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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


Messages recommandés

Comme il n'y a pas de fil spécifiquement consacré à l'Équateur, je m'est l'info ici :

http://m.leparisien.fr/environnement/nature/equateur-300-tonnes-d-especes-protegees-decouvertes-dans-un-navire-chinois-16-08-2017-7195239.php

La marine équatorienne a capturé un gros chalutier chinois aux Galapagos avec 20 marins a bord capturant des espèces protégés dans une réserve.

Pour un arrêté, ''combien passe entre les mailles du filet ?'' 

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  • 3 months later...

Grosse embrouille au Honduras, l'OEA ne reconnaît pas les résultats de l'élection qui voit le président sortant s'accrocher a son fauteuil vu les irrégularités :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/12/05/97001-20171205FILWWW00393-honduras-l-oea-ne-reconnait-pas-les-resultats-de-la-presidentielle.php

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  • 3 months later...

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/21/perou-proche-de-la-destitution-le-president-pedro-pablo-kuczynski-demissionne_5274526_3222.html (22 mars 2018)

L’opposition accuse M. Kuczynski – un ex-banquier et consultant prospère – d’avoir caché la vérité sur ses liens avec l’entreprise brésilienne de travaux publics Odebrecht, la « multinationale de la corruption » qui a arrosé presque tous les gouvernements du continent latino-américain.

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  • 1 month later...

Les ministres de la défense et de l'intérieur de l'Équateur quittent leurs postes pour n'avoir pas pu résoudre la flambée de violence du aux dissidents des FARC a la frontière avec la Colombie :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/04/27/97001-20180427FILWWW00371-equateur-2-ministres-demissionnent-face-aux-violences-a-la-frontiere-colombienne.php

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  • 2 months later...

http://www.leparisien.fr/international/qui-est-claudia-sheinbaum-la-premiere-femme-gouverneure-au-mexique-02-07-2018-7804179.php (2 juillet 2018)

A 56 ans, Claudia Sheinbaum a largement remporté dimanche 1er juillet l’élection dans la capitale mexicaine, avec 55,5 % des votes. Candidate du parti de gauche Morena (Mouvement de régénération nationale), elle est une alliée de longue date d’Andrés Manuel Lopez Obrador, le nouveau président. Ensemble, ils réalisent donc un triomphe, en raflant à la fois la présidence et la capitale.

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  • 2 weeks later...

https://en.wikipedia.org/wiki/2018_Nicaraguan_protests

Etat des lieux au Nicaragua, une répression qui passe inaperçue, comme tant d'autres conflits: on a passé largement le cap des 300 morts, avec un président qui s'accroche à sa position. Les horreurs habituelles à ce genre de situation se sont multipliées, avec un fort accent dans les médias sociaux sur les étudiants, notamment lors d'un "siège" d'une église où s'étaient réfugiés un large nombre de manifestants, et dont la libération, après quelques morts, a pu être négociées in extremis via le clergé local, dont deux membres étaient présents dans l'Eglise. 

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Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

https://en.wikipedia.org/wiki/2018_Nicaraguan_protests

Etat des lieux au Nicaragua, une répression qui passe inaperçue, comme tant d'autres conflits: on a passé largement le cap des 300 morts, avec un président qui s'accroche à sa position. Les horreurs habituelles à ce genre de situation se sont multipliées, avec un fort accent dans les médias sociaux sur les étudiants, notamment lors d'un "siège" d'une église où s'étaient réfugiés un large nombre de manifestants, et dont la libération, après quelques morts, a pu être négociées in extremis via le clergé local, dont deux membres étaient présents dans l'Eglise. 

Effectivement cela passe inaperçu... Et pourtant c'est très tendu depuis pas mal de temps... 

Mais cela ne pouvait que finir par évoluer dans cette direction... 

Pourtant vu les problèmes, il y a un paquet de facteurs qui devraient être pas ignoré ou minimisé vu les conséquences profondes et durable qui secoue la société nicaraguayenne... 

Les sois disant défenseurs de la veuve et de l'orphelin optique mélenchon sont très discret... Bon vu l'optique alliance bolivarienne et un sentiment anti-clérical ambiance bouffeur de curé patent et haineux, c'est sur que Jean-Luc et ses adeptes préféreront  prétendre qu'il y a la main du Vatican derrière toute cette agitation... 

Déjà que le Vatican avait aidé à relié et créer  un lien entre Cuba et les USA pour une évolution dans leurs relations... 

De facto avec le clergé qui soutien les manifestations au Nicaragua le raccourci sera vite mis en place... 

Bon même si je ne suis pas un naïf sur la real politik , pas besoin d'être aveugle pour comprendre que les USA n'ont eu  besoin de semer ou attiser le désordre pour mettre à mal la base sociétale au Nicaragua ou au Vénézuela...

Encore moins via le Vatican qui il faut quand même le reconnaître à un réseau à travers le monde très bien renseigné sur la situation dans nombre de pays, j'avais cru comprendre d'ailleurs que le renseignement américain envié le service diplomatique du Vatican à posséder cette capacité d'avoir de l'info très précise. Il est vrai que le renseignement humain via les échanges humain de base reste l'outil le plus précis pour prendre la température. 

Dans le cadre du Nicaragua, il est sûr et certains que le Vatican est très au fait de la situation via les infos du clergé local qui remonte, mais rien pour aller semer la zizanie , le soutien aux populations du clergé local restant de mise dans une situation qui voit le gouvernement agir de manière violente, que cela soit au niveau des réactions de violence dans les actions anti manifestation que dans les choix politique et économique qui se foute du bien être de leurs concitoyens... 

Moi j'observe que la maladie principale de l'Amérique latine restera celle des Caciques... Peu importe l'étiquette... Il suffit de voir l'évolution des régimes communistes qui ne font pas mieux que les dictatures de droite de la période guerre froide ( et avant) sur se continent Latino américain... Quand on observe le format des armées d'Amérique latine, que celle-ci soit issu des anciennes dictatures ou des nouvelles, le format reste le même, celui de plutôt gérer les risques intérieurs, tout en gardant une façade d'armée prête à se défendre contre les pays voisins, mais la on reste dans une possibilité limitée, hormis montrer les muscles et surfer sur les vieilles rivalités traditionnelles avec les pays voisins ( il faut voir comment on se chambre entre voisins en Amérique Latine, rien qu'entre argentins et chiliens s'est pas mal...) ... Dans tout les cas, cela reste bien pratique quand il faudra mettre en avant la menace extérieure pour faire oublier ( pas longtemps) les problèmes intérieures... Les argentins ont tenté le coup avec les Malouines... Tout comme d'autres sans guerre totale pour finalité... 

Au final se format reste le même, peu importe l'étiquette du régime en place... 

Au fond la démocratie reste quand même un processus très long dans l'histoire de l'Amérique latine. 

Chez nous en Galice on a des gens de la région qui après avoir fait leur vie au Vénézuela durant de très longues années , épousant une citoyenne du pays et qui ont opté pour le retour en Espagne avec femmes et enfants une fois que Chavez avait pris le pouvoir... 

Ils ont bien fait vu l'évolution et la direction prise par le Vénézuela... 

Enfin voilà mon analyse de comptoir sur le Nicaragua :wink:

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Si Daniel le dit... On connaît déjà se que sera la réponse de Jean-Luc et de ses adeptes... 

Il sera donc de bon ton de rappeler le concept de coup d'état à certains qui verront dans ces manifestations l'œuvre machiavélique de puissances occultes fantasmé par nombre de théoriciens du complot... 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Coup_d'État

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Voici les terribles extrémistes et comploteurs chrétiens... 

Chrétiens de divers courants, non croyant tous ensemble. 

 

Citation

Au Nicaragua, des milliers de personnes ont défilé samedi en solidarité avec l'épiscopat, accusé par le gouvernement de soutenir le mouvement contre le président Daniel Ortega. Depuis trois mois, le pays est secoué par de violentes manifestations qui ont déjà fait plus de 300 morts.

à Managua en solidarité avec l'épiscopat, accusé par le gouvernement de soutenir les manifestations contre le président Daniel Ortegaqui déchirent le Nicaragua depuis trois mois et ont déjà fait plus de 300 morts.

Pour la première fois, catholiques, évangélistes et non-croyants ont manifesté ensemble, chantant des cantiques et brandissant des images de la Vierge et des drapeaux de ce petit pays d'Amérique centrale. « Justice ! », « Liberté ! », « Christ aujourd'hui, Christ toujours ! », « Evêque mon ami, le peuple est avec toi ! », a scandé la foule, qui a parcouru sans incident 6,6 km jusqu'à la cathédrale de la capitale.

Le clergé est venu en aide aux personnes victimes des violences qui ont fait plus de 300 morts et plus de 2 000 blessés, selon des organisations de défense des droits de l'homme. Dans ce contexte, les évêques ont reçu des menaces et des insultes et certains ont même été agressés par des partisans du gouvernement de Daniel Ortega.

Le mouvement de protestation, déclenché le 18 avril contre une réforme des retraites abandonnée depuis, s'est rapidement généralisé pour dénoncer la confiscation du pouvoir par cet ancien guérillero de 72 ans au pouvoir depuis 2007, après l'avoir déjà été de 1979 à 1990.

Daniel Ortega est accusé d'avoir mis en place avec son épouse Rosario Murillo, qui occupe les fonctions de vice-présidente, une dictature marquée par la corruption et le népotisme. Il a écarté lundi toute idée de démission, dans un entretien avec la chaîne de télévision Fox News, assurant qu'il comptait aller jusqu'au bout de son mandat, en 2021, alors que la rue continue d'exiger sa démission et des élections anticipées

 

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https://www.capital.fr/economie-politique/nicaragua-ortega-accuse-les-eveques-de-conspiration-1299044 (20 juillet 2018)

Le parti au pouvoir applique désormais scrupuleusement les recommandations du Fonds monétaire international (FMI), dont le projet de réforme des retraites a été le détonateur de la colère populaire en avril.

https://www.nouvelobs.com/monde/20180718.OBS9908/nicaragua-5-questions-sur-une-crise-qui-a-deja-fait-plus-de-280-morts.html (19 juillet 2018)

Selon le spécialiste Bernard Duterme, interrogé par la RTBF, il ne s’agit pas de la majorité de la population qui manifeste, mais les enquêtes disent que plus de 70% des Nicaraguayens souhaitent le départ de Daniel Ortega.

Le chercheur précise par ailleurs que le projet de réforme des retraites n’a été qu’un déclencheur : les frustrations d’ordre économique, social et culturel ont attisé les colères. L’opposition politique n’existe presque pas du fait de son contrôle et de sa neutralisation par le pouvoir.

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https://www.tagesschau.de/ausland/nicaragua-171.html (29 juillet 2018)

La théologie de la libération a disparu de la sphère publique. Le théologien Ernesto Cardenal, qui était devenu ministre de la culture d'Ortega, avait rompu avec lui dans les années 1990.

L'aile conservatrice de l'église est tout à fait différente. Elle critiquait le président. Mais, comme l'a expliqué le politologue Rubén Aguilar à la télévision mexicaine : "L'Église catholique agit depuis longtemps comme complice d'Ortega. Soumise et à sa merci. En retour, il y a eu des faveurs mineures d'Ortega, comme l'interdiction absolue de l'avortement." Mais les représentants actuels de l'Église ont joué un rôle extraordinaire dans la protection des personnes.

Et quand on parle de "complot chrétien", cela me fait penser à un épisode historique :

https://www.thecrimson.com/article/1986/5/12/repugnant-from-all-sides-pbabs-a/ (12 mai 1986)

Regrettable mais pas surprenant, la prétention morale d'aider les Contras a rassemblé les adhérents de la droite religieuse. Le Christian Broadcasting Network de Pat Robertson a canalisé l'aide aux Contras par le biais de son programme "Operation Blessing". La Liberty Federation de Jerry Falwell a fait pression pour obtenir de l'aide aux Contras et a encouragé ses membres à soutenir les rebelles. De plus, pendant les efforts de lobbying des Contras à Washington en mars, une partie de l'entourage est apparue ostensiblement à Lynchburg pour rencontrer Falwell.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-07/proteste-nicaragua-daniel-ortega-tote (17 juillet 2018)

L'autre moment, qui montre que la ligne du gouvernement s'est radicalisée, c'était il y a une dizaine de jours. Cela s'est produit à Diriamba, une localité près de la capitale Managua. Les manifestants avaient fui la violence dans la rue pour se réfugier dans une église. Les évêques et les prêtres ont pris soin des blessés lorsque des hommes armés sont soudainement entrés dans l'église. Ils ont tabassé tout le monde. L'évêque Silvio Báez a également été blessé dans cette attaque et a reçu un coup de pied dans l'estomac. C'est ainsi que les représentants de l'Église et les journalistes qui étaient présents l'ont décrit.

Cette attaque brise un tabou. Jusqu'à présent, les prêtres du Nicaragua ont toujours été épargnés par la violence. Dans ce pays profondément religieux, ils faisaient partie des rares personnes qui étaient encore respectées par les forces gouvernementales au cours des dernières semaines. Souvent, ils étaient les seuls à pouvoir offrir une protection aux persécutés. Dans leurs églises, mais aussi dans les rues. Encore et encore, le clergé s'est rendu dans les villes et les villages et a dû faire face à la police et aux paramilitaires. L'évêque Silvio Báez a organisé le Dialogue national et est devenu l'un des médiateurs les plus importants de ces derniers mois.

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https://www.nytimes.com/2018/01/06/world/americas/paraguay-guarani-language.html (6 janvier 2018)

Le guaraní, pour moi qui ne suis jamais allé au Paraguay, c'est la langue chantée dans le film Mission avec la musique d'Ennio Morricone.

C'est peut-être la seule langue amérindienne qui ait un espoir de survie, car une majorité de Paraguayens la parlent. Mais ce n'est pas gagné.

Durant la dictature de Stroessner, les enfants étaient punis s'ils la parlaient à l'école. La constitution de 1992, et le Mercosur en 2014 l'ont consacré langue officielle, mais la pratique administrative ne suit pas. Le guarani reste très largement stigmatisé. Certains parents redoutent que leurs enfants ne parlent pas assez bien espagnol et se privent de perspectives d'emploi, mais d'autres donnent un prénom guarani à leur enfant.

Le monolinguisme guarani tend à se réduire avec l'urbanisation, et l'enseignement du guarani ne s'étend pas aux écoles rurales, précisément là où il est encore le plus vivant.

Les responsables se disputent quant à savoir quel guarani enseigner : le guarani épuré et "anachronique" des origines, ou le yopará, qui est le guarani parlé dans la rue et bourré d'hispanicismes ?

Une seule profession est sous pression pour utiliser le guarani : les politiciens.

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Le 30/07/2018 à 09:52, Wallaby a dit :

https://www.tagesschau.de/ausland/nicaragua-171.html (29 juillet 2018)

La théologie de la libération a disparu de la sphère publique. Le théologien Ernesto Cardenal, qui était devenu ministre de la culture d'Ortega, avait rompu avec lui dans les années 1990.

L'aile conservatrice de l'église est tout à fait différente. Elle critiquait le président. Mais, comme l'a expliqué le politologue Rubén Aguilar à la télévision mexicaine : "L'Église catholique agit depuis longtemps comme complice d'Ortega. Soumise et à sa merci. En retour, il y a eu des faveurs mineures d'Ortega, comme l'interdiction absolue de l'avortement." Mais les représentants actuels de l'Église ont joué un rôle extraordinaire dans la protection des personnes.

Et quand on parle de "complot chrétien", cela me fait penser à un épisode historique :

https://www.thecrimson.com/article/1986/5/12/repugnant-from-all-sides-pbabs-a/ (12 mai 1986)

Regrettable mais pas surprenant, la prétention morale d'aider les Contras a rassemblé les adhérents de la droite religieuse. Le Christian Broadcasting Network de Pat Robertson a canalisé l'aide aux Contras par le biais de son programme "Operation Blessing". La Liberty Federation de Jerry Falwell a fait pression pour obtenir de l'aide aux Contras et a encouragé ses membres à soutenir les rebelles. De plus, pendant les efforts de lobbying des Contras à Washington en mars, une partie de l'entourage est apparue ostensiblement à Lynchburg pour rencontrer Falwell.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-07/proteste-nicaragua-daniel-ortega-tote (17 juillet 2018)

L'autre moment, qui montre que la ligne du gouvernement s'est radicalisée, c'était il y a une dizaine de jours. Cela s'est produit à Diriamba, une localité près de la capitale Managua. Les manifestants avaient fui la violence dans la rue pour se réfugier dans une église. Les évêques et les prêtres ont pris soin des blessés lorsque des hommes armés sont soudainement entrés dans l'église. Ils ont tabassé tout le monde. L'évêque Silvio Báez a également été blessé dans cette attaque et a reçu un coup de pied dans l'estomac. C'est ainsi que les représentants de l'Église et les journalistes qui étaient présents l'ont décrit.

Cette attaque brise un tabou. Jusqu'à présent, les prêtres du Nicaragua ont toujours été épargnés par la violence. Dans ce pays profondément religieux, ils faisaient partie des rares personnes qui étaient encore respectées par les forces gouvernementales au cours des dernières semaines. Souvent, ils étaient les seuls à pouvoir offrir une protection aux persécutés. Dans leurs églises, mais aussi dans les rues. Encore et encore, le clergé s'est rendu dans les villes et les villages et a dû faire face à la police et aux paramilitaires. L'évêque Silvio Báez a organisé le Dialogue national et est devenu l'un des médiateurs les plus importants de ces derniers mois.

En lisant les liens relatant les années 80, je pense que dans un contexte aussi compliqué la notion de moindre mal fut de mise pour certains milieux chrétiens US ( je ne fais que expliquer sans avoir un avis tranché sur le sujet) , vu que le communisme était considéré comme le mal, et pas que chez les courants protestants, les catholiques aussi au vu des effets issu de l'expansion idéologique du communisme à travers le monde , et que selon qui allait avoir la main il fallait bien adapter une posture pour le clergé local, que ce soit dans un régime non sandiniste de manière plus aisé , ou avec le régime sandiniste même en ayant peu de poids. 

Bien évidemment les clergés locaux ont aussi commis des erreurs qu'il serait malhonnête de nier , néanmoins il est toujours resté de simple prêtres qui sont resté au plus près du peuple, trop occupé et en restant dans l'optique de leur foi à gérer les aléas et les souffrances de la vie de tout les jours. 

La maladie de l'Amérique latine c'est la règle du cacique, peu importe le courant qui a porté celui-ci au pouvoir, de facto il faudra que cet état de fait soit de mise avec le contrôle d'un homme et de son "clan". 

Il faudra encore du temps pour que cela évolue, même si comme on l'observe cette évolution arrive tout doucement. Mine de rien on a tendance à oublié que pour nombre de pays d'Amérique latine, ceux-ci restent des États jeunes au vu de l'histoire, tout en prenant en compte les spécificités culturelles de chaque pays, qui reste très différent d'un pays à l'autre contrairement à l'idée d'une Amérique latine qui serait homogène, alors qu'elle ne l'est pas. 

Mais il reste un long chemin à parcourir sur se continent. 

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il y a 31 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

En lisant les liens relatant les années 80, je pense que dans un contexte aussi compliqué la notion de moindre mal fut de mise pour certains milieux chrétiens US ( je ne fais que expliquer sans avoir un avis tranché sur le sujet) , vu que le communisme était considéré comme le mal

Peut-être aussi que certains ont cru à ce que racontait la propagande :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_sandiniste

La guerre est aussi psychologique, livrée depuis des stations de radio financées par la CIA au Honduras, au Salvador et au Costa Rica. Les sandinistes sont accusés de bruler des églises, kidnapper des enfants pour les envoyer à Cuba, créer artificiellement des pénuries alimentaires et tuer les personnes âgées pour les transformer en savon. En France, Le Figaro publie des photos truquées censées témoigner des « massacres », voire du « génocide », que feraient subir les sandinistes aux indiens Mosquitos.

il y a 24 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

il fallait bien adapter une posture pour le clergé local, que ce soit dans un régime non sandiniste de manière plus aisé

À ma connaissance il n'y a rien de "malaisé" pour le clergé dans le régime sandiniste. Un prêtre est ministre dans le gouvernement. Le pape y fait un voyage en 1983.

Le sandinisme est un régime plutôt libéral : liberté de religion, élections libres.

 

 

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Peut-être aussi que certains ont cru à ce que racontait la propagande :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_sandiniste

La guerre est aussi psychologique, livrée depuis des stations de radio financées par la CIA au Honduras, au Salvador et au Costa Rica. Les sandinistes sont accusés de bruler des églises, kidnapper des enfants pour les envoyer à Cuba, créer artificiellement des pénuries alimentaires et tuer les personnes âgées pour les transformer en savon. En France, Le Figaro publie des photos truquées censées témoigner des « massacres », voire du « génocide », que feraient subir les sandinistes aux indiens Mosquitos.

À ma connaissance il n'y a rien de "malaisé" pour le clergé dans le régime sandiniste. Un prêtre est ministre dans le gouvernement. Le pape y fait un voyage en 1983.

Le sandinisme est un régime plutôt libéral : liberté de religion, élections libres.

 

 

Bien évidemment que les US ont aussi joué un jeu trouble, comme l'URSS l'a aussi fait à l'époque. 

Donc la dessus rien de bien nouveau. 

Néanmoins cela ne doit pas faire oublier que quand bien même cela est une réalité, le fond restait quand même animé par la Guerre Froide, 

Pour les sandinistes, désolé mais c'est surtout l'idée de ne pas se mettre une grosse partie de la population à dos et donc qu'il y a eu "ouverture" via le clergé  , et la visite du Pape n'est pas pour moi un signe que tout était aisé pour le clergé avec les sandinistes, la preuve c'est que à l'heure actuelle le clergé est perçu comme un problème pour le gvt du pays... 

Moi je pense surtout que l'optique sandiniste était surtout d'avoir et être au plus près de la menace potentielle de contestation, donc cela explique le fait qu'ils ont intégré un ministre issu du clergé, qu'ils ont voulu montré un autre visage, mais entre montrer un autre visage via la venue du Pape, et la réalité tout cela reste surtout une illusion qui n'a pas tenu dans le temps vu la situation actuelle. 

De facto je me méfie toujours du phénomène ou l'on met en avant une diversité avec le recrutement de ministres non issu d'un même parti qui a pris le pouvoir... Soit c'est pour mieux diviser les oppositions quand il y en a, soit s'est pour masquer son vrai visage. 

Cela arrive dans des démocraties, je ne vois pas pourquoi cela ne le serait pas avec des gvt ayant une tendance beaucoup moins démocratique. 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Un prêtre est ministre dans le gouvernement.

Non pas "un", mais "trois" : le ministre de l'éducation, le ministre de la culture et le ministre des affaires étrangères.

Modifié par Wallaby
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il y a 35 minutes, Wallaby a dit :

Non pas "un", mais "trois" : le ministre de l'éducation, le ministre de la culture et le ministre des affaires étrangères.

Je ne faisais que donner une image, sans rentrer dans le détail. 

Mais cela ne change pas grand chose sur l'optique de mieux contrôler et surveiller le clergé avec une façade de diversité au gouvernement. 

Quand on observe les ministères, bon la culture...il suffit de voir se que cela donne déjà en Europe pour savoir que cela ne pèse pas grand chose... 

Après l'éducation ou il y a du boulot pour ne pas être trop actif à côté... Tout en étant aisément surveillé... 

et les affaires étrangères, pratique dans un sens pour le relationnel quand on a eu des casseroles aux fesses, tout en gardant éloigné se ministre des pb internes. 

Moi je vois surtout que les trucs pour tenir le pays comme la défense, la sécurité intérieure, l'économie reste aisément sous contrôle du pouvoir ... 

 

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  • 3 months later...

Tiens, il n'y a pas de sujet spécifique au Mexique ? Le nouveau président décide de se séparer du 787 présidentielle en service seulement depuis 2012 et, si j'ai bien comprit l'article suivant des 60 autres avion et 70 hélicoptères du gouvernement !?! :

https://theaviationist.com/2018/12/03/mexican-air-force-b787-8-dreamliner-put-on-sale-by-new-president-of-mexico-on-his-first-day-as-head-of-state/

Fuerza_A%C3%A9rea_Mexicana,_Boeing_787-8

 

Je suppose qu'il va plutôt transférer les autres avions dans d'autres administrations.

Modifié par collectionneur
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Il y a 4 heures, collectionneur a dit :

Je suppose qu'il va plutôt transférer les autres avions dans d'autres administrations.

bah non, ils vont être stocké au US pour revente à d'autres clients...

Citation

"The aircraft, considered to be “an offense to the people” and a national symbol “opulent and ridiculous,” was procured at the end of 2012 at an approximate cost of 370M USD. It will be sold (along with the rest of the 60 government airplanes and 70 helicopters), in agreement with Boeing: according to the reports, the aircraft will be sent to Victorville in Southern California, while waiting for a new owner, on Dec. 3"

 

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