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Israël et voisinage.


Messages recommandés

@Joab et Loki :

Donc Israël cède le Sinaï pour 30 ans de paix avec un ennemi moins fort ?? J'espère juste que les israéliens iront reprendre le Sinaï dès que Morsi trouvera un moyen pour rompre l'accord de paix.

Non les dirigeants de l'époque ont fait le choix de la paix qui était la seule alternative à une suite de conflits sanglants contre une coalition ( égypte/syrie ) qui n'aurait jamais accepté de renoncer à son territoire

Ne pas faire la paix, c'était accepter un conflit type 1973 tous les 10 ans

Par ailleurs, un traité de paix ne fige pas la situation pour l'éternité : c'est juste une "photo" de la situation à un point donné.

La suite des relations entre Israél et ses voisins concernent les générations ultérieures, c'est aux générations suivantes de passer de la paix froide à des rapports de bon voisinnage..................ou pas.

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les américains vont financer la construction d'un grand bunker abri antiatomique en israel

The U.S. Army Corps of Engineers plans to supervise construction of a five-story underground facility for an Israel Defense Forces complex, oddly named “Site 911,” at an Israeli Air Force base near Tel Aviv.

Expected to take more than two years to build, at a cost of up to $100 million, the facility is to have classrooms on Level 1, an auditorium on Level 3, a laboratory, shock-resistant doors, protection from nonionizing radiation and very tight security. Clearances will be required for all construction workers, guards will be at the fence and barriers will separate it from the rest of the base.

source washington post national security

http://www.washingtonpost.com/world/national-security/us-overseeing-mysterious-construction-project-in-israel/2012/11/28/e5682d8e-38b6-11e2-a263-f0ebffed2f15_story.html

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les américains vont financer la construction d'un grand bunker abri antiatomique en israel

source washington post national security

http://www.washingtonpost.com/world/national-security/us-overseeing-mysterious-construction-project-in-israel/2012/11/28/e5682d8e-38b6-11e2-a263-f0ebffed2f15_story.html

Mais...

C'est quoi en fait Israël le 51 éme état?

Autant le dire une bonne fois pour toutes parce que ca devient grossier.

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(AFP) Le gouvernement israélien a annoncé dimanche qu'il bloquait le transfert des taxes collectées par Israël au profit de l'Autorité palestinienne à la suite de l'octroi du statut d'Etat observateur à l'ONU à la Palestine.

Le ministre des Finances Youval Steinitz a annoncé, au début du conseil des ministres hebdomadaire, que 460 millions de shekels (environ 92 millions d'euros) qui devaient être transférés ce mois-ci seraient bloqués, ont précisé les médias israéliens.

"Nous avons dit dès le début que le rehaussement du statut de la Palestine à l'ONU ne se produirait pas sans réaction de la part d'Israël", a déclaré M. Steinitz, dans des propos rapportés par la radio publique.

"Je n'ai pas l'intention de transférer les taxes dues à l'Autorité palestinienne ce mois-ci. Elles seront utilisées pour rembourser les dettes dues par l'Autorité palestinienne à la compagnie nationale d'électricité israélienne", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé l'intention du gouvernement de construire 3.000 logements supplémentaires en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée en représailles à la démarche palestinienne à l'ONU.

"La réponse à l'attaque contre le sionisme et contre l'Etat d'Israël doit nous conduire à augmenter et accélérer la mise en oeuvre des plans de construction dans toutes les zones où le gouvernement a décidé de bâtir", a affirmé M. Netanyahu en ouvrant le conseil des ministres.

"Aujourd'hui, nous bâtissons et nous continuerons de bâtir à Jérusalem et dans tous les lieux qui sont inscrits sur la carte des intérêts stratégiques de l'Etat d'Israël", a-t-il souligné.

Les constructions prévues concernent notamment la zone E1, particulièrement controversée, entre Jérusalem et la colonie de Maalé Adoumim, où Israël s'était engagé à ne pas bâtir auprès des Etats-Unis.

Le projet de rattachement de Maalé Adoumim aux quartiers de colonisation de Jérusalem-Est compromet la viabilité d'un futur Etat palestinien en coupant la Cisjordanie en deux.

L'annonce des constructions, en particulier dans la zone E1, a suscité une vague de critiques dans la presse israélienne dimanche, de nombreux commentateurs soulignant qu'elle constituait une "gifle" à l'égard de Washington.

"Ce qui est particulièrement surprenant c'est la violation par Israël de son engagement auprès des Etats-Unis de ne pas construire dans la zone E1, sachant qu'une telle construction empêcherait l'établissement d'un Etat palestinien en Cisjordanie. Après que les Etats-Unis ont été pratiquement les seuls à défendre la cause d'Israël aux Nations unies, Israël les récompense avec une retentissante claque dans la figure", peut-on lire dans le quotidien Haaretz (gauche).

Même le quotidien Maariv, marqué à droite, prend ses distances avec la décision gouvernementale.

"Jeudi dernier, Abou Mazen (le surnom de Mahmoud Abbas) a prononcé un discours de haine qui constituait une claque dans la figure de tous ceux qui l'avaient soutenu", souligne son éditorialiste Ben-Dror Yemini.

Et d'ajouter: "Maintenant le gouvernement israélien a retourné la situation avec sa décision de construire des milliers de logements dans une zone extrêmement controversée afin de montrer au monde que ce n'est pas Abou Mazen qui lui crache à la figure mais Israël".

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Question aux connaisseurs de la zone: que se passerait-il si, scénario "au hasard", l'autorité palestinienne décidait unilatéralement (si c'est dans ses moyens financiers et techniques) de mener une "guerre" (affaire interne, sans doute plus sous forme de coups de main et "guerre de l'ombre") continue et complète contre le Hamas, assortissant cette posture d'une campagne médiatique de longue haleine aussi vaste que possible pour démontrer sa crédibilité comme interloctuteur incontournable et solide du processus de paix? L'idée est en fait de renvoyer le Hamas publiquement comme fauteur de trouble voué à ne faire que la guerre au détriment des palestiniens (parce qu'il ne peut pas s'imposer militairement à Israël, donc ne peut acquérir de stabilité pour Gaza), mais aussi de pointer du doigt, ce faisant, la mauvaise foi du gouvernement Netanyahu et sa politique à peine déguisée de ne PAS trouver d'issue pacifique à la situation.

Ca semble une politique "du désespoir" et une voie que l'autorité palestinienne n'a peut-être pas les moyens militaires et politiques d'emprunter (trouver une majorité en son sein prête à faire ça, le côté "fratricide" pouvant s'imposer comme seule vision de la chose), mais à part ça, je ne vois pas d'issue pour la position du Fatah et plus largement le "camp de la paix", pour la construction d'un Etat palestinien viable. Ils sont structurellement sur une trajectoire perdante vu l'attitude d'Israël, condamnés à subir les conséquences de la dialectique entre le Hamas et Israël sans pouvoir rien faire, et ce faisant à voir le peu de moyens qu'ils ont se voir bouffés par les destructions (qu'ils ne peuvent pas compenser par un effort de reconstruction équivalent) et leur impact sur les populations et leurs conditions de vie, qui ne peuvent qu'accroître la colère, la frustration, l'impression générale d'absence d'avenir, et la dépendance à des subsides étrangers, dont ceux amenés par des extrêmistes.

Donc l'idée est d'essayer de sortir de cette spirale sans issue; à moins d'une initiative extérieure à la région, ce qui veut dire les USA et n'arrivera pas, ou d'un changement important en Israël (parce que c'est Israël qui a des cartes en main, pas l'autorité palestinienne), tout aussi peu probable, je vois pas d'autre option sérieuse. Les Palestiniens souffrent en premier lieu du manque d'organisations pour les représenter (donc d'interlocuteurs), et n'ont pas vraiment les moyens d'en faire émerger d'autre que les 2 existantes, Fatah et Hamas (largement dépendantes des soutiens extérieurs): on oublie souvent que fédérer des gens et bâtir une organisation politique ayant de l'ampleur, des moyens, une cohésion, des structures, de l'autorité.... C'est très cher, c'est très long, que rien ne garantit que ça marche, et que c'est souvent un miracle d'en voir une émerger et parvenir à durer; on a vu d'ailleurs ce que les révolutions arabes ont donné, passé le premier moment de "fièvre facebook": il faut plus que les réseaux sociaux pour s'organiser.... Et ce sont des forces nettement plus traditionnelles, importantes et anciennes, mais bien assises -Frères Musulmans, clans, tribus....-, qui ont pris le relais.

Donc si l'initiative ne vient ni des USA ni d'Israël (pitié que personne ne dise "l'Europe"), la balle ne peut venir que d'un Fatah dont on se demande s'il peut la lancer assez fort et dans une direction pertinente. Et la seule balle que je vois susceptible d'avoir un effet, c'est taper sur le Hamas de sa propre initiative, en le claironnant bien haut; sous-entendu, "nous on est sérieux, on veut une vraie paix, on joue le jeu et on est prêt à le payer".

Donc, est-ce possible de voir ce genre de politique arriver côté Fatah? En ont-ils les moyens? Pourraient-ils fédérer une part significative de la population palestinienne (en tout cas "cisjordanienne") autour de cette idée (s'ils travaillaient notamment cette population au préalable, pour montrer que c'est la seule voie)? L'aspect de guerre médiatique (auprès des "cisjordaniens", des Israéliens et des opinions extérieures) est là fondamental pour réellement marquer des points politiques. Quel impact cela pourrait-il avoir auprès des Israéliens, des Américains?

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Question aux connaisseurs de la zone: que se passerait-il si, scénario "au hasard", l'autorité palestinienne décidait unilatéralement (si c'est dans ses moyens financiers et techniques) de mener une "guerre" (affaire interne, sans doute plus sous forme de coups de main et "guerre de l'ombre") continue et complète contre le Hamas, assortissant cette posture d'une campagne médiatique de longue haleine aussi vaste que possible pour démontrer sa crédibilité comme interloctuteur incontournable et solide du processus de paix? L'idée est en fait de renvoyer le Hamas publiquement comme fauteur de trouble voué à ne faire que la guerre au détriment des palestiniens (parce qu'il ne peut pas s'imposer militairement à Israël, donc ne peut acquérir de stabilité pour Gaza), mais aussi de pointer du doigt, ce faisant, la mauvaise foi du gouvernement Netanyahu et sa politique à peine déguisée de ne PAS trouver d'issue pacifique à la situation.

Ca semble une politique "du désespoir" et une voie que l'autorité palestinienne n'a peut-être pas les moyens militaires et politiques d'emprunter (trouver une majorité en son sein prête à faire ça, le côté "fratricide" pouvant s'imposer comme seule vision de la chose), mais à part ça, je ne vois pas d'issue pour la position du Fatah et plus largement le "camp de la paix", pour la construction d'un Etat palestinien viable. Ils sont structurellement sur une trajectoire perdante vu l'attitude d'Israël, condamnés à subir les conséquences de la dialectique entre le Hamas et Israël sans pouvoir rien faire, et ce faisant à voir le peu de moyens qu'ils ont se voir bouffés par les destructions (qu'ils ne peuvent pas compenser par un effort de reconstruction équivalent) et leur impact sur les populations et leurs conditions de vie, qui ne peuvent qu'accroître la colère, la frustration, l'impression générale d'absence d'avenir, et la dépendance à des subsides étrangers, dont ceux amenés par des extrêmistes.

Donc l'idée est d'essayer de sortir de cette spirale sans issue; à moins d'une initiative extérieure à la région, ce qui veut dire les USA et n'arrivera pas, ou d'un changement important en Israël (parce que c'est Israël qui a des cartes en main, pas l'autorité palestinienne), tout aussi peu probable, je vois pas d'autre option sérieuse. Les Palestiniens souffrent en premier lieu du manque d'organisations pour les représenter (donc d'interlocuteurs), et n'ont pas vraiment les moyens d'en faire émerger d'autre que les 2 existantes, Fatah et Hamas (largement dépendantes des soutiens extérieurs): on oublie souvent que fédérer des gens et bâtir une organisation politique ayant de l'ampleur, des moyens, une cohésion, des structures, de l'autorité.... C'est très cher, c'est très long, que rien ne garantit que ça marche, et que c'est souvent un miracle d'en voir une émerger et parvenir à durer; on a vu d'ailleurs ce que les révolutions arabes ont donné, passé le premier moment de "fièvre facebook": il faut plus que les réseaux sociaux pour s'organiser.... Et ce sont des forces nettement plus traditionnelles, importantes et anciennes, mais bien assises -Frères Musulmans, clans, tribus....-, qui ont pris le relais.

Donc si l'initiative ne vient ni des USA ni d'Israël (pitié que personne ne dise "l'Europe"), la balle ne peut venir que d'un Fatah dont on se demande s'il peut la lancer assez fort et dans une direction pertinente. Et la seule balle que je vois susceptible d'avoir un effet, c'est taper sur le Hamas de sa propre initiative, en le claironnant bien haut; sous-entendu, "nous on est sérieux, on veut une vraie paix, on joue le jeu et on est prêt à le payer".

Donc, est-ce possible de voir ce genre de politique arriver côté Fatah? En ont-ils les moyens? Pourraient-ils fédérer une part significative de la population palestinienne (en tout cas "cisjordanienne") autour de cette idée (s'ils travaillaient notamment cette population au préalable, pour montrer que c'est la seule voie)? L'aspect de guerre médiatique (auprès des "cisjordaniens", des Israéliens et des opinions extérieures) est là fondamental pour réellement marquer des points politiques. Quel impact cela pourrait-il avoir auprès des Israéliens, des Américains?

Réponse d’un non spécialiste : ça ne me semble pas jouable par l’Autorité palestinienne sans retournement de l’opinion palestinienne et moyen-oriental en général en prenant le risque de passer pour des « collabos » ; déjà que la tendance des dernières années est à minorer le Fatah et faire franchement passer  son chef Mahmoud Abbas pour un con. la faiblesse de cette organisation étant extrême, sa situation est fragile. Et ils doivent être échaudés par leur précédente action contre le Hamas qui n’aura fait que leur livrer Gaza sur un plateau d’argent, certes un fief des Frère Musulmans.

Le problème de ce scénario est l’absence de gages tangible à donner par ladite autorité à la population en générale, et sans visibilité et sans contrepartie la société palestinienne je pense serait condamné à la fragmentation pour devenir définitivement ingouvernable ; dans la mesure où je considère que la Hamas a, je pense, les moyens de mener une longue guerre civil. Bien entendu, ils seraient encouragés par les puissances tutélaires du conflit dans cette voie, recevrait des subsides, un soutien logistique, et même une expertise techniques ; mais rien qui pourrait être présenté à son opinion comme une victoire/avancé sur le chemin de l’indépendance, une monté en puissance et un gain net en souveraineté qui serait simultané à cette opération de reprise en main. Bref, ça dépend du bon vouloir de forces extérieures qui ont tendance à considérer comme un préalable la pacification total avant négociation là où les deux devraient être envisagé comme deux éléments d’une même stratégie/politiques ; indissolublement liés. Et même si cette nécessité était perçu, qui en Israël aurait le capital politique, serait capable de créer un consensus suffisamment durable pour rester ferme dans une politique qui accepterais la monté en puissance du camp d’en face alors même que les menaces à sa sécurité monte d’un cran, pour un résultat très aléatoire au final ? Les américains peuvent-ils parrainer l’opération contre vent et marré ? S’il y a bien une chose qu’ils ont montré est leur manque de visions et pire de fiabilité à long terme, surtout si leur système politique interne continue de se dégrader.

Quid des capacités du Hamas à faire payer chèrement sa peau. Comme je l’ai dit plus haut, ils ont certainement les moyens de tenir tête au Fatah dans un mano à mano ; et s’ils étaient écrasés par le jeu d’une implication plus ou moins direct d’éléments étrangers leur défaite matérielle se transformerait en victoires idéologiques qui verraient passer l’OLP comme une force supplétive.

A l’inverse une réconciliation Fatah-Hamas est-elle envisageable? Pourquoi faire se demanderons ces derniers ; la monté en puissance des FM en Egypte et maintenant en Jordanie, leur donnera à terme de la profondeur stratégique et terminera d’encercler leur ennemie idéologique qui à l’inverse n’auras aucun soutient à attendre de quiconque ou pire ; entravé par divers mesures de représailles/obstructions en tous genres qui pourrait menacer son existence.

Tout ça pour dire que l’Autorité palestinienne a certainement dépassé le seuil en dessous duquel elle est condamné à l’impuissance et à subir le bon vouloir de ses vis-à-vis, quelques soi leurs intentions à sont égard d’ailleurs. C’est en tout cas mon analyse de là où je suis.

Le fond de l’affaire est que c’est une histoire à plusieurs bande et qu’une politique qui se veut efficace doit se faire en coordination avec des partenaires qui n’en sont pas vraiment et surtout n’on n’y le même genre de contraintes à gérer –dans un environnement très difficiles…- ni ne sont synchronisé. Un vrai panier de crabes :P...

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Il serait plus simple a l'AP de vaincre le Hamas financièrement que militairement. La discontinuité territoriale ainsi que le quasi - monopole du Hamas sur toute les institutions (et a tout les échelons) a Gaza, fait qu'un combat est hautement improbable. Celui qui tient les cordons de la bourse a toujours un coup d'avance. Si israël le voulait, le Fatah règnerait partout. Suffit de lui donner suffisamment de gages pour redonner espoir au peuple..bref, en nourissant les ventres et les esprits, il est plus simple de mener les hommes.

Pgm

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Sur ce coup, Netanyahou va trop loin, on va finir par perdre nos alliés ou ce qu'il en reste. Pour la première fois, j'espère qu'il y aura des repercussions internationales histoire que ça se retourne electoralement contre le gouvernement.

Sinon, une guerre Fatah-Hamas me parait impossible et pour une raison simple, le Fatah est militairement inexistant à Gaza et le Hamas est militairement à peine existant en Cisjordanie. A moins que les Fathaoui débarquent à Gaza sur des APC de Tsahal, ce qui serait politiquement suicidaire, je ne vois pas comment faire.

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Le gouvernement israélien a rejeté dimanche la reconnaissance à l'Onu du statut d'Etat non membre de l'Autorité palestinienne, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Tel Aviv.

"L'initiative unilatérale prise par l'administration palestinienne à l'Onu constitue une grave violation des précédents accords signés avec Israël dont le gouvernement, rejette le vote de l'Assemblée générale", a déclaré le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu en conseil des ministres.

Les ministres ont également indiqué que la résolution adoptée par l'Onu vendredi "ne changerait pas le statut des régions en litige".

"Le peuple israélien détient le droit naturel, historique et légal à sa patrie et à sa capitale éternelle de Jérusalem", lit-on dans un décret gouvernemental.

http://fr.rian.ru/world/20121203/196798863.html

Le projet de nouvelles implantations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés risque de porter un coup fatal au processus de paix, a déclaré dimanche soir le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.

http://fr.rian.ru/world/20121203/196799294.html

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"L'initiative unilatérale prise par l'administration palestinienne à l'Onu constitue une grave violation des précédents accords signés avec Israël dont le gouvernement, rejette le vote de l'Assemblée générale", a déclaré le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu en conseil des ministres.

même si certains le disaient déjà avant, j'imagine bien la réponse du berger à la bergère : "l'état palestinien rejette l'initiative unilatérale portée par des lobbies juifs en 1947, qui par la résolution 181, et sans en demander l'avis aux peuples habitants les terres, créé l'état d'Israel... En conséquence de quoi, le gouvernement rejette le vote de l'assemblée générale de l'ONU de - blablabla"...

>:(

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En tout cas c'est une ligne de conduite qui n'est visiblement pas dénoncée par les militants. Peut il faire vraiment autrement quand on a pour alliés les religieux et les ultra-nationalistes?

Ah non, je parlais des références à la Bible faut pas dire Ancient Testament Tancrède ;-) ou la religion, voilà qui n'est pas dans l'ADN idéologique du Likoud. Pour le reste, c'est un parti nationaliste (voir ultra nationaliste) à l'européenne. Pour des gens comme Netanyahou ou Lieberman, la Terre d'Israel n'est pas tant une terre promise par Dieu que la terre qui a donné naissance au peuple Juif et qui doit selon une mystique nationaliste lui appartenir.
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(AFP) Le gouvernement israélien a annoncé dimanche qu'il bloquait le transfert des taxes collectées par Israël au profit de l'Autorité palestinienne à la suite de l'octroi du statut d'Etat observateur à l'ONU à la Palestine.

On déclare vouloir la paix et accepter un Etat palestinien et quand celui ci veut entreprendre un acte de pays souverain on le sanctionne pour ça ?

Pourquoi Israel ne subit pas de sanctions internationales ? Ne serait ce que pour la colonisation qui a elle seule fait tomber le masque.

Image IPB

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Je ne sais pas ce que représente la première image, la seconde représente un plan de partage rejeté par les arabes, la troisième la situation entre 49 et 67. Et si les cartes sont censées représenter des territoires palestiniens, elles sont fausses dès le départ vu qu'il n'y en a jamais eu avant Oslo. Entre 49 et 67, c'était la Jordanie et l'Egypte. Par contre, ce qu'on ne met pas, c'est la situation entre 67 et 78:

Image IPB

Faudrait surtout pas que les gens croient qu'Israel a déja cedé des territoires pour la paix.

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article interessant sur le schisme intra-likoud :

Israël. Le complot des faucons pour contrôler le pays

Alors que la gauche israélienne dénonce le projet de nouvelles colonies, la droite traditionnelle s’affole, elle aussi : le triomphe des extrémistes lors des primaires au Likoud risque, au lendemain des élections du 22 janvier 2013, de menacer les libertés fondamentales dans l’État hébreu.

Ariel Schalit/AP/SIPA

Du même auteur

Trop, c’est trop et même la droite israélienne a peur de la nouvelle génération politique qui sera bientôt en mesure d’imposer son ordre nouveau au pays. Les primaires au sein du Likoud, les 25 et 26 novembre, ont en effet écarté les barons du grand parti de droite, conservateurs mais légalistes, au profit de figures radicales, émanation des colons les plus ultras de Cisjordanie. Ah bon,  dira-t-on, il y a une différence entre tous ces gens-là ? Énorme !  Si le parti du premier ministre Benjamin Netanyahou semble, vu de l’étranger, un bloc monolithique, il est en réalité aussi fracturé que notre UMP. Le Likoud a ses pragmatiques comme ses têtes brûlées, ses légitimistes face à l’héritage du père fondateur de la droite sioniste Vladimir Zeev Jabotinsky, libérale et laïque, et ses apprentis sorciers qui flirtent avec le fascisme. Mais alors que la bataille d’ego au sein de la droite française alimente un feuilleton tragi-comique, les haines qui déchirent la droite israélienne font peser une menace quasi mortelle pour la démocratie dans l’État hébreu.

Grande figure de la presse israélienne, infatigable défenseur de la culture française, longtemps présentateur vedette des journaux télévisés, Emmanuel Halperin est le neveu de Menahem Begin, l’homme grâce à qui, en 1977, la droite prit sa revanche sur la gauche sioniste au pouvoir depuis la création de l’État. C’est à Begin et à son interlocuteur, le président égyptien Anouar el Sadate (assassiné en 1981) qu’Israël doit le traité de paix signé avec la grande puissance du Nil. Halperin a été élevé dans le creuset de la droite, mais il ne badine pas avec la question des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les discriminations contre les citoyens israéliens arabes que veulent aggraver les nouveaux boutefeux du Likoud ne feraient pas honneur, selon lui, à l’État hébreu. Bref, l’inspirateur du sionisme de droite, Jabotinsky, par ailleurs poète et dramaturge, dont le portrait orne le quartier général du Likoud, ne reconnaitrait plus les siens dans cette descendance dévoyée, incapable de citer un mot des œuvres du père fondateur, brillant intellectuel d’Odessa mort en 1940 à New York.

Signe des temps, le propre fils de Menahem Begin, Benny Begin, a été écarté des listes du Likoud en même temps que le pragmatique Dan Meridor, partisan d’une alliance avec le centre. Au contraire, le chef de file des colons ultras, Moshé Feiglin, et Danny Danon, farouche adversaire d’un État palestinien, se retrouvent en position privilégiée pour les futures élections. Benny Begin, lui, bien qu’homme de droite, est l’artisan du récent démantèlement de deux colonies, Migron et Guivat Oulpana. Une affaire qui avait fait rager les colons les plus durs. Quant à Dan Meridor, il a souvent parlé à des négociateurs palestiniens lors des rencontres officieuses régulièrement organisées par les pacifistes israéliens de « l’Initiative de Genève », le fameux plan de paix proposé en 2003, considéré aujourd’hui comme la forme la plus aboutie d’un règlement du conflit.

« Voici à peine un mois, des personnalités du Likoud ont rencontré Mahmoud Abbas et de nouveaux contacts sont prévus bientôt entre Palestiniens et Israéliens de droite comme de gauche, à Athènes » nous révèle Gadi Baltiansky, directeur général de « l’Initiative de Genève » au Q.G de l’organisation à Tel-Aviv, rue Shaul Hamelekh. Dans ces locaux aux murs ornés d’un grand « Yes » en ces temps où officient les docteurs No, on découvre l’envers du décor : la volonté inlassable d’ouvrir une issue de secours dans la prison symbolique qui se referme sur les deux peuples. La ligne rouge, alors, ne se situe plus entre la gauche et la droite, mais entre le pragmatisme et le fanatisme. Elle circule au cœur même du Likoud.

Les hommes qui ont pris d’assaut le grand parti conservateur la semaine dernière ne se risqueraient jamais à dialoguer avec des Palestiniens. Ils ont déjà un mal fou à parler à leurs collègues députés arabes israéliens qu’ils accusent régulièrement de trahison. Pour Moshe Feiglin ou Danny Danon, sont également suspectes les multiples associations de défense des droits humains qui travaillent en Israël. Mais également la Cour suprême : des projets de loi présentés par les ultras veulent paralyser ses prérogatives. Jusqu’ici, ces tentatives ont été repoussées par les légalistes du Likoud. Rien ne dit que, demain, dans un gouvernement où les extrémistes seront majoritaires, ces mauvais coups portés à la démocratie israélienne ne s’imposeront pas. La presse est dans l’œil du cyclone.

L’opinion israélienne commence donc à s’interroger : les tractations, les accords fébriles qui ont permis aux ultras de prendre le Likoud, non pas avec Netanyahou, mais largement malgré lui, sont peut-être le théâtre d’ombres qui annonce un opéra grandiose et sinistre : la future prise de l’État hébreu par le lobby des colons. Ce serait le dernier acte du complot des faucons. De la naissance, dans les années 1970, du Goush Emounim, le Bloc de la foi, à 2012, la folle idéologie messianique a eu le temps de fortifier ses lignes de crête et de crise. L’émergence d’Avigdor Lieberman, fondateur du parti « Israel Beitenou » (« Israël notre terre ») et ministre des Affaires étrangères, a encore renforcé le discours musclé de ce camp. L’annonce de la construction de nouvelles colonies, au lendemain de l’admission de la Palestine comme État observateur à l’ONU, a-t-elle été planifiée seulement par le premier ministre israélien, ou sur pression de son nouveau et puissant cercle rapproché ? L’intraitable Lieberman, moins allié que rival de Netanyahou, a-t-il apposé sa marque sur ce concept du « niet » à l’israélienne, dénoncé d’une même voix par Washington et Paris ? On dit « Bibi » lui-même si désorienté par les nouvelles créatures engendrées par le Likoud que, pour s’en protéger, il prendrait dans son futur gouvernement les perdants des primaires comme Benny Begin et Dan Meridor. À Paris, en septembre, devant quelques journalistes, ce dernier se disait prêt à accepter un État palestinien.

http://www.marianne.net/Israel-Le-complot-des-faucons-pour-controler-le-pays_a224919.html

PGM

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Donc la balle est dans le camp des électeurs: si les tarés ont fait leur coming out prématurément, ils ne pourront pas passer le cap d'une élection réussie, voire se feront laminer. Si l'opinion israélienne est en partie plus "mûre" pour ces sinistres oiseaux là (et la démographie peut compter, le taré ayant un taux de reproduction élevé et le ras le bol des élites "normales" pouvant jouer), ils se renforceront et ça commencera à devenir très son et lumière, ce coin de sable.

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Feiglin qui il y a peu de temps, avouait ça :

<< Adolf Hitler

était un génie militaire incomparable [...]. Il écoutait de la belle

musique, savait se comporter, et a remis de l'ordre en Allemagne.>>

je suis même etonné que de tels propos, en Israel, n'entrainent pas de poursuites....

Dire que ces personnes vont nous faire regretter Bibi.....

PGM

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En fait, ça a été cité hors contexte par un chroniqueur de gauche. Je ne me rappelle plus exactement du contexte, mais je crois qu'il voulait dire qu'on pouvait trouver des qualités aux personnes les plus ignobles. D'ailleurs il a gagné son procès en diffamation je crois.

Enfin, ça ne change absolument rien au fait que ce soit un fasciste. Je n'aime pas trop qu'on galvaude ce terme, mais lorsqu'un type veut priver une partie des citoyens de leurs droits civiques, je ne vois pas d'autres termes.

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Feiglin qui il y a peu de temps, avouait ça :

<< Adolf Hitler

était un génie militaire incomparable [...]. Il écoutait de la belle

musique, savait se comporter, et a remis de l'ordre en Allemagne.>>

je suis même etonné que de tels propos, en Israel, n'entrainent pas de poursuites....

Dire que ces personnes vont nous faire regretter Bibi.....

PGM

Alors moi quand j’ai découvert qu’il existait des néonazis israéliens j’étais…comment dire….ben comme le dit Cartman « ça me troue le c** »

      Image IPB

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Article de Haaretz sur une des compagnies clé derrière Iron Dome:

Under the radar, who operates the Iron Dome's nerve center?

After adeptly avoiding media attention, mPrest CEO Natan Barak reveals some trade secrets.

Even though the fifth Iron Dome antimissile battery had already been deployed in the greater Tel Aviv region, the system's soldiers were still at the offices of mPrest Systems Ltd. in Petah Tikva, undergoing a final training session before they went into the field. A few hours later, on Saturday, November 17, the soldiers were already intercepting rockets fired at the metropolis and the battery had become fully operational, about half a year ahead of schedule.

The mPrest company has played a key role in the staggering success of Iron Dome. mPrest developed its "nerve center," or "brain" - that is, the command and control system that links the various parts of the battery, and from which the interception process is managed. It is difficult to estimate how many people were saved in Operation Pillar of Defense thanks to this system, which intercepted more than 400 rockets and was about 85 percent accurate in its hits.

Articles in praise of Iron Dome hang on the wall opposite the entrance to mPrest's offices. Evidently even the company is a bit surprised by the system's success rate. In the room next to the one in which air-defense soldiers practiced operating the Iron Dome system, workers from Israel Electric Corporation are now testing another system developed by mPrest, which is designed to protect IEC facilities.

The CEO of mPrest, Natan Barak, spent this recent morning with a visitor from overseas. As we arrive, other guests who doubtless came to hear about the wonder - an invention being extolled the world over - are departing; as we enter Barak's office, they don't even have time to refill the bowls of pistachios lying on the table. The television screen in his room shows a model that demonstrates the future vision for Iron Dome - a city protected against fire from any range, with the interception system run from one central headquarters. Awards that Barak has won line the walls, among them an annual award bestowed by the Israel Defense Forces' chief of staff, and the Israel Defense Prize 2012.

"When my mother realized we were taking part in the Iron Dome project, she asked how long it would take. When I said two years, she asked, 'What are the people of Sderot going to do for two years?' An elderly woman of over 80 is scolding me, and she's right," Barak says, going on to note that development was indeed significantly faster than what is usually the case: "It usually takes 10 years to develop systems like these, in the event that they succeed."

Barak, who finished his military service as a colonel in the Israeli navy, is not just a technology guy; he recognizes the strategic value that the system gives the decision makers.

"During these years we entered a new era," he says. "Beforehand, when they wanted to badger us, they [the enemy] would flick the switch and start firing rockets at us. In the present era, that has become less of a threat. Iron Dome will improve, and will grant a layer of protection that will enable us to become hysterical more slowly. Now the decision makers can choose when they are interested in getting into a conflict. The first thing the state is committed to is the safety of its population. I think the Iron Dome move should have been made several years earlier."

What about the issue of cost?

"If you reduce the cost of the radar - the system's priciest component - the cost of an additional battery is relatively minor. A situation where greater Tel Aviv has no coverage is unhealthy. Afterward, you can decide how many rockets to intercept and control the costs. It's not a cost on a level that a state needs to mull over."

The ministerial procurement committee recently approved a budget of NIS 750 million for the expansion of the Iron Dome system, after NIS 2.2 billion was already invested in the project over the past five years. Part of the funding for procuring the batteries came from America: It has provided $205 million and has committed to a further $675 million.

"The considerations are on the national level. It's not expensive, it's cheap - also in the [israeli] government's opinion," Barak explains. "In the current situation, if Iron Dome didn't exist there would have been a ground offensive long ago. Every day of fighting costs lots and lots of money, and that's even before the human casualties."

mPrest was able to design a sophisticated system quickly and at relatively low cost, based on software components that the company develops and markets to clients in other industries.

"Our system is very flexible," Barak says. "We can take an off-the-shelf product of ours and quickly adapt it to any kind of system. That flexibility was important in the Iron Dome project, which underwent many upheavals since the first operational experiment."

Strategic adaptation

The system is, specifically, based on previous mechanisms developed by mPrest, such as a command-and-control system that the vehicle-tracking company Ituran uses in many countries, in keeping with the requirements in each locale.

"When we moved to Iron Dome from the other command and controls systems we had done, it called for making a certain effort to add [different] command systems to the weapon," the CEO explains. This way, in the future, it will be possible to use more types of ammunition with the system against additional threats, without the need for further development on the part of mPrest.

One of the strong points of mPrest's technology is its ability to update all the components related to the system at the same time. "The interfaces between the systems and launchers in Iron Dome changed at least 20 times. Our ability to adapt our system quickly and cheaply is a strategic capability for us," Barak explains.

The savings are also due to the reduction in manpower needed to operate the system; today, the different Iron Dome batteries operate separately from each other, he adds: "Eventually, when we'll have 10, 15, or 40 batteries, we'll want to oversee everything from one place."

Another method for keeping expenditure down is to set limits on situations in which an interception will be carried out - in other words, to carefully consider under what conditions the system will fire a missile which reportedly costs up to $50,000.

Barak: "Financial savings are related in good part to the command and control system. From the moment a rocket has been launched at Israel, the system knows where it is going to fall. We have a map on which all the communities are marked. Based on the damage assessment, it can be determined how many intercepting missiles to launch according to the threat level of each rocket. For example, you can decide to give 100-percent protection to a site the policy makers decide is of critical importance. In the event that such a site is attacked, you can dispatch even three interceptors to protect it.

"You can also, for example, manufacture protection for schools during school hours only, and lower the level of defense at other times. The system gives policy makers maximum flexibility. They sit in air-conditioned rooms and set policy - and it can apply to all the batteries in the field."

Barak also discussed Iron Dome's main rival, Nautilus, which intercepts artillery fire with a laser-based system. It was tested in Israel and successfully intercepted rockets and mortar shells, but Israel and the United States decided to suspend the project and ultimately opt for Iron Dome.

One of the substantial advantages of Nautilus is the low costs of interception and development compared to those of Iron Dome. "I am familiar with the issue of Nautilus," Barak says. "There are people with vested interests who want to claim there is another solution. You have to understand the technology required. In the distant future there will be laser interceptions, but as of this moment, the cheapest and fastest solution was actually the one that was chosen. I was not a party to that decision."

In 2010, mPrest became a subsidiary of Rafael Advanced Defense Systems, which today holds 50 percent of its shares. According to Barak, "Rafael safeguards our independence. There were tenders as part of which we supplied command and control to Rafael, and also to its rival contender for the same tender. There were cases where we went only with the competitor. We enlist Rafael's help to expand our activities overseas. Without them, we would have to raise money from [venture] funds - and it would take us 10 years to do that.

"Everyone is pleased with this cooperation," the CEO continues. "A partnership of the sort we have can also fail. We've seen many mergers of this kind that failed. Both on our side and theirs there was no ego, and that is not a trivial matter in such companies. This triangle was joined by Elta, which has the best radar of its kind in the world. This is a collection of people whose primary interest is technological ...

"Yet another side was the Defense Ministry, which easily could have undermined the project. There are enormous budgetary constraints. Amid the flurry of emotions, their hand was stable on the wheel; they held the detractors at bay and made it to the finish line. In the end, the system was created."

Little press coverage

The story of mPrest is the story of dozens of private Israeli high-tech firms that operate under the media radar and are affiliated with the defense industries. They were founded by graduates of the national security agencies; deal with technology or developments that are based on know-how gained in the IDF; work closely with the major companies in the defense industry; provide solutions that protect infrastructures and facilities; are at the very forefront of technology; employ scores of workers; and their sales volumes are in the dozens of millions of shekels - yet nevertheless they have not received press coverage.

The companies in question win major tenders thanks to, among other things, their acquaintance with other bigwigs in the defense industry; as such, they do not need media exposure that could prove problematic in view of the sensitivity of the clientele.

mPrest Technologies was cofounded in 1996 by the entrepreneurs Eli Arlazoroff, Reuven Gamzon and Alexander Arlievsky, who hold senior posts in the company to this day. The company raised $4 million from the Pitango venture capital fund and other investors, and developed software solutions in the mobile field. In 2002, when the dot-com bubble burst and the technology realm was in crisis, the company reached the end of the road. Barak joined the revamped company, which changed its name to mPrest Systems, in 2003. Barak retained half the company's shares, and the original three partners held the rest.

"Our growth was in the triple digits at first, with very high profits relative to the industry," Barak recalls. "We are growing for a ninth year in a row. Today the growth is in the high double-digits. When I joined the company we sold NIS 2 million a year, and today we're at NIS 90 million in sales per year. That is meteoric growth."

The company has not raised additional capital in its present incarnation and, according to Barak, does not have any monetary problems. As for raising capital from the public, he doesn't rule it out in the future, but says the company has no need of further funding at present.

The technology and systems mPrest develops and markets are based on know-how and experience Barak gained in his previous job, in the navy: "In 1991, I set up the navy's division of command and control systems. We had 10 different systems - for gunboats, submarines and other craft. Every time we had to update, we'd have to go through all the systems and make sure everything was working. I led the move. For that, and for an article I published, I received the chief of staff's award. My recommendation was to develop a single command and control system, where it makes no difference whether it's on a plane or a submarine. That way, when you change something in one place in the application, it changes across the board. "The radar is the same radar," Barak adds, explaining the rationale behind uniting the command and control systems.

The flexibility of the system at the heart of his approach also became a strategic asset in the business arena. Using this approach, mPrest has created additional sources of income, not only in the defense industry but also in civil defense (homeland security ). For example, it provides a command-and-control answer to domestic security in cities.

"With Iron Dome," he notes, "we reached operational testing within a year - it generally takes between five and ten years - thanks to the fact that we already had the building blocks of the system, which operate in many countries. All we had to do was add the additions relevant to Iron Dome."

mPrest's existence is made possible thanks to its strong ties to the local defense industry - starting with those of its CEO, a colonel in the reserves, and ending with the workers, many of whom gained experience in the army. However, the company's major growth potential actually lies in developing solutions for the civilian sphere. The transition from defense to civilian markets is a familiar path in the Israeli high-tech industry: Even NICE Systems underwent a similar process.

One of mPrest's current projects involves protection of urban areas: "The simple idea is that no matter whose systems or what sensors [we use], I know how to unite them into a single picture - to ask questions, define policy - and operate them. Even if every sensor comes from a different manufacturer, I know how to normalize them into one picture."

The system makes it possible to generate a status picture of the various emergency forces' operations in a city and their locations, and call on them according to how events unfold.

Barak: "You can see a lot of homeland security systems, but you can't see systems with this flexibility. IEC chose us even though it already has five command and control systems that remained atrophied. We gave them a rule engine and they can add events."

Other company projects include security for New York airports, and command and control systems for radar.

The technological infrastructure that allowed mPrest to design the command and control system for Iron Dome is based on a rule engine, a mechanism for determining built-in responses to any instance that develops in the field. It is the security officer, or commander in charge, who devises and sets the rules in the command and control system - generally vis-a-vis events identified by sensors connected to the system, such as radar, security cameras or touch-sensitive fences.

For every rule the operator defines an order of actions, depending on the events the system has identified and the location where they occurred. In addition, one can define automatic procedures that will be triggered in accordance with a given situation - for example, a lockdown at a facility or a situation where text messages have to be dispatched to the troops. At any stage you can alter the rules and definitions that were set and adapt them to the changing circumstances. "The problem with command and control systems is that the client's demands change at an insane pace. By the time you finish developing, the system is out of date," Barak says.

mPrest's system is very simple for the end user, who doesn't have to think how to manage events. Instead, they follow an order of actions that has been defined by the security officer or policy makers, who are given absolute flexibility. That this system was chosen reflects a realization that the user interface is important not only to the general and consumer public in mobile applications, but also to professional clients.

"I brought my kids here during the school vacation and they decided to practice on the Iron Dome system. Learning to operate it is a matter of 10-15 minutes, maybe another three hours to learn all the definitions," Barak says, adding that this is only the beginning and that the project will expand in terms of the capabilities and solutions it provides.

"We have many projects around and there are a lot of expansions," he notes. "Iron Dome is just getting started ... Battery No. 5 [in Tel Aviv] is not like the other batteries. In systems of this kind there are countless versions, and the rate at which we are advancing is such that we will never be able to catch up with it."

Barak also anticipates commercial expansion: "Iron Dome will be sold to many countries. It will not necessarily deal with ballistic threats, but rather also with short-range antiaircraft fire. This is a system that knows how to intercept threats and doesn't care about them. Rafael knows how to take these missiles and adapt them for antiaircraft defense as well.

"We need to be careful about not getting too euphoric. Iron Dome is a feel-good project, there is national pride in it from a technological standpoint, and they [terror organizations] no longer have us by the throat, because the leadership has patience to make decisions. But a country doesn't have to let itself be fired upon. A solution to that has to be found. Iron Dome is the paracetamol that lowers the fever, but you have to treat the disease. We may be in a bit of euphoria because of the system's success. But such euphoria scares me a little."

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