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Remplacement du Famas fortement envisagé, étonnant personne n'en parle ici


Clairon

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Je viens de repenser à une vidéo d'un accrochage qui avait circulé (peu après Ouzbine je crois).

 

"Y'a un truc au pied de l'arbre, là"

"Quoi ?"

"C'est quoi le truc au pied de l'arbre"

"C'est un poulet, crétin !"

C'est la vidéo que j'ai posté plus haut avec la baraque au portail bleu ... j'ai essayer d'uploader le morceau sur youtube.

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Dans la situation dans laquelle cette section s'est retrouvée il n'y avait que 2 solutions :

- le "zéro embrouille"

- "action, réaction" et, après s'être assurée que les TP voient et fixent l'objectif, "faire boule de feu" pour aller défoncer la tronche au mec qui les retient derrière ce muret si longtemps.

Le lieutenant à la tête de cette section a choisi la première...bien naturellement.

Je me dis qu'il a fait le bon choix finalement...

Parce qu'il aurait choisi la 2e, outre le fait de monter un assaut devant des journalistes (il sert de fusible et saute illico si il y a de la casse, images a l'appui), quand je vois la non maitrise des fondamentaux je pense qu'il y aurait eu de la casse...et pas qu'un peu !

Il existe une version longue de cette vidéo qui explique beaucoup de chose.

- le "muret" a été défini comme limite extérieure du dispositif vis a vis des éléments OTAN, donc dépasser le muret c'est devenir un ennemi pour les hélicos US par exemple. Sauf si le chef de l'opération décide de déplacer tout le dispos sur les plan de tout le monde...

- Des la mise en place le CdG réclame vivement au CdS de poster sont groupe 100m plus loin au niveau de la mini coline ou il y a un autre muret et des arbres. Refusé par le CdS qui met ca sur le dos d'au dessus.

- il est explicitement refusé par le CdC qu'un groupe, celui qui est de l'autre coté de la mosquée, de faire mouvement vers l'avant pour contourner la position du/des tireur(s) par la droite.

- C'est le CdG du groupe qu'on voit a gauche qui réclame la manœuvre de l'autre groupe quand il pense avoir fixé le tireur d'en face.

- le lieutenant semble très "soumis" a l'autorité, en gros il ne réclame rien a la hiérarchie et passe sont temps a se justifier, "on a pas d'ordre pour ça", "ça a été refusé" etc. En pratique a la radio il ne réclame rien ou presque, ou juste du bout des lèvres. Les infos qu'ils remontent sont aussi laconique, le CdC n'a aucune chance d'avoir une idée précise de la situation merdique a cause de la position pourrie.

En fait la position est super pourrie. Il sont dos a un mur, a coté d'une mosquée sur laquelle ils n'ont pas le droit de monter pour voir mieux, et n'ont pas le droit d'aller faire un tour au delà du mur, absolu zéro profondeur tactique.

Et voila ce qu'il y a devant ...

xyDS0yt.jpg

Je ne sais pas si le CdC qui les a envoyé la en a conscience, mais ce qui est certain c'est que le lieutenant ne lui en fait jamais prendre conscience, il semble résigné du début a la fin.

Il me semble bien que les mecs passent la nuit là ... je sais plus si c'est la suivante ou la précédente, me semble que c'est la suivante. Pas vu de système de vision nocturne pendant les scènes de nuit.

Ce qui m'étonne c'est qu'on se mette sciemment dans des situations pareil alors qu'on sait pertinemment qu'on a pas l'armement qui va avec. En gros on a l'impression de s'attacher les mains dans le dos.

Le pire c'est que le groupe ici n'est pas trop mal équipé, avec une MG, probablement le groupe Eryx, un petit mortier pour déloger un personnel derrière un mur, deux ou trois coup d'AT4 etc.

Ici c'est une MG42 avec le trépied et le périscope qui aurait mitraillé pendant deux plombe le haut du mur ... a défaut de toucher le tireur ca aurait soulevé suffisament de poussiere pour qu'il n'y voit plus rien :lol:

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Il y a pas des cache flamme adapté qui évite de canalisé la "flamme" vers le bas? Les cache flamme basique des kalashnikov par exemple était plus long en bas qu'en haut, ca devait servir d'anti relevement, mais aussi a limité le souffle vers le bas non.

si, ils servent aussi de réducteurs. (attention je n'ai pas dit silencieux)

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Toute les vidéo qui passe au JT sont des opérations de communication à destination de la métropole pour que le civil lambda devant son plateau repas et sa télé se dise que oui nos braves soldats se battent courageusement.

Mais Il y a aussi beaucoup d’autres vidéos qui sont tournées en OPEX et qui sont ensuite analysées par l’EAM des armées pour faire progresser les modes de combats.  

Moi je connais bien cette boutique et je peux par exemple vous faire une petite analyse d’une vidéo public ou une section du 3 RIMA se fait clouée au sol par 3 snipers Taleb et ou aucune consigne de combats n’est respecté

 

Petite précision et pas des moindres.

La présence de journalistes embarqués impliquant pour le chef de section de respecter une seule consigne : "pas de couille, pas d'embrouille!"

 

Je rappelle aussi que, la mission que l'OTAN avait  confié aux forces françaises en Kapisa était de relier et garder ouvert l'axe Bagram-Jalalabad et qui passaient par les fameuses FOB mises en place par l'armée française : Tagab, Nijrab et Surobi.

Au départ l'armée française pensait remplir cette mission rapidement. 10 ans après la missions n’avait toujours pas été remplie malgré la présence sur place de 4 GTIA (groupements tactiques interarmes, soit l'équivalent de 4 bataillons) sur zone. Maintenant qu'on a plié les gaules et qu'on a rembarqué tout le monde.

On peux faire un petit débriefing :happy: .

 

Pour en revenir sur la vidéo:

 

https://www.youtube.com/watch?v=ABzkLrCVYno

La mission de cette section était de reconnaitre la fin de l’itinéraire matérialisé par un muret ( objectif )  

 

1 ) Ce n'est pas parce que ce muret la fin de l'itinéraire à reconnaitre que le chef de section ne doit pas moins faire preuve de ce qu'on appelle "l'intelligence de situation".

Si le lieutenant ne se rappelle pas de la définition de la mission "reconnaitre", il là le droit d'ouvrir son carnet de combat a un moment donné...idéalement avant de partir en mission!

Et sil il ne la connait pas du tout, faut revoir la formation aux Ecoles de Coetquidan et dans les écoles d'application des armes...

A défaut de le faire en arrivant donc sur cette limite et qu’on est pris à partie effectivement pile poil sur cette lim de faire un léger bond en arrière pour se redéployer sur une position plus favorable tout en gardant des vues sur cet objectif.

Je parle peut-être hébreu la pour certains mais pour tous ceux qui ont eu une instruction de cadre subalterne dans l'armée (caporal-chef d'équipe, sergent-chef de groupe ou lieutenant chef de section) ce n'est ni plus ni moins que l'application des textes et schémas définis dans les textes TTA et dans les manuelles infanteries type INF 202.

Aucun cadre militaire ne lui en aurait voulu de garder des vues sur le muret après avoir fait un bond en arriére!

Si il y en a, ils doivent eux aussi relire les manuels d'emploi ou se sortir de la tête cette mentalité "14-18" ou il ne faut pas céder un pouce de terrain à l'ennemi...c'est grotesque!

Mais donc quand bien même...

Depuis la professionnalisation, l'instruction au tir est dite celle de l'IST-C (instruction au tir de combat).

Premier échec : là on n'y est même pas!

L'agressivité n'est pas la et les consignes de maitrise et d'application des feux pas appliquées.

A se demander si il y a des chefs (de section, de groupe, d'équipe)...

Les mecs qui rafales en tenant le Famas ou la Minimi a bout de bras au-dessus de la tête c'est du niveau d'un milicien africain dans une guerre civile locale.

Quant au soldat qui tire une FLG (grenade a fusil, tirée avec son Famas donc) en tir pseudo courbe, sans visée préalable et qui ne fait pas but (normal!), il y a quelques années il aurait pris une claque de bon fonctionnement derrière la nuque pour le ramener sur terre.

La maitrise de sa consommation et de son unité de feu est vitale quand un engagement commence.

Le chef de groupe qui dit au chef de section "pas une bonne idée de passer la nuit ici"...bah je le comprends le pépère mais heureusement que Omar n'as pas de JVN et n'est pas peaufin au combat de nuit.

On comprend très bien d'ailleurs à ce moment-là que la consigne pour le lieutenant c'est effectivement de pas faire de casse et que cette consigne lui vient certainement de son commandant d'unité, qui la tient de son chef de corps, qui la tient de Paris...

Bah désole mais même sans parler de "gagner les cœurs et les esprits", pour ce qui est de réduire, neutraliser ou détruire les mecs en babouches et kalash avec cette stratégie là on n' est pas allé  loin.

Cet échec la n'est pas tactique donc mais stratégique

 

Mais c'est le 2e que je tire comme conclusion de la vidéo.

Les mecs entasses comme des fruits derrière le muret...

Un obus de mortier de 60 (même pas la peine de sortir du 81 ou du 120mm) ou une roquette ou grenade AP (antipersonnel) qui tombe dans le bouzin et c'est "game over" pour la section!

Le sniper talib serait à 2-300m? Très bien...que font les TP (tireurs de précision) agglutinés avec le reste de la section alors que leur fusil FR-F2 leur permet de delivrer des feux precis AP jusqu'a 600m?

Même sans parler des TP, on voit l'utilisation a un moment donne d'un LGI (lance grenade individuel) il me semble....tir au juge, n'importe comment sans avoir d'indication précise de la position du tireur isole talib. Là encore, si les TP travaillaient tout simplement selon les procédures 00 (infanterie) définies dans l'armée française, la lunette type APX ou Scrome J4 de grossissement 4 de leur fusil FR-F2 leur aurait permis si ils avaient bosse selon les canevas/schémas définis dans la doctrine d'emploi d'une unité d'infanterie d'indiquer aux servants des armes a tir courbe (le LGI) une position plus précise de ce sniper ennemi...ou de le traiter eux-mêmes si ils en avaient reçu l'ordre!

Il n'y a pas besoin de "gadget" comme le périscope que préconise Shor kan, les moyens d'observation organiques d'une section d'infanterie française sont largement suffisants aujourd'hui.

Echec numéro 3 donc.

Je reviens à ce que je disais plus haut : heureusement que en face ils n'avaient pas d'armes a tir courbe genre mortier (1 obus de 60mm je le répète suffit dans ce cas précis a mettre la section au tas) ou qu'ils n'utilisent pas leurs RPG-7 en tir courbe comme le faisaient les miliciens congolais a Brazza en 1997 au dessus de l'aéroport de la capitale (l'aéroport était sur la ligne de front, on évacuait pendant que les belligérants se mettaient sur la tronche) après avoir compris qu'une roquette de RPG-7 après 7-800m retombe en enclenchant son système d'autodestruction.

Ca ne casse pas le blindage d'un véhicule en retombant mais dans un cas comme celui-ci, la roquette qui retombe en explosant au niveau du muret projette assez de déchets et d'éclats pour mettre des mecs hors de combat.

Maintenant se pose une question, sur ce qui se passe en France quant à l'instruction.

Vu le rythme d'activité actuelle pour les unités d'infanterie.

Donc passages par le CENTAC et le CENZUB à Mailly et Suippes, au CEITO dans le Larzac et hop magie la mise en condition opérationnelle est faite, ils sont prêts a partir.

Sauf que j'en viens à me dire franchement que ce rythme d'activité interdit de revenir sur les fondamentaux parce que sur cette vidéo, ils ne sont clairement pas appliques!

Dans la situation dans laquelle cette section s'est retrouvée il n'y avait que 2 solutions :

- le "zéro embrouille"

- "action, réaction" et, après s'être assurée que les TP voient et fixent l'objectif, "faire boule de feu" pour aller défoncer la tronche au mec qui les retient derrière ce muret si longtemps.

Le lieutenant à la tête de cette section a choisi la première...bien naturellement.

Je me dis qu'il a fait le bon choix finalement...

Parce qu'il aurait choisi la 2e, outre le fait de monter un assaut devant des journalistes (il sert de fusible et saute illico si il y a de la casse, images a l'appui), quand je vois la non maitrise des fondamentaux je pense qu'il y aurait eu de la casse...et pas qu'un peu !

 

donc sa y est une vidéo et toute l'infanterie française à fait de la merde en Afgha  ?

je pense pas ...

 

depuis le début on a déjà pointé se que tu dis sur le niveau de certains personnels de cette  section  (ben oui parce qu'on voit qu'un seul groupe ) ...

 

l'armée a fait en fonction des choix politiques ,soit pas une grosse marge de manoeuvre pour faire le boulot ...

 

après faut pas demander la lune ...

 

il y a des chefs de GTIA qui se sont fait taper sur les doigts à cause de la casse alors qu'il y avait du résultat sur le terrain ...

 

et puis avec nos touristes journalistes sa a vachement compliqué la vie sur place ...

 

moi tout se que je vois s'est que les premiers à passé en Afgha ont essuyer les plâtres et que plus on a avancer dans le temps mieux a étaient préparé les unités qui ont relevé par la suite .

 

donc facile de juger les premiers mandats ...

 

certes le niveau de cette section est mauvais pour le travail de base ,mais laissé entendre que s'est le cas de tous sa m'agace sérieusement .

 

Au moins ça c'est de l'analyse

et les autres disent des bêtises ?

 

depuis le début on dit qu'on est pas avec une section de champions ...

 

 

 

moi j'en connait un qui est parti sans obus dans son blindé en mission au Mali ...juste 1000 coups pour la 7.62 mm ...

 

il y a eu de l'effort ,8 obus explo pour la prochaine sortie ...

 

sa s'est concret pour moi .

 

et pour le renfort qui n'est pas équipé comme les gens de Serval ,les rangers tiennent pas le choc ...

 

désolé rien d'agressif vis à vis de toi mais je l'ai un peu mauvaise .

 

 

 

Il existe une version longue de cette vidéo qui explique beaucoup de chose.

- le "muret" a été défini comme limite extérieure du dispositif vis a vis des éléments OTAN, donc dépasser le muret c'est devenir un ennemi pour les hélicos US par exemple. Sauf si le chef de l'opération décide de déplacer tout le dispos sur les plan de tout le monde...

- Des la mise en place le CdG réclame vivement au CdS de poster sont groupe 100m plus loin au niveau de la mini coline ou il y a un autre muret et des arbres. Refusé par le CdS qui met ca sur le dos d'au dessus.

- il est explicitement refusé par le CdC qu'un groupe, celui qui est de l'autre coté de la mosquée, de faire mouvement vers l'avant pour contourner la position du/des tireur(s) par la droite.

- C'est le CdG du groupe qu'on voit a gauche qui réclame la manœuvre de l'autre groupe quand il pense avoir fixé le tireur d'en face.

- le lieutenant semble très "soumis" a l'autorité, en gros il ne réclame rien a la hiérarchie et passe sont temps a se justifier, "on a pas d'ordre pour ça", "ça a été refusé" etc. En pratique a la radio il ne réclame rien ou presque, ou juste du bout des lèvres. Les infos qu'ils remontent sont aussi laconique, le CdC n'a aucune chance d'avoir une idée précise de la situation merdique a cause de la position pourrie.

En fait la position est super pourrie. Il sont dos a un mur, a coté d'une mosquée sur laquelle ils n'ont pas le droit de monter pour voir mieux, et n'ont pas le droit d'aller faire un tour au delà du mur, absolu zéro profondeur tactique.

Et voila ce qu'il y a devant ...

xyDS0yt.jpg

Je ne sais pas si le CdC qui les a envoyé la en a conscience, mais ce qui est certain c'est que le lieutenant ne lui en fait jamais prendre conscience, il semble résigné du début a la fin.

Il me semble bien que les mecs passent la nuit là ... je sais plus si c'est la suivante ou la précédente, me semble que c'est la suivante. Pas vu de système de vision nocturne pendant les scènes de nuit.

effectivement intéressant ton développement .

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Je n'ai jamais voulu dire que les autres interventions racontaient des conneries. Jje voulais juste signaler que l'on avait une analyse des évènements qui était construite et argumenté sur des éléments qui vont chercher leurs racines dans la doctrine et son application. Et que heureusement l'autre en face était seul, car si cela avait été une embuscade coordonnée la casse aurait été beaucoup plus grande chez nous.

 

Après pour ton fils en Opex, je comprend ton ressenti, avant c'était avec la bite et le couteau, maintenant il ne nous reste plus que le premier.

Modifié par Ptitponey
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donc sa y est une vidéo et toute l'infanterie française à fait de la merde en Afgha  ?

je pense pas ...

 

Je ne vois pas ou tu as lu ça, en tout cas c'est pas moi qui l'ai écris. 

 

Il faut juste que tu comprenne que lorsque l'on dit réduction du budget de la défense on pense compression d'effectifs et baisse des achats de matériels. Mais il y a aussi un facteur important à prendre en compte: le budget alloué à la formation et à l'entrainement. En effet des pilotes qui volent moins, des marins qui sortent moins en mer et des soldats qui ne partent pas en manœuvre perdent peu à peu leur compétence et peu à peu on risque non seulement de se retrouver avec une micro armée sous équipée, mais aussi sous entrainée. La recette idéale pour un désastre stratégique.

 

En Afghanistan nous sommes partie avec une armée qui avait terminé ça professionnalisation. Mais qui n'était pas encore professionnelle. Elle l'est devenu au fur et a mesure de ses engagements. Et surtout avec une hausse du budget de la défense.

 

Aujourd'hui le niveau général et à nouveau à la baisse suite au manque d'entrainements des unités.   

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Je n'ai jamais voulu dire que les autres interventions racontaient des conneries. Jje voulais juste signaler que l'on avait une analyse des évènements qui était construite et argumenté sur des éléments qui vont chercher leurs racines dans la doctrine et son application. Et que heureusement l'autre en face était seul, car si cela avait été une embuscade coordonnée la casse aurait été beaucoup plus grande chez nous.

 

Après pour ton fils en Opex, je comprend ton ressenti, avant c'était avec la bite et le couteau, maintenant il ne nous reste plus que le premier.

désolé d'avoir été si désagréable même si comme je l'ai précisé dans mon post il n' y avait rien d' agressif vis à vis de toi .

j'en suis sincèrement désolé.

le post de scarabée bien écrit avait une tendance à taper avec insistance sur le 3ème RIMa .

je ne remet pas en cause quoi que se soit mais se baser sur des vidéos et faire des généralités sa m' a fait de la peine .

des conneries il y en a eu même dans des régiments bien plus pointu que le 3ème RIMa .

comme je le disais les premiers mandats ont essuyé les plâtres permettant aux suivant d'améliorer le travail .

tout en sachant qu'on aura quand même des personnels ou cadre pas au top une fois la pression présente.

le truc c'est qu'on a a pas une caméra à chaque accrochage .

j'ai eu une impression de french bashing .

l' impression que j'ai est peut-être de la parano de ma part est si j'ai mal interprété le post de scarabée je m'en excuse d'avance.

comme je le dit sur cette vidéo on ne voit qu'un groupe et G4lly apporte des éléments.

en dehors de toute considération politique l' Afghanistan a permis de corriger pas mal de choses .

on l' a bien vu au fur et à mesure dans le temps.

quand le 3ème RIMa est monté à l' assaut a Verbanja s'est la décision du général sur place qui n' a pas attendu que le président de la république ou les patrons de l' ONU décide quoi que se soit .

certes on ne s'endort pas sur ses lauriers .

l' Afghanistan sur se point sa a était le contraire .

les politiques étaient bien plus présent .

pour le Mali on s'aperçoit que de se point de vue on a laissé géré nos militaires.dommage que de l'autre coté on réduit les budgets ...

enfin voilà si j'ai mal interprété le post de scarabée j'en suis désolé si mon post a été blessant .

amicalement.

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En Afghanistan nous sommes partie avec une armée qui avait terminé ça professionnalisation. Mais qui n'était pas encore professionnelle. Elle l'est devenu au fur et a mesure de ses engagements. Et surtout avec une hausse du budget de la défense.

En Afghanistan, nous avons envoyé des troupes qui avaient 6 mois de préparation dédiées. Et a même été projeté l'état-major d'une brigade prestigieuse qui a raté ses certifications OTAN.

quand le 3ème RIMa est monté à l' assaut a Verbanja s'est la décision du général sur place qui n' a pas attendu que le président de la république ou les patrons de l' ONU décide quoi que se soit.

C'est surtout l'ordre d'un général qui voulait que ce soit ses Troupes de marines qui interviennent. Mission préparée et exécutée dans la précipitation la plus pure alors que d'autres avaient recréé le poste ailleurs et s'entraînaient à la reprise. Et ces derniers apprennent "Les gars, arrêtez tout. Le RIMa est monté à l'assaut."

Mais comme il y a eu des morts, on évite de trop gratter.

Modifié par Serge
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Je ne vois pas ou tu as lu ça, en tout cas c'est pas moi qui l'ai écris. 

 

Il faut juste que tu comprenne que lorsque l'on dit réduction du budget de la défense on pense compression d'effectifs et baisse des achats de matériels. Mais il y a aussi un facteur important à prendre en compte: le budget alloué à la formation et à l'entrainement. En effet des pilotes qui volent moins, des marins qui sortent moins en mer et des soldats qui ne partent pas en manœuvre perdent peu à peu leur compétence et peu à peu on risque non seulement de se retrouver avec une micro armée sous équipée, mais aussi sous entrainée. La recette idéale pour un désastre stratégique.

 

En Afghanistan nous sommes partie avec une armée qui avait terminé ça professionnalisation. Mais qui n'était pas encore professionnelle. Elle l'est devenu au fur et a mesure de ses engagements. Et surtout avec une hausse du budget de la défense.

 

Aujourd'hui le niveau général et à nouveau à la baisse suite au manque d'entrainements des unités.

j'ai fait une réponse à ptyponey pour m'excuser et en même temps à toi aussi présenter mes excuses .

je comprend mieux se que tu expliques .

pour le 3ème RIMa s'était déjà une unité professionnelle bien avant la professionnilasition tout comme la majorité des régiments de la 9ème BIMa de l' époque.

mais le temps a passé et même une unité ayant une longue expérience de la professionnilasition subi une baisse de qualité avec moins de terrains .

quand mon fils a fait un CENTAC ,la FORAD était doté en munition à volonté tandis que eux n'avais même pas la dotation qui aurait correspondu a leur besoin.

désolé d'avoir mal interprété ton post ,sa m' arrive souvent et pas qu'avec toi .

s'est mon problème,je sur réagit par passion .

donc si vous pouviez accepter toi et ptitponey mes excuses j'en serais content .

amicalement.

En Afghanistan, nous avons envoyé des troupes qui avaient 6 mois de préparation dédiées. Et a même été projeté l'état-major d'une brigade prestigieuse qui a raté ses certifications OTAN.

C'est surtout l'ordre d'un général qui voulait que ce soit ses Troupes de marines qui interviennent. Mission préparée et exécutée dans la précipitation alors que d'autres avaient recréés le poste ailleurs et s'entraînait à la reprise.

Mais comme il y a eu des morts, on évite de trop gratter.

j'ai un peu de mal à saisir ...

qui a eu le temps de se préparer?

pour moi s'est vague .

avait on le temps de laisser les serbes sur le fait accompli ?

les casques bleus français avaient déjà été humilier,fallait il laisser à d'autres de le faire ?

les unités présente connaissaient le poste .

le capitaine a expliqué son assaut et a été l' un des protagonistes dès le début.

si tu as plus de précision sa serait plus clair .

moi j'ai surtout retenu la notion de temps et d'urgence .

les FS auraient du faire le boulot ?

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Toute les vidéo qui passe au JT sont des opérations de communication à destination de la métropole pour que le civil lambda devant son plateau repas et sa télé se dise que oui nos braves soldats se battent courageusement.

Mais Il y a aussi beaucoup d’autres vidéos qui sont tournées en OPEX et qui sont ensuite analysées par l’EAM des armées pour faire progresser les modes de combats.  

Moi je connais bien cette boutique et je peux par exemple vous faire une petite analyse d’une vidéo public ou une section du 3 RIMA se fait clouée au sol par 3 snipers Taleb et ou aucune consigne de combats n’est respecté

 

Petite précision et pas des moindres.

La présence de journalistes embarqués impliquant pour le chef de section de respecter une seule consigne : "pas de couille, pas d'embrouille!"

 

Je rappelle aussi que, la mission que l'OTAN avait  confié aux forces françaises en Kapisa était de relier et garder ouvert l'axe Bagram-Jalalabad et qui passaient par les fameuses FOB mises en place par l'armée française : Tagab, Nijrab et Surobi.

Au départ l'armée française pensait remplir cette mission rapidement. 10 ans après la missions n’avait toujours pas été remplie malgré la présence sur place de 4 GTIA (groupements tactiques interarmes, soit l'équivalent de 4 bataillons) sur zone. Maintenant qu'on a plié les gaules et qu'on a rembarqué tout le monde.

On peux faire un petit débriefing :happy: .

 

Pour en revenir sur la vidéo:

 

https://www.youtube.com/watch?v=ABzkLrCVYno

La mission de cette section était de reconnaitre la fin de l’itinéraire matérialisé par un muret ( objectif )  

 

1 ) Ce n'est pas parce que ce muret la fin de l'itinéraire à reconnaitre que le chef de section ne doit pas moins faire preuve de ce qu'on appelle "l'intelligence de situation".

Si le lieutenant ne se rappelle pas de la définition de la mission "reconnaitre", il là le droit d'ouvrir son carnet de combat a un moment donné...idéalement avant de partir en mission!

Et sil il ne la connait pas du tout, faut revoir la formation aux Ecoles de Coetquidan et dans les écoles d'application des armes...

A défaut de le faire en arrivant donc sur cette limite et qu’on est pris à partie effectivement pile poil sur cette lim de faire un léger bond en arrière pour se redéployer sur une position plus favorable tout en gardant des vues sur cet objectif.

Je parle peut-être hébreu la pour certains mais pour tous ceux qui ont eu une instruction de cadre subalterne dans l'armée (caporal-chef d'équipe, sergent-chef de groupe ou lieutenant chef de section) ce n'est ni plus ni moins que l'application des textes et schémas définis dans les textes TTA et dans les manuelles infanteries type INF 202.

Aucun cadre militaire ne lui en aurait voulu de garder des vues sur le muret après avoir fait un bond en arriére!

Si il y en a, ils doivent eux aussi relire les manuels d'emploi ou se sortir de la tête cette mentalité "14-18" ou il ne faut pas céder un pouce de terrain à l'ennemi...c'est grotesque!

Mais donc quand bien même...

Depuis la professionnalisation, l'instruction au tir est dite celle de l'IST-C (instruction au tir de combat).

Premier échec : là on n'y est même pas!

L'agressivité n'est pas la et les consignes de maitrise et d'application des feux pas appliquées.

A se demander si il y a des chefs (de section, de groupe, d'équipe)...

Les mecs qui rafales en tenant le Famas ou la Minimi a bout de bras au-dessus de la tête c'est du niveau d'un milicien africain dans une guerre civile locale.

Quant au soldat qui tire une FLG (grenade a fusil, tirée avec son Famas donc) en tir pseudo courbe, sans visée préalable et qui ne fait pas but (normal!), il y a quelques années il aurait pris une claque de bon fonctionnement derrière la nuque pour le ramener sur terre.

La maitrise de sa consommation et de son unité de feu est vitale quand un engagement commence.

Le chef de groupe qui dit au chef de section "pas une bonne idée de passer la nuit ici"...bah je le comprends le pépère mais heureusement que Omar n'as pas de JVN et n'est pas peaufin au combat de nuit.

On comprend très bien d'ailleurs à ce moment-là que la consigne pour le lieutenant c'est effectivement de pas faire de casse et que cette consigne lui vient certainement de son commandant d'unité, qui la tient de son chef de corps, qui la tient de Paris...

Bah désole mais même sans parler de "gagner les cœurs et les esprits", pour ce qui est de réduire, neutraliser ou détruire les mecs en babouches et kalash avec cette stratégie là on n' est pas allé  loin.

Cet échec la n'est pas tactique donc mais stratégique

 

Mais c'est le 2e que je tire comme conclusion de la vidéo.

Les mecs entasses comme des fruits derrière le muret...

Un obus de mortier de 60 (même pas la peine de sortir du 81 ou du 120mm) ou une roquette ou grenade AP (antipersonnel) qui tombe dans le bouzin et c'est "game over" pour la section!

Le sniper talib serait à 2-300m? Très bien...que font les TP (tireurs de précision) agglutinés avec le reste de la section alors que leur fusil FR-F2 leur permet de delivrer des feux precis AP jusqu'a 600m?

Même sans parler des TP, on voit l'utilisation a un moment donne d'un LGI (lance grenade individuel) il me semble....tir au juge, n'importe comment sans avoir d'indication précise de la position du tireur isole talib. Là encore, si les TP travaillaient tout simplement selon les procédures 00 (infanterie) définies dans l'armée française, la lunette type APX ou Scrome J4 de grossissement 4 de leur fusil FR-F2 leur aurait permis si ils avaient bosse selon les canevas/schémas définis dans la doctrine d'emploi d'une unité d'infanterie d'indiquer aux servants des armes a tir courbe (le LGI) une position plus précise de ce sniper ennemi...ou de le traiter eux-mêmes si ils en avaient reçu l'ordre!

Il n'y a pas besoin de "gadget" comme le périscope que préconise Shor kan, les moyens d'observation organiques d'une section d'infanterie française sont largement suffisants aujourd'hui.

Echec numéro 3 donc.

Je reviens à ce que je disais plus haut : heureusement que en face ils n'avaient pas d'armes a tir courbe genre mortier (1 obus de 60mm je le répète suffit dans ce cas précis a mettre la section au tas) ou qu'ils n'utilisent pas leurs RPG-7 en tir courbe comme le faisaient les miliciens congolais a Brazza en 1997 au dessus de l'aéroport de la capitale (l'aéroport était sur la ligne de front, on évacuait pendant que les belligérants se mettaient sur la tronche) après avoir compris qu'une roquette de RPG-7 après 7-800m retombe en enclenchant son système d'autodestruction.

Ca ne casse pas le blindage d'un véhicule en retombant mais dans un cas comme celui-ci, la roquette qui retombe en explosant au niveau du muret projette assez de déchets et d'éclats pour mettre des mecs hors de combat.

Maintenant se pose une question, sur ce qui se passe en France quant à l'instruction.

Vu le rythme d'activité actuelle pour les unités d'infanterie.

Donc passages par le CENTAC et le CENZUB à Mailly et Suippes, au CEITO dans le Larzac et hop magie la mise en condition opérationnelle est faite, ils sont prêts a partir.

Sauf que j'en viens à me dire franchement que ce rythme d'activité interdit de revenir sur les fondamentaux parce que sur cette vidéo, ils ne sont clairement pas appliques!

Dans la situation dans laquelle cette section s'est retrouvée il n'y avait que 2 solutions :

- le "zéro embrouille"

- "action, réaction" et, après s'être assurée que les TP voient et fixent l'objectif, "faire boule de feu" pour aller défoncer la tronche au mec qui les retient derrière ce muret si longtemps.

Le lieutenant à la tête de cette section a choisi la première...bien naturellement.

Je me dis qu'il a fait le bon choix finalement...

Parce qu'il aurait choisi la 2e, outre le fait de monter un assaut devant des journalistes (il sert de fusible et saute illico si il y a de la casse, images a l'appui), quand je vois la non maitrise des fondamentaux je pense qu'il y aurait eu de la casse...et pas qu'un peu !

Scarabée ton post soulève quelques questions.

Si les vidéos sont analysées explique moi pourquoi l'INF 202 n'a quasiment pas évolué depuis 1999?

Pourquoi, alors que l'échelon engagé au contact est principalement la section et le groupe il y a si peu de documents qui traitent spécifiquement du travail à ces échelons?

Cet échec de la mission n'est il pas dut justement au manque de remise en question de nos procédures aux petits échelons? Ou sont les retex et analyses du CDEF en dessous du SGTIA?

La formation des petits échelons méritent peut être d’être revue, les schémas enseignés ne sont ils pas doctrinalement conformes, au détriment de l'imagination tactique, pour celà encore faudrait il que l'on arrête de noter les gens dans les centres d'entrainement, pour leur apprendre à se tromper et donc à accumuler l'expérience.

Concernant l'application des feux l'ISTC est une méthode quasi uniquement individuel, ou sont les documents définissant les méthodes collectives d'application des feux?

L'ISTC ne comprend pas les feux collectifs de zone, de neutralisation et à priori, alors que les NTTC (cf perroti) les intégrait pourtant, qu'est ce qui explique cette perte en ligne?

Beaucoup intèrprète la règle d'ISTC "etre sur de son objectif" par etre sur de tirer sur un individu, un mur, une fenetre, une lisière etc. ne sont ils pas des objectifs?

Bref pour appliquer des schémas doctrinaux encore faut il que ces schémas existent et soient enseignés quelque part.

Enfin pour écrire ces documents peut etre des gens expérimentés dans le domaine sont ils nécessaires, combien de document sont écrit par des chefs de groupe pour des chefs de groupe, des cds pour des cds?

Nous donnent on vraiment les moyens d'une instruction réaliste? Emploi des airsofts interdit, emploi des simmunitions interdit, nombre de munitions limité. Quels moyens humains et matériels sont consacrés à la mise en condition opérationnelle décentralisée dans les unités? Nombre de spécialistes du tir, de la zub, de la tactique etc. dans un BOI?

 

J'ai éssayé d'etre bref.

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Scarabée ton post soulève quelques questions.

Si les vidéos sont analysées explique moi pourquoi l'INF 202 n'a quasiment pas évolué depuis 1999?

Pourquoi, alors que l'échelon engagé au contact est principalement la section et le groupe il y a si peu de documents qui traitent spécifiquement du travail à ces échelons?

Cet échec de la mission n'est il pas dut justement au manque de remise en question de nos procédures aux petits échelons? Ou sont les retex et analyses du CDEF en dessous du SGTIA?

La formation des petits échelons méritent peut être d’être revue, les schémas enseignés ne sont ils pas doctrinalement conformes, au détriment de l'imagination tactique, pour celà encore faudrait il que l'on arrête de noter les gens dans les centres d'entrainement, pour leur apprendre à se tromper et donc à accumuler l'expérience.

Concernant l'application des feux l'ISTC est une méthode quasi uniquement individuel, ou sont les documents définissant les méthodes collectives d'application des feux?

L'ISTC ne comprend pas les feux collectifs de zone, de neutralisation et à priori, alors que les NTTC (cf perroti) les intégrait pourtant, qu'est ce qui explique cette perte en ligne?

Beaucoup intèrprète la règle d'ISTC "etre sur de son objectif" par etre sur de tirer sur un individu, un mur, une fenetre, une lisière etc. ne sont ils pas des objectifs?

Bref pour appliquer des schémas doctrinaux encore faut il que ces schémas existent et soient enseignés quelque part.

Enfin pour écrire ces documents peut etre des gens expérimentés dans le domaine sont ils nécessaires, combien de document sont écrit par des chefs de groupe pour des chefs de groupe, des cds pour des cds?

Nous donnent on vraiment les moyens d'une instruction réaliste? Emploi des airsofts interdit, emploi des simmunitions interdit, nombre de munitions limité. Quels moyens humains et matériels sont consacrés à la mise en condition opérationnelle décentralisée dans les unités? Nombre de spécialistes du tir, de la zub, de la tactique etc. dans un BOI?

 

J'ai éssayé d'etre bref.

pour l' ISTC je pense que Scarabé faisait allusion au tir à la Libanaise.

pour le reste effectivement ton développement est très intéressant.

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Bref pour appliquer des schémas doctrinaux encore faut il que ces schémas existent et soient enseignés quelque part.

Enfin pour écrire ces documents peut etre des gens expérimentés dans le domaine sont ils nécessaires, combien de document sont écrit par des chefs de groupe pour des chefs de groupe, des cds pour des cds?

Nous donnent on vraiment les moyens d'une instruction réaliste? Emploi des airsofts interdit, emploi des simmunitions interdit, nombre de munitions limité. Quels moyens humains et matériels sont consacrés à la mise en condition opérationnelle décentralisée dans les unités? Nombre de spécialistes du tir, de la zub, de la tactique etc. dans un BOI?

 

J'ai éssayé d'etre bref.

 

Tu as raison mais il y a quand même certaines procédures à appliquer.

 

Par exemple lors de l’instruction TAC il y a des tubes qui doivent être mis en place en cas d’accrochage.  

Les techniques d’action immédiate permettent d’instruire le tir au niveau collectif (équipe et groupe) ces technique facilite la réaction d’extrême urgence face à un rencontre imprévue qui impose une réaction immédiate des chefs d’éléments.

Les tubes sont des procédures qui permettent à une équipe, ou à un groupe de combat, pris à partie par un ennemi embusqué localisé, d’agir par le feu et le mouvement, dans les meilleures conditions en s’adaptant à la configuration du terrain. Le tube avant est considéré comme une action offensive les tubes arrière et latéraux est considéré comme une action défensive.

 

Sur la vidéo du 8 RPIMA posté plus haut le chef de groupe applique un tube latéral pour se sortir de l’embuscade et le mouvement semble bien coordonné.  

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Au fait pourquoi les simmunitions sont-elles interdites ? ça semble le moyen d'entrainement idéal. C'est certes un peu dangereux, en tout cas plus que les paintballs et l'airsoft, mais à la rigueur c'est pas plus mal, ça oblige tout le monde à faire gaffe au consignes de sécurités. Et d'autres armées arrivent à les utiliser sans qu'il y ait mort d'homme. Elles sont même utilisées par les US, alors même que se sont les premiers à prendre des mesures de sécurités ridicules.

Le FAMAS est-il seulement compatible avec leur usage ?...

 

 

ça me parait vraiment passer à coté d'un outil génial. J'ai souvenir d'une démo à blanc où tous les soldats avaient la main gauche sur le levier d'armement et le ramener manuellement en arrière à chaque tir, c'est juste ridicule et en plus à force ça peut faire prendre de mauvaises habitudes.

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Tu as raison mais il y a quand même certaines procédures à appliquer.

Par exemple lors de l’instruction TAC il y a des tubes qui doivent être mis en place en cas d’accrochage.

Les techniques d’action immédiate permettent d’instruire le tir au niveau collectif (équipe et groupe) ces technique facilite la réaction d’extrême urgence face à un rencontre imprévue qui impose une réaction immédiate des chefs d’éléments.

Les tubes sont des procédures qui permettent à une équipe, ou à un groupe de combat, pris à partie par un ennemi embusqué localisé, d’agir par le feu et le mouvement, dans les meilleures conditions en s’adaptant à la configuration du terrain. Le tube avant est considéré comme une action offensive les tubes arrière et latéraux est considéré comme une action défensive.

Sur la vidéo du 8 RPIMA posté plus haut le chef de groupe applique un tube latéral pour se sortir de l’embuscade et le mouvement semble bien coordonné.

Non. Pas les tubes.

Ce sont des procédures de contact en espace particulier où les déploiements ne sont pas possible. Dans l'AdT, de nombreuses choses sont enseignées, le problème est que personne ne sait à quoi ça sert. Les tubes, on les fait car c'est sexy à voir. Le problème est que ce sont des méthodes que l'on ne peut pas employer comme ça. À moins de vouloir mourir.

Le problème est tout simplement que les principes tactiques ne sont plus enseignés. Ainsi, personne n'a encore compris ce à quoi sert l'ISTC. De toute façon personne ne comprenait pas pourquoi la Montauban ne marche pas.

Au fait pourquoi les simmunitions sont-elles interdites ? ça semble le moyen d'entrainement idéal. C'est certes un peu dangereux, en tout cas plus que les paintballs et l'airsoft, mais à la rigueur c'est pas plus mal, ça oblige tout le monde à faire gaffe au consignes de sécurités. Et d'autres armées arrivent à les utiliser sans qu'il y ait mort d'homme. Elles sont même utilisées par les US, alors même que se sont les premiers à prendre des mesures de sécurités ridicules.

Le FAMAS est-il seulement compatible avec leur usage ?...

ça me parait vraiment passer à coté d'un outil génial.

Simunition est vraiment très bien.

S'il n'y en a pas, c'est pour des raisons de prix. De plus, le Famas est trop peu vendu. Avec les M16 et Glock, le marché est énorme.

Et enfin, tout le monde n'aime pas l'innovation.

Modifié par Serge
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Simunition coute très cher, seul les FS et des centres y ont accès. Les TAI sont un outil intéressant. Mais elles doivent être enseignées dans un cadre tactique précis, ce qu'interdisent nos pas de tir. Et justement l'ensemble des réactions collectives aux situation tactiques devraient faire l'objet de procédures arrêtées. En gros les TAI ne devraient pas être enseignées dans le cadre du tir, car c'est les dénaturées, et devraient etre étendu à d'autres procédures que les 3 tubes enseignées.  

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"en dehors de toute considération politique l' Afghanistan a permis de corriger pas mal de choses .
on l' a bien vu au fur et à mesure dans le temps."

 

Cette phrase me gêne considérablement.

 

Le Liban a permis de corriger considérablement les choses....

Au Kosovo , nous avons beaucoup appris......

l' Afghanistan a permis de corriger pas mal de choses.......

Au Mali., on s'est rendu compte...........

En Centrafrique, nous avons appris à ........

 

je ne veux ni faire du french bashing, ni du mauvais esprit, ni de la provoc (quoique ...un peu quand même...).....

 

Mais "heureusement" (!) que l'EMAT a quelques "petites guerres" pour  se faire la main.....parce qu’autrement ils seraient manifestement dépassés par beaucoup de choses!

 

C'est un grande tradition d'être en retard d'un guerre.....

 

Ne pas oublier également que ces "conflits"   sont  asymétriques.......qu'adviendrait-il face à une opposition plus musclée?

 

Bon c'est vrai que dans cas les Us viendraient à notre secours ....

Modifié par ULYSSE
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Les TAI sont un outil intéressant. Mais elles doivent être enseignées dans un cadre tactique précis, ce qu'interdisent nos pas de tir.

Juste un petit détail sur ce point pour ceux qui ne connaissent pas ce problème auquel sont confrontés les unités.

Techniquement, tout les champs de tir (installation de tir à l'air libre) permettent le tir en mouvement (tirer en marchant, en se retournant). Le vrai point bloquant est le règlement du champs de tir.

En effet, dans le règlement du champ de tir, s'il est mis que les distances de tir sont 25, 50, 75, 100, 150 et 200m, cela signifie que les tireurs sont à l'une de ces distances et pas entre les deux. Si le règlement dit que le tir est possible de 5m à 50m, le tireur peut être à toute distance entre 5m et 50m. De plus, le règlement du champ de tir que doit respecter le directeur de tir (celui qui est responsable de la séance) peut explicitement interdire le tir en mouvement. En cas de contrôle, le DT s'en prend plein la g...le s'il est pris à une distance intermédiaire ou ses hommes en train de bouger.

Au niveau technique, la différence entre les deux ne demande pas grand chose. Il fait que la zone où l'on est autorisée à tirer soit plate et praticable à pieds. Le nœud du problème est que le règlement est une pièce juridique en cas d'accident. Et beaucoup d'officiers de tir (cadre en charge de la gestion des installations de tir d'un camp) font tout pour ne pas faire évoluer les consignes de tir de leurs installations.

On trouve même le cas de certains qui font des aménagements avec leur budget pour figer la situation. C'est à dire qu'au lieu de rendre tout le champ de tir le plus plat possible (ou au-moins la borne des 0 à 100m), ils sur-élèvent les positions de tir. Une fois que c'est fait, plus personne ne demande de changer le règlement car il faudrait reniveler le terrain.

En fait, le tir : tout le monde s'en fout.

Modifié par Serge
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Scarabée ton post soulève quelques questions.

Si les vidéos sont analysées explique moi pourquoi l'INF 202 n'a quasiment pas évolué depuis 1999?

Pourquoi, alors que l'échelon engagé au contact est principalement la section et le groupe il y a si peu de documents qui traitent spécifiquement du travail à ces échelons?

Cet échec de la mission n'est il pas dut justement au manque de remise en question de nos procédures aux petits échelons? Ou sont les retex et analyses du CDEF en dessous du SGTIA?

La formation des petits échelons méritent peut être d’être revue, les schémas enseignés ne sont ils pas doctrinalement conformes, au détriment de l'imagination tactique, pour celà encore faudrait il que l'on arrête de noter les gens dans les centres d'entrainement, pour leur apprendre à se tromper et donc à accumuler l'expérience.

Concernant l'application des feux l'ISTC est une méthode quasi uniquement individuel, ou sont les documents définissant les méthodes collectives d'application des feux?

L'ISTC ne comprend pas les feux collectifs de zone, de neutralisation et à priori, alors que les NTTC (cf perroti) les intégrait pourtant, qu'est ce qui explique cette perte en ligne?

Beaucoup intèrprète la règle d'ISTC "etre sur de son objectif" par etre sur de tirer sur un individu, un mur, une fenetre, une lisière etc. ne sont ils pas des objectifs?

Bref pour appliquer des schémas doctrinaux encore faut il que ces schémas existent et soient enseignés quelque part.

Enfin pour écrire ces documents peut etre des gens expérimentés dans le domaine sont ils nécessaires, combien de document sont écrit par des chefs de groupe pour des chefs de groupe, des cds pour des cds?

Nous donnent on vraiment les moyens d'une instruction réaliste? Emploi des airsofts interdit, emploi des simmunitions interdit, nombre de munitions limité. Quels moyens humains et matériels sont consacrés à la mise en condition opérationnelle décentralisée dans les unités? Nombre de spécialistes du tir, de la zub, de la tactique etc. dans un BOI?

 

J'ai éssayé d'etre bref.

++++

Quand on a pas les moyens d'avoir une AT nombreuse et équipée, on met le paquet sur la formation........et son corollaire: la cohésion.

On essaie pour y arriver de créer les conditions (statut,mobilité, rémunérations......) pour maintenir les mêmes équipes dans le temps .

 

Ce n'est pas le cas actuellement.

Modifié par ULYSSE
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