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Quelle sera la politique étrangère du Président américain Barack Obama ?!


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Les États-Unis signent un traité de non-agression avec l'Asean

Les États-Unis ont signé mercredi en Thaïlande un traité de non-agression avec l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean), un geste perçu comme une volonté de renforcer des liens avec une région où la Chine a déjà largement avancé ses pions.

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-07-22/defense-les-etats-unis-signent-un-traite-de-non-agression-avec-l-asean/917/0/363421

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  • 2 weeks later...

http://www.slate.fr/story/8855/obama-president-des-coeurs-chirac

Obama à la conquête des coeurs étrangers

Le président américain veut séduire pour éviter que la haine de l’Amérique ne serve de prétexte au terrorisme.

On en sait maintenant un peu plus sur les intentions du président Obama en matière de politique étrangère. Son programme de campagne et ses connaissances en géographie étaient suffisamment flous pour permettre toutes les spéculations mais ses deux récents discours d’intention, en Egypte et au Ghana, ont permis de comprendre les différences avec l’administration précédente. Au Caire, le président Obama a clairement montré le changement d’alliances au Moyen-Orient, Israël n’étant plus l’allié inconditionnel et l’Egypte montrant sa volonté de participer au programme de lutte contre le terrorisme que poursuit la nouvelle administration. En ce qui concerne l’Afrique, continent délaissé par son prédécesseur, Barack Obama s’oppose en mots à Nicolas Sarkozy et revigore la diplomatie publique, sans doute l’arme le plus puissante de l’Amérique pour séduire le monde.

«Le XXIe siècle sera influencé par ce qui se passera non seulement à Rome ou à Moscou ou à Washington, mais aussi à Accra», a déclaré le président Obama lors de son discours du 11 juillet dans la capitale du Ghana. En parlant des nouvelles relations de respect et de responsabilité mutuelles que devraient entretenir les Etats-Unis et l’Afrique, le leader américain n’a pas manqué de rappeler qu’il venait lui aussi un peu d’un continent promis à un avenir brillant et doté d’une histoire riche mais difficile. «Mon père a grandi dans un tout petit village où il gardait des chèvres, à une distance impossible des universités américaines où il ira faire des études.» Cette phrase émouvante, destinée à montrer que Barack Obama est aussi l’un des leurs, les Africains ont pu l’entendre même s’ils ne disposaient pas de récepteurs adéquats. Les membres des ambassades américaines en Afrique ont distribué des podcasts du discours acheminés vers les radios locales et ont même loué des cinémas en Sierra Leone pour diffuser les paroles du président. Derrière cette opération de communication de masse en Afrique, on trouve Judith McHale. Après avoir travaillé chez MTV Networks et Discovery Communications, deux groupes de télévision, cette juriste professionnelle des médias s’occupe maintenant de la capacité de séduction de l’Amérique en occupant le poste de Under Secretary of State for Public Diplomacy and Public Affairs soit grossièrement, Sous-secrétaire du Département d’Etat en charge de la diplomatie publique et des affaires publiques.

La diplomatie publique n’est pas une idée nouvelle aux Etats-Unis. Plusieurs agences ont été créées au fil des moments cruciaux de l’histoire des Etats-Unis, en particulier lors de conflits, afin de diffuser cette propagande officielle. Citons le Comité de l’information publique entre 1917 et 1919 (Committee on Public Information, CPI), le bureau d’information de guerre de 1942 à 1945 (Office of War Information, OWI), puis l’agence d’information des Etats-Unis fondée en 1953 et dissoute en 1999 (United States Information Agency, USIA). La USIA a été créée avec l’intention de «comprendre, informer et influencer les opinions publiques étrangères afin de promouvoir les intérêts nationaux et d’élargir le dialogues entre les Américains et leurs institutions et leurs homologues du reste du monde». A travers cette institution établie sous la présidence Eisenhower, il s’agissait de faire balancer les cœurs et les esprits du côté américain alors que la guerre froide forçait chaque habitant de la planète à choisir entre l’un des deux super grands. En 1999, le Département d’Etat a obtenu la dissolution de l’USIA après avoir montré l’inutilité de conserver deux organismes dont les responsabilités se chevaucheraient. En conséquence, l’USIA a été absorbée par le Département d’Etat, décision également saluée par les instances militaires qui considèrent que la «guerre psychologique» ne devrait pas être confiée à des civils.

Pour la présidence Obama, la diplomatie publique ne doit plus consister à convaincre la planète de la justesse du rêve américain, mais d’éviter que la haine de l’Amérique ne serve de prétexte au terrorisme. Les derniers chiffres du sondage effectué sur l’image de l’Amérique par le Pew Research Center montrent que la situation semble s’améliorer dans le monde. Pour la France, le progrès est spectaculaire: on passe de 42% d’opinions favorables en 2008 à 75% grâce à l’Obamamania. Mais les résultats les plus intéressants se trouvent dans les pays traditionnellement opposés aux États-Unis. Dans un pays arabe comme la Jordanie, les opinions favorables progressent de 19 à 25% en un an, alors qu’elles reculent au Pakistan de 19 à 16% et que les Territoires palestiniens n’accordent que 15% d’avis positifs sur les Etats-Unis, soit un point de plus que la Turquie. On notera également de ce sondage que les Palestiniens et les Pakistanais préfèrent Oussama Ben Laden à Barack Obama, mais que les Nigérians sont 81% à apprécier le nouveau président américain alors qu’ils n’étaient que 31% à se déclarer en faveur de l’ancien.

Pour les stratèges de la communication présidentielle, dont Judith McHale, le président Obama est présenté comme le meilleur symbole de l’Amérique, capable notamment de résoudre les conflits raciaux autour d’une simple bière, mais aussi de faire revivre un certain rêve américain. L’Afrique devient alors un allié potentiel idéal pour l’Amérique, toujours heureuse de profiter des déconvenues de son plus vieil ami et rival, la France. « Beaucoup de jeunes Africains francophones l'avouent bien volontiers, l'Amérique a remplacé de longue date la France dans leurs cœurs», note Pierre Malet. On se doute que le président Obama fasse plus rêver les jeunes Africains, plutôt qu’un président français qui déclare cruellement «que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire». Même si le discours du président Sarkozy à Dakar en 2007 a été faussement réduit à cette seule phrase, la capacité de séduction de la France pour les Africains n’est malheureusement pas à la hauteur du nouveau super président américain, homme mondial et président des Terriens.

Mais tout l’art de la communication ne consiste-t-il pas à dire à son auditoire ce qu’il veut entendre? Et surtout de lui faire croire qu’il est unique et indispensable pour l’orateur? « Les relations entre les Etats-Unis et la Chine façonneront le XXIe siècle » a déclaré le président Obama le 27 juillet lors de l’ouverture d’un dialogue stratégique et économique sino-américain à Washington, ce qui rappelle étrangement l’accroche du discours d’Accra. Le président américain prend le contrepied de son prédécesseur George W. Bush, et flatte ses interlocuteurs en les plaçant comme partenaires privilégiés des Etats-Unis «au XXIe siècle», que ce soit l’Afrique, la Chine ou le monde arabe. On attend avec impatience le prochain discours obamesque, qui placera certainement l’auditoire dans la meilleure tradition de conquête des esprits et des cœurs de la diplomatie publique américaine. Le Pakistan fera-t-il également son entrée dans le XXIe siècle? Devant le peu de popularité de l’Amérique à Islamabad, on attend impatiemment un sommet de la bière avec Oussama ben Laden. L’Afrique, le goût de la bière et de la cigarette, ce don de rendre l’interlocuteur complice… Et si Barack Obama était l’héritier de Jacques Chirac?

Etienne Augé

Ce type est d'une efficacité redoutable. Vraiment triste qu'on ait personne de ce niveau à l'échelon européen.

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  • 2 months later...

Bon, c'est honorifique, mais je rappelle un certain prix nobel nord viet namien après les accords de Paris qui n'a pas grand chose pour le mériter par la suite >:(

Pas besoin d'aller loin, Peres, Rabin, et Arafat aussi ont eu le prix nobel de la paix pour leur intention et pas leur action.

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Barack Obama n'a aucun mérite de recevoir ce prix Nobel de la paix.

Mais s'il l'a reçu, c'est en fonction qu'il était le 1er Président mulâtre ou afro-américain des Etats-Unis.

Le prix Nobel n'a de valeur que chez les occidentaux  :P , c'est un peu comme déroulé un tapis rouge à n'importe qui  comme Kadhafi par exemple et non dans le reste du monde : ouf  =D

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  • 2 months later...

December 12, 2009

Associated Press

WARSAW, Poland - U.S. and Polish officials signed a deal Friday to regulate the stationing of American troops and military equipment in the eastern European country, paving the way for a U.S. military presence in the heart of the former Soviet bloc.

The step is a prerequisite for the deployment of U.S. Patriot missiles to Poland, which is expected early next year. It is also to serve as the legal framework for a possible future missile defense site.

Washington plans to deploy a U.S. Patriot anti-missile battery that will be used for training the Polish military. The garrison, in a yet unnamed location, is to eventually have about 100 U.S. military personnel.

La suite : http://www.military.com/news/article/us-poland-sign-deal-on-stationing-gis.html?wh=wh

La pologne et les USA ont signés un traité pour le déploiement de matériels et de soldats américains dans le pays, notamment des missiles PATRIOT en 2010 avec la présence d'une centaine de soldats américains, ça va pas faire baisser la tension avec la russie !

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http://fr.news.yahoo.com/4/20091222/twl-russie-usa-desarmement-41953f5.html

La Russie et les Etats-Unis envisagent une réduction "radicale et sans précédent" de leurs arsenaux nucléaires stratégiques offensifs, déclare le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l'agence de presse RIA.

Les deux anciens ennemis de la guerre froide négocient actuellement un nouveau pacte pour succéder au traité Start I de 1991, qui a expiré début décembre.

"Le traité entraînera une réduction radicale et sans précédent des armes stratégiques offensives", a déclaré Lavrov lors d'un déplacement dans la capitale de l'Ouzbékistan, Tachkent.

Selon un accord préliminaire conclu par les présidents Barack Obama et Dmitri Medvedev en juillet, le nombre d'armes opérationnelles prêtes à l'usage sera réduit à un nombre compris entre 1.500 et 1.675, soit une baisse d'un tiers par rapport au niveau actuel.

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  • 2 months later...

Robert Gates juge que la démilitarisation de l'Europe entrave l'efficacité de l'OTAN

http://fr.news.yahoo.com/3/20100223/twl-usa-gates-otan-224d7fb.html

La "démilitarisation de l'Europe" est devenue un handicap qui entrave les capacités de l'Alliance atlantique, a déploré mardi le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, plaidant pour des réformes profondes de l'organisation créée il y a 61 ans.

"La démilitarisation de l'Europe -où de larges pans de l'opinion publique et la classe politique sont opposés à la force militaire et aux risques qui vont avec- est passée d'une bénédiction au XXe siècle à un obstacle dans l'établissement d'une vraie sécurité et d'une paix durable au XXIe", a jugé le chef du Pentagone dans un discours lors du 4e séminaire sur le Concept stratégique de l'OTAN à Washington.

Le risque, a-t-il averti, est que l'Alliance apparaisse comme un tigre de papier. "Non seulement la faiblesse, perçue ou avérée, peut inciter à des mauvais calculs et des agressions, mais à un niveau plus élémentaire, les manques en terme de financement et de capacités rendent difficile d'opérer et combattre ensemble pour faire face aux menaces communes", a-t-il dit devant un parterre d'officiers des 28 pays membres de l'OTAN.

"Depuis de nombreuses années, par exemple, nous sommes conscients que l'OTAN a besoin de plus d'avions-cargo et de davantage d'hélicoptères de tous types et pourtant nous ne disposons toujours pas de ces capacités", a ajouté M. Gates. "Et leur absence a un impact direct sur les opérations en Afghanistan", a-t-il regretté.

"De la même façon, l'OTAN a besoin de davantage d'avions ravitailleurs et de plates-formes de renseignement, surveillance et reconnaissance pour usage immédiat sur le champ de bataille".

A la tête du Pentagone depuis plus de trois ans, Robert Gates a appelé à maintes reprises les pays européens membres de l'OTAN à renforcer leurs budgets de défense et trouver des moyens de moderniser leurs forces, tout en saluant leur engagement aux côtés des Etats-Unis en Afghanistan.

Robert Gates a salué les efforts engagés par l'OTAN pour réviser et actualiser son "concept stratégique", le document élaborant sa stratégie et ses missions fondamentales. Un groupe d'experts emmenés par l'ancienne secrétaire d'Etat américaine Madeleine Albright travaille actuellement sur le nouveau concept stratégique, révisé pour la dernière fois en 1999. Le résultat doit être officiellement adopté lors du sommet de l'Alliance qui aura lieu à Lisbonne en novembre prochain. AP

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FRS : Vision américaine de l'Otan

http://www.theatrum-belli.com/archive/2010/02/25/frs-la-vision-americaine-de-l-otan.html

Un des principaux architectes du Traité de l’Atlantique Nord, Washington, a exercé le

leadership sur l’OTAN pendant toute la période de la Guerre froide dont le dénouement

positif doit être porté à son crédit. Primus inter pares au sein de l’Alliance atlantique les

États-Unis avaient fini par s’habituer à ce que, comme l’écrivait Montesquieu des

relations entre Rome et ses alliés, « toutes les nations fussent accoutumées à obéir

comme libres et comme alliées avant de leur commander comme sujettes ». L’habitude

bien ancrée outre-Atlantique de voir les alliés rallier systématiquement les positions

américaines quand Washington sonnait « la fin de la récréation » a été remise en cause

au début de la décennie 2000. Deux grands partenaires de l’Alliance, l’Allemagne et la

Turquie, en administreront la preuve en 2003 à l’occasion de la crise irakienne. Si

durant des décennies l’Amérique était, de par son leadership incontesté, le ciment qui

liait les alliés de l’OTAN face à la menace du Bloc soviétique, désormais la question

américaine est au cœur de la problématique atlantique. Cette problématique est compliquée

par une certaine forme de schizophrénie européenne qui consiste, tout en reconnaissant

que l’Asie est devenue prioritaire dans les préoccupations américaines, à considérer que

les États-Unis continueront, « business as usual », à la placer parmi leurs priorités straté-

giques. Pourtant depuis plus d’une décennie le climat à Washington a considérablement

évolué.

...

Y en a 47 pages ;)

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Nietzsh disait quelque chose comme:

"L'union ne fait pas la force. Une union de faibles sera toujours un groupe de faible."

Obamah ne va-t-il pas commencer à mettre en place les outils techniques d'une sortie de l'OTAN? Et puis dans 15-20 ans plus d'Amérique en Europe.

Que se passerait-il?

A mon sens, cela pourrait aller jusqu'à menacer l'existence même de l'UE. La fin des puissances européennes....

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