alexandreVBCI Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Finlande : Le président finlandais Sauli Niinistö a estimé mardi qu'abandonner l'euro n'était "pas du tout une solution" pour régler la crise économique que traverse la zone. "Il n'y a pas de solution rapide et facile à la crise européenne. Ou, du moins, je ne suis pas en mesure d'offrir quelque chose de genre", a affirmé M. Niinistö dans un discours devant des ambassadeurs à Helsinki. "L'UE doit s'efforcer de faire tout ce qui est en son pouvoir pour résoudre les problèmes. Quitter l'euro n'est pas du tout une solution", a-t-il estimé. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/21/97002-20120821FILWWW00277-abandon-de-l-la-finlande-refuse.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Les chinois sont stratèges, ils essaieront d'enfoncer toutes les portes, et plus ya de mauvaise foi et mieux ca passe. Illimitée dans la mesure ou les taux du marché ne rentreraient pas dans la fourchette de taux définie par la BCE. Alors la BCE rachèterait des obligations souveraines pour maintenir les taux à niveau autant qu'il faudra, donc c'est théoriquement illimité du moins c'est la BCE qui le déclare... Aprés la qualité du bilan de la BCE c'est autre chose.. :oops:...et quant à la valeur de l'EURO.. :oops: le bilan de la FED Le dollar s'est évidemment effondré :happy: :happy: :happy: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Amarito, tu devrais regarder ce graphique à deux fois ! Explosion exponentielle du bilan de la FED (document sur la FED, ...par la FED) : cela est-il adossé à une quelconque croissance ou création de richesse ? Ce graphique ne montre qu'une chose, la Federal reserve a imprimé depuis 2008 des quantités astronomique des billets en partant du postulat que cela allait apporter la "croissance magique" et les préserveraient de leur crise de 2007. Cela fait mécaniquement baisser la valeur de la monnaie. Les Chinois ont d'ailleurs plusieurs fois rappelé à l'ordre les USA car cela dépréciait très sensiblement leurs réserves de change (acquises, elles, contre de la vraie richesse) et donc leurs économies. Les Chinois ont depuis mis le holà sur le dollar, mais d'autres pays les ont suivi. C'est aussi une dévaluation cachée. Monnaie plus compétitive contre monnaie de réserve, on ne peut pas tout avoir, même si on est les Etats-Unis. Seulement il y a cet Euro qui ne veut pas mourir : Argh ! Et en plus ces Européens font des réformes, ils vont finir par s'acheter une crédibilité... -inflation “réelle” : différence entre augmentation de la masse monétaire et de la richesse réelle (mesurée -imparfaitement- par le PIB déflaté). -inflation “mesurée”, construite avec des paniers de prix et des estimations à la louche par l’INSEE et autres instituts de statistiques. Et que l’inflation mesurée sous-estime lourdement l’inflation réelle depuis au moins 10 ans, vu que la création monétaire s’accumule dans des bulles spéculatives (genre immobilier) qui passent sous le radar des banques centrales. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Amarito, tu devrais regarder ce graphique à deux fois ! Explosion exponentielle du bilan de la FED (document sur la FED, ...par la FED) : cela est-il adossé à une quelconque croissance ou création de richesse ? Ce graphique ne montre qu'une chose, la Federal reserve a imprimé depuis 2008 des quantités astronomique des billets en partant du postulat que cela allait apporter la "croissance magique" et les préserveraient de leur crise de 2007. Cela fait mécaniquement baisser la valeur de la monnaie. Les Chinois ont d'ailleurs plusieurs fois rappelé à l'ordre les USA car cela dépréciait très sensiblement leurs réserves de change (acquises, elles, contre de la vraie richesse) et donc leurs économies. Les Chinois ont depuis mis le holà sur le dollar, mais d'autres pays les ont suivi. C'est aussi une dévaluation cachée. Monnaie plus compétitive contre monnaie de réserve, on ne peut pas tout avoir, même si on est les Etats-Unis. ... Ce n’est pas comme si –les chinois, mais aussi le reste des pays excédentaires- avaient des alternatives de placements pour leurs liquidités, ou sans aller jusque-là, des choix complémentaire. On ne le redira jamais assez. Il y a l’Or, mais je rappelle que tout l’Or du monde c’est un cube de 20m*20*20. Bref, en la matière le rapport de force reste largement en faveur des States. ... Seulement il y a cet Euro qui ne veut pas mourir : Argh ! Et en plus ces Européens font des réformes, ils vont finir par s'acheter une crédibilité... La vertu –Seigneur, que je déteste ce mot appliqué à l’économie…- peut aider à se forger une crédibilité, et ça a été le cas pour l’Euro a ses débuts avec une BCE à la politique très constante et lisible ; mais non, ça reste insuffisant à terme sans gouvernance unifié. Tant que les investisseurs ne verront pas une Eurozone se levant comme un seul homme il subsistera toujours un doute dans leurs esprits ; et soit dît en passant, les atermoiements des gouvernements du Continent durant la crise on de façon irresponsable dilapidé le petit capital confiance difficilement accumulé par la monnaie unique, Bravo ! Une monnaie c’est avant tout une souveraineté, et l’économie ne peut être QUE politique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Amarito, tu devrais regarder ce graphique à deux fois ! Explosion exponentielle du bilan de la FED (document sur la FED, ...par la FED) : cela est-il adossé à une quelconque croissance ou création de richesse ? Non et ce n'est pas le but. Ce graphique ne montre qu'une chose, la Federal reserve a imprimé depuis 2008 des quantités astronomique des billets en partant du postulat que cela allait apporter la "croissance magique" et les préserveraient de leur crise de 2007. Personne n'a parlé de "croissance magique" en revanche l'aspect préservation de la crise a plutot bien fonctionné. Et je parle de la crise financière, le systeme financier se serait tout simplement effondré avec s'il avait du garder les 2000 milliards de $ d'actifs que la FED a racheté avec toutes ces opérations. Cela fait mécaniquement baisser la valeur de la monnaie. [move]C'est ARCHI-FAUX !!!![/move] Je ne sais pas pourquoi toi et tant d'autres persistent à raconter ces histoires. Depuis 2007-2008 et l'intervention de la FED on nous promet la dévaluation totale du dollar et l'explosion des taux d'intérêt. TOUTES CES PREVISIONS SE SONT AVEREES COMPLETEMENT FAUSSES !!! L'image ne s'affichait pas sur mon précédent message mais voici un graphe de DXY ou USD index, c'est grosso modo la valeur du $ contre un panier de monnaies mondiales, regardes bien ce graphe et regardes celui au dessus de la balance de la FED et dit moi où tu vois la moindre preuve à tes affirmations ??? Il y a un moment où il faut avoir l'honnêteté intellectuelle d'admettre qu'on s'est trompé et que la grille d'analyse qu'on utilise n'est pas la bonne... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Et +1 au message de Shorr Kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 21 août 2012 Share Posté(e) le 21 août 2012 Un petit hs en passant, il y a des petits malins qui ont fait une évaluation financière des monuments en europe, au cas qu'on devrait vendre les meubles :oops:Diaporama à découvrirhttp://www.lefigaro.fr/argent/2012/08/21/05010-20120821DIMFIG00352-la-tour-eiffel-evaluee-a-434-milliards-d-euros.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Menaces de poursuites judiciaires contre Facebook en raison de la surévaluation de son titre. http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/756364/la-degringolade-de-facebook-entraine-kbc-dans-son-sillage.htmlPlus dans le sujet de la crise financière et pour relayer une information déjà postée ici par debonneguerre, les pensionnés belges très attirés par l'étranger. La France ramasse l'argent ici. http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/756363/nombre-record-de-pensionnes-belges-a-l-etranger.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Amarito, le dollar est monnaie de référence, et cela explique que sa valeur ne baisse pas trop par rapport aux autres monnaies, malgré les injections folles de liquidités de la FED. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 En fait c'est un peu plus compliqué. La valeur réelle du dollar baisse. Mais l'Euro baisse aussi en parallèle. Une manière intéressante de la constater est de voir les actions de la Banque Centrale Suisse qui fait - aussi - du quantitative easing. Et pas qu'un peu ! Pourquoi ? Parce que le dollar et l'euro dégringolent et qu'à terme la Suisse risque de se voir isolée au milieu de zones monétaires beaucoup plus compétitives. http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?article=3594980686G10020&contributor=Fil+d%27or http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2011/08/03/04004-20110803ARTFIG00387-la-suisse-sort-les-armes-contre-le-franc-fort.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Perry, j'ai déjà parlé des interventions ILLIMITEES de la BC suisse pour contrer les risques de déflation. Sinon, bravo les gars vous n'êtes pas à court d'explications @Perry : Dans un premier temps tu affirmes le dollar baisse mécaniquement, ah non en fait, il ne baisse pas mais sa "valeur réelle" (????) baisse @Jojo67 : Ah le dollar ne baisse pas parce qu'il est monnaie de référence, ok. Je t'invite à regarder à nouveau le graphe du dollar et sa longue dégringolade pendant les années 2000, en fait les plus bas ont été atteints au début de la crise et il a plutôt eu tendance à remonter. Donc ton histoire de monnaie de référence n'explique rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Mais l'Euro baisse aussi en parallèle. Comme les autres monnaies baissent aussi, et que les prix stagnent voire baissent ... tout va bien :lol: On échappe a la déflation d'un coup ;) Quoi! ca ressemblerait a une guerre des monnaire ... meuh non Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Perry, j'ai déjà parlé des interventions ILLIMITEES de la BC suisse pour contrer les risques de déflation. Sinon, bravo les gars vous n'êtes pas à court d'explications @Perry : Dans un premier temps tu affirmes le dollar baisse mécaniquement, ah non en fait, il ne baisse pas mais sa "valeur réelle" (????) baisse @Jojo67 : Ah le dollar ne baisse pas parce qu'il est monnaie de référence, ok. Je t'invite à regarder à nouveau le graphe du dollar et sa longue dégringolade pendant les années 2000, en fait les plus bas ont été atteints au début de la crise et il a plutôt eu tendance à remonter. Donc ton histoire de monnaie de référence n'explique rien. Donc tout ce qu'on dit les économistes et les historiens depuis toujours à savoir que faire fonctionner la planche à billet provoque une baisse de la valeur de la monnaie plus de l'inflation était faux? On peut y aller gaiement, cliquer comme des malades dans les banques centrales et il n'y aura pas de crise après? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Donc tout ce qu'on dit les économistes et les historiens depuis toujours à savoir que faire fonctionner la planche à billet provoque une baisse de la valeur de la monnaie plus de l'inflation était faux? On peut y aller gaiement, cliquer comme des malades dans les banques centrales et il n'y aura pas de crise après? économistes et historiens? lesquels? les monétaristes ... mais pas les autres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 économistes et historiens? lesquels? les monétaristes ... mais pas les autres. Ben alors tous les historiens que j'ai lu étaient monétaristes? C'est pas possible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Donc tout ce qu'on dit les économistes et les historiens depuis toujours à savoir que faire fonctionner la planche à billet provoque une baisse de la valeur de la monnaie plus de l'inflation était faux? On peut y aller gaiement, cliquer comme des malades dans les banques centrales et il n'y aura pas de crise après? Dans le cas d'une crise financière déflationniste, oui c'est le minimum syndical, les BC créent des liquidités pour remplacer celles qui sont détruites. C'est comme des pneus qui seraient dégonflés, tu les regonfles pour pouvoir continuer à rouler. En revanche si tes pneus sont bien gonflés (pas de déflation), aucune raison de les regonfler, ça serait trop inflationniste. Faut pas prendre les banquiers centraux pour des buses, Bernanke est un docteur en économie spécialisé sur la grande Dépression. En "liquidity trap" il faut ajouter une intervention fiscale en plus de l'intervention monétaire, car cette dernière n'arrive pas (sauf à sortir un gigantesque bazooka) à contrer des taux d'intérêt réels négatifs. Enfin bref, tu dévies quand même de la question avec tes historiens et économistes, restons rationnels et de regardons les chiffres qui parlent d'eux-mêmes. Ils sont indéniables : le bilan de la FED est passé de 800 milliards à 2800 milliards (+250% !), la valeur du $ n'a quasi pas bougé et les taux d'intérêt ont baissé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Donc tout ce qu'on dit les économistes et les historiens depuis toujours à savoir que faire fonctionner la planche à billet provoque une baisse de la valeur de la monnaie plus de l'inflation était faux? Non, c'est tout à fait vrai si le surplus monétaire émis circule sur le marché. Par contre, si une banque centrale émet un surplus monétaire avec des taux quasi-nuls pour stimuler les investissements et que rien ne circule sur le marché, une solution pour éviter l'effondrement de la monnaie est que la banque centrale elle-même, ou l'état à qui elle est adossé, rachète le surplus d'émission. C'est ce point technique qu'Amarito n'a pas compris, plus le fait qu'effectivement l'euro (et l'ensemble des monnaies hors Chine/Inde) a baissé dans le même temps. Comme la Chine a arrêté d'acheter les dollars émis et que la stimulation "argent dispo + taux bas" n'a pas fait repartir la machine, les US eux-mêmes doivent racheter leur émission pour éviter la dégringolade. Quant à Bernanke, désolé mais la technique énoncée ci-dessus est la seule chose qu'il semble savoir faire vu qu'il ne fait que cela ... et ça ne résout rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Les champions de la fraude en europe : l'Italie a la médaille d'or devant la Grècehttp://fr.finance.yahoo.com/blogs/blog-de-la-redaction/l-italie--champion-de-la-fraude-en-europe.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Pendant ce temps, au Japon : Yen fort, crise en Europe et en Asie font plonger le commerce extérieur japonais. En juillet, les exportations japonaises on baissé de près de 8 % en rythme annuel tandis que les importations progressaient de 2,1 %. L'économie japonaise est handicapée par le ralentissement économique mondiale et le yen fort. Mauvais mois de juillet pour Tokyo. Le Japon a en effet enregistré un fort déficit de sa balance commerciale. Celui-ci atteint en effet 517,4 milliards de yens (5,2 milliards d'euros) ce qui est à la fois le plus mauvais résultat jamais enregistré en juillet mais s'avère également beaucoup plus élevé que ce que pronostiquaient les économistes. Cette contre-performance s'explique largement par la baisse des exportations nipponnes qui se sont repliées de 8,1% sur un an, à 5313,3 milliards de yens (53,2 milliards d'euros). Hors automobile, tous les produits d'exportations japonais sont pénalisés par la crise que traverse les clients traditionnels de Tokyo. Ls exportations nippones vers l'Union européenne ont ainsi plongé d'un quart et le Japon affiche avec le vieux continent un déficit commercial historique. Un mouvement de repli liée à la faiblesse de la conjoncture européenne qui tarit la demande et qui a été amplifié par la hausse du yen. Celle-ci à la fois renchérit les produits japonais pour les acheteurs européens mais aussi diminués les revenus des ventes. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, dans le même temps les effets du ralentissement qui touche désormais l'Asie néconomique se sont aussi fait sentir. Les ventes à destination de la Chine, premier partenaire commercial de Tokyo, ont ainsi baissé de 11,9%. Et celles destinées aux quatre autres économies industrialisées de la zone (Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour) ont baissé de 14,2%. Les livraisons ont en revanche augmenté vers les Etats-Unis (+4,7%) grâce à une forte progression des ventes de voitures, les constructeurs nippons ayant le vent en poupe sur le marché américain. Mais cette relative bonne tenu à destination des Etats-Unis ne permet pas de compenser la baisse généralisée des exportations. Les importations ont pour leur part repris leur hausse, ininterrompue pendant deux ans et demi à l'exception du mois de juin. Elles affichent une hausse de 2,1% en rythme annuel à 5.830,7 milliards de yens (58,4 milliards d'euros). Les achats de gaz naturel liquéfié (GNL) ont bondi d'un quart, en raison du besoin des compagnies d'électricité japonaises d'élever la production de leur centrales thermiques afin de compenser l'arrêt de la quasi totalité des réacteurs nucléaires du pays.* Note : Le Japon vient de conclure des accords de fourniture d'énergie avec la Chine et la Russie pour compenser le déficit nucléaire. Il s'agit d'une préoccupante perte de souveraineté pour le Japon qui est d'ailleurs en conflit territorial avec ces deux pays. http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202225450255-yen-fort-crise-en-europe-et-en-asie-font-plonger-le-commerce-exterieur-japonais-354703.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Non, c'est tout à fait vrai si le surplus monétaire émis circule sur le marché. Par contre, si une banque centrale émet un surplus monétaire avec des taux quasi-nuls pour stimuler les investissements et que rien ne circule sur le marché, une solution pour éviter l'effondrement de la monnaie est que la banque centrale elle-même, ou l'état à qui elle est adossé, rachète le surplus d'émission. C'est ce point technique qu'Amarito n'a pas compris, plus le fait qu'effectivement l'euro (et l'ensemble des monnaies hors Chine/Inde) a baissé dans le même temps. Comme la Chine a arrêté d'acheter les dollars émis et que la stimulation "argent dispo + taux bas" n'a pas fait repartir la machine, les US eux-mêmes doivent racheter leur émission pour éviter la dégringolade. Quant à Bernanke, désolé mais la technique énoncée ci-dessus est la seule chose qu'il semble savoir faire vu qu'il ne fait que cela ... et ça ne résout rien. Ah ben voilà, je comprends mieux à présent. Mais y a un petit truc quand même qui me chipote. La Banque centrale rachète l'argent qu'elle a émis et qui n'a pas trouvé preneur parmi les investisseurs, ce qui l'empêche de circuler et de foutre la pagaille. mais l'argent utilisé par les investisseurs lui a circulé tout de même? Il n'a pas d'effet inflationnistes ni sur la baisse de valeur de la monnaie? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Le "renouvelable" : un secteur d'avenir, un vivier d'emplois, un réservoir de croissance ! Vestas : Quatrième vague de licenciements pour le leader mondial de l'éolien. Le danois Vestas, numéro un mondial de l'éolien, qui avait déjà engagé une vaste restructuration en janvier, annonce 1.400 suppressions d'emplois supplémentaires. L'hécatombe se poursuit dans les énergies renouvelables. Après les pertes et les faillites annoncées ces derniers jours par des groupes de photovoltaïques allemands, c'est au tour de l'éolien d'afficher des difficultés redoublées. Le leader mondial Vestas a annoncé mercredi devoir "intensifier" ses efforts pour s'adapter à une conjoncture difficile l'an prochain, et prévoir ainsi "le licenciement de 1.400 employés supplémentaires". Une 4ème vague de licenciement : En janvier, le groupe danois avait déjà annoncé la suppression de 2.335 postes. Vestas table désormais sur des effectifs de 19.000 employés à la fin de l'année, contre 20.400 précédemment prévus. Et il pourrait ne pas s'arrêter là. Le groupe a confirmé mercredi qu'il pourrait encore supprimer 1.600 emplois supplémentaires aux Etats-Unis, si le système de crédit d'impôts (Tiens-tiens ! Encore de la croissance miraculeuse subventionnée !...) actuellement en cours n'était pas prolongé au-delà de 2012. Vestas avait déjà supprimé 3.000 postes en octobre 2010, et 1.900 en avril 2009. Cette nouvelle vague de licenciement permettra à l'entreprise "d'être rentable en 2013", espère le groupe. Vestas a enregistré une perte d'exploitation de 164 millions d'euros au premier semestre 2012, contre un bénéfice opérationnel de 8 millions sur la même période l'an dernier. Ses pertes nettes se montent à 170 millions d'euros sur les six premiers mois 2012 contre une perte nette de 166 millions d'euros sur l'ensemble de 2011. Une vive concurrence chinoise : Comme ses confrères du photovoltaïque, Vestas est confronté à une vive concurrence d'acteurs chinois, comme Sinovel ou Xinjiang Goldwind Science & Technology, mais aussi de groupes européens comme l'allemand Nordex, sur des marchés européen et américain affectés par les baisses drastiques de subventions publiques. Le marché chinois, en forte croissance, reste lui relativement fermé aux groupes occidentaux. Vestas a également été pénalisé par des problèmes de production dans sa nouvelle usine allemande de Travemünde, en Allemagne, qui l'avaient d'ailleurs mené à émettre un avertissement sur ses résultats fin 2011. Une crédibilité financière entamée : Enfin, le numéro un mondial de l'éolien a largement entamé sa crédibilité auprès des marchés financiers en révisant plusieurs fois à la baisse ses objectifs l'an dernier et en abandonnant son objectif « Triple 15 », qui prévoyait un chiffre d'affaires de 15 milliards d'euros et une marge d'exploitation de 15 % en 2015. Pour l'année 2012, Vestas table aujourd'hui sur un chiffre d'affaires situé entre 6,5 et 8 milliards d'euros. Il maintient son objectif d'une marge d'exploitation entre 0 et 4%. Une partie du management a été remplacée fin 2011. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120822trib000715603/vestas-quatrieme-vague-de-licenciements-pour-le-leader-mondial-de-l-eolien-.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Le "renouvelable" : un secteur d'avenir, un vivier d'emplois, un réservoir de croissance ! Comme la bulle internet en son temps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Non, c'est tout à fait vrai si le surplus monétaire émis circule sur le marché. Par contre, si une banque centrale émet un surplus monétaire avec des taux quasi-nuls pour stimuler les investissements et que rien ne circule sur le marché, une solution pour éviter l'effondrement de la monnaie est que la banque centrale elle-même, ou l'état à qui elle est adossé, rachète le surplus d'émission. C'est ce point technique qu'Amarito n'a pas compris, plus le fait qu'effectivement l'euro (et l'ensemble des monnaies hors Chine/Inde) a baissé dans le même temps. Comme la Chine a arrêté d'acheter les dollars émis et que la stimulation "argent dispo + taux bas" n'a pas fait repartir la machine, les US eux-mêmes doivent racheter leur émission pour éviter la dégringolade. Heu... désolé mais je ne vois pas ce que ton exposé apporte de plus et exactement quel détail m'a échappé, je suis assez au fait des actions des banques centrales type Open Market Operation, interventions "stérilisées" ou non, les différences entre QE1, QE2, LTRO, etc. Vous parlez de $ qui devrait être dévalué mais qui ne l'est pas parce que toutes les monnaies baissent ?!? Comment dire...heu...le concept de "valeur d'une monnaie" ou d'une monnaie dévaluée n'a de sens que RELATIVEMENT à d'autres monnaies, donc me sortir l'argument des autres monnaies qui baissent est tout simplement fallacieux. Question1: est ce que le dollar a baissé suite aux interventions massives de la BC et de l'état fédéral ? Réponse : Non. Question2: Y a t il eu des interventions monétaires massives dans d'autres pays pour justifier cette relative tenue du dollar ? Réponse : Non, l'action de la FED est de loin la plus énergique de toutes. Quant à Bernanke, désolé mais la technique énoncée ci-dessus est la seule chose qu'il semble savoir faire vu qu'il ne fait que cela ... et ça ne résout rien. J'enchaîne sur l'action énergique de la FED : si Bernanke n'avait pas eu les couilles en acier pour agir comme il l'a fait on aurait tous trinqué d'une façon inimaginable. Dire que tu n'en vois pas le résultat ou que ce ne résout rien est injuste. La crise est telle que le seul fait de maintenir un statu quo et une stabilité financière approximative relèvent du succès. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Comme la bulle internet en son temps. Le renouvelable crée de l'emploi et de la croissance ... mais en chine ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 22 août 2012 Share Posté(e) le 22 août 2012 Ah ben voilà, je comprends mieux à présent. Mais y a un petit truc quand même qui me chipote. La Banque centrale rachète l'argent qu'elle a émis et qui n'a pas trouvé preneur parmi les investisseurs, ce qui l'empêche de circuler et de foutre la pagaille. mais l'argent utilisé par les investisseurs lui a circulé tout de même? Il n'a pas d'effet inflationnistes ni sur la baisse de valeur de la monnaie? Bon déjà la FED et la BoE rachètent du papier qui circule déjà chez investisseurs et qui a été émis par les trésoreries des années auparavant, ce que dit Tactac est faux, lors d'une émission de titres US, il y a toujours plus de demande que d'offre (bid-to-cover ratio), le système des "primary dealers" est tel que tous le trésor US est sur de trouver preneur pour toute la dette qu'il émet. Secundo, la FED aimerait bien que cet argent circule et qu'il créé de l'activité et de l'inflation. C'est le but recherché, mais c'est bien plus compliqué de faire circuler l'argent s'il n'y a pas de perspectives économiques de croissance. Pour avoir une inflation soutenue il faut que les salaires augmentent ce qui suppose le "plein emploi" et il faut surtout de la vélocité élevée de la masse monétaire, l'argent circule vite, on achète et on revend vite car il y a de l'argent à se faire à investir, spéculer, etc. Voici un graphe de la vélocité : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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