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[CMN] Constructions Mécaniques de Normandie, actus


g4lly

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  • 1 year later...

CMN complete encore sa gamme de petit patrouilleur rapide.

Le HSI 25 ... dans la ligné du HSI 32, en plus petit, mais avec la capacité a emporter deux missile anti navire léger.

Long de 24.4 mètres pour une largeur de 6.3 mètres, 45 nœuds et 600 milles à 25 nœuds.

http://www.meretmarine.com/fr/content/cmn-un-intercepteur-avec-missiles-antinavire

20161019105313_hsi3.jpg

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  • 3 years later...
Le 22/10/2020 à 13:00, Snapcoke a dit :

Le cm65 mk II 

Est très élégant

Je trouve aussi, en effet, et j'ajouterais que le design des CM-65 et CM-75 Mark II, qui ont l'air d'avoir tous deux un vaste espace avec rampe de mise à l'eau sous leurs ponts Avia, dans le prolongement de l'alcôve pour mettre des containers de 20 pieds, en ferait peut-être de bons candidats pour la commande à venir des bateaux-mères du SLAMF (système de lutte anti-mines futur).

Du moins si, comme il a été dit ces 3 derniers mois sur le fil dédié à la guerre des mines, l'EMM s'oriente vers le choix de navires moins gros que ceux du programme Belgo-néerlandais ; des navires qui n'embarqueraient qu'une seule vedette-drone porteuse de drones SM (Inspector 125 d'ECA Group, ou Alcyon de Thalès), et non pas 2 comme les futurs vaisseaux-mères belgo-néerlandais.

 

Modifié par Bruno
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Il y a 9 heures, Bruno a dit :

Je trouve aussi, en effet, et j'ajouterais que le design des CM-65 et CM-75 Mark II, qui ont l'air d'avoir tous deux un vaste espace avec rampe de mise à l'eau sous leurs ponts Avia, dans le prolongement de l'alcôve pour mettre des containers de 20 pieds, en ferait peut-être de bons candidats pour la commande à venir des bateaux-mères du SLAMF (système de lutte anti-mines futur).

Du moins si, comme il a été dit ces 3 derniers mois sur le fil dédié à la guerre des mines, l'EMM s'oriente vers le choix de navires moins gros que ceux du programme Belgo-néerlandais ; des navires qui n'embarqueraient qu'une seule vedette-drone porteuse de drones SM (Inspector 125 d'ECA Group, ou Alcyon de Thalès), et non pas 2 comme les futurs vaisseaux-mères belgo-néerlandais.

 

Non, moi je le trouve juste beau !!!

 

 

 

 

:chirolp_iei:

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  • 5 months later...

€495 millions pour 5 pauvres patrouilleurs? Ça rappelle drôlement la vente au Mozambique, qui fut une affaire de corruption éhontée.

Décidément je plains CMN d’être aux mains de Privinvest... ils sont dans tous les deals louches et les clients honnêtes semblent les éviter.

Modifié par HK
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3 hours ago, HK said:

€495 millions pour 5 pauvres patrouilleurs? Ça rappelle drôlement la vente au Mozambique, qui fut une affaire de corruption éhontée.

Décidément je plains CMN d’être aux mains de Privinvest... ils sont dans tous les deals louches et les clients honnêtes semblent les éviter.

Tu estimes à combien le juste prix?

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53 minutes ago, g4lly said:

Tu estimes à combien le juste prix?

€100 millions a tout casser.

(Vigilante 1400: €60-70M; Vigilante 400: ~€15M, 3x HSI 32: ~€20M)

L’auditeur independent mandaté par la justice avait estimé que les HSI 32 avaient été facturés au Mozambique à 5x le prix du marché ($40M vs $8M l’unité). Bis repetita en Angola?

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9 minutes ago, HK said:

€100 millions a tout casser.

(Vigilante 1400: €60-70M; Vigilante 400: ~€15M, 3x HSI 32: ~€20M)

L’auditeur independent mandaté par la justice avait estimé que les HSI 32 avaient été facturés au Mozambique à 5x le prix du marché ($40M vs $8M l’unité). Bis repetita en Angola?

On sais ce qu'il y a dans le contrat? C'est pas juste des coques nue sans aucun service?

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Il y a 6 heures, HK a dit :

€100 millions a tout casser.

(Vigilante 1400: €60-70M; Vigilante 400: ~€15M, 3x HSI 32: ~€20M)

L’auditeur independent mandaté par la justice avait estimé que les HSI 32 avaient été facturés au Mozambique à 5x le prix du marché ($40M vs $8M l’unité). Bis repetita en Angola?

Je ne connais plus le coût total du contrat au Mozambique mais il y a 24 chalutiers, 3 HSI 32 et 3 Ocean Eagle 43

 Et pour répondre à @g4llyconcernant le Mozambique, dans ce cas précis il s'agit bien de coques nues..... et qui le sont toujours en 2021

Modifié par Banzinou
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Il y a 12 heures, HK a dit :

€100 millions a tout casser.

(Vigilante 1400: €60-70M; Vigilante 400: ~€15M, 3x HSI 32: ~€20M)

L’auditeur independent mandaté par la justice avait estimé que les HSI 32 avaient été facturés au Mozambique à 5x le prix du marché ($40M vs $8M l’unité). Bis repetita en Angola?

 

https://www.ouest-france.fr/economie/chantiers-navals/chantier-naval-cherbourg-le-contrat-du-siecle-avec-le-mozambique-cachait-une-vaste-fraude-6218092

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Il y a 18 heures, HK a dit :

€495 millions pour 5 pauvres patrouilleurs? Ça rappelle drôlement la vente au Mozambique, qui fut une affaire de corruption éhontée. Décidément je plains CMN d’être aux mains de Privinvest... ils sont dans tous les deals louches et les clients honnêtes semblent les éviter.

Extrait (p. 12 et 13) d'un dossier à charge publié en Juillet 2020 et intitulé "Quand la France pousse le Mozambique dans le piège gazier" :

Citation

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS A DÉLIBÉRÉMENT FERMÉ LES YEUX

Dans toute cette histoire, de sérieux doutes émergent quant au rôle du gouvernement français

Le gouvernement français savait qu'il ne s'agissait pas de pêche

Depuis 2013, l'Administration de François Hollande avait déclaré à Associated Press que le contrat avec CMN ne constituait qu'une partie d'un contrat plus large avec la holding Privinvest. Le gouvernement français savait donc qu'il s'agissait d'une commande qui comprenait des contrats d'armement. Ayant l'habitude de couvrir les ventes de CMN par des garanties de l'État, celui-ci ne pouvait pas non plus ignorer que le prix des navires était largement surestimé. De même, cela ne serait pas étranger à la véritable intention du gouvernement mozambicain : comment était-il possible que le gouvernement ignore que Privinvest est une entreprise spécialisée dans la construction de matériel naval militaire et que le modèle économique d'Ematum ne pouvait être basé uniquement sur la pêche ?

Des navires de CMN ainsi que d'autres types d'armements ont été vendus au Mozambique

Les ventes de CMN au Mozambique outrepassaient les 30 navires souventefois mentionnés en association avec le scandale des tuna-bonds. Lorsque les deux chefs d'État se sont rencontrés à Cherbourg en 2013, CMN venait d'achever six navires militaires dont l'armement devait être réalisé au Mozambique. La même année, le rapport sur les exportations d'armes par la France soumis au Parlement mentionnait une commande de 12,3 millions d'euros du Mozambique. Malgré cela, en 2018, François Hollande déclarait à Mediapart: « La France n'a pas vendu d'armes. Les navires ont été livrés. Après cela, je n'ai aucune connaissance de quoi que ce soit. » Le rapport ne précise pas de quel matériel il s'agit, mais ce montant ne peut pas correspondre aux six navires commandés, car il est trop faible. De plus, en 2015, lorsque les soupçons de corruption sont devenus plus palpables et qu'une commission d'enquête a été créée au Mozambique, une nouvelle commande a été passée par le pays à CMN, portant à 15 le nombre total de navires militaires dans le pays, sans compter les navires de pêche.

Cette commande intervient la même année que le président nouvellement élu Filipe Nyusi, toujours au pouvoir, effectua sa visite diplomatique en France, à l'invitation de François Hollande - premier chef d'Etat à l'inviter après son élection. A l'époque, les médias s'étonnaient que cette visite n'ait pas été suivie d'une conférence de presse, comme il est d'usage, puisque le gouvernement français ne souhaitait pas beaucoup commenter sa responsabilité autour des tuna-bonds. Voici l'ironie : la déclaration de l'Elysée concernant la réunion mentionne une réduction de la dette du Mozambique envers la France d'environ 17 millions d'euros. Quoi de mieux que d'annuler la dette d'un pays tout en participant à son endettement illicite pour lui vendre du matériel militaire ?

En outre, il est difficilement imaginable que les navires militaires du CMN puissent, a priori, être considérés comme du matériel civil ou à double usage (couvrant les besoins militaires et civils) et, par conséquent, que leur vente ne soit pas déclarée dans le rapport annuel sur les exportations d'armes soumis au Parlement. Ces intercepteurs et patrouilleurs sont conçus pour être armés et pour effectuer des opérations de sécurité maritime, pas pour le tourisme.

Les intérêts économiques et géopolitiques de la France derrière ce scandale de corruption

En plus de préserver les intérêts économiques des chantiers navals, tout semble indiquer que le gouvernement français a délibérément fermé les yeux sur ces achats de navires douteux pour deux autres raisons. D'une part, la France a des intérêts stratégiques forts dans le canal du Mozambique au niveau géopolitique (voir p.22). En revanche, les immenses réserves de gaz au large des côtes du Mozambique ont suscité l'avidité des industriels français des secteurs de l'énergie et de la logistique, qui, déjà présents sur place, avaient tout intérêt à assurer leurs activités. Total a considérablement accru sa présence dans le bassin de Rovuma en 2019, en rachetant les actifs d'Anadarko dans la zone d'exploration gazière n° 1, mais la multinationale avait déjà pris des participations dans les zones d'exploration pétrolière n° 3 et 6 en 2012. En effet, le premier forage avait déjà a commencé cette année-là. Les parapétrolifères français Technip et Schlumberger sont engagés dans l'investigation et l'exploration des hydrocarbures au Mozambique depuis 2011.

Ce ne fut donc pas un hasard quand, à peine un an après la signature du contrat entre CMN et Ematum, la France a rouvert les services économiques de son ambassade au Mozambique, après deux ans d'inactivité, et que le ministre du Commerce extérieur s'y est rendu en visite la même année, accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires, notamment de l'industrie pétrolière et gazière. L'objectif semble évident : jeter les bases d'un partenariat de défense avec l'armée mozambicaine et soutenir les intérêts des industriels français qui veulent profiter du boom gazier. En 2015, la visite de Filipe Nyusi à Paris porte sur la diplomatie économique : déjeuner avec Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, et rencontres avec le mécénat français (Medef Internacional, collaborateurs de Total, Alstom et Technip), tous fortement intéressés par l'eldorado du gaz . Quelques années plus tard, la France organise une nouvelle visite officielle à Maputo. Cette fois, ce sont les représentants de l'Etat français dans la région qui se déplacent. Parmi eux, un commandant d'armée coopérant avec ses homologues mozambicains, qui déclare au journal Le Monde: « Dès lors qu'ils nous achètent du matériel militaire, il faut qu'il puissent servir », se référant aux navires de CMN, « cinq ans pour créer une marine digne de ce nom, ils devront se dépêcher », faisant référence au démarrage des projets d'exploration gazière.

Source (en portugais) https://www.foei.org/wp-content/uploads/2020/06/Gas-Mocambique_Portuguese.pdf

Traduit automatiquement avec quelques modifications lorsque cela devenait trop incompréhensible. Il y a dans ce dossier des formulations et conclusions, y compris dans le titre, que je trouve particulièrement orientées. En gros, les gouvernants mozambicains sont trop honnêtes pour qu'ils aient eux-mêmes pu penser à exploiter le gaz et en tirer un certain profit... Néanmoins, certains éléments fournis dans le rapport - et pas seulement sur les deux pages traduites à l'arrache - mériteraient d'être creusés.

Modifié par Skw
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Citation

En outre, il est difficile imaginable que les navires militaires du CMN puissent, a priori, être considérés comme du matériel civil ou à double usage (couvrant les besoins militaires et civils) et, par conséquent, que leur vente ne soit pas déclarée dans le rapport annuel sur les exportations d'armes soumis au Parlement. Ces intercepteurs et patrouilleurs sont conçus pour être armés et pour effectuer des opérations de sécurité maritime, pas pour le tourisme.

Le fait que les navires n'aient jamais été armés du coup ils se rangent dans quelle catégorie ? :ph34r:

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Il y a 21 heures, HK a dit :

€100 millions a tout casser.

(Vigilante 1400: €60-70M; Vigilante 400: ~€15M, 3x HSI 32: ~€20M)

L’auditeur independent mandaté par la justice avait estimé que les HSI 32 avaient été facturés au Mozambique à 5x le prix du marché ($40M vs $8M l’unité). Bis repetita en Angola?

20 M€ pour les 3 ??  6.5 M€ pièce ? ça me parait très peu chero. J'imagine plus le prix proche de grand minimum 8, mais plutôt 10M€  :

La ligne propulsive c'est 3 MTU16V2000 !!

ces moteurs sont très chers car "sans concurence" dans leur segments (le 12V2000 est en concurence avec le CAT C32, mais dans la gamme 1500/2000 kW sur des moteurs léger ya plus personne quasiment). Bref MTU fait pas de cadeau là dessus.

Et les Waterjets MJP650 sont pas donné quand même. C'est du bel Inox, du duplex etc.

=>  A la grosse rien que la propulsion, achat de composants pour le chantier, yen a pour environ 3 M€. Et ça c'est du prix d'achat. Ensuite faut tout intégrer etc.

Donc je vois pas comment on peut arriver à 6M€ avec la coque tout alu, et les équipements de nav, radar etc.

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Merci @Eau tarie tu as raison. Je ne faisais que répéter le « prix du marché » cité par l’auditeur independent mais il s’agissait peut être d’une estimation pour un produit « médian » moins pointu que le HSI 32.

On pourrait citer par exemple les FPB 98 d’Ocea, vendus à l’Ukraine pour €7M pièce (avec en effet moins de puissance moteur... 2x Caterpillar C32 de 1,340kw chacun).

Modifié par HK
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