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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

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Bien que tu aies raison sur les conditions légales avancées, je ne parle pas d'étrangers, mais bien d'immigrés ! Je confirme : il y a proportionnellement plus d'immigrés dans la population allemande que dans la population française.

Idem aux USA.

Il apparaît donc qu'il y a une corrélation entre la proportion d'immigrés dans un pays et son dynamisme économique.

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@ debonneguerre, je suis moi-même agacé par certains stéréotypes communiqués sur les allemands. Néanmoins, le Spiegel est loin d'être ce qu'on fait de plus subtile dans la sphère médiatique allemande. Ils sont depuis quelques mois à la pointe du ressentiment anti-grec, et cela en s'appuyant sur des arguments plus que douteux parfois. Pourtant, ce ne sont pas les éléments de critique pertinents qui manquent à l'encontre de la Grèce.

Tu as cité cet extrait : "Hollande's ideas are not fundamentally different from those of his predecessor Sarkozy, who consistently held similar views. Sarkozy, however, worked out his differences with Merkel in back rooms, so as to bring calm to the markets. In contrast, President Hollande highlights the differences and seems convinced that it is up to him to put Germany on the right track."

Depuis quelques temps, dans une partie bien précise de la presse allemande, on juge le nouveau Président français être "arrogant". Ce qui signifie d'une manière ou d'une autre : qui est-il celui-ci pour s'opposer au leadership allemand ? Sarkozy n'était pas seulement appréciable pour Merkel et ses acolytes parce qu'il se limitait à des échanges en coulisse, mais aussi parce qu'au final il pliait généralement. Avec Hollande, ça risque de ne pas être la même, surtout qu'il semble avoir réussi à mobiliser d'autres pays européens et extra-européens, que les opinions publiques - même en Allemagne ou en Grande-Bretagne - commencent à se poser des questions, et que des économistes de renom expliquent depuis un moment déjà que l'austérité ne peut suffire à endiguer la crise. Bref, sur la fin du mandat de Sarkozy, il n'y avait plus vraiment de couple franco-allemand. Et le leadership que les Allemands avaient donc réussi à imposer sur l'Europe est largement remis en cause par Hollande.

Résumé : Quand on la ferme, on est poli. Quand on l'ouvre, on est arrogant.

Le problème est chronologique et vient du débat politique français antes campagne électorale, ou une partie de la classe politique s'est laissé allé à une certaine germanophobie de mauvais aloi exaspérée par les affinités de Sarkozy avec Merkel. Hollande dans son positionnement "anti-sarkozysme jusqu'au bout" s'est rallié à ce discours tangent du = "Sarkozy a vendu la France à l’Allemagne".

Et tout ca c'était bien avant la question des eurobounds, ceci n'a pas échappé aux commentateurs outre-rhin.

Et il s'est avéré ensuite que lors de leur rencontre hollande peut être piégé dans une posture un peu rigide n'a pas su recollé les morceaux avec merkel.

Plus précisément sur les eurobound, là aussi problème de timing :

Réclamer des eurobounds pendant la campagne électorale française c'était pas délicat, et techniquement faut rappeler à quoi ca correspond sachant que les eurobound sans la signature allemande c'est pas grand chose :

C'est un comme ci je décrétai que j'allais emprunter pour me payer une nouvelle maison, et que j'allais donner la tienne en garantie, sans te demander l'autorisation avant.

Je pense que c'est comme ça que beaucoup d'allemands le perçoivent, d'ou l'arrogance.

Ensuite l'autre faute, c'est que parler de croissance simplement en réclamant le chéquier à eurobounds mais sans dire précisément ce qu'il va faire avec, ca fait un peu donneur de leçons.

L'ennui c'est que quand on a un débat politique intérieur médiocre ça resurgit fatalement sur nos relations avec nos voisins.

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Sarkozy n'était pas seulement appréciable pour Merkel et ses acolytes parce qu'il se limitait à des échanges en coulisse, mais aussi parce qu'au final il pliait généralement.

D'où la réponse de Villepin à un journaliste qui lui questionnait sur le soutien que Merkel apportait à Sarkozy dans la course à l'Elysée : "Quand on a un partenaire aussi docile, on n'a pas envie d'en changer"...  :-X
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Idem aux USA.

Il apparaît donc qu'il y a une corrélation entre la proportion d'immigrés dans un pays et son dynamisme économique.

Ben un pays dynamique économiquement parlant est forcément attrayant pour tous ceux qui cherchent du travail ou a faire du business.. :oops:

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Les «plans de croissance européens» irréalisables ?

L’Europe s’enfonce-t-elle dans une impasse? C'est ce que s'évertue à écrire notre blogueur associé Laurent Pinsolle depuis des mois, ne croyant guère aux théories de croissance de François Hollande et aux espoirs de certains dirigeants européens.

D'une manière ou d’une autre, l’Europe devrait proposer un plan de « croissance » lors de son prochain sommet en juin, si son agenda n’est pas intégralement consacré à un énième sauvetage de l’euro suite aux élections grecques. Mais un examen des propositions amène à relativiser le terme croissance.

Quand croissance rime avec libéralisation et intégration

Il faut bien constater que les eurocrates n’ont rien appris de la crise. L’examen des plans de croissance démontre un biais très libéral. Bien sûr, la Commission évoque l’augmentation des moyens de la BEI (60 milliards), mais c’est une goutte d’eau pour l’UE. Plutôt que des mesures concrètes, elle propose ainsi la collectivisation des dépenses d’investissement, dont on se demande bien ce que cela pourra apporter à la croissance, si ce n’est celle de ses pouvoirs…

Du côté de la BCE, Mario Draghi évoque un « pacte de croissance », mais en soulignant qu’il « n’y a pas de croissance soutenable sans comptes publics en ordre. Il ne s’agit donc pas de relancer la croissance en creusant les déficits, mais de faire les réformes structurelles afin d’augmenter la flexibilité ». En clair, pas d’assouplissement budgétaire et toujours plus de libéralisation. Il soutient une « union budgétaire » qui « nécessite un abandon de souveraineté ».

Berlin a également apporté sa contribution à la réflexion sur la « croissance ». Le programme n’est pas triste. Le plan en six points du gouvernement proposerait la création de zones franches dans les zones en difficulté (financées comment ?), une diminution des charges sociales (bis), une libéralisation du marché du travail, une accélération de la privatisation des entreprises publiques, ainsi qu’un système de formation inspiré de ce qui se fait en Allemagne, selon le Spiegel.

L’Europe s’enfonce dans une impasse

Il y a fort à parier qu’un petit plan sera adopté, vu que la grande majorité des pays le souhaite, mais les moyens seront limités. Il faudrait dix fois plus pour relancer les économies européennes. Et le fait d’y intégrer des mesures de libéralisation démontre à nouveau le biais libéral de cette Europe. François Hollande pourra brandir un illusoire succès, mais dans les faits, rien ne changera probablement fin juin lors du prochain sommet européen, malgré les annonces.

Ce qui est intéressant, c’est de constater que pour régler les problèmes posés par trop d’intégration (l’euro), les institutions européennes et les euro béats ne voient bien sûr comme solution qu’une accélération de cette intégration, sans bien expliquer en quoi elle règlerait quoique ce soit aux déséquilibres internes commerciaux de la zone euro. La seule chose qui les intéresse est d’amasser toujours plus de pouvoir à l’échelle européenne, au détriment des États nations.

Mais il y a un os, et même un gros os. Depuis deux ans, l’Allemagne a compris que l’intégration, cela risque de lui coûter très cher. Du coup, si les Allemands sont d’accord pour une évolution fédérale pour assurer la discipline budgétaire, ils sont vent debout contre le « Transferunion » et pas moins de 79% s’opposent aux euros obligations (14% sont pour). Bref, il y a fort à parier que les rêves d’intégration des euro béats ne restent que des rêves, et heureusement car ils ne résoudraient rien.

Oui, il y aura sans doute un plan de croissance européen au prochain sommet, mais il sera probablement aussi dérisoire que tous les plans pondus depuis deux ans et qui n’ont absolument rien résolu à la crise de la zone euro, la faisant grandir à force de ne pas vouloir regarder la réalité en face.

marianne2.fr

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Le problème est chronologique et vient du débat politique français antes campagne électorale, ou une partie de la classe politique s'est laissé allé à une certaine germanophobie de mauvais aloi exaspérée par les affinités de Sarkozy avec Merkel. Hollande dans son positionnement "anti-sarkozysme jusqu'au bout" s'est rallié à ce discours tangent du = "Sarkozy a vendu la France à l’Allemagne".

Je ne sais pas sûr que ce soit lié à de l'anti-sarkozysme. Ce sont plutôt les manières de penser la situation et les actions à entreprendre qui étaient trop différentes. Mais effectivement, un certain nombre de socialistes, dont Montebourg, n'ont pas particulièrement été très fins. Par contre, il ne me semble pas que Hollande lui-même se soit lancé dans de telles attaques. Il a au contraire calmé la situation, du moins publiquement.

Et tout ca c'était bien avant la question des eurobounds, ceci n'a pas échappé aux commentateurs outre-rhin. Et il s'est avéré ensuite que lors de leur rencontre hollande peut être piégé dans une posture un peu rigide n'a pas su recollé les morceaux avec Merkel.

Les deux, Merkel et Hollande, ont une posture rigide. Donc forcément, il y a tension. Pour Merkel, on savait sa rigidité déjà depuis un moment, et sur de nombreux dossiers. D'ailleurs, en Allemagne, un certain nombre d'experts estiment que la manière de gérer les relations extérieures sous Merkel laissera sans doute des traces. Ses prédécesseurs avaient été plus habiles. Et c'est sans doute cette rigidité qui explique pourquoi l'Allemagne connaît paradoxalement des difficultés diplomatiques croissantes alors qu'elle est pourtant en position de force. Hollande, il est encore en campagne pour quelques semaines. Il faudra voir comment cela tournera ce été, mais je pense que Merkel et Hollande sauront s'entendre.

Plus précisément sur les eurobound, là aussi problème de timing : Réclamer des eurobounds pendant la campagne électorale française c'était pas délicat, et techniquement faut rappeler à quoi ca correspond sachant que les eurobound sans la signature allemande c'est pas grand chose : C'est un comme ci je décrétai que j'allais emprunter pour me payer une nouvelle maison, et que j'allais donner la tienne en garantie, sans te demander l'autorisation avant. Je pense que c'est comme ça que beaucoup d'allemands le perçoivent, d'ou l'arrogance.

Les Allemands ont procédé de la même manière, en alliance avec les Français, sur la Politique Agricole Commune. Les Britanniques - entre autres - ont été embringués dans une histoire et dans des coûts qui étaient surtout censés contenter les électorats français et allemands. Doit-on rappeler comment les Allemands ont fait pression en 2009 sur le secret bancaire suisse ou liechsteinois, en période électorale, pour contenter l'électorat allemand et appuyer la victoire de la CDU ? Le procédé est très fréquent : la délicatesse en période de campagne, il y a longtemps qu'elle est passée aux oubliettes.

Ensuite l'autre faute, c'est que parler de croissance simplement en réclamant le chéquier à eurobounds mais sans dire précisément ce qu'il va faire avec, ca fait un peu donneur de leçons.

Ceux qui défendent le principe des eurobonds ne sont pas forcément d'accord entre eux sur leur utilisation. Bref, ça sera négocié. Par contre, là où il y a problème, surtout, c'est qu'on ne sait pas encore exactement quelles réformes structurelles -désirées par l'Allemagne - pourraient être attachées à ces eurobonds. Car les Allemands ne sont pas catégoriquement contre les eurobonds - surtout qu'ils sont de plus en plus isolés - mais ils souhaitent obtenir des sécurités en contrepartie. Ce qui est logique et d'ailleurs préférable pour nos finances.
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D'où la réponse de Villepin à un journaliste qui lui questionnait sur le soutien que Merkel apportait à Sarkozy dans la course à l'Elysée : "Quand on a un partenaire aussi docile, on n'a pas envie d'en changer"...  :-X

Oui bon, faut relativiser, Villepin peut pas blairer Sarkozy... L'alignement de Sarkozy sur l'Allemagne ne consistait pas qu'à dire oui à tout, on oublie une peu vite que Merkel pendant longtemps a dit non puis oui, non puis oui, notamment pour les plans de soutien successifs européens à la Grèce, la création du FESF dont l'Allemagne ne voulait pas au début etc. Par ailleurs, Le calcul du pouvoir précédent en collant à la vertu budgétaire allemande était de préserver les taux auxquels la France emprunte sur les marchés, en les rassurant, avec aussi une certaine volonté de reproduire les vertus du modèle germain pour regonfler notre économie. La dernière campagne électorale a brouillé quelque peu les esprits avec ses slogans simplificateurs. ;)
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Les deux, Merkel et Hollande, ont une posture rigide. Donc forcément, il y a tension. Pour Merkel, on savait sa rigidité déjà depuis un moment, et sur de nombreux dossiers. D'ailleurs, en Allemagne, un certain nombre d'experts estiment que la manière de gérer les relations extérieures sous Merkel laissera sans doute des traces. Ses prédécesseurs avaient été plus habiles. Et c'est sans doute cette rigidité qui explique pourquoi l'Allemagne connaît paradoxalement des difficultés diplomatiques croissantes alors qu'elle est pourtant en position de force. Hollande, il est encore en campagne pour quelques semaines. Il faudra voir comment cela tournera ce été, mais je pense que Merkel et Hollande sauront s'entendre.

C'est un peu le débat de l'oeuf et la poule. ;)

Je ne trouve pas que l’Allemagne soit isolée diplomatiquement, ok elle n'a plus la France avec elle, et elle a contre elle les grecques, italiens, espagnols..bref tous les gars qui sont dans le caca, ce n'est pas un isolement c'est une fracture.

A trop pousser les allemands dans leurs retranchements, ils vont faire un fuck à tout le monde, et adieu l'euro et vive le bordel.

Les Allemands ont procédé de la même manière, en alliance avec les Français, sur la Politique Agricole Commune. Les Britanniques - entre autres - ont été embringués dans une histoire et dans des coûts qui étaient surtout censés contenter les électorats français et allemands. Doit-on rappeler comment les Allemands ont fait pression en 2009 sur le secret bancaire suisse ou liechsteinois, en période électorale, pour contenter l'électorat allemand et appuyer la victoire de la CDU ? Le procédé est très fréquent : la délicatesse en période de campagne, il y a longtemps qu'elle est passée aux oubliettes.

Joker! enfler les anglais! c'est bien! :lol:

Je ne suis pas sur que tes exemples soient de la même envergure de ce qu'on traverse.

Ceux qui défendent le principe des eurobonds ne sont pas forcément d'accord entre eux sur leur utilisation.

:rolleyes: oui c'est tout le problème, même si on imagine très bien pourquoi les italiens grecques..et francais en veulent.

La pseudo mutualisation des dettes futures et pas des dettes passées, c'est de l'enflage sémantique.

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C'est un peu le débat de l'oeuf et la poule. ;)

Je ne trouve pas que l’Allemagne soit isolée diplomatiquement, ok elle n'a plus la France avec elle, et elle a contre elle les grecques, italiens, espagnols..bref tous les gars qui sont dans le caca, ce n'est pas un isolement c'est une fracture.

A trop pousser les allemands dans leurs retranchements, ils vont faire un fuck à tout le monde, et adieu l'euro et vive le bordel.

L'allemagne sans l'euro  :oops:  :happy: si Merkel rame autant a propos de la Grece de l'Espagne etc. etc. c'est quelle craint comme la peste un split de l'eurozone et par cascade de l'UE, elle craint que son industrie n'est plus de client captif, solvabilisé a grand coup de credit public ou privé. Le retour au mark et l'allemagne sombre dans un scenario a la japonaise et ils le savent.

Le problème c'est qu'ils veulent profiter de cette crise imposer leur règles puis la fédération, en espérant conserver leur clients sans délier trop la bourse.

Joker! enfler les anglais! c'est bien! :lol:

Ils sont déjà assez dans le caca pour pas venir mettre leur nez dans le notre.

Je ne suis pas sur que tes exemples soient de la même envergure de ce qu'on traverse. :rolleyes: oui c'est tout le problème, même si on imagine très bien pourquoi les italiens grecques..et francais en veulent. La pseudo mutualisation des dettes futures et pas des dettes passées, c'est de l'enflage sémantique.

La zone euros va etre au point mort pendant plusieurs année ... et pour le moment c'est a la fois sauve qui peut, et profitons du bordel pour avancer nos pions ni vu ni connu.

Les PIGS vont etre insolvable sous peu ... pas de mutualisation de dette, implique un défaut massif rapidement. C'est aussi simple que ca.

L'autre solution c'est que la BCE lâche les vannes du "crédit" ...

Sauf que Merkel doit auparavant justifier auprès de ses électeurs, se sont des fait qui prouve que les état euro-zone vont agissent bien pour la convergence.

Sauf que cette convergence n'existe pas!!!

Les instance de l'UE et de l’euro-zone ne représente qu'elle même ... Barroso c'est une éponge ... et la seule organisation qui tient la boutique c'est la BCE c'est dire l'étendue du bordel. Le pire c'est le silence assourdissant du parlement européen inexistant.

M'enfin on va voir quelle seront les solution proposé par les Allemands quand les PIGS seront en defaut ... je sens que je vais memarrer une fois de plus. Pendant ce temps on est la risée du monde entier. PAs foutu de regler le probleme grec qui est un pou économique dans l'eurozone ... en plus de 30 mois :lol: La californie est en faillite depuis des mois et tout le monde s'en fout, la grece est en défaut en juin c'est l'apocalypse :lol:

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Problème? Oui c'est complètement con, inexact et bassement xénophobe. Je verrais bien le même film avec des Algériens à la place des Allemands, juste pour voir la réaction des Guignols... ;)

T’inquiètes pas c'est déjà fait  :lol:

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=wlIfJt8WSc8

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=8J1nkf6rqz8

Plus sérieusement on sait que la stratégie allemande pour sortir l'Europe de la crise est à chier des tessons de bouteilles (ou du moins la non stratégie).

Plutôt que de faire tourner la planche à billet, faire baisser le valeur de la monnaie comme le fait le reste du monde connu, elle préfère asphyxier les pays qui n'ont pas de tune, avoir un euro fort et ne pas imprimer un cent de plus ce qui est totalement con et d'un égoïsme inouï !!!

Pour rappel, la dette de l’Allemagne et autres indemnités de guerres ont été effacées par 3 ou 4 fois dans son histoire récente et beaucoup de pays se sont assis sur une masse colossale de fric.

Jusqu’en 2000 l’Allemagne allait plutôt mal et a bénéficié du soutient de toute l'Europe et on vas dire qu'elle le rend plutôt mal  :P

Perso je préfère un non alignement sur cette politique débile, que jouer au caniche au dépend de l'Europe >:(

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Les Allemands ne veulent pas payer à fonds perdus c'est tout, en plus pour des "branleurs du Sud" qui n'ont rien foutu question réformes et qui ont quand même dilapidé leur capital. C'est pour ça qu'il veulent des garanties (entre autres la règle d'or) que si l'on aide cela servira vraiment à redresser les finances publiques des pays concernés et pas à à acheter des sucettes. A leur place on ferait exactement pareil, chacun défend ses intérêts.

Mais bon puisqu'on a un Président qui a tout compris et qui a des couilles grosses comme ça, on va bien voir...  =) RdV dans quelques temps.  ;)

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Les Allemands ne veulent pas payer à fonds perdus c'est tout, en plus pour des "branleurs du Sud" qui n'ont rien foutu question réformes et qui ont quand même dilapidé leur capital. C'est pour ça qu'il veulent des garanties (entre autres la règle d'or) que si l'on aide cela servira vraiment à redresser les finances publiques des pays concernés et pas à à acheter des sucettes. A leur place on ferait exactement pareil, chacun défend ses intérêts.

Ha ha ha ha la regle d'or de mes fesses! toutes les constitutions en ont dejà des regles de tenue des comptes et toutle monde s'assoie tout le temps de dessus même les allemands! Rien qu'en droit francais il y en a 4 différente dont celle sur l'euro, ca a servi a quoi ... a rien.

La seule chose qui pourrait avoir un intérêt c'est la tutelle du parlement européen sur les budget des états eurozone ... sauf que sans politique économique ni en UE ni en eurozone c'est meme pas en rêve!

Faut arreter de croire que des bete mécanisme reglementaire vont permettre de passer la crise ... elle est bien plus profonde qu'une bête crise de budget, c'est la structure meme de l'eurozone qui pose problème.

Pour les grecs et l'argent qu'il ont touché pendant des année pour faciliter leur intégration ... il ont construit des rond point et des autoroute, c'est sympa :lol: Quelqu'un en allemagne s'en est inquiété avant 2007? bah non forcément c'était pour faire rouler les porsche cayenne achetées en fraudant le fisc :happy:

Les transferts et autres péréquations c'est pas de la philantropie ;) le but du jeu c'est de solvabiliser pour agrandir sa chalandise ni plus ni moins.

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Surtout quand on sait qu'à Athènes il y a plus de Porsche Cayenne qu'a Londres...  :lol:

Pour moi c'est juste des cons finis qui ont profité des bonnes grâces du reste de l’Europe et qui maintenant que eux vont bien (contrairement à avant) ils envoient chier les autres.

Un peu comme le gars à qui tu prêtes des feuilles toute l'année et t'arrive le jour d'un contrôle t'as plus de feuilles (à cause de lui notamment qui t'as bouffé la moitié des tiennes), tu lui en demandes une et il te répond qu'il en à 20 mais qu'il les garde car il lui faut des feuilles de brouillons, d'autres pour le contrôle et qu'il ne sait pas de combien de feuilles il va utiliser en tout, du coup tu passes pour un con à quémander a tout le reste de la classe (bien entendu il en utilise 4 en tout).

Et bien c'est ça l'Allemagne sous prétexte qu'ils font des efforts ils envoient chier ceux qui ont fait leurs fortune et les ont aidé dans le passé !!!

(Et ne me dites pas que ce genre de situation ne vous est jamais arrivée, que se soit pour une gomme, un stylo, ou autre  >:()

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Les Allemands peuvent penser tout ce qu'ils veulent des branleurs du Club Méd. ce sont ces branleurs qui assurent une partie de leurs débouchés à l'export, je vous rappelle quand même le forcing des Allemands sur les ventes de matériel militaire à la Grèce à l'occasion de marchés d’État à État ... Pour ne citer que cet exemple.

Le drame c'est que tout le monde, vertueux ou non, est lié par les mêmes contraintes et les mêmes règles, les mauvais élèves comme les bons ont leurs destins liés ... c'est une des conséquences très intéressante d'une axiome dont on nous a rebattu les oreilles depuis 20 ans au moins le Grand Marché Intérieur qui voit nos économies totalement imbriquées

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Ben normal, à Londres ils préfèrent Rolls et Bentley à Porsche ...

Bien vu  ;)

On a aidé les Allemands dans le passé nous?  :P Quand? Pas pour la réunification en tout cas.

Oui on a payé pour eux en effaçant leurs dettes 3 ou 4 fois, puis avec des aides européennes et en acceptant une certaine dépendance face à leur industrie.

C'est quand même pas rien on doit être a plus de 200 milliards en fourchette basse  :O

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Ben normal, à Londres ils préfèrent Rolls et Bentley à Porsche ...

R&R c'est BMW et Bentley c'est Volks :lol:

En tout cas je peux comprendre la position allemande sur les Eurobonds puisqu'ils perdraient les avantages de leur compétitivité durement acquise. Et est-ce que ça résoudra le problème de la dette en Europe ?

Le probleme c'est pas de comprendre ou pas, le problème c'est de décider de ce qu'on fait ou pas avant qu'on soit au fond du gouffre.

Non la mutualisation complète des dettes ne résout rien. Sauf qu'on a pas grand chose de mieux a proposer pour éviter le défaut des PIGS a court terme. Défaut qui entrainera dans sa chute le reste de l'UE d'une manière ou d'une autre. Déficit de gouvernance, déficit de politique monétaire et économique, déficit de croissance, ajouté ça les problème des économies matures et des sociétés vieillissantes le tableau fait fuir tous les investisseurs.

En gros a ne rien vouloir décider espérant que le problème va se résoudre par l'opération du saint esprit la situation pourrie encore et encore.

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L'interdépendance des liens économiques emprisonnerait les allemands dans l'EURO, et les condamnerait à financer les déficits des "branleurs du sud"?

C'est un peu attentiste comme position, je sens même un peu déni de réalité, ou peur du pire, un truc dans le genre. ;)

C'est sur c'est un pari que je prendrai pas.

Le procés d'égoisme, c'est un peu comme dans un divorce, y en atoujours un des deux qui est un enfoiré d'ingrat :lol:

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En tout cas je peux comprendre la position allemande sur les Eurobonds puisqu'ils perdraient les avantages de leur compétitivité durement acquise. Et est-ce que ça résoudra le problème de la dette en Europe ?

Il faut relativiser l'impact de la planche a biller sur le bol d'oxygene que ça donnerai au pays du sud et la perte de competitivité de l'allemagne. Sachant que la majorité des echanges sont intra europeen, planche a billet ou pas, les Allemands ils seront toujours plus competitifs que nous et les balances commerciales intra europeenes elles vont pas bouger non plus de beaucoup.

A la limite les allemands ils seraient encore plus competitifs avec la planche a billet.

Par contre c'est prendre l'enorme risque de mutualiser les dettes, en sachant assez bien qu'il n'y aura pas de convergence economique ni politique assez rapide et efficace pour effectuer les mutations de toute les economies a la ramasse aujourd'hui. Que ça changera rien au probleme qu'il ne peut avoir qu'une Allemagne en Europe et qu'appliquer les recettes allemandes aux autres pays c'est pas une solution viable.

Pour ce qui est des "voleurs" de Grecs et des PIGS, on a pas entendu beaucoup d'Allemand ou de français ou d'europeen se plaindre des faiblesses de ces pays avant les 3 derniere années. Tout ça c'est de la grande demagogie.

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L'Allemagne a été genereuse avec ses landers de l'Est issus de l'ex RDA. Les politiciens et journalistes ouest allemands n'ont probablement pas passé leur temps à les mepriser voire à les insulter bien que les est allemands ne faisaient pas marcher les industries de l'ex RFA contrairement au sud de la zone euro. On voit qu'il faut un minimum d'attachement pour avoir une même monnaie.

Quand une zone a une monnaie unique que ce soit un pays ou un groupe de pays c'est pareil les richesses se concentrent donc on a pas de convergence.

Soit il faut laisser des regions se vider de leur population soit il faut de gros transferts. Et encore on peut avoir les deux en même temps. Si l'ex RDA aurait gardé sa monnaie une dizaine d'années elle serait restée compétitive et aurait probablement recuperé une bonne partie de la sous traitance qui est partie en Pologne ou en Tchequie au lieu de se vider de sa population.

Si les pays du Sud ont foiré quelque part je pense que c'est en entrant dans la monnaie unique.

Même si vous engueuler les ploucs, que vous leur mettez le couteau sous la gorge ca semble trop difficile de lutter contre la dynamique de la monnaie. J'aimerais que Mme Merkel nous explique comment ca se fait que l'Espagne a besoin de beaucoup d'argent et à 25% de chomage alors qu'elle a été gerée plus "rigoureusement" (selon les criteres purement financiers de Merkel) que l'Allemagne. C'est sur c'est plus genant a justifier l'austerité avec eux qu'avec les grecs. Ils sont bien pratiques ces grecs parce qu'avec l'Espagne là on a plus les boucs emissaires des truqueurs fraudeurs faineants etc.. :P

Merkel assume tout à fait de demander à plusieurs vieux pays européens de sacrifier l'emploi pendant une dizaine d'années...Pour être coherent il faudrait assumer de grosses migrations vers les deux ou trois pays excédentaires de la zone.

Il est possible que les politiciens, notamment Allemands veulent gagner du temps pour pas avoir à prendre les solutions définitives (demantelement de l'€ ou un super politburo pour toute la zone avec des transferts qui vont faire mal) .

Quand un pays a sa propre monnaie sa populations peut faire ses propres choix de sociétés. Même si ils se plantent ils pourront assumer eux même les consequences.

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Pour ce qui est des "voleurs" de Grecs et des PIGS, on a pas entendu beaucoup d'Allemand ou de français ou d'europeen se plaindre des faiblesses de ces pays avant les 3 derniere années. Tout ça c'est de la grande demagogie.

Ils étaient même souvent montrés en exemple de la réussite de l’intégration européenne. L'Espagne et ses salaires "moderés" ses banques gigantesques et ses chantiers de partout faisaient envie.

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