Titus K Posté(e) le 26 mars 2024 Share Posté(e) le 26 mars 2024 (modifié) Il y a 1 heure, rendbo a dit : oh non, une empreinte ridicule avec des batteries anti missiles et les quartiers de vie, sans doute plutôt opérées par les troupes "loyales" au gouvernement, donc à l'AS/EAU/(nous?) On pourrait demander aux ukrainiens de nous redonner la batterie SAMP/T ? Modifié le 26 mars 2024 par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 26 mars 2024 Share Posté(e) le 26 mars 2024 il y a une heure, fraisedesbois a dit : On pourrait pas le faire depuis Djibouti? je suppose que si c'était possible on l'aurait fait (d'ailleurs le 2000 venait de djibouti) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 26 mars 2024 Share Posté(e) le 26 mars 2024 Il y a 4 heures, rendbo a dit : oh non, une empreinte ridicule avec des batteries anti missiles et les quartiers de vie, sans doute plutôt opérées par les troupes "loyales" au gouvernement, donc à l'AS/EAU/(nous?) Je suppose que si c’était possible on l’aurait fait. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 15 avril 2024 Share Posté(e) le 15 avril 2024 un peu d'histoire qui explique la situation actuelle du pays. enjoy 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hibernatus Posté(e) le 14 décembre Share Posté(e) le 14 décembre Les lignes bougent au Yémen : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/12/12/au-yemen-le-fragile-equilibre-du-gouvernement-mis-a-mal-par-la-poussee-des-separatistes-sudistes_6657100_3210.html?search-type=classic&ise_click_rank=1 Au Yémen, le fragile équilibre du gouvernement mis à mal par la poussée des séparatistes sudistes La coalition de groupes politiques et de milices réunis au sein du Conseil de transition du Sud (STC) a pris le contrôle de tout le territoire de l’ancien Yémen du Sud, avec l’assentiment des Emirats arabes unis. Par Louis Imbert A la faveur d’une avancée éclair, les séparatistes du Yémen du Sud ont pris le contrôle, depuis début décembre, de l’ensemble du territoire qui constituait l’ancienne République populaire du Sud, du temps de la guerre froide, jusqu’à la réunification du pays en 1990. Ils se sont emparés des deux grandes provinces de l’Est, l’Hadramaout et Al-Mahra, se rendant maîtres, au passage, de sites pétroliers et de 600 kilomètres de frontière avec l’Arabie saoudite comme de l’ensemble de la frontière avec Oman. Le gouvernement de coalition, mis en place par l’Arabie saoudite en 2022, a été contraint de quitter Aden, la grande ville du Sud, après ses protecteurs saoudiens. Ce nouvel équilibre s’est établi en bonne part sans combats et demeure mouvant, mais la carte du pays s’en trouve déjà bouleversée, tout autour de l’Etat que les houthistes bâtissent dans la capitale, Sanaa, et le nord du pays. L’occasion serait tentante pour les séparatistes, une coalition de groupes politiques et de milices réunis au sein du Conseil de transition du Sud (STC), de déclarer l’indépendance immédiatement après cette victoire inattendue. Mais ils ne semblent pas pressés. Est-ce pour ne pas embarrasser leur parrain du Golfe, les Emirats arabes unis ? Selon nos informations, ceux-ci ont donné le feu vert à l’assaut, l’ont suivi pas à pas et surveillent leurs rares prises de parole. « Au minimum, les Emirats n’ont pas dit non à leurs protégés, sans quoi jamais ils ne se seraient lancés dans une telle conquête », estime pour sa part Thomas Juneau, de l’université d’Ottawa (Canada), chercheur associé au Centre de Sanaa pour les études stratégiques. Humiliation saoudienne Les Emirats entraînent et équipent les séparatistes depuis 2016. Ils ferraillent depuis une décennie au Yémen contre le parti Al-Islah, issu des Frères musulmans, mouvement islamiste transnational que l’administration Trump a entrepris de classer comme « organisation terroriste ». Abou Dhabi affirme demeurer dans la ligne saoudienne de « soutien à un processus politique » censé régler le conflit yéménite, et réaffirme sa neutralité sur la question de l’indépendance du Sud. L’Arabie saoudite soutenait pour sa part les chefs d’Al-Islah dans leur bastion de l’Hadramaout. Riyad subit donc une humiliation dans cette province qui n’est au fond qu’une extension du territoire saoudien dans l’esprit de ses dirigeants. Un défi de sécurité nationale se pose désormais à eux. C’est une conquête à la yéménite qui a eu lieu ces derniers jours : peu de combats, peu de morts, des soldats prévenus de l’avancée des troupes ennemies qui désertent leurs points de contrôle sur les routes et qui tombent prestement l’uniforme ; des changements de drapeaux aux mâts des bâtiments officiels, en attendant que les grandes familles des provinces s’arrangent entre elles. Au moins 10 000 hommes, équipés de blindés légers et d’artillerie, ont fait route à travers le vaste plateau désertique de l’Hadramaout, qui s’étend sur plus d’un tiers du pays et demeure peu peuplé, en direction de la ville de Seyoun. Cette cité du nord, nichée à l’abri de ses falaises dans une longue vallée qui s’étend vers la frontière omanaise, est le fief de l’ancien vice-président Ali Mohsen, en exil en Arabie saoudite, et de la 1re brigade de l’armée nationale yéménite. Ces hommes tenaient dans la vallée un important réseau de contrebande, qui contribuait à alimenter les houthistes en armes – des membres de mêmes familles, voire des frères, occupent de hautes fonctions dans les deux camps. L’armée dialoguait aussi avec les djihadistes d’Al-Qaida, présents dans la vallée. Combien de militaires saoudiens y étaient stationnés à la veille de l’assaut : quelques centaines ou plus d’un millier ? Le fait est qu’ils se sont évanouis dans la nature. Quelques heures avant l’assaut sur Seyoun, le vice-gouverneur de la région, Amr Ben Habrish, un cheikh tribal lié à Riyad, avait conclu non loin, à Al-Masila, un accord d’apaisement entre les deux partis. Les séparatistes ont passé outre, s’emparant rapidement de l’aéroport, des bases et des dépôts d’armes. Huit vice-présidents indépendants Des chefs de la 1re brigade ont trouvé refuge dans la grande ville de Marib, qui ouvre la route des hautes montagnes où règnent les houthistes. C’est la dernière province du Nord qui échappe à l’emprise de ces rebelles. Les autorités locales y sont proches du parti Al-Islah, mais tribales avant tout. Les séparatistes n’ont jamais pleinement joué le jeu du gouvernement collégial mis en place sous la tutelle de l’Arabie saoudite en mars 2023. Doté de huit vice-présidents indépendants, cet organe mal financé, et miné par les accusations de corruption, se déchire aujourd’hui. Sa capitale temporaire, Aden, est le laboratoire de son échec : la population a doublé, atteignant plus de 3 millions d’âmes durant la guerre, les services y sont inexistants, la couverture électrique parcellaire. « Deux semaines avant sa fuite, le président Rachad Al-Alimi me disait ne plus voir la moindre issue », raconte Bashrahil Hisham Bashrahil, patron du quotidien Al-Ayyam d’Aden. Les séparatistes ont contribué à cet échec. Leurs chefs militaires se sont taillé de petits fiefs dans Aden et captaient les ressources de son port. Ils contrôlaient aussi des provinces alentour, mais demeuraient eux-mêmes faibles. « Leur coalition paraissait au bord de la dissolution ces derniers mois, avant leur avancée militaire », rappelle M. Bashrahil. Leur chef, Aidarous Al-Zoubeidi, est critiqué au sein même du mouvement séparatiste, comme le petit clan de militaires qui l’entourent, issus de sa province d’Al-Dhale. M. Al-Zoubeidi va et vient entre les Emirats et la résidence présidentielle d’Al-Maachiq, juchée sur une éminence d’Aden, dont il a désormais seul la charge. En discussion avec Israël Dans ces conditions, « on peut se demander comment les séparatistes pourront tenir et administrer un territoire qu’ils ont soudain tant élargi », s’interroge M. Juneau. Le STC est peuplé de cadres figés dans les heures glorieuses de la guerre froide. Leurs affiliations sont largement locales et claniques, même s’ils ont intégré de nouveaux membres, diversifiant leurs rangs ces dernières années. « Ils ambitionnent de prendre le contrôle effectif des ministères et d’étendre leurs capacités à travers les provinces pour construire l’indépendance dans les deux ou trois prochaines années », devine M. Bashrahil. Riyad les laissera-t-il faire ? Un officier saoudien, Mohammad Al-Qahtani, l’argentier du royaume au Yémen, se trouve depuis quelques jours dans l’Hadramaout. Il exhorte les séparatistes à se retirer. Mais les plus hautes autorités du royaume se font remarquablement discrètes. Depuis mars 2023, Riyad a maintenu une trêve dans la guerre civile yéménite, négociée directement avec les houthistes afin de sécuriser sa frontière. Les rebelles au pouvoir à Sanaa peuvent s’inquiéter de voir se fermer dans l’Hadramaout une importante voie d’approvisionnement en armes. Mais ils n’ont pas de raison de rompre la trêve. Leur attention demeure concentrée au-delà des frontières, vers Israël et la bande de Gaza. Ils ont besoin de temps pour reconstituer leurs stocks de missiles pour viser de nouveau l’Etat hébreu, si le cessez-le-feu conclu en octobre avec le Hamas dans l’enclave palestinienne venait à s’écrouler. L’armée israélienne, pour sa part, a visé les installations militaires et des chefs des houthistes avec plus de précision depuis cet automne. Selon nos informations, les séparatistes ont noué, eux, un dialogue discret avec l’Etat hébreu. Leur chef, Aidarous Al-Zoubeidi, a annoncé au printemps que l’Etat du Yémen du Sud pourrait rejoindre les accords d’Abraham et reconnaître Israël, lorsqu’il renaîtrait de ses cendres. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant