan des années 90, « nos emplettes sont nos emplois » Le constat est connu de tous : les produits français sont concurrencés dans nos supermarchés par ceux qui viennent de pays dans lesquels les coûts de production sont largement inférieurs. En faisant prendre conscience aux consommateurs qu’acheter un peu plus cher tel produit pourrait, à terme, maintenir l’emploi en France, et donc concourir à redresser les finances du pays, ce qui, indirectement, rapporterait à chacun en diminuant le coût de la dette et des aides sociales, on pourrait enclencher un cercle vertueux dans lequel tous gagneraient. La difficulté réside dans le fait que l’acte d’achat est commandé par des impératifs qui n’ont que peu à voir avec un raisonnement reposant sur des perspectives de long terme ; et que l’ensemble de notre organisation sociale tend à le rendre plus compulsif encore. L’industrie textile, plus que toute autre, fut victime de ce raz de marée, à travers le phénomène de plus en plus prégnant d’une mode devenue dictatoriale et imposée par la presse féminine et l’ensemble du discours médiatique. A partir du moment où l’impératif est de suivre une tendance de plus en plus mouvante, il faut rechercher le vêtement le moins cher possible, puisqu’il doit être acheté vite et pour une durée de vie toujours plus brève. Seules ont survécu les enseignes qui ont délocalisé leur production vers des pays à bas coût et conçu un mode de production rapide et souple. Mais le phénomène n’est finalement pas si éloigné de celui qui touche l’agroalimentaire, et dans lequel la publicité est conçue pour conditionner l’acheteur à désirer ce qui lui a été présenté comme désirable, en dehors de tout choix rationnel. L’enfant qui a vu à la télévision tel paquet de céréales n’ira évidemment pas vérifier sur l’étiquette les qualités nutritionnelles desdites céréales, et les parents qui céderont à son désir ne prendront pas la peine de calculer le coût supplémentaire qu’elles impliquent par rapport à une tartine de pain beurrée et un bol de lait. Toutefois, le domaine alimentaire est également celui où, en dehors des achats liés aux pulsions télévisuelles, le prix devient le critère quasi exclusif de nombreux consommateurs. Au point de leur faire préférer des fraises espagnoles insipides et imprégnées de pesticides aux variétés françaises, certes plus chères, mais qui procureront un plaisir incomparable. Et tout le paradoxe est là : comment mobiliser des gens pour une cause qui va à l’encontre de tous les discours qui leur ont été tenus jusqu’à présent et de tous les conditionnements dont ils ont fait l’objet pour faire fonctionner un système qui reposait sur la délocalisation des productions dans les pays pauvres, associée au vieux rêve, dans les pays développés, d’une économie de services totalement virtualisée ? Comment déconstruire l’obsession du pouvoir d’achat pour convaincre des Français anxieux de leurs fins de mois que ce léger surplus payé aujourd’hui se retrouvera indirectement, un jour, sur leur feuille d’impôt ou le décompte de leurs charges ? Consommer nécessite un apprentissage. Le savent déjà tous ceux qui tentent depuis longtemps d’informer les consommateurs sur la qualité des produits, notamment alimentaires. Consommer intelligemment réclame de lire des étiquettes jargonnantes écrites en caractère 3. De comprendre que la mention « saveur » sur un yaourt signifie qu’il peut ne pas contenir un atome de ce dont il a le goût ; qu’un camembert « fabriqué en Normandie » peut l’être avec du lait importé à bas coût de Hongrie ; qu’une chemise « made in France » peut avoir été fabriquée en Chine et s’être vu ajouter un écusson en France. Bien au contraire, il existe depuis des décennies en France le concept d’appellation d’origine contrôlée, qui relève exactement de cette logique d’une mention d’origine destinée à informer le consommateur sur son achat, à lui garantir que ce que le vin ou le fromage qu’il achète est bien conforme à ce qu’il doit être, car il vient d’un lieu précis et relève d’un mode de production défini. Ces productions en AOC sont celles qui créent le plus de valeur ajoutée – et accessoirement le plus d’emploi – et qui contribuent le plus à l’excédent commercial de l’agriculture française. L’idée d’un patriotisme économique n’a rien à voir avec le « nationalisme » que dénonce une extrême gauche décidément plus attachée au maintien du communisto-capitalisme à la chinoise qu’à la protection du travailleur français. L’idée d’un patriotisme économique est une idée de bon sens. Encore faut-il que les relais d’information des consommateurs leur permettent d’exercer un choix. Et si une majorité de Français se déclare prête à payer plus cher pour acheter des produits français, à condition que le différentiel de prix n’excède pas 10 à 15%, il faut accompagner ce mouvement. Ce qui implique un effort pédagogique équivalent à celui qui a été fait pour inciter à consommer des produits issus du développement durable ou du commerce équitable. Avant même de se demander comment rendre lisible une chaîne de production mondialisée dans laquelle un objet peut voir assemblées des composantes venant de quatre ou cinq pays différents, il faut revenir sur une logique de communication infantilisante qui a transformé les consommateurs en moutons de panurge attirés par les prix discount, les marques vues à la télé et les modes proclamées. http://blog.lefigaro.fr/education/2012/01/acheter-francais-meme-consommer-necessite-un-apprentissage.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herves2005 Posté(e) le 21 janvier 2012 Share Posté(e) le 21 janvier 2012 Rien à ajouter à ce qu'elle a dit la Natasha.... Mais qui va l'écouter? Encore un plus et elle finira à guantanamo :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 24 janvier 2012 Share Posté(e) le 24 janvier 2012 Ententes et abus de position dominante: la Commission ouvre une procédure contre des entreprises dans le secteur de l’eau en FranceParmi les décisions adoptées cette semaine, la Commission Européenne ouvre une procédure en matière d’ententes et d’abus de position dominante afin d’enquêter sur les entreprises françaises SAUR, Suez Environnement/Lyonnaise des Eaux et Veolia.http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/12/26&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=enLes autres actualités de la semaine de l'UE : http://europa.eu/news/index_fr.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 24 janvier 2012 Share Posté(e) le 24 janvier 2012 PARIS (Reuters) - François Hollande a expliqué lundi qu'il ne créerait "dans un premier temps" que 150.000 "emplois d'avenir" d'ici 2013, au lieu des 300.000 prévus dans le projet du Parti socialiste, pour des raisons de rigueur budgétaire. "Dans un premier temps, c'est ce que nous pouvons financer. Si la croissance nous autorise des libertés nouvelles, nous en ferons davantage mais moi mon devoir, c'est de dire la vérité", a-t-il dit à propos de ces emplois qui seraient créées en priorité dans les quartiers défavorisés. Selon Alain Vidalies, chargé de l'emploi dans son équipe de campagne, créer 150.000 "emplois d'avenir" coûterait 1,5 milliard d'euros en année pleine. Pour lutter contre la précarité, le candidat socialiste propose aussi de moduler les cotisations sociales qui seraient "d'autant plus élevées que les contrats sont courts et d'autant plus faibles que les contrats sont longs". Au "travailler plus pour gagner plus" du président sortant Nicolas Sarkozy, François Hollande oppose un autre slogan : "Travailler mieux pour travailler plus nombreux". http://fr.news.yahoo.com/hollande-propose-150-000-emplois-jeunes-dans-un-192928114.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 janvier 2012 Share Posté(e) le 24 janvier 2012 http://www.boursier.com/actualites/economie/les-bas-salaires-allemands-cause-sous-jacente-de-la-crise-en-zone-euro-dit-l-oit-12966.html (Boursier.com) -- Le système économique allemand aurait-il une faille ? C'est en tout cas ce que dit le rapport de l'Organisation internationale du travail sur les tendances mondiales de l'emploi 2012. Plus qu'une faille, les coûts salariaux unitaires allemands, inférieurs à ceux de ses concurrents, serait même une cause "structurelle" de la crise en zone euro. "Au cours de la dernière décennie, les faibles coûts salariaux de l'Allemagne ont mis ses voisins sous pression, avec des conséquences négatives sur la situation de leurs finances publiques", estime l'OIT. L'organisation rappelle que la période de réunification de l'Allemagne a engendré une hausse substantielle du chômage. Pour le résorber, des politiques de baisse des salaires ont été entreprises. En outre, le rapport pointe du doigt la refonte du marché du travail lancé entre 2003 et 2005 par le chancelier Gerhard Shröder. Ces réformes dites "Hartz" ont accéléré le placement des demandeurs d'emplois en raccourcissant les durées d'indemnisation chômage et en créant des "jobs à un euro de l'heure ", soit bien en dessous de ce qui est prévu par les conventions collectives. Au niveau de la zone euro, "ces politiques de déflation salariale ont conduit à un marasme économique", déplore l'OIT. Les autres pays du Vieux continent considèrent de plus en plus les mesures de bas salaires comme unique solution pour rester compétitifs. Des mesures d'autant plus critiquables selon l'OIT qu'elles ont contribué à une hausse de l'emploi en 2006 à peine supérieure à celle de 1991. De même, le succès des exportations allemandes s'explique moins par ces politiques d'après l'OIT, que par "l'orientation géographique des échanges vers des économies émergentes dynamiques". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MontGros Posté(e) le 24 janvier 2012 Share Posté(e) le 24 janvier 2012 J'ajoutes que cette politique de Schroder et Hartz est erigée en modèle par l'UMP. C'est ce qui se cache derriere la "convergence".Tant mieux pour l'Allemagne qui a trouvé des pays pigeons qui ont fait des politiques de relance en même temps. Mais ne vous étonnez pas que la zone se casse la gueule après... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Certaines entreprises (comme BMW) ont des usines où 50% du personnel est composé d'intérimaires qui ne gagnent même pas la moitié de ce que gagne un CDI de la même entreprise. Il y a d'ailleurs un article dans le nouveau Marianne sur le "modèle" allemand. Instructif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 L'économie britannique s'est contractée de 0,2 % au dernier trimestre 2011, une performance pire que celle anticipée par les analystes et qui conforte les craintes d'un retour du pays dans la récession, selon une première estimation officielle publiée mercredi. La croissance du produit intérieur brut (PIB) pour l'ensemble de l'année 2011 s'établit à + 0,8 %, a indiqué l'Office des statistiques nationales. Elle est légèrement en deçà des attentes du gouvernement, qui insiste sur l'impact de la crise dans la zone euro sur le Royaume-Uni.Cette mauvaise performance devrait relancer les interrogations sur le bien-fondé de la politique de rigueur menée sans relâche par le Premier ministre conservateur David Cameron, accusée par ses détracteurs d'avoir "tué" la reprise. Elle intervient en outre au moment où le chômage est déjà au plus haut depuis 17 ans. La baisse de 0,2 % du PIB fin 2011, après une hausse de 0,6 % au troisième trimestre, est le double de celle attendue par les économistes, dont la plupart estiment désormais probable un retour du pays dans la récession après celle des années 2008-2009.(AFP) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 ...qui insiste sur l'impact de la crise dans la zone euro sur le Royaume-Uni. C'est de notre faute quoi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
glitter Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Certaines entreprises (comme BMW) ont des usines où 50% du personnel est composé d'intérimaires qui ne gagnent même pas la moitié de ce que gagne un CDI de la même entreprise. Il y a d'ailleurs un article dans le nouveau Marianne sur le "modèle" allemand. Instructif. Ca commence a remonter loin en arriere, mais quand la presse francaise parlait du plan de Mr Schroder, tout etait plutot bien prevu et le plan s'est deroule sans accroc. Par contre, l'idee etait bien qu'a un moment, les salaires les plus faibles seraient re-augmenter. La, apparement, les patrons allemands disent "Nein". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Je crois qu'il est question d'augmenter mais ce serait 1% ou un truc dans ce genre. Bref passer de 900€ par mois à 909€, c'est la classe !! :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 La Grèce est sur la voie de la banqueroute totale. Le FMI via Lagarde met la pression sur les Européens pour qu'ils prennent sur eux les pertes. Soit la BCE raque encore (via le pognon des contribuables Européens qui devront encore perfuser les Grecs qui sont incapables de mettre les réformes en route - du sponsoring en somme), soit les compagnies d'assurances et les banques n'acceptent plus le haircut de 60% mais se font escroquer de 100% du pognon (avec l'apocalypse qui découlera du déclenchement des CDS en corollaire). Le problème : La Grèce n'a pas d'économie. Les subventions Européennes ont alimenté pendant 10 ans son train de vie. La Grèce ne pèse que 3% du PIB Européen. Quand un pays a une dette qui dépasse les 100% du PIB et qu’il emprunte sur les marchés, Il emprunte à un taux qui varie en fonction de sa notation et de la confiance des marchés (ceux qui prêtent). Par exemple quand la France qui devra disposer de 50 milliards d’Euros en 2012 – UNIQUEMENT – pour payer les intérêts de la dette, emprunte à un taux de 3%, il lui Faut impérativement 3% de croissance pour être en capacité de payer les seuls intérêts. On ne parle même pas de rembourser le capital emprunté. Depuis combien de temps la France n’a pas fait 3% de croissance ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
glitter Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 avec l'apocalypse qui découlera du déclenchement des CDS en corollaire J'avoue que j'ai du mal a comprendre l'enchainement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Les Credit Default Swaps, dont les banques sont gorgées sont un produit d'assurance des dettes des états (en majorité) à destination des banques et compagnies d'assurances qui ont prêté aux Etats. Les CDS ont fait l'objet d'un marché et nombre de banques ont vendu leurs CDS à d'autres banques et vice-versa. On assure en fait la dette contre le défaut de paiement d'un état. Jusqu'ici un état n'était pas censé faire faillite sauf cas exceptionnel (Argentine). En fait, un CDS permet à un tiers de se porter garant (contre un pourcentage d'intérêt) d'un titre de dette d'état à la place du détenteur. Un banque prête 500 millions à la Grèce et demande à une autre banque de se porter garant à sa place contre rémunération. Comme les états sont réputés solvables et ne peuvent faire défaut, ce fut un produit très populaire jusqu'à la crise ou l'on s'est rendu compte - un peu tard - qu'il s'agissait d'une grenade dégoupillée entre les mains des banques. De Wikipedia : Les couvertures de défaillance[1] ou dérivés sur événement de crédit[2] ou permutations de l'impayé, plus connus sous leur nom et abréviation anglais credit default swaps (CDS), sont des contrats de protection financière entre acheteurs et vendeurs, qui furent développés par Blythe Masters[3],[4] à partir de 1994 au sein de la banque JP Morgan. L'acheteur de protection verse une prime[5] ex ante annuelle calculée sur le montant notionnel de l'actif à couvrir souvent dit de référence ou sous-jacent (ce montant étant également appelé encours notionnel du CDS), au vendeur de protection qui promet de compenser ex post les pertes de l'actif de référence en cas d'événement de crédit précisé dans le contrat. Il s'agit donc, sur le plan des flux financiers, de l'équivalent d'un contrat d'assurance. Il s'agit d'une transaction non-financée : sans obligation de mettre de côté des fonds pour garantir la transaction, le vendeur de protection reçoit des primes périodiques et augmente ses avoirs sans nul investissement en capital si aucun événement de crédit n'a lieu jusqu'à maturité (la fin) du contrat. Dans le cas contraire, événement plus ou moins probable mais très coûteux, il est contraint de faire un paiement contingent, donc de fournir des fonds ex post. Il s'agit donc d'une exposition hors-bilan. La petite subtilité, c'est que les CDS ne s'enclenchent pas si les banques qui en sont gorgées acceptent la paume volontairement (...). Haircut : 100% Evidemment on ne sait pas combien de CDS ont les banques (Françaises entre autres), mais à Wall-Street on murmure que les Banques Françaises en sont gorgées (eux, ils savent. C'est eux qui les leur ont vendu). A l'inverse, si les Banques et autres investisseurs privés refusent la paume globale (c'est actuellement le cas sur la Grèce), alors les CDS se déclenchent. Mais comme ces petites merveilles sont "hors bilan", personne ne sait qui va calancher en premier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Attention pour les CDS, il y a trois acteurs - l'acheteur de protection, il paye un loyer au vendeur de protection, en gros une prime d'assurance tant que le contrat est en court. - le vendeur de la protection, en cas de défaut - la créance n'est pas remboursé comme prévu au contrat - il donne a l'acheteur le manque a gagné du défaut, en gros la somme prétée, et devient propriétaire de la créance impayé - a lui de se la faire payer s'il y arrive ... ou pas - - le troisieme larron c'est l'emprunteur celui qui fait défaut ou pas.L'acheteur de protection peut "revendre" cette protection, pas le meme contrat mais un contrat de meme valeur sur le meme support, a un tiers, et pour peut que le risque ai augmenté il touchera alors plus de loyer qu'il ne paye a l'émetteur initial, etc.Le petit souci, c'est que la dedans y a pas mal de monde qui est absolument incapable de d'honorer la protection ... et donc qu'en cas de défaut il n'y aurait probablement que des perdants. Par contre tant que le risque fluctue largement y a moyen de faire de belle affaire en rachetant des protection pas chères, puis en les revendant chères quand le risque aura monté.Quel interêt de proposer ces "protections"? tout simplement toucher le loyer sans investir un penny, c'est pour cela que des grosse banque bien rassurante ont vendus ces assurances a tour de bras, ca leur assurer de confortable revenu sans rien faire que de prier pour que le support du contrat produise pas un "événement crédit", ou de l'avoir racheté avant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 http://strategies.blogs.challenges.fr/archive/2012/01/23/bosser-ou-devaluer.html ................ La Chine, en sous-évaluant systématiquement le Yuan depuis dix ans, et l’Allemagne qui a volens nolens tiré l’Euro vers le haut, ont pulvérisé notre économie. L’industrie française est passée de 25% à 12% de la valeur ajoutée française en une vingtaine d’années, et a perdu près d’un million d’emplois en dix ans. Ce n’est pas en ânonnant des incantations sur « l’acheter français » ou en montant des usines à gaz fiscales que la France retrouvera sa compétitivité et son industrie perdue. C’est en réformant, en innovant, et en travaillant. Mais nous sommes si loin de l’Allemagne en compétitivité, l’euro trop fort nous étouffe tellement, que, pour retrouver le chemin de la croissance et du pouvoir d’achat, le futur président français devra peut-être à la fois réformer…et dévaluer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Comment le président français peut décider de dévaluer l'Euro ? De toute façon d'autres mesures vont devoir être prises, comme un retour à un certain protectionnisme, fin des cadeaux fiscaux, mise au pas de sociétés voyoux (Total & Consort), etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 De toute façon d'autres mesures vont devoir être prises, comme un retour à un certain protectionnisme, fin des cadeaux fiscaux, mise au pas de sociétés voyoux (Total & Consort), etc. :lol: :lol: :lol: Ah ouais, je vois bien l’impôt sur les sociétés passer pour Total de 11 à 15 %. Trop dure la mise au pas. :lol: Comment le président français peut décider de dévaluer l'Euro ? En faisant pression sur l'Allemagne et donc sur la BCE. Néanmoins, regarde le cours de l'euro et le bilan de la BCE, une dévaluation a déjà eu lieu. Les allemands, eux-mêmes, considéraient l'euro trop fort et voyaient leurs exportations pénalisées. Le problème de la monnaie, c'est que l'Allemagne aime l'euro stable au dessus de 1.3 dollars. Nous, on le préfère vers 1.2, voire moins. Les grecs le voudraient à 0.2 :P La politique monétaire de l'euro est calée sur les intérêts allemands. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 En faisant pression sur l'Allemagne et donc sur la BCE. Néanmoins, regarde le cours de l'euro et le bilan de la BCE, une dévaluation a déjà eu lieu. Les allemands, eux-mêmes, considéraient l'euro trop fort et voyaient leurs exportations pénalisées. Le problème de la monnaie, c'est que l'Allemagne aime l'euro stable au dessus de 1.3 dollars. Nous, on le préfère vers 1.2, voire moins. Les grecs le voudraient à 0.2 :P La politique monétaire de l'euro est calée sur les intérêts allemands. Mais nous sommes si loin de l’Allemagne en compétitivité, l’euro trop fort nous étouffe tellement, que, pour retrouver le chemin de la croissance et du pouvoir d’achat, le futur président français devra peut-être à la fois réformer…et dévaluer. "Dévaluer" l'euro ne permet pas de regagner quelconques "compétitivité" vis a vis de l'Allemagne dont parle l'article. Quand au reste ... il prend l'étude bidonnée de Rexecode comme parole d'évangile, nous ressort les connerie sur le temps de travail hebdo etc. Des connerie, des connerie toujours des conneries. Soit elle diminue sensiblement le coût global du travail, mets au travail tous les salariés, en allongeant la durée annuelle du travail et la durée du travail sur une vie, et obtient, par l’innovation et l’investissement, des gains de productivité, le tout permettant aux entreprises de baisser les prix, d’augmenter les salaires et de préserver les marges. Elle retrouve ainsi sa compétitivité perdue. Pourquoi donc en France les actif ne sont employable qu’après 25 ans et plus après 50 ans?! parce que les actifs français sont des gros paresseux? Fixer l'age de la retraite a 90 ans ne changera rien a la richesse produite sur une vie tant que les actif n'ont pas de travail! Baisser les salaires ... super tous les rapport récent OIT, OCDE etc. explique par a+b qu'au contraire pour que l’Europe survive ils faut augmenter les salaires, pas par l'opération du saint esprit mais par l'amélioration de la qualification des salariés et par l'augmentation de la valeur de ce qu'on produit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 25 janvier 2012 Share Posté(e) le 25 janvier 2012 Ah ouais, je vois bien l’impôt sur les sociétés passer pour Total de 11 à 15 %. Trop dure la mise au pas. Total ne paie jamais 11% vu que le groupe n'est pas soumis à l'impôt sur les société et les bénéfices. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 27 janvier 2012 Share Posté(e) le 27 janvier 2012 L'Afrique, futur moteur de croissance de l'économie mondiale ?http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jOLsiHbFGunzKTwzRqd8v8DBtKZw?docId=CNG.cba212bd47d77e3719475f83cd5c1770.881Si l'Union Africaine se développe et unifie les politiques de développement de ses membres, le potentiel de croissance (vu que l'afrique manque de tout ! ) est énorme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 27 janvier 2012 Share Posté(e) le 27 janvier 2012 L'Afrique, futur moteur de croissance de l'économie mondiale ? Bien possible. Les pays manquent de tout mais sont bourrés de richesses. Reste maintenant à exploiter ces richesses, les redistribuer, mettre un terme aux différents conflits, etc. Si on regarde l'Angola le pays est plein aux as mais la population n'en profite pas. Il y a de belles routes mais les gens n'ont pas de voitures, des beaux immeubles que la population ne sait pas se payer et un gouvernement qui empoche le pactole (le président angolais est souvent donné pour être l'homme le plus riche d'Afrique). Il y a encore du boulot mais le potentiel est là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 27 janvier 2012 Share Posté(e) le 27 janvier 2012 L'Afrique, futur moteur de croissance de l'économie mondiale ? http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jOLsiHbFGunzKTwzRqd8v8DBtKZw?docId=CNG.cba212bd47d77e3719475f83cd5c1770.881 Si l'Union Africaine se développe et unifie les politiques de développement de ses membres, le potentiel de croissance (vu que l'afrique manque de tout ! ) est énorme. C'est déjà pas facile au niveau national d'avoir une unité et une cohérence dans nombreux pays d’Afrique, potentiellement riche ou pas, alors je ne vois trop comment un passage au niveau supérieur règlera les problèmes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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