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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/25/obligations-les-taux-francais-tombent-a-leur-plus-bas-historique_1707437_3234.html

Le taux à 10 ans de l'obligation française de référence est tombé à son plus bas historique vendredi 25 mai en milieu de matinée, les investisseurs plébiscitant un placement considéré comme sûr et rémunérateur dans un environnement économique incertain.

A 10 h 45, le rendement à 10 ans, qui évolue en sens inverse de la demande, reculait à 2,471 % contre 2,531 % jeudi soir. Il était tombé quelques minutes plus tôt à 2,414 %, enfonçant son précédent record en clôture (2,46 7 %), qui remontait au 31 août 2010. Les rendements des échéances à 2 et 5 ans ont également atteint leur plus bas historique à respectivement 0,399 % et 1,259 %.

MAINTIEN DU TRIPLE A

Parallèlement, l'écart de rendement entre l'obligation allemande et francaise de référence s'est réduit à 104 points de base (1,04 point) contre 146 points de base vers mi-mai, signifiant que le déficit de confiance dont souffrait la France par rapport à l'Allemagne se réduit.

Depuis l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat, les taux longs français se sont régulièrement réduits.

Enfin, le maintien mercredi par l'agence Moody's de la note "triple A" de la France a contribué à renforcer la confiance envers la dette française.

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J'aime bien le petit commentaire du journal Le Monde: Depuis l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat, les taux longs français se sont régulièrement réduits.

Ils nous prennent pour des couillons ou quoi?  :P Ce serait l'arrivée d'un nouveau Président en France qui changerait tout pour les investisseurs internationaux?  :lol: En fait si quelqu'un devait s'attribuer un mérite dans cette affaire ce serait plutôt le pouvoir précédent, par sa politique de réduction des déficits, et encore il y a probablement bien des facteurs au niveau européen et mondial qui jouent certainement un rôle. En économie il n'y a pas de miracles. Mais bon, ceci dit rien n'est acquis et à la moindre connerie on plonge.

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J'aime bien le petit commentaire du journal Le Monde: Depuis l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat, les taux longs français se sont régulièrement réduits.

Ils nous prennent pour des couillons ou quoi?  :P Ce serait l'arrivée d'un nouveau Président en France qui changerait tout pour les investisseurs internationaux?  :lol: En fait si quelqu'un devait s'attribuer un mérite dans cette affaire ce serait plutôt le pouvoir précédent, par sa politique de réduction des déficits, et encore il y a probablement bien des facteurs au niveau européen et mondial qui jouent certainement un rôle. En économie il n'y a pas de miracles. Mais bon, ceci dit rien n'est acquis et à la moindre connerie on plonge.

Jojo arrete ta mauvaise foi. On va pas entrer dans une progapande avant/après mais je rappelle qu'un camp a juste joué sur "si le rose passe, la finance mondiale, les banques, les prets, tout va nous exploser à la figure"

Devine de qui je parle ?

Encore une fois (comme sur l'autre thread) paille/poutre et mat de misaire dans l'oeil de certains (et jusqu'à gratter l'arrière de l'occiput de l'intérieur)

Le commentaire du monde est peut etre partisan, ca montre surtout que nos politiques qu'ils soient de droite ou de gauche n'ont aucune influence sur les marchés qui fonctionnent en autonome et s'en foute de la couleur politique des élus (peut etre moins de ce qu'ils feront ou ont fait par contre)

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J'aime bien le petit commentaire du journal Le Monde: Depuis l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat, les taux longs français se sont régulièrement réduits.

Ils nous prennent pour des couillons ou quoi?  :P Ce serait l'arrivée d'un nouveau Président en France qui changerait tout pour les investisseurs internationaux?  :lol: En fait si quelqu'un devait s'attribuer un mérite dans cette affaire ce serait plutôt le pouvoir précédent, par sa politique de réduction des déficits, et encore il y a probablement bien des facteurs au niveau européen et mondial qui jouent certainement un rôle. En économie il n'y a pas de miracles. Mais bon, ceci dit rien n'est acquis et à la moindre connerie on plonge.

Bof, tu sais les marchés se fichent pas mal de la couleur du pouvoir en place, la réduction des déficits entreprise à la fin du mandat de NS a un effet assez marginal sur le profil de la dette francaise. Si les taux enfoncent des planchers historiques, c'est surtout parce que toute l'Europe s'enfonce dans la récession et son corollaire désinflation/déflation. C'est très mauvais signe. Merci les politiques d'austérité.

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[...] Ca montre surtout que nos politiques qu'ils soient de droite ou de gauche n'ont aucune influence sur les marchés qui fonctionnent en autonome [...]

Et ça montre également que les marchés n'aiment pas particulièrement les périodes électorales... peu de réactivité politique et une majorité sortante qui ne prend pas forcément les décisions qu'elle estime pourtant nécessaires avant une réélection. Une telle ambition grillerait toute possibilité de réélection. Aucune critique cachée envers l'UMP : c'est la même chose de l'autre côté de l'échiquier politique et dans la plupart des systèmes démocratiques contemporains.
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J'aime bien le petit commentaire du journal Le Monde: Depuis l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat, les taux longs français se sont régulièrement réduits.

Ils nous prennent pour des couillons ou quoi?  :P Ce serait l'arrivée d'un nouveau Président en France qui changerait tout pour les investisseurs internationaux?  :lol: En fait si quelqu'un devait s'attribuer un mérite dans cette affaire ce serait plutôt le pouvoir précédent, par sa politique de réduction des déficits, et encore il y a probablement bien des facteurs au niveau européen et mondial qui jouent certainement un rôle. En économie il n'y a pas de miracles. Mais bon, ceci dit rien n'est acquis et à la moindre connerie on plonge.

D'accord je cite le Figaro alors ...

http://bourse.lefigaro.fr/devises-matieres-premieres/actu-conseils/la-france-n-a-jamais-emprunte-aussi-peu-cher-212832

Le taux à 10 ans de l’obligation française -celle qui sert de référence- est tombée dans la matinée à son plus bas historique, à 2,414%.

Alors que d’aucuns prédisaient que l’élection de François Hollande allait affoler les marchés et provoquer des remous sur la dette française, voilà que c’est l’inverse qui se produit! Ce vendredi matin, le taux à 10 ans de l’obligation française -celle qui sert de référence- est tombée à son plus bas historique, à 2,414 %.

À cela, plusieurs raisons: d’abord, la France semble un placement sûr en ce moment, alors que la perspective de sortie de la Grèce de la zone euro n’est plus totalement écartée et que l’environnement économique de plusieurs de nos voisins (Italie et Espagne notamment) n’a rien de rassurant pour les investisseurs. La comparaison joue donc en notre faveur.

Ensuite, si aucune décision concrète n’a encore été prise, le profil du nouvel exécutif n’a rien de terrifiant pour les marchés: le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, est attaché à améliorer la situation des finances publiques. Quant au nouveau ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, il a dès son entrée en fonction indiqué son intention de lutter contre «l’ennemi» de la France, la dette.

Il faut maintenant que le gouvernement traduise rapidement ses bonnes intentions. Jeudi, Moody’s a indiqué qu’elle donnait encore quelques semaines au nouvel exécutif pour «donner une image plus claire de son programme» et «redresser les fondamentaux» avant de décider de dégrader la note française (encore AAA pour cette agence de notation)… ou pas.

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"Alors que d’aucuns prédisaient que l’élection de François Hollande allait affoler les marchés et provoquer des remous sur la dette française"

C'est ça qui est beau avec ces guignols, ils assènent d'un air sérieux toutes sortes de conneries et ne sont pas dérangés par la réalité qui va leur donner tort jour après jour. L'essentiel, c'est de balancer leur propagande, il y a toujours des clients.

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Et ça montre également que les marchés n'aiment pas particulièrement les périodes électorales... peu de réactivité politique et une majorité sortante qui ne prend pas forcément les décisions qu'elle estime pourtant nécessaires avant une réélection. Une telle ambition grillerait toute possibilité de réélection. Aucune critique cachée envers l'UMP : c'est la même chose de l'autre côté de l'échiquier politique et dans la plupart des systèmes démocratiques contemporains.

Le business et la finance aiment les certitudes et un minimum de lisibilité ... forcément les échéance électorale importantes ça bloquent un peu tout - aussi bien coté politque que business -, d'autant plus que les choses sont déjà bien assez bordéliques sans ca. Et donc pour la finance la certitude d'untel président - même si ça ne les arrange a priori pas - c'est toujours mieux que le doute.

C'est d'ailleurs une des connerie d'avoir voulu présidentialiser a outrance la 5e république en quinquennalisant ... Le septennat apportait un certaine stabilité a la tete de l'état malgré les variations parlementaire.

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C'est d'ailleurs une des connerie d'avoir voulu présidentialiser a outrance la 5e république en quinquennalisant ... Le septennat apportait un certaine stabilité a la tete de l'état malgré les variations parlementaire.

Et il apportait la paralysie de la cohabitation... On a vu ce que ça donnait!  ;)
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Et il apportait la paralysie de la cohabitation... On a vu ce que ça donnait!  ;)

Quelle paralysie? Si les élus n'ont pas aimé la cohabitation c'est parce qu'il ne pouvait pas faire n'importe quoi et qu'il était obligé de trouver un minimum de consensus ... c'était tres bien pour tout le monde ... sauf effectivement pour le premier ministre et le président :lol: D'ailleurs il n'y a qu'eux qui s'en plaignent. Mais les les règles de fonctionnement de l'état ne sont pas la pour rendre confortable l'exercice du premier ministre, produire des parlements croupion ou rendre plan plan la fonction de chef de l'état!!!

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Et il apportait la paralysie de la cohabitation... On a vu ce que ça donnait!  ;)

La cohabitation n'est pas appréciée par les gouvernants mais elle permet de ré-équilibrer les instituions de la 5e république en faisant se focaliser le président sur les points essentiels : représenter la France, être le garant des valeurs de la République, la politique étrangère et de défense, et les institutions. Au moins là, il ne s'occupe pas de tout, et donc de rien, c'est le gouvernement qui règle les affaires courantes.

Le septennat permettait d'avoir une vision programmatique pour la France alors que le quinquennat s'avère trop court pour les grands projets.

Espérons une sixième république répartissant mieux les rôles dans l'exécutif et permettant les perspectives et le lancement de grands projets.

A défaut, une cohabitation va bien sinon les shadoq-ministres toutouillent beaucoup trop. Rien qu'à voir comment le trio Montebourg-Taubira-Peillon a débuté, je regrette presque les Morano-Lefèvre-Douillet.  :lol:  :lol: nan, je déconne ... (sur les trois derniers  :P )

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Quelle paralysie? Si les élus n'ont pas aimé la cohabitation c'est parce qu'il ne pouvait pas faire n'importe quoi et qu'il était obligé de trouver un minimum de consensus ... c'était tres bien pour tout le monde ... sauf effectivement pour le premier ministre et le président :lol: D'ailleurs il n'y a qu'eux qui s'en plaignent. Mais les les règles de fonctionnement de l'état ne sont pas la pour rendre confortable l'exercice du premier ministre, produire des parlements croupion ou rendre plan plan la fonction de chef de l'état!!!

On a eu le traité de Nice par exemple... Pas une réussite! Il vaut mieux un gouvernement qui ait tous les pouvoirs, et s'il déconne on le remplace à l'élection suivante. Napo disait qu'il valait mieux un mauvais général que deux bons et c'était vrai.
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Une des explications aux faibles taux de l'empreint français est qu'il y a toujours autant d'argent disponible sur le marcher pour prêter aux états européens. Seulement les états fiables en europe diminuent de jours en jours. Du coup il y a une quantité toujours plus importante d'argent qui se dirige vers ceux qui sont jugés encore fiable.

La France étant l'un de cela, on se livre bataille pour lui prêter et les taux diminuent car il y a plus d'offre que de demande, c'est une bonne nouvelle pour nous, mais cela montre surtout que le nombres de pays dans la galère augmente, donc c'est moyennement une bonne nouvelle en fait  :-[

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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/25/97002-20120525FILWWW00524-la-catalogne-demande-l-aide-de-l-etat.php

Pendant ce temps là, y commence à y avoir le feu à l'auberge espagnole!

Claro que si!

Un défaut avant fin mai de la catalogne?

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/05/25/20002-20120525ARTFIG00680-la-faillite-menace-la-catalogne.php

Je me demande qui détient la dette des régions espagnoles, il doit y avoir probablement des banques espagnoles.

A ce propos :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/25/97002-20120525FILWWW00705-bankia-demande-19-milliards-a-l-etat.php

Bankia demande 2 fois plus que les estimations du gouvernement espagnol.

Entre les espagnols et les grecs, a chaque jour suffit sa peine, les marchés ont autre choses à penser que les gesticulations sémantiques de notre gouvernement, et ses eurobound pour de la "nouvelle dette".

C'est un peu comme le retrait complet d'afgha en 2012..qui sera en fait le retrait complet de 2000 hommes sur les 3400....pffff.

La campagne électorale française n'est pas encore terminée, la grecque non plus.

Attendons un peu avant de voir comment flamby va croquer les marchés, ou comment les marchés vont croquer flamby.

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il y a une quantité toujours plus importante d'argent qui se dirige vers ceux qui sont jugés encore fiable.

Mais non.  :P  :P

Il y a quatre raisons qui expliquent cette baisse des taux :

- la contrainte pour les banques d'avoir des obligations d'état dans leur bilan pour baisser le risque global de leurs investissements et donc ne pas être déjugées par le marché (les banques aussi sont notées),

- vu le re-gain de la crise, certains investisseurs (dont les grecs, les espagnols, ....) veulent s'assurer que dans 5-10 ans ils auront toujours une capacité financière et non un même volume dévalué dans une monnaie de singe. Prendre des obligations sur de grands états est un gage d'assurance car même si la zone euro explosait ces grands états auraient toujours à honorer ces contrats (sans doute à iso-valeur euro), leur crédibilité en dépendrait. Certains sont même prêt à prêter à taux nul à l'Allemagne pour s'assurer de cela (c'est vraiment le côté assurance qui prime là)

- Prêter à taux nul, c'est bien beau, mais 1, c'est limité en quantité, 2, les investisseurs se disent qu'avec un risque un peu supérieur, autant investir en France et avoir un taux non nul. Le risque lié à la probabilité de défaut de la France leur parait acceptable et ils préfèrent avoir un taux non nul : ça se comprend parfaitement.

- Peut-être que les investisseurs, même avec une économie qui repartirait, n'ont plus confiance en l'empire US car la politique de la FED n'a été que de l'injection permanent de liquidité et des taux faibles quitte à noyer les marchés et rendre le dollar moins cher que le papier sur-lequel il est imprimé ... l'Europe apparaissant moins frivole (grâce à l'Allemagne ...) attirerait donc plus certains investisseurs ayant marre de subventionner la dette US via l'émission de monnaie.

L'injection de liquidité (1 000 milliards = 1 trillion) par la BCE sur les marchés favorise les trois premiers points énoncés ci-dessus.

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Une des explications aux faibles taux de l'empreint français est qu'il y a toujours autant d'argent disponible sur le marcher pour prêter aux états européens. Seulement les états fiables en europe diminuent de jours en jours. Du coup il y a une quantité toujours plus importante d'argent qui se dirige vers ceux qui sont jugés encore fiable.

La France étant l'un de cela, on se livre bataille pour lui prêter et les taux diminuent car il y a plus d'offre que de demande, c'est une bonne nouvelle pour nous, mais cela montre surtout que le nombres de pays dans la galère augmente, donc c'est moyennement une bonne nouvelle en fait  :-[

Une autre explication des taux français actuellement bas, et du lien Franco-Allemand :

"Aujourd'hui, les faibles taux ne sont ni le résultat d'un excédent budgétaire ni d'une répression financière. Depuis le début de la crise, la politique monétaire de la BCE est très accommodante avec des conditions de prêts aux banques assouplies et à faibles taux créant des euros en abondance. Ces euros fuient les pays du sud de l'Europe pour se réfugier vers les pays les plus fiables. Pourtant par de nombreux aspects, la France ressemble à un PIGS : sa compétitivité a baissé depuis la création de l'euro, son déficit public est élevé et sa balance commerciale est déficitaire. Mais depuis 30 ans, la France a fait le choix politique fondamental de coller au meilleur élève : l'Allemagne."

La suite :

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120524trib000700191/pourquoi-les-taux-francais-sont-ils-historiquement-faibles-.html

Et pourquoi ces taux pourraient augmenter..

Le paradigme de 1983 va se présenter à Hollande comme il s'est présenté à Mythe-rant!

Il est probable que Hollande ne tiendra pas ses promesses, comme pour le retrait d'afgha.

Pour sauver la face l'insupportable discours ambiant populo-demago de la campagne électorale risque de durer un moment, ya des gens qui aiment ca  ;)

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Ces euros fuient les pays du sud de l'Europe pour se réfugier vers les pays les plus fiables.

C'est juste exactement c'que j'dis, le fric vas chez nous car les états fiables manquent de plus en plus.

J'ai hésiter à le réécrire en majuscule et le mettre en gras mais bon, faire un facepalm maintenant, parce que ça m'énerve, devrait suffire...

Image IPB

...

Il est probable que Hollande ne tiendra pas ses promesses, comme pour le retrait d'afgha.

...

Puis ça cas ou...

Plus de personnel combattant fin 2012 ou est le probléme, s'il veut être mesquin il le fait dés demain en reclassant tout le personnel en personnel non combattant, comme ça c'est fait  >:(

@ Tactac la quantité d'argent total pour l’Europe est la même (prêt BCE, argent des banques etc.), c'est juste la quantité d'argent disponible pour les états qui change car elle est redirigé au cas par cas.

M'enfin au pire La Tribune explique mieux que moi.

Même si je ne suis pas d'accord avec certaine partie de leur texte comme :

Mais depuis 30 ans, la France a fait le choix politique fondamental de coller au meilleur élève : l'Allemagne.

Qui est quand même une grosse connerie, vu que l’Allemagne au début des années 2000 était dans un piètre état et que la France gazait, donc depuis 30ans...  :P

Faudrait dire depuis la crise de la dette en Europe pour être vraiment honnête (donc moins de 5ans).

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Espagne: Bankia sollicite l'Etat espagnol pour 19 milliards d'euros

La quatrième banque cotée espagnole, en grandes difficultés en raison de son exposition au secteur immobilier sinistré, a annoncé vendredi soir qu'elle demandait une aide à l'Etat de 19 milliards d'euros, un montant record dans l'histoire du pays.

La situation est finalement pire que prévue chez Bankia, la quatrième banque espagnole qui croule sous les actifs immobiliers risqués.

"Nous allons demander au Frob (fonds spécial d'aide au secteur, ndlr) qu'il souscrive à une augmentation de capital de 19 milliards d'euros dans BFA" (Banco financiero y de ahorros), actionnaire de contrôle de Bankia, cette dernière recevant la majorité des fonds (12 milliards), a expliqué la banque dans un communiqué, à l'issue de son conseil d'administration.

Cette somme s'ajoute aux 4,5 milliards d'euros de prêt public convertis le 9 mai en participation dans Bankia, pour permettre la prise de contrôle de l'Etat, ce qui fait un sauvetage public d'un montant total de 23,5 milliards d'euros, un record historique pour le secteur financier espagnol.

Il faut sauver la banque systémique

L'Etat s'est engagé cette semaine à apporter tous les fonds nécessaires à Bankia, qui représente 10% du système financier espagnol et est donc considérée comme une banque "systémique", ne pouvant pas faire faillite sous peine de contaminer l'ensemble du secteur.

Grâce à cet argent, "le groupe BFA-Bankia mènera un plan d'assainissement et de recapitalisation qui lui apportera une solvabilité conforme aux exigences réglementaires" et adaptée "à une éventuelle détérioration du scénario macroéconomique", a indiqué la banque.

RTBF.be

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Facebook : minicrash et mégascandale

Avec l’introduction du numéro un des réseaux sociaux en Bourse et sa chute de 25% en trois jours, n’assiste-t-on pas de nouveau à une immense carambouille orchestrée par les banques ? Quand les vieux démons reprennent le monde de la finance…

Après les affaires Enron et Worldcom de la première bulle Internet de 2000, l’Amérique est-elle sur le point d’accoucher de nouveau, avec Facebook, d’un de ces scandales financiers géants dont elle a le secret ? Ce vendredi 18 mai, l’introduction à la Bourse de New York du Lider Maximo des réseaux sociaux pour la somme record de 100 milliards de dollars devait couronner la consécration du génial bébé de Mark Zuckerberg. Une presse mondiale en pâmoison devant cette success story offrait la plus importante opération de promotion gratuite jamais réalisée au jeune homme de 28 ans, le propulsant à la septième place du podium des personnes les plus riches de la planète, selon le classement Forbes.

Patatras ! Le mauvais départ du titre, dès son premier jour de cotation, puis sa chute de plus d’un quart de sa valeur dans les trois journées qui suivirent (25 milliards de dollars disparus – l’équivalent de la moitié de la capitalisation de Total…) firent l’effet d’une douche glacée à Wall Street. En quelques heures, l’Amérique semblait renouer avec ses démons : des bulles qui explosent en charriant leurs lots de scandales financiers. Et, comme chaque fois, les médias et les autorités de contrôle – comme la Securities and exchange commission (SEC), le gendarme de la Bourse outre-Atlantique – semblent (re)découvrir l’éternel pot aux roses. Car derrière cette immense opération se retrouvent les mêmes ingrédients des scandales passés : une communication savamment distillée par des analystes financiers optimistes, et les mêmes acteurs, les banques d’affaires, au premier rang desquelles Morgan Stanley, mais aussi l’inévitable Goldman Sachs. 

Des plaintes ont déjà été déposées contre ces établissements financiers. Et de nombreux observateurs se demandent si, cette fois encore, les banques n’auraient pas orchestré une immense carambouille… Tout semblait pourtant sourire à Mark Zuckerberg.

Un colosse aux pieds d’argile

En moins de dix ans, le jeune homme réussit à monter depuis sa chambre d’étudiant d’Harvard un réseau riche de 900 millions de comptes à travers le monde. La multinationale, qui emploie 3500 personnes, a d’abord surfé sur la vague des réseaux sociaux avant d’en forger les contours en imposant Facebook comme référence. L’entreprise est rentable : 1 milliard d’euros de bénéfices en 2011, de quoi faire rêver les investisseurs.

Seulement, de là à peser 100 milliards de dollars, soit 100 fois son bénéfice, quand Apple affiche un ratio de 10, il y a loin de la coupe aux lèvres. Ce que décrypte l’une des figures de l’Internet français : « La société de Mark Zuckerberg est, dans un certain sens, un colosse aux pieds d’argile. Sa domination actuelle sur les ordinateurs de bureau lui permet de monétiser son audience de 900 millions d’internautes via de la pub, des services ou encore des abonnements. Mais il a un problème : le mobile. Apple a montré le chemin pour accéder au portefeuille des consommateurs avec l’Applestore. Tout le monde a compris que la valeur réside désormais dans la capacité à être l’intermédiaire entre le monde marchand, d’un côté, et, de l’autre, l’internaute via son terminal mobile. » Et c’est bien autour de ce pari du mobile, où tout reste à construire pour Facebook, que tourne toute l’affaire qui dégage un fumet de malversations.

Comme l’a révélé l’agence Reuters, les documents d’introduction en Bourse déposés à la SEC ont été amendés dans la semaine qui a précédé l’opération. Un tout petit codicille censé prévenir les investisseurs désireux de mettre leur argent dans l’entreprise que les résultats mirobolants risquent de ne pas être au rendez-vous, en particulier dans… les mobiles. Mais cette information, importante au regard des bénéfices futurs, et donc du prix de l’action, ne sera pas relayée par les médias ou par les analystes. Inattention sans doute. Plus certainement la flemme de se cogner les milliers de pages de l’opération. Enfin pas tous les analystes. Non pas que certains aient trouvé le courage d’éplucher la lourde documentation, mais toujours selon l’agence, le directeur financier de Facebook les en aurait directement informé. Or, « s’il y a bien une règle cardinale dans le monde de la Bourse, c’est de mettre l’ensemble des investisseurs sur un pied d’égalité en ce qui concerne les informations sur lesquelles ils fondent leurs choix d’investissement », fait remarquer un banquier. Mis au parfum, Morgan Stanley, Bank Of America, JP Morgan, Goldman Sachs disposaient ainsi d’une « information privilégiée » qu’ils se sont bien gardés de communiquer.

Au contraire, ces banques ont continué à « surjouer l’enthousiasme », selon l’analyste américain Keith Wirtz interrogé par Bloomberg. Mieux, non seulement le prix de l’action Facebook a été revu à la hausse de 20%, soit 8 dollars supplémentaires, mais le nombre de titres offerts à la vente a bizarrement progressé de 25%, avec 420 millions de titres. Résultat, la somme amassée par les banques agissant pour Facebook, mais aussi pour elles-mêmes et quelques clients privilégiés, a excédé plus de 7 milliards de dollars la somme initialement espérée de 10 milliards de dollars. Avec, à la clé, d’énormes honoraires pour les établissements bancaires et de confortables plus-values pour leurs quelques centaines de clients privilégiés déjà actionnaires de Facebook… Au détriment des perdants, les éternels petits porteurs éblouis par les mirifiques promesses relayées par les médias.

La course aux bonus, encore…

Des analystes de banques qui vantent les mérites d’une entreprise tout en en connaissant les difficultés, et en en profitant, cela n’a rien de nouveau. Mais Wall Street croyait – naïvement – avoir fait le ménage avec le fameux accord du 28 avril 2003, qui clôturait l’épisode de la bulle Internet des années 2000. Les 10 plus grandes banques new-yorkaises s’étaient engagées à verser aux victimes 1,4 milliard de dollars pour solde de tout compte. Un bon deal : ces établissements avaient contribué à faire perdre des centaines de milliards de dollars aux caisses de retraite et aux petits actionnaires dans l’explosion de la bulle. Ces milliards ne furent évidemment pas perdus pour tout le monde : une partie importante s’est retrouvée dans les poches des acteurs de la finance sous forme de généreux bonus et autres émoluments. L’accord prévoyait également que les analystes marrons, comme Henry Blodget et Jack Grubman, devaient être bannis de la profession pour dix ans. Le premier, payé plusieurs dizaines de millions de dollars chez Merrill Lynch, s’était pourtant illustré en incitant publiquement à l’achat d’actions qu’il considérait en privé et pour ses bons clients comme « des actions pourries ». Sept ans plus tard, c’est peu ou prou le même scénario qui s’est déroulé avec l’épisode des subprimes.

Derrière cette nouvelle bulle en formation, et son immanquable explosion, réapparaît la question de la « vraie valeur ». C’est le thème du livre brillant d’André Orléan, l'Empire de la valeur. L’universitaire rappelle que l’évaluation n’a rien de neutre : dire un prix revient à dire l’avenir. En validant le pari de Mark Zuckerberg, la valorisation folle de Facebook imposée par quelques banquiers avides apparaît pour ce qu’elle est : l’expression d’un point de vue au service d’intérêts.  La bulle de 2000 a déjà dit lesquels : les poches d’entreprises à l’avenir incertain et surtout celles des intermédiaires financiers qui vident celles des épargnants laissés seuls face au mur de l’argent et à ses chimères. Le cas Facebook montre que dans le combat des « valeurs », le monde de la finance, pourtant faillit par la crise, tient toujours la dragée haute.

Marianne2.fr

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Marianne oublie un petit détail.

Les banques font une estimation et l'entreprise choisi. C'est Facebook qui est trop gourmand. Leur estimation allait de 100 à 20 milliard. Le jeune Zuck et ses collaborateurs ont la grosse tête.

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