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Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67

Messages recommandés

il y a une heure, g4lly a dit :

C'est probablement faux ... mais la propagande de leboncoin est ce qu'elle est.

Avant la mise en service du parc nucléaire français, on produisait l'électricité à partir d'hydrocarbure, notamment de fioul.

Dans une raffinerie pour une quantité de brut donnée, on "distille" une certaine proportion de chacun des hydrocarbure finaux, et en gros c'est 50% d'essence et 50% diesel ...

Avec la production d'énergie nucléaire, la part de la production d'électricité à base de fioul a baissé.

Les raffineurs de l'époque, qui étaient des entreprises d'états essentiellement, se retrouvaient en déséquilibre de production, et la globalisation n'était pas encore vraiment à l’œuvre.

Pour compenser la baisse de consommation du diesel/fioul, aussi bien au niveau de la production d'électricité que de la production de chaleur - on voit arriver les convecteurs électrique dans le même temps - l'état sponsorise le diesel dans le transport.

Dans un premier temps pour les poids lourd, véhicule agricole et de chantier.

Puis à mesure que la parc nucléaire prenait de l'ampleur, dans les véhicule dit commerciaux, y compris "léger" - les camionnettes.

Ensuite dans les véhicule commerciaux transport de personne, les minibus mais aussi les berlines servant de taxi, les auto école, les voitures de VRP etc.

Enfin dans les véhicule léger des particuliers.

Pour résumer la diesélisation du parc automobile français est la conséquence direct de la nucléarisation du parc électrique.

Et cette diésélisation est la cause de nombreuses maladies notamment des voies respiratoires.

 

le résultat c'est que maintenant les voitures diesel sont moins polluantes que les voitures à essence.

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Pas si simple

Moins de CO2 mais beaucoup plus de saloperie dans nos poumons. Même si les essences modernes avec injection directe haute pression en émettent presque autant ...

A écouter Peugeot cela fait 40 ans que l'air est plus pur en sortant de ses HDI qu'en entrant :biggrin:

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2 hours ago, clem200 said:

A écouter Peugeot cela fait 40 ans que l'air est plus pur en sortant de ses HDI qu'en entrant :biggrin:

Enfin contrairement aux autres "pinces" eux au moins ont pris la peine de mettre un filtre à l'échappement et un denox efficace.

Le "scandale" des émissions qui a tué le diesel ne vient pas de nulle part ... Mais avant tout de constructeurs qui voulaient faire des économies de bout de chandelles sur la solution de dépollution. Résultats leur diesel sont devenus des parias.

C'est un peu injuste dans le sens où la techno en elle même n'est pas foncièrement mauvaise. Mais quand la confiance s'est évaporé c'est mort.

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il y a 11 minutes, g4lly a dit :

C'est d'ailleurs pour cela qu'elles sont exclues des ZFE...

L’État se doit de réhabiliter le Diesel

Citation

La comparaison des motorisations Diesel et allumage commandé (essence) a démontré [2] :

  • Une consommation de carburant supérieure de 28% en essence, entraînant des émissions de CO2 supérieures de 11%
  • Des émissions de NOx de 57 mg/km pour le Diesel avec technologie SCR (norme, 80 mg/km) contre 20 mg/km pour l’essence (norme, 60 mg/km).
  • Des émissions moyennes de particules fines PN 23 (taille > 23 nm.) de 1,1 1010/km. (norme : 6.1011/km) pour le Diesel contre 1,6.1011/ km. pour l’essence (norme : 6.1011/km), 15 fois supérieures. Toutefois, avec la prise en compte des régénérations périodiques du filtre à particules (Diesel), le niveau d’émission des particules fines atteint 5,8.1010/km (2,6 fois supérieures).
  • S’agissant des nanoparticules PN 10 (10 à 23 nm.), les émissions moyennes des véhicules essence sont deux fois plus élevées que celles des véhicules Diesel. Dans l’absolu, l’essence émet donc plus de particules fines et celles-ci ont la particularité, plus impactante sur le plan sanitaire, d’être plus petites que celles émises par les véhicules Diesel [2].
  • Des émissions moyennes de monoxyde de carbone (CO) de 83 mg/km pour le Diesel (norme 500 mg/km) contre 434 mg/km pour l’essence (norme 1000 mg/km).
  • D’autres émissions (hydrocarbures ; ammoniac) ; du même ordre.

L’expertise conduite par IFPEN corrobore les mesures publiées par l’ADAC, un an avant, lesquelles sont reproduites en annexe 1. A noter que les diesels, moins polluants, sont classés par l’État français en CRITAIR 2, alors que les essences, plus polluantes en termes de particules, sont classées CRITAIR 1 …

 

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 12 minutes, g4lly a dit :

Enfin contrairement aux autres "pinces" eux au moins ont pris la peine de mettre un filtre à l'échappement et un denox efficace.

Ça sert à rien tout ça ! Car l'inhumation c'est 12% de l'émission de CO2 d'un "citoyen" par an. C'est une "modem" qui le dit, tout en recommandant le "compostage humain" si, si !

 

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1 hour ago, Picdelamirand-oil said:

Tu n'es plus as une escroquerie près sur le sujet.

En ville le diesel met 4 fois plus de temps à monter en température ideal pendant ces 15 à 20 minutes il pollue infiniment plus de tout.

Ensuite sur la consommation tu compare des volume plutôt que de la masse ... Or l'énergie primaire se compare sur la masse. Sur cette base la consommation a techno équivalente n'est pas infiniment supérieur. D'ailleurs au finale les émissions CO2 sont marginalement supérieure, voir pas du tout puisqu'il est difficile de faire de comparaison entre moteur de performance semblable.

Même punition pour le reste des émissions. A technologie égale l'essence n'émet rien de plus. Il existe même tout un tas de solution pour éviter le problème de l'injection directe... La double injection à la fois directe plus indirecte le calculateur choisissant en fonction du contexte. On trouve ça chez Ford ou Mazda notamment. On peut aussi FAPer des moteur essence etc. etc. On trouve même des moteur essence à cycle combiné qui travaillent autant en allumage commandé qu'en allumage automatique en fonction du taux de compression réel - modulé par l'étage compresseur et/ou la décharge à la compression Miller/Atkinson -.

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Il y a 9 heures, g4lly a dit :

C'est probablement faux ... mais la propagande de leboncoin est ce qu'elle est.

Avant la mise en service du parc nucléaire français, on produisait l'électricité à partir d'hydrocarbure, notamment de fioul.

Dans une raffinerie pour une quantité de brut donnée, on "distille" une certaine proportion de chacun des hydrocarbure finaux, et en gros c'est 50% d'essence et 50% diesel ...

Avec la production d'énergie nucléaire, la part de la production d'électricité à base de fioul a baissé.

Les raffineurs de l'époque, qui étaient des entreprises d'états essentiellement, se retrouvaient en déséquilibre de production, et la globalisation n'était pas encore vraiment à l’œuvre.

Pour compenser la baisse de consommation du diesel/fioul, aussi bien au niveau de la production d'électricité que de la production de chaleur - on voit arriver les convecteurs électrique dans le même temps - l'état sponsorise le diesel dans le transport.

Dans un premier temps pour les poids lourd, véhicule agricole et de chantier.

Puis à mesure que la parc nucléaire prenait de l'ampleur, dans les véhicule dit commerciaux, y compris "léger" - les camionnettes.

Ensuite dans les véhicule commerciaux transport de personne, les minibus mais aussi les berlines servant de taxi, les auto école, les voitures de VRP etc.

Enfin dans les véhicule léger des particuliers.

Pour résumer la diesélisation du parc automobile français est la conséquence direct de la nucléarisation du parc électrique.

Et cette diésélisation est la cause de nombreuses maladies notamment des voies respiratoires.

Le train qui a déraillé dans l'Ohio à East Palestine et causé une catastrophe environnementale chimique malgré les tentatives de dissimulation de l'administration américaine, transportait du chlorure de vinyle.
Le déraillement est dû aux économies faites sur la sécurité afin de préserver la compétitivité.
Le chlorure de vinyle est un composant majeur de certaines résines industrielles.
L'une des industries les plus utilisatrices de résines industrielles c'est l'industrie de fabrication des pales d'éoliennes.
D'autre part cette industrie se gargarise de faire diminuer ses coûts d'années en année.

Conclusion: l'industrie éolienne est reponsable du Tchernobyl chimique/Seveso-bis d'East Palestine.

Tu vois? Moi aussi je peux.

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1 hour ago, Patrick said:

Non, établir des corrélations foireuses du genre "le diesel ça pollue trop et c'est la faute au nucléaire".

Ça s'appelle une conséquence. Et ce n'est pas un hasard c'était volontaire. C'est d'ailleurs assumé par les acteurs de l'époque.

Donc qu'un expert des systèmes complexe simplifie a ce point les avantages supposé du nucléaire de es années 60 m'amuse beaucoup.

D'autant que l'argumentaire est strictement le même pour les anti-nucléaire. les gaziers etc etc.

Tout le monde se targuer de sauver un coup le monde l'autre coup madame michu etc. etc.

Dans l'immense majorité des cas c'est une simple escroquerie servant une idéologie à la con.

Ici la propagande idiote de contrepoint qui sert la soupe a ses fidèles.

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4 hours ago, clem200 said:

Tu as déjà parlé ailleurs de Leboncoin

Je ne comprends pas la réf

 

42 minutes ago, Nec temere said:

Contrepoint -> leboncoin

En tout cas c'est comme ça que je l'interpréte

C'est ça. Il s'agit d'un media d'influence ultra libéral ambiance radicaux US ... Et qui est près a raconter absolument n'importe quoi qui alimente leur agenda.

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Ça s'appelle une conséquence. Et ce n'est pas un hasard c'était volontaire. C'est d'ailleurs assumé par les acteurs de l'époque.

Donc qu'un expert des systèmes complexe simplifie a ce point les avantages supposé du nucléaire de es années 60 m'amuse beaucoup.

Tu dois pas aimer Janco alors, parce que même moi je peux voir qu'il sur-simplifie énormément de trucs.

Il y a 6 heures, g4lly a dit :

D'autant que l'argumentaire est strictement le même pour les anti-nucléaire. les gaziers etc etc.

Tout le monde se targuer de sauver un coup le monde l'autre coup madame michu etc. etc.

Dans l'immense majorité des cas c'est une simple escroquerie servant une idéologie à la con.

Navré mais quand je considère qu'il faut d'abord comparer les consommations de fuel nécessaire à la production d'électricité de l'époque, puis d'aujourd'hui, à celles nécessaires au parc de véhicules en service à l'époque et aujourd'hui, pour obtenir des données chiffrées brutes, avant d'invoquer le fait que l'usage d'un sous-produit du raffinage ne pouvant plus se faire il fallu forcément en faire quelque chose, je ne pense pas être dans l'idéologie.

Dans une centrale au fuel on est à 600-800 grammes d'équivalent CO2 par kw/h. Dans une centrale nuke à 5 grammes. Je ne pense pas que le différentiel entre voitures essence et diesel soit aussi grand, même si on privait tous les diesels de pot d'échappement...

Et je ne pense pas non plus que les particules émises par les voitures à essence causent moins de problèmes respiratoires...

Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Ici la propagande idiote de contrepoint qui sert la soupe a ses fidèles.

Contrapoints a beau être un torchon, s'il fallait jeter chaque journal ou publication qui en est un, on ne lirait strictement plus rien, parce que pas un seul organe de presse n'est aujourd'hui fiable ou impartial à 100%, ni même majoritairement (au delà de 50%) Pas un seul.

Et si tu me dis le contraire c'est que tu es toi-même idéologisé.

Modifié par Patrick
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https://www.politico.com/newsletters/power-switch/2023/02/27/block-the-sun-save-the-planet-00082767

60 scientifiques de haut niveau appellent à la recherche sur ce qu'ils appellent la modification du rayonnement solaire.

Ce groupe comprend l'ancien directeur de la NASA, James Hansen, qui a été le premier à mettre en garde le Congrès contre les dangers du changement climatique en 1988.

Dans une lettre ouverte publiée lundi, les scientifiques précisent qu'ils ne soutiennent pas la méthode en tant que solution au changement climatique, mais qu'ils préconisent plutôt la réalisation d'autres études et expériences sur le terrain pour évaluer sa viabilité. Après tout, la seule réduction de la pollution qui réchauffe la planète n'est plus suffisante, disent-ils.

Tout le monde ne pense pas que ce soit une bonne idée. L'année dernière, un autre groupe de chercheurs a rédigé une lettre - qui compte aujourd'hui plus de 370 signatures de scientifiques de plus de 50 pays - appelant à un accord international pour interdire la géo-ingénierie solaire et les recherches connexes parrainées par l'État.

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Après  l'hydrogène vert à base de nucléaire, une nouvelle petite avancée: 

Citation

Comment la France a orchestré le retour du nucléaire en Europe

    (...) la ministre tricolore de l'Énergie, Agnès Pannier-Runacher, a convoqué mardi une réunion en ce sens, en marge d'un conseil des ministres de l'Énergie des pays de l'UE qui se tenait à Stockholm (Suède). Et le résultat ne s'est pas fait attendre : la France s'est entendue avec dix autres pays (Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie) pour « soutenir de nouveaux projets » nucléaires, basés notamment « sur des technologies innovantes » mais aussi « l'exploitation des centrales existantes », a-t-on appris à son issue.
    Dans une déclaration commune, les dirigeants prévoient ainsi des programmes conjoints de formation, « des possibilités de coopération (...) accrue » dans le « développement de capacités nucléaires », et le « déploiement coordonné des meilleures pratiques dans la sécurité ». (...)
    Il faut dire que, ces derniers mois, la France semait habilement ses graines afin d'y parvenir. (...) Se dessinaient ainsi déjà, depuis quelques années, des premières alliances emmenées par la France sur le Vieux continent, à travers des courriers envoyés à la Commission européenne. (...) Celui pour l'intégration de l'atome civil dans la « taxonomie verte » de l'UE, d'abord, cette liste censée attirer les capitaux vers les activités durables. (...) Mais aussi, plus récemment, sur l'importance du nucléaire dans la production d'hydrogène « vert ». (...)
    La déclaration conjointe de ce mardi apparaît donc, dans ces circonstances, comme la suite logique d'une union qui se constituait depuis des mois. S'y sont greffés les Pays-Bas, dont les dirigeants ont annoncé fin 2022 leur intention de construire deux nouvelles centrales nucléaires, ainsi que la Finlande, décidément favorable à cette source d'énergie. La Suède fait néanmoins figure de grande absente, alors même que le pays entend relancer l'atome. (...) Rien d'étonnant cependant, si l'on en croit le gouvernement français : la Suède n'a pas signé car elle est contrainte à la « neutralité » durant les six mois de sa présidence du Conseil de l'UE (...)
    Se pose aussi la question de l'Italie (...)
    Une chose est sûre : le sujet promet d'attiser un peu plus les tensions avec l'Allemagne, l'Autriche, le Luxembourg et l'Espagne, qui ont d'ailleurs réaffirmé mardi à Stockholm leur hostilité à un retour de l'atome en Europe. (...)
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/comment-la-france-a-orchestre-le-retour-du-nucleaire-en-europe-953560.html 

Mine de rien, nous aussi on tisse notre toile. :happy:

Berlin ne va pas apprécier, mais à court terme, ils ont d'autres chats à fouetter :

Citation

Fin du moteur thermique en 2035 : l’Allemagne bloque la décision
Christian Lindner, le chef des libéraux, bloque le gouvernement allemand quant à l’adoption, au niveau européen, de la fin du moteur thermique en 2035.  (...)
https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/fin-du-moteur-thermique-en-2035-l-allemagne-bloque-la-decision-03-03-2023-2510759_1897.php#11

Avec un peu de chance, cette fois ils ne vont pas attendre la dernière minute pour réaliser qu'une loi ne suffit pas toujours à faire plier la réalité…:ph34r:

EDIT: plus de détails sur les réticences allemandes 

Citation

Le vote des États membres de l'UE, prévu mardi, pour entériner l'interdiction en 2035 est reporté sine die.(…)

Les États membres devaient en effet officiellement entériner cette décision âprement négociée mardi 7 mars. Le dossier, bouclé également avec le Parlement européen fin 2022, ne devait plus passer que cette petite étape de procédure.
Mais la coalition allemande est venue jouer les trouble-fêtes ces derniers jours, (…)
L'Italie de Giorgia Meloni a aussi déjà annoncé qu'elle voterait contre, prenant le contre-pied de son prédécesseur, Mario Draghi, tout comme la Pologne et la Bulgarie, qui préfère, elle, s'abstenir. Mathématiquement, une simple abstention du gouvernement allemand ferait donc tout capoter.

La Suède, qui préside actuellement le Conseil de l'UE, l'a bien compris et a décidé vendredi de ne pas courir le risque, tout en se gardant bien d'avancer une nouvelle date. Du rarement vu à Bruxelles (…)
C'est que la coalition allemande n'est plus au clair sur ce dossier (…), le parti libéral FDP et son ministre allemand des Transports, Volker Wissing, ont repris le combat ces derniers jours contre un projet qui ne protège toujours pas assez selon eux les constructeurs allemands et leur savoir-faire technologique.
« (…) La Commission n'a fait aucun effort pour examiner sérieusement, (…), les exceptions pour certains moteurs à combustion qui fonctionnent exclusivement avec du carburant écologique. »

«Retournement de veste»
La Commission a donc été sommée de proposer de nouveaux aménagements. Sa proposition, initialement présentée en juillet 2021, prévoit de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves en Europe à partir de 2035 et donc à stopper les ventes de véhicules neufs à essence et diesel, y compris les moteurs hybrides­.
Un projet qui n'avait pas fait que des heureux, (…)
Opposée dès le départ à cette mesure, l'Allemagne avait pourtant fini par obtenir des dérogations pendant les négociations, notamment sur la poursuite après 2035 de la production de voitures avec des moteurs à combustion utilisant des carburants alternatifs, comme les carburants synthétiques (e-fuels).
Rome avait aussi obtenu son amendement Ferrari, les voitures de luxe et de niche (moins de 10 000 véhicules par an) bénéficiant d'un léger délai.
Mais le FDP a jugé ces derniers jours qu'il fallait encore davantage bétonner cette possibilité de recours aux carburants alternatifs. (…)
Pas de quoi paniquer ? À Bruxelles, vendredi, certains préféraient temporiser (…)
Mais le report n'est pas passé inaperçu, en particulier au sein des eurodéputés du groupe PPE, la droite européenne, qui se sont tout simplement réjouis de cette nouvelle et engouffré dans la brèche en appelant davantage de gouvernements à voter contre cette législation. (…)
Un peu plus discrète, une autre source parlementaire se demandait, elle aussi, vendredi si ce report ne préfigure pas malgré tout « un retournement de veste ». Dans un contexte économique très morose en Europe, entre coûts de l'énergie et nouvelles rivalités commerciales, sur fond de technologies propres, le coût du passage au tout-électrique reste un vrai « catalyseur de mécontentement ». 

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/fin-des-voitures-a-moteur-thermique-l-allemagne-retarde-le-feu-vert-de-l-union-europeenne-20230303 

S'ils veulent des aménagements, je propose un test de 100 km pour mesurer les émissions. Comme ça, avec une hybride rechargeable un peu boostée et qui aura passée quelques heures branchée à une prise, on pourra parcourir la distance en n'utilisant que la batterie. Ca devrait satisfaire tout le monde.:laugh:

Modifié par Desty-N
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Je double-poste, mais j'ai trouvé quelques informations supplémentaires: 

Citation

"Club du nucléaire" : le message de l'Europe à la Russie, par Cécile Maisonneuve 
Onze pays de l’Union européenne se sont retrouvés à Stockholm pour défendre la place de l’énergie nucléaire. Pour atteindre leurs objectifs de décarbonation, mais aussi acter le découplage au système énergétique russe. 
https://www.lexpress.fr/environnement/club-du-nucleaire-le-message-de-leurope-a-la-russie-par-cecile-maisonneuve-VUD3F6U62ZERHAZOPGKJ7ECTPM/ 

Révélation

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Jusqu’au 28 février 2023, dans l’enceinte de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, bien connu des membres de la communauté internationale du désarmement, lorsqu’il était question de "club nucléaire", il y avait de fortes chances que ces mots soient prononcés pour désigner les neuf Etats détenteurs de l’arme nucléaire. Depuis cette date, il désigne une tout autre réalité : la détermination de 11 Etats membres de l’Union européenne qui ont décidé de s’allier pour défendre activement la place de l’énergie nucléaire dans l’ensemble des décisions de politique énergétique et climatique européenne.

Créé en marge du conseil informel des ministres de l’énergie réuni par la Suède - qui assure la présidence de l’Union durant le premier semestre 2023 -, ce club est le résultat d’une initiative française, qu’il faut saluer : après des années d’attentisme et de mutisme, dans les institutions bruxelloises, sur la place et le rôle de l’énergie nucléaire en Europe, la France se décide enfin à peser sur un sujet qui touche au cœur de ses intérêts. Et à jouer collectif, ce qui n’est pas toujours son fort à Bruxelles… Désormais, France, Bulgarie, Croatie, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovaquie et Slovénie défendront des positions coordonnées, sans doute bientôt rejoints par la Suède une fois sa présidence terminée, par l’Estonie, qui a annoncé un plan de déploiement de petits réacteurs modulaires, et par l’Italie, si le gouvernement Meloni parvient à réunir une majorité pour revenir sur l’interdiction de l’énergie nucléaire décidée en 1987.

Un message définitif
Chacun ne peut qu’être frappé par la géographie du nucléaire européen que dessine cette nouvelle alliance, marquée par la prépondérance d’Etats d’Europe centrale et orientale. Comment l’expliquer ? La raison d’être de leur engagement nucléaire est assez claire, partagée d’ailleurs par la France et les Pays-Bas : nécessité d’atteindre les objectifs européens de décarbonation, préoccupations industrielles, volonté de disposer d’une énergie pilotable et faiblement carbonée, avec une visibilité de long terme sur le prix de l’électricité. Dans leur cas toutefois, une clef de lecture supplémentaire est nécessaire pour comprendre leur démarche, qui est sans doute même la cause principale de leur choix nucléaire : l’avenir de leur sécurité. Non seulement leur sécurité énergétique, mais aussi et surtout la sécurité de leurs frontières, de leur territoire, leur intégrité face à la menace russe qui, dans cette partie de l’Europe, n’est pas une expression désincarnée mais un ressenti physique, palpable.
Ce choix est un message à la Russie : il n’y aura jamais de retour à la relation asymétrique qui prévalait avant la guerre, au business as usual en matière énergétique ; le découplage d’avec le système énergétique russe est définitif. Leur choix nucléaire doit être lu comme une politique de désarmement de long terme – désarmement énergétique et financier – de l’Etat russe. Un Etat qui, jusqu’alors, a pu donner à ses citoyens l’illusion de la prospérité grâce aux revenus gaziers et surtout pétroliers, la manne des exportations d’énergie fossile ayant permis de compenser les fuites de capitaux des années passées et, aujourd’hui encore, de construire un budget qui préserve le quotidien de la population. Pétrole et gaz russes trouveront certes toujours des débouchés, en Asie notamment, mais c’en est fini des années de chantage russe sur le prix et les livraisons physiques du gaz aux Etats de l’ex-bloc de l’Est.

La Russie n’est pas la seule destinataire du message : l’Allemagne est également visée. Le choix nucléaire des pays d’Europe centrale et orientale est aussi un nein, danke très ferme à Berlin, qui n’a pas renoncé à devenir un hub gazier pour cette partie du continent européen. Quand bien même ce gaz est aujourd’hui qatarien ou américain, ces Etats n’en veulent pas. Ils entendent ainsi également désarmer toute tentation future de l’Allemagne de revenir au gaz russe, lorsqu’il sera temps de parler paix et sécurité européenne avec une autre Russie. Dans cette partie de l’Europe, on garde la mémoire longue des périodes où certains Etats ont eu la mémoire courte… Finalement, il n’y a pas de hasard : ce club du nucléaire civil ne pouvait naître que dans la capitale des spécialistes du désarmement.

Pour résumer:

  • outre les 11 pays actuels et la Suède - quand elle aura quitté la présidence de l'UE- on pourra sans doute compter sur l'Estonie. Le gouvernement italien est partant, mais on ignore si il trouvera une majorité sur le sujet au parlement.
  • ce projet vise aussi à fermer pour de bon une des sources de revenus de Moscou. La Russie trouvera sans doute d'autres marché, mais à court terme, ça va lui faire une perte de sèche. (je serais curieux de savoir ce qu'en pensent ceux qui trouvent que l'Elysée est trop coulant avec le Kremlin :tongue:)
  • c'est une pierre dans le jardin de  l'Allemagne. Dans cette partie de l'Europe, elle se retrouve pour ainsi dire seule avec l'Autriche, à défendre une autre politique énergétique, basée sur les énergies renouvelables… et beaucoup de gaz!

Comme quoi, en France, on commence à se réveiller. :happy:
Cela promet aussi des tractations serrées entre Paris et Berlin dans les instances bruxelloises, mais ça j'en parlerai dans le sujet approprié.

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Suite de l'histoire du "Club du nucléaire": 

Relance du nucléaire : un « couple franco-britannique » plutôt que franco-allemand
A défaut de s’entendre avec plusieurs de ses voisins européens sur le sujet, en premier lieu l’Allemagne et l’Espagne, la France se tourne vers le Royaume-Uni pour renforcer ses positions dans le nucléaire. En effet, les deux pays ont signé ce vendredi un partenariat afin de consolider leur collaboration dans le domaine, alors qu’EDF participe à la construction des deux EPR de Hinkley Point C, et est entré au capital du projet de la nouvelle centrale Sizewell C, prévue dans l’est de l’Angleterre. (...)
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/relance-du-nucleaire-un-couple-franco-britannique-plutot-que-franco-allemand-954879.html

Révélation

Il n'y a pas qu'avec les pays de l'Union européenne que la France fraternise pour relancer le nucléaire sur le Vieux continent. Car après avoir annoncé, fin février, le coup d'envoi d'une « alliance » sur le sujet avec dix membres des Vingt-Sept, Paris tisse cette fois sa toile au Royaume-Uni. Et projette d'entamer une coopération encore plus étroite avec Londres sur le sujet, alors que l'entreprise tricolore EDF participe déjà à la construction des deux réacteurs EPR dans le Somerset (Hinkley Point C), mais aussi au projet de nouvelle centrale à l'est du pays, baptisée Sizewell C.

En effet, à l'occasion du sommet franco-britannique organisé ce vendredi 10 mars à l'Élysée, le Premier ministre anglais Rishi Sunak a signé avec le gouvernement français deux partenariats majeurs, en-dehors des textes sur la lutte contre l'immigration illégale ou la défense. L'un porte sur l'énergie en général, et cible une collaboration globale plus poussée qu'avec « n'importe quel autre pays » entre Paris et Londres afin de « coordonner leurs positions », explique le cabinet de la ministre tricolore de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

Déploiement de l'hydrogène issu du nucléaire
L'autre se focalise sur le nucléaire en particulier, et « illustre une convergence assez unique » sur cette question. « Il s'agit de textes symboliquement très forts » qui se traduiront par des « échanges sur les plans technique et politique », notamment pour ce qui est du « développement des compétences » et des « technologies nucléaires innovantes », précise-t-on dans l'entourage de la ministre.

Dans la déclaration de coopération sur l'atome, signé en présence des PDG d'EDF et d'Orano, de l'administrateur général du CEA, de la directrice du projet Sizewell C et de son homologue à Hinkley Point C, les deux pays s'engagent ainsi à renforcer leur collaboration pour « les nouvelles constructions, la diversification énergétique, le démantèlement, la gestion des déchets, la recherche et le développement (y compris pour le déploiement sûr et sécurisé de petits réacteurs modulaires, les SMR), les compétences, la chaîne d'approvisionnement, la fusion et la sûreté ».

Alignés sur l'hydrogène bas carbone
Et pour cause, « les événements mondiaux récents ont mis en évidence l'importance et la valeur de l'énergie nucléaire pour parvenir à un approvisionnement énergétique résilient et diversifié », peut-on lire dans le document.

Par ailleurs, Londres et Paris y réaffirment leur intention de s'attaquer aux obstacles au déploiement de l'hydrogène bas carbone (c'est-à-dire issu du nucléaire), un sujet pour le moins électrique dans l'UE, puisque l'Allemagne, le Luxembourg, l'Autriche ou encore l'Espagne se montre très réticents. A défaut de s'entendre avec son voisin allemand, décidément opposé à la fission de l'uranium, l'Hexagone peut donc compter sur la Grande-Bretagne pour l'épauler en la matière, trois ans après le Brexit.

700 millions de livres sterling pour le lancement de Sizewell C
Il faut dire que Londres a fait du développement du nucléaire l'une des priorités de sa stratégie énergétique. Alors que la plupart de ses quinze réacteurs arrivent en fin de vie et que la seule centrale en construction, Hinkley Point C portée par EDF et le chinois CGN, a vu ses coûts s'envoler et n'entrera pas en service avant 2027, l'exécutif a lancé un vaste programme de renaissance de l'atome. Dès avril 2022, l'ancien Premier ministre Boris Johnson a en effet annoncé son intention de bâtir huit nouveaux réacteurs, avant de promettre en septembre 700 millions de livres sterling (788 millions d'euros) pour le lancement des deux EPR Sizewell C - le premier soutien de l'État à un projet nucléaire en Grande-Bretagne depuis plus de 30 ans.

En novembre dernier, CGN est d'ailleurs sorti du capital de Sizewell C, et ses parts ont été rachetées à proportion égale par EDF et la Grande-Bretagne. Une « décision historique » qui « réitère la confiance que le Royaume-Uni accorde à la technologie EPR et au nucléaire dans sa politique énergétique », s'était alors félicité EDF. « Vous nous aidez à sécuriser notre approvisionnement en nucléaire grâce à l'incroyable travail d'EDF à Sizewell C », a ainsi déclaré Rishi Sunak ce vendredi. Reste néanmoins à trouver un accord de financement avant de pouvoir prendre une décision finale d'investissement, et commencer la construction de la fameuse centrale.

On a donc une jolie petite alliance de revers qui se met en place. Et ça ne m'étonnerait même pas qu'à terme, Berlin ne finisse par acheter de l'électricité (nucléaire) à Paris. Il faut bien garder son industrie compétitive… :rolleyes: 

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Désolé, je vais encore m'auto-citer: 

Citation

plus de détails sur les réticences allemandes :

Le vote des États membres de l'UE, prévu mardi, pour entériner l'interdiction en 2035 est reporté sine die.(…)
La Commission a donc été sommée de proposer de nouveaux aménagements. Sa proposition, initialement présentée en juillet 2021, prévoit de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves en Europe à partir de 2035 et donc à stopper les ventes de véhicules neufs à essence et diesel, y compris les moteurs hybrides­.
 (…) Opposée dès le départ à cette mesure, l'Allemagne avait pourtant fini par obtenir des dérogations pendant les négociations, notamment sur la poursuite après 2035 de la production de voitures avec des moteurs à combustion utilisant des carburants alternatifs, comme les carburants synthétiques (e-fuels). (…)
Mais le FDP a jugé ces derniers jours qu'il fallait encore davantage bétonner cette possibilité de recours aux carburants alternatifs. (…)  https://www.lefigaro.fr/flash-eco/fin-des-voitures-a-moteur-thermique-l-allemagne-retarde-le-feu-vert-de-l-union-europeenne-20230303  (…)

Il semble que Berlin avait une bonne raison :

Le refus de Berlin de signer le texte qui signe l'arrêt de la commercialisation des moteurs thermiques n'est pas la trahison que d'aucuns décrivent. Les Allemands ne font qu'exiger le respect l'accord rédigé par les Vingt-Sept qui prévoit l'insertion d'une clause offrant leur chance aux carburants de synthèse. Dénouement attendu ce jour à Strasbourg. (…)
Pour justifier sa volte-face, (…), Berlin s'abrite derrière le principe de la parole donnée. "Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (...). Ce qui manque maintenant, c'est la réalisation de cet engagement", a rappelé vendredi le ministre allemand des Transports, Volker Wissing (FDP, libéraux). (…) https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/fin-des-moteurs-a-essence-pourquoi-le-plaidoyer-de-l-allemagne-sera-entendu_848556 

Pour rappel, les carburants de synthèse en question, seraient produits à partir de dioxyde de carbone. Leur combustion ne ferait que rejeter dans l'atmosphère un gaz qui s'y trouvaient peu de temps auparavant. Les émissions de CO2 seraient donc nulle en moyenne. Une telle solution permettrait au moteur thermique classique de perdurer quelques années supplémentaires.

A cette belle démonstration, j'ajouterais cependant deux bémols:

  1. d'un point de vue chimique la molécule de dioxyde de carbone est extrêmement stable. La casser pour en recombiner les éléments nécessite beaucoup d'énergie. Bien sûr, les plantes effectuent la photosynthèse au quotidien, mais cela nécessite des processus très astucieux avec pas mal de réactions intermédiaires, pas encore toutes parfaitement maitrisées. De plus, il s'agit de processus au rendement énergétique assez médiocre et qui nécessitent une lumière solaire assez abondante. Pour les carburants de synthèse, il va donc falloir une source d'énergie abondante, bon marché et qui ne rejette pas par elle-même de CO2. J'ai du mal à voir la lignite teutonne ou le gaz américain jouer ce rôle. Par contre, le nucléaire français cocherait toutes les cases.:wink:
  2. le CO2 ne se trouve pas en grosse quantité dans l'atmosphère. Donc, si on veut l'utiliser, il faut d'abord l'extraire. Il s'agira d'une action délicate et fastidieuse. Est-ce qu'il ne serait pas plus simple de s'intéresser aux cheminées de l'industrie, qui dégagent en quantité des fumées avec des fortes concentrations?

Bref, je pense qu'on pourrait finir par se retrouver avec des hydrocarbures européens produits avec du CO2 allemand et de l'électricité nucléaire française. Et qui pourraient bien couter 8-10€ le litre. Au moins ça incitera à passer à l'électrique.:tongue:

EDIT: petit exemple 

Citation

(…) Dans l'automobile, ces carburants sont notamment portés par un constructeur : Porsche. La filiale de Volkswagen développe, avec Siemens, un imposant projet dans la province de Magallanes, au Chili. Là-bas, de l'électricité générée par éoliennes produit, par électrolyse, de l'hydrogène. Recombiné à du CO2 prélevé dans l'atmosphère, celui-ci est transformé en « e-méthanol », un électrocarburant liquide facilement stockable et transportable - ce qui rend son exploitation économiquement viable. (…)
Reste aussi la question du prix, aujourd'hui rédhibitoire - environ 10 dollars le litre. Les industriels regroupés sous la bannière « eFuel Alliance » (Mazda, Bosch, BMW, Exxon...) ont encore quatre ans pour démontrer la viabilité. (...)
https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/automobile-les-carburants-de-synthese-derniere-planche-de-salut-du-moteur-thermique-1582582 

 

Modifié par Desty-N
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  • 3 weeks later...

https://www.lemonde.fr/planete/video/2023/03/19/retirer-le-co2-de-l-atmosphere-sauvera-t-il-le-climat_6166115_3244.html

Séduit, le géant européen de l’aéronautique Airbus, a déjà acheté à Oxy l’équivalent de 400 000 tonnes de CO2 retirées de l’atmosphère pour compenser ses propres émissions.

Grâce à des documents inédits, notre enquête montre comment, contrairement à ce qu’il affirme, le pétrolier n’est pas engagé dans cette transition.

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Pour la fin du thermique ,  j'ai entendu dire que ce serait la fin de l'industrie automobile européenne. Les chinois sont à la pointe pour la fabrication de voiture électrique. Et vu le retard des constructeurs européens, ça sent le sapin...

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2 hours ago, Picdelamirand-oil said:

Climat : la France a rempli ses objectifs de baisse des émissions de CO2 en 2022

Selon les chiffres provisoires publiés lundi soir par le Citepa, les émissions de gaz à effet de serre ont respecté l'an dernier les objectifs de la stratégie nationale bas carbone de la France.

Quand je vois la quantité de gens qui ne sont quasiment pas chauffé cet hiver ... Et les autres qui sert les dents pour essayer de financer leur facture d'énergie indispensable... Je me dis que c'est pas super vertueux comme scénario parce que ça part bien plus d'un déclassement que d'un choix.

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