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[Afghanistan]


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Depuis un an, tout a changé

Interview du Colonel Chanson, chef du GTIA Kapisa, à Nijrab, Afghanistan.

Après avoir pris la vallée d’Alasay, l’armée française et l’armée afghane ont repoussé les insurgés jusqu’après la vallée de Sphée la semaine dernière. Quel était le but de cette grosse opération « Tonnerre de Brest » ?

La vallée de Sphee était un sanctuaire pour les insurgés depuis qu’ils ont quitté la vallée d’Alasay. Les français avancent doucement. Le but pourtant n’est pas de prendre le terrain et de le garder : pas question d’installer des bases avancées dans toutes les vallées. Nous n’aurions pas assez d’hommes pour cela (NDLR 750 français sont en Kapisa) et les 500 soldats de l’ANA seraient également insuffisants. Pour cette opération, nous avions prévenu les insurgés via les shura. Ils ont eu un mois pour se préparer et ils ont perdu.

Quel est le but d’une telle opération?

Permettre à l’armée afghane de remplir sa mission et de prendre confiance en elle : en étant respectée par les insurgés, elle prouve à la population que le gouvernement tient les rênes. Il y a encore du travail : les ¾ de soldats sont illettrés et ne savent pas lire une carte. Et la route entre Nijrab et Tagab reste difficile, la population ne l’emprunte pas. L’armée doit souvent passer 2 heures pour désamorcer un IED détecté sur la route et risquer une embuscade. Les talibans utilisent parfois des petites voitures électroniques pour vérifier que nos brouilleurs sont bien activés… Mais l’on progresse : 90% des IED découverts depuis deux mois l’ont été grâce à des civils qui ont prévenu les forces de sécurité afghanes.

Quelle est la prochaine étape ?

Nous n’avons pas d’opérations prévues avant les élections en dehors de patrouilles de reconnaissance. Celles-ci sont quasi quotidiennes et ont pour but de montrer que l’armée française est bien la pour protéger la population.

Comment vont se passer les élections en Kapisa ?

La violence des combats de l’opération Tonnerre de Brest dans la vallée de Sphée entre l’armée afghane et les insurgés devrait permettre une élection pérenne. Mais nous n’avons pas de garantie sur le bon déroulement des évènements le 20 aout. Les insurgés feront tout pour perturber le scrutin. Nous voulons que les élections soient valides et légitimes dans cette province de 350 000 habitants. Il y aura des bureaux de vote en vallée d’Alasay et un peu partout sur ce théâtre.

La population est-elle menacée par les talibans ?

Elle recoit des lettres de menace : les talibans veulent couper les mains de ceux qui auront de l’encre sur le doigt, de ceux qui auront donc votés. Mais ici, les gens reçoivent des « night letters » pour un oui ou pour un non. Les intimidations dans le cadre des élections rentrent donc dans une routine. Par ailleurs, je ne vais pas garantir la main de 260 000 votants. C’est triste à dire, mais s’il y a une main coupée sur 260 000, ca vaut le coup quand même de soutenir cette élection. Par ailleurs, les insurgés menacent, mais ne s’en prendront pas à leurs propres familles.

Le général Sir David Richard, futur chef de l’Etat major britannique, a déclaré cette semaine que la Grande Bretagne sera en Afghanistan jusqu’en 2050… Et les français ?

Les français ne partiront pas tout de suite non plus. Mais on est pas la pour 40 ans. Les britanniques font de la propagande pour décourager les insurgés et leurs fils, en leur disant : « nous sommes la dans la durée et nous ne lâcherons pas ».

Où en est la mission Afghanistan-Pakistan depuis le départ de Pierre Lellouche ?

La mission continue. Il est parti mais il avait tout mis sur les rails et les projets sont lancés et les acteurs sont sélectionnés. Il reste à répartir l’aide. Son successeur, Thierry Mariani (député UMP du Vaucluse), se rend en Afghanistan dans quelques semaines. Les afghans, eux, attendent de voir le résultat pour le croire.

Que pensez vous de la réaction des français face à ce conflit ?

La mort d’un soldat est toujours très mal vécue... Les français ne sont pas si inquiets que cela quand un soldat meurt. Je connais beaucoup de familles de soldats : elles comprennent le sens général de notre action et savent faire le deuil des soldats. Le fait que la France se pose des questions à chaque fois qu’un soldat meurt est plutôt sain. Mais nous sommes là pour lutter contre le terrorisme et Al Qaida. Nous n’avons pas eu le 11 septembre ni les attentats de Londres, mais cela nous concerne aussi. Il ne s’agit pas uniquement d’être solidaires avec les américains et les anglais.

En quoi la situation a t elle évoluée depuis la perte de 10 soldats français à Ouzbine le 18 aout 2008 ?

Depuis un an, tout a changé. C’était la première fois, on découvrait cette guerre. Les soldats français étaient prêts mais pas assez. Ouzbine a été digéré et intégré. Chaque soldat se prépare personnellement à la possibilité de la mort. On a intégré qu’on peut perdre des hommes. La formation qui était alors de quatre mois est aujourd’hui plus proche de huit mois avant d’arriver en Afghanistan.

Etes vous positifs sur la situation en Kapisa où les troupes françaises sont déployées?

La situation se détériore : nous avons plus d’IED (bombes artisanales souvent télécommandées), et plus de contact qu’avant avec les insurgés, même si la proportion est faible comparée au nombre de patrouilles que nous faisons dans cette région. On ne peut pas dire qu’on est plus aimé que les américains quand on essuie des tirs tous les deux jours. Mon but est d’obtenir le même succès en Kapisa que dans la vallée d’Ouzbine. Je ne conçois pas de quitter l’Afghanistan sans une amélioration pour la population. Mais il faudra encore quelques années avant de pouvoir enlever casque et gilet pare-balle et s’asseoir avec les locaux.

(Extraits de l'interview du Colonel dans le JDD, 15 août 2009)

je repasse l'interview du colonel chanson (trés complet et apparemment pas sortie de son contexte ),intéressant sur pas mal de point ,surtout le point de vue du colonel sur se qu'à dit le général britannique sur les 40 années de présence en afghanistan .intéressant l'adaptation des talisurgés afin de repérer les brouilleurs .

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Associated Press : La situation en Afghanistan est "sérieuse et se détériore", a affirmé dimanche l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major de l'armée américaine, trois jours après l'élection présidentielle dans le pays. "Je pense qu'elle est sérieuse et qu'elle se détériore, et j'ai déjà dit, au cours des deux dernières années, que l'insurrection talibane s'est renforcée et s'est sophistiquée", a déclaré l'amiral Mullen à la radio américaine.

La nouvelle stratégie de l'administration Obama pour l'Afghanistan se met en place au fur et à mesure que les renforts de troupes arrivent sur place, a expliqué le chef d'état-major. "On met actuellement les choses en place sur le terrain dans le cadre de la nouvelle stratégie du président", a-t-il dit.

L'amiral Mullen a estimé que l'armée américaine se devait d'inverser la situation d'ici 12 à 18 mois, mais n'a pas précisé si de nouveaux envois de troupes étaient à l'ordre du jour.

Environ 20.000 soldats américains étaient présents en Afghanistan il y a trois ans. Ce chiffre a aujourd'hui triplé et devrait atteindre 68.000 d'ici la fin de l'année, lorsque les 17.000 soldats supplémentaires ordonnés par Barack Obama seront déployées. Par ailleurs, 4.000 militaires arrivent au compte-goutte pour former l'armée afghane.

Le général Stanley McChrystal, commandant des forces américaines en Afghanistan, doit remettre d'ici deux semaines son rapport sur la situation dans le pays. Washington décidera alors d'un éventuel renforcement de son contingent. AP

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Ca a été notoirement relevé à uzbeen la sinistre, des seringues et autres abandonnés sur le lieu de l'embuscade.

euh... notoirement ? :'( moi aussi j'aimerai lire ce genre de choses ! Des liens ?

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Ca peut servir d'anesthésique et d'antidouleur donc c'est pas forcément tous des junkies... bien qu'il y ait des bandes fou de dieu qui carbure à l'opium comme nous au 51

A priori les toxico en IV c'est plutot dans Kaboul, l'habitude locale étant plutot de fumer l'opium pour se donner du courage.

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A priori les toxico en IV c'est plutot dans Kaboul, l'habitude locale étant plutot de fumer l'opium pour se donner du courage.

gibbs

"le petit déjeuner Afghan" .

comme on le voit dans le reportage fait par un jeune français qui suivait la bataille dans la prison en 2002 ,on voyait deux afghans ,des hommes de Dostom je crois ,trés tôt le matin "fumer en guise de repas ".une sorte de coupe-faim anti-douleur ,et prendre une dose de courage .

sa me rappelle la 317 °section lorsque perrin le radio ,dit au sergent roudier blessé au ventre lorsqu'il voit la jeune indochinoise préparer la pipe d'opium afin de soulager la douleur de roudier .

-elle a l'air de savoir les faires les pipes ,hein sergent .  =D

fin du Hors Sujet .

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... mais la boite à sardine(Max pro?) est méchamment éventrée.

A par la rampe le reste ressemble pas a un maxxpro, y a pas l'admission d'air ronde a l'arriere gauche du toit notament et la tourelle est trop reculé, puis il manque une trapette.

En fait ce qui peu ressembler a la rampe, sembre etre le chassis ... qui est en arriere plan ... la caisse ayant continué a une dizaine de metres.

Il est d'ailleurs fort probable que ce qu'on voit soit ... l'avant du véhicule. Si c'est le cas c'est peut etre un maxxpro ...

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lundi 24 août 2009

Avec les légionnaires français de la base de Tora

24 août 2009, depuis leur fort de Tora (à 70 km à l'est de Kaboul), situé non loin de la route stratégique Kaboul-Jalalabad, les soldats français ont réussi à établir un haut niveau de sécurité dans la région où dix de leurs camarades (marsouins et légionnaire) périrent dans une embuscade, il y a un an.

Pour sa première visite aux légionnaires français qui tiennent, entre autres, le débouché de la célèbre vallée d'Ouzbin, le député Thierry Mariani a eu de la chance. Sous un ciel d'un bleu limpide, le nouveau représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan a pu d'abord constater le haut niveau de sécurité que l'armée française a réussi à établir dans cette vallée où eut lieu, il y a un an, l'embuscade meurtrière qui tua 10 soldats français. Aux élections du 20 août dernier, la participation y dépassa un taux de 70 %.

Frustrés par le succès de ce scrutin «impie» et désireux de montrer qu'ils étaient toujours présents sur la zone, une poignée de talibans a, dans la nuit de samedi à dimanche, harcelé, de loin, le poste avancé de la légion étrangère dans la vallée, tenu par la 2e compagnie du 2e REI (Régiment étranger d'infanterie, de Nîmes). La riposte (coordonnée, grâce à un système d'information numérisé de l'espace de bataille par le lieutenant-colonel Youchtchenko, chef du bureau des opérations du fort de Tora) ne se fit pas attendre : tirs de mortiers, et envoi immédiat, sur le point sensible de la vallée d'où provenaient les tirs hostiles, de deux hélicoptères d'attaque Tigre, appareils français ultramodernes, aptes au vol et au mitraillage de nuit. Les insurgés se replièrent aussitôt. Les Français disposent désormais d'une telle puissance de feu et d'une telle connaissance du terrain, qu'une embuscade comme celle d'août 2008 dont on ne peut évidemment nier qu'elle demeure possible, serait certainement beaucoup moins profitable pour les assaillants, comme cela c'est vérifié le 11 juin dernier, quand un sous-groupement à dominante infanterie de la 1° Brigade mécanisée a repoussé sans coup férir, au terme d'un affrontement aussi bref qu'intense, l'attaque d'une quarantaine d'insurgés dans cette même vallée.

Entouré d'une épaisse mu­raille de gabions, le fort militaire français de Tora, surplombant la bourgade de Surobi et la route stratégique Kaboul-Jalalabad, re­présente le cœur de la «Task force Dragon» de l'Otan, baptisée ainsi en souvenir du dragon rouge de l'Annam qui ornait l'insigne du 2e REI jusqu'à la fin de la guerre d'Indochine. Les 420 soldats français qui y servent (aujourd'hui, principalement, les légionnaires du 2e REI, pour une rotation de six mois, lesquels remplacèrent, le 4 juillet, le 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg), y vivent dans un confort spartiate, couchant sous la tente sur des lits Picot, en attendant que le génie ait achevé ses baraques en brique, climatisées. Mais, sous l'angle de son armement, Tora est à la pointe de la guerre moderne. Deux canons de 155 mm montés sur camions (dont les obus, grâce à une conduite de tir extrêmement perfectionnée, conservent une précision remarquable jusqu'à une distance de 40 km) assurent une force de frappe capable de dissuader tout rassemblement hostile de talibans. Des drones d'observation SDTI peuvent être catapultés à tout moment, afin de vérifier un renseignement d'origine humaine, de détecter un mouvement de troupes hostiles ou d'assurer de haut une vision du champ de bataille pour les sections en progression. D'autres drones français, les Harfang (du nom d'une chouette capable de voir aussi bien de jour que de nuit) peuvent également décoller de la base américaine de Bagram pour parfaire l'acquisition du renseignement.

Dimanche à l'aube, derrière le général Druart (chef du corps expéditionnaire français en Afghanistan) coiffé de sa «tarte» de chasseur-alpin, nous escaladâmes le piton rocheux dominant le fort de Tora, qui, par sa forme, rappelle aux légionnaires la Sainte-Victoire d'Aix-en-Provence. Faute d'avoir pris la précaution de tenir ce piton, une quarantaine de soldats de l'Armée rouge basés à Tora à la fin des années 1980 y furent tous massacrés : ils furent un beau matin pris sous le feu d'une mitrailleuse lourde douchka qui avait été montée pendant la nuit, et ils ne purent empêcher la progression parallèle de deux cents moudjahidins le long du talweg entourant le fort de Tora. Panorama à couper le souffle dans ce cirque de montagnes mauves : au nord, on voit se former la vallée de Tageb (non encore complètement sécurisée par les marsouins de la Task Force Korrigan, placée sous commandement américain, et dont l'ossature est actuellement fournie par le 3°RIMa) et sa parallèle, la vallée d'Ouzbin. Au sud-est, c'est la vallée de Djegdaleg, célèbre pour ses mines de rubis.

Praticien renommé de la guerre asymétrique, le patron de Dragon, le colonel Durieux, chef de corps du 2e REI, nous expose sa stratégie, articulée en trois phases : «Capitaliser sur les zones déjà stables ; créer peu à peu de nouveaux îlots de stabilité ; assurer les trois pôles de l'aide à la sécurité, au développement, et à la gouvernance.»

La sécurité ? «Il faut montrer sa force, pour ne pas avoir à l'utiliser.»

Le développement ? «Des promesses limitées, mais toujours strictement tenues.»

La gouvernance ? «Soutenir les institutions étatiques locales, tout en préservant les structures de concertation traditionnelles (maliks et chouras des anciens)».

C'est beau et simple comme du Lyautey, mais ça marche, au moins en vallée d'Uzbin.

Renaud Girard et les aimables corrections de Pierre P.

18alexterieurafghanistan.blogspot.com

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L'Otan appelle la Turquie en renfort contre les talibans


Image IPB
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen (à gauche), a été reçu par le président turc, Abdullah Gül, jeudi, à Ankara. Crédits photo : AFP


Le secrétaire général de l'Alliance veut convaincre le pouvoir turc d'envoyer des forces combattantes en Afghanistan.

La réconciliation entre le secrétaire général de l'Otan et le premier ministre turc a été scellée autour d'un repas. Arrivé jeudi soir en Turquie, pour une visite de deux jours, le danois Anders Fogh Rasmussen a partagé avec Recep Tayyip Erdogan un dîner de rupture de jeûne du ramadan. Ce geste symbolique adressé au monde musulman vise à clore la polémique qui avait surgi lors de sa nomination à la tête de l'Otan et à favoriser l'obtention de renforts turcs en Afghanistan pour conduire la lutte contre les talibans et al-Qaida.

Début avril, Ankara n'avait levé qu'à la dernière minute son veto à la désignation de M. Rasmussen au poste de secrétaire général. Erdogan lui reprochait son soutien, lorsqu'il était premier ministre, à la publication de caricatures de Mahomet dans la presse danoise. Depuis, M. Rasmussen a donné des gages à la Turquie de sa volonté d'accorder une attention particulière aux sensibilités religieuses. Deux jours après sa nomination, il avait participé à Istanbul au Forum pour l'alliance des civilisations. Il avait marqué son respect pour «l'islam, une des grandes religions du monde». Avoir choisi comme chef de cabinet l'ambassadeur danois en Turquie est une autre marque d'égards.

Au cours de ses rencontres avec les officiels turcs, dont Abdullah Gül, le président de la République, et le général Ilker Basbug, le chef de l'état-major, Anders Fogh Rasmussen compte aussi poser sur la table des demandes concrètes. Il souhaite que la Turquie envoie des forces combattantes en Afghanistan. Dans une interview au quotidien Milliyet, il a affirmé que la présence de soldats musulmans en première ligne face aux insurgés pourrait persuader les autres pays musulmans «qu'il ne s'agit pas d'une guerre de religion mais d'une lutte contre le terrorisme». Jusqu'à présent, la Turquie s'est dit prête à augmenter ses effectifs militaires, mais pas pour des missions de combats.

Efforts de reconstruction

Sept cent trente soldats turcs sont actuellement engagés en Afghanistan, essentiellement à Kaboul et dans la région voisine du Wardak, une zone où les Américains subissent de nombreux assauts. En quatre ans, les troupes d'Ankara n'ont déploré qu'une attaque ainsi que la perte de leur commandant et de son chauffeur, dans un accident de la route, en juillet.

Selon le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, les relations de confiance avec la population afghane s'expliquent, au-delà de la proximité culturelle, par la priorité donnée «aux actions non militaires». Les militaires turcs, qui assureront la direction de l'Isaf à partir de novembre pour la troisième fois, s'occupent notamment de la formation des policiers et des soldats afghans. Épaulée par une équipe civile, l'armée turque se concentre sur la reconstruction des hôpitaux et des écoles, organise des cours d'alphabétisation pour les femmes ou encore participe aux campagnes de circoncision des garçons…

http://www.lefigaro.fr/international/2009/08/28/01003-20090828ARTFIG00233-l-otan-appelle-la-turquie-en-renfort-contre-les-talibans-.php
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Afghanistan : Opération "BOURGERIE", une importante découverte d’armes et de munitions en Kapisa

Le mercredi 26 Août 2009, entre minuit et 10H00 du matin, la 2ème compagnie de la Task Force Korrigan, agissant en soutien de la police nationale afghane (ANP), a découvert une cache d’armes dans le village de Babarkhwaja, au Nord–Ouest de la vallée de Bedraou dans la province de Kapisa.

Les soldats français ont saisi deux fusils automatiques ainsi qu’un important stock de munitions comprenant neufs chargeurs de Kalachnikov, cinq caisses de 540 cartouches de 7,62, quatre caisses de 28 obus explosifs de 23mm, une caisse de 28 obus perforants de 23mm, 60 cartouches de calibre 303 (pour fusil Enfield) ainsi qu’une galette d’opium.

Lors de cette opération de fouilles, l’ANP a également procédé à l’arrestation d’un trafiquant d’armes connu pour ses liens avec les insurgés.

Agissant sur la logistique des insurgés, cette opération contribue à la sécurisation de la province en privant les insurgés de munitions fréquemment utilisées lors d’attaques directes conduite contre l’ISAF mais également contre les chantiers de construction de routes dans la vallée de la Kapisa.

Ce type d’action, mené par le groupement tactique interarmes de Kapisa, au cœur même d’une zone encore soumise à l’influence des insurgés, contribue à réduire la liberté d’action des insurgés, asseoir l’autorité des forces nationales de sécurité afghane et démontrer la capacité et la volonté de l’ISAF d’agir partout dans sa zone de responsabilité.

source EMA.

avec se type d'opération de nuit ,rien qu'en s'en prenant à "la logistique" dans le sens ou même si il n'y a pas de combat ,sa permet d'avoir du renseignement ,de mettre la pression sur les talisurgés .

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neufs chargeurs de Kalachnikov, cinq caisses de 540 cartouches de 7,62, quatre caisses de 28 obus explosifs de 23mm, une caisse de 28 obus perforants de 23mm, 60 cartouches de calibre 303 (pour fusil Enfield) ainsi qu’une galette d’opium.

ouais enfin c est pas pour minimiser mais importante cache d'arme ...meuuuh

on trouve pareil a chaque coin de rocher en Corse

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.

ouais enfin c est pas pour minimiser mais importante cache d'arme ...meuuuh

on trouve pareil a chaque coin de rocher en Corse

s'est sur que s'est pas énorme,s'est pas l'indo  :lol:

Le 17 juillet 1953, le 6e BPC et le 8e bataillon de choc sautent sur Langson. L'opération Hirondelle est déclenchée. Surpris, les quelques éléments viets sur place sont balayés. 1.000 fusils-mitrailleurs, 6 camions, (2 Molotova et 4 GMC américain) de nombreuses armes légères, 8 machines-outils et d'autres équipements en grande variété et en grande quantités sont détruits par les parachutistes qui décrochent rapidement par la RC4.

il faut voir aussi que les talisurgés ne doivent pas faire d'énorme dépôt de munition dans le secteur comme à l'époque ou ils dirigé l'afghanistan.

28 obus explosif de 23 mm ,28 perforant de 23 mm,s'est pas tant le nombre mais le calibre qui laisse pensif  sur les utilisations possible ...

le trafiquant arrété et connu pour ses liens avec les talisurgés ,s'est intéressant comme source de renseignement  =).

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Le nombre de fusil n'est pas nombreux, mais plus de 2000 balles, et environ 120 obus de 23 mm (de 23 mm !) ce n'est pas rien . Et à coup sur au moins une épine dans les pieds des Insurgés . C'est évident que ce n'est pas ce qui les décapitera, mais si ce genre d'opération se renouvellait, ça les forcerait probablement à soit diminuer l'intensité de leurs attaques (ne rêvons pas) soit d'en "importer" de nouvelles en nombre et offrir d'autres occasions aux troupes étrangères pour les intercepter .

Bref, c'est intéressant, mais pas décisif ,tu as évidemment raison Akhilleus .

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encore une fois l'idée n'est pas de minimiser l'impact de ce type de decouverte, c'est toujours bon a prendre

cela dis on est pas dans une situation ou des prises modestes de ce type vont reduire la capacité de combat des insurgés locaux

ils ne font semble t il jamais de gros depots donc sur le terrain on trouvera rarement plus que quelques  cartouches et parfois un ou deux obus de mortier

alors que a Quetta on te fabrique une Kalash avec des haillons de velos et des balles avec des casseroles (sans compter que ils font des IED avec des couscoussières)

si on veut reduire leur capacité de combat en tapant dans le materiel faut aller en amont et taper à la source (chemins de trafiquants)

sinon on continuera a taper dans des stocks au detail sans impact reel sur le terrain

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Selon un journal turc, propos repris d'un diplomate américain, la rencontre Holbrooke-Karzaï se serait mal passé et il aurait eu des tensions à propos de la situation en Afghanistan et des rumeurs de fraude pendant les élections...

La participation ne dépasserait pas 30 à 35%, selon plusieurs diplomates occidentaux.

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encore une fois l'idée n'est pas de minimiser l'impact de ce type de decouverte, c'est toujours bon a prendre

cela dis on est pas dans une situation ou des prises modestes de ce type vont reduire la capacité de combat des insurgés locaux

ils ne font semble t il jamais de gros depots donc sur le terrain on trouvera rarement plus que quelques  cartouches et parfois un ou deux obus de mortier

alors que a Quetta on te fabrique une Kalash avec des haillons de velos et des balles avec des casseroles (sans compter que ils font des IED avec des couscoussières)

si on veut reduire leur capacité de combat en tapant dans le materiel faut aller en amont et taper à la source (chemins de trafiquants)

sinon on continuera a taper dans des stocks au detail sans impact reel sur le terrain

Les trafiquants j'ai bien peur qu'ils ne soient pas souvent en Afghanistan mais plutôt au Pakistan , donc soit il faudrait bloquer un maximum de chemin de campagne (merci les drônes ) soit bombarder là bas .

Je ne pense pas qu'on aie le nombre de soldats suffisant pour porter le danger réellement sur l'ensemble des chemins utilisés par l'adversaire . Faute de quoi je pense que faire péter un maximum de - petit - dépôt est la seule réelle possibilité .

Après il est évident que si on en reste là ça n'aura servit à rien .

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