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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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En mois d'avril/mai, c'est sera le moment d'acheter une maison...ou plusieurs maisons..

Les requins profitent toujours de la crise..

En anatolie ???


"La défiscalisation des 'heures sup' a accéléré la hausse du chômage"

La ministre de l'économie, Christine Lagarde, a annoncé, lundi 2 février, que le nombre de chômeurs avait augmenté d'environ 45 000 en France au mois de décembre. Eric Heyer, directeur adjoint au département analyse et prévision à l'OFCE, met en cause la politique de défiscalisation des heures supplémentaires mise en place par le gouvernement. "Inciter les entreprises à faire des heures supplémentaires alors qu'il n'y a plus d'activité est nuisible à l'emploi", estime-t-il.

Dans quelle mesure cette hausse du chômage était-elle prévisible ?

Eric Heyer : Une forte dégradation des chiffres de l'emploi est attendue au moins jusqu'au troisième trimestre de l'année 2009 , avec une augmentation du chômage plus légère au quatrième trimestre. Le taux de chômage devrait alors être proche de la barre des 9 % au début de l'année 2010. Mais si nous nous attendions à une hausse, nous ne pensions pas qu'elle serait aussi forte.

Comment expliquer cette hausse ?

Eric Heyer : Essentiellement en raison du fort ralentissement de l'activité. Mais si on est un peu surpris, c'est parce que traditionnellement, la répercussion de la baisse de l'activité se fait en trois temps. Il y a un premier temps où les chefs d'entreprise ne licencient pas et préfèrent jouer sur la durée du travail : ils font appel au chômage partiel et réduisent fortement les heures supplémentaires. Dans un deuxième temps, quand la crise s'installe un peu plus durablement, ils ne renouvellent pas les intérimaires et les CDD. Et dans un troisième temps, ils font des plans de licenciements.

On constate aujourd'hui que le premier temps a été très rapidement passé car il n'y a pas eu beaucoup d'ajustements sur la durée du travail. L'Insee nous indique même qu'il y a une augmentation des heures supplémentaires au cours de la période récente.

Ce recours aux heures supplémentaires n'est-il pas paradoxal ?

Eric Heyer : La loi TEPA de défiscalisation des heures supplémentaires votée l'année dernière explique en partie cette situation. C'était sans doute une idée qui pouvait être soutenable en période de croissance durable et de baisse massive du chômage, mais c'est une politique néfaste en période de crise économique et de forte augmentation du chômage. Inciter les entreprises à faire des heures supplémentaires alors qu'il n'y a plus d'activité est nuisible à l'emploi.

On ne peut pas en vouloir à l'équipe dirigeante de ne pas avoir anticipé la crise économique de 2008, mais dans la mesure où la crise est maintenant bien là, elle aurait du rectifier le tir en mettant entre parenthèses cette loi TEPA.

Dans quelles proportions cette loi a-t-elle joué sur la hausse du chômage ?

Eric Heyer : Même sans cette loi, le chômage aurait augmenté : la loi TEPA vient juste rajouter du chômage au chômage. Il augmente sans doute un peu plus rapidement que dans les ralentissements précédents, en partie parce qu'il n'y a pas eu le rôle amortisseur de la durée du travail. Comme les heures supplémentaires n'ont pas été réduites, l'emploi joue le rôle d'ajustement à cette crise.

Les différents plans de licenciements annoncés sont-ils pris en compte dans cette hausse du chômage ?

Eric Heyer : Nous n'en sommes pas encore là. Pour l'instant, les arrêts d'intérim et les fins de CDD expliquent pour l'essentiel cette augmentation, ces contrats étant utilisés comme une variable d'ajustement. Le nombre d'intérimaires a doublé au cours des dix dernières années, il y en avait 300 000 en France en 1999, entre 600 000 et 700 00 aujourd'hui. Il y a également beaucoup plus de CDD courts de moins de un mois. A la fin des années 1990, 37 % des contrats étaient de moins de un mois, maintenant c'est 57 %.

Quel va être, à votre avis, l'impact sur l'emploi du plan de relance annoncé par le gouvernement ?

Eric Heyer : Le plan de relance ne va pas agir rapidement sur les chiffres du chômage, parce qu'on joue sur de l'investissement. Il n'y aura un impact sur l'activité que dans la deuxième moitié de 2009. Au cours du premier trimestre de l'année, il n'y aura pas vraiment de soutien d'activité, ça ne sera pas suffisamment massif et le chômage va continuer à augmenter.

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ROYAUME-UNI •  La menace du repli sur soi plane sur le pays

Depuis plusieurs jours, les grèves sauvages pour protester contre l'embauche de travailleurs étrangers se multiplient. Le gouvernement paraît divisé et impuissant à canaliser une colère nourrie par le ralentissement économique.

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=94158

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hum ca sent pas bon tout ça

nonobstant le reflexe logique (je dirais presque normal) on va assister à un durcissement généralisé et une ambiance déléète partout en Europe (article identique sur le lmonde pour les travailleurs polonais en Irelande)

ca commence furieusement à ressembler à la période 1930 et à la montée des protectionnismes/autoritarismes/nationalismes

pas bon .......

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hum ca sent pas bon tout ça

nonobstant le reflexe logique (je dirais presque normal) on va assister à un durcissement généralisé et une ambiance déléète partout en Europe (article identique sur le lmonde pour les travailleurs polonais en Irelande)

ca commence furieusement à ressembler à la période 1930 et à la montée des protectionnismes/autoritarismes/nationalismes

pas bon .......

Les polonais en Irlande

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/02/02/la-montee-du-chomage-fait-emerger-un-sentiment-antipolonais-en-irlande_1149576_3214.html#ens_id=1147160

Moscou le pouvoir confronté aux effet de la crise

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/02/02/le-pouvoir-russe-confronte-aux-effets-de-la-crise_1149558_3214.html#ens_id=1143942

L'effet de la crise immobiliere ... et de la de politique du logement en France

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/02/03/pour-la-fondation-abbe-pierre-le-ralentissement-economique-aggrave-la-crise-du-logement_1149874_1101386.html

Et la http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38336218@7-37,0.html

"... Alors que les effets de la crise du logement touchent une plus large part de la population, le gouvernement "semble privilégier la fiction d'une société française constituée d'une vaste classe moyenne aisée", peut-on lire dans le rapport... "

Les japonais "La détérioration rapide de l'emploi au Japon menace la stabilité sociale"

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/02/02/la-deterioration-rapide-de-l-emploi-au-japon-menace-la-stabilite-sociale_1149595_1101386.html#ens_id=1133909

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Larry Elliot

"The Observer" via Courrier International.

Royaume-Uni : La fin d’un modèle.

Après avoir vécu le choc industriel des années 1980, le pays affronte une nouvelle grande crise. Une épeuve qui balaie toutes les certitudes et entame la confiance de la population. Résultat : une poussée de xénophobie.

Londres s’est vue décerner le nouveau surnom – peu enviable – de “Reykjavík-sur-Tamise”.

L’un des plus célèbres spéculateurs du monde a conseillé aux investisseurs de laisser tomber la livre sterling. “Vendez tous vos actifs en livres. C’est fini”, a déclaré Jim Rogers.

Les économistes n’avaient pas prévu la récession...

Andy Clarke a dé­cidé de remplacer la viande hachée par des steaks au rayon des viandes. “La récession a modifié les habitudes de consommation des clients”, explique le directeur des ventes dans la chaîne de supermarchés Asda. “Lorsqu’ils viennent d’être payés, ils achètent du steak. En milieu de mois, quand ils commencent à être un peu à court d’argent, ils se rabattent sur la viande hachée.”

Asda a commencé à ressentir les effets de la crise l’été dernier. “Les ventes de plats préparés ont chuté de 50 %, mais les ingrédients de base ont augmenté d’autant. Les ventes d’eau en bouteille ont baissé, mais celles des teintures pour cheveux ont augmenté de 60 % parce que les femmes vont moins souvent chez le coiffeur. Du côté des vêtements pour enfants, les chiffres sont bons parce que la dernière chose que les consommateurs veulent se priver d’acheter, ce sont des nouveaux vêtements pour leurs enfants.”

Le pays se dirige tout droit vers la faillite

Le Grande-Bretagne est officiellement en récession. Et, si on en juge par notre parcours le long de la M62 – un axe routier d’environ 170 km qui part de Liverpool, à l’ouest, et se perd quelque 25 km avant Hull –, le déclin a été rapide et brutal. Il y a deux ans, le gouvernement se vantait d’une croissance économique plus rapide que celle des autres pays du G7. Aujourd’hui, on se demande plutôt si le pays ne se dirige pas droit vers la faillite. Les actifs des banques ont dégringolé. Il y a 75 000 chômeurs et demandeurs d’allocation supplémentaires. L’un des plus célèbres spéculateurs du monde a conseillé aux investisseurs de laisser tomber la livre sterling. “Vendez tous vos actifs en livres. C’est fini”, a déclaré Jim Rogers. Londres s’est vue décerner le nouveau surnom – peu enviable – de “Reykjavík-sur-Tamise”.

Pendant cinq ans et demi, John Young a travaillé comme représentant de la Banque d’Angleterre dans le Nord-Ouest. “Si vous étiez venus à la mi-2008, vous auriez pu encore espérer que la région serait relativement épargnée, dit-il. Mais, depuis novembre, l’espoir s’est largement évanoui à cause de la crise. Il n’est pas rare que des entreprises voient leur chiffre d’affaires diminuer d’un tiers ou de la moitié. Les carnets de commandes sont aussi moitié moins remplis.”

Plusieurs usines automobiles se trouvent dans la région – General Motors à Ellesmere Port, Jaguar et Land Rover à Halewood, dans le Merseyside, et Bentley à Crewe. Elles sont toutes durement touchées par la chute de la demande des pays industrialisés. Les usines sont beaucoup plus modernes et productives qu’il y a vingt-cinq ou trente ans, mais on craint qu’elles ne soient tout de même vulnérables face à la récession.

Le secrétaire général adjoint du syndicat Unite, Tony Woodley, souhaiterait que les ministres mettent fin à l’incertitude quant à [l’avenir] des secteurs industriels stratégiquement importants, comme l’aérospatiale et l’automobile. Sans quoi ceux-ci risquent de perdre une main-d’œuvre qualifiée. La Grande-Bretagne ne serait dès lors pas en position de bénéficier d’un retournement de la demande mondiale.

Comme d’autres habitants de Liverpool, il est enthousiaste face au succès de sa ville en tant que capitale européenne de la culture. Pourtant, comme dans d’autres villes du Nord, la réhabilitation n’en est qu’à ses débuts et se fait de manière superficielle. A moins de 1 kilomètre de l’Albert Dock [port historique de Liverpool], c’est le délabrement urbain à large échelle : des entrepôts vides sur les vieux quais, des rangées et des rangées de maisons condamnées à Kensington.

Manchester, la capitale de la région, est un peu plus avancée sur le chemin de la rénovation urbaine. Ici comme à Liverpool, des chantiers ont été laissés à l’abandon après le déclin du secteur manufacturier au début des années 1980. Mais l’inquiétude est grande pour les villes qui continuent de dépendre largement des emplois à faible revenu du secteur manufacturier, qui sont situées loin des conurbations et n’ont pas récolté les bénéfices des larges subsides destinés à la réhabilitation.

Les économistes n’avaient pas prévu la récession

“A Manchester, le nombre des propriétés commerciales a fortement diminué. On voit moins de grues, explique Young. Dans les vieilles villes industrielles, la situation est encore plus critique. Le renouvellement du parc de logements est arrêté. Ces villes n’ont pas profité de l’expansion du secteur des affaires et des services professionnels.”

Jusqu’à récemment, Halifax n’était pas considérée comme une ville menacée. Mais la crise financière a provoqué l’anxiété de ses habitants face à l’avenir. En 1997, la Halifax Building Society, la plus grande société britannique de crédit immobilier, est devenue une banque. Elle s’est développée, a racheté la Bank of Scotland et, lorsqu’elle n’a plus été en mesure de financer tous ses emprunts grâce aux épargnants, elle s’est tournée vers les marchés monétaires mondiaux afin de réunir des fonds supplémentaires. Cette source de financement s’est tarie il y a dix-huit mois et, quand, en septembre 2008, la crise est entrée dans une phase plus virulente, HBOS [Halifax-Bank of Scotland] a été victime d’une attaque spéculative et a été précipitamment reprise par Lloyds TBS.

Depuis la route qui descend en serpentant de la M62 vers Halifax, on peut apercevoir un premier indice des difficultés que connaît la ville. Sur la façade de l’usine qui fabriquait autrefois les imperméables Gannex, arborés fièrement par Harold Wilson [Premier ministre dans les années 1960-1970], une banderole fait de la publicité pour des appartements de luxe invendus.

Les économistes n’avaient pas prévu la récession. On partait du principe que le boom allait toujours durer ou que, en cas de problèmes, seul le marché immobilier en ferait les frais. Puis on a affirmé que l’économie connaissait un “atterrissage en douceur” – un ralentissement de la croissance, mais sans récession. Enfin, on a espéré que la récession serait dure, mais courte. Aujourd’hui, on évoque un retour aux années 1930 et une faillite de la Grande-Bretagne.

La crise pourrait, dit-on, durer au moins deux ans

Dans deux mois, nous célébrerons le 25e anniversaire du début de la grande grève des mineurs, qui a duré un an. A l’époque, tous ceux qui dépassaient Leeds en allant plus à l’est sur la M62 pouvaient apercevoir la houillère de Glasshoughton. Aujourd’hui, une immense structure se dessine toujours sur le ciel, mais il s’agit maintenant de Xscape, une piste de ski couverte et un complexe de loisirs entouré d’une zone commerciale à l’américaine.

“Ils ont dit que cela permettrait de créer des emplois pour les anciens mineurs”, explique Joan Dixon, chargée de mission principale chez Al­liance, un groupe qui fait campagne pour les anciens centres industriels britanniques. “Ça a marché : l’un d’entre eux a obtenu un emploi ici. Du moins, c’est l’histoire qu’on raconte.”

Indirectement, les dépenses de l’Etat contribuent également à prêter main-forte aux entreprises. Les jeudis matin sont gris et pluvieux, mais chez Airea, à Osset Mills, on est confiant. Sachant que cette entreprise fabrique de la moquette et des revêtements de sol, cette confiance peut sembler utopique. Mais, alors que le marché de la moquette a reculé de près de 15 % et que la semaine de travail a été réduite à quatre jours, les investissements considérables de l’Etat dans les écoles et les universités ont permis de maintenir le dynamisme de l’autre branche d’Airea.

Dans le milieu des affaires, on estime maintenant à deux ans la durée de la récession. Personne ne croit plus que l’économie commencera à se redresser dans la seconde moitié de 2009. Le long de la M62, pas de plainte, juste une ferme détermination à survivre à la récession – celle qui ne devait pas arriver, mais qui semble être tout aussi terrible que les autres crises que nous avons connues depuis la Seconde Guerre mondiale.

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Royaume-Uni : La fin d’un modèle.

Après avoir vécu le choc industriel des années 1980, le pays affronte une nouvelle grande crise. Une épeuve qui balaie toutes les certitudes et entame la confiance de la population. Résultat : une poussée de xénophobie.

Londres s’est vue décerner le nouveau surnom – peu enviable – de “Reykjavík-sur-Tamise”.

L’un des plus célèbres spéculateurs du monde a conseillé aux investisseurs de laisser tomber la livre sterling. “Vendez tous vos actifs en livres. C’est fini”, a déclaré Jim Rogers.

Les économistes n’avaient pas prévu la récession...

God save the livre !  :lol:

Bon bah, l'euro ...

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USA : nombre d'inscriptions au chômage record depuis octobre 1982

Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis a dépassé la barre des 600.000 hebdomadaires, pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 1982 lors de la semaine close le 31 janvier, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail à Washington.

En données corrigées des variations saisonnières, 626.000 dossiers d'inscriptions ont été déposés, indique le ministère, alors que les analystes tablaient sur 580.000 nouvelles demandes d'allocations.

C'est le plus haut niveau de cet indicateur depuis le 30 octobre 1982.

Le ministère a revu en hausse le nombre des demandes déposées au cours de la semaine précédente (close le 24 janvier), à 591.000 (au lieu de 588.000).

En moyenne ajustée sur quatre semaines, chiffre considéré comme plus représentatif d'une tendance, le nombre des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage a crû de 7,2% par rapport à la semaine précédente pour s'établir à 582.250 dossiers, son plus haut niveau depuis décembre 1982.

Selon le ministère, le taux de chômage indemnisé était de 3,6% (en données corrigées des variations saisonnières) au 24 janvier, soit autant qu'une semaine plus tôt. C'est son plus haut niveau depuis la fin du mois d'août 1983.

Les Etats-Unis comptaient à cette date 4,788 millions de chômeurs indemnisés, soit le plus grand nombre jamais relevé depuis le début de la publication de cette statistique en 1967.

Le taux de chômage officiel était de 7,2% en décembre, selon les données publiées au début du janvier par le ministère. Les chiffres pour janvier doivent être publiés vendredi. Les analystes s'attendent que ce taux monte à 7,5%.

AFP

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http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/02/05/les-profits-insolents-d-une-poignee-de-hedge-funds_1151069_1101386.html

Les profits insolents d'une poignée de hedge funds

Certains avaient prédit, avec la crise, la mort des hedge funds, ces fonds spéculatifs adeptes des stratégies d'investissement souvent agressives et audacieuses, avec un recours massif à l'endettement.

De fait, la tempête financière a entraîné la faillite de près d'un quart d'entre eux. Ils étaient plus de 10 000 en 2007 et seraient aujourd'hui moins de 8 000, avec des actifs sous gestion qui ont fondu de 2 300 milliards de dollars à 1 200 milliards. Et l'affaire Madoff, ce gérant de hedge funds accusé d'une fraude de 50 milliards de dollars (38,9 milliards d'euros), a mis à mal leur réputation.

Il n'empêche. Malgré le chaos observé sur les marchés financiers, malgré le krach boursier, une poignée de hedge funds (10 % environ) a réussi à dégager des performances spectaculaires.

C'est le cas de l'américain John Paulson, rebaptisé le "sultan des subprimes" et conseillé par l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Alan Greenspan. Son fonds vedette, Paulson Credit, a affiché un rendement de 19 %. Il s'était déjà distingué en 2007, avec une performance de... 590 % !, qu'il avait obtenue en misant, avant tout le monde, sur l'effondrement des crédits hypothécaires à risques.

Pour l'année 2008, c'est son compatriote Jim Simons, spécialisé dans les stratégies fondées sur des calculs statistiques sophistiqués, qui lui a volé la vedette. Son fonds Medallion, créé en 1983, qui pèse 8,5 milliards de dollars, affiche un rendement de 84 %. Dans son sillage, le fonds de Paul Tudor Jones, Tudor Tensor (+ 36 %), celui de John Horseman, Horseman Global (+ 33 %), ou encore le fonds Brevan Howard (+ 20 %) d'Alan Howard.

Dans une industrie sinistrée (selon le hedge fund Research, le rendement moyen des fonds spéculatifs en 2008 a été de - 18,65 %), quel est le secret de ces financiers ? "Dans cette crise, c'est le talent des gérants qui fait, la plupart du temps, la différence", répond Frédéric Neefs, chez Lozé & Associés, un fonds de fonds spéculatifs.

La plupart des gérants qui se sont illustrés ont en effet des stratégies dites "discrétionnaires". Dans ce cas, la décision d'investissement dépend de l'intuition du gérant, de son "flair", de son analyse du marché et de la conjoncture. Et peu importe la santé de l'économie, il peut spéculer sur la hausse comme la baisse d'un marché en jouant de ses imperfections et ses importantes variations et sa "volatilité". Ces gérants, en outre, utilisent peu l'effet de levier, c'est-à-dire de recours à l'endettement, pour doper leurs performances. Les difficultés des banques prêteuses ne les ont donc pas mis en difficultés.

Parmi les intuitions payantes, figurent celle de John Paulson sur un effondrement du marché des créances hypothécaires aux Etats-Unis ou celle d'Alan Howard. Ce gérant a anticipé une "repentification" de la courbe des taux aux Etats-Unis, comme disent les spécialistes. Autrement dit, le fait que les taux de la Fed baisseraient plus vite que les rendements des obligations d'Etat. Son calcul s'est révélé gagnant. John Horseman applique, lui, une stratégie de "stock picking", misant sur la hausse ou la baisse des actions selon son analyse des entreprises. Mais beaucoup de gérants préfèrent garder leur stratégie secrète.

"Il faut se méfier de ces fonds qui gagnent de l'argent dans la crise et vérifier qu'ils en gagnaient aussi avant !", prévient toutefois Noël Amenc, professeur de finance à l'Edhec. "Lorsque le marché se retournera, ces gérants devront être capables d'inverser leur stratégie. Psychologiquement, c'est souvent une décision difficile à prendre."

Mais d'autres fonds dits "CTA" (Commodities trading advisers) qui ont aussi bien fonctionné, avec un rendement moyen de 15,65 % selon l'Edhec risk, n'ont, pour la plupart, pas ce "biais psychologique". Leurs décisions d'achat ou de vente sont en effet déclenchées automatiquement à partir de modèles mathématiques. Les fonds CTA, qui regorgent d'ingénieurs des grandes écoles, cherchent à capter et anticiper les tendances du marché, sans qu'intervienne l'opinion personnelle du gérant.

En 2008, ces fonds ont notamment profité de la flambée, puis de l'effondrement du pétrole. "On a gagné deux fois !", commente François Bonnin, du fonds John Locke.

Pour 2009, ces quelques fonds seront-ils aussi performants ? Personne n'ose faire de pronostics. "La crise va durer et il y aura encore de profondes dislocations du marché, et autant d'opportunités, d'autant plus profitables qu'il y a maintenant peu d'acteurs pour les saisir", se réjouit cyniquement, un gérant.

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Selon le FMI, la crise pourrait durer plus longtemps que prévu

Le Fonds monétaire international a estimé, jeudi 5 février, que la crise de l'immobilier aux Etats-Unis et dans d'autres pays pourrait durer plus longtemps que prévu, sur fond de montée du chômage et de morosité de l'ensemble des secteurs.

"Le recul du marché immobilier aux Etats-Unis et ailleurs pourrait être plus profond qu'envisagé au départ. Aux Etats-Unis, en particulier, il y a un risque d'une correction plus profonde et plus longue", avertit l'institution multilatérale dans une note destinée à une rencontre préparatoire au sommet du G20, qui a eu lieu à Londres les 31 janvier et 1er février.

Parmi les raisons qui alimentent cette crainte, le FMI souligne que "le marché du travail se détériore encore, les contraintes sur le financement hypothécaires et les saisies augmentent brutalement, alors que le problème de la baisse de valeur des logements couverts par une hypothèque s'aggrave". "Les prix des logements pourraient continuer à baisser fortement tout au long de 2010, minant le rétablissement des marchés financiers et contribuant à entretenir la spirale négative qui touche l'économie réelle", écrit encore le FMI.

IMPACT IMPORTANT DES PLANS DE RELANCE

En Europe, "des conditions financières resserrées et un chômage en hausse devraient déprimer la consommation et l'investissement des entreprises, au moment où les prix de l'immobilier en chute, en particulier en Irlande et en Espagne, ont des conséquences lourdes sur la consommation".

Les mesures des gouvernements pour, dans un premier temps, rétablir un fonctionnement normal des marchés financiers "vont mettre du temps à faire sentir leurs effets", et "des défis demeurent sur une large palette de marchés et d'instruments", poursuit le Fonds. Parmi les mesures nécessaires pour affronter cette crise, le FMI plaide une nouvelle fois en faveur de plans de relance "qui semblent désormais probables dans les grandes économies".

L'institution estime que ceux projetés "devraient avoir un impact considérable sur la croissance des pays industrialisés et des grandes économiques émergentes du G20 en 2009 : de l'ordre de 0,50 point à 1,25 point de pourcentage". Leur effet serait en revanche "minimal" en 2010 "en l'état des renseignements actuels".

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Pendant que le *gold* repasse au dessus des 900$ ... 8 états américains réclame leur indépendance :lol:

http://lacrisepourlesnuls.blogspot.com/2009/02/huiy-etats-font-secession-contre-obama.html

Huit états font Sécession contre Obama (update 1)

Je m'attendais à quelque chose d'assez salé de la part de ses opposants, mais là ils y vont fort pour casser les burnes à Barack.

Huit états réclament le respect intégral de leur souveraineté constitutionnelle, progressivement rognée par l'Etat Fédéral au cours de nombreux gouvernements précédents. Le prétexte est bien sûr que le plan Obama et son stimulus fiscal annoncé pour mardi c'est la cerise sur le gâteau qui fait déborder le vase.

[Worldnet Daily : "Lawmakers in 20 states move to reclaim sovereignty - Obama's $1 trillion deficit-spending 'stimulus plan' seen as last straw"]

Ils auraient pu mieux choisir leur moment, et dès lors on ne les soupçonera bien sûr ni d'être noirs, ni d'être démocrates, et effectivement il s'agit des états suivants : Arizona, Hawaii, Montana, Michigan, Missouri, New Hampshire, Oklahoma et Washington (liens vers les textes originaux des arrêtés correspondants).

On s'attend à ce que vingt autres suivent, dont les très gauchistes et très colorés Alaska, Alabama, Arkansas, Californie, Colorado, Georgie, Idaho, Indiana, Kansas, Nevada, Maine et Pennsylvanie...

L'exemple de document de l'Etat de Washington peut être consulté ici.

Extrait :

    "[...]The State of Washington hereby claims sovereignty under the Tenth Amendment to the Constitution of the United States over all powers not otherwise enumerated and granted to the federal government by the Constitution of the United States;

    [...]This serve as a Notice and Demand to the federal government to maintain the balance of powers where the Constitution of the United States established it and to cease and desist, effective immediately, any and all mandates that are beyond the scope of its constitutionally delegated powers."

Allez, ils me sort par tous les pores mais je vous le montre, le pitoyable dégénéré sur la photo ci-contre, ce pitre, ce bouffon dangereux, représentant de l'Oklahoma, qui a déclaré :

    "N'importe qui qui a terminé ses primaires réalise qu'on ne peut pas emprunter pour payer ses dettes, et c'est justement la méthode de Obama en matière de stimulus fiscal."

Ehlà mon coco! Paulson, Bush et Bernanke n'avaient pas terminé leurs primaires?... Ah, le beau volte-face typique républi-ricain!

Visiblement, aux Etats-Unis, plus ça change, plus c'est la même chose : trois semaines à peine après l'arrivée au pouvoir du premier président noir, ce sont les Etats du Nord qui menacent de faire Sécession!

Quelle gabegie, quel cynisme, quelle honte! Leterme lui-même n'aurait pas fait mieux...

Le scénario d'une déstabilisation programmée des institutions Américaines reste l'un des scénarios plausibles, même que je me suis aventuré à comparer l'abandon de Lehman par Paulson à l'incendie du Reichstag par les nazis.

[La crise pour les Nuls: "Le Reichstag Américain brûle"]

Le Reichstag est beaucoup plus joli emballé par Christo (photo du haut.) Allez Christo, occupe-toi un peu de la Maison Blanche, son Barack noir en a bien besoin...

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Etats européens : le "chacun pour soi" nourrit les rancoeurs des petits

LE MONDE | 13.02.09

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/02/13/etats-europeens-le-chacun-pour-soi-nourrit-les-rancoeurs-des-petits_1154986_3214.html#xtor=RSS-3208

La crise ravive les tensions entre les grands et les petits Etats membres en Europe. La multiplication des initiatives nationales non coordonnées suscite la nervosité des pays les plus modestes, incapables de rivaliser à coup de milliards d'euros pour soutenir leur économie.

Depuis l'annonce du plan automobile français, qui conditionne l'octroi de prêts bonifiés à Renault et PSA au maintien des usines en France, la polémique sur le protectionnisme traduit l'étendue du malaise dans une Europe où les disparités de taille, de prospérité, se sont accrues au fil des élargissements. "Quelle sorte d'Union voulons-nous, si les plus forts peuvent violer les règles ? s'interroge l'ancien ministre des finances polonais, Leszek Balcerowicz, ce sont les pays les moins bien dotés qui vont devoir restructurer leur industrie."

République tchèque, Suède, Pays-Bas, Belgique ou Slovaquie considèrent l'initiative française comme un test pour la cohésion des Vingt-Sept. Et ils s'en remettent à la Commission européenne afin de faire respecter les règles si le besoin s'en fait sentir. "Le Conseil européen du 1er mars nous permettra de préserver les acquis du marché intérieur", disait le premier ministre belge, Herman Van Rompuy, jeudi 12 février à Bruxelles, à l'issue d'une rencontre avec François Fillon. Le premier ministre français a martelé un peu plus tard devant le président de la Commission que le projet français n'est "en rien protectionniste". "Il faut être sûr qu'un plan national n'a pas d'effets collatéraux négatifs pour d'autres pays membres", lui a rétorqué José Manuel Barroso.

Le malaise face aux grands Etats membres est particulièrement sensible en Belgique, une économie parmi les plus globalisées, très dépendante des capitaux européens. Avec quatre implantations (Audi, Ford, Volvo, Opel-GM), le Royaume, même privé de constructeur national, produit annuellement plus d'un million de véhicules. Quelque 17 000 personnes (170 000 indirectement) travaillent dans ce secteur. L'inquiétude est particulièrement vive pour les 3 000 ouvriers d'Opel, à Anvers, une usine que menace le plan de restructuration en préparation au sein de sa maison mère américaine, General Motors. Les autorités craignent que les mesures auxquelles le gouvernement allemand met la dernière main (l'Allemagne est le berceau d'Opel) ne pénalisent leur industrie.

"SENTIMENT ANTI-FRANÇAIS"

Les mêmes tensions existent dans le secteur bancaire. Mercredi soir, dépités par le vote de l'assemblée générale qui venait de mettre à mal le plan de sauvetage de Fortis Banque par les actionnaires et son rachat par BNP Paribas, des responsables se sont laissés aller à des déclarations inhabituelles. "L'actionnariat étranger, sur la base de ses propres intérêts, a, in fine, imposé sa loi au mépris de l'intérêt général de la Belgique", a indiqué la vice-première ministre centriste, Joëlle Milquet. Une allusion au vote du principal actionnaire de Fortis, le groupe d'assurances chinois Ping An, détenteur de quelque 5 % du capital. "Mais un sentiment anti-Français, traduisant une hostilité au pays qui a déjà "raflé" la Société générale de Belgique dans les années 1980 explique aussi, en partie, le vote hostile de mercredi", juge le collaborateur d'un ministre belge.

Les tensions entre grands et petits Etats membres représentent un défi pour les institutions européennes, à l'heure où les règles en matière de concurrence, de marché unique et de discipline budgétaire sont soumises à forte pression. Car les pays qui en ont les moyens financiers ont tendance à exiger un assouplissement de la discipline commune pour renflouer leurs banques et leurs industries. "A l'Ecofin et dans d'autres instances, les réactions contre le "directoire des grands" sont de plus en plus fortes, relève un haut fonctionnaire. Et le fait que M. Barroso donne l'impression d'écouter surtout les avis des "grands" accentue cette tendance." La nervosité des petits explique leur insistance à garder un poste de commissaire pour chaque pays, comme l'Irlande en vue d'un second référendum sur le traité de Lisbonne. Le risque est pourtant d'affaiblir l'efficacité de l'exécutif et de favoriser, en fin de compte, les... "grands".

Philippe Ricard et Jean-Pierre Stroobants

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La suite des bonnes nouvelles from UK ...

Ici ...

European banks' toxic debts risk overwhelming EU governments

The toxic debts of European banks risk overwhelming a number of EU governments and may pose a “systemic” danger to the broader EU banking system, according a confidential memo prepared by the European Commission.

“Estimates of total expected asset write-downs suggest that the budgetary costs of asset relief could be very large both in absolute terms and relative to GDP in member states,” said the document, prepared for a closed-door meeting of EU finance ministers.

“For some member states, it may be the case that asset relief for banks is no longer an option, due to their existing budgetary constraints and/or the size of their banks’ balance sheet relative to GDP. The extent of any risks to the EU banking system as a whole from an inadequate response in these member states needs to be considered, particularly in the case of cross-border banks”.

While no country was mentioned, the obvious candidates are Ireland, Luxembourg, Belgium, the Netherlands, Austria, Sweden, and Britain -- and non-EU member Switizerland -- which all have oversized banking sectors. EU banks hold balance sheet assets of €41.2 trillion (£36.9 trillion).

Brussels refused to comment on the paper, but it is clear that officials are concerned about default risk in the weaker states where interest spreads on government bonds are flashing warning signs. The International Monetary Fund has questioned the lack of a proper lender of last resort in the eurozone. The European Central Bank is not allowed to bail out individual states, yet national goverments do not control the monetary levers.

The IMF says European and British banks have 75pc as much exposure to US toxic debt as American banks themselves, yet they have been much slower to take their punishment. Write-downs have been $738bn in the US: just $294bn in Europe.

Global banks have so far written down half the $2,200bn losses estimted by the IMF. On top of this, EU banks have $1,600bn of exposure to Eastern Europe -- increasingly viewed as Europe’s subprime debacle, and EU corporate debts are 95pc of GDP compared to 50pc in the US, a mounting concern as default rates surge.

The EU document also highlighted the “real danger of a subsidy race between member states” if countries start to undercut each other in the way they value toxic debts in their `bad bank’ rescue programmes. This could be used as a means of covert state aid, undermining the unity of the EU single market.

It could also lead to an explosion of budget deficits, already threatening to hit 12pc of GDP in Ireland next year and almost 10pc in Spain and Britain.

“It is essential that government support through asset relief should not be on a scale that raises concern about over-indebtedness or financing problems. Such considerations are particularly important in the current context of widening budget deficits, rising public debt levels and challenges in sovereign bond issuance,” it said.

Et là

http://lacrisepourlesnuls.blogspot.com/2009/02/les-gouvernements-europeens-en-danger.html

...

Et l'article qui a disparu ici http://blacklistednews.com/news-3285-0-13-13--.html

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http://www.egeablog.net/dotclear/index.php?post/2009/02/11/Guadeloupe-et-DOM-TOM-%3A-inqui%C3%A9tude

La crise antillaise qui est en train de se répandre à l'ensemble des DOM-TOM (Réunion puis Guyane, celle-ci ayant déjà connu un épisode similaire il y a quelques mois) attire mon attention, et une certaine inquiétude.

Se nouent là-bas trois crises : une crise économique, une crise sociale, une crise politique. Mais elles peuvent avoir de graves répercussions géopolitiques.

1/ La crise économique sert de révélateur : on reconnaît là le même symptôme que dans d'autres endroits, Grèce en décembre (voir billet ici), Islande en janvier. Révélateur d'une deuxième crise plus profonde.

2/ Car cette crise est le plus souvent sociale. Elle est très nette dans les DOM-TOM où l'inégalité des patrimoines et des revenus paraît patente. Elle a longtemps été corrigée par les subsides de l'Etat, la défiscalisation et les revenus du tourisme. Or, ces freins s'amoindrissent. Dans le même temps, la tolérance aux inégalités s'abaisse : on l'a vu même aux États-Unis, il n'est pas surprenant que cela scandalise ailleurs.

3/ La troisième crise est politique, et liée aux rapports blanc-noir et à l'histoire de la présence française. Car si les possédants sont, si j'ai bien compris, aussi antillais que les autres, ils se démarquent malgré tout par leur couleur de peau et contredisent "visiblement" une égalité proclamée par ailleurs par la République. Il ne faut pas mépriser l'authenticité du soutien de la population au mouvement, même si celui-ci est aussi "conduit" par certains leaders... Cette crise intervient après l'élection d'Obama, ne l'oublions pas !

De plus, la mentalité ilienne favorise naturellement une identité territoriale rendue évidente par la limitation du rivage. On est d'abord de l'île (phénomène visible ailleurs, pensez à la Corse, à l'Irlande, etc..). Il s'ensuit un tropisme indépendantiste naturel, renforcé ici par la question de la couleur de peau. Il faut accepter la part identitaire qui s'exprime, même si cette expression ne doit pas aller jusqu'à l'extrême de l'indépendance, comme certains en débattent déjà. Cela complique la résolution politique de tout problème.

4/ Ainsi, les trois crises se conjuguent. Ce qui est nouveau, c'est leur durée, et surtout leur extension à l'ensemble des DOM-TOM. On a le début d'une cristallisation : or, politiquement, ces phénomènes de cristallisation sont toujours délicats, car ils créent les conditions où une minorité déterminée et consciente peut emporter une majorité indécise mais mécontente.

5/ L'inquiétant, c'est que la crise puisse dégénérer : en violences, avec au-delà le risque de l'indépendance. Faux projet qui ne tient pas compte de l'histoire et des liens tissés en profondeur depuis deux cents ans. Les Antilles sont françaises, intimement.

Risque de l'indépendance ?

Risque pour les Antilles (car je ne crois pas qu'elles bénéficieraient d'une indépendance abandonnée par négligence) ; risque pour les Antillais qui sont français, en Métropole comme dans les îles ; risque pour la France car cela signerait la fin d'un principe de solidarité nationale, et le début d'un processus d'abord belge, puis yougoslave (n'oublions pas que l'éclatement yougoslave est d'abord dû à la volonté de Slovènes et des Croates de ne plus contribuer à la solidarité nationale); risque mondial car cela ouvrirait les vannes de la fragmentation générale, rendue possible par la crise universelle.

Bref, on joue avec le feu en ce moment, et il est impératif que les esprits se calment.


La crise antillaise encore http://geographie.blog.lemonde.fr/2009/02/09/ccclx-les-creoles-au-secours-des-bekes-de-la-crise-sociale-en-guadeloupe-et-en-martinique/

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Europe and the Protectionism Trap

By Wolfgang Münchau(écrit dans le FT)

French President Nicolas Sarkozy's protectionism has enraged the European Union -- and Germany in particular. Ironically, German Chancellor Angela Merkel was on a protectionist tone of her own until recently. The European Union should be speaking with a common voice in the downturn, but France and Germany are doing little to help.

Few people can rile Central and Eastern Europeans quite as much as a French president. Jacques Chirac, referring to the pro-American Iraq policies of Bulgaria and other Eastern European countries, once growled: "The Eastern Europeans missed a great opportunity to keep their mouths shut."

Last week Sarkozy upped the ante, saying: "We want to stop moving factories abroad, and perhaps we will bring them back. If we are to give financial assistance to the auto industry, we don't want to see another factory being moved to the Czech Republic."

Czech Prime Minister Mirek Topolanek, who was beside himself with rage, promptly announced a European special summit.

Sarkozy's remarks proved, once and for all, that protectionism is alive and well in the EU. Moreover, there is no doubt that protectionism reduces Europe's economic output. As we know, there are no winners in a protectionist race.

However, we should not fall into the trap of viewing Sarkozy's anti-liberal position as the root cause of growing protectionism. Germany has reduced non-wage labor costs several times without consulting with the other members of the European currency area. This has led to an immediate cost advantage for German companies.

The manner in which the German and French governments bailed out their banks was also not in the spirit of a common European competition policy. Anyone in Germany who wants to complain about French protectionism should try explaining the so-called "VW Law" to a Frenchman.

Protectionist Undercurrents

We have always had an undercurrent of protectionism in Europe, and the European Commission deserves a great deal of credit for the important successes it has notched up in the fight against it. The German Landesbanken, or state banks, and the French energy policy are two prime examples. But it will be more difficult to cap protectionism in the financial crisis, now that the member states have the upper hand and are using it to their advantage.

Sarkozy, with his protectionist remarks, finally demonstrated that he is no great European, and Slovakian Prime Minister Robert Fico did not take long to respond. If Sarkozy were to make good on his threat, Fico said, he would send Gaz de France home.

Open protectionism quickly leads to escalation. This would not be a favorable development, especially for Germany, the world's leading exporter.

But even though every politician and economist evokes free trade in soapbox speeches and on talk shows, Germany bears a significant share of the responsibility. As long as we react to the global economic and financial crisis in keeping with the motto "everyone makes his own bed," -- as Sarkozy allegedly quoted the German chancellor as saying in October, as cited in the French periodical Le Canard Enchaîné -- one should not be too surprised about protectionism.

As long as there is no effective, European plan to combat the crises, countries will devise their own plans.

Under these adverse circumstances, Sarkozy truly cannot be blamed for saying: If we pay up €6 billion ($7.8 billion) for the auto industry, we can at least expect the money to remain in the country.

If the European Single Market is so important to us as Germans, why did we so vehemently reject a European plan to deal with the crisis?

If there were such a plan, we would not have French subsidies for the auto industry nor a German scrapping premium. Instead, perhaps we would boast a European car trade-in premium and symmetrical subsidies. And, in such a case, no one would have threatened to shut down Czech factories or send Gaz de France home.

Protectionism Made in Germany

The German economic stimulus program is designed to primarily benefit the German auto industry. It just happens to be structured somewhat more cleverly than the French plan. If we had sent the €50 billion ($65 billion) to the people in the form of tax rebate checks, French and Italian exporters would have benefited from our program.

But if everyone is intent on making as few concessions to neighbors as possible, it should come as no surprise that these packages are what they are. And no one, including Sarkozy, has sabotaged a common European approach as much as the German chancellor and Finance Minister Peer Steinbrück, a skeptic when it comes to Europe.

A similar debate unfolded in the United States recently, when Paul Krugman, the freshly minted winner of the Nobel Prize in Economics, announced, to his colleagues' dismay, that protectionism is justified to some extent. His argument is as follows: If stimulus packages are not coordinated, we have a problem, namely that national measures, such as tax cuts, primarily benefit foreign producers.

This was almost always the case with American tax cuts in the past. As a result, governments would face the choice of either dispensing with stimulus packages altogether, which would be disastrous in light of the crisis, or to structure them so that domestic producers would derive the most benefit from them. In this case, the protectionist version would be better than nothing. Krugman also sees the relationship between a lack of coordination and protectionism.

In this case, one can only hope for legal countermeasures. Perhaps the European Commission will manage to prevent a few excesses.

Nevertheless, the fundamental problem of massive French subsidies for the automobile sector remains in place. This will adversely affect other European carmakers. By sharply discounting their prices, Renault, Peugeot and Citroën will be able to gain market share -- and not just in France. This comes at the direct expense of other companies.

Economic Games

From an overall European standpoint, such actions are economic zero-sum games. The French win, while the Germans lose. It is precisely the other way around with the German cuts in non-wage labor costs. Measures are adopted that cost a lot of money but are ineffective across Europe. It would be better to load the money onto a plane and drop it over Europe. But France, or any other member state, cannot be expected to do this. Only the EU can.

When Merkel and Steinbrück refused to agree to an overall European plan for the economy and financial sector, former EU Commissioner Mario Monti wrote in the Italian newspaper Corriere della Sera, the chancellor jeopardized what Germany had fought for over decades: the European Single Market. I am convinced that Monti reacts to Sarkozy's remarks with similar disbelief, as do all those people who support the European Single Market.

But even if Sarkozy offers a virtually ideal target for attack, it is still wrong to reduce the problem to this eccentric and ultimately somewhat ineffective politican. The root cause of the protectionism emerging in Europe is not Sarkozy. Rather, it is the work of people who, in a monetary union, make policies without consideration for their neighbors.

Translated from the German by Christopher Sultan

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De plus en plus d'entreprises rachetées par LBO sont asphyxiées par la dette

Via LeMonde.fr

Jusqu'en 2007, la société Desjonquère (SGD), spécialisée dans le flaconnage pour la parfumerie et la pharmacie, était une entreprise performante. ' Même en temps de crise, comme en 1993, la société résistait bien', indique Mohamed Oussedik, délégué CGT.

Aujourd'hui, la situation de SGD est ' catastrophique, déplore-t-il, des milliers d'emplois sont menacés'. La crise ? Pas seulement. Pour les syndicats, la source principale des maux de Desjonquère est liée à son 'LBO' ou 'Leverage Buy Out'. Autrement dit son rachat par des fonds d'investissement avec un fort recours à l'emprunt, dont le remboursement est supporté par l'entreprise elle-même.

Depuis cette opération, menée en 2007, la société paie chaque année 40 millions d'euros d'intérêt. Et ce qui était tenable en période de croissance ne l'est plus depuis la crise. Aujourd'hui les fonds se battent avec les créanciers.

'Ils essaient de sauver leur peau avant de sauver l'entreprise', accuse M. Oussedik. Sa rancoeur est d'autant plus vive que, à quelques kilomètres du siège de SGD dans la vallée de la Bresles (Oise), son concurrent, les Verreries Brosse, a embauché 130 personnes.

SGD est loin d'être la seule société asphyxiée par une dette LBO. Qu'il s'agisse du secteur de la santé, de la distribution, de la construction, de l'agroalimentaire, de la nutrition animale, la liste des LBO défaillants s'allonge. Les noms des victimes sont tenus secrets car les procédures engagées auprès des tribunaux de commerce sont, la plupart du temps des mandats ad hoc confidentiels pour éviter de stigmatiser la société.

Mais les administrateurs reconnaissent des centaines de dossiers en cours, où des milliers d'emplois sont en jeu. ' C'est d'autant plus inquiétant, indique Rodolphe Pacciarella, chez Accuracy, une société de conseil spécialiste des redressements, qu'il s'agit de plus en plus d'entreprises de tailles significatives.'

Pour les spécialistes, le phénomène risque de s'aggraver. Selon une étude du Boston Consulting Group, près de 50 % des sociétés sous LBO pourraient faire défaut au cours des trois prochaines années. Quant aux fonds, 20 % à 40 % des plus gros acteurs du LBO pourraient disparaître

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Philippe Séguin ... président de la cours des comptes.

L'endettement de la France se situe entre 67 et 70% de PIB ... et visiblement a l'image de la période 93/96 l'avenir de la dette francaise court terme l'inquiete vraiment :lol:

Image IPB


http://www.easybourse.com/bourse-information/actualite/10152-philippe-seguin-donne-la-gueule-de-bois-a-l-etat

Cour des comptes : Séguin donne la gueule de bois à l’Etat

C’est un rituel attendu chaque année avec une certaine émotion, que la Cour des comptes n’a pas manqué : la présentation de son rapport annuel devant la presse. Et en cette période marquée par la crise économique et financière, force est de constater que les enquêtes et recommandations de l'institution 'valaient le déplacement' selon les mots de son Premier président, Philippe Séguin. De nombreux sujets furent évoqués, mais il ressort surtout que le coût des mesures d’aide aux banques et du plan de relance risque d’avoir un impact 'massif et durable sur la dette publique'…

C’est en termes œnologiques que le Premier président de la Cour des comptes a souhaité entamer la présentation du fameux rapport annuel de la Cour. Et pour 2008, le «millésime» ne manque pas de saveurs ni de corps : de la critique du pilotage des finances publiques dans la crise, à celle du pilotage et du contrôle de la gestion des collectivités territoriales, en passant par la gestion des cessions immobilières de prestige par l’Etat ou la prise en compte des demandes d’asile… de nombreux thèmes sont passés entre les mains des magistrats de la rue Cambon avec, à la clef, un rapport de près de 1000 pages…

Les finances publiques dans la crise

Comme tout bon vin, le rapport annuel de la Cour a «une très bonne attaque», selon Philippe Séguin, consacrée aux finances publiques dans la crise.

Le constat de la Cour est ici sans appel, la France aborderait la récession «dans une situation plus mauvaise qu’au début des récessions précédentes». Force est en effet de constater que la dette publique, qui atteint aujourd’hui 64% du PIB, n’était que de 40% à la fin de 1992, c’est-à-dire au moment du démarrage de la récession de 1993.

«En 1993, rappelle en effet la Cour, le déficit a atteint 6,4% du PIB et, malgré une reprise de la croissance dès 1994, il est resté supérieur à 3% jusqu'en 1997. La dette publique est alors passée de 40% du PIB à 59% fin 1997. La crise de 1993 a ainsi marqué un décrochement durable des finances publiques et une même évolution amènerait la dette publique jusqu'à 85% du PIB fin 2012».

La situation actuelle, souligne la Cour, est d’autant plus inquiétante que contrairement à nos voisins européens, nos comptes publics n’ont toujours pas été rééquilibrés pendant la précédente période de croissance relativement soutenue, et que nos marges de manœuvres sont faibles en raison d’un taux de prélèvements obligatoires déjà placé parmi les plus élevés des membres de l’OCDE.

Au total donc, le déficit public de la France pourrait probablement avoisiner les 3,2% du produit intérieur brut en 2008 et son niveau d'endettement risquerait lui de flirter avec les 85% en 2012.

L’institution a ainsi épinglé les mesures de soutien à l'économie annoncées par le gouvernement et censées n’avoir qu'un effet transitoire sur le déficit. En réalité estime la Cour, ces dernières pourraient dégrader massivement et durablement la dette.

Quant aux prévisions du gouvernement qui table sur un retour à la croissance en 2010, même dans le cas où cette hypothèse serait vérifiée, la Cour des comptes rappellent que le supplément de dette par rapport à 2007 serait, en 2010, de 250 milliards d’euros (fin 2007, la dette s’élevait à plus de 1 200 milliards d’euros).

En conséquence, l’institution de la rue Cambon a émis un certain nombre de recommandations visant à stabiliser et réduire rapidement la dette. A commencer par le fait qu’il faut que les mesures de relance restent «limitées dans le temps»…

Besoin de réformes structurelles

Conformément aux dires du gouvernement, la Cour a jugé que les mesures de financement des banques, prises en novembre, pourraient avoir peu d’impact sur le déficit, mais «plus sûrement un effet durable, de 1 à 2 point de PIB au minimum, sur la dette des administrations publiques».

De même, alors que le gouvernement assure que le plan de relance de 26 milliards d'euros comprend des mesures en principe réversibles et temporaires (représentant un surcroît de 18,5 milliards d'euros pour le déficit public 2009), les sages de la rue Cambon estiment qu’«il n'est cependant pas assuré que ces mesures restent toutes temporaires».

Les conditions sont en effet difficiles selon eux : «la dette financière de l'Etat a dépassé pour la première fois les 1 000 milliards d'euros en octobre et la dette des administrations publiques approchait les 1 300 milliards à la fin de 2008, soit 50 000 euros par actif occupé contre 47 000 à la fin de 2007

Aussi la Cour recommande-t-elle une «gestion soutenable» des finances publiques sur le long terme, avec la poursuite de réformes structurelles pour tenir les dépenses.

«La maîtrise des dépenses publiques n’est elle-même pas acquise.» La Cour le soulignait déjà dans son rapport de juin 2008 : «les réformes alors engagées étaient insuffisantes pour limiter la croissance des dépenses à 1% en volume et par an, objectif du gouvernement». Son diagnostic reste, selon son premier président, «d’actualité.»

De fait, cet objectif du gouvernement suppose d'économiser 50 milliards d'euros à l'horizon de 2012, or, selon Philippe Séguin, «la Révision générale des politiques publiques a été interrompue alors que les mesures décidées [...] dégageront, selon les estimations du gouvernement, une économie de seulement six milliards à cet horizon».

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L'ancien symbole impérial japonais ressemble de plus en plus à un soleil se couchant sur une économie en crise. Car le PIB (produit intérieur brut) nippon pour le quatrièle trimestre 2008 qui doit être annoncé ce lundi pourrait avoir chuté de plus de 10% et même de 11% selon les analystes. Ce serait un record depuis 1974"

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090215trib000344107/le-japon-en-recession-profonde-troisieme-plan-de-relance-en-vue.html

A coupler à la chute de la production industrielle de -10%.

Le PIB sera annoncé lundi. Des sources officieuses indiquent -13%.

C'est la fin d'une économie basée sur le protectionnisme et le prêt d'argent qui a servi à acheter ses propres exportations.

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Very interesting.

Dette sous Mitrand : +30%

Dette sous Chirac : +10%

Dommage que le graphique ne soit pas complet.

En fait, Chirac avait de la marge ...  :lol:

Accessoirement en France c'est le gouvernement qui gouverne ... et le parlement qui leve l'impot et fixe le budget, enfin jusqu'a récement.

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L'Espagne entre en récession

Le produit intérieur brut espagnol s'est contracté de 1% au quatrième trimestre par rapport au précédent, second recul consécutif, selon les chiffres définitifs publiés aujourd'hui par l'Institut national de la statistique (INE), confirmant l'entrée en récession du pays.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/02/18/01011-20090218FILWWW00355-l-espagne-entre-en-recession.php

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L'Espagne était déjà mal en point avant la crise, mais cette dernière lui donne le coup de grâce si on peut dire.

L'Espagne avant la crise etait "le modele de l'Europe" avec la Grande Bretagne, de plus avec 1.6% de croissance économique encore en 2008 (plus grand taux de l'Europe occidentale) je ne crois pas que le coup de grace a été donner...

De plus la récésion touchera tous les pays riche de l'Europe, l'Espagne sera en récésion de  -0.3 à -0.9% en 2009 selon le CNE et donc dans la moyenne de tous les autres, la ou l'Espagne à plus de mal, c'est au niveau du chomage..

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Le PIB de la Lettonie pourrait baisser de 12% en 2009

[ 18/02/09 - 14H54 - AFP ]

La Lettonie, frappée par la récession, pourrait voir son produit intérieur brut (PIB) chuter de 12% en 2009 par rapport à 2008, soit plus du double de la prévision antérieure du gouvernement, a indiqué mercredi le ministère letton des Finances.

Cette nouvelle estimation est celle des experts des ministères des Fiances, de l'Economie et de la banque centrale, a précisé la porte-parole du ministère des Finances, Diana Berzina.

Le gouvernement avait précédemment tablé sur une baissé du PIB de 5% cette année. Mais de nombreux experts ont déjà évoqué une récession annuelle supérieure à 10%.

Ce pays balte de 2,3 millions d'habitants, membre de l'Union européenne depuis 2004, avait affiché pendant quelques années une croissance à deux chiffres, dopée par une forte demande intérieure.

Victime l'an dernier d'une inflation rampante et de la crise économique globale, la Lettonie a sombré dans la récession. Son PIB a chuté de 10,5% au quatrième trimestre par rapport au même trimestre de l'année précédente.

Le taux de chômage, actuellement de 8,3% de la population active, risque d'augmenter cette année à 12,7%, a déclaré Mme Berzina.

http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00122095-le-pib-de-la-lettonie-pourrait-baisser-de-12-en-2009.htm

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