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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales


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  • 3 weeks later...

Pour la première fois depuis sa défaite en 1945, le Japon vient d'ouvrir, fin mai 2011, une base militaire permanente à l'étranger. Et Tokyo a choisi un pays africain : Djibouti.

La base nippone, d'une superficie de 12 hectares, est située à proximité de l'aéroport international de Djibouti. Elle abritera l'état-major de la force japonaise dans la région, un hangar de maintenance pour avions de patrouille maritime P-3C, des dortoirs et même un gymnase pour les militaires japonais.

En s'installant à Djibouti, Tokyo veut renforcer et pérenniser son rôle dans la surveillance des eaux au large de la Somalie, une des plus importantes voies maritimes du monde mais de plus en plus perturbée par les activités des pirates somaliens.

Tokyo espère aussi en profiter d'un point de vue diplomatique. Comme l'écrit le journal japonais Yomiuri, citant un responsable du ministère des Affaires étrangères, une telle contribution à la lutte internationale contre le terrorisme«aidera à obtenir un large soutien pour le Japon dans sa tentative d'être un membre permanent du Conseil de sécurité» de l'ONU. Comme le relève le journal, Tokyo a besoin du soutien des 53 nations de l'Afrique pour réaliser une réforme du Conseil de sécurité.

La suite :

http://www.slateafrique.com/2483/djibouti-peut-dire-merci-a-al-qaida

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L'Ethiopie achète 200 T-72 à l'Ukraine.

Ukrainian state company Ukrspetsexport signed a $100-million contract with the Ethiopian Defense Ministry on the delivery of over 200 T-72 tanks, UNIAN news agency reported on Thursday.

The deal is one of the largest contracts Ukrspetsexport has signed in the last 15 years.

Ukraine also expects to receive further orders for the repair and upkeep of the tanks.

The T-72, first produced in the USSR in the 1970's, was widely exported to many African, Asian and Middle Eastern states.

KIEV, June 9 (RIA Novosti)

http://en.rian.ru/business/20110609/164533812.html

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Cette fois ci ils feront attention à pas se faire aborder le cargo par les pirates. Enfin j’espère pour eux.

vu que l'Ethiopie n'a pas d'accés à la mer ,sa risque pas de transité par l'Érythrée vu qu'ils ne peuvent pas se piffé (il se sont bien fritté à une époque ) ,par Djibouti peut-être ...
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LUSAKA (Reuters) - L'Afrique doit prendre garde au "nouveau colonialisme" incarné par la Chine, a déclaré samedi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à Lusaka, première étape d'une tournée de cinq jours en Afrique.

Interrogée par la télévision zambienne sur l'influence croissante de Pékin sur le continent, la chef de la diplomatie américaine a estimé que les Africains devraient se méfier de partenaires qui ne traitent qu'avec les élites.

"Nous ne voulons pas voir un nouveau colonialisme en Afrique", a-t-elle dit. "Nous ne voulons pas voir (les investisseurs) saper la bonne gouvernance en Afrique."

Selon Hillary Clinton, les Etats africains peuvent apprendre beaucoup de la manière dont les gouvernements asiatiques soutiennent la croissance économique mais la secrétaire d'Etat américaine a souligné qu'à ses yeux, la Chine ne constituait pas un modèle politique.

"Nous commençons à observer beaucoup de problèmes" en Chine qui ne feront que s'aggraver au cours des dix prochaines années, a-t-elle dit, prenant pour exemple la volonté du gouvernement chinois de contrôler internet. "Il y a plus de leçons à tirer des Etats-Unis et des démocraties", a assuré Hillary Clinton.

La Chine a investi près de dix milliards de dollars en Afrique en 2009 et les échanges sino-africains se sont considérablement développés, Pékin achetant au continent du pétrole et des matières premières pour alimenter sa croissance.

Après la Zambie, Hillary Clinton se rendra en Tanzanie et en Ethiopie.

Bon, c'est quand même un peu l'hôpital qui se fout de la charité....  :lol:

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Le chef présumé d'Al-Qaïda en Afrique de l'est, le Comorien Fazul Abdullah Muhammad, un des acteurs-clé des attentats meurtriers contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es-Salaam, a été tué mercredi à Mogadiscio, a annoncé samedi à l'AFP le chef de la police kényane Mathew Iteere.

«Nous avons reçu cette information des autorités somaliennes. On nous a dit que deux terroristes avaient été tués en Somalie mercredi. Ils ont été identifiés comme Fazul Mohammed et Ali Dere. C'est ce que nous ont dit nos homologues en Somalie», a déclaré samedi à l'AFP M. Iteere.

Selon les services de sécurité du gouvernement de transition somalien (TFG), deux membres présumés des shebab, dont un étranger, ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord de la capitale somalienne lors d'un accrochage sur un barrage routier.

«L'un des deux hommes qui a été tué est Fazul Abdullah, que Dieu bénisse son âme», a déclaré à l'AFP un leader des shebab, sous couvert d'anonymat. «Il est mort, mais il vit encore pour les milliers de moujahidine qui continuent de combattre les ennemis de l'islam», a commenté ce responsable.

Leader présumé d'Al-Qaïda en Afrique de l'est, Fazul Abdullah Muhammad échappait depuis une dizaine d'années à la traque des Américains, qui ont mis sa tête à prix pour 5 millions de dollars. Il était l'un des acteurs-clé des attentats contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es-Salaam, qui ont fait au total 224 morts en juillet 1998.

Il était également impliqué dans les attentats anti-israéliens de Mombasa (sud-est), qui ont fait 15 morts le 28 novembre 2002.

Cette même année 2002, il s'était vu confier la direction des opérations d'Al-Qaïda pour toute l'Afrique de l'est, selon les services de sécurité américain.

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La guerre oubliée.

Une réunion des représentants de RDC, République Centrafricaine, Sud-Soudan et Ouganda vient de décider, le 8 juin 2011 à Addis Abeba, de créer une Force régionale d'intervention contre l'Armée de résistance du Seigneur dirigé par un chef souvent décrit comme un illuminé et qui détient le record actuel de longévité des mouvements rebelles en Afrique.

En 2005, son leader Joseph Kony et ses adjoints ont aussi inauguré les premiers mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).

Créée en 1988 dans le nord de l'Ouganda après l'arrivée au pouvoir de Yoweri Museveni, la LRA (Lord’s Resistance Army) terrorise aujourd'hui les populations civiles dans une zone comprise entre le nord de la République démocratique du Congo, l'est de la Centrafrique et le Sud-Soudan, où les Etats centraux n'ont que peu de prise.

Selon Anneke Van Woudenberg, chercheuse à la division Afrique de Human Rights Watch (HRW) lors de la sortie du dernier rapport sur le mouvement de Joseph Kony, le 23 mai dernier : «Les forces de la LRA s’en prennent aux centres de population, matraquent les civils jusqu’à ce que mort s’ensuive et enlèvent des enfants pour étoffer leurs rangs». Depuis le lancement de sa nouvelle campagne de violences en 2008, «la LRA a tué plus de 2.400 civils, en a enlevé 3.400 autres, dont beaucoup d’enfants, et a été à l’origine du déplacement de plus de 400.000 personnes de leur domicile», selon HRW, qui dénonce:

«Les armées nationales et les Casques bleus des Nations unies ont bien trop souvent laissé des civils terrifiés faire face seuls à la menace»

Pascal Turlan, conseiller à la coopération internationale à la CPI : «Il y aurait à nouveau eu une grande série de meurtres et d’enlèvements dans les derniers mois, et plus de cent attaques rapportées depuis le début de 2011.»

Éclatés géographiquement entre trois pays depuis qu’ils ont été chassés fin 2008 du nord de l’Ouganda, les rebelles n’en sont que plus dangereux.

"La LRA a de toute façon toujours été très mobile, elle a toujours réussi à déjouer les services de renseignement de plusieurs armées. C’est vraiment un groupe que l’on a sous-estimé militairement, qui bénéficie d’une grande expérience de terrain et dont les troupes sont constamment renouvelées à travers les enlèvements, les recrutements forcés.»

«La LRA est le groupe rebelle responsable du plus long des conflits armés actuels en Afrique», rappelle Ledio Cakaj, un des meilleurs spécialistes de l'Armée, dans une récente étude publiée en novembre 2010 par l’ONG Enough!. Les États-Unis, qui ont promulgué en mai 2010 une loi relative au désarmement de la LRA, suivie en novembre de la publication d’une «stratégie contre la LRA», se posent en fers de lance occidentaux de cette lutte.

L'initiative de créer une Force régionale d'intervention survient en effet après l’échec, en 2008, des négociations menées à Juba (Sud-Soudan) entre les rebelles de la LRA et l’Ouganda sous l’égide de la communauté internationale, et l’échec en 2009 d’une première opération militaire conjointe baptisée «Coup de tonnerre» —qui s’était surtout traduite selon Enough! par des représailles contre les populations.

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ABIDJAN — La France a proposé à la Côte d'Ivoire de "rénover" les accords de défense liant les deux pays, a déclaré lundi à Abidjan le ministre français de la Défense, Gérard Longuet.

"Nous avons rénové ces accords dans huit autres pays africains. Nous proposons au gouvernement de les rénover tout autant entre la France et la Côte d'Ivoire après un demi-siècle de fonctionnement", a-t-il souligné.

La France ne devrait plus conserver à terme en Côte d'Ivoire qu'un contingent de 200 à 250 soldats, contre environ 900 aujourd'hui dans le cadre de la force Licorne placée sous mandat des Nations unies, a annoncé vendredi M. Sarkozy.

Paris interviendra, "à la demande" des autorités ivoiriennes, "sur le terrain de la formation, de la coopération" avec l'armée ivoirienne, a relevé M. Longuet, évoquant la disponibilité de la France à recevoir "des officiers ou des sous-officiers" dans ses écoles.

SOUDAN : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, lundi, à l'unanimité, une résolution prévoyant l'envoi de quatre mille deux cents casques bleus éthiopiens dans le territoire soudanais disputé d'Abyei, dans le cadre d'une mission de maintien de la paix.

Le déploiement des casques bleus est destiné à surveiller le retrait des troupes de Khartoum d'Abyei et de faire respecter les droits de l'homme, dans cette région située à la limite du nord et du sud du Soudan.

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Les combats s'intensifient en Somalie : les USA fournissent des mini-drones RAVEN aux casques bleus du Burundi et de l'Ouganda.

L'Associated Press (AP) rapporte que des officiels américains, dont le chef du Pentagone Leon Paretta, estiment que la menace du groupe islamiste somalien s’accroît, celui-ci développant des liens plus étroits avec la section d’al-Qaida au Yémen. Or les Etats-Unis craignent que le leadership du groupe terroriste international ne se déplace du Pakistan au Yémen, depuis la mort d’Oussama Ben Laden. Washington n’a pas encore versé d’aide pour la lutte antiterroriste au Yémen cette année, du fait des mouvements de contestation populaire qui s’y déroulent .

Le soutien américain au Burundi et à l'Ouganda visant à développer les capacités antiterroristes des deux pays intervient à un moment où les combats en Somalie s’intensifient. Toujours selon l'AP, les officiels américains estiment que l’offensive des casques bleus rend possible la prise de portions de territoire dans la capitale somalienne et plus au Sud.

Dans ce contexte, les mini-drones sont destinés à retracer les mouvements des combattants shebab — et non pas pour tirer des missiles. Ces unités légères de reconnaissance aérienne ont l’avantage non négligeable de «passer outre l’encombrante bureaucratie militaire, incontournable pour des engins de plus grand gabarit et plus chers», rappelle Wired.

Reste à savoir si ce matériel, utilisé en Somalie pour la première fois, sera efficace. Employé en Irak, ils ont déçu. Ils se sont avérés, rapporte Wired, inadaptés pour les villes «densément construites et traversées par de "multiples signaux électriques"».

Des problèmes similaires pourraient se poser à Mogadiscio. Néanmoins, le plan du Pentagone ne se limite pas aux 4 mini-drones (dont le coût s'élève à 19 millions d’euros) et s’inscrit dans un «package» intégrant d’autres équipements militaires et des formations.

http://www.slateafrique.com/6009/burundi-ouganda-mini-drones-pour-espionner-les-terroristes-somaliens

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J'ai un pote sénégalais très remonté contre Wade, il y a eu des morts à la manif du 23. Il y aurait des rumeurs comme quoi le pouvoir recruterait des mercenaires. Et il y a une échéance électorale en 2012 qui devrait catalyser les tensions.

http://www.lepoint.fr/monde/le-y-en-a-marre-de-la-jeunesse-senegalaise-29-06-2011-1347369_24.php

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Attentat islamique au Nigéria.

Nigeria (Reuters) - Au moins cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dimanche par l'explosion d'une bombe dans un bar à proximité d'une caserne militaire à Maiduguri dans le nord-est du Nigeria, rapportent dimanche les autorités.

"Cinq personnes sont mortes et une dizaine d'autres ont subi des blessures à différents degrés", a indiqué à Reuters le général Jack Nwaogbo, qui dirige une force d'intervention spéciale de la ville, composée de policiers et de militaires. L'attaque a eu lieu à 17h30 (16h30 GMT), a-t-il précisé.

Un peu plus tôt dimanche, le nouveau chef du gouvernement régional de la province a été assassiné par des hommes armés appartenant vraisemblablement à la secte Boko Haram. Quatre personnes ont été également tuées samedi soir par des hommes en deux-roues, un modus operandi propre à la secte.

La secte Boko Haram, qui réclame une application plus stricte de la loi islamique dans le nord du Nigeria à majorité musulmane, mène des attaques quasi quotidiennes depuis plusieurs mois dans la région de Maiduguri, située aux confins du Tchad, du Cameroun et du Niger.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont condamné les violences dans la région, qui ont fait plus de 150 morts depuis le début de l'année.

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L'armée française va se retirer du Tchad.

Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a déclaré mardi que le dispositif militaire français au Tchad, appelé Epervier et fort de plus d'un millier d'hommes, ne se justifiait plus et devait être rapatrié.

"Nous sommes en train de discuter avec le Tchad d'un nouvel accord de coopération. Nous avons un dispositif là-bas, Epervier, avec plus d'un millier d'hommes, dont la présence ne se justifie pas, que nous avons (...) à rapatrier", a déclaré le ministre lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

En janvier, alors qu'il était encore ministre de la Défense, Alain Juppé avait affirmé que Paris était prêt à faire "évoluer" le dispositif militaire français Epervier au Tchad. "Nous ne souhaitons pas rester forcément dans le format actuel, nous sommes prêts à évoluer vers quelque chose qui évolue davantage vers la coopération entre le dispositif Epervier et l'armée tchadienne", avait-il dit.

Ses nouvelles déclarations mardi semblent indiquer que Paris n'entend pas laisser de troupes au Tchad. Avec 950 hommes environ et des avions de chasse, l'opération Epervier avait été déclenchée en 1986. Depuis, les militaires français n'ont plus quitté le pays, gardant notamment une base sur l'aéroport de N'Djamena et une autre sur l'aéroport d'Abéché dans l'Est.

"Nous avons une politique de redéploiement", a insisté Alain Juppé devant les députés. "Je vous rappelle que la force Licorne en Côte d'Ivoire, de 1.700 militaires au plus fort de l'intervention (va être réduite) à 300-400 hommes à la fin de cette année", a-t-il ajouté.

(Source AFP)

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La Chine offre une raffinerie au Tchad.

N'DJAMENA (29 juin 2011) - Le président tchadien Idriss Deby Itno a lancé mercredi la production de la raffinerie de N'Djamena située à 40 km au nord de la capitale, annonçant par la même occasion l'indépendance énergétique du Tchad, a constaté un journaliste de l'AFP.

Nous avons notre indépendance énergétique pour l'an de la renaissance et l'an un pour mon quatrième mandat, a déclaré le chef de l'Etat (réélu en avril) en en donnant le coup d'envoi de la production.

Vous avez votre indépendance énergétique, vous n'allez plus chercher ailleurs les produits pétroliers, vous allez même ravitailler la sous-région a-t-il annoncé.

Ce joyau est un cadeau de la Chine à qui vous devez la reconnaissance a-t-il ajouté, soulignant que il s'agit là d'une coopération gagnant-gagnant, à travers cette coopération c'est une autre image de la Chine qui se dessine en Afrique, en général, et au Tchad, en particulier.

C'est bizarre... j'ai du mal à ne pas rapprocher cette info de l'annonce d'Alain Juppé du départ des troupes françaises du pays. Le Tchad a un nouveau "grand ami" qui assure sa sécurité ?

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Avec un cadeau pareil, je pense effectivement que le Tchad s'est trouvé un nouveau fournisseur pour ses armes et un nouveau client pour son pétrole.  =(

Le Soudan reconnaît officiellement la République du Sud-Soudan

Le Soudan a reconnu, ce vendredi, la future République du Sud-Soudan, bien que des questions clés doivent encore être réglées entre les deux pays, comme le statut de provinces frontalières contestées.

A la veille des célébrations, l’heure est à l’euphorie dans la capitale sudiste Juba, où des soldats et civils, dont des groupes de femmes, défilaient dans le centre-ville sous la chaleur écrasante de juillet, certains habillés en costume traditionnel, d’autres dansant ou battant le tambour. Non loin d’eux, des ouvriers terminaient les derniers préparatifs sur le lieu prévu des cérémonies, le mausolée de John Garang, le chef des rebelles sudistes tué quelques mois après l’accord de paix en 2005 qui avait mis fin à des décennies de conflit avec Khartoum.

Des millions de Sud-Soudanais marqueront, aux côtés de dirigeants étrangers dont 30 leaders africains, la naissance de la plus jeune nation au monde. Au programme: des parades militaires, des prières, une cérémonie durant laquelle le drapeau de la République du Sud-Soudan sera hissé et le premier président du pays, Salva Kiir, parafera la Constitution transitoire.

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Le Sud-Soudan proclame officiellement son indépendance dans la liesse.

Le Sud-Soudan a proclamé son indépendance ce samedi à Juba, sa capitale, devant des dizaines de milliers de Sudistes et un parterre de dirigeants africains et étrangers, devenant la plus jeune nation au monde et divisant le plus grand pays d'Afrique en deux.

La déclaration d'indépendance souligne le caractère multi-ethnique et multi-religieux du nouvel Etat démocratique et son engagement à des relations «amicales» avec tous les pays y compris «la République du Soudan», a ajouté M. Igga. Le nouveau drapeau du Sud-Soudan a ensuite été hissé au milieu d'applaudissements et de cris de joie, mais aussi de pleurs. Salva Kiir a ensuite prêté serment en tant que premier président du Sud-Soudan, un pays sous-développé comptant parmi les plus pauvres du monde.

L'«invité de marque» était le président soudanais, le nordiste, Omar el-Béchir, sous le coup de mandats d'arrêt internationaux pour génocide et crimes contre l'humanité au Darfour, une région de l'ouest du Soudan toujours en proie à la guerre civile.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon participait aussi aux célébrations, de même que des représentants des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de France notamment. Le président américain Barack Obama a annoncé dans la foulée la reconnaissance officielle par les Etats-Unis de la nouvelle république. La France a ensuite fait de même. L'Allemagne et l'Australie ont aussi reconnu le Sud-Soudan qui a besoin de toute l'aide possible pour faire face au défi de construire un Etat stable et prospère.

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Le Japon a officiellement ouvert sa nouvelle base de Djibouti.

Le Japon dispose désormais de sa première base militaire en territoire étranger. La base a été officiellement ouverte jeudi, à Djibouti, par l'amiral Kenichi Kuramoto, le chef des forces navales japonaises.

Les Japonais, installés depuis leur arrivée en 2009 sur la base Lemmonier (cantonnement US), louent un terrain de douze hectares près de l'aéroport international. 180 hommes s'y sont déjà installés; d'autres vont suivre portant les effectifs à 600.

Le Japon (...) déploie deux avions de patrouille de type Orion et deux frégates.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/07/09/le-japon-a-officiellement-ouvert-sa-nouvelle-base-de-djibout.html

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Je n'interviens pas beaucoup par ici mais voici un lien qui me semble intéressant:

C'est une interview téléphonique de B. Lugan, africaniste éthno-differentialiste, réalisé par Novopress*.

il fait le point sur 4 sujets:

- la Libye**,

- le Sud Soudan,

- l'Afrique du Sud,

- la Cote d'Ivoire.

C'est l'Afrique du Sud qui ici m'intéresse le plus tellement nous ne sommes pas au fait de ce qui s'y passe. Alors que ce pays s'impose comme un veroux diplomatique incontournable sur le continent.

Le point sur la recomposition de l'électorat est très important.

* Pour ceux qui ne le savent pas. C'est une agence de press de droite nationaliste.

** Le mot "tribut" pour la Libye doit être entendu avant tout comme "lien famillial de régence". Si le terme est juste, il est différent de ce que l'on peut voir ailleur.

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Situation catastrophique en Afrique de l'Est.

La France estime que la crise humanitaire engendrée par la sécheresse qui sévit dans la Corne de l'Afrique nécessite une réunion internationale d'urgence.

Dans une lettre envoyée au directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Paris demande à Jacques Diouf de convoquer avant la fin juillet une réunion des pays membres.

La France estime qu'il faut au plus vite « évaluer l'ampleur de la crise et coordonner l'aide internationale ».

Djibouti, l'Éthiopie, le Kenya, la Somalie et l'Ouganda sont frappés par la pire sécheresse depuis les années 1950.

Selon la FAO elle-même, au moins 10 millions de personnes auront besoin d'une assistance alimentaire dans ces pays de la Corne de l'Afrique au cours des prochaines semaines.

Selon Action contre la faim (ACF), la Somalie doit désormais être considérée en état de « catastrophe humanitaire ». En entrevue à l'AFP vendredi, son directeur estime que 250 000 enfants souffrent de malnutrition sévère dans le pays.

La situation en Somalie est aggravée par la guerre civile qui y perdure depuis 20 ans. Les Somaliens fuient par milliers chaque jour à destination de l'Éthiopie et du Kenya voisins.

La sécheresse aggrave par ailleurs le risque de propagation de maladies infectieuses comme la polio, la rougeole et le choléra. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 5 millions de personnes sont exposées au risque de choléra en Éthiopie.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/15/97001-20110715FILWWW00491-afrique-france-veut-reunion-d-urgence.php

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