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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud


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https://www.20minutes.fr/monde/2999655-20210316-coronavirus-bresil-jair-bolsonaro-change-ministre-sante-quatrieme-fois (16 mars 2021)

Jair Bolsonaro nomme son 4e ministre de la santé, Marcelo Queiroga, président de la Société brésilienne de cardiologie.

Le général Eduardo Pazuello, dépourvu de la moindre expérience médicale, avait été nommé par intérim à ce poste après la démission mi-mai 2020 de l’oncologue Nelson Teich. Ce dernier avait été renvoyé moins d’un mois après sa nomination en raison d'« incompatibilités » avec le chef de l’Etat.

Eduardo Pazuello a annoncé lundi que le gouvernement avait acheté 100 millions de doses du vaccin Pfizer-BioNTech, qui devraient être livrées d’ici septembre, et qu’au second semestre devraient être livrées 38 millions de doses du vaccin Janssen, de la société pharmaceutique américaine Johnson & Johnson.

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Pour info sur  ce sujet :

- le précédent ministre est tombé à cause de la crise à MANAUS ( officiellement il est parti pour raison de santé, mais lui-même il l'a démenti ..... )

- le poste a été proposé ensuite à une célèbre biologiste, qui a décliné l'offre en disant que tout son travail se base sur la science et pas sur des préjugés.

Sinon, la crise continue sur place. Ca confine dans plusieurs états, mais la situation est déjà catastrophique ( comme dit, même dans le secteur privé, sans piston tu n'es pas pris ).

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https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/24/au-bresil-le-juge-sergio-moro-qui-a-condamne-lula-declare-partial-par-la-cour-supreme_6074225_3210.html

Le juge Sergio Moro, qui a condamné Lula, déclaré « partial » par la Cour suprême.

La décision de ce mardi, prise par trois voix à deux par la deuxième chambre de la plus haute juridiction du Brésil, est aussi une remise en cause sévère de l’opération « Lava Jato » (« lavage express »), plus grande enquête anticorruption de l’histoire du pays, dont le juge Moro était la figure de proue.

 

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Le gouvernement de Bolsonaro a trouvé comment répondre aux mauvais chiffres du nombre de mort de la pandémie :

ils ont décidé de changer de mode de calcul et là, miracle, le nombre de mort peut être divisé jusqu'à par dix .......

Honteux, mais de leur part, ils n'en sont plus à cela.

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Sauf erreur de ma part, il vient de se passer quelque chose d'extraordinaire au Brésil (pour ne pas utiliser de gros mots qui font peur) : les 3 chefs d'Etat Major brésiliens + le ministre de la défense ont été contrains de démissionner, après avoir, semble-t-il, refusé de politiser l'armée sous couvert de devoir de neutralité politique, lors d'une réunion fortement agitée.

Un air de Trump en fin de mandat... Sacré Bolso !

Mais TRE a bien réussi, lui. Alors pourquoi pas ?

Le nationalisme tous azimuts est en marche au 4 coins du monde...

Modifié par Nemo123
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https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/31/en-poussant-les-chefs-de-l-armee-a-demissionner-bolsonaro-a-voulu-faire-une-demonstration-de-force_6075097_3210.html

Ils ont décidé de rompre les rangs. Mardi 30 mars, le ministère de la défense brésilien a annoncé le départ collectif des trois principaux chefs de l’armée nationale. Une première dans l’histoire du Brésil, et un nouvel épisode dans la grave crise opposant actuellement Jair Bolsonaro à une partie grandissante de l’élite militaire.

Dans le détail, cette démission tonitruante concerne le commandant de la marine, Ilques Barbosa, celui de l’aéronautique, Antonio Carlos Bermudez, mais d’abord et surtout le puissant chef de l’armée de terre, le général Edson Leal Pujol. Elle constitue une réaction directe au grand remaniement du gouvernement, annoncé lundi 29 mars.

Jair Bolsonaro a alors procédé au changement de six de ses ministres. Parmi les sortants, figurait celui de la défense, Fernando Azevedo e Silva. L’annonce du départ de ce général 4 étoiles, respecté et influent, considéré comme l’une des rares figures pragmatiques du pouvoir de Brasilia, a provoqué la stupeur et la colère d’une grande partie de l’état-major.

https://www.bbc.com/news/world-latin-america-56581131 (31 mars 2021)

Le président brésilien Jair Bolsonaro est confronté à la plus grande crise de sa présidence après la démission des chefs de l'armée, de la marine et de l'armée de l'air, et après que le pays ait enregistré le plus grand nombre de morts par jour dans le cadre du programme Covid-19.

Lundi, les ministres de la défense et des affaires étrangères ont démissionné, ce qui a entraîné un remaniement ministériel. Le ministre des affaires étrangères a été accusé de mal gérer les relations avec la Chine, ce qui a entraîné une pénurie de vaccins Covid-19.

Le ministre de la défense s'est opposé à M. Bolsonaro sur la question de la loyauté des forces armées, qui, selon lui, devraient s'attacher à faire respecter la constitution plutôt qu'à soutenir le président personnellement.

https://www.voanews.com/americas/brazil-military-chiefs-quit-bolsonaro-seeks-their-support (31 mars 2021)

L'annonce a été faite après que les chefs de l'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air aient rencontré le nouveau ministre de la défense, le général Walter Souza Braga Netto, mardi matin.

La première déclaration de Braga Netto sur son nouveau poste a montré qu'il s'aligne sur les vues de Bolsonaro concernant les forces armées. Le ministre de la défense entrant, contrairement à son prédécesseur, a célébré la dictature militaire de 1964-1985 qui a tué et torturé des milliers de Brésiliens.

"Les forces armées ont fini par assumer la responsabilité de pacifier le pays, de relever les défis pour le réorganiser et de garantir les libertés démocratiques dont nous jouissons aujourd'hui", a déclaré M. Braga Netto, qui n'a pas évoqué le départ des chefs militaires. "Le mouvement de 1964 fait partie de la trajectoire historique du Brésil. Et en tant que tels, les événements de ce 31 mars doivent être compris et célébrés.''

Un général de l'armée à la retraite qui entretient des relations avec les trois commandants ainsi qu'avec Braga Netto a déclaré à l'Associated Press que "les circonstances étaient embarrassantes et qu'ils ont tous démissionné". Il n'a accepté de discuter de l'affaire que s'il n'est pas cité nommément, par crainte de représailles.

 

Au début du mois, Bolsonaro a commencé à mentionner les forces armées dans le cadre de son conflit avec les gouverneurs d'État et les maires au sujet des mesures restrictives destinées à ralentir la propagation du coronavirus dans la plus grande nation d'Amérique latine.

"Mon armée ne descend pas dans la rue pour forcer les gens à rester chez eux", a déclaré Bolsonaro aux journalistes le 19 mars.  

Thomas Traumann, un analyste politique indépendant, a déclaré à AP que c'était la première fois de mémoire d'homme que tous les chefs des forces armées avaient démissionné simultanément.

"Il veut des gens qui feront tout ce qu'il veut, et c'est donc extrêmement risqué", a déclaré Traumann. "Il peut mettre l'armée dehors pour permettre aux gens d'aller travailler. Ainsi, l'armée serait entre ses mains, et non entre les mains des généraux.''

Bolsonaro a vu sa popularité augmenter l'année dernière, grâce à un généreux programme d'aide sociale en cas de pandémie. Cette popularité a chuté depuis la fin du programme en décembre, et les protestations contre lui ont repris alors que le nombre de décès quotidiens dans le pays est devenu le plus élevé au monde.

 

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https://www.theguardian.com/world/2021/mar/30/brazil-military-chiefs-resign-bolsonaro-fires-defense-minister

Eliane Cantanhêde, éminente journaliste correspondante à Brasília du journal Estado de São Paulo, a affirmé que le général Azevedo e Silva avait quitté le gouvernement après avoir fait comprendre au président - un ancien capitaine de l'armée connu pour son éloge des autoritaires - que les forces armées devaient être loyales à la constitution et n'étaient pas la force personnelle de Bolsonaro.

M. Bolsonaro aurait exigé la destitution du général Pujol qui, à la consternation apparente du président, a publiquement rejeté la politisation de l'armée brésilienne et préconisé des restrictions plus strictes contre le Covid, qui a tué plus de 314 000 Brésiliens. Au début du mois, M. Bolsonaro, dont la gestion de la pandémie et l'opposition au confinement ont été condamnées par la communauté internationale, a suscité l'indignation en menaçant de manière voilée de déclarer l'"état de siège".

Cantanhêde a déclaré : "La sortie du général Fernando nous montre qu'il existe une aile importante des forces armées - dans l'armée de terre, la marine et l'armée de l'air - qui n'accepte pas l'autoritarisme, les coups d'État et la violation de la constitution. Bolsonaro veut que tout le monde soit son vassal et fasse tout ce qu'il commande... et beaucoup de gens au sein [des forces armées] disent maintenant : 'Non, monsieur le président, en fait nous ne le ferons pas'.

"C'est extrêmement important car cela montre qu'il y a une résistance dans les forces armées à tout type de projet de coup d'État [...]. [et] au projet autoritaire de Bolsonaro", a affirmé Mme Cantanhêde.

 

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Courrier internationnal
https://www.courrierinternational.com/article/demissions-entre-bolsonaro-et-larmee-bresilienne-le-torchon-brule

Publié le 30/03/2021 - 20:49

Entre Bolsonaro et l’armée brésilienne, le torchon brûle

En conflit avec le président brésilien, qui avait limogé la veille le ministre de la Défense, les commandants de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air ont démissionné ce mardi 30 mars. Pour la Folha de S. Paulo, la crise entre l’exécutif brésilien et l’armée est la pire depuis 1977.

C’est une “première” dans l’histoire du Brésil, assure la Folha de S. Paulo. Ce mardi 30 mars, les trois commandants des forces armées brésiliennes ont conjointement donné leur démission en raison d’un désaccord avec le président de la République, Jair Bolsonaro.

Selon le quotidien de São Paulo, tous ont “réaffirmé” que l’armée brésilienne ne participera à aucune “aventure” autoritaire, et le mot d’ordre “est de calmer les esprits” : d’éventuels troubles dans les casernes sont redoutés, alors que ce mercredi 31 mars marquera le 57e anniversaire du coup d’État militaire de 1964.

 

Le général Edson Leal Pujol (commandant de l’armée de terre), l’amiral Ilques Barbosa (commandant de la marine) et le lieutenant-brigadier Antônio Carlos Bermudez (commandant de l’armée de l’air) ont remis leur démission ce 30 mars au général à la retraite Walter Braga Netto, nouveau ministre de la défense nommé la veille. La veille, Braga Netto avait en effet succédé à un autre général de réserve, Fernando Azevedo, limogé par Jair Bolsonaro.

La crise entre l’exécutif et l’armée brésilienne est la plus importante depuis 1977, lorsque le ministre de la Défense Sylvio Frota avait été renvoyé en pleine dictature militaire, observe la Folha de S. Paulo.

Bolsonaro a “franchi une ligne rouge”

D’après le quotidien, le malaise suscité par le limogeage inattendu d’Azevedo [note de moi Azevedo est l'ancien ministre de la santé] “était trop grand”. Ce dernier et ses alliés considérent que Bolsonaro a “franchi une ligne rouge” en suggérant notamment de déclarer un “état de défense” – prévu pour rétablir l’ordre public – afin d’empêcher la mise en place de confinements dans tout le pays.

À lire aussi Vidéo. Les ravages du variant P.1 au Brésil : “Des jeunes en meurent”

“Mon armée” ne permettra pas de telles mesures, avait déclaré publiquement le président brésilien. Selon la Folha de S. Paulo, s’opposer aux confinements décidés par les gouverneurs des États brésiliens pour freiner la propagation du coronavirus est devenu une “obsession” pour le président brésilien, qui a déjà dû embrasser la cause de la vaccination contre son gré.

Les mesures de restriction sont en effet moins populaires que la campagne de vaccination, et Bolsonaro redoute qu’elles rendent sa réélection en 2022 “encore plus difficile”, conclut le quotidien.

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https://www.nytimes.com/2021/04/02/opinion/international-world/juma-people-brazil-amazon.html

Le 17 février, Aruká Juma, le dernier survivant du peuple Juma en Amazonie brésilienne, est mort de Covid-19 dans un hôpital de Pôrto Velho, capitale de l'État de Rondônia, dans le nord du Brésil.

L'administration de M. Bolsonaro n'a pas non plus fait grand-chose, voire rien, pour éliminer ce qui est considéré comme le principal vecteur d'infection en Amazonie : des dizaines de milliers de mineurs illégaux. On estime qu'au moins 20 000 mineurs occupent le territoire des Yanomami, dans l'Amazonas et l'État voisin de Roraima.

Dans une lettre publique, des organisations autochtones ont dénoncé l'administration Bolsonaro pour n'avoir pas construit de barrière sanitaire afin de protéger le peuple Juma, extrêmement vulnérable, contre l'exposition, comme l'avait ordonné la Cour suprême. Si une barrière sanitaire avait été mise en place, nous n'aurions peut-être pas perdu M. Juma.

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https://www.rfi.fr/fr/amériques/20210410-covid-19-au-brésil-bolsonaro-furieux-après-l-ouverture-d-une-commission-d-enquête

Le président brésilien Jair Bolsonaro a réagi avec colère à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la conduite de son gouvernement depuis le début de la pandémie de Covid-19.

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https://foreignpolicy.com/2021/04/16/bidens-back-channel-on-the-amazon/

Dans un changement de ton spectaculaire, mercredi, M. Bolsonaro a envoyé une lettre de sept pages à M. Biden dans laquelle il promettait que le Brésil mettrait fin à toute déforestation illégale d'ici 2030 et ne demanderait pas de financement américain comme condition préalable pour y parvenir. Sur le papier, cette promesse était plus proche de celle que Washington recherchait, mais l'obstination récente de Brasília jette encore le doute sur sa crédibilité. Le même jour, le gouvernement de Bolsonaro a publié son objectif de réduction de la déforestation d'ici à la fin de l'année 2022 - ce qui la porterait à un niveau supérieur de 16 % à celui de l'année précédant la prise de fonction de Bolsonaro.

Au moins 22 des 26 gouverneurs brésiliens préparent leur propre lettre à M. Biden, qui, dans sa forme actuelle, suggère de coopérer à la reforestation de l'Amazonie, de récupérer d'autres biomes brésiliens pour la capture du carbone et de développer d'autres voies vers une économie plus verte.

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  • 5 weeks later...

https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/amazonie/notre-dernier-rempart-est-en-train-de-basculer-pourquoi-la-recente-etude-sur-l-amazonie-est-tres-inquietante-pour-le-climat_4609179.html

Selon une étude publiée jeudi 29 avril dans Nature Climate Change (contenu en anglais), la partie brésilienne de la forêt amazonienne a rejeté depuis 2010 plus de dioxyde de carbone, le principal gaz responsable du changement climatique, qu'elle n'en a absorbé.

 

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  • 3 months later...

Pour la présidentielle de 2022 au Brésil, Bolsanoro fait ''pire'' que du Trump :

https://www.20minutes.fr/article/3111191/

 

Jair Bolsonaro a ainsi déclaré qu’il avait trois alternatives pour son avenir proche : « Être emprisonné, mort ou victorieux ».

 

« Vous pouvez être sûr que la première alternative n’existe pas. Je fais ce qu’il faut et je ne dois rien à personne », a déclaré le président, qui cherche à être réélu en 2022,

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Journée de Terreur a Araçatuba

Des malfaiteurs ont terrorisé la ville d’Araçatuba, au Brésil, lundi 30 août. Trois personnes seraient décédées.

Un groupe de criminels a pris d'assaut la ville d'Araçatuba, au Brésil, 200000 habitants, a 475 kilomètres au nord-ouest de Sao Paulo, lundi 30 août, lors d'attaques contre trois succursales bancaires. Les malfaiteurs ont répandu des explosifs dans les rues de la ville et utilisé les résidents comme bouclier dans leur évasion, rapporte le média UOL. Au moins trois personnes seraient mortes, dont deux résidents, et cinq autres auraient été blessées. :

 

https://www.ladepeche.fr/2021/08/31/video-otages-attaches-sur-des-voitures-explosifs-des-criminels-terrorisent-une-ville-entiere-au-bresil-9760293.php

Modifié par collectionneur
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Il y a 6 heures, Snapcoke a dit :

ils se passe des choses au bresil, grosse manif de la droite

j'ai du mal a comprendre quel'qun peut m'expliqué....

Bolsanaro met la pression à la Cour Suprême pour garder le pouvoir et rassemble ses partisans en vue de l'élection de l'année prochaine qu'il indique être déjà sujette à la triche (en gros, s'il ne gagne pas, c'est qu'il sera mort ou que ça aura été fait exprès). Donc organisation de manifestations pour faire masse.

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