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[Afghanistan]


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Pour les journaleux pour moi la France ne doit pas les négocier. Pourquoi? Car si elle le fait elle admettra qu'ils lui sont politiquement liés, et chaque journaleux sera considére comme un potentiel "prisonniers libérés" leurs enquêtes seront impossible car systematiquement attaqués, et la liberté de la presse c'est aussi son objectivité .. Et son autonomie. Donc que FrTv paie, donc nous indirectement oui, mais ni prisonniers ni soldats Français mêlés dans l'affaire. Si besoin d'escorte il serait interessant que ce soit des étrangers qui s'en chargent. Si c'est aux Français d'aller les chercher alors le juste retour sera d'accepter d'être controlés ce qui serai dommageable à la presse et on autonomie.

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Le chef du renseignement de l'OTAN en Afghanistan fustige l'"ignorance" des services américains.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/01/07/le-chef-du-renseignement-de-l-otan-en-afghanistan-fustige-l-ignorance-des-services-americains_1288595_3216.html#xtor=AL-32280184

Dans un rapport en forme de gifle, le chef du renseignement militaire de l'OTAN en Afghanistan, le général Michael Flynn, estime que les renseignements américains, obnubilés par la protection de leurs troupes contre les insurgés, sont "ignorants" du contexte afghan, à la traîne des journalistes, et incapables de soutenir la contre-insurrection ou d'orienter les décideurs politiques.

"Huit ans après le début de la guerre en Afghanistan, la communauté du renseignement américain n'est que d'une pertinence marginale", écrit Michael Flynn dans le rapport qu'il a choisi, à la surprise du Pentagone, de publier avec un cercle de réflexion, le Center for a New American Security, afin, dit-il, d'informer toute la communauté du renseignement, y compris en Europe.

Consumés par leurs efforts "louables" pour traquer les insurgés, prévenir les embuscades ou diriger les drones, les renseignements américains se font, selon le rapport, "leurrer" en "réagissant aux tactiques de l'ennemi au lieu de chercher à frapper au coeur de l'insurrection". "Le repérage de cibles à abattre n'aidera pas les forces américaines et alliées à gagner en Afghanistan", prévient le général Flynn.

"Le simple fait de tuer des insurgés ne sert généralement qu'à multiplier le nombre d'ennemis", rappelle-t-il, surtout parmi les "communautés pachtounes enclines à se venger". Les troupes soviétiques en ont fait l'expérience dans les années 1980, où, "bien qu'ayant tué des centaines de milliers d'Afghans, elles ont fait face à une insurrection plus nombreuse vers la fin du conflit qu'au début".

Plus occupés à se défendre qu'à comprendre leur environnement, les officiers de renseignement et les analystes américains sont, selon ce rapport, "ignorants de l'économie locale", "dans le flou sur ceux qui détiennent le pouvoir et sur la façon de les influencer" ou encore "sans curiosité".

Le général Stanley McChrystal, qui commande les forces américaines et de l'OTAN en Afghanistan, estime pourtant que "le conflit sera gagné en gagnant la population, et non en détruisant l'ennemi". Mais il juge, selon le rapport, que le président Obama, la hiérarchie militaire et le Congrès "ne reçoivent pas les informations adéquates pour prendre des décisions".

Les analystes de Washington, censés les guider, manquent cruellement d'informations et "de nombreux preneurs de décisions s'appuient davantage sur les journaux que sur le renseignement militaire pour obtenir "la vérité du terrain"", relève le rapport. Le document ne couvre toutefois pas les activités de la CIA, qui a perdu sept fonctionnaires, le 30 décembre 2009, à Khost, dans l'est de l'Afghanistan, lorsqu'un agent double d'Al-Qaida a commis un attentat-suicide dans leur base, où il avait été admis sans avoir été contrôlé.

Le général Flynn reproche à ses officiers de renseignement de ne pas suffisamment puiser dans des sources "sous-estimées", telles que les fermiers et les chefs tribaux, les émissions de radio locales, les soldats afghans, les employés de l'ONU ou des organisations humanitaires. Ces sources offrent "peu d'indices sur la position des insurgés, mais elles fournissent des éléments d'une importance stratégique plus grande encore - une carte pour gagner le soutien populaire et marginaliser l'insurrection", écrit-il. Le rapport recommande notamment la mise en place d'équipes d'analystes autorisés, "à la manière de journalistes, à rendre visite sur le terrain à des relais d'information à la base". Au lieu d'être spécialisées dans un seul domaine (trafic de drogue, insurrection, gouvernance), ces équipes se spécialiseraient par région. Le recrutement pourrait, suggère le rapport, se faire aussi parmi "les journalistes de presse écrite expérimentés licenciés dans le cadre de la réduction des dépenses de ce secteur".

La communication, c'est le pouvoir.  =)

L'attentat contre la CIA est-il lié à la présence de drones sur la base ? http://www.slate.fr/story/15271/drones-Afghanistan-Talibans-Al-Qaida-terroristes

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Epine dorsale de la Task Force Korrigan déployée dans la province de Kapisa, à 70km de Kaboul, le 3e régiment d'infanterie de marine a perdu au total cinq militaires au cours des six mois de son séjour dans le nord-est de l'Afghanistan, qui s'est achevé en décembre.

Depuis 2001, la France compte 36 militaires tués en Afghanistan, dont 11 l'an dernier, selon l'état-major des armées.

Lors de la cérémonie d'hommage aux morts du 3e RIMa du 11 septembre dernier, le président de la République avait déclaré que la France "n'a pas la vocation à rester indéfiniment en Afghanistan", mais "restera le temps nécessaire à l'avènement d'un Etat afghan souverain et librement choisi par les Afghans".

Plusieurs reportages consacrés aux missions du 3e RIMa attestent à la fois de la fierté des Marsouins de pouvoir faire leur métier mais aussi de leur fatigue, de leur stress, voire de leur peur. Une porte-parole du régiment a assuré toutefois qu'aucune demande de soutien psychologique n'avait été reçue des hommes de retour d'Afghanistan, actuellement en permission.

Killian Tribouillard, rédacteur en chef du "Mensuel de Rennes", qui a passé dix jours au sein de l'unité sur place, a rapporté à l'Associated Press l'incompréhension de certains militaires face à la stratégie d'engagement de la France et aux risques de dommages collatéraux.

"Je me rappelle d'un matin, vers 10h. Une patrouille avait détecté dans une vallée un groupe isolé de 11 talibans armés de Kalachnikov et de lance-roquettes. La patrouille a demandé par radio un tir de missile. Celui-ci n'a été tiré qu'à 17h", s'est-il souvenu. "Tant que l'on n'aura pas le droit de nous infiltrer dans les montagnes pour les taper de loin quand on les voit, on n'avancera pas ", lui a alors confié un soldat du 3e RIMa sous couvert d'anonymat.

"Il faut qu'on puisse instaurer un climat d'insécurité chez eux", a poursuivi le militaire. "On en a les moyens, les compétences, mais les gradés ne veulent pas. Ils sont focalisés sur ce que pense l'opinion publique".

Au retour du contingent d'Afghanistan, le ministre de la Défense Hervé Morin avait préféré saluer les qualités qui avaient permis aux Marsouins de "résister à la tentation de la vengeance, d'éviter l'écueil du recours aveugle à la force".

Vendredi, Nicolas Sarkozy sera accompagné de M. Morin et du secrétaire d'Etat à la Défense Hubert Falco. Après les honneurs militaires, une revue des troupes et un dépôt de gerbe au pied de la stèle du régiment, le chef de l'Etat prononcera une allocution à la mi-journée.

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Le chef du renseignement de l'OTAN en Afghanistan fustige l'"ignorance" des services américains.

Si c'est vrai, c'est consternant. Une guerre de contre-insurrection ne peut se gagner qu'avec le travail des services secrets et une "pénétration" de la population. Cela ne veut pas dire que le job de l'infanterie est inutile, mais la pierre angulaire est pour moi dans les renseignements : il me semble que c'était d'ailleurs une des forces du dispositif français en Algérie. Et je ne suis donc pas sûr que plus de soldats feront l'affaire. En revanche plus de moyens humains (et du temps aussi!) pour les renseignements, oui.

Je ne sais d'ailleurs pas quelle peut-être la politique des agences de renseignement des nations alliés. Acceptent-elles, de manière non publique, d'aider l'Etat afghan à se doter d'un service de renseignement de qualité, ou préfèrent-elles totalement court-circuiter l'Etat afghan en la question ? Ca pourrait se comprendre et ça semblerait plus prudent, sur le court-terme tout au moins. En fait, je n'attends pas vraiment de réponse à cette interrogation car ce n'est pas le genre d'infos qui courent dans les rues.

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Flynn est dans son rôle, ne tombez pas dans le panneau .

Il veut qu'on dissocie le travail des "Barbouzes" et celui des gentils soldats qui tendent la main aux enfants ..

C'est relativement logique, il ne va pas dire " oui il faut couper des têtes discrètement" et à côté "nous on veut conquérir les coeurs" .

Et pour les Soldats, rien que de très habituel , on en avait parlé dans un autre article, et un officier le disait bien , comme certains sur ce forum "en tuer 5 , c'est bien , mais si c'est pour que 2 frères de chacun d'entre eux s'engagent pour les venger, on ne finira la guerre que quand il n'y aura plus d'Afghan (il ne le disait pas comme ça) " .

Enfin , un journal régional est logiquement en manque de recul , je ne pense pas qu'on puisse leur reprocher grand chose, c'est bien qu'ils parlent des troupes .

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Pour les journaleux pour moi la France ne doit pas les négocier. Pourquoi? Car si elle le fait elle admettra qu'ils lui sont politiquement liés, et chaque journaleux sera considére comme un potentiel "prisonniers libérés" leurs enquêtes seront impossible car systematiquement attaqués, et la liberté de la presse c'est aussi son objectivité .. Et son autonomie. Donc que FrTv paie, donc nous indirectement oui, mais ni prisonniers ni soldats Français mêlés dans l'affaire. Si besoin d'escorte il serait interessant que ce soit des étrangers qui s'en chargent. Si c'est aux Français d'aller les chercher alors le juste retour sera d'accepter d'être controlés ce qui serai dommageable à la presse et on autonomie.

Oui, bof, les journaleux comme tu dis sont de toute façon rataché au pays dont ils sont originaire aux yeux des Talebs, je ne crois pas qu'ils fassent se subtile distingo.  Après, chez les US, ils sont inseré dans les troupes. Est ce que c'est une bonne chose pour la pseudo liberté de la presse ? je ne sais pas, mais ça évite bien des problèmes. Enfin, il serait temps que nos journaleux réalisent qu'un pays en guerre, c'est pas Disney Land. J'aurais aimé voir les réactions de SS en 44 si des journalistes du Times étaient venu leur demander leurs impression sur la guerre. :P

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Ben moi je ne vois pas comment on peut faire du journalisme, sans enquêter sur le terrain...

Ou alors on est la "voix de son maître" et le mime du théatre aux armées et dans le pire des cas, un simple comentateur de depêches d'agence...

A tout hasard, la liberté pour laquelle on est censés se battre labàs c'est celle-là aussi...

gibbs

ben sur le fond s'est pas faux ,mais il me semble quand même que la liberté des uns s'arréte là ou commence celle des autres ...

dans le cas présent ,et vu l'avis des français sur cette guerre ,faut qu'on m'explique se qu'il y avait comme intérêt à enquêter en zone hostile sur une situation qui est connu de tout le monde ...

il y a un moment faut savoir se mettre une limite ...

je sais pas mais quand je vois marquer "attention chien méchant" ,je passe même pas le portail ...

quand je lis des infos dans la presse ,en generale tout se qui touche l'afghanistan et fait par des journalistes embedded avec l'armée française ,et il y a toujours une parti de l'article qui fait part d'une situation trés difficile sur le terrain et du ressentiment des afghans ,tout simplement parcequ'une fois rentré au pays ,le journaliste ajuste son article sur se qu'il a ressenti ,vu et perçu ,et l'armée n'y peu pas grand chose  ;)

franchement ,avec tous se que l'on sait sur le sujet ,rien qu'avec les articles que l'on voit sur se forum et venant de la presse écrite et qui n'est pas tendre sur le sujet,tu crois que l'escapade de ses deux journalistes allaient nous apprendre beaucoup de chose ?

 

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c'est un vaste sujet de la limite du travail de journalisme et de celle de la mise en danger bête de sa vie et de la position politique de son pays

il y a quelques temps j'aurais été d'accord avec vous

simplement je viens de me relire "la grande guerre pour la civilisation" de Robert Fisk

qui explique que des vrais infos on les as quand on quitte les zones balisées ou les pools

alors c'est sur avec ca on risque une balle ou un eclat de grenade à Bassorah en 1980, Sabra et Chatila en 82, à Khafji en 91, à Mostar en 95 ou à Grozny en 2000

bizarrement à l'époque personne ne ralait sur cette prise de risque qui ramenait des infos plus profondes que les reprises en boucle des depeches de l'AFP

le truc c'est que dans ces cas là les journalistes ce qu'ils mettaient en jeu c'etait leur peau (et certain l'y on laissé)

maintenant ils sont comme les humanitaires : des cibles pouvant un amener un levier politique au conflit

en gros ce sont des "soldats adverses" avec un appareil photo à la place d'un FA

pas facile comme position surtout si on veut du vrai journalisme (qu'on passe d'ailleurs je le rappelle notre temps à reclamer ici même sur ce forum)

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Ben moi je ne vois pas comment on peut faire du journalisme, sans enquêter sur le terrain...

Ou alors on est la "voix de son maître" et le mime du théatre aux armées et dans le pire des cas, un simple comentateur de depêches d'agence...

A tout hasard, la liberté pour laquelle on est censés se battre labàs c'est celle-là aussi...

bien d'accord. mais ça marche que si le journaliste reste spectateur et ne devient pas acteur. faire pression via les medias pour orienter la politique de la france afin de favoriser la libération des leur comme ça s'est passé au Liban c'est PAS etre spectateur, c'est etre acteur. Une dérive très dangereuse qui met en danger la liberté de la presse. En gros en faisant ça la presse scie la branche sur laquelle elle est assie.

Conclusion: quand ça arrive, faut pas que la presse en parle, ou du moins seulement pour informer, et l'état doit faire comme si rien n'était arrivé. C'est le meilleur moyen de protèger les journalistes et la liberté de la presse par la meme occasion.

Quand aux gars de la CIA tué: Al Qaida a réussi a infiltrer un double ? bien joué ! mais le faire exploser seulement pour tuer 7 "enemis ça c'est très très con. Ou alors c'était des grosses huiles. Mais je pencherais plutot pour la connerie .. et la naiveté des services US.

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Flynn est dans son rôle, ne tombez pas dans le panneau .
Il veut qu'on dissocie le travail des "Barbouzes" et celui des gentils soldats qui tendent la main aux enfants ..

C'est relativement logique, il ne va pas dire " oui il faut couper des têtes discrètement" et à côté "nous on veut conquérir les coeurs" .

Flynn fait probablement une guerre de clocher certes mais si en marge du coupage de têtes, il n'y a pas moyen pour un soldat de base chargé de d'offrir un twix aux gosses de savoir qui est dangereux et qui l'est moins parce que personne ne sait, il y a quand même quelques questions a se poser...

Après il faut voir jusqu'à quel point la CIA ne sait pas répondre ou ne veut pas répondre quand on lui pose la question. Parce que pour savoir qui il faut tuer a coups de drône, ils ont forcément du savoir à un moment qui décide quoi et où...

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je pense qu'il s'agit de missions distincts.

la CIA concentre ses choix sur des objectifs au delà de la frontière Afghane , alors que les missions de l'US army se situe sur le sol Afghan ( les forces terrestres US n'ont pas de mandat hors des frontières Afghanes.

Flynn veut être un "gentil" soldat et c'est très bien ( l'étique et tout le fourbi lui vont comme un gants) mais qu'il ne confonde pas le travail des CIA avec le sien car c'est pas le même travail ( le travail CIA est forcement un travail pas "très propre" , mais ils sont dans leur rôle )

alors oui en effet pour l'instant ils sont integrés dans des bases US pour des questions d'organisation et parce que le Pakistan joue encore un rôle 'flou" dans la traque des terroristes que recherche les CIA. la combinaison des frappes drones et le travail des "agents " multi services ne se fait pas dans le même registre que l'US army.

d'ailleurs aussi loin que je remonte , il me semble que la CIA à toujours articuler ses missions 'hors" du contexte des forces militaires. après que des opérations ciblées de l'armée interviennent c'est autre chose , puisque par définition on peut penser que les analyses et recherches sont finis quand les rangers et la delta sautent sur le coup des "cibles"

de toute manière l'ISAF ne contrôle pas son espace , c'est démontrer depuis au moins 3 ans. mais je vois pas en quoi des gars qui bossent sur des cibles au delà de la frontière pourront renseigner le Général Flynn qui lui bosse dans le dos des agents CIA.en attendant çà fait un lampiste bien pratique pour l'Isaf !

en gros c'est la faute des "barbouzes" ...

@++

bye 

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"Le président américain Barack Obama envoye plusieurs hauts responsables en Afghanistan pour promouvoir les réformes agricoles, un élément important pour rétablir la stabilité dans le pays selon Washington.

Le secrétaire à l'Agriculture Yom Vilsack part ce week-end pour Kaboul, et sera suivi par le représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan Richard Holbrooke. Ce dernier se rend à une réunion internationale avec ses homologues internationaux à Abou Dhabi avant de rejoindre l'Afghanistan et le Pakistan.

L'administration Obama voit dans l'agriculture, et notamment dans les cultures alternatives à celle de l'opium, un élément qui peut tirer le pays de la pauvreté et contribuer à éloigner les combattants fondamentalistes. Quatre Afghans sur cinq sont des paysans, généralement des éleveurs." Associated Press.

Il serait peut-être temps de fournir un début d'amélioration des conditions de vie aux afghans, et si tu travaille et gagne du fric tu ne vas pas risquer de tout perdre en rejoignant les insurgés (qui de plus ne pourrait plus recruter à bas prix leurs combattants).

Pour rappel : les USA dépense 1 million de dollars pour chaque insurgé abattu. Pour le même prix ils pourraient fournir un travail bien rénuméré à 1000 afghans (donc 1000 familles), ce qui relancerait l'économie locale.

Depuis le début, il aurait fallu agir sur la partie économique, remettre les afghans au boulot en finançant l'agriculture, le commerce, l'artisanat et la petite industrie (sans passer par le gouvernement corrompu qui a probablement détourné 95 % des aides). En plus quand tu travaille le jour tu es trop fatigué pour poser des IED et courrir dans les montagnes avec une AK47 la nuit !  =) 

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La guerre civile puis le régime taliban ont détruit l'essentiel de l'activité et des infrastructures, a part le business du pavot.

Résultat des courses avant de permettre au locaux de bosser il faut installer un minimum d'infrastructure pour qu'ils puissent produire et commercer. Et ces infrastructure n'existe quasiment pas.

Convertir la production de pavot en production  de végétaux a haute valeur c'est tres bien, encore faut il qu'ils puissent etre une fois récolté, négocié et livré ... ce qui n'est actuellement pas le cas. Le marché n'existe tout simplement pas, et le support logistique non plus.

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La guerre civile puis le régime taliban ont détruit l'essentiel de l'activité et des infrastructures, a part le business du pavot.

N'avait il pas interdit la culture du pavot avec succès plutot ? Du moins c'est ce que j'avais en tête...

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Les Taliban avaient fait arrêté de semer de l'opuim seulement une année :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Narco-%C3%A9conomie_en_Afghanistan

Et encore, c'était car il y avait un sacrée stock. Comme aujourd'hui, la culture à un peu diminué après avoir explosé, mais aussi pour la même raison. Il n'y a pas assez de shootés dans le monde pour absorbé la production  :P

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La construction des infrastructures aurait pu aussi être confié aux afghans après une formation professionnelle (il n'y a pas 100 % de paysans analphabètes dans le pays). En les rétribuant au travail accompli plutôt que de fabriquer nous mêmes les routes ou les ponts ce qui nous coûte 100 fois plus cher (on aurait pu leur fournir des ponts Bailey et leur apprendre a les installer par exemple).

Des centaines de petites entreprises ont été crées à Kaboul notamment dans le domaine de la construction (fabrication de briques, de céramique...), ce qui a relancé les activités annexes (transport, alimentation des ouvriers, etc...), c'est sur que c'est pas aux normes sociales européennes mais l'essentiel est de refaire partir l'économie en finançant des projets et pas en refilant à Karzaï et sa famille de quoi s'offrir des Mercedes. 

L'autre solution est de mettre en place un crédit à taux zéro pour aider au financement des infrastructures des villages (grenier, station d'essence, etc....). 

Le problème du trafic de drogue c'est qu'on a laissé faire.  Si on rase les plantations sans fournir une autre activité rentable c'est peine perdue, ils recommenceront. 

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La construction des infrastructures aurait pu aussi être confié aux afghans après une formation professionnelle (il n'y a pas 100 % de paysans analphabètes dans le pays). En les rétribuant au travail accompli plutôt que de fabriquer nous mêmes les routes ou les ponts ce qui nous coûte 100 fois plus cher (on aurait pu leur fournir des ponts Bailey et leur apprendre a les installer par exemple).

Des centaines de petites entreprises ont été crées à Kaboul notamment dans le domaine de la construction (fabrication de briques, de céramique...), ce qui a relancé les activités annexes (transport, alimentation des ouvriers, etc...), c'est sur que c'est pas aux normes sociales européennes mais l'essentiel est de refaire partir l'économie en finançant des projets et pas en refilant à Karzaï et sa famille de quoi s'offrir des Mercedes. 

L'autre solution est de mettre en place un crédit à taux zéro pour aider au financement des infrastructures des villages (grenier, station d'essence, etc....). 

Le problème du trafic de drogue c'est qu'on a laissé faire.  Si on rase les plantations sans fournir une autre activité rentable c'est peine perdue, ils recommenceront.   

Bah oui comme partout y a des endroits ou ca se développe ... mais c'est loin d'irradier la campagne :)

Y a plein d'endroit ou il y a même pas un puit en état de marche! 99% des route du pays sont en terre battu ... et traverse les rivieres a gué. Tu risques pas de développer un commerce valorisant la production agricole plus que le pavot sur ces bases la!

Le pavot c'est parfait, c'est rustique y a au moins deux récolte par an, ca se conditionne super bien et se transporte sans souci meme si le voyage doit prendre 10j sous un soleil de plomb, la pluie la neige n'importe. C'est pas le cas du reste de la production.

Après on arrive nous avec nos gros sabot et on leur dit faut cultiver du blé ... et on leur file notre blé monsanto bordel. Le truc gel au premier frima la récolte et perdu, le peu qui récolte il le replante ... et vl'a qu'il germe meme pas ... :lol: forcément l'année suivante il retourne au pavot  :happy: La plupart des culture local et des souche végétale locale se sont perdus du le régime soviet puis la guerre civile. Reconstituer une agriculture ne serait ce que vivriere la bas demanderait des année de boulot pour reconstituer les souches local de blé pois chiche etc. qui sont adapté au milieu depuis des millénaire, mais qui n'y sont quasiment plus cultivé. Un travail de longue haleine qu'on ne peu faire que dans un environnement un minimum sécurisé, de manière a ce que les paysan puissent avoir le choix.

1979-2009 ... 30 ans sans stabilité véritable ... forcément on repart d'en dessous de 0, niveau développement, y compris dans le B.A-BA de l'agriculture vivrière.

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un article du figaro, ca en dit long

http://www.lefigaro.fr/international/2010/01/08/01003-20100108ARTFIG00649-afghanistan-une-note-secrete-critique-l-armee-americaine-.php

EXCLUSIF - Placée au cœur de la révision stratégique de la nouvelle Administration américaine, la formation des forces de sécurité afghanes est pour l'heure mal engagée. C'est en tout cas ce qui ressort des confidences d'un officier de la coalition, qui a passé une partie de l'automne à Kaboul.

Dans son discours du 2 décembre sur l'Afghanistan, Barack Obama a annoncé que le transfert de l'autorité aux forces locales, prélude à un désengagement de l'armée américaine, commencerait dès juillet 2011. D'ici là, espèrent les Américains, la jeune Armée nationale afghane (ANA) aura vu ses effectifs passer de 85 000 à 134 000 hommes. Un optimisme guère partagé par le président Hamid Karzaï, qui estime qu'il faudra au moins quinze ans pour former une armée et une police dignes de ce nom.

Dans une note confidentielle que s'est procurée Le Figaro, l'officier de la coalition, qui tient à rester anonyme, critique la manière, très anglo-saxonne, dont sont formés les Afghans. Ces derniers, dit-il, sont convoqués à Kaboul pour des stages sans qu'aucun logement ne leur soit offert. Ils se perdent dans les «traductions intégrales d'énormes manuels américains». Leur solde étant insuffisante, ils choisissent parfois de déserter pour offrir leurs services aux talibans, qui offrent de meilleurs salaires. Ceux qui sont originaires de Kaboul refusent de quitter la capitale et monnaient leur poste auprès des fonctionnaires corrompus du ministère afghan de la Défense. Le facteur ethnique entretient lui aussi un «décalage entre les officiers formés à Kaboul et ceux qui combattent dans les brigades».

Un archipel fermé

Trop peu d'initiatives sont laissées aux militaires afghans. Leurs vieux AK 47 (fusil d'assaut kalachnikov), que les Afghans maîtrisent parfaitement bien, ont été remplacés de manière autoritaire par des M 16 américains flambant neufs, mais encombrants. «On ne permet pas aux Af­ghans de combattre à leur manière, en petites bandes très agressives (c'est-à-dire comme les rebelles que nous avons en face de nous) tout en ayant du mal à en faire des bataillons et des brigades manœuvrant à l'occidentale», déplore l'officier.

Pour noircir encore le tableau, il affirme que «la galaxie de la formation est un champ de bataille feutré entre alliés», qui tentent d'enraciner leur influence sur le principal dossier géopolitique du moment. Résultat : «L'investissement humain et matériel est démesuré par rapport au résultat obtenu.» Le mois dernier, l'amiral Mike Mullen regrettait lui aussi la lenteur avec laquelle se met en place le corps de 912 officiers américains censés former leurs collègues afghans. Parce que la formation n'est pas considérée, con­trairement à la participation aux combats conventionnels, comme un accélérateur de carrière aux États-Unis, les volontaires sont peu nombreux et parfois d'un niveau insuffisant, déplorait le chef d'état-major interarmées américain.

Pour l'officier, la coalition et ses représentants, qui ne se déplacent qu'en blindés, comme de «petits corps étrangers», ressemble à une immense machine «tournant un peu sur elle-même et souvent pour elle-même». Le quartier général de l'Isaf, qui compte 2 000 membres, et les bases de Kaboul forment un «archipel fermé à l'immense majorité de la population».

Renverser la tendance

Quant aux méthodes de combat des forces américaines, elles n'ont guère évolué, selon lui, depuis le Vietnam. La puissance de feu américaine transforme en «héros» les rebelles qui osent la défier et les bavures qui en découlent effritent le soutien de l'opinion publique. «Cette façon de faire la guerre à distance est perdante à terme. McChrystal (commandant des troupes américaines) veut enrayer cette spirale «vietnamienne», mais il s'agit là d'un combat à mener contre la culture de sa propre armée», prévient l'officier.

Et les Français, dans tout ça ? Coincés dans cet ensemble complexe, responsables de deux zones, dont l'une, la Kapissa, particulièrement difficile, ils travaillent auprès de la population, mais ne peuvent, faute de renforts, sortir de leur position «défensive». D'autant que dans «les petites armées occidentales “tertiairisées”», les fonctions de commandement et d'encadrement ont tendance à prendre le pas sur les opérations de combat.

Même si elle sera «longue et difficile», la guerre n'est pas perdue pour autant, affirme l'officier, «parce que les talibans sont détestés» par la population. Mais pour renverser la tendance, il faudrait favoriser l'avènement d'un gouvernement moins corrompu à Kaboul et obtenir un «arrêt total» du soutien pakistanais aux mouvements rebelles. Son appel à doubler les salaires des militaires semble avoir été entendu, puisqu'un responsable américain a promis une augmentation des soldes… L'officier propose enfin d'intégrer des militaires afghans dans les unités combattantes de la coalition. «L'association des compétences tactiques des cadres occidentaux et de la connaissance du milieu des guerriers locaux a donné d'excellents résultats dans les guerres au milieu des populations.» À bon entendeur…

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Mc Chystal doit finir par comprendre qu'il appartient à la grosse machine verte qu'il souhaite reprofiler sur l'engagement ! il pourra pas dire éternellement "c'est la faute à avant" ...pour l'instant on à l'impression que tout semble figé.

personnellement j'ai plus d'espoir dans la progression des Pakistanais sur les arrières des talibans qu'ils connaissent mieux visiblement. et également dans le programme de "décapitation" à coup de drone et d'opération ciblée.

dire on va occuper une vallée , un espace ne veut rien dire là bas ! çà c'est le probleme de l'ANA . il faut qu'ils se débrouillent pour former leur "nation" s'il en ont envie...ce que je crois pas personnellement.

@++

bye

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